Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Digitized by Google
FLOU I \ Y
Digitized by Google
Digitized by Google
Digitized by GoogI
FA1VLES
iLU'SHicV
1* \K J ] (iKAM)VtU.i;,
4t,ITI0
KT
l’AH SI AUI..
I* AH IS.
1.1 i;i»ITI ' l!S,
I.-.I. Dl lil H.lll.'l
IH 12 .
Digitized by Google
NOTICE
81 R FLORI41N.
font aimer des enfants ne sauraient être que des livres mé-
diocres.
C'est calomnier à la fois et les enfants et les livres qu’ils goû-
«
Digitized by Google
\ I \ O T IC K
lent. Leur esprit est une terre féconde dans laquelle pas une
semence ne se perd ;
ce qui importe , c'est qu'il n'y soit
semé que de bon grain. Et, dans ce qui est du ressort de l'ima-
gination, on pourrait écrire un livre que les plus forts esprits
ensemble ,
aurait si minutieusement respecté la morale qu'une
conscience coupable n'en pfit en quelque sorte supporter la lec-
ture, ou ne pftt au moins le lire sans remords.
Il faut l’avouer, notre littérature française est, plus qu'aucune
mitre ,
pauvre de ces livres qu'on pourrait appeler des livres de
famille, oii ce qui est droit et honnête n'est jamais sacrifié à
Digitized by Google
SI II Fl.Oltl A Y Vil
du bien.
Ainsi ,
pour parler ici des livres seulement qui peuvent con-
venir à l'enfance tout en avant une valeur littéraire reconnue ,
but que s'était proposé son illustre auteur; et nous croyons dire
une vérité qui commence à devenir banale, en aftirmant que les
oit les événements sont plus rares que les sentiments, pour qu'il
soit facile de la retrouver tout entière.
Florian a vécu peu et simplement , et il ne s’est guère mêlé à la
Digitized by Google
V III .NOTICK
vie publique que pur ses écrits : aussi les faiseurs de nutices, aux-
quels les faits ont manqué pour le juger, l'ont-ils peint sous des
aspects tellement différents qu'on ne saurait guère il quoi s'en
tenir sur son véritable caractère s'il ne se révélait suffisamment
dans ses œuvres.
C'est donc dans ses livres qu'il faut le chercher; c'est là. dans
ces pages, dans ces champs, voulons-nous dire, par lui-même et
avec tant de soin cultivés, qu'il faut aller, comme Kutli la gla-
mère si présente, qu’on peut dire que, toute morte qu'elle était,
elle exerça sur la vie tout entière de son fds une grande in-
finencc.
Digitized by Google
.
SUR F 1.0 R 1 A N. ix
et très-attendrissant ,
qu'il étudia et qu'il aima les livres espagnols,
Digitized by Google
NO T ICI.
cl comment se fail-il que dans ce monde ,
où les mauvais
exemples abondent où certes , il est plus diflleile et trop souvent
moins profitable de bien Taire que de mal faire, il semble qu'on
ne puisse être fort et lion tout ensemble?
Le séjour de Florian à Ferney, et toute la première purlie de
sa vie, pourraient prouver que rien ne justifie cette accusation
de faiblesse. L'indire certain d'une grande force de caractère est
Digitized by Google
? .
>1 H F 1.0 II I A N.
tout à fait sans raison. Fai effet, tous ses héros sont plaeés dans
des paysages vrais, dans une nature vraie; non pas qu'ils aient
eelte bonne odeur de bruyère sauvage, de feuille de rhêne, de
forêt et de montagne, qu'ont les héros passionnés des éerivains
allemands, par exemple ; mais ils ont ee parfum qu'on aime dans
les petites fleurs qui poussent au pied des collines et au bord des
eaux paisibles, dans les campagnes cultivées.
On a eu tort de contester à Florian cette poésie; on a dit qu'il
était plus mignard que naïf, qu'il n'était arrivé au naturel qu'à
force d’art, et que scs bergers n'étaient pas de vrais bergers, mais
bien des princes et des princesses déguisés. — Oit ee bel amour du
vrai nous conduira-t-il? et que regrette-t-on des vrais bergers et
fies vrais liergères qui soit bien regrettable? Seraienl-ce leurs sa-
bots, ou leurs pieds nus, ou les détails de l'étable? En vérité ,
convient-il à une littérature qui a fait des princes avec des va-
lets , et des valets avec des princes, de tant parler au nom de la
vérité ?
Digitized by Google
XII NOTICE
louses toujours vertes et toujours fleuries , on est tenté parfois de
se souvenir rpte ces moutons ont une autre destination dans le
dire, que le moins possible. C’est ainsi qu’on peut assurer que le
succès des Fablet de Florian a fait tort k ses autres ouvrages, qui
ne méritaient pas qu’on établit entre eux et les fables une si grande
différence (1).
I») Nous dounoDt to U line de» ouvrage* dr Florian, dan» l'ordre ou il Ira a public* pour la pre-
mière foi*
Golathie ,
— en I1K
Les deux premiers «olumea de mn Théâtre contenant !•» !>• ux Billet» , le Bon Menât)/ . le Bon
Père, la Bonne Jfret el le Bon Fil*.
But h.
Vnltatre tt U Cerf du mont /ar«.
Sri Mélanqe*, parmi lesquel» Loti tt Ml au lit de mort ,
le Chrrol d'Eepagnr ,
la Poule de Cour .
Digitized by Google
,
SI l( K 1.0 H I A N. Mil
Il est juste pourtant île convenir que l-'lorian eût mieux fait
quelquefois.
Abandonnons donc ses bergeries, puisque d'ailleurs ou con-
teste leur mérite ; avouons avec nos littérateurs de haut goût , ce
qui ne veut pas dire d'excellent goût ,
que la gloire des poèmes
de Florian a passé tant soit peu, comme tant d'autres gloires,
Pmi*, presqur en même temp* le* Nonvetlra-Nniivclle» Stlmour» . Srhco . Claudine , /.nlhar ; I.'m-
«itr* *( Fnlene
I. il lin ara Fablts
qu une traduction
Florian a été traduit dan* toute» le* langue» l’Iu» dr nnquanlr rduion» de »c» «ruvre» complète»
dan* tou» le* format», et plu* de cent édition» de *e* FahV». ont ete *uerr»*t ventent eputaep*
Digitized by Google
.
XIV \OTICK
Itaeinc plus que tout autrui Je vous lais»' a penser si ce pauvre
chevalier de Florian était épargné. — Aujourd'hui , toutes ces co-
lères se sont calmées; les pères, les maîtres de notre belle litté-
rature , tant attaqués et peut-être si mal défendus, ont résisté
Digitized by Google
,.
SDH H.OIll.V.Y w
même (|ii'il lut pour lu première fois à ses collègues assemblés
le recueil de ses fables.
sou frère ,
et il ne saurait être sou rival ; mais aussi il n'est |>oiiit
modernes.
Florian ne ressemble en rien à La Fontaine, et je ne sais quel
pour ainsi dire plus polie. Non public, c'est tout le monde aussi
mais tout le monde plus particulièrement dans ce que l'homme
a de tendre, de jeune et de féminin peut-être.
On a reproché à Florian (et du reste on a lait le même repro-
Digitized by Google
,
bien le dire , il
y aurait
lieu d'adresser un sérieux reproche à la
Digitized by Google
su; K 1.0 1( UN XVII
quelle son service comptait toujours sans qu'il fût forcé de re-
joindre, et accepta avec reconnaissance la place de gentilhomme
ordinaire du duc de Penthièvre. Il put dès lors si1 livrer exclusi-
clair qui font de la lecture des Œuvres île Florian une lecture
toujours facile, et souvent instructive et amusante. Arlequin,
grâce à lui ,
perdit ses allures bergamasqsies; de grossier, de ba-
lourd et sans esprit qu’il était . il devint un excellent père de
famille ,
plein de gaieté vraie et de vertus naïves. Quelle conver-
sion que celle d'un personpage aussi enraciné dans le mal! Plus
d'une fois ,
grâce aux churmanles libertés de la campagne, Flo-
rian prit un rôle dans ses petites comédies quand on les jouait
merveille.
On assure que plus lard il lit à la dévotion un peu outrée de
son bienfaiteur le sacrifice des meilleurs pièces de son théâtre.
La Fontaine avait brûlé ses Contes et en avait fait un holocauste
à la peur de l’enfer; Florian offrit à la reconnaissance les enfunts
les plus chéris de son cœur. Le bonhomme avait cru devoir mou-
rir dans un cilice ; Florian mourut dans son lit.
Digitized by Google
Mlll NOTICK
lii'iir, voient pourtant les malheureux. Il consacniit a l'aumône le
lui qui disait que Dieu devrait faire pousser des épis d'or dans les
champs arrosés |>ar les sueurs des malheureux ,
ne demanda-t-il
pas à ce Dieu de bonté et de charité quelques épis d’or de plus
dans ces champs dont la moisson revenait à ses jwiuvres! Florian
avait coutume de dire que le mot bienfaisance est le plus beau mot
de la langue française , et que le mot amitié en est le plus doux.
Pourquoi faut-il que les pauvres soient quelquefois ingrats!
La reconnaissance leur est-elle plus difficile qu'à d’autres, parce
qu'ils ont à remercier plus souvent, pas assez souvent néan-
moins! On dit, sans oser le croire, qu'en 17!).7 il fut dénoncé par
ceux qu’il avait nourris, et que l’aumônier du duc de Penthièvrc
ne put obtenir la grâce du gentilhomme.
La Révolution vint foudre sur lui sans qu'il l'eùt entendue
venir. Ce fut à l’ombre de ses ormeaux, dans les champs, au
milieu des prés et des lleurs, ces chères amitiés de toute sa vie,
qu'elle le trouva. Il était accusé d’avoir fait des vers à la Reine.
Il fut enfermé dans la prison du Port Libre (la Itourhe) , dont on
avait fait alors une des premières marches de l'échafaud. Les re-
\ ululions sont souvent justes, mais les hommes qui les font le sont
rarement. Qu'importait aux idées nouvelles que Florian vécût ou
mourût? tpte pouvait-il être pour ou contre Robespierre, et
Digitized by Google
Sllt II. OUI AN \ix
i! n'en fui pas ainsi do Florian, à qui l’on a reproché d’avoir trem-
blé devant la mort, alors qu'il était d’usage de regarder la mort
en héros.
Mais qui sait re qui se passait en lui? et doit-on s'étonner qu’il
trouvât alHiminuble cette mort politique, quand la politique ne lui
publique).
rien dans ses œuvres ne vient les démentir ; aussi, dans un temps
où l’on disait déjà des gens de lettres qu’il valait mieux les lin 1
Digitized by Google
u N 01 lé K SI 11 I' 1.0 Kl A N.
que les voir, riisail-on de lin <|ii'il faisait aussi Ihhi le voir que
l'entendre rl le lire.
voulu faire douter de son courage en disant qu'il n'avait pas osé
introduire de loups dans ses bergeries, parce qu'il en aurait eu
plus grand'peur que ses moulons?
Qu'inqiorlent encore les fautes vénielles de sa vie privée comme
capitaine de dragons, et les mièvreries tant soit |ieu coupables de
sa vie rie garnison? Ce qu'on sait de lui vaut bien qu'on lui par-
donne et cela et le reste.
gflté ee mol charmant qui le peint tout entier, et que d'une per-
sonne aimable, c'est-à-dire digne d’étre aimée, on n'eilt fait
P J STADE.
Digitized by Google
1
Digitized by Google
Digitized by Google
Digitized by Google
Venez sous mon manteau, nous marcherons ensemble.
LIV I, FABLF. I.
Digitized by Google
LIVRE PREMIER.
FABLE I".
Digitized by Google
.
,, ,
t PA BLE I.
Digitized by GoogI
Digitized by Google
Un Boeuf, un Baudet, un Cheval,
Se disputaient la préséance.
LIV. I, FABLE II
Digitized by Google
, ,
FABLE II.
Sa force, sa docilité;
Prenons ,
dit le cheval ,
les hommes pour arbitres.
Digitized by Google
L
li FABLE II.
El demande le jugement.
I n des juges choisis, maquignon bas-normand,
(!rio aussitôt : La chose est claire,
Digitized by Google
,
FABLE III.
Digitized by Google
, , , ,, ,
8 F A B I, E III
Le berger court ,
l’agneau qu’il quitte
Digitized by Google
,
I. IV II K I
Digitized by Google
,
F A HL K IV.
Non ,
répond Thomas froidement
Pour nous n’est pas bien dit
,
pour moi c’est différent.
Digitized by Google
Immobile de peur, Thomas est bientôt pris;
Il tire sa bourse et la donne.
Digitized by Google
1
Digilized by Google
I l Ml h I
II
i< >
£S~ f -,
là.
Digitizcd by Google
, ,
FABLE Y.
St ntt-, il U l'AuvïAotttttïtl
Digitized by Google
Pour un oiseau reconnaissant..
Un liieiilaileiir est plus qu'un père.
LIV. |. FABLE V
Digitized by Google
Digitized by Google
, , , , ,
1. 1 VKK I. 13
V ,
^ fieux qui soignèrent mon enfance.
Si mon plumage au leur ne ressemble pas bien
Digitized by Google
FABLK VI.
\x C.Wt «V Vt NYwow.
Digitized by Google
A droite, à gauche, il va jetant
Sa griffe qu'il lient toute prête.
Digitized by Google
Digitized by Google
,
U Vit K I r.
< e;’
Ne nèuSJ aJ
est il
jamais nâ
ianStiic nécessaire.
FABLE VII.
Digitized by Google
Adieu , nous allons voir notre nouveau domaine.
LIV. I, FABLE V||
Digitized by Google
Digitized by Google
, ,
I.IYRK I 17
Mêmes discours.
Kl frits.
Digitized by Google
,
FABLE Mil.
Va
Digitized by Google
, , ,
LIYRK 1. m
I "ne étroite chaumière, antique et délai né»',
Je connais \hnamon ,
son coeur en gémira.
(let insolent discours excita la colère
Digitized by Google
,
*0 KA 111. K VIII.
Digitized by Google
Digitized by Google
La Mort même était en balance.
LIV. I, FABLE IX.
Digitized by Google
FABLE IX.
\.tt VtoY\
Digitized by Google
KABI.K l\.
Digitized by Google
Digitized by Google
.
Je travaille et tu réfléchis
Lequel rapporte davantage.
LIT. I. FABLE X.
Digitized by Google
I A HL K X.
Digitized by Google
, ,
it K AIH. K \
Digitized by Google
.le travaille, et tn réfléchis ;
Tu le tourmentes ,
je jouis ;
Digitized by Google
, , ,
FABLE M.
Digitized by Google
RO\)»?T •
Digitized by Google
Digitized by Google
Digitized by Google
Tiens voilà mon fusil ,
prends avec toi mou chien.
LIT. I, FABLE XII
Digitized by Google
,
FA HL K XII.
Digitize^y Google
, ,, , , ,
28 K A BI.E Ml
Court avec lui vers la forêt.
Le malheureux Colin ,
s’arrachant les cheveux
Celui-ci ,
saisissant un liâton de cormier,
(Corrige son cher fils de ses folks, idées
Digitized by Google
Digitized by Google
Faisons grâce, dit-elle, à son aveu sincèru;
D'ailleurs , sa piqûre est légère.
LIV. |, FABLE XIII
Digitized by Google
FABLE XIII.
l.u «V V'XtaiWc
Les peines ,
les plaisirs ,
les projets de son Ame.
line abeille étourdie arrive en bourdonnant.
Vu secours au secours
! ! crie aussitôt la dame :
Venez ,
Lise ,
Marton, accourez promptement,
(ihasscz ce monstre ailé. Le monstre insolemment
L’insecte malheureux ,
[Kirdonuez mon erreur;
Digitized by Google
,, ,
K AM. K XIV.
\. V.\*y\uuü \A«w«
Digitized by Google
,
KAKI. K \l\
Digitized by Google
KA15LE XV.
\,t lÀmt tl \t
Il est vrai ,
dit le thym , ta hauteur m’est connue ;
Digitized by Google
,
54 K A B I.E XV.
Digitized by Google
Digitized by Google
Man toujours le gros bout lui montre au loin le garde.
Et le petit tout près lui fait voir le lapin.
LIV. I, FABLE XVI.
Digitized by Google
, ,
FA RL K XVI.
Ve t'.W t\ Vu V.uneUe
V la ixMirse
,
à l’all’iU également habile
Poursuivait, attendait, immolait tenir à tour
Et ipiadi upède et volatile.
36 FABLE XV!
Digitized by Google
,
1.1 VH K I.
Digitized by Google
, , , , , ,
FABLE XVII.
Digitized by Google
Digitized by Google
l’anlonncz-iuoi , Monsieur, reprit-elle en colère,
Serrez bien, car j’y vois; serrez, j’y vois encor.
i.i%. i. Fini t: xviii.
Digitized by Google
, ,
FABLE XVIII.
\.« O U* Va\\h«s
Mais je l’ai vu ,
voici l’histoire.
\ jouer au colin-maillard.
Digitized by Google
, , , ,
4M FABLE XVIII.
S’éloignaient ,
venaient tour à tour
Digitized by Google
1,1 VUE I. il
Le voici ;
mais je crois qu’il n’est pas nécessaire
Digitized by Google
F A B L K XI \.
Et l’oiseau fuit.
Digitized by Google
1.1 Vit E I. 13
Digitized by Google
, ,
FABLE XX.
\\uu\V« tV W VuvivV^\u\»ç
Aidons-nous mutuellement
La charge des malheurs en sera plus légère ;
Le Lien que l’on fait à son frère
Digitized by Google
,
Digitized by Google
Digitized by Google
,
Kl VH E I. 4K
.1 ai mes mtfqx ,
lui dit-il, et vous avez les vôtres :
Mes jambes ,
à leur tour, iront où vous voudrez.
Digitized by Google
, ,
FABLE XXI.
WvwAov*
Digitized by Google
, ,
FABLE XXII.
\. il \« \lnlVuv
Digitized by Google
, , , , , , , ,,
4M KABI.K Wll.
Kl parvient enfin ,
haletant
Et mangeant
L’autre v monte ,
et de cette place
Digitized by Google
1.1 VII K I.
Digitized by ^îoogle
El
Digitized by Google
Digitized by Googl
I,a poche s'ouvre, les petits
Digitized by Google
,
LIVRE SECOND.
FABLE I".
La Mm ,
VtLa\a«\ t\ U* Sivr'vjiM*
Digitized by Google
I.IVIIK II 55
En un moment y
sont blottis,
S’enfuit ,
emportant sa richesse.
La Péruvienne alors dit à l’enfant surpris :
Digitized by Google
, . ,
FABLE 11.
Digitized by Google
Il frappe un second coup. D'abeilles un essaim
Sort aussitôt du lioucen lui disant : Arrête.
LIV. Il, FABLE II.
Digitized by Google
Digitized by Google
,
I.IYKK II.
Eh que ne
!
dois-je pas à ce pauvre |>oirier
Digitized by Google
, , ,
FABLE III.
La brebis et le chien ,
de tous les temps amis
Se racontaient un jour leur vie infortunée.
Tu reçois
,
pour prix de ton zèle,
Des coups et souvent le tré|»as.
Digitized by Google
Digitized by Google
1.1 VH K II. 59
Va ,
ma sœur, il vaut encor mieux
Digitized by Google
, ,, ,
FABLE IV.
Digitized by Google
Il raccommodait les familles,
On m’en dispensera
,
puisque cela s’achète.
, ,
K A BLE IV.
Oh ma ! foi ,
répond-il , j’ai bien d’autres aflaires ;
Le collecteur, dit-il ,
me mettre
va en prison
Digitized by Google
,
FABLE V
Digitized by Google
Mais les brebis vinrent ensuite.
Les agneaux, les vieillards, les faibles, les peureux.
LIT. Il, FABLE T
Digitized by Google
Digitized by Google
, , ,
En s’applaudissant du moyen.
Les l>éliers, les moutons sautèrent assez bien ;
Les agneaux ,
les vieillards, les faibles, les peureux
Les mutins, corps toujours nombreux,
Qui refusaient le saut ou sautaient de colère,
Et, soit faiblesse, soit dépit,
Digitized by Google
!>< quoi «loue est-il mort? Certes c'est grand don image,
ta* corbeau me encore, et ne inafiqiie «le rien.
UV. Il, FAILC Al.
Digitized by Google
Digitized by Google
LIVRE II. 117
Digitized by Google
, , . ,
FABLE VIL
Digitized by Google
Voici présentement la lune, et puis l'histoire
D'Adam , il'feve et des animaux.
UT. Il, FABLE TH.
Digitized by Google
Digitized by Google
,
IVRE II. 09
Entrez ,
entrez ,
messieurs ,
criait notre Jacqucau ;
C’est ici
,
c’est ici qu’un spectacle nouveau
Vous charmera gratis. Oui ,
messieurs, à la porte
Messieurs ,
vous voyez le soleil
Digitized by Google
70 FABLE VII.
Vovez
J
la naissance du monde:
Voyez... Les spectateurs, dans une nuit profonde,
Digitized by Google
Digitized by Google
11 veut outrager ce qu’il aime ,
Digitized by Google
, , , ,
FABLE VIII.
Un miroir.
Digitized by Google
72 FABLE VIII.
Et furieux ,
au désespoir,
Le voilà ,
devant ce miroir,
Criant, pleurant, frappant la glace.
Le bien ,
le mal ,
nous sont rendus.
Digitized by Google
Digitized by Googl
,
Digitized by Google
,
FABLE IX.
De la cave à la gouttière
Enfin ,
un jour, au désespoir,
Il tint ce discours à son frère :
10
Digitized by Google
. , ,
74 FABLE IX.
Mais moi ,
je reste auprès du maître,
Je sais l’amuser par mes tours.
Va ,
le secret de réussir,
Digitized by Google
" • :
<f -
:
Digitized by Google
.
Digitized by Google
KARL K X.
Digitized by Google
,
7(i KAKI, K \
Sitôt dit ,
sitôt fait ,
ils quittent leur patrie.
Digitized by Google
uvke n
Digitized by Google
,
FABLE XI.
\.t t’>Tv\W
l !
n pauvre jietit grillon
Regardait un papillon
Vh ! disait le grillon
,
que son sort et le mien
Sont différents! Dame nature
Digitized by Google
Il en roûu* trop cher |K>tir hriller clans I** momie-
LIV. Il FAII.t \l
Digitized by Google
Digitized by Google
I.IYHK II. 71 » .
Comme il | tarluil
,
dans la prairie
Un troisième survient ,
et le prend par la tôle.
Digitized by Google
I
FA HL K \||.
Digitized by Google
Le père méditait une ré|>on$e sage.
LIV. ||, FABLE XII.
Digitized by Google
Digitized by Google
, ,
LIVRE II. Kl
il
Digitized by Google
, ,
FABLK XIH.
\,« ¥W»\x.
Digitized by Google
, , ,
U VUE II. «S
Digitized by Google
,,
FABLE XIV.
\.a Yw «4 Va IVoYomto.
Au logis de la tourterelle
Digitized by Google
Adieu, |teliU‘ impertinente.
Mêlez-vous de vos tourtereaux.
LIV. II. F.tBLE XIV
Digitized by Google
Digitized by Google
, ,
LIVRE II. 85
En conduite ,
en propos je suis assez légère
(hoquette comme on l’est, parfois un peu colère,
Et me plaisant souvent à le faire enrager :
Kv
Nous convenons de nos défauts,
.
•'}!• •
«>i. i
:
I m, .il -I mil
!!•*•»" » 1
.
1*|
I
•
-
•
r - i
n*
FABLE XV.
\/¥,AuuU\ou Au V.vow
Sire lion ,
monarque sage
Songeait à confier son enfant bien-aimé
Digitized by Google
WW
7 -
Digitized by Google
Digitized by Google
,
LIVRE II. 87
Ainsi chacun ,
sans se nommer,
Clairement s’indiqua soi-même :
Sire, dit-il ,
je sais qu’il faut faire la guerre,
Digitized by Google
,
HS FABLE XV.
Prends mon fils, sois son maître, et, loin de tout flatteur,
Et le singe récomjxmsé.
Disait le chien ;
l<*s grands approchent seuls du maître
Digitized by Google
, ,, ,
U VU K II Ntl
Vertueux et prudent ;
car c’est l’expérience
Vous l’ètes, mon cher fils, oui, vous êtes mon roi
Digitized by Google
‘Kl FABLE XV.
Digitized by Google
Digitized by Google
Aussitôt fait que «lit. Le balancier jeté.
Notre étourdi chancelle , étend les bras, et tombe.
LIVRE II, FABLE XVI.
Digitized by Google
,, , ,
KA II L K XVI.
llctomlx 1 ,
remonte en cadence
Et, semblable à certains oiseaux
Digitized by Google
,, ,
La vertu ,
la raison ,
les lois ,
l’autorité
Digitized by Google
, ,
FABLE XVII.
En trottant ,
cloquctant ,
grattant
Se trouva ,
je ne sais comment
Fort loin du poulailler, Iwrœau de son enfance.
Comme elle
y retournait, voici qu’un vieux renard
A ses veux troublés se présente.
La pauvre jjoulette, tremblante,
Digitized by Google
,
K A Bl. K XVII
Digitized by Google
, , , ,
FABLE XVIII.
\,s* A nu VtT*nv>
L’un d’eux ,
chancelant dans sa foi
Digitized by Google
, , , ,
Il
y vit de l’esprit l’abus trop ordinaire,
Et mit tous ses efforts à devenir un sot.
On vient à bout de tout; le pauvre solitaire
Digitized by Google
Digitized by Google
Tu vis seul, comment peux-lu rue?
Vraiment, répondit-il, voilà pourquoi je ris.
Digitized by Google
K A HL K XIX.
>\\yr«mi
Digitized by Google
s ,
FABLK X\.
CAuvt *\ \<
Tournait et retournait ;
mais il avait beau faire,
Digitized by Google
Sa palte ressemblait à l'épi le plus pros :
Digitized by Google
Digitized by Google
, ,
mut: m. fl!l
Sa |<alU‘ ,
donl il fait éponge,
flans du millet en grain aussitôt il la plonge;
Sa |
a tic ressemblait à l’épi le plus gros.
Digitized by Google
FA HL K XXt.
Va Wm Ai V«tm
Digitized by Google
Digitized by Google
Noire jeune linol, lier île ces Avantages,
Se croyait un pliénix, prenait Pair sullisani. #
Digitized by Google
, , ,
FABLE XXII.
\.» \ÀwM
Qu’elle adorait ,
selon l’usage ;
Digitized by Google
,
loi y A B I. K XXII.
S;» mort' lui disait : Mon cher (ils, sois |>lûs sage,
Le pivert
,
qui prit mal cette plaisanterie,
lit ,
deux jours après, une pic
Le dégoûte à jamais du métier de railleur.
Digitized by Google
u vite ii. 103
FIN OU II Y II K SKCtIMI.
Digitized by Google
tt
Digitized by Google
Digitized by Google
Digitized by Google
Le singe, cette fois, devina mu frappait,
Digitized by Google
, ,
LIVRE TROISIÈME.
FABLE l‘.
\.l* SVMJt* (V Vt
Digitized by Google
, , ,,
108 FA Kl. K I
Digitized by Google
Kl V H K III. 10*1
Digitized by Google
FABLE II.
\.\ttO«i\ivV»vw
Digitized by Google
,
U Y UK in. lit
Digitized by Google
1 ti KAKI. K II
Digitized by Google
Digitized by Google
I.'.munal «‘contait l'harmonieux ramage
Avec la gravi U1 d'un «lotte connaisseur.
LIVRE III, FABI.K III
Digitized by Google
, ,
FABLK III.
Digitized by Google
,
Digitized by Google
I^ÿ^4S
Digilized by Google
Mais «le relie faveur voici tout le mystère :
Digitized by Google
, ,
L’homme ,
cet animal puissant par son adresse,
Vous recherche avec soin, vous loge, vous chérit
Digitized by Google
,
Digitized by Google
,, , , ,
FABLE V.
WiwéwjnoV »V V» ¥uo».
Digitized by Google
:, ,
IIS I A BI.E V
Kl ,
si je chante dans ce Ixiis
Digitized by Google
,
FABLE VI.
1Uku\i «w t\eV.
Digitized by Google
FABLE VII.
Mes amis ,
il n’est jx>int d’amis.
Digitized by Google
Digitized by Google
, ,
1. 1 V 11 K III 121
Vssis ,
les deux pattes en l’air,
Digitized by Google
,
Le lapin :
je ne puis l'offrir mon logement
Ma femme accouche en ce moment.
Digitized by Google
, ,
Digitized by Google
, ,
FABLE Mil.
Digitized by Google
U- professeur arrive, une chandelle en main,
A ce tintamarre effroyable:
LIV III. FASI.K VIII.
Digitized by Google
\
Digitized by Google
, ,
Sur le nez.
Comment! sans
y voir clair et sans savoir pourquoi,
Vous vous Imitez ainsi! Quelle mouche vous pique:'
Digitized by Google
, , , ,
FABLE IX.
Non |
Kir et; qu’il était prudent
Mais parce qu’il était savant
Digitized by Google
, ,
Digitized by Google
F ABU-: X.
Là ,
contant ses exploits, et puis les injustices,
Digitized by Google
,
Digitized by Google
Digitized by Google
, , , ,
I. IV II K III 1*1
Se soumet au conseil ;
affublé de la peau
I)e feu son cousin le blaireau
Digitized by Google
, , , , , ,
FABLE XI.
Qui ,
détachant leur cœur des choses d’ici— Has
Un dervis, en un mot ,
s’en allait mendiant
Et priant
Digitized by Google
, , ,
il apporte sa nourriture
S’écria le dervis :
plutôt qu’un innocent
( ’-ela dit ,
le dervis ,
couché tout de son long
Se met à bayer aux corneilles
Ce n’est rien ,
disait-il ,
mon soupr va venir.
Digitized by Google
, ,
Digitized by Google
FABLE XII.
Digitized by Google
, ,
15 ) KABI.K XII.
Digitized by Google
Digitized by Google
A travers les serpents, les lézards, les crapauds,
Marche, pousse à son but, arrive plein de boue.
I.IV. Itl . KAKI K XIII
Digitized by Google
,
FABLE XIII.
Des prés, des eaux, des bois, des vergers pleins de fruit.
Nos pèlerins ,
voyant cette terre chérie
Eprouvent les mêmes transports
Du royaume de Lavinie.
Digitized by Google
,
Digitized by Google
,
Rt là ,
tandis qu’il se secoue
18
Digitized by Google
, ,
F A ItL K XIV.
Si le poids s’élevait ,
alors plus à loisir
Digitized by Google
Minus, un peu surpris, Ale de la balance
Ces inutiles poids, cherche un autre moyen.
1.1 V. lit ,
FABI.K Xl< .
Digitized by Google
>
StSr-'
Digitized by Google
, ,
u vu k in. 159
Digitized by Google
, ,
F A RL K XV.
Mais instruit ,
éloquent ,
disert
Digitized by Google
Se surpassant lui-même, il tonne, il épouvante
Les féroces tyrans des bois.
LIT. III, FABLE XV.
Digitized by Google
Digitized by GoogI
, , ,
i.ivkiî ni. ui
Un lion ,
roi de la contrée,
Ikmhomme au demeurant ,
et vieillard fort pieux,
De l’entendre «it’cUrieux.
Les courtisans ,
surpris de tant de hardiesse
Digitized by Google
112 KABLt XV.
Lui dit-il ,
vous m’avez montré la vérité;
Digitized by Google
Digitized by Google
I>«mj\ «usons nasillards du fond d'un marécage
Ne remarquaient que ses défauts.
Digltized by Google
FABLE XVI.
Mais votre chant, vos pieds, sont plus laids que les siens,
Kl vous n’aurez jamais sa queue.
Digitized by Google
,
K A RI. K XVII.
lin hibou,
Digitized by Google
Un soir en discutant (des docteur* c'est l'usage).
Digitized by Google
Digitized by Google
, ,
Ma foi ,
disait le chat ,
c’est aux Egyptiens
Que je donne le prix ; c’était un jreuple sage,
Parbleu ! en colère,
Messieurs ,-je vous trouve plaisants :
Digitized by Google
\»x dépens de l’Etat nourrissait des oisons
Digitized by Google
,
FABLE XVIII.
\.t VumnAi
Digitized by Google
,
Digitized by Google
Digitized by Google
I/Amoiir, qu’elle |)ortait. s’échappe de ses bras,
Et lance plusieurs traits, en chant : Terre ! terre î
Digitized by Google
FABLE XIX.
PARLE XX.
Un [H'rroquel de l'équipage,
\ force d’entendre ces mots
Digitized by Google
, ,
UY II K, III t".l
Digitized by Google
. , ,
KARL K XXL
A IIADAKC DR MOKTRRSOK
Digitized by Google
• Le bonheur n'est pas dans les cietix ;
Digitized by Google
Digitized by Google
, , ,, , ,
( le n’est tout ,
elle sut encore
Digitized by Google
154 FABLE XXI.
Et ,
lorsque notre aigle amoureux
Voulait remercier son épouse cliarmante
Digitized by Google
Digitized by Google
Ia‘ Léopard lésé se plaignit du Lion;
Celui-ci montra sa denture.
• I.IVRE III. FABLE XXII
Digitized by Google
,
FABLE XXII.
Sa justice et sa bienfaisance;
ira» KA II I- K XXII
Digitized by Google
niflitiynri by Google
Digitizedi:
LIVHE QUATRIÈME.
FABÏ
C'"
Digitized by Google
1.1 Vit K IV. tlil
‘21
Digitized by Google
, ,
FABLK II.
Digitized by Google
Il <lort dan» ce trou-là : frappez un peu ;
je pense
Digitized by Google
Digitized by Google
,, , ,,
Ami pardonnez ,
,
je vous prie
Germain ;
( )u’il
v
m’a laissé de bien ! Venez donc , mon cher frère,
Il reconnaît le patelin,
Je descends ;
mais ,
pour mieux lier la connaissance,
Digitized by Google
,,
Digitized by Google
Digitized by Google
Messieurs, je siffle bien, mais je ne citante pas.
LIT. IV, FABLE III.
Digitized by Google
, ,
FABLE III.
V.» ¥mw\Mt.
Le linol ,
selon lui ,
ne savait ps chanter ;
Digitized by Google
100 KAKI. K III
Digitized by Google
Digitized by Google
— Il e«l veri. — Il est jaune. — Il est ronge, morbleu !
Digitized by Google
,
FABLE IV.
WivVrvV A’Kt\m\w\w
Digitized by Google
, ,
Digitized by Google
Digilized by Google
Vous n'avez «loue auné personne?
— Ma foi non, soit «lit entre nous
Digitized by Google
, ,
ri \« V'uj«ou
Digitized by Google
, , , , ,
ITU K A RI. K V.
Digitized by Google
1,1 VK K IV. 171
Digitized by Google
,
FABLE VI.
La citoyenne de l'étang
Ré|>ond : Oh que !
nenni, ma chère ;
Digitized by Google
Entre nous Jeux ,
je trois, la différence est lielle :
Digitized by Google
Digitized by Google
1,1 VUE IV. I7:t
FABLE VII.
Digitized by Google
, , ,
D'aller loin?
nommé? — Sans
Est-il doute, et le voilà qui passe.
Bon ! te voilà ,
dit celui-ci ;
Digitized by Google
Kl le coffret — Seigneur, j’ai parcouru I’ \sie :
Digitized by Google
,
FABLE Mil.
\.uWi\vv«ttï A« l'.rtsWHn
23
Digitized by Google
178 FABLE VIII.
De travail et d’économie,
Je peux t’oITrir cet or. Voici mes douze enfants,
Digitized by Google
,
On t’a vaincu ,
nous te cherchons.
Digitized by Google
, ,
FABLE IX.
(fêtaient le linol ,
le serin
Le rouge-gorge et le tarin.
Digitized by Google
Le linot, le serin, de U fauvette amis.
Ne voulaient point donner de prix ;
Digitized by Google
Digitized by Google
i.mtK iv. isi
Digitized by Google
, ,
F A ItL K X.
Les compta ,
rangea ,
recompta
Ferma les doubles tours de sa double serrure
lit chaque jour les visita.
Digitized by Google
Nous n'avous maiipé «jue l«*s bonne-*.
LIV. IV, FABLK \
Digitized by Google
Digitized by Google
, ,
U Vil K IV 18V
Digitized by Google
\.t CnwtVvsvo «\ V» A'uw frotte
Ce dieu ,
comme l’on sait, n’est pas facile à vi\ re :
Digitized by Google
,
I.1VBE IV tar.
2t
Digitizçd by Google
,
.
FABLE XII.
Souvenez-vous que ,
dans la vie.
Digitized by Google
Votre mère eut raison, ma mie :
Les noix ont fort bon goût; mais il faut les ouvrir.
1.1 VJIB IV, FABl.E XII.
Digitized by Google
Digitized by Google
Digitized by Google
On aborde on débarque
, , et jugez du plaisir !
Digitized by Google
,
FABLK XIII.
Profitant de ce voisinage,
Tantôt au bord de l’eau, tantôt sous le feuillage.
Digitized by Google
,
Digitized by Google
, , D
lit ,
sans perdre de temps à consoler sa sœur,
Digitized by Google
,
le quitte,
Pourquoi pas? Vttends-moi... La sarcelle
lit revient traînant un vieux nid
hatelet capable
Des pieds, du bec, en forme un
De supporter un lourd fardeau;
Puis elle attache à ce vaisseau
Mis à l’eau ,
le lapin entre tout doucement
Digitized by Google
,
( >u’ils
v
se la devaient tous les deux.
Digitized by Google
,
FABLE XIV.
Va» tl Va Variant
Digitized by Google
, ,
LIVRE IV 105
i'»
Digitized by Google
,
FABLE XV.
Digitized by Google
C'est un coquin, c'est un impie ;
Digitized by Google
Digitized by Google
liviie iv.
llien du tout ;
mon seul crime est d’v voir clair la nuit.
Digitized by Google
FABLE XVI.
Digitized by Google
Le vainqueur y perdit, comme vous pouvez croire.
I,epeu de cheveux pris qui lui restaient encor.
LIV. IV, FABI F. XVI
Digitized by Google
Digitized by Google
Digitized by Google
Braves amis, ilit-il, courons à la vengeance!
J mon s «le ne manger désormais que îles chais!
uv. iv, rAin: xv ta
Digitized by Google
,
FABLE XVII.
Un angora ,
que sa maîtresse
Nourrissait de mets délicats
On le proclame général.
Digitized by Google
I‘JK FABI.E XVII.
Digitized by Google
,
Digitized by Google
ion KABl.K XVIII.
Digitized by Google
Digitized by Google
Ce gros image noir? CVst la marque elfroyalde
Du plus grand des malheurs. Pou quoi ? répond Guillot.
i
Digitized by Google
* ,
FA RL K XIX.
la marque effroyable
Digitized by Google
, ,
Digitized by Google
Digitized by Google
Abandonne un moment le soin île tes npncauk ;
Digitized by Google
FABLE XX.
\'i'\v QuvcVoU»
Digitized by Google
, ,
Mais par malheur pour moi, leur cœur n’est pas le tien.
V ce discours, la Timarelte,
Digitized by Google
,
Digitized by Google
,
\.< V'mvuj».
Digitized by Google
Digitized by Google
La jeunesse aisément s'irrite;
Digitized by Google
,
FABLE XXII.
Digitized by Google
, . , , ,
il ix KAItl. K XXII.
Digitized by Google
Rc.'Jé*-
Digitizedjpy Google
Digitized by Google
,
LIVRE CINQUIÈME.
FABLE r
«r/î
\ W UNK DEUI.I.K
Digitized by Google
LIVRE V. 213
Digitized by Google
,
FABLE II.
Digitized by Google
1.1 VUK V ai ri
Digitized by Google
,
FABLE III.
Digitized by Google
Si vous perdez, payez : la loi l'ordonne ainsi.
LIV. V, FABI.fc III
Digitized by Google
v*
Digitized by Google
, ,
1.1 VU K V 217
Et l’auditoire s’étonnait
Digitizeü by Google
ilK FA Kl, K III
Digitized by Google
Digitized by Google
'
Quel triste prit des soins donnés à cet enlant
Mais c’était le fils d'un milan
LIVRE v, faim: IV
Digitized by Google
,
F A RI, K IV.
Digitized by Google
, ,, ,
Digitized by Google
, , ,
I.IVKK V £21
Ouand au ,
milieu de sa leçon
(
v
)u’i! court à lui : sa mère croit
Diqitiz ed by Google
,
KAKI, K V.
\. Vi\* «V \« V'\«U
LIVRE V. FA ILE V.
Digitized by Google
Digitized by Google
,
U VH K V. ±A*.
Kl ,
tout joyeux , écrie
s’,
,
en faisant la culbute :
Eh !
je joue aussi de- la flûte !
Digitized by Google
FA HL K VI.
U W\v|«v» tV \n
Eh bien !
je vais 1a réprimer.
Digitized by Google
,
LIVRE V. m
Toujuors en vain ! lui ré|)ondis-jo.
— Oh !
je ne |iuis dans un moment
Briser une si forte chaîne :
Et j’aperçois un paysan
Mon ami ,
vous voilà ,
cet homme est votre image.
29
Digitized by Google
FABLE VII.
ittyUtv t\ 'Auu»
Digitized by Google
Digitized by Google
Ouel molli, lui dit-il. peut l'obliger à loir?
— Ce qui m’y force? 6 ciel ! Et cet édit sévère.
I l VH F. V, FABI.F. VIII.
Digitized by Google
F A HL K Mil.
Je me souviens, à ce propos,
Digitized by Google
2-28 FABLE VIII.
Ils ne se plaignent j
mis ,
ils gardent dans leur «mu
Et leur courage et leur douleur.
Sans appui ,
saas secours, dans un |>ays nouveau,
Digitized by Google
Digitized by Google
Sur cet arbre un peu haut je voudrais être assis.
Digitized by Google
, ,
FABLE IX.
Et l’écureuil, s’agenouillant ,
Digitized by Google
,
•230 KABLE IX
Digitized by Google
FA RL K X.
I i» prêtre de Jupiter,
V quelques jours de là ,
chaque éjiouse établie
Bonjour, dit-il
,
je viens savoir
Digitized by Google
232 KA BLE X.
Digitized by Google
,
LIVRE V. 2.V,
Ma foi
,
je me tairai ,
de peur d’être en défaut;
Jupiter, mieux que nous, sait bien ce qu’il nous faut.
PAUL K XI.
Digitized by Google
Oui, répond l’assassin, je pleure en ce moment
De regret d'avoir manqué l’autre.
Digitized by Google
Digitized by GoogI
,
u vue v. 235
Malheureux ! ma r un enfant!
Mon cœur en a frémi ;
j’entends gémir le vôtre...
Oui ,
ré|M)iid l’ Assassin
,
je pleure en ce moment
|)e regret d’avoir manqué l’autre.
Digitized by Google
,
FABLE XII.
\.tv C.VnuU»
Quel talent ,
disaient-ils ,
cet insecte déploie
Digitized by Google
Digitized by Google
Digitized by Google
Digitized by Google
A ce discoure, la tourterelle.
Digitized by Google
,
FABLE XIII.
Sa voisine la tourterelle
A ce discours, la tourterelle,
Digitized by Google
,
En st* moquant ,
s’éloigna d’elle.
Enfin ,
la fauvette [tolie
Digitized by Google
Digiiized by Google
.
Digitized by Google
, ,
FABLE XIV.
V.t CAuuWUvw
Digitized by Google
•210 KABf.E XIV.
Digitizad by Google
Digitized by Google
(NMii <|iitr jt- n'kli»|i|i«. il> iiiva^uiit Iiuiis bien.**,
Digitized by Google
,
Y ai SiyuUMVc
Eh !
qu’ai-jefail pourtant... que du bien ? Les ingrats !
Ils me regretteront ,
mais apres mon trépis.
31
Digitized by Google
, , , ,
ni IA 111. K XV
Où prenez-vous cela ,
ma sœur ?
Lui dit une de ses conqwgnes :
Sa patrie.
Près de là ,
do épis nombreux
Sur de longs chalumeaux, à six pieds de la terre
\h !
que voilà bien mon affaire!
Digitized by Google
, , , ,
1.1 VU K V. •2i:t
Digilized by Google
, , ,
FABLE XVI.
\,« »\ V KVkiVVc
( xmsidérez-moi ,
je vous prie
J’ai des ailes tout comme vous,
Même taille, même corsage;
Et ,
s’il vous en faut davantage
Digilized by Google
Digitized by Google
Nos dards sont aussi ressemblants.
Digitized by Google
, ,,
K A Hl.fi XVII.
Digitized by Google
,
Ma foi ,
«lit le tloyen , en ce cas , mon ami
Tu peui aller le faire fondre.
Digitized by Google
Digilized by Googli
1 . 1 V It K V. il”
S’il l’aperçoit ,
il frappe, et nous voilà blottis.
Dans la gaîté ,
dans h^cbnêorde,
Nous [uissons les instants que le Ciel nous accorde;
Souvent ils sont prompts à finir;
Lc“s [anneaux ,
les furets abrègent notre vie ;
Et soyez de la colonie ;
Sinon ,
faites l’honneur à notre compignie
Digitized by Google
, , , , ,
UH F AHI.E XVII.
Le hérisson ,
se retournant
Digitized by Google
,
FABLE XVIII.
Digitized by Google
, ,
FABLE XIX
l'.Vutv o>u\hvV»V< .
Mon frère ,
sais-tu la nouvelle:*
Digitized by Google
,
Digitized by Google
Digitized by Google
, ,
I. IV II K V aS |
Digitized by Google
., , , , , ,
Vient m’attaquer ;
je le terrasse,
Jigitized by Google
Digilized by Google
Rien n y faisait; prose, vers, drame, histoire,
Tout était entamé .
Digitized by Google
, , .
Et de bons chats
Digitized by Google
,
El crevèrent.
Digitized by Google
Digitized by Google
l’n vieuj hilioii, liu creux il'un liétre,
Digitized by Google
KA KL K XXI
Dtr.is
Malade de la maladie
One laisse après soi la grandeur.
Un vieux hibou, du creux d’un hêtre,
Digitized by Google
, ,
M’aperçoit ,
aussitôt leurs glapissantes voix
Digitized by Google
Je laisse les soucis, les craintes à la porte ;
K Alt LE XXII.
Digitized by Google
Il faut tout doucement suivre un petit chemin.
En napeant pré* de l'air, cl volant pré* de l'onde.
i.ivite v, raire xxil.
Digitized by Google
Digitized by Google
>
Vainement la philosophie
Là ,
que faut-il pour le bonheur?
Digitized by Google
, ,
La |>ai\ ,
l.i douce paix du cœur,
Le désir vrai qu’on nous oublie
Le travail qui sail éloigner
Digitized by Google
Digitized by Google
Digitized by Google
.
TOBIK,
*
POK«V
tr.tii i»« mi p t nu im
Digitized by Google
, , ,
0 Dieu! s’éeria-l-il ,
lu daignes m'éprouver!
De la commission ,
seul bien des malheureux
3
V iennent lui reprocher jusqu à sa bienfaisance .
1
Contigit attloin ut, cùin «lie, faiigalusà septilluiA, pu-tusset se juxta
jtnnrUMii, et olnlormissot, o\ nitlo liiriimlinuiii dormienti illi calitla sler-
<
a
oia inci«ler«*ni super oculos cjtis, lierctqut* eweu*.
1
Iri nichant viiam l'Iii e«t spcstiin, p.ttquà flromosy*
nas et siqitiliunis racichas?
, ; ,
2(iCî T O Kl K
’
Qu'aux vertus ,
ii l'aumône ,
accorde le Seigncui
vieillard neréiiond qu’en leur monlranl son «i’iii ;
suo.
* Panem tuum cum esurientibus roincde, et de vesiimentistuis nudos
tepe. Si multum tibi fue it, abundanler tribue; si exigunm tibi fuerit
etiam e\ipunin libenlcr împeiiiri studo.
Digitized by Google
;
Mon enfant ,
de la vie, est tout ce qui me reste:
2(iX TU lit K,
Digitized by Google
. , ,
Il |
«irUijjo le corps du monstre palpitant
* Auilio tpna inulila osl septoin viris, c*l iriorlui au lit ... Timeo lie
Inrlè el inilti litre cvctiiatit ; et ciim sim imiens p.uvntilms mois, «lepu
nam senoctiitom illoruni ciuti iri^ltisA ml inforo*. Time oiigolns riixil ei
•
iTO TOBIK.
ploraus supra colliim rjtis , ilixil : Benciliclio sit lilu , tili un. quia Itotii
Digitized by Google
IM) K MK. 271
1
Quo audito verbo, Raguol oxpavit , scions quod ovrnoril septoin
Digitized by Google
474 TOHI K.
Il lis plaint ,
lis console, et de leur souvenir
llannit lis maux passés par lis biens à venir.
Digitized by Google
Dos héritiers nombreux dignes de te chérir,
il l TOUIK,
Sara ,
le front voilé, cachant ainsi ses pleins,
Le voyageur passait ;
et Tobie en silence
l'our la reperdre encore ,
attendait l’espérance.
Sa femme ,
gravissant sur les monts d’alentour,
pater cjns Tobias. Crépit aulcm contristari nimis ipse, ut Anna uxor
«•jus cum eo, et cœperunt ambo simul Acre, côquôd die statuto mini-
mè corum ad cos~. Mater» quotidiè exsiliens, cir-
reverteretur filius
cumspiciebat etcircuibat vias omnesper quasspes irmeandi videbalur,
ut procul videret euni . si fleri possot , venirntem.
Digitized by Google
, ,
Le vieillard le reçoit ,
il le serre et le presse;
Digitized by Google
, , , ,
S70 T OBI E,
i Tune simiens Tobias de Telle piâcis, linivit oculos ikiI ris sui. . Mu-
tin) visuin rccepit t et gloi incubant Deuui. DitiTtalque Tobias : Beue-
dico te. Domine... quia tu castiga.sli me. . Ht ecce ego video Tobiani
liliiiiii nieum.
Digitized by Google
, , .
POEME. 277
Digitized by Google
,
Tout ,
jusqu'au simple vœu d’aider un misérable,
Digitized by Google
K U TH,
KM.OM'E
A S AI.TKSSI-. 9. MONSEIGNEUR
Digitized by Google
, ,
1
In diebus unius judicis, quando judiccs præerant, facta est famés
in lerrA. Abiitque homo de Bethleem Juda, ut peregrinaretur in repione
Nloabitide cum uxore suft ac duohus liheris, etc.
Digitized by Google
, , ,
Digitized by Google
,
ïK-2 lu Tll.
Itulli ,
toujours si docile à son moindre désir,
Enfin ,
s’éeria-t-olle en tomlianl à genoux ,
Ouoi !
' c’est là Noémi! Non, leur réiiondil-oilo
t l)t* rbnntqnr : Hæt ost ilia Noemi ? Qitibus ait : Ne vocelis nte Noe-
ttii , iil est ptilriiram : setl voente me Marti , i«l ««t a ma mm ,
quia amau-
Digitized by Google
, , , ,
h; lo <;t k. 2sr>
Audi ,
filia; ne vadas in alterum agram ad colligenduin... Si sitieris.
ÏKl Il UT II.
1
Sedit iiaque ad messoiuni latus, cl conge-ssit poleniam sdu, come-
ditquo... et tulit reliquias. Atque inde surrexit, ut spicas ex more col-
ligeret. Præcepil autem Booz pueris suis, dicens : De vestris manipulis
projicite de indu stria, et remancre permiuite, ut abaque rubore colligat.
Digitized by Google
1
KGI.ÜGIK. 28.V
Dlgitized by Google
. , ,,
axii KUT II
domine ton coeur est pur, ton front est sans nuage.
Tu dors, et tu
|
ta rais méditer des bienfaits;
l n songe l’offre— l— il les heureux que tu fais;’
Digitized by Google
,
KGI.OGU K. 2X7
Ah que ne
!
lisez-vous dans le fond de mon cœur!
Lui dit Ruth ;
vous verriez que la loi de ma mère
Me devient dans ce jour et plus douce et plus chère.
Digitized by Google
;
Digitized by Google
..
P«ge»
Digitized by Google
7
TABLE
r-ar*
U Chenille. V. 14 236
Lo Cheval el le Poulain. II. 10 75
Le polit Chien. V. 8 22
Le Chien coupai île. V. 19 350
Le Chien et le Chai. 1. 11 20
La Colombe et son Nourrisson. V. 4 219
Le Coq Ihnfarou. IV. 22 207
La Coquette el l’Abeille. I. 13 29
I.e Crocodile et l'Esturgeon. V. ! 1 . 234
Le Courtisan et le dieu Prouve. IV. Il 184
Le Danseur de corde et le Balancier. II. IG 91
L'Enfant et le Dattier. I. 22 47
L'Enfant et le Miroir.lI. 8 71
Digilized by Google
I>F.S M ATI ÉIIES *11
Pair»
Myson. II. 19 97
Le Paclia et le Dervis. IV. 7 174
Pan et la Fortune. IV. 14 . . 192
Pandore. I 21.. 46
Le Paon , les deux Oisons cl le Plongeon. III 16 . 1 43
Digitized by Google
üh* TAIII.i: Il K S MATIKKF.S.
Pairs.
Le Vacher et le Carde-Chasse I. 12 47
La Vipère et la Sangsue. IV.fi .. ..... 172
Le Voyage. IV. 21 . . 20fi
Le deux Voyageur». I. 4 10
Toiie .
46a
Itl’Tii 27ft
UN l>l IV I VIII I
Digitized by Google
Digitized by Google