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L'ÉVOLUl'ION
DU T,ANGAGE CINÉMATOGRAPHIQTTE 1
***
L'unilé esthétique du cinérna muet ainsi rernise et] cause
ct répartie entrc deux tendances intimernenl_ ennenies,
réexa.minons I'histoire des vingt dernières années.
De 1930 à 1940, semble bien s'être instituée de par ie
rnonde, et principalement à partir de l,Amérique, une cer_
taine communauté d'expression dans le langage cinémato_
graphique. C'est le triomphe à Hollywood ile cinq ou six
grands genres qui assurent alors son écrasante supériorité :
la coméclie alnéricaine ( XIr Smith au Sénat,1936), le burlesque
(Les XIaru),le film de dansc et de N{usic-hall (F-red Astaire
et Ginger Rogers, Ies Ziegleld FoIIies), le film policier et
de gangsters (Scarface, Je suls un éuadé, Le llouchard),
le dranre psychoiogique et de mcÊurs (Back Street, ,|ezebel'),
le film fantastique ou d'épouvante (Dr JeckgII and X,:lr Hude,
L'Homne inuisible, Frankensteinl, le western (Stage Coach,
1939). Le second cinéma au monde est sans aucun cloute,
pour la même période, le français ; sa supériorité s,aflirme
peu à peu dans une tendance qu'on peut appeler grossière-
ment le réalisme noir ou réalisme poétique, dominé par
guâtre noms : Jacques Feyder, Jean Renoir, Marcel Carné
et Julien Duvivier. Notre but n'étant pas de drèsser un De 19110 à 19.10, t,'est lc triornlrhe à Hollvirootl rle cil)(l
palmarès, il ne serait pas très utile de nous attarcler sur ou six genres qui assurent son écrasante sultériorité: 1. lc
les cinémas soviétique, anglâis, allemand et italien dont Ia lrolicier : Scarluce; 2. la comédie : Ltt Itcntnle qu.t. dett.t
nisages. lci, Scarluce. llrholo Ir. (;. \t.l
période considérée est relativement moins significative
que les dix années suivantes. Les productions américaine
et française suflisent en tout cas à définir clairement le
cinéma parlant d'avant-guerre comme un arl visiblement parfait équilibrc, sa forme d'expression icléale, et récipt.o_
parvenu à l'équilibre et à la maturité. quement, on v admire des thèmes dranratiques et morâux
Quant au fond d'abord : de grands genres aux règles bien auxquels le cinéma n'a pçut-être pas donné totalemerr t
élaborées, capables de plaire au plus large public iniernatio- existence- mais qu'il a du moins promus à une granclcur.,
nal et d'intéresser aussi bien une elite cultivée pourvu à une eflicacité artistiques qu'ils n,auraient poinÈ connuei
qu'elle ne fût pas hostile a priori au cinéma. sans lui. Bref, tous les caractères cle la plénilude d,un art
Quant à la forme ensuite : des styles de la photographie et < classique ,.
du découpage parfaitement clairs et conformes à lèur-sujel ; J'entends bien c1u'on peut à just.e titre soutenir que l,ori_
une réconciliation totale de l'image et du son. A revoir .
ginalité du cinéma d'après-guerre, par rapport à celui cle
aujourd'hui des films comme Jezebel de \Villiam \Vyler, 1939, réside dans la promotion rle certaines productions
Slage Coach de John F-ord ou Le ,Iour se lèue de Mârcel nationales et en particulier le flamboicment éblàuissanl du
Carné, on éprouve le sentiment d'un art qui a trouvé son cinéma italien et l'apparition tl,un cinéma britannigue
ni
,rt
t l,i
ùl 138
ffi
QU,EST-CE QUE LE CINÉMA ?
{* original et dégagé cles influences L'ÉvoLUTroN DU LANGAGE
139
ffi peu! co_rlclyre que le. phénomèn"hollywoodiennes, qu,on
.,.âir"à"t important
en cles r.essources
du micro et la généralisation
ffi années 1940_1950 c,esti,intrusio" d;;;-;;;g
.qî; "l^ nouveau, d,une
des t'équipemenr ctes studio.s, ;;";;;i'i;#'po,r. de la grue dans
matière encore inexplorée conditions tcchniques ,recesralÀs? u"quises tes
ffi ; !."f,
s'est faite bea.ucoup plm uu l,irr"a, vraie révolution malographique depuis I 0130. .îm."n,.. à l,art ciné_
de ce que le cinéma.a à dire
à., ,ù.t. que du stvle ; Hulsque les diter.minismes lcchrriques
ffi iùtot que de la rna_ ilaient pratique_
nière de le lui dire. Le u_néo-réalir-.
"u,r,nrrJ",,'r.,:"rt_il rnen[ élinrinr.s. il faut ,ton"
"t,"."t cr'JiiËr. les signes et les
ffi point d,abord
un humanisme avânt d,être un ,iil""aî principes cle l,évolutio" o, r",ig".q;',
Et ce stvle lui_même ne mise en scène ? â"r'r","
ffi
rs définit_il pas essentiellement et par r.oie a.^"orr.efriLlJî"" remise en cause
pâr un effacement devant _se 1.,.^.:::.",,
a teur expression. Err.lgiJg le ,,yr.. nécessaires
Aussi bien notre inlention
la réalité
à ce que tes séosrantres appellerrt o*r-l,rilnt en élail arrivé
"ii i; ;;;f, d,équitibre
-n."ri-.it* pas de prôner je ne
sais quelle préérninence de la fornre,u. fleu','e. C'est_à_.ire' a ceitb courtr" -Â"uïîerrratique d,un
l'art r.n'ss1 pas moins hérétique il"i;;;".iJfnnA. . L,art pour
fi Mais à sujet nouveau, forme
plus, peut_être ! qui est le résultat d,une sufllsant"
rl'équilibre, le ïleuve
idéale
a"oriàî.-ï,t"in, son profil
c,est encore une sans ;if;;ï"l. sa source à son
façon de mieux comprendre. ." ""il.ii;';'Ëi embouchure et cesse "oute o.
"r"u.". ;;;;rl;;g"
q".-'ù'fr-m cherche à nous son lit. Mais
dire que de savoir comment il le àit. surviennt, quelque ntouvcmenl géologique qui surélève
En 1938 ou 1939, l: parlant connaissait, ta pénép ta irrc. mocti àe r;;;;;:;r, r.ea u ctc no uveau
r.atriruJe
surtout en France et lun:, "inJ_a travaille, pénètre tes,
'e rerrairrs-
et crcuse. parfois. s'it s.ag.ir d.,;;;_i;;ir,
en. Amériqu., un.-il"nière de perfec-
tion classique, fonclée, tl,un côtCi su.ï
mîtu.ite des genres
'.uiui.".,
s,enfonce, mine
ffi
clramatiques élaborés-depuis,ri; ;;s'Ju^ïl.ite.
muct, de I'autre, sur ta siabitisation aes pïog.e, du cinéma
r..hniiï".. ;fi:JJ:*i: i"ï;il: '"Ii.r ",' ;;;;t
";;;;;;
et tourmentei
se dessirre
in,,r,',1.-,uî'ià
Les années 30 ont été a fa fois celle. j,,J"'.t i. Jroulvu qu,on suivc
panchromatique. Sans ao"te ieq.,ù"*""t de Ia pellicute "fr"*],'.àî",,;;ï,]u,.""
ffi
n'a-t-il pas cessé de se des studios
n'étaier.rt que de détaii, .perfection'er dui.-;.. améliorations
-à,";^;;
aucur; Élvor-urroN u r Éco up.q."j^
de possibilités radicaleÉ."t nou"ùf.s"a àlles n,ouvraient n (i RA p H re rr
E
Cette situation n'a ù _lr. en scène.
-"frl"ge ;:îîï^r.
r)Frp rrrS r.rl
l|rlr
t42 QU,ES'T-CF: QUË LE CINÉM^ ? r-'ÉvorurltoN DLr r_ANGÀGE 74:l
et âvant La RèqIe du-je.u: o plus j,avance dans mon métier, balbutiement primitif _-, il l,intègre à sa plastique. Le
plus je suis amené à faire de la mise en scène en profondeur de \\'elles ou de \Vyler n,est paJmoins Ëxplici-te q"" récit
par râpport à l'écran ; plus ça va, plus je renonce âux rle John Ford, mais il a sur ce àernier l,avantage ".fui
frontations entre deux acteurs placés sagement devant con_ ae ïe point
renoncer aux efïets particuliers qu,on peut tùer de
caméra comme chez le photogrâphe. r E"t en effet, si la de l'inrage dans le
f,irnliA
-dans l,;.;;;". Il n,est poinl
l,on .temps.
et
recherche un précurseu.r à, Orsôn Welles, ce n,est pa, indifférent en efiet (du
Lumière ou Zecca mais Jean Renoir. ôhez Renoir, tu ,"-
f,o"i. moins dans une àu,r." qui atteint au
slyle) qu'un événement soit analysé par fragments ou repré_
cherche de.la composition en profondeur ae t,image'co.rà._ senté dans son unité physique. Il'serâit ér,idemment
pond elTectivernent à, une suppression partieffe Auïontage, ansurJe
rlc nier les progrès aéciiitsàpportés pu. i,,,,rag" du
r,emplacé par de fréquents panoramiques et des montage
entrées rlans le langage de l,écran, mais ils ont été âcquis
dans le champ. Elle suppose ie respect'de la continuité de tl'autres valeurs, non moins spécifiquement cinématogra_ ;;;;i;
l'espace dramatique et nâturellem"rrt .1. sa durée. lrhiques.
_-,Il."rt évident, à qu^i sait voir, que les plans_séqrrences de
Welles dans .l_Iagn iftcent Ambr""or" ,r" sont nullement ,,
C'estpourquoi la profonrieur tle champ n,est pas une
mode
<l'opérateur cotnme l,usage des trames àu nltrà ou
u l'enregistrement r passif d,une action photographiée rl'éclairage, mais une acquisition capitale cle la t.f ,-t!à
dans un même cadre mais, au contraire, que te ietus mise "en
scène : un progrès dialeclique dans l,histoi..
morceler l'événement, d,analyser dans le temps l,aire
cte
t irrématographique.
,f" frngug;
drama_
tique est une opération posiiive dont l,effet est supérieur ce.n'est pas là qu,un progrès formel I La profondeur
celui qu pu produire le découpage classique.
à ,Ilt
<'harnp bien utilisée n,est pas Jeulement une fâçon
tle:
_aurait plus éco_
Il.suflit de comparer.. cleux photôgù*-", en proloncleur
,
de champ, l'un de 1910, l,autie A,uî ntm de Nànes ou ll,],r.iqr., plus simple et plus subtile à la fois dô mettre
l'événement
de en valeur; elie afÏecte, avec les structures
\)'yler, p,our à la seule vue de l,image, mênie lrrrrgage cinématographique, les rapports intellectuels du
-comprendre
s.éparée^du film, que sa fonction est tout autre. Ju
Lé ôaa.ag. s.pcctateur avec |image, et par là mème elle moclifie
d3 19.10. s'identifie pratiquement avec le quatrième tlu le sens
mur spoctacle.
aDsent de ta scène du théâtre ou, du moins en extérieur, Ir 'sortirait cru propos cle cet articre tranalyser
tes modarités
:y": l" meilleur point de vue sur I'action, tandis que te Aecor,
l'éclairage et l'angle donnent, à la secônde *li. .r, pugÀ,
grs.yt:hologiques de ces rapports, sinon leirrs
conséquences
r,st.hétiques, mais il pourra suflire de rernârquer grosso
une lisibilité différente. Sur la surface de I,écran, le
metteur l,' que la profondeur de champ place le ,p"cta'Lt,rr modo :
en scène et l'opérateur ont su organiser un échiquier r';rpport avec l'image.plus proche cle celui qu,il A;;;;,;
tique dont aucun détail n,est exclu. On en trouvera a.u-u_ entretieni
les :rvcc la réalité. Ir est do.nc juste tre clire,
qu'indép.nâur"îà,,i- .s*i'.
:l9.Tpl.r les plus clairs, sinon les plus originaux, dans rltr ..'tenu même de l,image, sa .truciui"e est ptus *ê'
Little .
Foxes où la mise en scène pr"nâ urr. rigîeur A,epr..i ,;;il;i;,
qu'elle impiique par conséque't une attiiude mentale
(chez Welles la surcharge baroque rend l;anaiy." ,2,'
lrlrrs active et même une contribution positive rtu spectatr:ur
complexe). La rnise en Lr_lace d,un objet par rapport ;i;; ù la rnise en scène. Alors que dans lË montage airafytiqre
personnages est telle qu.e le spectat.eur ne aux
feut ptri échapper rl rr'a qu'à suivre le guide, couler son attention clans
à sa, signification. Signification que le màntage aurait clé- celre
illr ltt('u('ur en scerre qui pour lui ce qu.il faul voir., il
rallree cians un deroulement de plans successifsi. .t.hoisit
t'sI requis ici à un rninimurn
En d'autres termes te plan_iéquence en profondeur. de cholx per:sonnel. De son
rrlIcntion et de sa volonté detpencl cn
champ du metteur en scène *o,ia.rr" ne renonce pâs de l'irrr:rgc ait un sens ; irartie fe faif quc
au
montage - comment le pourrait_il sans retourner à un iJ,, des deux propositions précédentes, d,ordre
. psycholo_
girlue , etr découle une troisiènie qu,on peut
qualifier cle méta_
l. On trou'eril, .a.s l,étrrrle srri'rr,tt, srrr \Villi:rnt Wvler, rles ill'stratio's ;r lr vsique.
Drécises de ce{ lc :rrrirlvsr.. Iitr analysant la réalité, le montage supposait, par sa
yr
il
114 eu,Fts.r_cE euE LE crNÉMA ?
ffi nature nrême, l,unité de sens de l,ér,énement
Sâns doute un aulre c_heminenrent unulyiqr. tlramatiquc.
ffi nrais alors c'eut été un autr.e ntm. gn"sàntnte, était possible,
ffi s'oppose essentieller'ent et par le montaee
'ature' fàu Aer"ànt."';;.Ë:
i."_;;;.i;;r..Ë:
&
l'ambiguité. L,expérience a., kuut.,"trà,
ntent par l'absurde e.n clonnant chaquc fors
ffi
au visage dont l,ambiguTté autorise un sens précis
t.à1, int.,,.p.àtiii"l*
sut.r'essivemen I exr.l usi vcs. "".
Au corrtraire, la profondeur. rlt, t.harnp
,lriguïté ltiirrlr.ocluil i,arrr_
''si,,,,rr
tr darrs la slructur.e
..1* I.inrage. (.otnnte unc
nécessité (tes fitn.rs d"
moins co'nlo ulle possibitité ll{l:l ,.," r;,,,ii'g"ère arnbigus), du
C,est pc,iuqu.ra ii";i;'l;;:
I exagere de dire <1ue Cilizen lione ne ie
conçoit
lrndcur'. de t'hanrp. L'irr.erlitudc oir 'r'or.-r ,r'an.,"u."qu,en pro_
de ra crcf
spirituelle ou cle l,i.terprcttatio'.,rt àlatxr.A
le dessin mêrne de l,irnagc. inscrite dans
(le n'cst pas que \\'elles s,i.te'dise
le .ecou.s
expressionnistes .u montage, nrais justc,meirl aux procédés
épisodique, entre les leur utilisatio'
plàiri_séqu.,i""-,,^ïr, profoncleur
champ ieur confère urr "*.ins n,,u,rôru. i" de
jadis la matière nrôme du r:inér'a, _àutug. constituait
i; ti;;';; scé'ario. Dans
Cilizert ,/(ane un tlnchainellcl-lt A. su.i,"p."ssiun.
ii la continuité d,unc s,oppose
fi il est u.e -scène r.eprésentée eir une seule prise,
autre r'oriarit(', rxplicite"iÀni uîrt.uite, tru
I-e rnontagc accéléré trichait u".l i"- Ërlps récit.
l'e l)lâll metreur err scèae rn.der'e lre re'o'ce
celui de \\'elles ne chcrc.hc.pas à rrr-rus t.oÀf"r, et l,espace,
sé<luence cru
au contraire, il l'intègre à sa plastique. I_:r sr,ène clu sni-
l)as au montage,
il se propose par contrastè .'unune un crde manqué dans (:ilizctt Kttn(.
l'équir,alcnt lrar exernple ae t,irnpartaji .,ri-ro.n.o ternporer,
iràïC*, ou tlu fré
quentatif anglais. Ainsi le ( mont;ge rapiae,
ôt t.
atlrat'ti.r "' rt's srr'irrrpressiorrs qr. r".iiteina par.lant
",rro,rtu-q"
plus enrltloyérs tlcpuis dix ans, ietrouveni n arait
par rapport au rtlalisrne temporcl cl,un un u.ug" possibie
cinéma sans ntontage. zëro de Roberto Rossellini et I.e Voleur de bicplclettes rk
Si nous nous sonlnl(:s aLtaridés ,". f.-lnr-i,Orso1 Vittorio de Sica, le néo-réalisme italien s,oppose aux forrnes
c'est quc la date de so. apparilion \\relles,
graphique (1941) rnarque assez bien firmairr"'t cinér.ato_ antérieures du réalisme.cinématographique^par le dépouil-
"u le commencetnent ^pariiculier,
_de tout expressionnism" ét,'en
lement par la
d'une pér'iode nouvelle, aussi parce qrra ,on totale absence des elÏets dus au montage.
speclaculaire et le nlrrs significatif do"t;,", cas est le plus io--" chez \Velles
et en dépit,des oppositions de style, Ie néo_réalisme tencl à
Mais clrr:e' 1{rr'.' slirsèr'"'à;". ;li t"""".t""r, excès rnêmes. rendre au lilm le sens de l,ambiguité du réel. Le souci de
dans un^vaste déplacenrent géologique d,e'sernble,
c1ui. conft'me un peu part.oui-a.
A.. n..i.., tlu cinénta Rossellini devant le visage de ltnfant d'A?emagne annLee
q"Ërq"" cette rér,o_ zéro est justement inverse de celui de Kourechov devant
Irrtion du Iarrgage. "rrr"lio.. gros plan de Mosjoukine. Il s,agit de lui conserver
le
.I'en trouvelais une confi.rnration par des son mys_
<lans lc cirréma italier. Dans lraiia- voies clifîérentes tère. Que l'évolution néo-réalisie ne semble pas d,abord se
J.-"Sttr^ngne annéc traduire, comme en Amérique, par quelque révolution dans
la technique du découpagg ne doit^p". do,rrr". le change.
Qu'est-ce que le Cinémn ,?
1{}
r
tr
h 1.16
ffi
eLr,EST_cn errr.r r,E crNÉM^ ,!
tr Les moyens sont clivcrs pour attei'd.e
ic mèrrrc but. ceux rrrl
Rosscllini et clc de Sica' sonl.moi".-rpà"io"ulaires,
tr I'isent, nrais ils
Ë _eux aussi, à récluirc à nOant ie ïrontage ct à faire
passer dans r'écran ra conti.,.ruité vraie .e ia roatité.
ne rôve que de rumer g0 minutes,l;l;;i.à,u. Zavatti'i
il n'arrive rien jLt: nlus < est.hè1c,,à..i h,;;,;;;;;;i
fl Visconti, rér'tilait ju- rcst.e aussi claircrrent I_uchino
"er_.eulist_es,
que \Velles
proiet fonclamental de son ii";;;; le
t prcsglle uniquement..c(rnqJose
d'embrasser la t.'talite ,i., t,.ruenii,r."î:.
il.erre tremble, lilnr
"ri clc plal-sc{uence oir lc souci
profondeur de chamy. ct cl,intcrnrinahl". traduit par l:r
N'Iais n.us l.runo.urr_riq.,.r.
I qui participent'e àsaurio's passer en revue i.utes lcs tcur,r.es
cette évolut.ion ,tr-i lu,rgug., tlepuis 19.10.
Il est temps d,essavel une svnthùsc ôs ré{lexiorrs. Les
dix clernières années nous palaissenL ,je rnarquer des progrès
décisifs dans te cio'raine,1" 1,.*p.;;;i",r'J,J,ri"t"À;";;ï;;;:
C'est. à desseitr que nous at-ons semblé
per.dre de vue àpartir
de 1930 ra tcncta'ce rlu cine'ra particurière-
mcnt par Erich von "rr.i'i-rÀi.ec
.stroheirn, f.. li.. Uu11au, R. Irlaher[r,
el l)rever. Norr qu'elle ,ous par.ùl
Car'. bicn au contr.a' r.
"j"ii,t"'oi:*" l;;;l;;;i.
a vei n e i" lr.,;" ré";i,i;, l,'ii'i,,,ooiË"l ii',..T:,ïiJff
ï
r