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x −∞ 0 +∞
′
g (x) − 0| +
Ainsi, on a le tableau de variation : +∞ +∞
g
0
2. D’après l’étude précèdente des variations de g, g(0) = 0 est le minimum de g sur IR ; en particulier, pour tout
x ∈ IR, g(x) > g(0) = 0.
3. On a donc pour tout réel x, g(x) = ex − x − 1 > 0, et ainsi, ex − x > 1 > 0.
u(x) = ex − 1
u
Partie B 1. a) On a f = avec les fonctions u et v définies par les expressions .
v v(x) = ex − x
u et v sont des fonctions dérivables sur IR, comme la fonction exponentielle, et le dénominateur u(x) = ex − x ne
s’annule pas sur IR d’après la partie A.. Ainsi, f est dérivable sur IR, avec, pour tout réel x,
u′ (x)v(x) − u(x)v ′ (x) ex (ex − x) − (ex − 1) (ex − 1)
f ′ (x) = =
v 2 (x) (ex − x)2
e2x − xex − e2x − 2ex + 1
−xex + 2ex − 1 ex (2 − x) − 1
= = =
(ex − x)2 (ex − x)2 (ex − x)2
b) 0 6 x 6 1 ⇐⇒ −1 6 −x 6 0 ⇐⇒ 1 6 2 − x 6 2, et comme la fonction exponentielle est croissante sur [0; 1],
0 6 x 6 1 ⇐⇒ e0 = 1 6 ex 6 e1 = e.
Ainsi, en multipliant terme à terme ces deux dernières inégalités, où tous les termes sont positifs, on obtient
1 6 ex (2 − x) 6 2e, et donc, 0 6 ex (2 − x) − 1 6 2e − 1.
Comme le dénominateur (ex − x)2 > 0 (d’après la partie A.), on a donc f ′ (x) > 0 et donc f est croissante sur
[0; 1].
2. Comme f est croissante sur [0; 1], on a x ∈ [0; 1] ⇐⇒ 0 6 x 6 1 ⇐⇒ f (0) 6 f (x) 6 f (1).
e0 − 1 e1 − 1
Or f (0) = 0 = 0 et f (1) = 1 = 1, et on a donc bien 0 6 f (x) 6 1 ⇐⇒ f (x) ∈ [0; 1].
e −1 e −1
ex − 1 ex − 1 − x (ex − x) ex − 1 − xex + x2
3. a) Pour tout x de [0; 1], f (x) − x = x −x= = .
e −x ex − x ex − x
Or (1 − x)g(x) = (1 − x) (ex − x − 1) = ex − x − 1 − xex + x2 + x = ex − 1 − xex + x2 .
(1 − x)g(x)
On a donc ainsi bien, pour tout x ∈ [0; 1], f (x) − x = .
ex − x
b) On a vu que, pour tout x ∈ IR+ , donc aussi tout x ∈ [0; 1], g(x) > 0 et ex − x > 0.
Ainsi, f (x) − x est du même signe que 1 − x, et donc f (x) − x est positif sur [0; 1] : la courbe (C) est au
dessus de la droite (D) sur [0; 1], (C) et (D) se coupant en x = 0 et en x = 1.
Partie C 1
1. 2. Montrons par récurrence que pour tout entier n, 6 un 6un+1 6 1.
1 2 1
1 (C) Initialisation : Pour n = 0, u 0 = et u 1 = f (u 0 =f
) ≃ 0, 56, et
2 2
1
donc on a bien 6 u0 6 u1 6 1.
2 1
Hérédité : Supposons que pour un certain entier n, on ait 6 un 6
2
un+1 6 1, alors, comme la fonction f est strictement croissante sur
1
[0; 1], on a donc f 6 f (un ) 6 f (un+1 ) 6 f (1),
2
1 1
soit aussi, comme f ≃ 0, 56 > , f (1) = 1, et f (un ) = un+1 et
2 2
1 1
f (un+1 ) = un+2 , 6 f 6 un+1 6 un+2 6 1, ce qui montre que la
××× 2 2
O u0 u1 u2 u3 1 propriété est encore vraie au rang n + 1.
1
Conclusion : D’après le principe de récurrence, pour tout entier n, 6 un 6 un+1 6 1.
2
2. D’après le résultat précédent, la suite (un ) est croissante et majorée par 1, elle est donc convergente vers une
limite l 6 1.
3. La limite l est une solution de l’équation f (l) = l, et il s’agit donc de l’abscisse d’un point d’intersection de
(C) et (D), soit l = 0 ou l = 1 d’après la question 2.b) de la partie B.
0, 05 M
0, 40 0, 65
E R
0, 30 G
b) La probabilité que l’oiseau acheté par l’enfant soit vivant au bout de trois mois est d’après l’arbre (ou la
formule des probabilités totales) : 0, 60 × (0, 75 + 0, 15) + 0, 40 × (0, 65 + 0, 30) = 0, 92.
c) De même la probabilité pour l’enfant d’avoir un oiseau rouge est : 0, 60 × 0, 75 + 0, 40 × 0, 65 = 0, 71.
d) La probabilité que l’oiseau provienne du premier élevage sachant qu’il est gris est :
P (E ∩ G) 0, 60 × 0, 15 0, 09
PG (E) = = = ≃ 0, 43
P (G) 0, 60 × 0, 15 + 0, 40 × 0, 30 0, 21
2. On répète n = 5 fois l’expérience ”choisir au hasard un oiseau”, dont le succès est ”l’oiseau est toujours en vie
au bout d’un mois” et de probabilité p = 0, 92. Ces expériences sont supposées identique et indépendante entre
elles.
Ainsi, la variable aléatoire Y égale au nombre de succès, c’est-à-dire d’oiseaux en vie au bout d’un mois sur ces
5 pris au hasard, suit la loi binomiale de paramètres n = 5 et p = 0, 92.
La probabilité qu’au bout d’un mois trois
soient en vie est alors :
5
P (Y = 3) = 0, 923 × (1 − 0, 92)2 = 10 × 0, 923 × 0, 082 ≃ 0, 05
3 couleur rouge gris mort
3. On a le tableau de loi de probabilité suivant : probabilité 0,71 0,21 0,08
gain(euros) +1 +0, 25 −0, 10
On a donc E(X) = 0, 71 × 1 + 0, 21 × 0, 25 − 0, 08 × 0, 10 = 0, 7545 ≈ 0, 75 euro.
4. a) L’enfant répète de façon identiques et indépendantes n fois l’expérience aléatoire : ”prélever un oiseau”. La
probabilité pour qu’un oiseau pris au hasard soit gris est, en utilisant l’arbre de la question 1., 0, 60 × 0, 15 +
0, 40 × 0, 30 = 0, 21.
Ainsi, si l’enfant note Z la variable aléatoire égale au nombre d’oiseaux gris parmi les n oiseaux qu’il a
achetés, Z suit la loi binomiale de paramètres n et p = 0, 21.
On a alors, pn = P (Z > 1) = 1 − P Z > 1 = 1 − P (Z = 0) = 1 − (1 − 0, 21)n = 1 − 0, 79n .
Partie B
7 x2 + y 2 = 24
7 1
On pose le système (S) et la matrice A = .
13 x2 + 2 y 2 = 31 13 2
4 2
2 x
1. Soit B = et X = , alors le système s’écrit AX = B.
31 y2
7 1 7 1 7 1 −1 0
2. A2 − 9 A = −9 = = −I2 .
13 2 13 2 13 2 0 −1
3. On a donc, −A2 + 9A = A (−A + 9I2 ) = (−A
+ 9I2 ) A = I2 , d’où A est inversible,
2 −1
d’inverse A−1 = −A + 9I2 = .
−13 7
4. Retrouver la matrice inverse de A au moyen d’une formule d’inversion connue pour les matrices d’ordre 2.
−1 1 2 −1
On aurait aussi pu utiliser la formule : A =
7 × 2 − 13 × 1 −13 7
5. À l’aide de A−1 , on obtient les solutions de (S) :
4
25 − 31
−1 2 −1 2 1
AX = B ⇐⇒ X = A B = = =
−13 7 31 −13 × 24 + 7 × 31 9