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Sommaire
Description
Impact de l'épaisseur de la couche limite
Transport de poussières
Absence de transport de poussières à partir des déserts côtiers
Transport des poussières provenant des déserts continentaux
Effet climatique Panaches de poussière près de
Intérêt pour la paléoclimatologie l'Afrique de l'ouest.
Références
Lien externe
Bibliographie
Description
La région près de la surface dans la masse d'air saharien subit un fort réchauffement par transfert thermique de la
couche sous-jacente. Cet extrême réchauffement diurne crée une instabilité dans la couche la plus basse de
l'atmosphère, réchauffant et asséchant l'air près de la surface et refroidissant tout en humidifiant l'air près du sommet
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de la couche par mélange convectif . Des perturbations atmosphériques, comme des complexes orageux, peuvent alors
se former au-dessus de l’Afrique du Nord dès que l'air passe dans une région plus humide au sol ou en altitude. Ces
derniers produisent régulièrement de vastes tempêtes de poussière et de sable, dont quelques-unes vont jusqu'à
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6 000 m d’altitude . L'instabilité peut aussi parfois persister la nuit par la perte thermique par rayonnement au
sommet de la couche d'air saharien.
D'autre part, la limite sud de cet air chaud du désert agit essentiellement comme un front dont les vents associés sont
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une source majeure des ondes africaines précurseurs de la formation des cyclones tropicaux .
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L'épaisseur de la couche limite est considérable à l'intérieur de la péninsule arabique : elle atteint 1 km en hiver et 5
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km en été . Le même phénomène se produit dans l'ouest du Sahara . Cependant, contrairement à ce que l'on pourrait
penser, au centre du Sahara la couche limite est peu épaisse et il en est de même dans le désert libyen ou égyptien.
Cela est dû à l'advection d'air « frais » provenant de la mer Méditerranée par flux de nord (l'harmattan ?). Ainsi à
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Sabbah, la couche limite ne dépasse guère 1 km en plein été .
Transport de poussières
Ainsi, la Namibie a aussi un désert côtier frais avec brouillards. Cependant, la « ville » de Hoachanas située à
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l'intérieur des terres abrite un centre de vol à voile réputé à cause des excellentes conditions climatiques . Cela prouve
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qu'à l'intérieur des terres vers l'est, la couche limite devient épaisse et confirme les affirmations de Warner .
Dans le cas de l’Afrique, le vent souffle 20 % de la poussière d’une tempête au Sahara au-dessus de l’océan Atlantique,
et 20 % de celle-ci, ou 4 % de la poussière d’une seule tempête, arrive jusqu’à la partie ouest de l’Atlantique. Le restant
se dépose dans l’océan ou est lessivé de l’air par les précipitations. Les scientifiques pensent ainsi que les mesures
prises en juillet 2000 à Porto Rico, presque 8 millions de tonnes, égalaient à peu près à un cinquième des dépôts de
poussières annuels. Ces nuages de poussières sont visibles sur les photos satellitaires comme des nuances allant de
blanc laiteux jusqu'au gris, similaires à de la brume.
Lorsque la CAS passe au-dessus des îles Canaries, où ce phénomène est appelé Calima, elle se manifeste par un
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brouillard qui réduit la visibilité et dépose une couche de poussière partout .
La couche saharienne peut aussi atteindre l'Europe ou l'Asie via des tempêtes venant d'Afrique du Nord ou portée par
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des vents comme le sirocco et le Chamsin . La poussière atteint des hauteurs de plusieurs kilomètres et prend
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généralement entre deux jours et une semaine avant d'atteindre les Alpes . De manière générale, elles contribuent
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largement à la concentration des aérosols pendant le printemps (de mars à juin) ainsi qu'en octobre et novembre. Il
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n'y a que des évènements épars en été et très courts en hiver .
Effet climatique
La CAS est un sujet d’étude très vivant. Les recherches actuelles indiquent que les particules de poussières riches en
fer, souvent présentes dans la CAS, augmente l'albédo et réfléchissent les radiations solaires, ce qui refroidit
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l’atmosphère . Ces particules réduisent aussi la quantité d'énergie solaire arrivant jusqu’à l’océan et donc réduisent le
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réchauffement des eaux océaniques .
Les particules ont aussi tendance à augmenter la condensation pendant qu’elles dérivent dans la couche marine
inférieure, servant de noyaux de condensation. Les quantités de précipitations sont cependant peu influencées car les
gouttes formées sont trop petites pour tomber et n’ont pas tendance à facilement se fusionner. Ces gouttelettes
s’évaporent donc plus facilement quand elles bougent latéralement dans de l’air plus sec ou quand l’air sec ce mélange
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avec l’air supérieur à la CAS .
Des recherches sur les aérosols montrent aussi que la présence de petites particules dans l’air a tendance à amoindrir
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les vents . Il a aussi été observé que la CAS réduit le développement et l’intensification des cyclones tropicaux en
asséchant la masse d'air, ce qui diminue les zones organisées d'orages, et en introduisant un fort cisaillement des vents
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avec l'altitude dans le système . Un exemple d'inhibition causé par une CAS persistante est celui de la saison
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cyclonique 2006 dans l'océan Atlantique nord où le nombre d'ouragans fut restreint à 5 .
Références
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3. Desert Meteorology, p. 297
4. Desert Meteorology, p. 299
5. Desert Meteorology, p. 83,299-300
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(consulté le 7 avril 2016)
8. Desert Meteorology, p. 447
9. (en) « Calima » (http://www.weatheronline.co.uk/reports/wind/The-Calima.htm), Wind of the World, Weather On
Line (consulté le 5 décembre 2017).
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25/02/2019 Couche d'air saharien — Wikipédia
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Berlin Heidelberg, 1941 (ISBN 978-3-642-99248-3, lire en ligne (https://books.google.de/books?id=4JHKBgAAQB
AJ&pg=PA47#v=onepage&q&f=false)).
11. (de) Robert Guderian, Handbuch der Umweltveränderungen und Ökotoxikologie., vol. 14, Springer-Verlag, 2013
(ISBN 978-3-642-57096-4), chap. 1B (« Atmosphäre Aerosol/Multiphasenchemie Ausbreitung und Deposition von
Spurenstoffen Auswirkungen auf Strahlung und Klima. »).
12. « Incursions de poussières du Sahara » (http://www.meteosuisse.admin.ch/home/climat/passe/incursions-de-pous
sieres-du-sahara.html), Climat, MétéoSuisse, 8 février 2017 (consulté le 6 décembre 2017).
13. (en) Maria José Viñas, « Aerosol pollution slows down winds and reduces rainfall », Stanford News Service,
Université Stanford, 19 janvier 2007, p. 30 (lire en ligne (https://web.stanford.edu/dept/news/pr/2007/pr-slowwind-0
12407.html), consulté le 5 décembre 2017).
14. (en) « HA! Look at 2006! Where are the hurricanes? » (https://web.archive.org/web/20070114021125/http://www.l
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15. Skonieczny C & al. (2019) Monsoon-driven Saharan dust variability over the past 240,000 years (http://advances.s
ciencemag.org/content/5/1/eaav1887) ; Science Advances 02 Jan 2019:Vol. 5, n°1, eaav1887 DOI:
10.1126/sciadv.aav1887 URL:http://advances.sciencemag.org/content/5/1/eaav1887
Lien externe
(en) « Boucle satellitaire en temps réel de l'évolution de l'air sec saharien » (http://tropic.ssec.wisc.edu/real-tim
e/salmain.php?&prod=splitE&time), sur tropic.ssec.wisc.edu.
Bibliographie
[Desert Meteorology] (en) Thomas T. Warner, Desert Meteorology, Cambridge University Press, 2004, 595 p.
(ISBN 978-0-521-81798-1, lire en ligne (http://www.cambridge.org/9780521817981))
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