Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Baccalauréat Professionnel
Technicien
en
Chaudronnerie Industrielle
Sommaire
TABLEAU DE SYNTHÈSE ACTIVITÉS – BLOCS DE COMPÉTENCES – UNITÉS ...... 1
Il (elle) travaille aussi bien sur des machines traditionnelles à commande manuelle que sur des machines à
commande numérique et sur des robots. Il (elle) connaît les différentes techniques d'assemblage propres aux
matériaux travaillés (soudage, rivetage, boulonnage, collage...) et sait utiliser les machines caractéristiques du
métier et, notamment, des machines de découpe au laser, de découpe au plasma, des robots de soudage …
Il (elle) exploite les outils numériques à des fins de définition et de réalisation d’ouvrages (logiciels de CFAO, outils
virtuels, simulateurs, bases de données métier…).
Au cours de sa carrière il (elle) peut se spécialiser et obtenir une qualification sur un ou plusieurs procédés et/ou
sur différents matériaux métalliques et évoluer vers la réalisation d’ouvrages complexes.
Après une expérience de fabrication, il (elle) peut évoluer vers des emplois de maîtrise (chef d’équipe) de bureau
(études et méthodes), de contrôles.
Le tableau ci-dessous identifie les « activités cibles » caractéristiques de chaque fonction, par niveau de
qualification, dans les entreprises et secteurs d’activités listés auparavant.
QUALIFICATIONS TECHNICIEN
OUVRIER QUALIFIÉ TECHNICIEN
SUPÉRIEUR
FONCTIONS (CAP) (BAC PRO)
(BTS)
Participation à une
ANALYSE réponse à un appel d’offre
ÉTUDES Analyse, exploitation des
Décodage et analyse des données techniques et Conception et
CONCEPTION données techniques et préparation avec assistance dimensionnement
préparation d’une ou numérique d’une ou d’ensembles chaudronnés
plusieurs phases de travail plusieurs réalisations
PRÉPARATION chaudronnées Conception des processus
DE LA de réalisation d’ensembles
chaudronnés
FABRICATION
FABRICATION
DEBIT USINAGE
CONFORMATION
Fabrication de tout ou partie
POSITIONNEMENT d’un ensemble chaudronné
ASSEMBLAGE Mise en œuvre d’un ou
plusieurs procédés de
CONTRÔLE fabrication, d’assemblages
QUALITÉ et des techniques Organisation et suivi de la
connexes à partir de réalisation, préfabrication,
INSTALLATION consignes opératoires installation et de la
maintenance
MAINTENANCE
RÉHABILITATION SUR Réhabilitation sur chantier
SITE d'un ou plusieurs ensembles
(SUR CHANTIER) chaudronnés
GESTION
ORGANISATION
MANAGEMENT
2. Résultats attendus
T1 L’architecture de l’ouvrage, les différentes fonctions, les ensembles, les sous-ensembles, les éléments
et leurs modes d’assemblage sont identifiés.
T3 Les contraintes liées à l’application des règlements, normes et codes en vigueur sont identifiées.
T5 Le choix des moyens, des outils et des paramètres est compatible avec les contraintes de fabrication
(coûts, qualité, délais…).
T9 Le programme de pilotage élaboré à l’aide d’un logiciel de FAO et son paramétrage permettent
d’obtenir une fabrication conforme aux contraintes de fabrication (coûts, qualité, délais…).
3. Conditions de réalisation
Dossier technique.
Extraits de règlements, normes et codes.
Liste et procédures de mise en œuvre des équipements.
Consignes relatives à la santé, la sécurité et au respect de l’environnement.
Environnement informatique et numérique usuel de la profession.
2. Résultats attendus
T1 La préparation de l’environnement de travail est effectuée conformément aux règles relatives à la
santé, la sécurité et l’environnement.
T2 Les montages réalisés permettent d’assurer l’assemblage conformément aux critères d’acceptation du
sous-ensemble ou de l’ensemble.
T4 Les ensembles ou les sous-ensembles sont assemblés et répondent aux exigences du cahier des
charges.
T6 Les informations sont exactes et transmises avec justesse à la personne concernée au bon moment
avec les moyens adaptés.
Le langage et les moyens sont adaptés à l’interlocuteur.
3. Conditions de réalisation
Dossier technique.
Extraits de règlements, normes et codes.
Liste et procédures de mise en œuvre des équipements.
Postes de fabrication et de contrôle avec leurs outillages, leurs équipements périphériques et les matériels
de manutention.
Matière d’œuvre et consommables.
Documents de production (fiches d’autocontrôle, fiches de suivi, démarche qualité…).
Consignes relatives à la santé, la sécurité et au respect de l’environnement.
Environnement informatique et numérique usuel de la profession.
2. Résultats attendus
T1 La chronologie des tâches, leur définition, leur durée et les délais sont correctement interprétés.
T5 La réhabilitation est conforme, les délais et les conditions d’intervention sont respectés.
T6 Les contrôles nécessaires, notamment dimensionnels et géométriques, sont mis en œuvre avec les
moyens adaptés.
3. Conditions de réalisation
Demande d’intervention.
Extrait du plan de prévention.
Planning.
Outillages et équipements nécessaires à l’intervention.
Dossier technique.
Extraits de règlements, normes et codes.
Liste et procédures de mise en œuvre des équipements.
Consignes relatives à la santé, la sécurité et au respect de l’environnement.
Environnement informatique et numérique usuel de la profession.
Postes de fabrication et de contrôle avec leurs outillages, leurs équipements périphériques et les matériels
de manutention.
Matière d’œuvre et consommables.
Documents de production (fiches d’autocontrôle, fiches de suivi, démarche qualité…).
la sécurité et au respect de
Émettre des propositions
Controler la réalisation.
ensemble chaudronné.
forme écrite et orale.
l’environnement.
chaudronné.
fabrication.
à distance.
travail.
C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 C8 C9 C10 C11 C12 C13
Identifier la fonction et le mode d’assemblage des
A1T1 éléments constitutifs de tout ou partie d’un ensemble
3 1 1 chaudronné
Décoder les données de définition d’un sous-ensemble
A1T2 1 3 3 1 2 2 ou d’un élément à partir d’un dossier technique
Analyse, exploitation des A1T3 2 3 2 2 Identifier les contraintes réglementaires
données techniques et A1T4 2 2 3 1 2 1 Définir la chronologie des étapes de la réalisation
A1 préparation avec assistance A1T5 3 2 3 1 1 2 Choisir des moyens, outils et paramètres
numérique d’une ou plusieurs A1T6 2 3 2 1 2 1 Déterminer les données opératoires
réalisations chaudronnées
Rédiger des documents préparatoires aux opérations de
A1T7 3 3 2 2 1 2 réalisation
Développer les éléments chaudronnés avec une
A1T8 2 3 1 2 assistance numérique
Elaborer avec une assistance numérique les programmes
A1T9 1 3 2 de pilotage des moyens de réalisation
A2-T1 2 3 2 2 2 2 Préparer l’environnement des postes de fabrication.
A2-T2 2 2 3 2 1 2 Réaliser les montages d'assemblage.
Préparer et mettre en œuvre les postes de fabrication en
A2-T3 1 2 3 3 2 3 3 3 2
Fabrication de tout ou partie d'un respectant le processus donné.
A2 Assembler des éléments, des ensembles ou sous-
ensemble chaudronné A2-T4 1 1 1 3 3 2 2 3 ensembles.
A2-T5 2 2 2 3 1 3 Contrôler les pièces fabriquées et les assemblages.
Formuler et transmettre les informations nécessaires à la
A2-T6 2 3 2 2 2 fabrication.
Identifier les tâches liées à sa réalisation (fabrication,
A3-T1 installation, maintenance) au sein d’un planning et d’une
2 3 équipe
A3-T2 2 3 2 2 3 1 3 Organiser son chantier
Réhabilitation sur chantier d'un
A3 ou plusieurs en-sembles chau- A3-T3 2 2 3 3 Déterminer par relevé les données de définition
dronnés A3-T4 1 3 2 2 Participer à l’élaboration d’un processus de réhabilitation.
A3-T5 1 2 1 2 3 2 3 3 2 Réhabiliter tout ou partie d'une installation
A3-T6 1 1 1 1 1 2 1 3 3 2 Contrôler la réhabilitation
A3-T7 3 2 1 2 2 2 Renseigner les documents de suivi
S11-2 Analyse structurelle et solutions X Se limiter aux solutions les plus courantes en
constructives chaudronnerie industrielle.
Solutions constructives et techniques
de mise en œuvre au plan industriel. Pour les codes, se limiter aux chapitres relatifs aux
solutions constructives.
Dispositions constructives
recommandées suivant les codes
(EUROCODE, CODAP, CODETI, RCC-
M, ASME).
Solutions constructives des liaisons :
- différents assemblages
(démontables, permanents) ;
- caractéristiques mécaniques,
surfaces fonctionnelles et
spécifications géométriques.
S11-3 Éléments de construction X L’étude de ce chapitre se limite aux éléments les plus
Les éléments de construction de la courants, par exemple :
tuyauterie industrielle. pour la tuyauterie : tubes, courbes à souder,
Les éléments de construction en raccords, brides, collets, soufflets de
chaudronnerie. dilatation, joints, robinetterie…
Les éléments de supportage pour la chaudronnerie : tôle, profilés,
ouvertures d'inspection, d'accès, piquage,
fonds bombés, éléments de levage : tourillons,
pattes...
pour le supportage : berceaux, pieds et jupes
supports, supports de tuyauterie…
S14.3 Les appareils à pression X Ce chapitre est limité à l’étude de corps cylindrique
Incidence de la pression. soumis à la pression, à l’aide du CODAP et d’un
Pression de service. modeleur volumique.
Pression d’épreuve.
Les données de construction. L’étude doit permettre de définir l’épaisseur de
commande du corps cylindrique.
S41 – L’installation
Niveau
Savoirs, connaissances taxonomique
(concepts, notions, méthodes)
Limites de connaissances
1 2 3 4
S41-1 Identification de l’installation X
Contexte de l’intervention :
- demande d’intervention (permis
de travail), historique des
interventions ;
- maintenance préventive,
corrective ;
- notions de sous-traitance, de
co-traitance, et de co-activité.
Conditions d’intervention :
habilitations (au feu, électrique),
consignation de l’ouvrage (attestation),
consignes de sécurité, plan de
circulation.
Caractéristiques techniques d’une
installation à réhabiliter :
- énergies : consignation ;
- fluides (liquide, gaz, vapeur) :
identification des canalisations par
repérage des codes de couleurs ;
- calorifugeage.
Fiches de sécurité, de prise de poste,
de réception des échafaudages.
la sécurité et au respect de
Émettre des propositions
Contrôler la réalisation
ensemble chaudronné
forme écrite et orale.
local ou à distance.
l’environnement
chaudronné
fabrication
travail
C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 C8 C9 C10 C11 C12 C13
S41 L’installation X X X X X X X X X
Arbre de construction Dans le cadre de l’utilisation d’un modeleur volumique l’arbre de construction (ou arbre
des spécifications) décrit, pour une pièce, la liste des fonctions volumiques associées
aux fonctions techniques. Ces fonctions, rassemblées séquentiellement et reliées par
des conditions géométriques et topologiques (explicites ou implicites), créent un modèle
volumique. L’arbre de construction permet de comprendre comment est bâti le modèle et
facilite les modifications.
ASME Code américain de conception et de calcul sur les chaudières et appareils à pression de
l’American Society of Mechanical Engineers.
Assemblage Dans le cadre d’une fabrication, « assemblage » est l’action d’assembler ou le résultat
de cette action.
Dans le cadre de l’utilisation d’un modeleur volumique, la construction d’une maquette
numérique selon le mode hors assemblage (ou mode ascendant) implique la démarche
suivante :
- chaque nouvelle pièce est élaborée comme une entité indépendante ;
- les pièces sont assemblées à l’aide de contraintes d’assemblage.
Assemblage (mode Dans le cadre de l’utilisation d’un modeleur volumique, la construction d’une maquette
dans’) numérique selon le mode dans l’assemblage (ou mode descendant) implique que
chaque nouvelle pièce soit élaborée en partant d’une géométrie initiale (par exemple
esquisse pilotante) ou/et en s’appuyant sur les pièces préalablement dessinées.
Base de données D’une manière générale, il s’agit d’une ressource structurée d’éléments relatifs à un
domaine donné (famille de composants, matériaux, fournisseurs, etc.). Ces données
sont disponibles sur support informatique résidant dans le bureau d’études, le bureau
des méthodes, sur le réseau informatique de l’entreprise ou sur l’Internet.
En CAO, il s’agit, avant tout, d’une bibliothèque d’éléments standards 3D. La
bibliothèque est structurée en familles d’éléments. Il existe plusieurs manières de
rechercher des éléments : mots clés, index…
On distingue deux types d’éléments standards 3D :
- les éléments modifiables, modulables appartenant à une famille paramétrable ;
- les images d’éléments 3D figés qui permettent de récupérer un encombrement, une
interface …
Cahier des charges Document par lequel le demandeur exprime son besoin (ou celui qu'il est chargé de
fonctionnel traduire) en termes de fonctions de services et de contraintes. Pour chacune d'elles, sont
NF X 50-151 définis des critères d'appréciation et leurs niveaux. Chacun de ces niveaux doit être
assorti d'une flexibilité.
Le cahier des charges fonctionnel (C.d.C.f.) est un document qui évolue et qui s’enrichit
au fur et à mesure de la phase de création d’un produit.
Capabilité d’un Aptitude d'un procédé de fabrication (Machine, Outillage, Méthode ou Opérateur) ou d'un
procédé moyen à réaliser des produits conformes au besoin ou à respecter des spécifications.
Cette aptitude tient compte de la plage de valeurs produites par le procédé, en regard
des limites acceptables (tolérances d'acceptabilité).
Un processus sera déclaré "apte" s'il a démontré, pour les caractéristiques
sélectionnées, qu'il est capable de produire pendant une période suffisamment longue,
avec un taux théorique de non-conformités inférieur aux exigences internes à l'entreprise
ou contractuelles.
La capabilité est le rapport entre la performance demandée et la performance réelle
d’une machine ou d’un procédé.
Capacité d’un moyen Ensemble des caractéristiques d’un moyen de fabrication permettant de définir les
de fabrication cadences et volumes de fabrication.
Chaîne numérique Ensemble des moyens donnant accès en lecture et écriture aux données techniques
(CFAO, GPAO) dès lors que cet accès est garanti à tous les acteurs de l’étude et de la
réalisation des produits.
CODAP Code français qui permet de se conformer aux exigences de la Directive Européenne
des Équipements sous Pression (Directive 2014/68/CE). CODAP est un acronyme
pour Code de Construction des Appareils à Pression non soumis à la flamme.
Contrainte Dans le cadre de l’utilisation d’un modeleur volumique, l’assemblage de deux pièces
d’assemblage distinctes est réalisé en imposant une (ou des) contrainte(s) d’assemblage. Cette
contrainte est une relation géométrique (position et/ou orientation), implicite ou explicite,
créée entre deux entités géométriques (point, courbe, surface ou volume) appartenant à
chacune des pièces.
Développement Le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent
durable sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs », citation
de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier ministre norvégien (1987). En 1992, le
Sommet de la Terre à Rio, tenu sous l'égide des Nations unies, officialise la notion de
développement durable et celle des trois piliers (économie/écologie/social) : un
développement économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement
soutenable.
Donnée technique Une donnée technique est une information, élément d’une base de données techniques.
Elle est retenue pour sa pertinence dans des opérations techniques qui concernent
Dossier de définition C’est un dossier numérique et « papier » qui rassemble, au fur et à mesure de son
de produit élaboration, la définition précise d’une pièce fabriquée appartenant à un produit. Il
comprend le ou les dessins (ou maquettes numériques) de :
- conception préliminaire de la pièce (privilégiant les surfaces et conditions
fonctionnelles) ;
- conception détaillée à l’issue de la phase d’optimisation de la relation produit,
matériau, procédé ;
- conception détaillée et spécifiée, formalisant la définition des formes et des
spécifications dimensionnelles et géométriques de la pièce (donnant souvent lieu à
l’édition d’un plan 2D respectant les normes de définition graphique et de cotation
ISO en vigueur).
L’ensemble peut prendre la forme d’un dossier rassemblant, en plus de la définition
géométrique de la pièce, les données techniques et économiques imposées, les
contraintes de fabrication, de contrôle, de production.
Dossier de fabrication Ensemble de documents précisant les moyens matériels et humains retenus et à mettre
en œuvre dans une entreprise, pour assurer et garantir la réalisation d’une fabrication en
conformité au cahier des charges (ou dossier contractualisé). Il précise également toutes
les instructions spécifiques liées aux différentes phases opératives du cycle de
réalisation.
Dossier technique Terme générique désignant un ensemble de données techniques relatives à une ou
plusieurs phases de la vie d’un produit (conception, industrialisation, fabrication,
maintenance…). Ce type de dossier comporte des données, des comptes rendus, des
analyses spécifiques et des conclusions techniques.
Économie circulaire Le modèle des pays développés consistant principalement à extraire, produire,
consommer et jeter ne permet plus d’appréhender un futur raisonnable sur ce modèle. Il
faut passer à un modèle axé sur une absence de gaspillage et une augmentation de
l’intensité de l’utilisation des ressources tout en diminuant les impacts
environnementaux.
C’est ce que vise l’économie circulaire qui prend en compte trois champs :
- la fabrication et l’offre de biens et de services ;
- la consommation au travers de la demande et du comportement du consommateur
(économique ou citoyen) ;
- la gestion des déchets avec le recours prioritaire au recyclage permettant de boucler
la boucle (fermer le cercle).
Filaire Type de représentation d’un objet dans laquelle n'apparaissent que les arêtes
extérieures de l’objet. Représentation simplifiée d'un mécanisme ne tenant pas compte
de la géométrie des constituants.
Maquette numérique La maquette numérique est une représentation virtuelle d’un produit. Les maquettes
servent à valider et à définir. Les propriétés qui lui sont attachées sont fonction des
points de vue souhaités pour la validation - un principe technique, une solution
constructive, un ensemble fonctionnel, un comportement …
Moyen de production Ensemble des machines, systèmes, outillages permettant la fabrication de pièces
manufacturées.
PMA Pression Maximale Admissible est la pression y compris le coup de bélier, à laquelle un
composant est capable de résister lorsqu'il y est soumis de façon intermittente en
service.
PN Pression Nominale. C’est une désignation numérique utilisée pour référence, liée aux
caractéristiques mécaniques du composant d'une tuyauterie.
Procédé (de Technique de réalisation d’une pièce (exemple : moulage par gravité, forgeage, usinage,
réalisation) mécano-soudage).
Processus (de Suite continue et ordonnée d'opérations, de phases, d'actions permettant d’obtenir une
fabrication) pièce ou un produit fini.
Produit Objet manufacturé : pièce ou sous-ensemble ou ensemble destiné à être livré au client
ou à être mis sur le marché.
Projet Processus visant un objectif conforme à des exigences spécifiques. Ce processus est
une suite d'activités coordonnées comportant des dates de début et de fin constituant
des étapes.
Savoirs associés aux La conduite d’une activité professionnelle requiert une ou plusieurs compétences,
compétences chacune d’elles mobilisant à la fois des savoir-faire, des savoir-être et des
connaissances. Ces connaissances sont également dénommées savoirs associés à la
compétence considérée.
Savoir-faire Habileté manifestée dans une situation professionnelle définie. C'est l'ensemble des
gestes, des méthodes les mieux adaptées à la tâche proposée.
Le savoir-faire est d’ordre manipulatoire lorsqu’il est du domaine de l’action, de la
manipulation. Ex : agir, connecter, démonter ou remonter, démarrer, mesurer (relever la
mesure).
Le savoir-faire est d’ordre opératoire lorsqu’il est du domaine du suivi d’un protocole
d’action, de la réalisation d’une opération, de la mise en œuvre de tout ou partie d’un
processus. Ex : régler, mettre en œuvre, démonter ou remonter un ensemble complexe,
mesurer (mettre en œuvre la mesure)
Le savoir-faire est d’ordre méthodologique lorsqu’il est du domaine de l’organisation
de l’action, de la conception, du choix, de la justification d’une méthode en vue de
réaliser un processus ou un service. Ex : organiser, proposer, concevoir, choisir, justifier,
comparer, mesurer (concevoir la mesure).
Spécification C’est une indication qui caractérise la zone de tolérance relative à l’acceptabilité d’une
géométrique forme ou au positionnement relatif d’une surface par rapport à une autre.
Tâches Ensemble d’opérations élémentaires mises en œuvre pour réaliser le travail prescrit.
professionnelles Pour être menée à bien, une tâche mobilise des compétences. Elle est caractérisée par
des données d’entrée, la mise en œuvre d’outils et de méthodes, la production de
résultats attendus et identifiables.
Exemple : analyse critique de solutions, réalisation des dessins de définition de produits
finis, cotés, tolérancés.
Le contenu de cette unité est défini par l’arrêté du 10 février 2009 modifié fixant les programmes d'enseignement
de mathématiques et de sciences physiques et chimiques pour les classes préparatoires au baccalauréat
professionnel (B.O.E.N. spécial n° 2 du 19 février 2009).
Le contenu de cette unité est défini par l’arrêté du 10 février 2009 modifié fixant les programmes d'enseignement
de mathématiques et de sciences physiques et chimiques pour les classes préparatoires au baccalauréat
professionnel (B.O.E.N. spécial n° 2 du 19 février 2009).
La définition des unités professionnelles U2, U31 et U32 constitutives du diplôme a pour but de préciser,
pour chacune d’elles, quelles tâches, compétences et savoirs professionnels sont concernés et dans
quel contexte. Il s’agit à la fois :
de permettre la mise en correspondance des activités professionnelles et des unités dans le
cadre de la validation des acquis de l’expérience ;
d’établir la liaison entre les unités, correspondant aux épreuves, et le référentiel d’activités
professionnelles, afin de préciser le cadre de l’évaluation.
Le tableau ci-après présente ces relations. Les cases colorées correspondent, pour chacune des trois
unités, aux compétences à évaluer lors de la certification (examen ou validation des acquis). Seules les
compétences désignées par des cases colorées seront évaluées. Si les autres peuvent être mobilisées
elles ne donneront pas lieu à évaluation. Dans le cas où elles ne seraient pas maîtrisées, les tâches
correspondantes seront réalisées avec assistance.
et au respect de l’environnement
professionnel
Contrôler la réalisation
ensemble chaudronné
ensemble chaudronné
chaudronnerie
poste de fabrication
industrielle
distance.
A2-T1 2 3 2 2 2 2
A2-T2 2 2 3 2 1 2
Fabrication de
tout ou partie A2-T3 1 2 3 3 2 3 3 3 2
A2
d'un ensemble A2-T4 1 1 1 3 3 2 2 3
chaudronné
A2-T5 2 2 2 3 1 3
A2-T6 2 3 2 2 2
A3-T1 2 3
A3-T2 2 3 2 2 3 1 3
Réhabilitation sur
chantier d'un ou A3-T3 2 2 3 3
A3 plusieurs A3-T4 1 3 2 2
ensembles A3-T5 1 2 1 2 3 2 3 3 2
chaudronnés
A3-T6 1 1 1 1 1 2 1 3 3 2
A3-T7 3 2 1 2 2 2
Analyse et exploitation de
U2 C1 C4 C5
données techniques
Fabrication d'un ensemble
U31 C2 C6 C7 C8 C12 C13
chaudronné
Réhabilitation sur chantier
U32 C3 C9 C10 C11
d'un ensemble chaudronné
Sous-épreuve E32
Ponctuel
Réhabilitation sur chantier d’un ensemble 4 U32 CCF 4h CCF
pratique
chaudronné
Sous-épreuve E33 Ponctuel Ponctuel
1 U33 2h 2h CCF
Économie-gestion écrit écrit
La définition de la sous-épreuve de mathématiques est celle fixée dans l’annexe de l’arrêté du 13 avril 2010 fixant
les modalités d'évaluation des mathématiques et sciences physiques et chimiques au baccalauréat professionnel
et modifiant les modalités d'évaluation d'une épreuve de certaines spécialités de baccalauréat professionnel.
(B.O.E.N. n° 20 du 20 mai 2010).
La définition de la sous-épreuve de sciences physiques et chimiques est celle fixée dans l’annexe de l’arrêté du 13
avril 2010 fixant les modalités d'évaluation des mathématiques et sciences physiques et chimiques au
baccalauréat professionnel et modifiant les modalités d'évaluation d'une épreuve de certaines spécialités de
baccalauréat professionnel. (B.O.E.N. n° 20 du 20 mai 2010).
Objectifs de l’épreuve
Cette épreuve permet de vérifier l’aptitude du candidat à :
C1 : rechercher une information dans une documentation technique, en local ou à distance.
C4 : interpréter et vérifier les données de définition de tout ou partie d’un ensemble chaudronné.
Les indicateurs d'évaluation correspondant aux compétences évaluées figurent dans la colonne "Indicateurs de
performance" des tableaux décrivant les compétences.
Certaines autres compétences peuvent être mobilisées mais ne seront pas évaluées au cours de l’épreuve.
Il est rappelé que l’évaluation se fait sur toutes les dimensions (savoirs, savoir-faire, attitudes) de la compétence et
en aucun cas sur les seuls savoirs associés.
Contenu de l’épreuve
L’épreuve consiste à analyser et exploiter des données relatives à tout ou partie d’un (ou plusieurs) ensemble(s)
chaudronné(s) à caractère industriel dont le dossier provient d’une entreprise et le questionnement est relatif à des
problématiques réelles du domaine de la chaudronnerie. Ce dossier pourra comporter :
o la maquette numérique et éventuellement un ensemble de plans ;
o des documents issus du dossier technique ;
o des documents opératoires (nomenclatures, gamme de fabrication, DMOS …) ;
o des extraits de normes ;
o la liste des moyens et équipements disponibles ;
o …
Pour cette épreuve E2, les candidats seront placés en situation de réaliser tout ou partie des tâches relatives à
l’activité A1 : analyse, exploitation des données techniques et préparation avec assistance numérique d’une
ou plusieurs réalisations chaudronnées.
L’utilisation d’un environnement numérique (chaîne numérique) est obligatoire.
Mode d’évaluation
L'évaluation s'appuie sur des situations professionnelles (deux à trois), organisées au cours de l’année civile de
l’examen, et s’effectue à partir des critères et indicateurs du référentiel. Chaque situation de formation
représentative de la globalité de l’activité A1 sera sanctionnée par un bilan individuel établi conjointement par le
tuteur (si présence en entreprise) ou le maître d’apprentissage et l’équipe pédagogique en présence le cas
échéant du candidat. Ces bilans listeront les tâches et activités confiées et les performances réalisées pour
chacune des compétences visées.
La synthèse de ces bilans est effectuée en présence du candidat (sauf cas de force majeure), par le tuteur ou le
maître d’apprentissage de l'entreprise d'accueil et l’équipe pédagogique du domaine professionnel.
Cette synthèse permettra d’évaluer les compétences C1, C4 et C5 et donnera lieu à l’attribution d’une proposition
de note qui sera transmise au jury.
Pour chaque candidat, l’équipe pédagogique doit constituer un dossier comprenant :
o les documents descriptifs des activités ;
o les documents matériels et numériques remis par le candidat pour l’évaluation ;
o la fiche d’évaluation du travail réalisé renseignée pour les compétences C1, C4 et C5.
Une fiche type d’évaluation du travail réalisé, rédigée et mise à jour par l’Inspection Générale, est diffusée aux
services rectoraux des examens et concours. Seule cette dernière sera systématiquement transmise au jury.
L’inspecteur de l’éducation nationale de la spécialité veille au bon déroulement de l’évaluation qui est organisée
sous la responsabilité du chef d’établissement.
Forme ponctuelle
L’épreuve concerne les mêmes objectifs sous la forme d’une épreuve pratique d’une durée de 3 h (dont 30 minutes
conseillées pour la lecture du dossier) et permet aux examinateurs d’évaluer le niveau de maîtrise attendu des
compétences C1, C4 et C5.
Le (ou les) dossier(s) fournis aux candidats seront validés par l’IEN-ET responsable de la filière.
A l’issue de l’épreuve, la commission d’évaluation corrigera sur place les productions (fichiers numériques,
impressions…).
La commission d’évaluation est composée de deux professeurs des enseignements professionnels et d’un
professionnel. Exceptionnellement la commission peut statuer en l’absence du professionnel.
La même fiche type d’évaluation que pour le contrôle en cours de formation est utilisée. Seule cette dernière sera
systématiquement transmise au jury.
Nota : à l’issue des périodes de formation en milieu professionnel seront délivrées des attestations permettant de
vérifier le respect de la durée de la formation en entreprise et le secteur d’activités de cette formation. Un candidat
qui n’aura pas présenté́ ces pièces ne pourra pas valider la sous-épreuve E31 : fabrication d’un ensemble
chaudronné (U31) et le diplôme ne pourra pas lui être délivré́ .
Objectifs de la sous-épreuve
Cette sous-épreuve permet de vérifier l’aptitude du candidat à :
C2 : formuler et transmettre des informations, communiquer sous forme écrite et orale.
Les indicateurs d'évaluation correspondant aux compétences évaluées figurent dans la colonne "Indicateurs de
performance" des tableaux décrivant les compétences.
Certaines autres compétences peuvent être mobilisées mais ne seront pas évaluées au cours de la sous-épreuve.
Il est rappelé que l’évaluation se fait sur toutes les dimensions (savoirs, savoir-faire, attitudes) de la compétence et
en aucun cas sur les seuls savoirs associés.
Contenu de la sous-épreuve
La sous-épreuve comprend deux situations.
La première, comptant pour 1/4 de la note, s’appuie sur un dossier de 30 pages maximum y compris les annexes.
Il est rédigé par le candidat et construit à partir de ses activités effectuées en entreprise lors des PFMP. Le dossier
d’activités est composé de deux parties.
A Les activités professionnelles exercées pendant la période de formation en entreprise.
Cette partie résume l’ensemble des activités et des tâches professionnelles accomplies pendant la période de
formation en entreprise du point de vue organisationnel et des contraintes technico-économiques.
B L’étude de cas.
Dans cette partie qui doit représenter dix pages au minimum, le candidat développe une problématique en relation
avec l’observation d’un poste de fabrication en vue de son amélioration ou de son adaptation.
Proposition de déroulement de l’étude :
La deuxième situation, comptant pour 3/4 de la note, s’appuie sur une réalisation en centre de formation et en
mode projet. Le dossier sujet est un dossier technique numérique relatif à un projet réel, à caractère industriel, de
réalisation de tout ou partie d’un (ou plusieurs) ensemble(s) chaudronné(s), en lien avec le niveau de qualification
visé par le diplôme.
Les projets seront validés par l’IEN-ET responsable de la filière lors d’une commission d’harmonisation au niveau
académique.
Pour cette sous-épreuve E31, les candidats seront placés en situation de réaliser tout ou partie des tâches
relatives à l’activité A2 : fabrication de tout ou partie d'un ensemble chaudronné.
Mode d’évaluation
Première situation
L’évaluation s’appuie sur la présentation du dossier de synthèse d’activités. Celui-ci est mis à disposition de
l’équipe pédagogique et du tuteur de l’entreprise huit jours avant la date de l’évaluation.
L'exposé, au cours duquel le candidat ne sera pas interrompu, sera d'une durée maximale de 10 minutes. Il sera
suivi d’un entretien de 20 minutes avec au moins un enseignant du domaine professionnel de l’équipe
pédagogique et du tuteur ou un représentant d’une entreprise. En cas d’absence du tuteur ou du représentant
d’une entreprise l’équipe pédagogique pourra valablement statuer.
La période choisie pour la présentation se situe pendant le dernier semestre de la formation et peut être différente
pour chaque candidat. L’évaluation permettra d’évaluer tout ou partie des compétences C2 et C8.
La présentation se déroule à l’aide des moyens de communication numérique appropriés.
Une fiche type d’évaluation rédigée et mise à jour par l’Inspection Générale, est diffusée aux services rectoraux
des examens et concours. Seule cette dernière sera systématiquement transmise au jury.
Le dossier et la fiche d’évaluation sont tenus à la disposition du jury et de l’autorité rectorale jusqu’à la session
suivante.
L’évaluation est organisée par l’équipe pédagogique chargée des enseignements technologiques et
professionnels. Elle s’effectue en cours de projet et lors d’une revue de projet finale sous la forme d’une
présentation orale d’environ 20 minutes (10 minutes de présentation suivie de 10 minutes d’entretien) réalisée à
l’aide d’un support numérique présentant l’ensemble des activités menées dans le cadre du projet et, si possible,
en présence d’un représentant d’entreprise.
La période choisie pour la revue de projet finale se situe pendant le dernier trimestre de la formation et peut être
différente pour chaque équipe. L’évaluation permettra d’évaluer tout ou partie des compétences C6, C7, C12 et
C13.
Une fiche type d’évaluation rédigée et mise à jour par l’Inspection Générale, est diffusée aux services rectoraux
des examens et concours. Seule cette dernière sera systématiquement transmise au jury.
L’ensemble du dossier décrit ci-dessus, relatif à l’évaluation de la sous-épreuve, est tenu à la disposition du jury et
de l’autorité rectorale jusqu’à la session suivante.
L’inspecteur de l’éducation nationale de la spécialité veille au bon déroulement de l’évaluation qui est organisée
sous la responsabilité du chef d’établissement.
Forme ponctuelle
La première partie concerne la présentation du dossier de synthèse d’activités. Celui-ci est mis à disposition de la
commission d’interrogation huit jours avant la date de l’évaluation.
L'exposé, au cours duquel le candidat ne sera pas interrompu, sera d'une durée maximale de 10 minutes. Il sera
suivi d’un entretien de 20 minutes avec les membres de la commission d’interrogation.
La commission d’interrogation est composée de deux professeurs des enseignements professionnels et d’un
professionnel. Exceptionnellement la commission peut statuer en l’absence du professionnel. L’évaluation
permettra d’évaluer tout ou partie des compétences C2 et C8.
La même fiche type d’évaluation que pour le contrôle en cours de formation est utilisée. Seule cette dernière sera
systématiquement transmise au jury.
La deuxième partie est une soutenance orale d’une durée de 45 minutes qui permet aux examinateurs d’évaluer
le niveau de maîtrise attendu des compétences C6, C7, C12 et C13.
Pour les candidats relevant des trois années d’expérience professionnelle ou de l’enseignement à distance, le
support de la soutenance est une réalisation à caractère industriel de tout ou partie d’un (ou plusieurs) ensemble(s)
chaudronné(s), en lien avec le niveau de qualification visé par le diplôme.
Pour les autres candidats relevant du mode ponctuel, la réalisation de cet ensemble chaudronné à caractère
industriel s’inscrit dans un projet de fabrication conduit, en équipe, en centre de formation sur une durée de 70
heures.
L’évaluation s’effectue sous la forme d’une soutenance orale d’environ 45 minutes (15 minutes de présentation
La commission d’interrogation est composée de deux professeurs des enseignements professionnels et d’un
professionnel. Exceptionnellement la commission peut statuer en l’absence du professionnel.
La même fiche type d’évaluation que pour le contrôle en cours de formation est utilisée. Seule cette dernière sera
systématiquement transmise au jury.
Les indicateurs d'évaluation correspondant aux compétences évaluées figurent dans la colonne "Indicateurs de
performance" des tableaux décrivant les compétences.
Certaines autres compétences peuvent être mobilisées mais ne seront pas évaluées au cours de la sous-épreuve.
Il est rappelé que l’évaluation se fait sur toutes les dimensions (savoirs, savoir-faire, attitudes) de la compétence et
en aucun cas sur les seuls savoirs associés.
Contenu de la sous-épreuve
La sous-épreuve consiste à conduire une opération de réhabilitation sur une partie d’un ouvrage à caractère
industriel, représentatif d’une installation du domaine de la chaudronnerie et permettant de recevoir un
environnement de chantier.
L’ouvrage comportera a minima :
o une structure porteuse à étage ;
o des lignes de tuyauterie pouvant être raccordées au réseau d’eau urbain ;
o des composants standard (vannes, soupapes, brides, capteurs…) ;
o des éléments chaudronnés ;
o des éléments de serrurerie ;
o des coffrets électriques non raccordés au réseau ;
o …
Pour cette sous-épreuve E32, les candidats seront placés en situation de réaliser tout ou partie des tâches
relatives à l’activité A3 : réhabilitation sur chantier d'un ou plusieurs ensembles chaudronnés.
Mode d’évaluation
L'évaluation s'appuie sur des situations professionnelles (deux ou trois), organisées au cours de l’année civile de
l’examen en centre de formation, et s’effectue à partir des critères et indicateurs du référentiel. Chaque situation de
formation représentative de la globalité de l’activité A3 sera sanctionnée par un bilan individuel établi par l’équipe
pédagogique en présence le cas échéant du candidat. Ces bilans listeront les tâches et activités confiées et les
L’ensemble du dossier décrit ci-dessus, relatif à l’évaluation de la sous-épreuve, est tenu à la disposition du jury et
de l’autorité rectorale jusqu’à la session suivante.
Une fiche type d’évaluation du travail réalisé, rédigée et mise à jour par l’Inspection Générale, est diffusée aux
services rectoraux des examens et concours. Seule cette dernière sera systématiquement transmise au jury.
L’inspecteur de l’éducation nationale de la spécialité veille au bon déroulement de l’évaluation qui est organisée
sous la responsabilité du chef d’établissement.
Forme ponctuelle
La sous-épreuve concerne les mêmes objectifs sous la forme d’une épreuve pratique d’une durée de 4 h et permet
aux examinateurs d’évaluer le niveau de maîtrise attendu des compétences C3, C9, C10 et C11.
Le (ou les) sujet(s) fourni(s) aux candidats seront validés par l’IEN-ET responsable de la filière.
La commission d’évaluation est composée de deux professeurs des enseignements professionnels et d’un
professionnel. Exceptionnellement la commission peut statuer en l’absence du professionnel.
La même fiche type d’évaluation que pour le contrôle en cours de formation est utilisée. Seule cette dernière sera
systématiquement transmise au jury.
La définition de la sous-épreuve est celle fixée dans l’annexe de l’arrêté du 13 avril 2010 fixant les modalités
d’évaluation de l’économie-gestion au baccalauréat professionnel modifié par l’arrêté du 9 juillet 2015 modifiant
les définitions d’épreuve de prévention santé environnement, d’économie-gestion d’économie-droit, et les
règlements d’examens des spécialités de baccalauréat professionnel. (B.O.E.N. n° 30 du 23 juillet 2015)
La définition de la sous-épreuve est celle fixée dans l’annexe de l’arrêté du 13 avril 2010 fixant les modalités
d’évaluation de l’enseignement de prévention santé environnement au baccalauréat professionnel modifié par
l’arrêté du 9 juillet 2015 modifiant les définitions d’épreuve de prévention santé environnement, d’économie-
gestion d’économie-droit, et les règlements d’examens des spécialités de baccalauréat professionnel. (B.O.E.N.
n° 30 du 23 juillet 2015).
La définition de l’épreuve est celle fixée dans l’annexe de l’arrêté du 08 avril 2010 modifié relatif aux épreuves
obligatoires de langues vivantes dans les spécialités de baccalauréat professionnel. (B.O.E.N. n° 21 du 27 mai
2010).
La définition de la sous-épreuve est celle fixée dans l’annexe de l’arrêté du 13 avril 2010 fixant les modalités
d'évaluation du français et de l'histoire, géographie et éducation civique au baccalauréat professionnel modifié par
l’arrêté du 12 juin 2015 (remplacement du terme « éducation civique » par « enseignement moral et civique ».
(B.O.E.N. n° 20 du 20 mai 2010)
La définition de la sous-épreuve est celle fixée dans l’annexe de l’arrêté du 13 avril 2010 fixant les modalités
d'évaluation du français et de l'histoire, géographie et éducation civique au baccalauréat professionnel modifié par
l’arrêté du 12 juin 2015 (remplacement du terme « éducation civique » par « enseignement moral et civique ».
(B.O.E.N. n° 20 du 20 mai 2010 et B.O.E.N. spécial n° 6 du 25 juin 2015).
La définition de l’épreuve est celle fixée dans l’annexe de l’arrêté du 13 avril 2010 fixant les modalités d’évaluation
des arts appliqués et cultures artistiques au baccalauréat professionnel (B.O.E.N. n° 20 du 20 mai 2010).
Les modalités de l’épreuve d’éducation physique et sportive sont définies par l’arrêté du 15 juillet 2009 relatif aux
modalités d’organisation du contrôle en cours de formation et de l’examen terminal prévus pour l’éducation
physique et sportive aux examens du baccalauréat professionnel, du certificat d’aptitude professionnelle et du
brevet d’études professionnelles (B.O.E.N. n° 31 du 27 août 2009) et la note de service n° 09-141 du 8 octobre
2009 relative à l’évaluation de l’éducation physique et sportive aux examens du baccalauréat professionnel, du
certificat d’aptitude professionnelle et du brevet d’études professionnelles (B.O.E.N. n° 42 du 12 novembre 2009).
Les candidats peuvent choisir une ou deux unités facultatives parmi les unités possibles, et donc une ou deux
épreuves facultatives parmi les choix possibles :
Les périodes de formation en milieu professionnel correspondent à une formation réelle pour conforter et compléter
celles dispensées en établissement de formation. L’équipe pédagogique veille à assurer la complémentarité des
acquisitions entre le centre de formation et les entreprises d’accueil. Elles ont pour but de permettre à l’élève de
travailler en situation réelle, de s’insérer dans une équipe et d’appréhender l’entreprise dans ses structures, ses
fonctions, son organisation et ses contraintes. La répartition de la formation en milieu professionnel est définie en
étroite concertation avec les entreprises concernées. Elles prennent notamment en compte :
o les contraintes matérielles et les disponibilités des entreprises ;
o les contraintes des établissements ;
o les programmes d’activités des candidats, négociés avec les entreprises.
Rôle du tuteur
La formation du candidat s’appuie sur toute personne du milieu professionnel, mais particulièrement sur le tuteur
professionnel désigné́ .
Le tuteur a pour rôle d’accueillir le candidat au baccalauréat professionnel et de suivre sa progression en l’aidant à
évoluer dans le contexte professionnel.
Il transmet ou fait transmettre au candidat les compétences spécifiques indispensables au futur professionnel.
Il lui facilite l’accès aux différents secteurs présentant un intérêt professionnel, économique et social pour sa
formation. Tout en lui apportant les informations de base indispensables, il doit favoriser sa capacité́ d’autonomie et
encourager sa curiosité́ dans le cadre d’une situation de travail et d’un environnement nouveau.
Il est, enfin, l’interlocuteur privilégié́ de l’équipe pédagogique et le co-responsable de l’évaluation de la période de
formation en milieu professionnel.
Un suivi (préparation, organisation, encadrement, évaluation) de la formation en milieu professionnel s’effectue lors
de rencontres entre le tuteur et les membres de l’équipe pédagogique.
2. Organisation
1- Voie scolaire
La formation en milieu professionnel du baccalauréat professionnel « Technicien en chaudronnerie industrielle» a
une durée de 22 semaines sur l’ensemble de la formation pour un cycle de trois ans réparties en plusieurs
séquences (maximum 6) d’une durée minimale de 3 semaines.
La recherche et le choix des entreprises d’accueil relèvent de la responsabilité de l’ensemble de l’équipe
pédagogique de l’établissement de formation comme le précise la circulaire n° 2016-053 du 29-3-2016 (B.O.E.N.
du 31-3-2016). L’intérêt que porteront les professeurs à l’entreprise et au rôle du tuteur permettra d’assurer la
continuité de la formation. L’équipe pédagogique veillera particulièrement à protéger les élèves d’éventuelles
Chaque période sera sanctionnée par un bilan individuel établi conjointement par le tuteur, l’équipe pédagogique et
le candidat à partir du rapport de période de formation en milieu professionnel que ce dernier rédige et auquel sont
jointes les attestations correspondantes. Ce bilan indiquera l’inventaire et l’évaluation des tâches et activités
confiées et les performances réalisées pour chacune des compétences prévues. Toute l’équipe pédagogique est
concernée par le suivi de la période de formation en milieu professionnel. Les visites sont organisées en accord
avec les responsables du milieu professionnel afin de prendre en compte leurs disponibilités et les exigences de
confidentialité́ qui leur sont imposées. Dans le cadre de la sous-épreuve E31, la candidat rédige la synthèse des
activités les plus significatives qu’il a exercées pendant ses périodes de formation en milieu professionnel, une
d’entre elles est approfondie et présentée sous la forme d’une étude de cas.
Pendant les périodes de formation en milieu professionnel, le candidat a obligatoirement la qualité d’élève stagiaire
et non de salarié. L’élève reste sous la responsabilité pédagogique de l’équipe des professeurs chargés de la
section.
Les attestations des périodes de formation en milieu professionnel établies par l’établissement et visées par
l’entreprise, permettent de vérifier la conformité réglementaire de la formation en milieu professionnel (durée,
secteur d’activité). Un candidat qui n’aura pas présenté́ ces pièces ne pourra pas valider l’unité U31.
Pour les candidats présentant la sous-épreuve E31 (unité́ U31) sous la forme ponctuelle, le recteur fixe la date à
laquelle le dossier de synthèse d’activités doit être remis au service chargé de l’organisation de l’examen.
2- Voie de l’apprentissage
La durée de la formation en milieu professionnel est incluse dans la formation en entreprise telle qu'elle est prévue
dans le contrat d'apprentissage. Afin d’assurer une cohérence dans la formation, l’équipe pédagogique du centre
de formation d’apprentis doit veiller à informer les maîtres d’apprentissage des objectifs des différentes périodes de
formation et plus particulièrement de leur importance dans la réalisation du dossier de synthèse.
Au terme des périodes de formation, l’apprenti constitue un dossier de synthèse. Les modalités de constitution et
de remise de ce dossier sont identiques à celles des candidats sous statut scolaire (cf. définition de la première
partie de la sous-épreuve E31).
Le candidat doit justifier de trois années d’expérience professionnelle dans un emploi qualifié dans un domaine
professionnel en rapport avec la finalité du baccalauréat professionnel « Technicien en chaudronnerie
industrielle » ; il produit ses certificats de travail pour l’inscription à l’examen.
Le candidat rédige un dossier de synthèse décrivant les activités qu’il a pu exercer dans sa carrière en rassemblant
les pièces justificatives correspondantes.
Le recteur fixe la date à laquelle le dossier de synthèse doit être remis au service chargé de l’organisation de
l’examen.
5- Candidat positionné
Pour le candidat ayant bénéficié d’une décision de positionnement par le recteur, la durée de la formation en milieu
professionnel ne peut être inférieure à :
o 10 semaines pour les candidats de la voie scolaire (articles D337-62 à D337-65 du code de l’éducation) ;
o 6 semaines pour les candidats de la formation professionnelle continue.
(1) Dès lors qu’elle est égale ou supérieure à 10 sur 20, la note attribuée à l’unité U2 du nouveau diplôme est égale à la moyenne pondérée des notes
obtenues aux unités U21 (coef. 3), U22 (coef. 3) de l’ancien diplôme. Si ces deux unités de l’ancien diplôme ont été validées dans le cadre de la validation
des acquis de l’expérience, l’unité U2 est validée.
(2) Dès lors qu’elle est égale ou supérieure à 10 sur 20, la note attribuée à l’unité U31 du nouveau diplôme est égale à la moyenne pondérée des notes
obtenues aux unités U31 (coef. 2) et U32 (coef. 3) de l’ancien diplôme. Si ces deux unités de l’ancien diplôme ont été validées dans le cadre de la
validation des acquis de l’expérience, l’unité U31 est validée.