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FORMATION BIBLIQUE APOLLOS

CONNAITRE LA CREATION DANS TOUS LES


SENS DE SA REALITE
(Méditation sur l’utilité Spirituelle et Pastorale de Genèse 1)

Gérard de Thérèse Batantu


gerarddetherese@gmail.com
Au commencement Elohim* créa les cieux et la terre. Et la terre était devenue désolation,
néant, chaos et le vide, et il y avait des ténèbres sur la face de l’abime. Et l’Esprit de Dieu
planait sur la face des eaux.

Et Elohim dit : Que lumière soit, Et lumière fut. Et Elohim vit la lumière, qu’elle était
bonne ; et Elohim sépara la lumière d’avec les ténèbres. Et Elohim appela la lumière
Jour ; et les ténèbres, il les appela Nuit. Et il y eut soir, et il y eut matin :- un jour.

Et Elohim dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les
eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. Et Elohim fit l’étendue, et sépara les eaux
d’avec les eaux qui sont au-dessous de l’étendue d’avec les eaux qui sont au-dessus de
l’étendue. Et il fut ainsi. Et Elohim appela l’étendue Cieux. Et il y eut soir, et il y eut
matin : - deuxième jour.

Et Elohim dit : Que les eaux au-dessous des cieux se rassemblent en un lieu, et que le sec
paraisse. Et il fut ainsi. Et il fut ainsi. Et Elohim appela « terre » le continent ; il appela
« Mers » l’amas des eaux. Elohim vit que cela était bon.

Et Elohim dit : Que la terre produise l’herbe, la plante portant de la semence, l’arbre
fruitier produisant du fruit selon son espèce, ayant sa semence en soi sur la terre. Et il
fut ainsi. Et la terre produisit l’herbe, la plante portant de la semence selon son espèce,
et l’arbre produisant du fruit ayant sa semence en soi selon son espèce. Et Elohim vit que
cela était bon. Et il y eut soir, et il y eut matin :- troisième jour.

Et Elohim dit : Qu’il y ait des luminaires dans ‘étendue des cieux pour qu’ils soient signes
pour des rencontres festives, et pour des jours et des années ; et qu’ils soient pour
luminaires dans l’étendue des cieux pour donner de la lumière sur la terre. Et il fut ainsi.
Et Elohim fit les deux grands luminaires, le grand luminaire pour dominer sur le jour, et
le petit luminaire pour dominer sur la nuit ; et les étoiles. Et Elohim les plaça dans
l’étendue des cieux pour donner de la lumière sur la terre, et pour dominer de jour et de
nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres. Et Elohim vit que cela était bon. Et il
y eut soir, et il y eut matin : - quatrième jour.

Et Elohim dit : Que les eaux foisonnent d’un fourmillement d’êtres vivants, et que les
oiseaux volent au-dessus de la terre devant l’étendue des cieux. Et Elohim créa les
grands monstres marins, et tout être vivant qui se meut, dont les eaux fourmillent, selon
leurs espèces, et tout oiseau ailé selon son espèce. Et Elohim vit que cela était bon. Et
Elohim les bénit, disant : Fructifiez, et multipliez, et emplissez les eaux dans les mers, et
que l’oiseau multiplie sur la terre. Et il y eut soir, et il y eut matin :- cinquième jour.

Et Elohim dit : Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, des bestiaux,
des reptiles et des insectes, et des animaux sauvages selon leur espèce. Et il fut ainsi. Et
Elohim fit les bêtes de la terre selon leur espèce, des bestiaux selon leur espèce, et tout
ce qui rampe du sol selon son espèce. Et Elohim vit que cela était bon.
Et Elohim dit : Faisons homme* à notre image, selon notre ressemblance, et qu’ils
dominent sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur
toute la terre, et sur tout rampant qui rampe sur la terre. Et Elohim créa la race humaine
à son image ; il le créa à l’image d’Elohim ; il les créa mâ le et femelle. Et Elohim les bénit ;
et Elohim leur dit : Fructifiez, et multipliez, et emplissez la terre et l’assujettissez ; et
dominez sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur tout être vivant
qui se meut sur la terre. Et Elohim dit : Voici, je vous ai donné toute plante portant
semence, qui est sur la face de toute la terre, et tout arbre dans lequel il y a un fruit
d’arbre, portant semence ; vous sera pour nourriture ; et à tout animal de la terre, et à
tout oiseau des cieux, et à tout ce qui rampe sur la terre, qui a en soi une â me vivante,
toute plante pour nourriture. Et il fut ainsi.

Et Elohim vit tout ce qu’il avait fait, et voici, cela était très-bon. Et il y eut soir, et il y eut
matin : - le sixième jour

Notes : *Elohim, (pluriel d’Eloah, le Dieu suprême), la Déité, dans le sens absolu.

*Homme= hommes, l’hébreu a un singulier collectif qui a valeur de pluriel.


Par la Grace de Dieu et pour sa gloire, Nous imitons les fonctionnaires d’Ezéchias et
transposons des écrits des enseignants de la Bible (d’autres siècles) dans notre script
pour votre édification dans la Foi (Proverbes 25 :1). Nous donnerons parfois une
paraphrase, c’est-à -dire un développement explicatif du texte et Cherchons, toujours
comme à nouveau, à approfondir la foi, et croissons toujours dans une connaissance plus
profonde de la pensée révélée de Dieu. Notre vœu est de vous inculqué le désir et le
plaisir d’étudier en profondeur la Parole de Dieu dans la dépendance du Saint-Esprit
pour Jouir du Seigneur Jésus Christ. Souvenons-nous de la parole du Seigneur Jésus
« C’est la gloire de mon Père que vous portiez beaucoup de fruits »(Jean 15 :8)
Le livre de la Genèse n'est en aucune manière un récit "scientifique" de la création, mais
ce chapitre fournit en toute certitude de la Révélation divine de cette création et n'est pas
"un labyrinthe des mystères de Dieu" (Jérô me dans son ignorance appelait ainsi le livre d’Ezéchiel), ni
un labyrinthe des origines. La création est pour le chrétien, une conviction absolue
(Hébreux 11:3). Si au IIe siècle après Jésus Christ, les Racines de la doctrine de la
création était affaiblie, entraina du même coup deux des plus grands périls que la
chrétienté ait connus: le gnosticisme et le marcionisme (Nous connaissons Montanus et
son rejet de l'Ancien Testament), le rejet de l'Ancien Testament et de sa doctrine de la
création ne pouvait qu'entrainer un glissement vers le gnosticisme. Certains1$ chrétiens
ont essayé de réinterpréter la Bible et27 Nous avons souvent ''l'illusion'' de détenir une
interprétation définitive de la Bible et confondons de schémas de pensée théologique
propre à notre temps avec ce que la Bible enseigne, or notre façon de formuler les
vérités théologiques n’a pas une valeur absolue et nos erreurs les plus graves sont
généralement plus subtiles et plus difficiles à combattre. Quand nous lisons les Ecritures,
notre esprit naturel tend sans cesse à mêler nos pensées avec celles de Dieu, ou à
interpréter celles-ci selon nos désirs et nos penchants, obscurcissent ainsi le conseil de
DIEU, faussant sa pensée en voulant la plier et l'abaisser à notre niveau, trouvant des
difficultés et soulevant des objections. Il y a diverses théories sur la création (La Théorie
de l’intervalle, Evolutionnisme Théiste, Créationnisme d’une création récente …) et ces
idées ne sont pas limitées à telle ou telle école de théologie, quoiqu’elles soient plus
marquées et plus éclatantes dans certaines régions du monde, mais Nous acceptons la
théorie qui semble plus soutenable et plus en accord avec les méthodes historico-
grammaticales et rejetons toute théorie que l’interprétation littérale des Ecritures ne
favorise pas. Notre Script n’est pas un affrontement contre des théologies de la création
supposées rigides dont chacune dominé une partie de la Chrétienté, mais une aide à nos
frères qui sont enclavés dans des présupposés non chrétiens et imprégnés à leur insu
d’une approche philosophique. Jésus Christ, Le Seigneur de l’univers, est l'Auteur, le
Créateur des mondes (dans l'espace physique ou moral: cieux et terre; dans le domaine
de la perception: choses visibles ou invisibles, toutes réelles; dans les hiérarchies:
trô nes, seigneuries, principautés ou autorités). Les Œuvres et les lois merveilleuses de la
création nous révèlent sans cesse la grandeur, la puissance et la sagesse de Dieu. "Les
cieux racontent la gloire de Dieu, et l'étendue annonce l'ouvrage de ses
mains"(Psaumes19 :1). La doctrine de la création est une doctrine que l’on doit accepter
par la foi (Hébreux 11 :3). Il convient donc de l’étudier de manière à contempler la gloire
de Dieu et à croitre dans l’Adoration.

COSMOLOGIE BIBLIQUE

I. LE COSMOS : UNE REVELATION GENERALE DE DIEU

Le Seigneur Jésus Christ est le but ultime du cosmos.


Les merveilles de la création sont insondables.

A. Termes et Sens Général

B. Conception Hébraïque du MONDE

C. Son Etendue

D. L’origine du MONDE – Vision contraste

E. La Cosmogonie de Genèse 1 – comparaison avec d’autres cosmogonie

F. Genèse 1 et Science

A. TERMES

Pour une étude objective du vocabulaire biblique, nous passons en revue les principaux
termes employés dans les originaux et les sens variés qu’ils peuvent avoir (vous pouvez
examiner par la version JND ou l’ATI hébreu-français) et le changement ou l’omission
d’un mot, dans l’écriture, a toujours une grande signification.

Le Verbe Bara ‘’ créa’’ désigne toujours un acte par lequel Dieu fait surgir quelque chose
du néant ou provoque dans ce qui existe déjà un phénomène radicalement nouveau que
Lui seul peut réaliser. « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre ». C’est le
commencement absolu de la création, et en contraste des plus marqués avec les sept
jours et pas un seul mot de l’Ecriture ne justifie la supposition étrange et hâ tive que
l’univers a été amené à l’existence durant les six jours de Genèse 1 :3-31

Il y a : - La Création directe est cet acte libre de Dieu par lequel, au commencement et
pour sa propre gloire, sans faire appel à des matériaux préexistants ni à des causes
secondaires, Il fit, de façon directe et instantanée, tout l’univers visible et invisible.
C’était un acte immédiat de Dieu qui eut des résultats immédiats.

-La Création Indirecte, ce sont les actes de Dieu qui sont dénommés ‘’création’’,
mais qui n’ont pas été à l’origine des choses ex nihilo, ils sont plutô t modelé,
combiné ou transformé des matériaux existants.

(Les théologiens ont forgé l’expression creatio Ex Nihilo, création à partir de rien.
Cette expression se trouve déjà dans le deuxième livre des Maccabées 7 :28, cela
se justifie, car il est écrit que « Dieu appelle à l’existence ce qui n’existe pas »)
Le Mot hébreu ''Schamayim'' = l'Elévation. Le pluriel fait allusion aux nombreux
espaces célestes (Les Cieux) qui se superposent les uns aux autres et Erets, Aphar ,
Adhamah = la Terre, le Sol (Genèse 1 :1)

- Terre/ Sol (Esaïe 23 :17 ; 62 :11 ; Jérémie 25 :16 ; Psaumes 22 :27)

- ô lâ m, ‘’ Age, monde, éternité’’ (Ps 73 :12 voir Notes Darby ; Ecclésiaste 3 :11)

- Têbhêl (terme poétique) I Samuel 2 :8 ; II Samuel 22 :16 ; Job 18 :18 ; 34 :13 ; 37 :12
(Notes Darby) ; Ps 9 :8 ; 18 :15 en Grec ‘’Oikouménè’’

Dans le Nouveau Testament

Aiô n ‘’ Age, monde, monde actuel, siècle’’ (Matthieu 12 :32 ; 13 :22 Notes Darby ;
Matthieu 13 :39, 40, 49 ; 24 :3 Marc 4 :19 ; Luc 16 :8 ; Romains 12 :2 ; Hébreux 1:2 etc.)

• Luc 1 :70 ; Actes 3 :21 ‘’ de tout temps’’

• 1 Corinthiens 10 :11 les fins des siècles (Hébreux 6 :5 ; 9 :26 : II Timothée 1 :9 ;
Tite 1 :2 etc.)

Cosmos (Monde ordonné) Matthieu 4 :8 ; 5 :14 ; 26 :13 Marc 8 :36 ; Jean 1 :9 ; 8 :12 ;
Actes 17 :24 ; Romains 1 :8, 20

Panta Jean 1:3

Pasa hè Ktisis Romains 8 :22

B. CONCEPTION HEBRAIQUE

L'Ecriture présente réellement les cieux comme non localisés, et la terre comme suspendue
à rien

- Job 26 :7 Les étoiles sont étendues sur le vide et la terre est suspendue sur le néant

- Job 38:16 évoque la Rotation de la terre autour de son axe. L’aube tourne autour de
la terre à mesure qu'elle tourne sur elle-même (voir Notes John Macarthur)

- Genèse 1 :6-8 les cieux atmosphériques (ciel transparent et ouvert) si essentiels à la


lumière, au son, à l'électricité, à la végétation et à la vie animale

- Genèse 7 :11 Esaïe 11 :12 ; 24 :18 ; 34 :4 ; 40 :22 ; Deutéronome 33 :17 ; Genèse
1 :9,10 ; Genèse 7 :11 ; Deutéronome 33 :13

Dans certains passages de Job ou des Psaumes, L’Auteur s’exprime dans un style
poétique et figuré

Job 37 :18 ; 26 :11,7 ; 36 :28 ; 37 :3 ; 31 :26

Ps 104 :2 ; 77:17 ; 19 :5,6


C. SON ETENDUE

Voir la - Géographie de l’Ancien Testament et celle du Nouveau Testament

D. L’ORIGINE DU MONDE- Vision contraste

1 Corinthiens 8 :6 ; Colossiens 1 :17 ; Hébreux 1 :1-3

La croyance en un univers créé par Dieu, existant en dehors de lui, mais dépendant de
lui. Cette conviction contraste fortement avec les visions du monde qui règnent en Asie
du Sud et du Sud-Est, où l'on pense que le monde alentour constitue une illusion, un rêve
né dans l'esprit d'un dieu. S’il existe une distinction fondamentale dans la Bible, c’est
bien entre Dieu comme Créateur et tout le reste comme Création. Les humains sont des
créatures à part, et non de simples fragments de l’esprit de Dieu.

La cosmologie purement mythologique (Babylone, Hésiode), matérialiste (Democritus,


Epicurus – ‘’Rassemblement des Atomes), démiurgique (Platon dans timaeus – l’éternité
de la matière formé par le démiurge), emanationnel (Gnostique – Résulte de l’inondé de
la plénitude divine en ‘’Eons’’), dualistique (Parsisme, Manichéisme – le bon et mauvais
principe en conflit), des ‘’Cycles’’ sans fin, illimitée – Production alternatif et destruction
(Stoïcisme, bouddhisme), Panthéistique (Spinoza – une substance éternel ; Hegel ‘’ un
esprit absolu’’) Pessimistique (schopenhauk- le monde est le résultat d'un acte
irrationnel déterminé; nécessairement mauvais)

La conception ptolémaïque de l’univers (la terre était considérée comme le centre de


l’univers) était adoptée par l’église médiévale qui la trouvait compatible avec
l’enseignement biblique sur la primauté de la terre sur le reste de l’univers

Les types cosmologiques (mythocosme, technocosme, logocosme) et ses implications


forment le paradigme constitutif d’une époque. Le paradigme se manifeste en un
discours (Aristotelienne, galiléen, newtonien, cartésienne …) qui fait autorité

Aucun d’eux ne s’incarne jamais complètement, si ce n’est peut-être à des rares


moments de l’histoire

LE MYTHOCOSME. Une cosmologie où l’univers est considéré comme clos ou borné et


hétérogène, et où l’on explique l’origine et le fonctionnement de l’univers en ayant
recours exclusivement à des explications surnaturelles présentées sous forme de récits
mythiques. L’homme du mythocosme n'explique pas la force des vagues, par la force du
vent, mais par l'humeur d'un dieu invisible (dieu invisible mais immanent à la nature et
non transcendant ? Dans le paganisme, où ces activités sont attribuées à des énergies
subordonnées, le seul Dieu original n’était qu’une déité abstraite et inerte- une existence
abstraite). L’homme du mythocosme a une connaissance d'une causalité naturelle: Nous
en voulons pour preuve qu'il est un excellent artisan, simplement, il ne la considère
jamais indépendamment d'une causalité surnaturelle. (il est bibliquement vrai que les choses n’arrivent
pas par hasard. Mê me les phé nomè nes naturels comme les é clairs et le tonnerre sont guidé s par Dieu, Job 36 :22 à 37 :15)

Il n'y a aucune place pour le hasard dans un mythocosme : et aucun fait, même le plus
insignifiant, n'échappe à la volonté obsessionnelle de tout expliquer, à cette rationalité
mythique (chaque ethnie "Kongo, Anamongo, Ngala-Itimbiri, Luba..." possède sa propre
histoire mythique). L’Hétérogénéité de l'espace implique une distinction qualitative
entre les divers points de l'espace. Le Temps est conçu comme cyclique dans un
mythocosme : c'est l'éternel retour du même. Rien de nouveau ne doit y arriver. (Le Peuple
Kongo n’a pas une ‘’vision mé canomorphique de l’Univers’’. Ils ne sont pas partisans d’un maté rialisme mé caniste qui considè re que
la matiè re est la ré alité suprê me de l’univers. Pour quelques kongo (ils ne sont pas obsé dé s par la mesure du temps) sans agenda, le
temps est é pisodique et discontinu. Il n'existe ni "horloge" absolue, ni "é chelle" de temps unique, mais à la place de nombreuses
sortes de temps: temps mythique, historique, solaire, lunaire..., le temps ne leur fournit pas les mê mes moyens d'explication et de
pré vision rationnels que le concept logocosmique. Il est capital d’enseigner aux jeunes ce que les Ecritures enseignent à propos du
temps. Ecclé siaste 12 :1-7 les jeunes doivent apprendre que la jeunesse est le moment favorable pour mettre au service de Dieu leurs
pleines faculté s avant que la faiblesse et la vieillesse les atteignent ; 1 Corinthiens 7 :36 ; Psaumes 90 :1-12)

LE LOGOCOSME. La conception logocosmique de l’univers est une cosmologie où les


explications mécaniques ou scientifiques de l’origine et du fonctionnement du monde,
tout en étant légitimes tant qu’elles n’ont pas la prétention de révéler la réalité ultime
des choses et se présentent humblement sous forme d’hypothèses opérationnelles, ne
suffisent pas à expliquer la totalité des phénomènes naturels ou humains, les chaines
causales internes (surfaciales) n’épuisent pas la rationalité de ces phénomènes. La
chrétienté n'aurait peut-être pas condamné Galileo Galilée s'il avait accepté de présenter
ses thèses comme des hypothèses et non comme des faits incontestables. La science
moderne relativiste et non positiviste donne aujourd'hui raison au cardinal Bellarmin
contre Galilée. Le Temps, (la linéarité du temps) dans un logocosme, a une dimension
historique: il a un commencement, il aura une fin, et, entre les deux, il a un sens. Il peut
s'y produire quelque chose de nouveau ou d'inattendu, car les effets ne sont pas
entièrement contenus dans les causes physiques.

L'Espace n'y étant ni infini, ni homogène, le Mouvement n'y est pas simple déplacement
mais effort (de la part des choses et des êtres) pour se rapprocher de leur lieu
ontologique (en terme moins philosophique et plus théologique, de ce que Dieu veut
pour elle), ou au contraire une chute vers moins d'être, une corruption. L’univers donne
partout des indices de sa Temporalité et de sa Dépendance.

L'homme du logocosme n'est pas obsédé par la volonté d'expliquer les événements, il
peut s'adonner sereinement à la quête d'une connaissance désintéressée qui a pour but
de glorifier son Créateur plus que d'améliorer son confort. La volonté obsessionnelle
de tout comprendre et de tout expliquer est péché.

Comment la conception chrétienne d’un monde substantiel et objectif, créé par un Dieu
substantiel et objectif peut-elle être compatible avec la conception émergeant de la
physique moderne, que la réalité fondamentale est plus une série d’événements (des
« vagues de probabilité » désordonnées) qu’un ensemble d’objets isolés ordonnés ? –
croire en un monde substantiel et objectif ne veut pas dire avoir un « réalisme naïf » qui
imagine que les électrons tournent autour de leur noyau comme des planètes autour de
leur soleil. Et, il est crucial de se rappeler que les découvertes de la physique sont, par
définition, du domaine de la physique. Elles n’offrent pas de réponse définitive à des
questions métaphysiques, telles que celles de l’existence et de la nature Dieu ou celles de
l’existence et de la nature de l’â me humaine.

LE TECHNOCOSME. Une conception de l’univers où l’Espace réel est considéré comme


infini et homogène, espace qui, en englobant tout le réel, exclut tout rapport à un au-delà
de cet espace, puisque étant infini ; au-delà de l’espace, il y a encore et toujours de
l’espace. Dans un tel Espace, Le Temps est automatiquement infini (sans
commencement, ni fin) Tout ce qui arrive est déjà contenu dans ce qui précède ; la cause
contient et explique entièrement l'effet. Ainsi sont arbitrairement exclus toute
intervention divine et la seule chose qui puisse arriver, dans un tel espace, c'est un
dysfonctionnement ou une panne.

Tout Mouvement n'est qu'un déplacement qui ne signale aucun changement qualitatif
dans le mobile. L’être n'est plus qu'espace. La raison technocratique et gestionnaire
réduit tous les événements à des chaînes causales rationnellement déchiffrables. Ils se
montrent convaincus qu'une étude soigneuse permet de comprendre la cause de tout
événement et de remédier à tout ce qui va de travers. Une façon fondamentale
d'analyser les choses consiste à recourir à la science. Lorsqu'un problème surgit, ils
estiment pouvoir le résoudre en disposant de suffisamment de temps et d'argent. (S’il y
a fatalisme, collectivisme à outrance dans d'autres cosmologies, il y a matérialisme,
individualisme à outrance dans le technocosme). Une approche mécaniste nous incite
également à « contrô ler » Dieu afin de réaliser nos propres desseins. Nous fixons le
programme et cherchons à donner des ordres à Dieu.
(Je m’interroge : « Pour quelle raison rejetons-nous la vision mé caniste du monde '' qui assimilé la nature à une machine composé e
de divers é léments dont le jeu est ré gi par des forces externes'' qu’appuyait autrefois la physique ? (a) Etait-ce une erreur
scientifique que nous rejetons maintenant à cause de dé couvertes scientifiques plus ré centes ? Ou (b) é tait-ce une erreur
philosophique et é pisté mologique? Je sais qu’une vision mé caniste du monde n’a jamais é té justifié e, mê me lorsqu’elle pré tendait
reposer sur les meilleures connaissances scientifiques du temps ; et la leçon que nous devons en retirer, c’est que nous devons é viter
aujourd’hui de tirer de nouvelles conclusions mé taphysiques des connaissances physiques modernes. » ; Pourquoi ceux qui ont une
interpré tation mé caniste de l’univers, ne requé rant aucune « intelligence suprê me », ne se sont assuré ment pas dé tourné s de
l’astrologie, des mediums, des sorciè res et des amulettes ?)
Genèse 1 et Science
Peu des serviteurs de Dieu en font la diffusion de Genèse 1 pour servir de nourriture
dans les foyers de la famille de Dieu. Et si on s’aventure parfois à en fournir des
interprétations, elles sont souvent tout à fait grossières, - faites à base de notions
cosmologiques tirées par les cheveux et que trop souvent les commentaires des savants
n’ont fait que le dessécher. Nous ne pensons pas rehausser la valeur des révélations
divines et les rendre plus efficaces par les études scientifiques ou littéraires qui font appel à
l’intelligence naturelle, car La Bible n'est pas un mensuel de science, mais cela ne signifie
pas qu'elle contienne des inexactitudes quand elle révèle des faits qui appartiennent au
domaine de la science. La vraie science et la Bible ne divergent pas, parce que Dieu est
l'auteur de tous les deux, Mais il y a des différences entre l'interprétation de la Bible et
de la science, et on peut être tout à fait certain que l'Ecriture échappe à toute erreur, et
reste toujours cohérente avec ce qui est démontré de manière irréfutable; pourtant elle ne
quitte jamais son domaine spirituel pour aller occuper le lecteur avec de la physique . Les
théories de Copernic (héliocentrisme) peut être en harmonie avec le premier jour et
quatrième jour de la Genèse 1 et condamné l'ancienne philosophie de Ptolémée (la
conception cosmologique géocentrique), mais ceux qui cherchent une correspondance
scientifique travaillent en vain et quelles que soient les ‘’vérités’’ que la science puisse
découvrir, elles ne sauraient être acceptés comme vérité absolue. Il est absurde d’élevée
la science au rang de référence suprême en matière de vérité. Paraphrasons W.K: " La
vérité est que la vraie science tire sa substance de résultats uniformes: elle consiste à
découvrir et mettre en ordre ces résultats. ... comme la science naturelle est basée sur la
réalité et la continuation des espèces, elle ne peut pas rendre compte des origines. Si l'on
est honnête, il faut admettre qu'il y a une cause première; mais la science ne peut qu'être
entièrement ignorante d'une telle cause. Seule la parole de Dieu révèle la vérité.

De toutes les rêveries, il n'y en a pas de plus vile que l'ignorance refusant d'apprendre, et
osant défier la révélation divine. La vérité est que les causes primordiales sont au-delà
de la science qui, au lieu de reconnaître honnêtement son ignorance, prétend nier la
création que l'Ecriture révélé clairement. Dieu seul pouvait créer, et il déclare qu'il l'a
fait, selon quel ordre. La science pourrait apprendre avec bonheur, si son scepticisme ne
l'emportait pas. Son champ d'application est dans l'investigation des effets, et elle ne
peut atteindre les causes primordiales, alors qu'il est de la plus haute importance de les
connaître; seul le témoignage de Dieu nous y donne accès, et c'est tout simple si on
l'accepte."
Il est erroné de prétendre à une connaissance et à une maitrise totalisante de l'univers
par la science et il est indécent de voir la science se mettre à dogmatiser, alors qu'elle a
tant à explorer et à évaluer. Il y a tant d'inconnu. Le modèle mathématico-scientifique de
l'univers - hors de son domaine d'application spécifique - n'existe que dans l'imagination
de ceux qu'il a séduits. La vérité abstraite est tout à fait vaine pour les saints de Dieu. Il
peut résulter, d’affirmations vraies en elles-mêmes, mais mal comprises et mal
appliquées, un dommage plus grand que de celles qui sont positivement erronées, parce
qu’une vérité faussée dans son application paraît donner l’autorité de Dieu à une erreur
qui a d’autant plus de poids qu’elle est présentée comme une chose vraie. Si Galilée
s'est trompé en tentant une conciliation entre la thèse copernicienne (les théories
de Copernic sur l’héliocentrisme de l’univers) et la Bible, en reformulant les règles de
l'exégèse. Il posait en principe que le sens littéral de l'écriture restait destiné au
vulgaire, que la certitude de ses démonstrations rendait la science indépendante de la
théologie, que l'auteur de l'écriture n'avait en vue que le salut des â mes, que l'écriture
n'était pas contraignantes à l'égard des énoncés de la science et que la charge de la
preuve contre Copernic revenait aux théologiens. Les Théologiens se sont trompés en
croyant que la cosmologie médiévale était nourrie des données scripturaires (il ne
faut pas confondre l'interprétation des Ecritures et les Ecritures elles-mêmes. La vision
chrétienne cosmologique des pères de l'Antiquité et celle du Moyen  ge ou des
réformateurs, des jésuites ou des puritains se fondait sur leur interprétation des Saintes
Ecritures, sur une Révélation générale de Dieu dans la création, accessible aux hommes
au moyen de leurs sens, sur une Philosophie et une métaphysique qui étaient les
servantes de la théologie et qui ne rejetaient pas arbitrairement le témoignage
sensible.), qui, au nom d'une mauvaise interprétation des textes bibliques, ont
condamné Galilée (sa cosmologie était nourrie de données scientifiques, et s'achevant
dans une explication naturaliste de l'origine des êtres vivants, y compris l'homme)
parce qu'il disait que la terre n'était pas immobile. (Galileo Galilée, fut après Giordano
Bruno le premier à affirmer et non plus à postuler que l'espace était infini. Par la suite,
Descartes, en réduisant l'entreprise scientifique à une volonté de maitrise sur la nature
et en mettant au point sa méthode hypothético-déductive où la connaissance devient
indépendante de la perception sensible, agrandit encore le fossé séparant le physique du
métaphysique. Kant, en postulant deux sphères distinctes dans la réalité, le physique (les
phénomènes) et la métaphysique (le noumène), indépendantes l'une de l'autre, et en
affirmant que seuls les phénomènes sont accessibles à la raison, raison qui ne fait plus
que projeter ses propres structures sur le réel, vient parachever dans le domaine de la
théorie de la connaissance (épistémologie) la dissociation que Galilée avait amorcée
dans le domaine scientifique. Descartes dissocie la connaissance du corps et des sens,
tandis que Kant la coupe de tout rapport au métaphysique, au surnaturel et à Dieu, et
finalement de toute référence à une réalité extra-mentale. Le Thomisme ou
l'introduction de la pensée païenne d'Aristote dans la théologie chrétienne par Thomas
d'Aquin et la légitimation chrétienne d'Aristote a certainement été à terme un facteur
dans la déchristianisation. Thomas a intégrer la philosophie d'Aristote dans un cadre de
pensée chrétien. Fasciné par la finesse et la profondeur d'observation d'Aristote, par
l'extrême rigueur de sa réflexion, Thomas vit dans cette nouvelle philosophie la
possibilité d'enrichir la démarche de la théologie chrétienne. Ce magistral effort
provoqua un bouleversement dans toute la théologie médiévale. Je crois que Thomas
d'Aquin est le premier et principal précurseur de la modernité, car sa démarche
contient en germe l'institutionnalisation du rejet de Dieu comme source première de
connaissance au XVIIe siècle. Galilée - idéaliste platonicien dédaignant le témoignage des
sens- est le premier vrai moderniste). Si la cosmologie géocentrique popularisée par
Hipparque au IIe siècle avant Jésus Christ, avait entrainé la croyance désormais
largement répandue que les événements terrestres étaient déterminés par les astres
(astrologie). Ananké( nécessité) et Héimarmené (ce qui est décrété) devaient fatalement
suivre leur cours. Le Technocosme exclu Dieu de l'Ecriture autant que de la création et
qu'on déifie la nature, qu'on exalte l'homme déchu et on est ensuite tout content de
dévaluer le texte biblique.
L’Epitre de Paul aux Colossiens (1:15-20) répond aux questions liées à l’origine, à la
finalité et à la destinée ultimes de l’univers, des sociétés et des individus.

Géologie à la lumière de la Bible


Tout ce qui a pu arriver entre Genèse 1 et le Chaos ne fait pas partie de la
Révélation et Aucune écriture ne nous donne des informations aussi complètes
sur les détails qui suivirent dans le temps. Ce qui était avant la création est
complètement omis par Moise. Les maximes des hommes ne sont pas fiables quand
elles touchent aux choses divines et je suis bien conscient des arguments que plaident
habituellement les théologiens sur une création récente. Mais notre foi ne repose pas sur
l’histoire de la géologie. Avant l’apparition des sciences géologiques (une science
apparue au début du XIXème siècle), les croyants savaient qu’il y avait intervalle entre
Genèse 1:1 et 1 :2. Entre les deux premiers versets de la première chapitre de la Bible
peuvent peut-être se situer les â ges géologiques et ''Dans toutes les immenses ères
géologiques, Dieu avait déjà opéré en énergie créatrice, mais il n'y avait pas eu d'homme
qui soit un centre, quels que soient les systèmes successivement apparus , puis
disparus'' et '' l'ancienneté de la terre peut aller aussi loin que les schémas mouvants des
géologues les plus enthousiastes l'ont jamais imaginé: ni ici ni nulle part ailleurs dans
l'Ecriture il n'y a la moindre suggestion s'opposant à l'existence d'immenses périodes
avant la création de l'homme, ou affirmant que l'homme soit à peu près contemporain de
la création originale. C'est ignorer l'Ecriture que soutenir que Moise détermine une
époque ou une date à la formation initiale de la terre, comme les pères et les
commentateurs l'ont imaginé et l'ont banalisé dans la chrétienté (même s'ils y ont ajouté
des remarquables valables). Les philosophes qui ont passé leur temps à étudier la
géologie et les sciences connexes, agiront avec sagesse s'ils lisent avec plus de soin qu'à
l'ordinaire le commencent de Genèse 1. Ils y apprendront qu'ils ont été trop
précipités à conclure que l'Ecriture inspirée est tant soit peu restreinte aux
interprétations erronées qu'on en a fait, tant de la part des scientifiques que des
théologiens. Aussi vastes soient les périodes qu'ils prétendent, même pour les strates
les plus superficielles, l'Ecriture est le seul récit qui, à la fois révèle Dieu comme
Créateur de tout, et en même temps laisse la place pour tout ce qui a été opéré avant la
terre adamique. " Le Dieu d'éternité, créateur des bouts de la terre, ne se lasse pas et ne
se fatigue pas. On ne sonde pas son intelligence"(Esaïe 40:28). Tandis que la géologie (la
Géologie a remplacé la cosmogonie des indiens, des égyptiens, des orientaux et des philosophes) attend l'apparition

du Newton de son domaine, les adeptes de cette discipline gagneraient beaucoup à se


soumettre à l'Ecriture en attendant; tout le monde y gagnerait ... Ainsi, " au
commencement " est distingué de toute mesure du temps en rapport avec l'existence de
l'homme. Il n'est pas besoin de souligner ici davantage, combien la durée de temps
antérieure à l'homme, illimitée selon notre appréciation ordinaire, correspond
admirablement bien aux immenses changements reconnus des géologues'' (W.K) et
l’intelligence de l’homme, appliquée aux choses de Dieu, même les plus simples, ne peut
faire que fausse route. La Parole de Dieu nous est donnée, non pour que nous lui
apportions nos pensées, mais pour que nous nous laissions instruire par elle.

• La datation de la terre au moyen des méthodes scientifiques actuelles (l’uniformitariste ou


actualisme) est très inexacte et ignore la présence d’un Dieu personnel qui agit dans la création. Ce
qui est surtout abusif, c’est de vouloir éliminer le Rô le du Dieu Créateur parce qu’on estime avoir
déterminé la séquence des périodes géologiques

• A quel moment les anges ont-ils été créés ? Ils avaient donc été créés avant que Dieu établisse
la terre sur ses bases et lui donne sa mesure (Job 38 :4-7) "Au commencement Dieu cré a les cieux et la terre"
(Genè se 1:1). C'est le commencement absolu de la cré ation, et en contraste des plus marqué s avec les sept jours. Ce point
se dé duit seulement du sens vrai et naturel de la parole é crite de Dieu. Elle n'a pas é té donné e pour enseigner la science, et
sa compré hension est complè tement indé pendante de la philosophie

L'ASTRONOMIE BIBLIQUE
II. « LES ASTRES : UN MESSAGE DIVIN CONTINU ET PREUVE IRRECUSABLE DE SA
SOUVERAINETE»  

Et Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux pour séparer le jour d’avec la nuit et
qu’ils soient pour signes pour les saisons (rencontres, fêtes) et pour jours et pour années ; et qu’ils
soient pour luminaires dans l’étendue des cieux pour éclairer la terre. Et il fut ainsi. Et Dieu fit les
deux grands luminaires, le grand luminaire pour dominer sur le jour, et le petit luminaire pour
dominer sur la nuit, et les étoiles. Et Dieu les plaça dans l’étendue des cieux pour donner de la
lumière sur la terre, et pour séparer la lumière d’avec l’obscurité. Et Dieu vit que cela était bon
(Genèse 1 :14-18)

CANTIQUES : Hymnes et Cantiques 208 et 175

Le croyant sait d’avance que les conclusions théoriques aussi fondées soient-elles,
doivent cadrer avec les phrases inspirées et je n’écris pas ces pages pour rechercher des
processus physiques d’accès aux bienfaits de la création ou pour fournir des aliments à
la curiosité de l’homme ou la satisfaire par de subtiles théories, mais pour que nous
méditons sur la grandeur de Notre Créateur qui est devenu notre Rédempteur, Dieu s’est
fait Homme, ô Saint mystère. En vérité, les cieux racontent la gloire de Dieu. Et le
croyant, contemplant le firmament au cours d’une nuit étoilée, est confondu de ce que
l’Auteur de ces infinies ait daigné s’occuper un jour de l’homme.
LES ASTRES
A. LE SOLEIL

1. DIVERS NOMS DU SOLEIL

. Job 31 :26 Or = ‘’Lumière’’

. Esaïe 24 :23 Hammath= ‘’ Chaleur, Neige’’

. Job 9 :7 Heres =‘’cloque, plein midi’’ (Juges 8 :13 ; Deut 28 :29) / Kir-Hâ reseth (kir=
muraille ou forteresse. 2 Rois 3 :25 ; Esaïe 16 :7) = Kir-Heres : Esaïe 16 :11 et Jérémie
48 :31,36

. Shemesh : Beth-Shemesh ‘’La Maison du Soleil’’

2. LA VILLE DU SOLEIL (Ezéchiel 30 :17 ; Genèse 41 :45)

Ir-Ha-Hérès (Esaïe 19 :18) Héliopolis en Egypte, une ville idolâ tre dédiée au dieu soleil

3. LA GRANDE SOURCE DE LUMIERE Genèse 1 :16

4. SON BUT: Genèse 1 :14-15

a) séparer le jour d’avec la nuit

b) servir de signes pour les saisons (les rencontres, les fêtes), les jours et les années

c) éclairer la terre

Evitons une interprétation allégorique (de l’eiségèse dans Genèse 1), car il y a une
grande différence entre allégorisation et la typologie. Nous sommes sur un terrain solide
lorsque nous retenons ce que Dieu nous dit. Mais lorsque nous tirons nos propres
déductions ou conclusions de ce qu’il nous dit, nous sommes sur un terrain mouvant et
Le disciple docile s’attache aux pages inspirées : il lit, il croit, il adore. Que ce soit dans
cet esprit que nous méditons sur Genèse 1 :14-18.

5. TYPE ou SYMBOLE de …

a) YHWH ELOHIM EST UN SOLEIL (Psaumes 84 :11 ou 12) : Il octroie grâ ce et honneurs ;
Il ne refuse pas le bonheur à ceux qui marchent dans la droiture

b) Le CHRIST-JESUS EST LE SOLEIL DE JUSTICE / D’EQUITE (Malachie 4 :2 ou 3 :20) : Il


porte le salut (la guérison, la délivrance) dans ses rayons pour ceux qui craignent le Nom
de Dieu et les croyants prospéreront

c) les Justes resplendiront comme le Soleil dans le royaume du Père (Matthieu 13 :43)
B. LA LUNE
‘’ la lune obscure par elle-même, tire toute sa lumière du soleil et reflète incessamment
cette lumière, à moins que la terre et ses influences n’interviennent’’(CHM)

1. DIVERS NOMS DE LA LUNE

a) Esaïe 30 :26 Lebhanah = Blancheur, une expression poétique

b) Esaïe 66 :23 ; 47 :13 Hodhesh = Nouvelle lune

c) Yaréah = ‘’Errant, Errante’’. Deut. 33 :14 Yerah = Mois, les Lunes. Esaïe 60 :20 ‘’Ta
Lune’’

2. LE PETIT LUMINAIRE

- Sa Clarté Ezéchiel 32 :7 ; Esaïe 13 :10

- Sa Lumière comme celle du Soleil Esaïe 30 :26

3. LES PHASES LUNAIRES

- La Nouvelle Lune ‘’KESEH’’ (Psaumes 81 :3)

- La Pleine Lune (Proverbes 7 :20)

Les phases lunaires changent selon ‘’ les lois de la Lune’’ (Jérémie 31 :35) et jouent ‘’un
rô le capital’’ dans les changements des ‘’saisons’’ ou pour fixer les dates (les fêtes) ou
pour les rencontres festives (Psaumes 104 :19)

4. LA VILLE DE LA LUNE

JERICHO (Jerah) était ‘’la cite de la lune’’ (Josué 6 :1). La Lune était adorait et les filles de
Sion dans l’idolâ trie portaient des ‘’petites lunes’’ (les croissants) comme des amulettes.
Esaïe 3 :18 ; Juges 8 :21

5. TYPE de

Apocalypse 12 :1 (voir W.K ou SLE 15) ; Le Songe de Joseph dans Genèse 37:9-10 Et
l’Epouse dans Cantique des cantiques 6 :10

C. LES SIGNES

Genèse 1 :14 (les prévisions météorologiques ‘’Matthieu 16 :2-3’’ ; le témoignage rendue


à Dieu ‘’Psaumes 8 ; 19’’ ; l’orientation ‘’Matthieu 2 :2’’)

1. ECLIPSES SOLAIRES ET LUNAIRES

Les éclipses‘’ des signes inhabituels apparaissant dans le ciel’’ qui étaient vénérés et mal
interprétés par les nations sont des signes de l’autorité de Dieu, car la stabilité des astres
et les éclipses sont sous le contrô le de Dieu (Jérémie 10 :2) Les phénomènes de l’éclipse
solaire et lunaire sont décrits par des prophètes :

Joël 2 :10, 31 ‘’3 :4’’ : le soleil et la lune s’obscurcissent et les étoiles retirent leur clarté
(voir aussi Amos 8 :9  et Actes 2 :19-20)

Esaïe 13 :10 : les étoiles dans le ciel et leurs constellations cessent de scintiller. Le soleil,
dès qu’il se lève, est obscurci, et la lune ne répand plus sa clarté

Apocalypse 6 :12 ; 8 :12 ‘’Faut-il comprendre les choses mentionnées dans le sixième
sceau dans un seul littéral ou figuré  ?’’ (SLE 15 Page 369) ‘’ Le résultat auquel nous
arriverons dépendra de l’application exacte que nous ferons des Ecritures, sous
l’enseignement du Saint-Esprit.’’(W.K)

-Les Ailes Matinales (Ps. 139 :9)

D. LES SAISONS (LES JOURS DE FESTIVITES) Genèse 1 :14

1. Il n’y avait pas des saintes convocations en été ou hiver, car l’hiver météorologique
comprend les mois les plus froids de l’année (Décembre, Janvier et Février) et l’été
météorologique comprend les mois les plus chauds de l’année (Juin, juillet et Aout). En
hiver, on a besoin du Manteau (2 Tim 4 :9, 13,21) et il y avait des Maisons d’hiver
(Jérémie 36 :22) et Notre Seigneur Jésus savait que l’homme a la connaissance
météorologique (Matthieu 16 :2-3) et instruit ses disciples dans Matthieu 24 :20 de prier
pour que leur fuite n’ait pas lieu en hiver (Respectons ‘’les lois créationnelles’’ établies
par Dieu)

2. LES SAISONS NATURELS POUR L’ADORATION DANS L’A.T

Les Solennités de l’Eternel. ‘’ Voici les solennités de l’Eternel, convocations saintes, que
vous célébrerez en leur saison ‘’ (Lévitique 23 :4), c’est-à -dire en Printemps et Automne

Pâ que ; Pain sans levain ; Prémices (Mars-Avril)

Pentecô te (Mai-Juin)

Trompette ; Expiation ; Tabernacle (Septembre-Octobre)

-Printemps météorologiques comprend le Mois de Mars, Avril et Mai et l’Automne


météorologique comprend Septembre, Octobre et Novembre

E. LES ETOILES

‘’Nous savons qu’il y a des étoiles qui sont des centres de lumière beaucoup plus grands
que notre soleil, et des innombrables planètes qui n’ont pas de lumière en elles-mêmes,
comme la Terre et la lune’’(S.P)

1. LEUR NOMBRE
Personne (Aucun Astrophysicien) ne connait le nombre exact des étoiles. Il y a peut-être
des milliards de Galaxie (Hébreux 11 :12)

Les nombres des étoiles sont-ils équivalents des grains de sable au bord de la mer ?
Genèse 22 :17
Dieu « réalise son dessein, composée d’innombrables galaxies formées chacune de
milliards d’étoiles. Le Créateur «  les appelle toutes par nom… pas une ne manque ». Il
fixe à chacune sa place, sa mission, sa durée de vie. Tout cet univers en mutation
permanente vit, meurt, revit, comme un message divin continu

2. LEUR DISTANCE

Proverbes 25 :3 ; Jérémie 31 :37 ; Psaumes 103 :11 ; Job 11 :8-9 l’homme tente de
mesurer la distance entre galaxie, mais nous apprenons par Job 22 :12 qu’Elle est haute
le faîte étoilée

3. LEUR SPLENDEUR

Leur luminosité n’est pas identique (1 Cor. 15 :41)

4. L’ETOILE DU MATIN

a) les étoiles de son crépuscule (du matin) Job 3 :9 ; 38 :7

b) Type ou symbole de :

- Le Seigneur Jésus est l’Etoile brillante du Matin (Apocalypse 22 :16 ; 2 Pierre 1 :19
‘’Nom donné à la planète Venus), il est ‘’l’Etoile qui surgit de Jacob’’ dans la vision de
Balaam Nombres 24 :17 et il nous donnera ‘’l’étoile du matin’’ (Apoc. 2 :28)

- les Anges sont appelés ‘’des étoiles du matin’’ (Job 38 :7)

- les sept anges de l’Ekklesia sont sept étoiles (Apoc 1 :20 le représentant administratif
symbolique de l’Assemblée, auquel Christ communique son message relatif à l’état moral
de l’Assemblée)

- les croyants sont des luminaires (Philippiens 2:15)

- le Peuple terrestre de Dieu sont des étoiles (Apoc. 12 :10), ainsi que leurs responsables
(Daniel 8 :10)

5. LES ETOILES FILANTES / ERRANTES

Les comètes : type spirituel des Apostats (Jude 13)

6. LA CHUTE DES ETOILES

Les Météorites : Apoc 6 :13 ; Mt 24 :29 ; Esaïe 34 :4 ; Apoc 8 :10


Dieu peut utiliser les étoiles pour aider Israël (Juges 5 :20) et toute la création y compris
les étoiles de lumière louent Dieu (Psaumes 148 :3)
Dieu peut agir en contradiction avec des lois de la nature. Que le soleil et la lune
s’arrêtent au milieu des cieux environ un jour entier (selon Josué 10:12-14), ou que
« l’ombre retourne de dix degrés en arrière » sur un cadran solaire (selon 2 Rois 20 :10)

II. LES CONSTELLATIONS (Esaïe 13 :10)

-Les Trois Constellations Stellaires (Job 38 :31-32) :

A. La Grande Ourse B. L’Orion C. Les Pléiades

-Les Etoiles des Régions Australes ou les demeures sidérales du Midi (Job 9 :9-10)

Il s’agit des constellations situées dans l’Hémisphère sud, par conséquent invisibles aux
habitants d’une région où l’on pouvait voir dans le ciel les 3 précédents et les nommer

III. LES DINOSAURES

A. Le Dragon, un monstre (Ps. 91 :13 ; Jérémie 51 :34)

B. Le Léviathan (Job 3 :8 ; 40 :20 ; Ps 74 :14 ; 104 :28)ou Le Serpent Fuyard et Tortueux


‘’NACHASH’’ (Job 26 :13 ; Esaïe 27 :1 ; Amos 9 :3), le monstre marin à plusieurs têtes
C. Type
le dragon, le serpent ancien est le type du diable (Apocalypse 12 :9), Le
Léviathan(Métaphore des forces chaotiques et maléfiques et de leur puissance) et
béhémoth (Job 40 :10-24) est le symbole du chaos

IV. LES BANNIERES DES TRIBUS D’ISRAEL (Nombres 2 :3, 10, 18, 25)

Les Enseignes étaient des drapeaux qui identifient chaque tribu et les bannières étaient
des drapeaux qui distinguaient chacun des quatre camps de trois tribus et Elles sont
rangées sous 4 chefs : Juda (selon les traditions juives, l’emblème de Juda était le lion),
Ruben, Ephraïm, Dan. ‘’ Si un homme ne connaissait pas sa filiation, il ne pouvait pas
reconnaitre sa bannière, ce qui aurait produit sur tous une désespérante confusion’’ et
‘’Il n’y avait pas lieu à comparer un israélite à un autre ; il n’y avait rien là qui pû t
provoquer de la jalousie entre eux ; chacun avait sa place à remplir et son œuvre à faire ;
et il y avait assez de travail et de place pour tous. C’était à la fois la plus grande variété
possible et la plus parfaite unité.’’(Charles Henry Mackintosh)

Dieu interdit la Vénération des Astres (DEUTERONOME 4 :19)

Dans l’ignorance, les Idolâ tres adorent des constellations, planètes et des météorites
- les temples païens sont orientés vers l’ouest pour que les idolâ tres entrant au temple
aient le visage tourné vers le soleil qui se lève. Tous les temples égyptiens étaient
orientés vers l’Ouest et dans Ezéchiel 8 :15-16, nous voyons 25 apostats qui tournaient
le dos au Temple de l’Eternel (le temple de Dieu était orienté vers l’orient, afin que les
adorateurs qui venaient pour rencontrer Dieu tournent le dos au lever du soleil) pour
adorer les Astres

- Une Météorite était transformée en déesse (Actes 19 :35),

- les habitants de lystre adoraient les astres et ont pris les Apô tres pour des dieux,
Barnabas pour Jupiter/ Zeus et Paul pour Mercure/ Hermès (Actes 14 :11-13)

- l’Orion, une constellation (du ciel boréal, proche de l’équateur céleste, bordée par le taureau,
l’Eridan, le lièvre, la licorne et les gémeaux) brillante était consacrée à Nimrod et à Merodac, la
déité suprême des babyloniens (voir Jérémie 50:2)

- Dans le Proche-Orient ancien, le soleil, la lune et les étoiles et des signes du zodiaque étaient
déifiés et adorés (2 Rois 17 :16 ; 21 :5 ; 23 :4-5 ) et dans son aveuglement spirituel, l’homme
assoiffé de connaitre son avenir cherche des astrologues (l’astrologie est le système de
divination qui ‘’prétend ’’ inspecté les positions des étoiles, planètes, du soleil pour prédire
l’avenir sur base de signes zodiaques. L’astrologue est un devin- Daniel 1 :20 ; 2 :2 ; 4 :6-7) et
Satan qui connait l’influence de la volonté du ciel sur les puissances terrestres a pervertit cette
vérité en la remplaçant par une astrologie mensongère. L’homme identifiera « les jours de la
semaine à des étoiles déifies » (Soleil, Lune, mars, mercure, Jupiter, venus, saturne) et donnera
des astres divinisé à ses enfants, ses esclaves (Daniel 1 :7 ; Philippiens 2 :25 ; Tite 3 :12. Abed-
Négo = adorateur de mercure …)

Chaque fois que nous contemplons des constellations, nos pensées doivent être ramené vers le
Seigneur Jésus, le Créateur des Mondes car ‘’Toutes choses ont été créées par lui et pour lui’’ ‘’ et
toutes choses subsistent par lui’’. La Finalité, le but divin de la création, est la Gloire de Christ

ANTHROPOLOGIE BIBLIQUE
Genèse1 :26-27 ; 2 :7 L'image et la gloire de Dieu

• TERMES

• LA NATURE DE L’HOMME : CONCEPTION BIBLIQUE

• L’ORIGINE DE L’HOMME : HISTOIRES DE LA CREATION

• UNITE DE LA RACE

• THEORIE DE L’EVOLUTION SUR L’ORIGINE DE L’HOMME

• CONDITIONS DE L’HOMME DANS DIVERSES EPOQUES

I. Termes employés

1) â dhâ m, le nom du premier homme, (comp Luc 3:38; Romain 5:14; 1 Corinthiens
15:45) est le nom générique de la race humaine (LXX: anthropos; Vulgate: homo)

En Genèse 2:7adam est lié avec â dhâ m (la nature de l'homme Genèse 25:30)
Assyrien admu (enfant, descendant)

Ethiopien adma (plaisant, agréable, charme)

2) Fils de l'homme ''ben â dhâ m (Nombres 23:19; Job 25:6; Ezéchiel 2:3)

Ecclésiaste 7:28 " un homme "(â dhâ m)

3) Enosh

Ps 8 :4 (notes JND)

Ps 10 :18 ; 90 :3 ; 103 :15 fréquemment dans Job et Psaumes l’homme est faible,
impuissant, fragile, mortalité (FAIBLESSE, FRAGILITE…) (Grec : brotos) en opposition à
Ish

Ish, l’homme dans sa puissance et vigueur

En Genese 4 :26 le nom propre du Fils de Seth

4) Ish

LXX : Anès, Vulgate : Vir

Le Mâ le en Gén. 7 :2

En contraste avec La Femelle ;

Mari en contraste avec Madame/Epouse Isha – (Ishshah, Gén 2 :23,24)

Ish = L’Homme dans sa dignité et Excellence (Jérémie 5 :1)

L’Homme dans sa constance, sa position, (Prov. 8 :4 Ish est contrasté avec bene
adham (lien attique andres et anthropoi) (compare I pierre 3 :7)

Exode 21 :14 ; 16 :29

5) Gebher

Gibbor, l’homme = Solidarité, Fermeté, Vertu, Puissance, Force

L’homme en contraste avec la femme et l’enfant (Job 3 :3)

LXX : arsen

Exode 10 :11= ANTHROPOS Matth. 8 :9 ; Jn1 :6

Deut 22 :5 (gebher=Homme) Juges 6 :12 Homme Vaillant

Associé à DIEU=EL-Gibhor Esaïe 10 :21 ; 9 :6

Associé à l’animal = Proverbes 30 :30


6) Anthropos- Matthieu 12 :12 ; Mc 10 :27

L’homme dans son imperfection et faiblesse (I Co. 3 :3,4)

Rom. 3 :5 ; Gal. 1 :11 ; I Co. 15 :22 ; II Co. 4 :16

I Co. 2 :14 L’homme naturel

Rom. 6 :6 ; Col. 3 :9, 10

7) Aner

Latin : Vir : L’homme dans sa vigueur en contraste avec La Femme dans sa Faiblesse.

I Co. 11 :3 ; I Pie. 3 :7 / Mc. 6 :44

II. L’HOMME : CONCEPTION BIBLIQUE

I. TERMES BIBLIQUE

I Co. 15 :47 « Est de la terre, - Poussière »

COMPARAISON ET CONTRASTE AVEC L’AFFIRMATION dans Genèse 1 :27.

« Dieu créa l’homme à son image »

L’ACTE DE LA CREATION DE L’HOMME EST DECRIT DANS GENESE 1 :26

L’homme est « poussière » et « Image de Dieu »

• Bara, « créa » = Genèse 1 :1,

L’Origine de la Vie dans Genèse. 1 :24

L’Origine de l’Homme dans Genèse. 1 :27

• Yacar, «  Forme » = Genèse. 2 :7

• Banah, « bâ tit » = Genèse. 2 :22

L’Interposition spéciale par Dieu est « Nephesh Hayyah » (L’â me vivante) = Genèse 1 :20,
21,24 et II.19 (Voir notes JND)

(Souffle de vie « NISHMATH HAYYIN).

Genèse 7 :22 est l’unique exception

Neshamah est borné à l’homme

Souffle de vie = Litt : respiration d’esprit de vie

=Job 32 :8(Nishmat)
Esaïe 42 :5 (Neshamah)

II. IMAGE ET RESSEMBLENCE

« Image » (Celem, Eikon, Imago) et la « Ressemblance » (Demith, Homoiosis, Similitudo)


de Dieu. Genèse 1 :28

III. SIGNIFICATION DE TERMES

Les deux (2) termes sont-ils des réalités distinctes?

Genèse 1 :27= Genèse. 9 :6

Genèse. 1 :26= Jacques 3 :9

La conception substantialiste de l’image de Dieu. La plupart des Pères de l’Eglise avaient


une conception plutô t « substantialiste » de l’image de Dieu ; cette image faisait, en un
sens, partie de l’être humain. Pour Irénée, l’ »image » faisait référence à l’essence même
de la nature humaine qui n’avait pas souffert lors de la chute, alors que la
« ressemblance » faisait référence à la bienheureuse relation originelle de l’homme avec
Dieu qui, elle, s’était trouvée totalement corrompue et détruite lorsque le péché avait fait
irruption dans l’expérience humaine. Ambroise affirmait que l’image était l’â me, et
Athanase, qu’elle était la raison. Augustin situait l’image de Dieu dans l’â me – dont
faisaient la mémoire, l’intelligence et la volonté. Luther avait rejeté la conception
substantialiste. Il enseignait que l’image de Dieu avait disparu lors de la chute.

Nous ne reposons pas sur l’interprétation des Pères Apostoliques, Pères de l’Eglise,
Scholastiques ou des Réformateurs, mais sur la force des termes et leurs nuances
exactes.

" On pose souvent des questions sur la force des termes et leurs nuances exacte , ici
en rapport avec les mots "image" et "ressemblance"...Dans tout l'Ancien Testament
comme dans le Nouveau , l'image " représente ", tandis que la ressemblance "ressemble
"... l'homme a été fait pour représenter Dieu au milieu d'une créature inférieure,
dépendante de lui. Pour être créé à l'image de Dieu, il a été aussi fait "selon sa
ressemblance ", sans mal et droit. Par le péché, la ressemblance à Dieu a disparu, mais
l'image a subsiste; quoique incapable de représenter Dieu correctement, il était
encore responsable de le représenter.''(William Kelly)

V. CONSTITUTIFS DE L'IMAGE

En quoi constitue l'image et la ressemblance ? Par Sa Nature ''l'homme représente


DIEU et fait à sa ressemblance''(JND) En I Co. 11 :7 l’homme est appelé positivement
« Eikon Kai Doxa » l’image et la gloire de Dieu, et il en est la représentation publique et
Le Corps ''est la maison terrestre ''2 corinthiens 5:1 et fait partie de l’économie divine,
le corps mortel du croyant est aussi le sanctuaire du Saint –Esprit et revêtira
l’incorruptibilité et l’immortalité ou ressuscitera en incorruptibilité, en gloire, en
puissance (1 Corinthiens 15 :42-44, 51-54). L’homme (un être limité et changeant) est
un être moral, vivant et doté des facultés cognitives (intellectuelles), car il a été créé à
l'image de Dieu (Genèse 1:27). L'intelligence humaine ne se compare pas à l'intelligence
divine, mais c'est une intelligence réelle et non fictive.

III. L'ORIGINE DE L'HOMME

Informations Scripturaire Genèse 1:1-2:3 ; 2:4-25 ; Adam Genèse 5:1-2 Luc3:38

IV. UNITÉ DE LA RACE

En Actes 17 :28 Paul (qui possédait la culture classique) cite le poète païen Aratos de
Soles, (Phénomène I/5) en Cilicie. On peut lire Romains 5:12 les implications de la
déclaration de l'Apô tre Paul selon laquelle tous les hommes proviennent de la même
souche. Il y a bel et bien unité, mais c'est une unité de péché et d'échec.

La croyance en l'inégalité naturelle des êtres humains

Une théologie erronée sur les nations africaines basée sur une mauvaise interprétation
de Genèse 9 :24-27. Des hommes pieux (fils de leur temps) ont enseigné l’inégalité des
êtres humains. Selon la légende, le premier roi du Rwanda avait trois fils: Gatutsi, Gahutu
et Gatwa. Quand il approcha de sa mort, il remit à chacun d'eux un pot de lait dont ils
devaient prendre soin jusqu'au matin. Fidèlement, Gatutsi resta éveillé pour garder le
récipient, qu'il remit à son père, le lendemain, plein comme il l'avait reçu. Gahutu, lui,
s'assoupit et bouscula le pot, qu'il rendit à moitié vide. Quant à Gatwa, le glouton, il avala
le lait et ne présenta que le récipient. Ainsi, le roi choisit Gatutsi comme son successeur,
en l'exemptant pour toujours des travaux manuels, faisant de Gahutu son serf, tandis
que Gatwa fut banni du monde des humains. L'oppression cherche toujours à justifier
son comportement par quelque raison plausible.

I. Solidarité

Actes 17:26 ; Deutéronome 32:8 L'Ancien Testament décrit la Race humaine comme ''fils
d'Adam '' ; Genèse 1:27; 3:20 Genèse 1:26; 2:5,7; 3:22,24; 5:2 L'origine de chaque ''
individu '' Genèse 2:18; 1 corinthiens 11:8 la femme est tiré de l'homme.

LA FAMILLE
En ce qui concerne la famille, il est donc possible, du point de vue de la foi chrétienne
historique, non seulement de définir avec précision l’origine, le caractère, le rôle, les
obligations et la finalité « religieuse » de la famille, mais il est aussi possible de réfuter les
déformations qui l’ont attaquée à travers les siècles et qui cherchent désespérément à la-
détruire. Lémec est marqué par la première violation de l’ordre divin du mariage (Genèse
4:18-22). La polygamie est la transgression directe de cette unité qui est celle de l’institution
originelle selon la volonté de Dieu
L’origine de la famille créationnelle, de son unité fondamentale, de sa permanence et de
son caractère strictement exclusif et monogame (Genèse 2 :18, 23-24 ; 1 :27-28)
La famille est une créature de Dieu, c’est-à-dire une forme sociale créée directement par
Dieu. La famille a donc le caractère d’une forme substantielle permanente (comme les
espèces biologiques ou les éléments chimiques). La famille créée est constitutive de la race
humaine (tout être humain, de par sa nature même appartient à la famille)
La famille est une institution hautement complexe et organisée. Mari et femme sont tous
deux créés à l’image de Dieu. Il n’y a pas de différence spirituelle fondamentale entre
homme et femme, ce qui n’exclut pas qu’il y ait une hiérarchie dans la structure de la
famille. Le Mari, loin d’être « l’égal » mathématique de son épouse, est assurément son
supérieur institutionnel. La structure biblique de la famille s’accompagner d’un rejet total de
l’égalitarisme pseudo-mathématique en ce qui concerne la relation entre mari et femme.
Cette hiérarchie structurelle et institutionnelle ne tolère en aucun cas la domination
tyrannique du mari sur sa femme. Elle ne tolère pas non plus la domination féministe de
l’homme par la femme- il ne s’agit pas de l’infériorité ou de la supériorité intrinsèque de
différents êtres humains. Elle n’est pas gouvernée par la seule autorité monolithique
(moniste) du père et mari, mais par une sorte de système de gouvernement à deux
chambres. L’autorité de l’épouse fait contrepoids à celle du mari, mais elle reste
subordonnée à l’autorité du mari. La raison théologique de cette forme de double
gouvernement – une garantie contre l’absolutisme arbitraire masculin.
L’ORIGINE DES LANGUES

Genèse 10 et 11 : Dieu est à l’origine du langage humain

Tout être humain normal reçoit, de son hérédité biologique, la capacité d’émettre des
sons avec la bouche et le langage fut donné par Dieu dans le but de pouvoir
communiquer avec l’homme (afin de permettre à l’homme de s’exprimer sur le plan
spirituel). Il y a une preuve de l’uniformité du langage en ce qui concerne la phonologie
grammatical et le vocabulaire. L’origine du langage est monogenèse et c’est en jugement
(à Babel) que Dieu donna aux hommes la capacité de s’exprimer en langues diverses. Les
langues sont une partie essentielle et un moteur des différentes cultures. Si autrefois les
différences historico-culturelles étaient un abime à combler, mais aujourd’hui, les effets
de Babel semblent s’amenuiser, car l’accélération du processus de disparition des
humbus ou teke (dans la ville de Kinshasa) est certainement liée au développement de
l’urbanisation '' la digitalisation'' (le langage fait partie de la culture et le teke dans le
contexte actuel d’évolution rapide et anarchique n’est pas la langue dominante des
kinois).

Le Repère pour la date de la création de l'homme

"En partant de chiffres donnés dans la Genèse, des croyants ont situé la création 4000 ans
avant Jésus Christ. Mais nous devrions être réservés dans les calculs que nous nous
permettons de faire sur la base des données bibliques. Les 4000 ans traditionnels résultent
de calculs effectués par les hommes sur la base de chiffres données par la Bible. Ils doivent
être marqués d'un point d'interrogation" (JAM), et "Quant à la date de l'apparition de
l'homme, il est impossible, au point de vue biblique, de la fixer. En mettant bout à bout les
chiffres des années des patriarches, l'Archevêque Ussher était arrivé à l'an 4004 avant Jésus
Christ. Les Israélites, pour qui notre année 1979-1980 correspond à l'an 5740 du monde,
ramènerait l'origine à l'an 3761 avant Jésus Christ. La Chronologie de la version des LXX la
reculerait jusqu'en 5420 avant Jésus Christ, mais elle impliquerait que Mathusalem ait
survécu de deux ans au déluge, ce qui serait absurde. D'autres part cette version mentionne
entre Arpakchad et chélah (Genèse 11:12,13) un chaînon intermédiaire, Caïnan, qui n'est pas
mentionné dans le texte hébreu, mais qui figure dans la généalogie du Christ donné par Luc
(Luc 3:36). Si nous croyons à l'inspiration de Luc, nous devons admettre que Caïnan a existé,
et que la liste de la Genèse, dans le Texte hébreu, comporte une lacune"(JMN). "Les données
de chiffres dans l'Ancien Testament suscitent quelques grandes difficultés. Cependant
beaucoup de difficultés disparaissent quand on lit avec exactitude "(A.R), une étude des
diverses généalogies bibliques indique aussi qu’elles sont incomplètes et qu’elles
contiennent des omissions. Les omissions de noms abondent dans l’Ancien Testament, et
qu’on n’exigeait sur les tables généalogiques que les indications, ou points de repère,
indispensables pour en établir la validité.

La Réalité ou Apparence d’histoire

Tout acte de création entraine forcément avec lui une apparence d’histoire. Adam et Eve
paraissaient tous avoir une histoire dès leur apparition. Le fait que Dieu a créé les choses en
leur donnant une apparence d’histoire dans le passé semble incontestable. L’homme, les
plantes… « Elles sont apparues avec une croissance achevée » et « Dieu fit qu’elles soient à
maturité dès leur formation » (William Kelly).

Théories variées et fausses

-Polygénisme (pluralité de l’origine), les races humaines descendent de plusieurs


couples - Co-adamisme (descend de différentes races pour différentes progénitures)

-préadamisme (l'ancêtre d'Adam), la Bible ne parle pas des êtres humains pré-
adamiques (Romains 5 :12-19 et 1 Cor 15 :45)

V. Théorie de l'évolution et Genèse

L'évolution, théorie suggérée par Satan pour brutaliser le genre humain. Les hommes
ont échafaudé nombre de théories sur la création, mais ils ne peuvent entrer dans le
secret de Dieu. ''Les philosophies de l'antiquité, aussi bien que les religions ignoraient
tout de la création. Elles ne savaient rien ni de Dieu ni du commencement". Des rêves
d'évolution furent la première folie, et parmi l'école ionique, Anaximandre et
Anaximenès ont suivi Thales, tout en différant les uns des autres, et tous aveugles.
Anaxagore ajouta l'idée d'esprit comme une simple matière, mais pas de créateur. Inutile
de nommer les autres: Platon et Aristote, bien que rivaux, n'avaient aucune lumière
réelle. Plus ou moins ouvertement, ils tenaient tous fondamentalement la matière pour
éternelle'' (William Kelly)
Dans Genèse 1:1 Dieu appelle la matière hors du néant, car la matière n'est pas éternelle

Dans Genèse 1:11-13 A la parole de Dieu, sur un sol (la matière) fertile, pousse une
végétation admirable dans ses moindres détails. Tout est régi selon un ordre divin,
''selon son espèce '', et se développe : la semence, la plante, le fruit; tout est soutenu par
la parole de sa puissance.

Dans Genèse 1: 20-21 la Puissance vivifiante du Créateur s'est manifesté par le


fourmillement des cétacés, des poissons, des oiseaux

Dans Genèse 1:24,25 La création des animaux selon leur espèce par la parole de Dieu. La
détermination des espèces est nette et définitive dès leur création; chacune possède en
propre une organisation particulière de la vie - on dit aujourd'hui un code génétique. On
n'y trouve pas trace de transformisme par mutations successives à partir d'un
organisme simple. L’homme de foi s'incline devant la déclaration de l'Ecriture, mais les
hommes profanes butent dans le noir dans un bourbier d’hypothèses douteuses et non
prouvées.

Retenons :- La Création de la matière à partir de rien dans Genèse 1:1, c'est-à -dire la
création ex nihilo et dans Genèse 1:11, 21,... l'appel à l'existence à partir de matière
préexistante, c'est-à -dire Dieu a aussi créé directement en manipulant la matière
première qu'Il a lui-même créée (Genèse 2:7) Il est utile que le croyant comprenne la
vérité de la création et l'erreur de l'évolution. L’évolutionnisme théiste (noie la vérité
absolue de la création par sa théorie) est un écart inexcusable de la vérité toute simple
de la création ; c’est une tentative de christianiser une idée païenne dépourvue de tout
fondement dans la Bible

LE GENRE DE DESCRIPTION DANS GENESE

Après une vue générale, le plus important est repris à part et décrit encore une fois en
détail. Cette manière de faire est fréquente dans la littérature antique orientale, et elle est
encore pratiquée aujourd'hui. Ce genre de description est une manière d'écrire propre à
l'hébreu qu'on retrouve souvent dans la Bible. La répétition d’un mot ou d’un concept sous
une forme différente pour éviter l’ennui d’avoir à utiliser deux fois le même terme, est un
hébraïsme courant. Le texte biblique n'est pas toujours rédigé en ordre chronologique

VI. L'ÉVOLUTION TECHNOLOGIQUE ET SCIENTIFIQUE DE L'HOMME

SCIENCE SANS FOI EN JESUS CHRIST N'EST QUE RUINE ETERNELLE DE L'HOMME

L'Activité Inventive Extraordinaire de L'homme

'' L'Homme met fin aux ténèbres et explore jusqu'à l'extrémité de tout, la pierre
d'obscurité et de l'ombre de la mort'', ''l'homme porte sa main sur le roc dur, il renverse
les montagnes depuis la racine; Il creuse des rivières dans les rochers; et son œil voit
tout ce qui est précieux; Il enserre les fleuves pour qu'ils ne suintent pas; et il produit à
la lumière les choses cachées’’ (Job 28:3,9-11)L'homme a évolué '' technologiquement et
scientifiquement'', car l'Ecriture admet qu'il y a eu depuis le progrès de l'homme dans
les choses matérielles, ou même dans le domaine intellectuel (De l'homme sans Ecriture
à l'invention de celle-ci, et de la Révolution de Gutenberg à la Révolution cybernétique).
La Bible ne s'exprime pas en termes négatifs à propos des inventions et de
l’investissement dans les recherches scientifiques utiles. Il y a dans les différentes
formes de l’activité humaine dans le monde des choses profitables, des principes qui,
selon le gouvernement de Dieu, ont d’heureuses conséquences. Ne soyons pas paresseux
« à cause de la paresse, la charpente s’affaisse ; et à cause des mains lâ ches, la maison a
des gouttières » (Ecclésiaste 10 :18), Dieu nous donne les capacités physiques et
intellectuelles pour que nous soyons actifs dans les choses de Dieu et dans nos travaux
d’ordre professionnel. Genè se 3:7 la Couture ; Genè se 4:17-23 l'Urbanisation et Industrialisation Genè se 6:14-22 la
Navigation ; Genè se 11:2-6 ; Genè se 50:2 la Mé decine ; 2 Chroniques26:10-15 - des machines, inventé es par des ingé nieurs

INVESTIR «  Engage-toi dans une affaire, même en courant des risques, un jour tu peux y
retrouver ton compte. Bien plus, investis ton argent dans plusieurs affaires, car tu ne
sais jamais quel malheur peut arriver sur la terre. … C’est pourquoi sème ton grain dès le
matin et jusqu’au soir n’arrête pas de travailler. Tu ne sais pas quelle partie de ton
travail réussira ou si tu tireras profit de toute ton activité » (Ecclésiaste 11 :1-2,6)

Un Aveugle spirituel peut avoir de compétence scientifique ?

Je ne prétends pas que l'acceptation du mysticisme ou de la sorcellerie entraine


automatiquement une perte de compétence scientifique (en fait, Einstein était, semble-t-
il, panthéiste et certains des principaux savants qui ont formulé la théorie des quanta
étaient attirés par la pensée orientale) - La sorcellerie a été le moteur idéal de l'apathie
sociale (les membres de la société ne sont pas encourager à travailler dur pour
progresser). L’expansion de la sorcellerie ne se limite plus aux villages. Elle se répand
aussi dans les grandes villes, dans la chrétienté nominale congolaise, et certaines sectes
sont la résurrection spirituelle des ethnophrones (une secte du septième siècle, qui
mélangeait le christianisme à des pratiques liées au paganisme : de l’astrologie,
sortilèges, augures, et autres divinations). Les fonctionnaires ecclésiastiques, les
professionnels et experts des miracles des grandes églises peuvent être des grands
sorciers (Psaumes 58 :5). Les sorciers, s'ils n'acceptent pas le Seigneur Jésus comme leur
Sauveur, subiront le jugement éternel (Apocalypse 22 :15). La science sans la Révélation
restera toujours incrédule.

Principe Anthropique

La notion que l’univers manifeste les principes de la conception spécifique d’une


créature intelligente (une existence intelligente), c’est-à -dire l’être humain (l’homme est
issu de l’insufflation de Dieu) et de sa position unique et supérieure. Car  l’univers est
créé et arrangé par Dieu pour la gloire de Dieu et en vue de l’homme, par-dessus tout en
vue du second homme (la semence de la femme). Les grands faits anthropiques : I. le
péché, l’état déchu de l’homme, marqué et finalisé par la mort (Romains 5 :12); II.
L’évolution technologique et artistique. Un jardin d’Epicurianisme fut ouvert dès la
fermeture du paradis, et il n’a pas manqué d’adeptes bien avant qu’Epicure vint parmi
les grecs, ou les sadducéens parmi les juifs et le génie inventif de l’esprit humain a été
mis en œuvre pour créer des choses que leur cœur convoite dès qu’il les a aperçues et
sans lesquelles la vie lui semble insupportable. Genèse 4 :16-17 est le berceau de la
vie civilisée, une civilisation sans Dieu (le désespoir exerce sur l’esprit une pression
tendant à l’éloigner toujours plus, et à remplir le vide avec des objets touchant
directement le sens.) et il est vrai que La terre est le domaine de la civilisation, et toute
émergence de beauté présente est bienvenue et qu’un homme courageux et déterminé
(Un esprit stimulé par l’énergie et fertile en ressources, et sur un cœur s’appuyant sur des
espérances terrestres. Un esprit, capable de réflexion, de discernement et de toutes sortes d’autres
peut s’élever au-dessus de son triste sort et
opérations mentales dans le cadre de son être)
transformer une terre d’errance en une habitation stable et à l’abri des maraudeurs et
ennemis en tout genre. (Une étude sur le millenium aidera les croyants à comprendre
ce que le Second homme fera de la terre.)

L’Anthropologie humaniste de la Nature humaine et Genèse III

L’anthropologie humaniste de la nature humaine qui soutient que la croyance en la


« bonté inhérente de l’homme » (qui contemple peut-être le moraliste le plus raffiné et le
plus cultivé, le philanthrope le plus bienveillant ou l’homme le plus dévot) permet aux
personnes de s’affirmer et d’être courageuses, fiables, ouvertes et libres est un point de
vue non réaliste de la nature humaine (l’homme est sans cesse enclins à
l’indépendance à l’égard de Dieu, a ‘’la disposition à se justifier, aux dépens des autres et
même de Dieu, de ce dont il est lui-même coupable’’.). C’est par la chute que l’homme a
acquis la faculté intrinsèque de déterminer que ceci est bon, et cela mauvais, car Avant
sa chute, il y avait, en Adam, le corps, l’â me et l’esprit : et après sa chute, il y avait de plus
une volonté rebelle contre Dieu (la racine du péché subsistera en nous jusqu’à ce que nous
ayons délogé de ce corps ou jusqu’à ce que nous soyons transmués, parce que nous attendons la
rédemption du corps. Mais on doit marcher selon l’Esprit quoique la chair subsiste encore). La
Naïveté résultant d’une anthropologie optimiste ne voit pas le danger de donner
beaucoup de puissance à un individu ou un groupe (la dictature, la démocratie totalitaire, le
narcissisme, l’autoritarisme, le cléricalisme « engendre le cléricalisme » qui réduit l’église à un
instrument de pouvoir,… or Les chrétiens n’ont pas besoin des gourous qui ont le monopole des
sacrements, ni d’une église hiérarchisé, mais ils ont besoin des hommes (qui n’ont pas le monopole de
l’herméneutique) choisis, formés et envoyés par le Seigneur Jésus pour enseigner la Parole. Le cléricalisme a
été inventé par les pères de l’église, mais instrumentalisé par divers mouvements chrétiens, il y a trop des
tondeurs (clergés) que des pasteurs (conducteurs) dans nos communes) est contraire à la Bible, et les
chrétiens ne sont pas de dangereux réactionnaires arriérés et ne nuisons pas à notre
travail d’évangélisation, qui est encore plus important que notre effort pour résister à
l’influence sociale de l’anthropologie humaniste. Si l’homme est mauvais dans ses
pensées, dans ses paroles et dans ses actions, cela vient de ce qu’il est sans Christ Jésus
comme Sauveur et Vie (Le Confucianisme enseigne la bonté naturelle de l’homme. Nous savons que l’homme é tait
innocent à l’origine et il est devenu, par sa chute, entiè rement mauvais. Les problè mes du monde proviennent de l’ê tre humain et
non des circonstances) Comment donc s’étonner si ceux qui étudient la Bible en ayant dans
l’esprit une notion aussi opposée à la vérité révélée, manquent à comprendre ses
enseignements ? Ils élèvent entre eux et la vérité une barrière infranchissable.
Quant à l’anthropologie perfectionniste qui enseigne « qu’il y a des chrétiens qui sont
sans péché, parfaitement purifiés de tout péché, et dépouillés de l’existence du péché
dans la nature ». Le Saint Esprit par 1 Jean 1 :8,10 rejette l’anthropologie perfectionniste
et il y en a Un dont on a pu dire en vérité « En Lui il n’y a pas de péché» (1 Jean 3 :5). Les
perfectionnistes confondent une conduite sans reproche avec l’absence du péché de notre
nature « L’intégrité n’est pas la perfection absolue, mais un caractère entier, le contraire
d’un cœur partagé (Osée 10 :2), une attitude complétement soumise à Dieu » (Jules Marcel
Nicole) (Nous recommandons à nos frères de lire JND sur le sujet de la perfection)
La doctrine du libre arbitre
Nous employons souvent les mots d’une manière si inexacte qu’il est nécessaire de les
définir si nous ne voulons pas avoir des discussions sans fin. Je crois que nous devons nous
en tenir à l’Ecriture, mais au point de vue philosophique et moral, le libre arbitre (la liberté
de choisir entre le salut et la perdition) est une théorie fausse et absurde. Le libre arbitre
est un état de péché. C’est la doctrine de tous les raisonneurs, de tous les philosophes, des
arminiens, des semi-pélagiens ; or cette doctrine change complètement l’idée du
christianisme et le pervertit entièrement. (Lire John Nelson Darby sur le libre arbitre)
La réprobation absolue de Calvin
Qui enseigne que Dieu dans sa souveraineté, a une raison assez juste d’élire et de réprouver.
Jean Calvin dit, que ceux qui périssent étaient destinés à la destruction par la volonté de
Dieu. Mais en réalité l’Ecriture ne tient jamais un pareil langage (Lire Arend Remmers sur
Election, préconnaissance de Dieu et prédestination ; Rudolf Brockhaus sur L’Election de la
grâce ; William Kelly, Romains 9 :13).
La Création et le Mal
On a prétendu qu’implicitement, le mal lui-même (et non pas toute matière seulement) a
été fait par la Parole. Je pense que cette idée est non seulement malheureuse, mais elle
mérite d’être réprouvée. C’est de la fausse philosophie, de l’Hégélianisme, même si
beaucoup de ses tenants s’opposent à Hegel. Le mal n’a rien à faire avec la création, sauf
qu’il est en contradiction avec elle. La question maintenant n’est pas celle du mal au sens de
châtiment physique ; car celui-ci est avant tout envoyé par Dieu. Mais le mal moral dans un
être quelconque est en contradiction avec la relation dans laquelle Dieu a placé cet être. Il
n’est donc ni en Dieu ni de Dieu, étant l’échec par rapport à ce qui existait auparavant
comme fruit du plaisir de Dieu, qui néanmoins le permet en vue du gouvernement et de la
rédemption. Ainsi des anges ont abandonné leur premier état (Jude 6), satan n’a pas
persévéré dans la vérité (Jean 8 :44), et Adam est déchu de son innocence originelle. Il n’y a
là nullement une limitation de la puissance divine ; mais, au contraire, l’erreur que je
combats limite Sa bonté ou Sa vérité. Il est impossible qu’en Dieu ou de la part de Dieu, il y
ait le contraire de ce qu’il est : or il est bon, Lui seul ; dans la créature, il peut facilement y
avoir, et il y a, le contraire de ce Dieu est, là où la création n’est pas soutenue par Dieu, ni
délivrée par Sa grâce ; Dieu n’a pas créé le diable, mais Il a créé un chérubin oint, qui était
revêtu de la beauté morale dans laquelle le caractère de Dieu éclate comme lumière ( ce que
Dieu est dans sa nature, resplendissant à travers la créature, dans la création. Il était établi
comme porteur des divers attributs de Dieu dans le gouvernement de sa création) Ezéchiel
28 :11-15. Cet ange s’est élevé en soi et contre Dieu (1 Timothée 3 :6) et il est devenu diable
(le calomniateur) et satan (l’adversaire). Quand a eu lieu la chute de satan et de ses anges ?
L’Ecriture n’en fixe pas l’époque.

ANTHROPOMORPHISME

Tendance à concevoir la divinité à l'image de l'homme. C’est une erreur doctrinale. "Rien
n'est plus contraire à la Bible que l'Anthropomorphisme des mythologies grecques et
Romaines : elles dégradent leurs dieux au niveau d'hommes et de femmes déchus, ayant
les mêmes passions convoitises, et elles donnent la sanction de la religion à l'immoralité
de bas niveau" (William Kelly)

L'EPITRE AUX ROMAINS 1:18-23: l'homme était considéré comme muni dès le
commencement de preuves appropriées et adéquates lui indiquant une Cause Première
divine; la connaissance objective de Dieu dont il est question au v.21 était encore la part
de l'homme après le déluge: ce n'est en effet qu'après cet évènement puissant que nous
entendons parler d'idolâ trie (Josué 24:2). Or l'homme, à cause de son état moral, n'a pas
été à la hauteur de la tâ che qu'il avait de préserver le dépô t sacre. Ayant eu la
connaissance effective de Dieu, ils ne le glorifièrent pas comme tel, ni ne lui furent
reconnaissants. Cela fit place à de vains raisonnements.

I. DEFINITION Du Terme

L’homme (attribuer à Dieu des caractères propres à l’homme) a estimé que Dieu est
véritablement comme lui (Psaumes 50:21 ) et dans Esaïe 55:8 Dieu dit : ''Mes pensées ne
sont pas vos pensées'' et les érudits incrédules, qui, ignorant Dieu, sont toujours bien
pauvres dans leurs conceptions de la divinité

II. Théophanies/ Christophanies dans l'Ancien Testament

« On appelle ces apparitions des Théophanies ou des Christophanies, c'est-à -dire des
manifestations visibles de Dieu ou de Christ. Ce sont des manifestations visibles au sens
physique du Seigneur Jésus sous une forme humaine, avant son incarnation, où il a pris
cette forme de manière durable.

Ces apparitions ont au moins un double but :

Préparer la nation juive à une révélation de Dieu, «  à la ressemblance des hommes ».


« La Parole devint chair et habita au milieu de nous » (Jean 1 :14). « Dieu a été manifesté
en chair » (1 Timothée 3:16)

Mettre en évidence l’œuvre du Seigneur Jésus dans la rédemption : le salut et la conduite


de Son peuple à travers les â ges. » (Voir Philippe Laugt)
Attribution à la Déité des caractères physiques : le langage humain est limité pour
décrire les réalités divines et il doit se contenter d'analogies avec des choses tangibles . Dieu
est infini, dans sa lumière éternelle et inaccessible. Dans toutes les occasions où , dans
l'Ancien Testament, la Divinité se manifeste sous une apparence visible quelconque,
c'est toujours du Fils qu'il s'agit. (Colossiens 1:15; Hébreux 1:3)

Lisons Esaïe 6:1-7 à la lumière de Jean 12:41

• Les Yeux de l’Eternel (2 Rois 14 :3 ; 1 Chroniques 17 :17 ; 2 Chroniques 6 :20,40 ;


16 :9 ; Psaumes 17 :2) ; Ses Paupières (Psaumes 11 : 4) ; Les Oreilles (2
Chroniques 7 :15; Psaumes 94:9) ; Le Cœur (2 Chroniques 7 :16) ;Ses Pieds (1
Chroniques 28 :2 ; Psaumes 110 ; Matthieu 5 :35) ;Ses Mains (Exode 15 :17 ;
Deutéronome 7 :8,19; Josué 4 :24 ; 2 Chroniques 20 : 6 ; Esdras 8 :22 ; Néhémie
2 :18 ; Psaumes 10 :12 ; 89 :21 ; Esaïe 48 :13 ; 59 :1) ; Bras (Exode 6:6; 15:16;
Deutéronome 9:29) ; Sa Droite (Psaumes 44:3) ; Le Doigt de Dieu ( Luc 11:20;
Exode 8:19;31:18; Psaumes 8:3) ; La Bouche de Dieu (Nombres 12:8; Josué 9:14;
Deutéronome 32:1; Esaïe 1:20; Jérémie 9:12) ; La Narine (Esaïe 15:18;
Deutéronome 33:10)

Ezéchiel 1 " Nous y découvrons les attributs de Dieu, comme supports de ce trô ne,
(1:10) sous la ressemblance des quatre catégories des êtres créés sur la terre, les quatre
étant réunies en un, les quatre chefs au moins de ces catégories. Ce sont à peu près les
signes employés par les païens inventeurs de l'idolâ trie, pour figurer leurs dieux.
L'idolâ trie formelle a commencé par une personnification figurée des attributs de Dieu.
Ces attributs sont devenus leurs dieux, les démons poussant les hommes à adorer ces
dieux, et les gouverner par ce moyen, de sorte que c'étaient ces démons que les hommes
adoraient''(JND)

L’Ange de l’Eternel. Dans certains passages du livre de la Genèse, Dieu lui-même se


manifestait aux hommes, voilant sa gloire qu’ils n’auraient pu contempler sans mourir,
et venant leur parler. L’Ange de l’Eternel est à la fois distinct et un avec YaHWeH, étant
semblable avec Lui. Ses apparitions dans l’Ancien Testament préfigurent sa venue en
Chair. Genèse 16 :7,10 ; 18 ; 21 :17 ; 22 :11, 15 ; 24 :7,40 ; 31 :11-13 ; 32 :24 ; 48 :15

III. L'Élément nécessaire de l'Anthropomorphisme

Le Sentiment ineffaçable de l'existence de Dieu (l'idée abstraite de Dieu a été toujours là ,


mais la communion avec Dieu était une chose inconnue).
La Réalité théiste est l'élément de base de l'Anthropomorphisme, car l'homme est
incapable de vivre avec le néant et parfaitement conscient que la neutralité n'est qu'un
mirage, se forge son propre dieu "Mais il y a en Dieu ce dont l'homme perd difficilement
le sentiment , quoiqu'il soit sans Dieu dans le monde; et c'est pourquoi le sentiment d'un
Etre qui est au-dedans de lui, parfait en connaissance et en puissance, la conscience de
l'existence d'un Etre suprême a fait place chez l'homme à ce qui est le fruit de
l'imagination ou d'une crainte servile, -la mythologie et le fétichisme"(JND), la
mythologie est l'égarement grossier de l'esprit humain qui, lorsqu'il possédait l'idée de
Dieu, l’a dégradée quand l'homme s'est éloigné de Lui, et l'a liée à la souillure et la
cruauté les plus abjectes, de manière à perdre à la fois Dieu dans sa vraie nature et la
conscience, à les perdre moralement, car ni Dieu ni la conscience ne peuvent être
anéantis. Les activités de Dieu sont attribués à des énergies subordonnées, le seul Dieu
originel n'est qu'une déité abstraite et inerte -une existence abstraite. Méditons souvent
sur l'immanence divine (Dieu avec la plénitude de son être est présent partout et en tout
temps, Il remplit tout l'espace, la terre incluse) et sur sa transcendance

IV. Anthropomorphisme et les exigences de la pensée humaine

Les exigences de la pensée humaine (corrompue, dépravée) exiger que nous


symbolisons la nature de la Déité par des choses tangibles, car l'homme veut des dieux
visibles et adore les dieux qu'il a fait lui-même. Ce ne sont pas les chrétiens qui, les
premiers s’attaquèrent au grossier polythéisme anthropomorphiques des masses. Il y
avait bien longtemps que celui-ci avait été dénoncé par les philosophes grecs eux-
mêmes. Plus que tout autre, Platon (par ex : La République 376ss) a stigmatisé les
actions peu reluisantes des dieux traditionnels. L’Enseignement des Sophistes a répandu
ses critiques dans le public (C’est Cicéron qui transposa dans l’univers latin la critique
du polythéisme par les philosophes grecs. Son De Natura Deorum fut largement exploité
par des auteurs latins chrétiens comme Tertullien, Minucius Félix, Arnobius et
Lactance), car non seulement Platon, mais les Stoïciens, les épicuriens et les cyniques
avaient précédés les chrétiens dans leur Assaut contre l’Olympe.

Du Temps de Xénophane au VIe siècle av. J.-C., les penseurs s’insurgeaient contre les
légendes homériques où les dieux se comportaient de façon honteuse. Il dénonçait la
folie Intellectuelle d’un cru polythéisme et en stigmatisait les effets dégradants.

Platon et Aristote contribuèrent tous deux à la pensée de ce mouvement vers le


monothéisme. Le premier déclarait que l’idée la plus élevée était le Bien qu’il identifiait
avec Dieu, et ce Dieu était personnel. Il était le Démiurge, celui qui imprimait, sur le flux
de la matière informe, les formes que nous trouvons reproduites dans le monde
d’apparences dans lequel nous vivons. Aristote, lui aussi, penchait fortement vers le
monothéisme. Pour lui, les dieux subsidiaires – s’il en existe – sont bannis dans l’espace
interstellaire. L’univers est soumis au ‘’Premier Moteur’’ (ou Premier Principe du
Mouvement), qui, même s’il n’a pas créé le monde (qui est éternel), le détermine
néanmoins par sa pensée. Au-dessus du changement et de l’altération, ce principe est
sans cesse actif et, cependant, parfaitement au repos ; il est un Dieu immatériel. Aristote
l’appelle la Pensée qui subsiste par soi, la Pensée de la Pensée, noêsis noesêos (voir
Métaphysique 1074b)

Néanmoins, tandis qu’il réussit avec succès à éviter l’anthropomorphisme des poètes,
Aristote soustrait son Dieu à toute relation personnelle avec l’homme – pour lui, la
divinité n’est qu’une Cause Finale froide et Mathématique. Dans la Grande Morale, le
philosophe déclare expressément qu’il serait totalement aberrant d’imaginer qu’il puisse
exister une amitié quelconque entre l’homme et Dieu. Jamais nous ne pourrons dire que
nous aimons Dieu et que Dieu nous aime en retour. Le kimbanguisme est une autre
forme de l’anthropomorphisme (ses adeptes sont anthropomorphistes)

V. Panthéisme philosophique Le Panthéisme signifie que Toute chose est Dieu et que
Dieu est toute chose. C'est le déiste anglais John Toland (1670-1722) qui forgea ce terme
quand il déclara en 1705 que " Dieu est l'esprit ou l'âme de l'univers".

Il existe différents formes de Panthéisme:

a) le Panthéisme Matérialiste, qui croit en l'éternité de la matière et que la matière est la


cause de toute vie. b) l'hylozoïsme, qui affirme que toute matière possède un principe de vie
ou des propriétés psychiques propres. c) le neutralisme, la vie est neutre; il n'existe ni esprit
ni matière .d) l'idéalisme, l'ultime réalité est vraiment l'esprit, qu'il soit individuel ou infini.
e)le mysticisme philosophique, qui est le monisme absolu; il enseigne que toute la réalité
est une unité

Les premiers versets de la Bible enseignent une distinction entre le Créateur et la création.
Le Panthéisme néglige de distinguer le Créateur du créé

VI. L'INCARNATION : La Vraie Réponse

Jean 1, 1 à 14 ; Hébreux 1 ; 1Timothée 3 :16 Il faut bien prendre garde de ne pas
prétendre pouvoir connaitre tout ce qui concerne la liaison entre l'humanité et la
divinité dans la personne du Seigneur. Cette liaison est inscrutable. Ce qui a fait tomber
certains chrétiens dans de si graves erreurs, c'est précisément qu'ils ont voulu
distinguer et expliquer l'état de Christ Homme. ... et je désire ardemment que les frères
ne se mettent pas à dogmatiser sur sa personne; ils tomberaient surement en quelques
erreurs. Je n'ai jamais vu personne le faire sans tomber dans quelque hérésie
involontaire. Montrer qu'une explication est fausse, afin de garantir les â mes des
mauvaises conséquences de l'erreur, et prétendre expliquer la personne du Seigneur, ce
sont deux choses. Pourtant parmi ceux qui sont orthodoxes quant à la personne de
Christ, il n’y a pas d’erreur plus grave que celle d’attribuer à l’incarnation ce que
l’Ecriture base constamment sur le sacrifice expiatoire de Christ.
PSYCHOLOGIE BIBLIQUE
Genèse 2 :7 Dieu souffla dans ses narines, une respiration de vie, et l’homme devint une
â me vivante

I. Introduction

La psychologie révèle clairement le fait que les â mes de tous les hommes, peu importe le
peuple ou la tribu auxquels ils appartiennent, sont essentiellement les mêmes. Ils ont en
commun les mêmes appétits naturels, les mêmes instincts et les mêmes passions, les
mêmes tendances et facultés, par-dessus tout.

II. Nature et origine de l'âme

a) Nature de L'Ame Elle est le siège de la volonté pour toute créature vivante, il est le
siège de son individualité et de sa responsabilité.

L'â me est étroitement liée à un esprit, capable de réflexion, de discernement, et de


toutes sortes d'autres opérations mentales dans le cadre de son être; l'esprit, c'est sa
capacité.

b) Origine de l'â me Genèse 2:7 Et l'Eternel Dieu forma l'homme, poussière du sol, et
souffla dans ses narines une respiration de vie, et l'homme devint une â me vivante (= un
être vivant), voir aussi Job 33:4

III. Fausses Théories

- Emanation divine
- la préexistence de l'â me enseigne que l'â me humaine existait auparavant

- la Kabbale juive (qui constitue un fantastique amalgame d’éléments juifs, grecs,


égyptiens et mésopotamiens) enseigne (l'émanation et la préexistence de l'â me) que
l'â me est l'émanation du sephirot

- le Gnosticisme. Les convictions gnostiques reposaient sur un dualisme radical entre


l’esprit et la matière. Ils s’efforçaient d’interpréter en termes dualistes les notions
d’incarnation et de résurrection, ce qui, appliqué à la mort et à la résurrection du Christ,
permettait ainsi de spéculer que seul son corps était concerné par sa mort, et que seul
son esprit connaissait la résurrection. (Les écrits Johanniques combat le gnosticisme)

IV. Créationnisme et traducianisme

Créationnisme enseigne que chaque â me humaine est une création immédiate et


individuelle de Dieu; seul le corps est conçu par les parents

Traducianisme enseigne que l'â me autant que le corps sont générés par les parents. Le
traducianisme explique également le facteur d'hérédité- intelligence, la personnalité et
les similitudes émotionnelles entre parents et enfants.

Fonctions Génésiques de l’homme inscrites dans son code génétique ou la


souveraineté de Dieu ?

L’homme est responsable dans la souveraineté de Dieu. Genèse 1:28 Dieu dit à l'homme
et à sa femme: '' Fructifiez, et multipliez, et remplissez la terre'' et ne perdons pas de vue
que Dieu est à l'œuvre dans chaque grossesse (Psaumes 139:13-18; Jérémie 1:5). Dieu
n’anéantit pas les fonctions procréatrices de l’homme, ni sa responsabilité de procréer
(Genèse 38 :9,10), mais il rend l’homme fertile ou stérile (Genèse 20 :17-18 ; 29 :31)

V. Trichotomie, Dichotomie et multiples facettes

Trichotomie. L'homme est un être composé de trois parties, un corps, une â me et un


esprit. (Voir 1 Thessaloniciens 5:23; Hébreux 4:12)

Dichotomie. L'homme est un être composé de deux parties, un corps et une â me (voir
Genèse 2:7; Job 27:3)

VI. Monisme et autres théories

a) Monisme

b) Dualisme

c) Idéalisme

d) Matérialisme
VIII. La Chute de l'homme

- Genèse 3:1-6

- 1 Timothée 2:12-14

- Romains 5:12-14

IX. Les Effets de la Chute (Romains 5 :12-21)

- Genèse 3:7 - Genèse 3:8 - Genèse 3:14-19

- Genèse 3:21, 22, 23-24 - Genèse 4:8-14, 17-24 - Genèse 6:5-7

X. Le Problème de la mort (Physique, Spirituelle et Eternelle)

La Mort ne signifie jamais cesser d'exister; jamais; -pas même la seconde mort, car celle-
ci est l'étang de feu. Puis, le tableau de Lazare et mauvais riche le montre d'une manière
irréfragable. (Lire Luc 16:20-25)

La Mort Physique le corps sans esprit est mort (Jacques 2:26)

- Genèse 2:17

- Genèse 3:19

La Mort Spirituelle celle qui vit dans le plaisir est morte en vivant (1 Timothée 5:6)

- Ephésiens 2:1-5

La Mort Eternelle c'est ici la seconde mort, l'étang de feu (Apocalypse 20:14)

- Apocalypse 20:12-15

XI. L'Immortalité de l'âme (Genèse 2:7)

L'immoralité naturelle de l'â me, par la volonté de Dieu en création, l’insufflation en


direct du Créateur est la base de son immortalité. L'Annihilation est antibiblique et
aucune â me ne perdra, par le feu, sa personnalité et son individualité et il ne sera pas
dissout dans ses éléments comme un morceau de charbon.

Des Phénomènes Parapsychiques

J’accepte généralement la possession démoniaque comme possible aujourd’hui et « Que


Dieu réponde à la prière de la foi pour la guérison des malades (là où cette foi se trouve
réellement), je n’en doute pas un instant. Je vais plus loin : qu’un homme possédant
l’Esprit de Christ soit en mesure de contrô ler la puissance de Satan et de le chasser, cela
devrait être. » (Voir JND)
La réponse purement négative (à la question des ‘’phénomènes parapsychiques’’) du
Rationalisme Théologique est sans fondement biblique. Ne mettons pas la possession
démoniaque (manifestations dramatiques de possession ou d’influence démoniaques)
sur le compte de l’illusion. L’animisme, la connexion génétique avec la sorcellerie, le
fétichisme, la nécromancie, l’envoû tement, les mauvais sorts, la télépathie, la télékinésie
(le déplacement d’objets sans contact), la lévitation, les amulettes, l’astrologie, des
sociétés secrètes… (Psaumes 106 :37) est la cause des liens démoniaques (il est
intéressant de noter que l’esprit malin s’identifie à celui qu’il possède), des
perturbations psychiques et corporelles (de sentiments de peur, de cauchemars, de
visions effrayantes etc., les abus psychiques, physiques et sexuels), violence (Matthieu
8 :28 banditisme, criminalité)

Il y a dans notre ville nombre de démoniaques (d’autres sujets ouverts à l’oppression


démoniaque), que ni adjurations ni enchantements, ni philtres n’ont pu guérir. Tous les
efforts des hommes ne servent qu’à démontrer la force supérieure du diable (voir Marc
5). La puissance du Nom glorieux de notre Seigneur Jésus est plus efficace que n’importe
quel charme, et veillons attentivement à distinguer ses effets de ceux de la magie. Les
chrétiens ne font rien en secret ; pas de gestes cabalistiques, pas de potions spéciales ou
autres formules jalousement gardées. Il n’est requis ni science ni de la magie, ni
initiation sophistiquée ; ce n’est pas par la puissance des hommes ou grâ ce à la
connaissance d’une formule consacrée que s’opèrent des guérisons, mais par le nom de
Jésus Christ. Les démons sont réellement chassés et ceux qui sont libérés des mauvais
esprits croient en Christ Jésus.

A la différence des guérisons partielles ou temporaires comme celles des gourous


évangéliques et des féticheurs, les guérisons obtenues par la foi dans le nom du Seigneur
Jésus sont permanentes et totales.

Paraphrasons W.K : « il est d’autant plus important d’insister sur la parole de Dieu à
propos de ces mauvaises possessions, parce que, d’un cô té les préjugés de l’homme se
sont tellement installés dans les temps modernes qu’ils traitent leur existence par un
mépris incrédule,… De même qu’ils traitent la possession d’êtres humains par des
esprits malins comme des fables de vieilles femmes reconnues comme fausses »

Si une personne a eu des contacts avec des milieux occultes (nécromancie, amulettes,
gri-gri, divination…) et qui se convertit, il doit immédiatement détruire tous les objets en
rapport avec l’occultisme, coû te que coû te (Actes 19 :19)

C’est dans le contexte de l’évangélisation que l’exorcisme doit être pratiqué.

Les Troubles Psychologiques : ses effets sur l’esprit et la santé

« Un espoir différé rend le cœur malade, Mais un désir accompli est un arbre de vie »
(Proverbes 13 :12), « une femme vertueuse est la couronne de son mari, mais celle qui
fait honte est comme la carie dans ses os » (12 :4), « Un cœur joyeux rend le visage
serein ; Mais quand le cœur est triste, l’esprit est abattu » (15 :13) et « Le cœur connait
ses propres chagrins, Et un étranger ne saurait partager sa joie. »(14 :10)

La pauvreté (perte de l’emploi, chô mage, faillite dans les affaires), l’instabilité
conjugale (divorce, …) la maladie (un malade au dernier stade d’une maladie
douloureuse et incurable), la solitude (En profondeur, les souffrances sont personnelles
et privées, car l’être humain reste toujours dans une certaine solitude), le deuil (la perte
de ceux qui nous sont chers), peuvent avoir pour effet d’abattre le courage et de
détruire toute énergie en ramenant continuellement nos pensées sur notre épreuve.
Certaines maladies (dites maladies psychosomatiques), des insomnies,
hallucinations, douleurs incessantes sont les effets des troubles psychologiques.

Aide pastorale pour qu’une âme oublie sa misère (Proverbes 31 :6-7)

« Que l’on donne plutô t des boissons alcoolisées à ceux qui vont mourir et du vin qui est
plongé dans l’amertume. Car, en buvant, ils oublieront leur misère (pauvreté) et leur
tourment (peine) » (voir le commentaire d’Henri Rossier sur les Proverbes)

Nous sommes souvent « des consolateurs fâcheux », « des forgeurs de mensonges »


« des médecins de néant » (Job 13 :2 ; 16 :2) et nous torturons les autres (Job 19 :2)

Consolons les autres afin qu’ils ne se souviennent plus de leurs peines est une mission
impossible sans le secours du Seigneur, par sa grâ ce, soutenons les personnes
vulnérables et ceux réduits à l’impuissance.

Dieu nous instruit par les œuvres de la création

Nous demandons à nos lecteurs de méditer avec révérence les chapitres 38-41 de Job et
de répondre avec humiliation à Dieu : Je sais que tu peux tout (Job 42 :2)

ECOLOGIE  (Genèse 1 :26 ; 9:1-4 ; 2 :15 ; Deutéronome 22 :6-7 ; 23 :10-14)

L’Univers appartient à Dieu, mais il a confié la gestion à l’homme. Il a établi un ordre


dans la création et nous a donné la faculté de le comprendre. Le chrétien est un canal des
grâ ces diversifiées de Christ, en faveur d’un monde pauvre et misérable ; il a la
responsabilité de respecter les règles écologiques pour le bien des autres, car il sait que
« Dieu est le conservateur de tous les hommes » et que « la création est soumise au
pouvoir de la fragilité »(1 Timothée 4 :10 ; Romains 8 :18-23)
« Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et assujettissez-la ; et dominez sur les
poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.»
(Genèse 1 :28), il est normal que l’homme domine sur la création, mais la conception
biblique de l’autorité ne permet pas à celui qui l’a d’exploiter ses sujets et d’abuser d’eux.
Au contraire, elle exige toujours de soins (pour la préservation des espèces), de la
protection (des actions contre la pollution inconsidérée) et une administration juste et
sage dans le respect (des règles écologiques) de l’environnement et de la nature. Le
Bassin du kongo est un réservoir écologique, il est utile aux frères en Christ de méditer
ce que la Bible enseigne sur l’écologie

Elohim : Dieu dans la plénitude essentielle de son Être


Genèse 1 :1 « Dieu », dans notre version, correspond à l’hébreu « Elohim » qui a la
particularité d’être un substantif pluriel lié à un verbe au singulier. Seul le Christianisme,
en son temps, a donné la clef d’énigme, alors qu’elle reste une obscurité impénétrable
pour les Israelites, aussi bien que pour les autres hommes qui ne connaissent pas la
vraie lumière en Christ.

Il n’y a rien de plus intéressant, ou qui soit pratiquement plus important dans son genre,
que d’étudier le Nom Elohim que Dieu a pris dans Genèse 1, Il est le Dieu absolu, la
Source infinie de toute vraie bénédiction, qui agit toujours en vertu de ce qu’il est, car il
trouve toujours en lui-même son motif pour agir, qui est bien de nature à fortifier l’â me
qui l’apprend. Le Nom Elohim « Dieu » est un titre qui le révèle comme agissant dans
l’unité de sa propre essence, manifestant sa puissance éternelle et sa divinité dans les
œuvres de la création et souligne sa souveraineté. Le Saint Esprit ne raisonne pas
laborieusement pour nous prouver l’existence de Dieu et Dieu lui-même en appelle à la
création comme preuve irrécusable de sa souveraineté (Job 38 à 41), mais la preuve
cosmologique de l’existence de Dieu ne convainc pas l’insensé (Psaumes 14 :1),

LA RAISON DE L’UTILISATION DU PLURIEL (ELOHIM)

Est expliquée de diverses manières. - Il y a ceux qui soutiennent que c’est tout
simplement, selon l’usage hébraïque, un pluriel d’excellence, et, que, sous cette forme, le
mot exprime l’Excellence ou les Perfections de Celui auquel il s’applique. – il y en a
d’autres qui affirment que ce pluriel est d’Intention divine, pour faire ressortir la Trinité,
c’est-à -dire l’unité de la Déité dans les trois personnes de la Déité, le Père, le Fils et le
Saint Esprit. En effet, puisque ce terme exprime tout ce qu’est Dieu, toutes les personnes
de la Divinité doivent être comprises

L’identification d’ELOHIM au Créateur

L’identification d’Elohim au Créateur réfute l’Athéisme, le Polythéisme, le Panthéisme.


Quelle richesse de Connaitre que Dieu a créé l’espace et le temps et le perçoit dans son
ensemble, et a le contrô le et la maitrise absolue de l’univers, de nos circonstances et de
notre temps. Adorons et louons notre Créateur qui s’est fait Homme et a sacrifié sa vie
pour notre Rédemption à la gloire de Dieu, le Père. (Colossiens 1 et Hébreux 1)

« Tu es le Même, toi seul, ô Eternel ; tu as fait les cieux, les cieux des cieux et toute leur
armée, la terre et tout ce qui est sur elle, les mers et tout ce qui est en elles. Et c’est toi
qui fais vivre toutes ces choses, et l’armée t’adore. » (Néhémie 9 :6), « A toi, Eternel, est
la grandeur, et la force, et la gloire, et la splendeur, et la majesté  ; car tout, dans les cieux
et sur la terre, est à toi. A toi, Eternel, est le royaume et l’élévation, comme Chef sur
toutes choses » (1 Chroniques 29 :11), « Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de
recevoir la gloire, et l’honneur, et la puissance ; car c’est toi qui a créé toutes choses, et
c’est à cause de ta volonté qu’elles étaient, et qu’elles furent créées. »(Apocalypse 4 :11)

Les Chrétiens comprennent la gloire de Dieu en création et en providence et leur


louange embrasse- la gloire de Dieu en création, et sa gloire en gouvernement, c’est à
cause de sa volonté ou de son plaisir que toutes choses furent en existence et elles
existaient maintenant par les soins et le gouvernement de Dieu, c’est à Lui qu’elles
doivent leur origine. Notre Ami fidèle et tendre est le Créateur de toutes choses, c’est-à -
dire tous les vastes systèmes de l’univers qui suivent leur cours dans les étendues sans
mesure de l’espace : tout ce qui existe dans le temps e dans l’espace. Il soutient et
maintient toutes choses par la parole de Sa puissance, non seulement Il a tiré toutes
choses du néant, et les a bien ordonnées, mais il maintient leur ordre, et les gouverne.
Sans son action constante, elles cesseraient d’exister. Toutes choses dépendent de la
puissance de Christ (Hébreux 1:3)
Bibliographie
Nous supplions nos lecteurs de ne pas se contenter de lire un seul ouvrage ou se
concentrer sur un auteur unique. Il est également utile de participer à divers
séminaires (webinaire) bibliques sur Genèse 1 et d’utiliser de moyens audio-
visuels pour revoir (comme des beréens) le sujet qu’on a étudié dans le Séminaire.

Bibles :

-John Nelson Darby

-Ancien Testament Interlinéaire

- Louis Segond Revue, avec commentaires de John MacArthur

Commentaires sur Genèse

- John Nelson Darby, - William Kelly, - Charles Henry Mackintosh, - Samuel Prod’hom,

- La Création et les Miracles, Jacques André Monard,

- Contradictions apparentes de la Bible de Stefan Drueke et Arend Remmers,

- Sondez les Ecritures 2,

- Rome et les Miracles. John Nelson Darby,


- Mission et Culture. Paul G. Hiebert,

- Coutumes et culture. Anthropologie pour missions chrétiennes. Eugene Nida,

- L'homme, vision biblique et africaine. Joe M Kapolyo²²,

- Souffle de vie. Patricia St John (PSJ)

La Formation Biblique Apollos « Joignons à notre foi de la connaissance » est une faible
réponse à une  question de grande importance pratique : Comment s’occuper d’âmes
douées, mais peu renseignées sur la vérité ? Des ouvriers dignes ayant une faible
connaissance ? Le Seigneur Jésus par sa grâ ce répond et arrange tout selon sa
puissance. Combien il est lamentable de mépriser ceux qui, aujourd’hui, en sont là où
nous étions hier ! Faire de la critique acerbe contre des ouvriers dignes ayant une faible
connaissance, me semble aussi mauvais que d’être timoré en présence des fautes de ceux
qui devraient en savoir plus et mieux, car une critique excessive sur de personnes
consacrées et bien intentionnées ne saurait, en effet, apporter quoi que ce soit à quiconque.
Un Apollos, pour nous, est un chrétien dont son imprécision doctrinale est largement
compensée par son zèle d'évangéliste qui transparait dans ses prédications (de porte à
porte). Il est essentiellement préoccupé de Christ et de l'évangélisation.

TABLE DES MATIERES

• TEXTE BIBLIQUE……………………………………………………………..P.1

• INTRODUCTION……………………………………………………………….P.3

• LA COSMOLOGIE BIBLIQUE………………………………………………P. 4

• GENESE I ET SCIENCE……………………………………………………….P. 7

• GEOLOGIE BIBLIQUE………………………………………………………..P. 9

• L’ASTRONOMIE BIBLIQUE…………………………………… ………...P. 15

• ANTHROPOLOGIE BIBLIQUE……………………………………………..P. 16

• ANTHROPOMORPHISME…………………………………………………...P. 23

• PSYCHOLOGIE BIBLIQUE…………………………………………………...P. 27

• ECOLOGIE SELON LA BIBLE……………………………………………….P. 30

• ELOHIM…………………………………………………………………………….P. 31

• BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………...P. 32

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