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Et Elohim dit : Que lumière soit, Et lumière fut. Et Elohim vit la lumière, qu’elle était
bonne ; et Elohim sépara la lumière d’avec les ténèbres. Et Elohim appela la lumière
Jour ; et les ténèbres, il les appela Nuit. Et il y eut soir, et il y eut matin :- un jour.
Et Elohim dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les
eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. Et Elohim fit l’étendue, et sépara les eaux
d’avec les eaux qui sont au-dessous de l’étendue d’avec les eaux qui sont au-dessus de
l’étendue. Et il fut ainsi. Et Elohim appela l’étendue Cieux. Et il y eut soir, et il y eut
matin : - deuxième jour.
Et Elohim dit : Que les eaux au-dessous des cieux se rassemblent en un lieu, et que le sec
paraisse. Et il fut ainsi. Et il fut ainsi. Et Elohim appela « terre » le continent ; il appela
« Mers » l’amas des eaux. Elohim vit que cela était bon.
Et Elohim dit : Que la terre produise l’herbe, la plante portant de la semence, l’arbre
fruitier produisant du fruit selon son espèce, ayant sa semence en soi sur la terre. Et il
fut ainsi. Et la terre produisit l’herbe, la plante portant de la semence selon son espèce,
et l’arbre produisant du fruit ayant sa semence en soi selon son espèce. Et Elohim vit que
cela était bon. Et il y eut soir, et il y eut matin :- troisième jour.
Et Elohim dit : Qu’il y ait des luminaires dans ‘étendue des cieux pour qu’ils soient signes
pour des rencontres festives, et pour des jours et des années ; et qu’ils soient pour
luminaires dans l’étendue des cieux pour donner de la lumière sur la terre. Et il fut ainsi.
Et Elohim fit les deux grands luminaires, le grand luminaire pour dominer sur le jour, et
le petit luminaire pour dominer sur la nuit ; et les étoiles. Et Elohim les plaça dans
l’étendue des cieux pour donner de la lumière sur la terre, et pour dominer de jour et de
nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres. Et Elohim vit que cela était bon. Et il
y eut soir, et il y eut matin : - quatrième jour.
Et Elohim dit : Que les eaux foisonnent d’un fourmillement d’êtres vivants, et que les
oiseaux volent au-dessus de la terre devant l’étendue des cieux. Et Elohim créa les
grands monstres marins, et tout être vivant qui se meut, dont les eaux fourmillent, selon
leurs espèces, et tout oiseau ailé selon son espèce. Et Elohim vit que cela était bon. Et
Elohim les bénit, disant : Fructifiez, et multipliez, et emplissez les eaux dans les mers, et
que l’oiseau multiplie sur la terre. Et il y eut soir, et il y eut matin :- cinquième jour.
Et Elohim dit : Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, des bestiaux,
des reptiles et des insectes, et des animaux sauvages selon leur espèce. Et il fut ainsi. Et
Elohim fit les bêtes de la terre selon leur espèce, des bestiaux selon leur espèce, et tout
ce qui rampe du sol selon son espèce. Et Elohim vit que cela était bon.
Et Elohim dit : Faisons homme* à notre image, selon notre ressemblance, et qu’ils
dominent sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur
toute la terre, et sur tout rampant qui rampe sur la terre. Et Elohim créa la race humaine
à son image ; il le créa à l’image d’Elohim ; il les créa mâ le et femelle. Et Elohim les bénit ;
et Elohim leur dit : Fructifiez, et multipliez, et emplissez la terre et l’assujettissez ; et
dominez sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur tout être vivant
qui se meut sur la terre. Et Elohim dit : Voici, je vous ai donné toute plante portant
semence, qui est sur la face de toute la terre, et tout arbre dans lequel il y a un fruit
d’arbre, portant semence ; vous sera pour nourriture ; et à tout animal de la terre, et à
tout oiseau des cieux, et à tout ce qui rampe sur la terre, qui a en soi une â me vivante,
toute plante pour nourriture. Et il fut ainsi.
Et Elohim vit tout ce qu’il avait fait, et voici, cela était très-bon. Et il y eut soir, et il y eut
matin : - le sixième jour
Notes : *Elohim, (pluriel d’Eloah, le Dieu suprême), la Déité, dans le sens absolu.
COSMOLOGIE BIBLIQUE
C. Son Etendue
F. Genèse 1 et Science
A. TERMES
Pour une étude objective du vocabulaire biblique, nous passons en revue les principaux
termes employés dans les originaux et les sens variés qu’ils peuvent avoir (vous pouvez
examiner par la version JND ou l’ATI hébreu-français) et le changement ou l’omission
d’un mot, dans l’écriture, a toujours une grande signification.
Le Verbe Bara ‘’ créa’’ désigne toujours un acte par lequel Dieu fait surgir quelque chose
du néant ou provoque dans ce qui existe déjà un phénomène radicalement nouveau que
Lui seul peut réaliser. « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre ». C’est le
commencement absolu de la création, et en contraste des plus marqués avec les sept
jours et pas un seul mot de l’Ecriture ne justifie la supposition étrange et hâ tive que
l’univers a été amené à l’existence durant les six jours de Genèse 1 :3-31
Il y a : - La Création directe est cet acte libre de Dieu par lequel, au commencement et
pour sa propre gloire, sans faire appel à des matériaux préexistants ni à des causes
secondaires, Il fit, de façon directe et instantanée, tout l’univers visible et invisible.
C’était un acte immédiat de Dieu qui eut des résultats immédiats.
-La Création Indirecte, ce sont les actes de Dieu qui sont dénommés ‘’création’’,
mais qui n’ont pas été à l’origine des choses ex nihilo, ils sont plutô t modelé,
combiné ou transformé des matériaux existants.
(Les théologiens ont forgé l’expression creatio Ex Nihilo, création à partir de rien.
Cette expression se trouve déjà dans le deuxième livre des Maccabées 7 :28, cela
se justifie, car il est écrit que « Dieu appelle à l’existence ce qui n’existe pas »)
Le Mot hébreu ''Schamayim'' = l'Elévation. Le pluriel fait allusion aux nombreux
espaces célestes (Les Cieux) qui se superposent les uns aux autres et Erets, Aphar ,
Adhamah = la Terre, le Sol (Genèse 1 :1)
- ô lâ m, ‘’ Age, monde, éternité’’ (Ps 73 :12 voir Notes Darby ; Ecclésiaste 3 :11)
- Têbhêl (terme poétique) I Samuel 2 :8 ; II Samuel 22 :16 ; Job 18 :18 ; 34 :13 ; 37 :12
(Notes Darby) ; Ps 9 :8 ; 18 :15 en Grec ‘’Oikouménè’’
Aiô n ‘’ Age, monde, monde actuel, siècle’’ (Matthieu 12 :32 ; 13 :22 Notes Darby ;
Matthieu 13 :39, 40, 49 ; 24 :3 Marc 4 :19 ; Luc 16 :8 ; Romains 12 :2 ; Hébreux 1:2 etc.)
• 1 Corinthiens 10 :11 les fins des siècles (Hébreux 6 :5 ; 9 :26 : II Timothée 1 :9 ;
Tite 1 :2 etc.)
Cosmos (Monde ordonné) Matthieu 4 :8 ; 5 :14 ; 26 :13 Marc 8 :36 ; Jean 1 :9 ; 8 :12 ;
Actes 17 :24 ; Romains 1 :8, 20
Panta Jean 1:3
B. CONCEPTION HEBRAIQUE
L'Ecriture présente réellement les cieux comme non localisés, et la terre comme suspendue
à rien
- Job 26 :7 Les étoiles sont étendues sur le vide et la terre est suspendue sur le néant
- Job 38:16 évoque la Rotation de la terre autour de son axe. L’aube tourne autour de
la terre à mesure qu'elle tourne sur elle-même (voir Notes John Macarthur)
- Genèse 7 :11 Esaïe 11 :12 ; 24 :18 ; 34 :4 ; 40 :22 ; Deutéronome 33 :17 ; Genèse
1 :9,10 ; Genèse 7 :11 ; Deutéronome 33 :13
Dans certains passages de Job ou des Psaumes, L’Auteur s’exprime dans un style
poétique et figuré
La croyance en un univers créé par Dieu, existant en dehors de lui, mais dépendant de
lui. Cette conviction contraste fortement avec les visions du monde qui règnent en Asie
du Sud et du Sud-Est, où l'on pense que le monde alentour constitue une illusion, un rêve
né dans l'esprit d'un dieu. S’il existe une distinction fondamentale dans la Bible, c’est
bien entre Dieu comme Créateur et tout le reste comme Création. Les humains sont des
créatures à part, et non de simples fragments de l’esprit de Dieu.
Il n'y a aucune place pour le hasard dans un mythocosme : et aucun fait, même le plus
insignifiant, n'échappe à la volonté obsessionnelle de tout expliquer, à cette rationalité
mythique (chaque ethnie "Kongo, Anamongo, Ngala-Itimbiri, Luba..." possède sa propre
histoire mythique). L’Hétérogénéité de l'espace implique une distinction qualitative
entre les divers points de l'espace. Le Temps est conçu comme cyclique dans un
mythocosme : c'est l'éternel retour du même. Rien de nouveau ne doit y arriver. (Le Peuple
Kongo n’a pas une ‘’vision mé canomorphique de l’Univers’’. Ils ne sont pas partisans d’un maté rialisme mé caniste qui considè re que
la matiè re est la ré alité suprê me de l’univers. Pour quelques kongo (ils ne sont pas obsé dé s par la mesure du temps) sans agenda, le
temps est é pisodique et discontinu. Il n'existe ni "horloge" absolue, ni "é chelle" de temps unique, mais à la place de nombreuses
sortes de temps: temps mythique, historique, solaire, lunaire..., le temps ne leur fournit pas les mê mes moyens d'explication et de
pré vision rationnels que le concept logocosmique. Il est capital d’enseigner aux jeunes ce que les Ecritures enseignent à propos du
temps. Ecclé siaste 12 :1-7 les jeunes doivent apprendre que la jeunesse est le moment favorable pour mettre au service de Dieu leurs
pleines faculté s avant que la faiblesse et la vieillesse les atteignent ; 1 Corinthiens 7 :36 ; Psaumes 90 :1-12)
L'Espace n'y étant ni infini, ni homogène, le Mouvement n'y est pas simple déplacement
mais effort (de la part des choses et des êtres) pour se rapprocher de leur lieu
ontologique (en terme moins philosophique et plus théologique, de ce que Dieu veut
pour elle), ou au contraire une chute vers moins d'être, une corruption. L’univers donne
partout des indices de sa Temporalité et de sa Dépendance.
L'homme du logocosme n'est pas obsédé par la volonté d'expliquer les événements, il
peut s'adonner sereinement à la quête d'une connaissance désintéressée qui a pour but
de glorifier son Créateur plus que d'améliorer son confort. La volonté obsessionnelle
de tout comprendre et de tout expliquer est péché.
Comment la conception chrétienne d’un monde substantiel et objectif, créé par un Dieu
substantiel et objectif peut-elle être compatible avec la conception émergeant de la
physique moderne, que la réalité fondamentale est plus une série d’événements (des
« vagues de probabilité » désordonnées) qu’un ensemble d’objets isolés ordonnés ? –
croire en un monde substantiel et objectif ne veut pas dire avoir un « réalisme naïf » qui
imagine que les électrons tournent autour de leur noyau comme des planètes autour de
leur soleil. Et, il est crucial de se rappeler que les découvertes de la physique sont, par
définition, du domaine de la physique. Elles n’offrent pas de réponse définitive à des
questions métaphysiques, telles que celles de l’existence et de la nature Dieu ou celles de
l’existence et de la nature de l’â me humaine.
Tout Mouvement n'est qu'un déplacement qui ne signale aucun changement qualitatif
dans le mobile. L’être n'est plus qu'espace. La raison technocratique et gestionnaire
réduit tous les événements à des chaînes causales rationnellement déchiffrables. Ils se
montrent convaincus qu'une étude soigneuse permet de comprendre la cause de tout
événement et de remédier à tout ce qui va de travers. Une façon fondamentale
d'analyser les choses consiste à recourir à la science. Lorsqu'un problème surgit, ils
estiment pouvoir le résoudre en disposant de suffisamment de temps et d'argent. (S’il y
a fatalisme, collectivisme à outrance dans d'autres cosmologies, il y a matérialisme,
individualisme à outrance dans le technocosme). Une approche mécaniste nous incite
également à « contrô ler » Dieu afin de réaliser nos propres desseins. Nous fixons le
programme et cherchons à donner des ordres à Dieu.
(Je m’interroge : « Pour quelle raison rejetons-nous la vision mé caniste du monde '' qui assimilé la nature à une machine composé e
de divers é léments dont le jeu est ré gi par des forces externes'' qu’appuyait autrefois la physique ? (a) Etait-ce une erreur
scientifique que nous rejetons maintenant à cause de dé couvertes scientifiques plus ré centes ? Ou (b) é tait-ce une erreur
philosophique et é pisté mologique? Je sais qu’une vision mé caniste du monde n’a jamais é té justifié e, mê me lorsqu’elle pré tendait
reposer sur les meilleures connaissances scientifiques du temps ; et la leçon que nous devons en retirer, c’est que nous devons é viter
aujourd’hui de tirer de nouvelles conclusions mé taphysiques des connaissances physiques modernes. » ; Pourquoi ceux qui ont une
interpré tation mé caniste de l’univers, ne requé rant aucune « intelligence suprê me », ne se sont assuré ment pas dé tourné s de
l’astrologie, des mediums, des sorciè res et des amulettes ?)
Genèse 1 et Science
Peu des serviteurs de Dieu en font la diffusion de Genèse 1 pour servir de nourriture
dans les foyers de la famille de Dieu. Et si on s’aventure parfois à en fournir des
interprétations, elles sont souvent tout à fait grossières, - faites à base de notions
cosmologiques tirées par les cheveux et que trop souvent les commentaires des savants
n’ont fait que le dessécher. Nous ne pensons pas rehausser la valeur des révélations
divines et les rendre plus efficaces par les études scientifiques ou littéraires qui font appel à
l’intelligence naturelle, car La Bible n'est pas un mensuel de science, mais cela ne signifie
pas qu'elle contienne des inexactitudes quand elle révèle des faits qui appartiennent au
domaine de la science. La vraie science et la Bible ne divergent pas, parce que Dieu est
l'auteur de tous les deux, Mais il y a des différences entre l'interprétation de la Bible et
de la science, et on peut être tout à fait certain que l'Ecriture échappe à toute erreur, et
reste toujours cohérente avec ce qui est démontré de manière irréfutable; pourtant elle ne
quitte jamais son domaine spirituel pour aller occuper le lecteur avec de la physique . Les
théories de Copernic (héliocentrisme) peut être en harmonie avec le premier jour et
quatrième jour de la Genèse 1 et condamné l'ancienne philosophie de Ptolémée (la
conception cosmologique géocentrique), mais ceux qui cherchent une correspondance
scientifique travaillent en vain et quelles que soient les ‘’vérités’’ que la science puisse
découvrir, elles ne sauraient être acceptés comme vérité absolue. Il est absurde d’élevée
la science au rang de référence suprême en matière de vérité. Paraphrasons W.K: " La
vérité est que la vraie science tire sa substance de résultats uniformes: elle consiste à
découvrir et mettre en ordre ces résultats. ... comme la science naturelle est basée sur la
réalité et la continuation des espèces, elle ne peut pas rendre compte des origines. Si l'on
est honnête, il faut admettre qu'il y a une cause première; mais la science ne peut qu'être
entièrement ignorante d'une telle cause. Seule la parole de Dieu révèle la vérité.
De toutes les rêveries, il n'y en a pas de plus vile que l'ignorance refusant d'apprendre, et
osant défier la révélation divine. La vérité est que les causes primordiales sont au-delà
de la science qui, au lieu de reconnaître honnêtement son ignorance, prétend nier la
création que l'Ecriture révélé clairement. Dieu seul pouvait créer, et il déclare qu'il l'a
fait, selon quel ordre. La science pourrait apprendre avec bonheur, si son scepticisme ne
l'emportait pas. Son champ d'application est dans l'investigation des effets, et elle ne
peut atteindre les causes primordiales, alors qu'il est de la plus haute importance de les
connaître; seul le témoignage de Dieu nous y donne accès, et c'est tout simple si on
l'accepte."
Il est erroné de prétendre à une connaissance et à une maitrise totalisante de l'univers
par la science et il est indécent de voir la science se mettre à dogmatiser, alors qu'elle a
tant à explorer et à évaluer. Il y a tant d'inconnu. Le modèle mathématico-scientifique de
l'univers - hors de son domaine d'application spécifique - n'existe que dans l'imagination
de ceux qu'il a séduits. La vérité abstraite est tout à fait vaine pour les saints de Dieu. Il
peut résulter, d’affirmations vraies en elles-mêmes, mais mal comprises et mal
appliquées, un dommage plus grand que de celles qui sont positivement erronées, parce
qu’une vérité faussée dans son application paraît donner l’autorité de Dieu à une erreur
qui a d’autant plus de poids qu’elle est présentée comme une chose vraie. Si Galilée
s'est trompé en tentant une conciliation entre la thèse copernicienne (les théories
de Copernic sur l’héliocentrisme de l’univers) et la Bible, en reformulant les règles de
l'exégèse. Il posait en principe que le sens littéral de l'écriture restait destiné au
vulgaire, que la certitude de ses démonstrations rendait la science indépendante de la
théologie, que l'auteur de l'écriture n'avait en vue que le salut des â mes, que l'écriture
n'était pas contraignantes à l'égard des énoncés de la science et que la charge de la
preuve contre Copernic revenait aux théologiens. Les Théologiens se sont trompés en
croyant que la cosmologie médiévale était nourrie des données scripturaires (il ne
faut pas confondre l'interprétation des Ecritures et les Ecritures elles-mêmes. La vision
chrétienne cosmologique des pères de l'Antiquité et celle du Moyen  ge ou des
réformateurs, des jésuites ou des puritains se fondait sur leur interprétation des Saintes
Ecritures, sur une Révélation générale de Dieu dans la création, accessible aux hommes
au moyen de leurs sens, sur une Philosophie et une métaphysique qui étaient les
servantes de la théologie et qui ne rejetaient pas arbitrairement le témoignage
sensible.), qui, au nom d'une mauvaise interprétation des textes bibliques, ont
condamné Galilée (sa cosmologie était nourrie de données scientifiques, et s'achevant
dans une explication naturaliste de l'origine des êtres vivants, y compris l'homme)
parce qu'il disait que la terre n'était pas immobile. (Galileo Galilée, fut après Giordano
Bruno le premier à affirmer et non plus à postuler que l'espace était infini. Par la suite,
Descartes, en réduisant l'entreprise scientifique à une volonté de maitrise sur la nature
et en mettant au point sa méthode hypothético-déductive où la connaissance devient
indépendante de la perception sensible, agrandit encore le fossé séparant le physique du
métaphysique. Kant, en postulant deux sphères distinctes dans la réalité, le physique (les
phénomènes) et la métaphysique (le noumène), indépendantes l'une de l'autre, et en
affirmant que seuls les phénomènes sont accessibles à la raison, raison qui ne fait plus
que projeter ses propres structures sur le réel, vient parachever dans le domaine de la
théorie de la connaissance (épistémologie) la dissociation que Galilée avait amorcée
dans le domaine scientifique. Descartes dissocie la connaissance du corps et des sens,
tandis que Kant la coupe de tout rapport au métaphysique, au surnaturel et à Dieu, et
finalement de toute référence à une réalité extra-mentale. Le Thomisme ou
l'introduction de la pensée païenne d'Aristote dans la théologie chrétienne par Thomas
d'Aquin et la légitimation chrétienne d'Aristote a certainement été à terme un facteur
dans la déchristianisation. Thomas a intégrer la philosophie d'Aristote dans un cadre de
pensée chrétien. Fasciné par la finesse et la profondeur d'observation d'Aristote, par
l'extrême rigueur de sa réflexion, Thomas vit dans cette nouvelle philosophie la
possibilité d'enrichir la démarche de la théologie chrétienne. Ce magistral effort
provoqua un bouleversement dans toute la théologie médiévale. Je crois que Thomas
d'Aquin est le premier et principal précurseur de la modernité, car sa démarche
contient en germe l'institutionnalisation du rejet de Dieu comme source première de
connaissance au XVIIe siècle. Galilée - idéaliste platonicien dédaignant le témoignage des
sens- est le premier vrai moderniste). Si la cosmologie géocentrique popularisée par
Hipparque au IIe siècle avant Jésus Christ, avait entrainé la croyance désormais
largement répandue que les événements terrestres étaient déterminés par les astres
(astrologie). Ananké( nécessité) et Héimarmené (ce qui est décrété) devaient fatalement
suivre leur cours. Le Technocosme exclu Dieu de l'Ecriture autant que de la création et
qu'on déifie la nature, qu'on exalte l'homme déchu et on est ensuite tout content de
dévaluer le texte biblique.
L’Epitre de Paul aux Colossiens (1:15-20) répond aux questions liées à l’origine, à la
finalité et à la destinée ultimes de l’univers, des sociétés et des individus.
• A quel moment les anges ont-ils été créés ? Ils avaient donc été créés avant que Dieu établisse
la terre sur ses bases et lui donne sa mesure (Job 38 :4-7) "Au commencement Dieu cré a les cieux et la terre"
(Genè se 1:1). C'est le commencement absolu de la cré ation, et en contraste des plus marqué s avec les sept jours. Ce point
se dé duit seulement du sens vrai et naturel de la parole é crite de Dieu. Elle n'a pas é té donné e pour enseigner la science, et
sa compré hension est complè tement indé pendante de la philosophie
L'ASTRONOMIE BIBLIQUE
II. « LES ASTRES : UN MESSAGE DIVIN CONTINU ET PREUVE IRRECUSABLE DE SA
SOUVERAINETE»
Et Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux pour séparer le jour d’avec la nuit et
qu’ils soient pour signes pour les saisons (rencontres, fêtes) et pour jours et pour années ; et qu’ils
soient pour luminaires dans l’étendue des cieux pour éclairer la terre. Et il fut ainsi. Et Dieu fit les
deux grands luminaires, le grand luminaire pour dominer sur le jour, et le petit luminaire pour
dominer sur la nuit, et les étoiles. Et Dieu les plaça dans l’étendue des cieux pour donner de la
lumière sur la terre, et pour séparer la lumière d’avec l’obscurité. Et Dieu vit que cela était bon
(Genèse 1 :14-18)
Le croyant sait d’avance que les conclusions théoriques aussi fondées soient-elles,
doivent cadrer avec les phrases inspirées et je n’écris pas ces pages pour rechercher des
processus physiques d’accès aux bienfaits de la création ou pour fournir des aliments à
la curiosité de l’homme ou la satisfaire par de subtiles théories, mais pour que nous
méditons sur la grandeur de Notre Créateur qui est devenu notre Rédempteur, Dieu s’est
fait Homme, ô Saint mystère. En vérité, les cieux racontent la gloire de Dieu. Et le
croyant, contemplant le firmament au cours d’une nuit étoilée, est confondu de ce que
l’Auteur de ces infinies ait daigné s’occuper un jour de l’homme.
LES ASTRES
A. LE SOLEIL
. Job 9 :7 Heres =‘’cloque, plein midi’’ (Juges 8 :13 ; Deut 28 :29) / Kir-Hâ reseth (kir=
muraille ou forteresse. 2 Rois 3 :25 ; Esaïe 16 :7) = Kir-Heres : Esaïe 16 :11 et Jérémie
48 :31,36
Ir-Ha-Hérès (Esaïe 19 :18) Héliopolis en Egypte, une ville idolâ tre dédiée au dieu soleil
b) servir de signes pour les saisons (les rencontres, les fêtes), les jours et les années
c) éclairer la terre
Evitons une interprétation allégorique (de l’eiségèse dans Genèse 1), car il y a une
grande différence entre allégorisation et la typologie. Nous sommes sur un terrain solide
lorsque nous retenons ce que Dieu nous dit. Mais lorsque nous tirons nos propres
déductions ou conclusions de ce qu’il nous dit, nous sommes sur un terrain mouvant et
Le disciple docile s’attache aux pages inspirées : il lit, il croit, il adore. Que ce soit dans
cet esprit que nous méditons sur Genèse 1 :14-18.
5. TYPE ou SYMBOLE de …
a) YHWH ELOHIM EST UN SOLEIL (Psaumes 84 :11 ou 12) : Il octroie grâ ce et honneurs ;
Il ne refuse pas le bonheur à ceux qui marchent dans la droiture
c) les Justes resplendiront comme le Soleil dans le royaume du Père (Matthieu 13 :43)
B. LA LUNE
‘’ la lune obscure par elle-même, tire toute sa lumière du soleil et reflète incessamment
cette lumière, à moins que la terre et ses influences n’interviennent’’(CHM)
c) Yaréah = ‘’Errant, Errante’’. Deut. 33 :14 Yerah = Mois, les Lunes. Esaïe 60 :20 ‘’Ta
Lune’’
2. LE PETIT LUMINAIRE
Les phases lunaires changent selon ‘’ les lois de la Lune’’ (Jérémie 31 :35) et jouent ‘’un
rô le capital’’ dans les changements des ‘’saisons’’ ou pour fixer les dates (les fêtes) ou
pour les rencontres festives (Psaumes 104 :19)
4. LA VILLE DE LA LUNE
JERICHO (Jerah) était ‘’la cite de la lune’’ (Josué 6 :1). La Lune était adorait et les filles de
Sion dans l’idolâ trie portaient des ‘’petites lunes’’ (les croissants) comme des amulettes.
Esaïe 3 :18 ; Juges 8 :21
5. TYPE de
Apocalypse 12 :1 (voir W.K ou SLE 15) ; Le Songe de Joseph dans Genèse 37:9-10 Et
l’Epouse dans Cantique des cantiques 6 :10
C. LES SIGNES
Les éclipses‘’ des signes inhabituels apparaissant dans le ciel’’ qui étaient vénérés et mal
interprétés par les nations sont des signes de l’autorité de Dieu, car la stabilité des astres
et les éclipses sont sous le contrô le de Dieu (Jérémie 10 :2) Les phénomènes de l’éclipse
solaire et lunaire sont décrits par des prophètes :
Joël 2 :10, 31 ‘’3 :4’’ : le soleil et la lune s’obscurcissent et les étoiles retirent leur clarté
(voir aussi Amos 8 :9 et Actes 2 :19-20)
Esaïe 13 :10 : les étoiles dans le ciel et leurs constellations cessent de scintiller. Le soleil,
dès qu’il se lève, est obscurci, et la lune ne répand plus sa clarté
Apocalypse 6 :12 ; 8 :12 ‘’Faut-il comprendre les choses mentionnées dans le sixième
sceau dans un seul littéral ou figuré ?’’ (SLE 15 Page 369) ‘’ Le résultat auquel nous
arriverons dépendra de l’application exacte que nous ferons des Ecritures, sous
l’enseignement du Saint-Esprit.’’(W.K)
1. Il n’y avait pas des saintes convocations en été ou hiver, car l’hiver météorologique
comprend les mois les plus froids de l’année (Décembre, Janvier et Février) et l’été
météorologique comprend les mois les plus chauds de l’année (Juin, juillet et Aout). En
hiver, on a besoin du Manteau (2 Tim 4 :9, 13,21) et il y avait des Maisons d’hiver
(Jérémie 36 :22) et Notre Seigneur Jésus savait que l’homme a la connaissance
météorologique (Matthieu 16 :2-3) et instruit ses disciples dans Matthieu 24 :20 de prier
pour que leur fuite n’ait pas lieu en hiver (Respectons ‘’les lois créationnelles’’ établies
par Dieu)
Les Solennités de l’Eternel. ‘’ Voici les solennités de l’Eternel, convocations saintes, que
vous célébrerez en leur saison ‘’ (Lévitique 23 :4), c’est-à -dire en Printemps et Automne
Pentecô te (Mai-Juin)
E. LES ETOILES
‘’Nous savons qu’il y a des étoiles qui sont des centres de lumière beaucoup plus grands
que notre soleil, et des innombrables planètes qui n’ont pas de lumière en elles-mêmes,
comme la Terre et la lune’’(S.P)
1. LEUR NOMBRE
Personne (Aucun Astrophysicien) ne connait le nombre exact des étoiles. Il y a peut-être
des milliards de Galaxie (Hébreux 11 :12)
Les nombres des étoiles sont-ils équivalents des grains de sable au bord de la mer ?
Genèse 22 :17
Dieu « réalise son dessein, composée d’innombrables galaxies formées chacune de
milliards d’étoiles. Le Créateur « les appelle toutes par nom… pas une ne manque ». Il
fixe à chacune sa place, sa mission, sa durée de vie. Tout cet univers en mutation
permanente vit, meurt, revit, comme un message divin continu
2. LEUR DISTANCE
Proverbes 25 :3 ; Jérémie 31 :37 ; Psaumes 103 :11 ; Job 11 :8-9 l’homme tente de
mesurer la distance entre galaxie, mais nous apprenons par Job 22 :12 qu’Elle est haute
le faîte étoilée
3. LEUR SPLENDEUR
4. L’ETOILE DU MATIN
- Le Seigneur Jésus est l’Etoile brillante du Matin (Apocalypse 22 :16 ; 2 Pierre 1 :19
‘’Nom donné à la planète Venus), il est ‘’l’Etoile qui surgit de Jacob’’ dans la vision de
Balaam Nombres 24 :17 et il nous donnera ‘’l’étoile du matin’’ (Apoc. 2 :28)
- les sept anges de l’Ekklesia sont sept étoiles (Apoc 1 :20 le représentant administratif
symbolique de l’Assemblée, auquel Christ communique son message relatif à l’état moral
de l’Assemblée)
- le Peuple terrestre de Dieu sont des étoiles (Apoc. 12 :10), ainsi que leurs responsables
(Daniel 8 :10)
-Les Etoiles des Régions Australes ou les demeures sidérales du Midi (Job 9 :9-10)
Il s’agit des constellations situées dans l’Hémisphère sud, par conséquent invisibles aux
habitants d’une région où l’on pouvait voir dans le ciel les 3 précédents et les nommer
IV. LES BANNIERES DES TRIBUS D’ISRAEL (Nombres 2 :3, 10, 18, 25)
Les Enseignes étaient des drapeaux qui identifient chaque tribu et les bannières étaient
des drapeaux qui distinguaient chacun des quatre camps de trois tribus et Elles sont
rangées sous 4 chefs : Juda (selon les traditions juives, l’emblème de Juda était le lion),
Ruben, Ephraïm, Dan. ‘’ Si un homme ne connaissait pas sa filiation, il ne pouvait pas
reconnaitre sa bannière, ce qui aurait produit sur tous une désespérante confusion’’ et
‘’Il n’y avait pas lieu à comparer un israélite à un autre ; il n’y avait rien là qui pû t
provoquer de la jalousie entre eux ; chacun avait sa place à remplir et son œuvre à faire ;
et il y avait assez de travail et de place pour tous. C’était à la fois la plus grande variété
possible et la plus parfaite unité.’’(Charles Henry Mackintosh)
Dans l’ignorance, les Idolâ tres adorent des constellations, planètes et des météorites
- les temples païens sont orientés vers l’ouest pour que les idolâ tres entrant au temple
aient le visage tourné vers le soleil qui se lève. Tous les temples égyptiens étaient
orientés vers l’Ouest et dans Ezéchiel 8 :15-16, nous voyons 25 apostats qui tournaient
le dos au Temple de l’Eternel (le temple de Dieu était orienté vers l’orient, afin que les
adorateurs qui venaient pour rencontrer Dieu tournent le dos au lever du soleil) pour
adorer les Astres
- les habitants de lystre adoraient les astres et ont pris les Apô tres pour des dieux,
Barnabas pour Jupiter/ Zeus et Paul pour Mercure/ Hermès (Actes 14 :11-13)
- l’Orion, une constellation (du ciel boréal, proche de l’équateur céleste, bordée par le taureau,
l’Eridan, le lièvre, la licorne et les gémeaux) brillante était consacrée à Nimrod et à Merodac, la
déité suprême des babyloniens (voir Jérémie 50:2)
- Dans le Proche-Orient ancien, le soleil, la lune et les étoiles et des signes du zodiaque étaient
déifiés et adorés (2 Rois 17 :16 ; 21 :5 ; 23 :4-5 ) et dans son aveuglement spirituel, l’homme
assoiffé de connaitre son avenir cherche des astrologues (l’astrologie est le système de
divination qui ‘’prétend ’’ inspecté les positions des étoiles, planètes, du soleil pour prédire
l’avenir sur base de signes zodiaques. L’astrologue est un devin- Daniel 1 :20 ; 2 :2 ; 4 :6-7) et
Satan qui connait l’influence de la volonté du ciel sur les puissances terrestres a pervertit cette
vérité en la remplaçant par une astrologie mensongère. L’homme identifiera « les jours de la
semaine à des étoiles déifies » (Soleil, Lune, mars, mercure, Jupiter, venus, saturne) et donnera
des astres divinisé à ses enfants, ses esclaves (Daniel 1 :7 ; Philippiens 2 :25 ; Tite 3 :12. Abed-
Négo = adorateur de mercure …)
Chaque fois que nous contemplons des constellations, nos pensées doivent être ramené vers le
Seigneur Jésus, le Créateur des Mondes car ‘’Toutes choses ont été créées par lui et pour lui’’ ‘’ et
toutes choses subsistent par lui’’. La Finalité, le but divin de la création, est la Gloire de Christ
ANTHROPOLOGIE BIBLIQUE
Genèse1 :26-27 ; 2 :7 L'image et la gloire de Dieu
• TERMES
• UNITE DE LA RACE
I. Termes employés
1) â dhâ m, le nom du premier homme, (comp Luc 3:38; Romain 5:14; 1 Corinthiens
15:45) est le nom générique de la race humaine (LXX: anthropos; Vulgate: homo)
En Genèse 2:7adam est lié avec â dhâ m (la nature de l'homme Genèse 25:30)
Assyrien admu (enfant, descendant)
2) Fils de l'homme ''ben â dhâ m (Nombres 23:19; Job 25:6; Ezéchiel 2:3)
3) Enosh
Ps 10 :18 ; 90 :3 ; 103 :15 fréquemment dans Job et Psaumes l’homme est faible,
impuissant, fragile, mortalité (FAIBLESSE, FRAGILITE…) (Grec : brotos) en opposition à
Ish
4) Ish
Le Mâ le en Gén. 7 :2
L’Homme dans sa constance, sa position, (Prov. 8 :4 Ish est contrasté avec bene
adham (lien attique andres et anthropoi) (compare I pierre 3 :7)
5) Gebher
LXX : arsen
7) Aner
Latin : Vir : L’homme dans sa vigueur en contraste avec La Femme dans sa Faiblesse.
I. TERMES BIBLIQUE
L’Interposition spéciale par Dieu est « Nephesh Hayyah » (L’â me vivante) = Genèse 1 :20,
21,24 et II.19 (Voir notes JND)
=Job 32 :8(Nishmat)
Esaïe 42 :5 (Neshamah)
Nous ne reposons pas sur l’interprétation des Pères Apostoliques, Pères de l’Eglise,
Scholastiques ou des Réformateurs, mais sur la force des termes et leurs nuances
exactes.
" On pose souvent des questions sur la force des termes et leurs nuances exacte , ici
en rapport avec les mots "image" et "ressemblance"...Dans tout l'Ancien Testament
comme dans le Nouveau , l'image " représente ", tandis que la ressemblance "ressemble
"... l'homme a été fait pour représenter Dieu au milieu d'une créature inférieure,
dépendante de lui. Pour être créé à l'image de Dieu, il a été aussi fait "selon sa
ressemblance ", sans mal et droit. Par le péché, la ressemblance à Dieu a disparu, mais
l'image a subsiste; quoique incapable de représenter Dieu correctement, il était
encore responsable de le représenter.''(William Kelly)
V. CONSTITUTIFS DE L'IMAGE
En Actes 17 :28 Paul (qui possédait la culture classique) cite le poète païen Aratos de
Soles, (Phénomène I/5) en Cilicie. On peut lire Romains 5:12 les implications de la
déclaration de l'Apô tre Paul selon laquelle tous les hommes proviennent de la même
souche. Il y a bel et bien unité, mais c'est une unité de péché et d'échec.
Une théologie erronée sur les nations africaines basée sur une mauvaise interprétation
de Genèse 9 :24-27. Des hommes pieux (fils de leur temps) ont enseigné l’inégalité des
êtres humains. Selon la légende, le premier roi du Rwanda avait trois fils: Gatutsi, Gahutu
et Gatwa. Quand il approcha de sa mort, il remit à chacun d'eux un pot de lait dont ils
devaient prendre soin jusqu'au matin. Fidèlement, Gatutsi resta éveillé pour garder le
récipient, qu'il remit à son père, le lendemain, plein comme il l'avait reçu. Gahutu, lui,
s'assoupit et bouscula le pot, qu'il rendit à moitié vide. Quant à Gatwa, le glouton, il avala
le lait et ne présenta que le récipient. Ainsi, le roi choisit Gatutsi comme son successeur,
en l'exemptant pour toujours des travaux manuels, faisant de Gahutu son serf, tandis
que Gatwa fut banni du monde des humains. L'oppression cherche toujours à justifier
son comportement par quelque raison plausible.
I. Solidarité
Actes 17:26 ; Deutéronome 32:8 L'Ancien Testament décrit la Race humaine comme ''fils
d'Adam '' ; Genèse 1:27; 3:20 Genèse 1:26; 2:5,7; 3:22,24; 5:2 L'origine de chaque ''
individu '' Genèse 2:18; 1 corinthiens 11:8 la femme est tiré de l'homme.
LA FAMILLE
En ce qui concerne la famille, il est donc possible, du point de vue de la foi chrétienne
historique, non seulement de définir avec précision l’origine, le caractère, le rôle, les
obligations et la finalité « religieuse » de la famille, mais il est aussi possible de réfuter les
déformations qui l’ont attaquée à travers les siècles et qui cherchent désespérément à la-
détruire. Lémec est marqué par la première violation de l’ordre divin du mariage (Genèse
4:18-22). La polygamie est la transgression directe de cette unité qui est celle de l’institution
originelle selon la volonté de Dieu
L’origine de la famille créationnelle, de son unité fondamentale, de sa permanence et de
son caractère strictement exclusif et monogame (Genèse 2 :18, 23-24 ; 1 :27-28)
La famille est une créature de Dieu, c’est-à-dire une forme sociale créée directement par
Dieu. La famille a donc le caractère d’une forme substantielle permanente (comme les
espèces biologiques ou les éléments chimiques). La famille créée est constitutive de la race
humaine (tout être humain, de par sa nature même appartient à la famille)
La famille est une institution hautement complexe et organisée. Mari et femme sont tous
deux créés à l’image de Dieu. Il n’y a pas de différence spirituelle fondamentale entre
homme et femme, ce qui n’exclut pas qu’il y ait une hiérarchie dans la structure de la
famille. Le Mari, loin d’être « l’égal » mathématique de son épouse, est assurément son
supérieur institutionnel. La structure biblique de la famille s’accompagner d’un rejet total de
l’égalitarisme pseudo-mathématique en ce qui concerne la relation entre mari et femme.
Cette hiérarchie structurelle et institutionnelle ne tolère en aucun cas la domination
tyrannique du mari sur sa femme. Elle ne tolère pas non plus la domination féministe de
l’homme par la femme- il ne s’agit pas de l’infériorité ou de la supériorité intrinsèque de
différents êtres humains. Elle n’est pas gouvernée par la seule autorité monolithique
(moniste) du père et mari, mais par une sorte de système de gouvernement à deux
chambres. L’autorité de l’épouse fait contrepoids à celle du mari, mais elle reste
subordonnée à l’autorité du mari. La raison théologique de cette forme de double
gouvernement – une garantie contre l’absolutisme arbitraire masculin.
L’ORIGINE DES LANGUES
Tout être humain normal reçoit, de son hérédité biologique, la capacité d’émettre des
sons avec la bouche et le langage fut donné par Dieu dans le but de pouvoir
communiquer avec l’homme (afin de permettre à l’homme de s’exprimer sur le plan
spirituel). Il y a une preuve de l’uniformité du langage en ce qui concerne la phonologie
grammatical et le vocabulaire. L’origine du langage est monogenèse et c’est en jugement
(à Babel) que Dieu donna aux hommes la capacité de s’exprimer en langues diverses. Les
langues sont une partie essentielle et un moteur des différentes cultures. Si autrefois les
différences historico-culturelles étaient un abime à combler, mais aujourd’hui, les effets
de Babel semblent s’amenuiser, car l’accélération du processus de disparition des
humbus ou teke (dans la ville de Kinshasa) est certainement liée au développement de
l’urbanisation '' la digitalisation'' (le langage fait partie de la culture et le teke dans le
contexte actuel d’évolution rapide et anarchique n’est pas la langue dominante des
kinois).
"En partant de chiffres donnés dans la Genèse, des croyants ont situé la création 4000 ans
avant Jésus Christ. Mais nous devrions être réservés dans les calculs que nous nous
permettons de faire sur la base des données bibliques. Les 4000 ans traditionnels résultent
de calculs effectués par les hommes sur la base de chiffres données par la Bible. Ils doivent
être marqués d'un point d'interrogation" (JAM), et "Quant à la date de l'apparition de
l'homme, il est impossible, au point de vue biblique, de la fixer. En mettant bout à bout les
chiffres des années des patriarches, l'Archevêque Ussher était arrivé à l'an 4004 avant Jésus
Christ. Les Israélites, pour qui notre année 1979-1980 correspond à l'an 5740 du monde,
ramènerait l'origine à l'an 3761 avant Jésus Christ. La Chronologie de la version des LXX la
reculerait jusqu'en 5420 avant Jésus Christ, mais elle impliquerait que Mathusalem ait
survécu de deux ans au déluge, ce qui serait absurde. D'autres part cette version mentionne
entre Arpakchad et chélah (Genèse 11:12,13) un chaînon intermédiaire, Caïnan, qui n'est pas
mentionné dans le texte hébreu, mais qui figure dans la généalogie du Christ donné par Luc
(Luc 3:36). Si nous croyons à l'inspiration de Luc, nous devons admettre que Caïnan a existé,
et que la liste de la Genèse, dans le Texte hébreu, comporte une lacune"(JMN). "Les données
de chiffres dans l'Ancien Testament suscitent quelques grandes difficultés. Cependant
beaucoup de difficultés disparaissent quand on lit avec exactitude "(A.R), une étude des
diverses généalogies bibliques indique aussi qu’elles sont incomplètes et qu’elles
contiennent des omissions. Les omissions de noms abondent dans l’Ancien Testament, et
qu’on n’exigeait sur les tables généalogiques que les indications, ou points de repère,
indispensables pour en établir la validité.
Tout acte de création entraine forcément avec lui une apparence d’histoire. Adam et Eve
paraissaient tous avoir une histoire dès leur apparition. Le fait que Dieu a créé les choses en
leur donnant une apparence d’histoire dans le passé semble incontestable. L’homme, les
plantes… « Elles sont apparues avec une croissance achevée » et « Dieu fit qu’elles soient à
maturité dès leur formation » (William Kelly).
-préadamisme (l'ancêtre d'Adam), la Bible ne parle pas des êtres humains pré-
adamiques (Romains 5 :12-19 et 1 Cor 15 :45)
L'évolution, théorie suggérée par Satan pour brutaliser le genre humain. Les hommes
ont échafaudé nombre de théories sur la création, mais ils ne peuvent entrer dans le
secret de Dieu. ''Les philosophies de l'antiquité, aussi bien que les religions ignoraient
tout de la création. Elles ne savaient rien ni de Dieu ni du commencement". Des rêves
d'évolution furent la première folie, et parmi l'école ionique, Anaximandre et
Anaximenès ont suivi Thales, tout en différant les uns des autres, et tous aveugles.
Anaxagore ajouta l'idée d'esprit comme une simple matière, mais pas de créateur. Inutile
de nommer les autres: Platon et Aristote, bien que rivaux, n'avaient aucune lumière
réelle. Plus ou moins ouvertement, ils tenaient tous fondamentalement la matière pour
éternelle'' (William Kelly)
Dans Genèse 1:1 Dieu appelle la matière hors du néant, car la matière n'est pas éternelle
Dans Genèse 1:11-13 A la parole de Dieu, sur un sol (la matière) fertile, pousse une
végétation admirable dans ses moindres détails. Tout est régi selon un ordre divin,
''selon son espèce '', et se développe : la semence, la plante, le fruit; tout est soutenu par
la parole de sa puissance.
Dans Genèse 1:24,25 La création des animaux selon leur espèce par la parole de Dieu. La
détermination des espèces est nette et définitive dès leur création; chacune possède en
propre une organisation particulière de la vie - on dit aujourd'hui un code génétique. On
n'y trouve pas trace de transformisme par mutations successives à partir d'un
organisme simple. L’homme de foi s'incline devant la déclaration de l'Ecriture, mais les
hommes profanes butent dans le noir dans un bourbier d’hypothèses douteuses et non
prouvées.
Retenons :- La Création de la matière à partir de rien dans Genèse 1:1, c'est-à -dire la
création ex nihilo et dans Genèse 1:11, 21,... l'appel à l'existence à partir de matière
préexistante, c'est-à -dire Dieu a aussi créé directement en manipulant la matière
première qu'Il a lui-même créée (Genèse 2:7) Il est utile que le croyant comprenne la
vérité de la création et l'erreur de l'évolution. L’évolutionnisme théiste (noie la vérité
absolue de la création par sa théorie) est un écart inexcusable de la vérité toute simple
de la création ; c’est une tentative de christianiser une idée païenne dépourvue de tout
fondement dans la Bible
Après une vue générale, le plus important est repris à part et décrit encore une fois en
détail. Cette manière de faire est fréquente dans la littérature antique orientale, et elle est
encore pratiquée aujourd'hui. Ce genre de description est une manière d'écrire propre à
l'hébreu qu'on retrouve souvent dans la Bible. La répétition d’un mot ou d’un concept sous
une forme différente pour éviter l’ennui d’avoir à utiliser deux fois le même terme, est un
hébraïsme courant. Le texte biblique n'est pas toujours rédigé en ordre chronologique
SCIENCE SANS FOI EN JESUS CHRIST N'EST QUE RUINE ETERNELLE DE L'HOMME
'' L'Homme met fin aux ténèbres et explore jusqu'à l'extrémité de tout, la pierre
d'obscurité et de l'ombre de la mort'', ''l'homme porte sa main sur le roc dur, il renverse
les montagnes depuis la racine; Il creuse des rivières dans les rochers; et son œil voit
tout ce qui est précieux; Il enserre les fleuves pour qu'ils ne suintent pas; et il produit à
la lumière les choses cachées’’ (Job 28:3,9-11)L'homme a évolué '' technologiquement et
scientifiquement'', car l'Ecriture admet qu'il y a eu depuis le progrès de l'homme dans
les choses matérielles, ou même dans le domaine intellectuel (De l'homme sans Ecriture
à l'invention de celle-ci, et de la Révolution de Gutenberg à la Révolution cybernétique).
La Bible ne s'exprime pas en termes négatifs à propos des inventions et de
l’investissement dans les recherches scientifiques utiles. Il y a dans les différentes
formes de l’activité humaine dans le monde des choses profitables, des principes qui,
selon le gouvernement de Dieu, ont d’heureuses conséquences. Ne soyons pas paresseux
« à cause de la paresse, la charpente s’affaisse ; et à cause des mains lâ ches, la maison a
des gouttières » (Ecclésiaste 10 :18), Dieu nous donne les capacités physiques et
intellectuelles pour que nous soyons actifs dans les choses de Dieu et dans nos travaux
d’ordre professionnel. Genè se 3:7 la Couture ; Genè se 4:17-23 l'Urbanisation et Industrialisation Genè se 6:14-22 la
Navigation ; Genè se 11:2-6 ; Genè se 50:2 la Mé decine ; 2 Chroniques26:10-15 - des machines, inventé es par des ingé nieurs
INVESTIR « Engage-toi dans une affaire, même en courant des risques, un jour tu peux y
retrouver ton compte. Bien plus, investis ton argent dans plusieurs affaires, car tu ne
sais jamais quel malheur peut arriver sur la terre. … C’est pourquoi sème ton grain dès le
matin et jusqu’au soir n’arrête pas de travailler. Tu ne sais pas quelle partie de ton
travail réussira ou si tu tireras profit de toute ton activité » (Ecclésiaste 11 :1-2,6)
Principe Anthropique
ANTHROPOMORPHISME
Tendance à concevoir la divinité à l'image de l'homme. C’est une erreur doctrinale. "Rien
n'est plus contraire à la Bible que l'Anthropomorphisme des mythologies grecques et
Romaines : elles dégradent leurs dieux au niveau d'hommes et de femmes déchus, ayant
les mêmes passions convoitises, et elles donnent la sanction de la religion à l'immoralité
de bas niveau" (William Kelly)
L'EPITRE AUX ROMAINS 1:18-23: l'homme était considéré comme muni dès le
commencement de preuves appropriées et adéquates lui indiquant une Cause Première
divine; la connaissance objective de Dieu dont il est question au v.21 était encore la part
de l'homme après le déluge: ce n'est en effet qu'après cet évènement puissant que nous
entendons parler d'idolâ trie (Josué 24:2). Or l'homme, à cause de son état moral, n'a pas
été à la hauteur de la tâ che qu'il avait de préserver le dépô t sacre. Ayant eu la
connaissance effective de Dieu, ils ne le glorifièrent pas comme tel, ni ne lui furent
reconnaissants. Cela fit place à de vains raisonnements.
I. DEFINITION Du Terme
L’homme (attribuer à Dieu des caractères propres à l’homme) a estimé que Dieu est
véritablement comme lui (Psaumes 50:21 ) et dans Esaïe 55:8 Dieu dit : ''Mes pensées ne
sont pas vos pensées'' et les érudits incrédules, qui, ignorant Dieu, sont toujours bien
pauvres dans leurs conceptions de la divinité
« On appelle ces apparitions des Théophanies ou des Christophanies, c'est-à -dire des
manifestations visibles de Dieu ou de Christ. Ce sont des manifestations visibles au sens
physique du Seigneur Jésus sous une forme humaine, avant son incarnation, où il a pris
cette forme de manière durable.
Ezéchiel 1 " Nous y découvrons les attributs de Dieu, comme supports de ce trô ne,
(1:10) sous la ressemblance des quatre catégories des êtres créés sur la terre, les quatre
étant réunies en un, les quatre chefs au moins de ces catégories. Ce sont à peu près les
signes employés par les païens inventeurs de l'idolâ trie, pour figurer leurs dieux.
L'idolâ trie formelle a commencé par une personnification figurée des attributs de Dieu.
Ces attributs sont devenus leurs dieux, les démons poussant les hommes à adorer ces
dieux, et les gouverner par ce moyen, de sorte que c'étaient ces démons que les hommes
adoraient''(JND)
Du Temps de Xénophane au VIe siècle av. J.-C., les penseurs s’insurgeaient contre les
légendes homériques où les dieux se comportaient de façon honteuse. Il dénonçait la
folie Intellectuelle d’un cru polythéisme et en stigmatisait les effets dégradants.
Néanmoins, tandis qu’il réussit avec succès à éviter l’anthropomorphisme des poètes,
Aristote soustrait son Dieu à toute relation personnelle avec l’homme – pour lui, la
divinité n’est qu’une Cause Finale froide et Mathématique. Dans la Grande Morale, le
philosophe déclare expressément qu’il serait totalement aberrant d’imaginer qu’il puisse
exister une amitié quelconque entre l’homme et Dieu. Jamais nous ne pourrons dire que
nous aimons Dieu et que Dieu nous aime en retour. Le kimbanguisme est une autre
forme de l’anthropomorphisme (ses adeptes sont anthropomorphistes)
V. Panthéisme philosophique Le Panthéisme signifie que Toute chose est Dieu et que
Dieu est toute chose. C'est le déiste anglais John Toland (1670-1722) qui forgea ce terme
quand il déclara en 1705 que " Dieu est l'esprit ou l'âme de l'univers".
Les premiers versets de la Bible enseignent une distinction entre le Créateur et la création.
Le Panthéisme néglige de distinguer le Créateur du créé
Jean 1, 1 à 14 ; Hébreux 1 ; 1Timothée 3 :16 Il faut bien prendre garde de ne pas
prétendre pouvoir connaitre tout ce qui concerne la liaison entre l'humanité et la
divinité dans la personne du Seigneur. Cette liaison est inscrutable. Ce qui a fait tomber
certains chrétiens dans de si graves erreurs, c'est précisément qu'ils ont voulu
distinguer et expliquer l'état de Christ Homme. ... et je désire ardemment que les frères
ne se mettent pas à dogmatiser sur sa personne; ils tomberaient surement en quelques
erreurs. Je n'ai jamais vu personne le faire sans tomber dans quelque hérésie
involontaire. Montrer qu'une explication est fausse, afin de garantir les â mes des
mauvaises conséquences de l'erreur, et prétendre expliquer la personne du Seigneur, ce
sont deux choses. Pourtant parmi ceux qui sont orthodoxes quant à la personne de
Christ, il n’y a pas d’erreur plus grave que celle d’attribuer à l’incarnation ce que
l’Ecriture base constamment sur le sacrifice expiatoire de Christ.
PSYCHOLOGIE BIBLIQUE
Genèse 2 :7 Dieu souffla dans ses narines, une respiration de vie, et l’homme devint une
â me vivante
I. Introduction
La psychologie révèle clairement le fait que les â mes de tous les hommes, peu importe le
peuple ou la tribu auxquels ils appartiennent, sont essentiellement les mêmes. Ils ont en
commun les mêmes appétits naturels, les mêmes instincts et les mêmes passions, les
mêmes tendances et facultés, par-dessus tout.
a) Nature de L'Ame Elle est le siège de la volonté pour toute créature vivante, il est le
siège de son individualité et de sa responsabilité.
b) Origine de l'â me Genèse 2:7 Et l'Eternel Dieu forma l'homme, poussière du sol, et
souffla dans ses narines une respiration de vie, et l'homme devint une â me vivante (= un
être vivant), voir aussi Job 33:4
- Emanation divine
- la préexistence de l'â me enseigne que l'â me humaine existait auparavant
Traducianisme enseigne que l'â me autant que le corps sont générés par les parents. Le
traducianisme explique également le facteur d'hérédité- intelligence, la personnalité et
les similitudes émotionnelles entre parents et enfants.
L’homme est responsable dans la souveraineté de Dieu. Genèse 1:28 Dieu dit à l'homme
et à sa femme: '' Fructifiez, et multipliez, et remplissez la terre'' et ne perdons pas de vue
que Dieu est à l'œuvre dans chaque grossesse (Psaumes 139:13-18; Jérémie 1:5). Dieu
n’anéantit pas les fonctions procréatrices de l’homme, ni sa responsabilité de procréer
(Genèse 38 :9,10), mais il rend l’homme fertile ou stérile (Genèse 20 :17-18 ; 29 :31)
Dichotomie. L'homme est un être composé de deux parties, un corps et une â me (voir
Genèse 2:7; Job 27:3)
a) Monisme
b) Dualisme
c) Idéalisme
d) Matérialisme
VIII. La Chute de l'homme
- Genèse 3:1-6
- 1 Timothée 2:12-14
- Romains 5:12-14
La Mort ne signifie jamais cesser d'exister; jamais; -pas même la seconde mort, car celle-
ci est l'étang de feu. Puis, le tableau de Lazare et mauvais riche le montre d'une manière
irréfragable. (Lire Luc 16:20-25)
- Genèse 2:17
- Genèse 3:19
La Mort Spirituelle celle qui vit dans le plaisir est morte en vivant (1 Timothée 5:6)
- Ephésiens 2:1-5
La Mort Eternelle c'est ici la seconde mort, l'étang de feu (Apocalypse 20:14)
- Apocalypse 20:12-15
Paraphrasons W.K : « il est d’autant plus important d’insister sur la parole de Dieu à
propos de ces mauvaises possessions, parce que, d’un cô té les préjugés de l’homme se
sont tellement installés dans les temps modernes qu’ils traitent leur existence par un
mépris incrédule,… De même qu’ils traitent la possession d’êtres humains par des
esprits malins comme des fables de vieilles femmes reconnues comme fausses »
Si une personne a eu des contacts avec des milieux occultes (nécromancie, amulettes,
gri-gri, divination…) et qui se convertit, il doit immédiatement détruire tous les objets en
rapport avec l’occultisme, coû te que coû te (Actes 19 :19)
« Un espoir différé rend le cœur malade, Mais un désir accompli est un arbre de vie »
(Proverbes 13 :12), « une femme vertueuse est la couronne de son mari, mais celle qui
fait honte est comme la carie dans ses os » (12 :4), « Un cœur joyeux rend le visage
serein ; Mais quand le cœur est triste, l’esprit est abattu » (15 :13) et « Le cœur connait
ses propres chagrins, Et un étranger ne saurait partager sa joie. »(14 :10)
La pauvreté (perte de l’emploi, chô mage, faillite dans les affaires), l’instabilité
conjugale (divorce, …) la maladie (un malade au dernier stade d’une maladie
douloureuse et incurable), la solitude (En profondeur, les souffrances sont personnelles
et privées, car l’être humain reste toujours dans une certaine solitude), le deuil (la perte
de ceux qui nous sont chers), peuvent avoir pour effet d’abattre le courage et de
détruire toute énergie en ramenant continuellement nos pensées sur notre épreuve.
Certaines maladies (dites maladies psychosomatiques), des insomnies,
hallucinations, douleurs incessantes sont les effets des troubles psychologiques.
« Que l’on donne plutô t des boissons alcoolisées à ceux qui vont mourir et du vin qui est
plongé dans l’amertume. Car, en buvant, ils oublieront leur misère (pauvreté) et leur
tourment (peine) » (voir le commentaire d’Henri Rossier sur les Proverbes)
Consolons les autres afin qu’ils ne se souviennent plus de leurs peines est une mission
impossible sans le secours du Seigneur, par sa grâ ce, soutenons les personnes
vulnérables et ceux réduits à l’impuissance.
Nous demandons à nos lecteurs de méditer avec révérence les chapitres 38-41 de Job et
de répondre avec humiliation à Dieu : Je sais que tu peux tout (Job 42 :2)
Il n’y a rien de plus intéressant, ou qui soit pratiquement plus important dans son genre,
que d’étudier le Nom Elohim que Dieu a pris dans Genèse 1, Il est le Dieu absolu, la
Source infinie de toute vraie bénédiction, qui agit toujours en vertu de ce qu’il est, car il
trouve toujours en lui-même son motif pour agir, qui est bien de nature à fortifier l’â me
qui l’apprend. Le Nom Elohim « Dieu » est un titre qui le révèle comme agissant dans
l’unité de sa propre essence, manifestant sa puissance éternelle et sa divinité dans les
œuvres de la création et souligne sa souveraineté. Le Saint Esprit ne raisonne pas
laborieusement pour nous prouver l’existence de Dieu et Dieu lui-même en appelle à la
création comme preuve irrécusable de sa souveraineté (Job 38 à 41), mais la preuve
cosmologique de l’existence de Dieu ne convainc pas l’insensé (Psaumes 14 :1),
Est expliquée de diverses manières. - Il y a ceux qui soutiennent que c’est tout
simplement, selon l’usage hébraïque, un pluriel d’excellence, et, que, sous cette forme, le
mot exprime l’Excellence ou les Perfections de Celui auquel il s’applique. – il y en a
d’autres qui affirment que ce pluriel est d’Intention divine, pour faire ressortir la Trinité,
c’est-à -dire l’unité de la Déité dans les trois personnes de la Déité, le Père, le Fils et le
Saint Esprit. En effet, puisque ce terme exprime tout ce qu’est Dieu, toutes les personnes
de la Divinité doivent être comprises
« Tu es le Même, toi seul, ô Eternel ; tu as fait les cieux, les cieux des cieux et toute leur
armée, la terre et tout ce qui est sur elle, les mers et tout ce qui est en elles. Et c’est toi
qui fais vivre toutes ces choses, et l’armée t’adore. » (Néhémie 9 :6), « A toi, Eternel, est
la grandeur, et la force, et la gloire, et la splendeur, et la majesté ; car tout, dans les cieux
et sur la terre, est à toi. A toi, Eternel, est le royaume et l’élévation, comme Chef sur
toutes choses » (1 Chroniques 29 :11), « Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de
recevoir la gloire, et l’honneur, et la puissance ; car c’est toi qui a créé toutes choses, et
c’est à cause de ta volonté qu’elles étaient, et qu’elles furent créées. »(Apocalypse 4 :11)
Bibles :
- John Nelson Darby, - William Kelly, - Charles Henry Mackintosh, - Samuel Prod’hom,
La Formation Biblique Apollos « Joignons à notre foi de la connaissance » est une faible
réponse à une question de grande importance pratique : Comment s’occuper d’âmes
douées, mais peu renseignées sur la vérité ? Des ouvriers dignes ayant une faible
connaissance ? Le Seigneur Jésus par sa grâ ce répond et arrange tout selon sa
puissance. Combien il est lamentable de mépriser ceux qui, aujourd’hui, en sont là où
nous étions hier ! Faire de la critique acerbe contre des ouvriers dignes ayant une faible
connaissance, me semble aussi mauvais que d’être timoré en présence des fautes de ceux
qui devraient en savoir plus et mieux, car une critique excessive sur de personnes
consacrées et bien intentionnées ne saurait, en effet, apporter quoi que ce soit à quiconque.
Un Apollos, pour nous, est un chrétien dont son imprécision doctrinale est largement
compensée par son zèle d'évangéliste qui transparait dans ses prédications (de porte à
porte). Il est essentiellement préoccupé de Christ et de l'évangélisation.
• TEXTE BIBLIQUE……………………………………………………………..P.1
• INTRODUCTION……………………………………………………………….P.3
• LA COSMOLOGIE BIBLIQUE………………………………………………P. 4
• GENESE I ET SCIENCE……………………………………………………….P. 7
• GEOLOGIE BIBLIQUE………………………………………………………..P. 9
• ANTHROPOLOGIE BIBLIQUE……………………………………………..P. 16
• ANTHROPOMORPHISME…………………………………………………...P. 23
• PSYCHOLOGIE BIBLIQUE…………………………………………………...P. 27
• ELOHIM…………………………………………………………………………….P. 31
• BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………...P. 32