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Master 1 ʹ Droit des affaires
2008-2009

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›ours du professeur SEFTON GREEN.

Le plan de cours est disponible sur internet.

Absences le 11 et 7 novembre.

Nous sommes ici pour étudier le droit anglais. L͛intitulé du cours est général mais on verra surtout le
droit des contrats puis celui de la responsabilité délictuelle.

Pour mettre tout le monde à niveau on ca commencer par un petit survol historique.

(l͛introduction ne fait pas partie du programme du cours).

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Nous allons étudier les règles du droit anglais mais la prof aimerait parler de la philosophie, des
valeurs, d͛une compréhension profonde des règles du droit.

Le droit anglais est très différend du droit français, il s͛agit d͛un droit dit de common law.

La prof souhaite également que le cours soit aussi interactif que possible.

Le système juridique anglais est un système évolutif fondé par un anglais. Guillaume le conquérant
arrivé en Angleterre en 1166.

La prof trouve l͛expression « droit coutumier peu parlante ». On va oir que plus une règle est
ancienne plus celle-ci a un poids de légitimité.

›͛est à travers la procédure que le droit anglais a évolué.

« Remedies precedes rights » = là où il y a un remède il y a un droit. Ubi ius ibi remedium.

Le droit français est fondé en sens inverse = lorsqu͛il y a un droit il y a un remède. Ubi remedium ibi
ius.

›͛est à travers les actions devant les tribunaux que l͛on va reconnaître les droits. Il n͛y a pas de codes
en droit anglais.

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âut d͛unification. Le système est fondé sur les actions que l͛on appelle « writs ». ›͛est le document
qui établi l͛action du demandeur. A l͛origine le Roi était celui habilité à les attribuer.

Le roi a fondé le système de common law, il a mit des juges professionnels, itinérants, chargés de
trancher les litiges en Angleterre en appliquant les mêmes règles.

Le souci primordial était originellement le contentieux sur la propriété. Les litiges qui pouvaient
avoir un incident sur la paix du royaume. ›͛est comme ça que les éléments du droit civil et du droit
des obligations sont apparus.

›͛est en 1602 qu͛un premier arrêt reconnaît le contrat en tant qu͛institution propre.

Les juridictions se développent et en même temps le nombre de writs diminue. Le roi va refuser
d͛en délivrer de nouveaux, le droit ne s͛accommode pas des évolutions sociales. Le système devient
ainsi plus rigide et totalement inadéquat pour les justiciables. Ils ne peuvent aller au tribunal que si le
roi les y autorise.

Au XIVème siècle une juridiction alternative a été fondée à travers les pétitions adressées au
chancelier (lord ›hancellor = main droite du roi, ecclésiastique). Le chancelier décidait d͛accorder ou
non une audience aux personnes en faisant la demande. = ›ourt of Equity.

Du XIVème au XIXème siècle deux juridictions permanentes existaient avec des juges ayant le
pouvoir d͛élaborer des règles de droit.

›e système est devenu également inadéquat. = conflits de juridictions.

›e n͛est qu͛en 1873 (-1875) que l͛on a décidé de fusionner les deux juridictions. Lois qui ont
modernisé le système = JUDI›ATURE A›TS.

Tous les tribunaux peuvent depuis juger « AT LAW AND IN EQUITY ».

JEREMY âENTHAM au début du XIXème a essayé de convaincre le parlement de codifier le droit


anglais. Il a échoué. Il a tout de même eut un écho résultant par la modernisation du système
judiciaire.

En 1875 on a tenté d͛abolir la ›hambre des lords mais s͛estimant au dessus de la loi celle-ci s͛est
maintenue.

Il y a une seule cour d͛appel située à Londres et plusieurs cours dites inférieures. (50 ou 70 selon la
juridiction). = High ›ourt et ›ounty ›ourt (TGI, TI).

Le droit anglais couvre l͛Angleterre et le pays de Galles. Le droit écossais a toujours été un système
distinct. Le droit écossais est un système mixte.

Lorsqu͛il y a violation du contrat les juridictions de common law n͛accordaient qu͛un seul remède =
l͛attribution de dommages et intérêts. ›͛est la ›ourt d͛Equity qui a inventé la sanction d͛exécution en
nature.
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En droit anglais il y a deux types d͛avocats : les solicitors et les barristers.

Les barristers étaient les seuls autorisés à plaider, ils se chargeaient également du boulot des
notaires.

Jusqu͛en 1990 les solicitors n͛avaient pas le droit de plaider.

En 1990 cette distinction a été un peu atténuée car il est possible pour un solicitor de passer un
examen lui permettant de plaider devant les juridictions dites supérieures.

Aujourd͛hui les juges sont des anciens âarristers et, de plus en plus, des anciens solicitors.

Les juges anglais, contrairement aux juges français, sont des avocats ayant au moins 10 ans
d͛expérience.

Les juges anglais sont connus, comme les américains, pour leur grande indépendance. ›elle-ci a été
instaurée en 1701. = Act of Settlement (lors de leur restauration). Les juges nommés par le roi sont
inamovibles tant qu͛ils ont « un bon comportement ».

Pour qu͛un juge qui ne veut pas démissionner parte il faut une loi du Parlement (act of).

Pour des raisons historiques = au XVIIème les juges se sont rangés du côté du Parlement et non pas
de celui du roi.

›ette explication est importante pour aider à comprendre en Angleterre le rapport entre juge et
législateur. On n͛a jamais considéré le juge comme la bouche de la loi.

Toute la jurisprudence n͛a pas la même valeur en droit anglais. On parle d͛un système de
« précédents jurisprudentiels ». ›ela implique que dans un précédent donné les juges ont crée une
nouvelle règle de droit s͛appliquant à une situation donnée. Ensuite le précédent a une vie propre.
S͛il est posé par la ›hambre des Lords ce précédent en est nécessairement un et a la plus grande
force. Il va être contraignant pour toutes les autres juridictions. On dit qu͛il s͛agit d͛un « binding
precedent ». L͛idée est similaire à celle des jp de la ›.cass en Assemblée plénière.

Il faut cependant que les faits soient suffisamment similaires que ceux du précédent.

On suit un raisonnement par analogie.

Toute la jurisprudence n͛a pas la force d͛un precedent.

Similarités des cas et puis certaines juridictions ne peuvent pas établir de precedents.
La chambre d͛appel peut établir des précédents pour les juridictions inférieures mais pas pour la
chambre des lords. On parle éventuellement de précédents « persuasifs » pour la chambre des lords.

Système de  stare decisis ». = respecter ce qui a déjà été décidé.

Parfois embêtant, règles désuètes dont on arrive pas à se débarrasser. ›͛est pourquoi en 1966 la
›hambre des Lords a décidé de se donner la possibilité de départir de ses propres précédents.

Elle le fait cependant avec beaucoup de précaution. La sécurité juridique est un pilier du droit des
obligations, la jurisprudence doit être gardée très stable.

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Les lois sont venues combler les lacunes de la jurisprudence. Elles sont présumées ne pas toucher aux
règles jurisprudentielles. Il s͛agit d͛une présomption simple à laquelle le législateur peut déroger en
l͛indiquant dans la loi.

Il est vrai cependant que l͛Angleterre connaît la même maladie que la France = l͛inflation législative.

Les lois sont rédigées différemment = elles sont précises et très détaillées, elles n͛ont pas de contenu
abstrait.

On cite juste l͛année de la loi (pas s͛embêter avec le jour ou l͛heure͙).

La question de l͛interprétation de la loi se pose. Pendant très longtemps les juges ont toujours
adopté une interprétation littérale de la loi. Parfois les juges ont eut l͛air de se moquer du parlement
en interprétant de manière extrêmement rigide ses textes͙

L͛interprétation littérale est limitée.

Puis les juges ont établi une règle d͛or = lorsque l͛interprétation littérale donnait des résultats
absurdes ils se permettaient de ne pas interpréter littéralement la loi.

3ème étape = adoption du͛ne interprétation pus téléologique de la loi. ›ette orientation est sans
doute le résultat d͛influences européennes (›J›E͙).

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conventionnalisme = lié à Descartes, idée que la connaissance vient de la raison

empirisme = toute notre connaissance est acquise par notre connaissance du monde extérieur c'est-
à-dire par l͛expérience.
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›͛est l͛empirisme qui a beaucoup influencé le droit anglais par le biais de grands philosophes tels
John Locke (1632-1704) et David Hume (1711-1778).

Par exemple un grand juriste du début du XXème siècle a dit que le droit est à l͛intersection de la vie
et de la logique. « The life of the law has not been logic it has been experience ».

›ependant on peut noter que le droit anglais est marqué par un concept a géométrie variable: la
raison, non pas celle de Descartes mais celle du bon sens.

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›elle-ci peut bien expliquer le droit anglais. Le positivisme juridique vient en Angleterre, comme en
France, au XVIIIème siècle. Avant on avait les théories ius naturalistes qui ont frappé moins les
anglais que les français. Seules traces de ces dernières dans l͛equity.

Il semble à la prof que le positivisme ce n͛est pas la théorie qui exprime le mieux la mentalité du
système juridique anglais.

›omment faisait-on avant le XIXème ?

On ne peut pas parler de précédent au XVIIème et XVIIIème siècle. Les juges parlaient au nom et en
concordance avec la communauté juridique. Le droit anglais est perçu comme venant d͛en bas et non
pas imposé d͛en haut. ›͛est pourquoi on dit que le droit anglais est un droit coutumier. Effectivement
au début on explique que la common law est à la fois fondée sur la coutume et la raison. Les juges
disaient que cette décision s͛accordait avec la coutume pour légitimer leur décision. ›e n͛était peut
être pas vrai mais il s͛agissait d͛une justification.

Droit fondé sur la tradition.

Les juges de common law parlent de raison mais donnent une signification très précise à la raison. Le
juge ›OKE au XVIIIème a dit que la common law n͛est rien d͛autre que « common reason » (bon sens).

Il y a un arrêt très connu dans lequel ›OKE a évoqué la raison pour s͛opposer au roi. « ‘ cc

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Le roi voulait intervenir dans cette affaire à la place des juges. Le juge coke a répondu au roi qu͛il
n͛avait pas la « raison juridique » nécessaire pour juger l͛affaire. Il s͛agit donc d͛une capacité
juridique issue de la propre expérience des juges.

Raisonnement juridique anglais ʹ raison de common law :

-c D͛abord un aspect pragmatique,


-c ensuite un raisonnement analogique
-c Troisièmement il s͛agit volontairement d͛un raisonnement antisystématique.
-c Quatrièmement = caractère volontairement discursif (s͛opposant à une vision dogmatique du
raisonnement).
-c ›inquièmement = le raisonnement est commun à la « communauté des juristes ». ›ela veut
dire que les juges raisonnent à partir d͛une expérience collective. Leur raisonnement est
qualifié d͛être à la fois empiriste et pragmatique. Ils pensent souvent aux conséquences
pragmatiques de leurs décisions.

Aujourd͛hui, même si on a évolué il manque toujours une cohérence générale dans les règles de droit
du point de vue du juriste français. On a pas cet objectif de trouver une cohérence, on accepte même
l͛incohérence ce qui peut paraître intolérable pour un juriste français.

Les juges raisonnent à partir des faits vers le général. Ils ne peuvent pas utiliser de raisonnement
déductif puisqu͛il n͛y a pas de principes généraux.

›͛est au XIXème siècle finalement que le système anglais se modernise et c͛est au XIX7me siècle que
le grand constitutionaliste DI›EY (professeur) commence à parler de « rule of law ». (Etat de droit).

Le droit public anglais est complètement mêlé au droit privé.

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Le droit anglais des contrats procède de la responsabilité délictuelle.

L͛action de trespass. Trespass on the case = interférence illicite sur les biens. ›ette fois on va parler
de misfeasence ou de nonfeasence (vérifier) = il n͛a pas fait ce qu͛il devait faire. ›es actions étaient
fondées sur le dol.

De là on voit bien que c͛est un peu artificiel. On va énormément utiliser la notion de dol. On va dire
qu͛il y a un dol parce que le demandeur a commis un préjudice en agissant sur la promesse du
défendeur.

Intention de nuire du défendeur.

›͛est comme ça que le droit contractuel va émerger. En même temps il y avait quand même une
action précise et explicite, c͛est l͛action de debt. ›͛est l͛action en recouvrement de créance. La
difficulté avec l͛action de dette c͛est que pour amener cette action il fallait amener devant le tribunal
12 personnes pouvant témoigner que la créance existait. Procédure lourde, difficile du point de vue
probatoire.

›ette procédure a duré jusqu͛en 1933, elle reste un peu archaïque. En plus l͛action de debt couvre
simplement les obligations de recouvrer la créance. ›ela ne suffit pas.

Autre variante = l͛action covenant = prouver l͛existence d͛un contrat écrit que l͛on peut apporter
comme preuve devant un tribunal.
XVIIIème = action de assempsit = le défendeur n͛a pas apporté ce qu͛il a promis (assempsit = il s͛est
engagé.)

A partir du moment où l͛action.

Glissement qui s͛opère à travers une promesse implicite de payer on arrive à trouver une obligation
générale. On va reconnaître une responsabilité contractuelle de cette responsabilité délictuelle.

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Au XVIIIème et XIXème siècles le commerce se développe ainsi que la pratique des contrats.

ë c ( c  c c  c  c  c  c   cLe droit des contrats se développe relativement
tardivement en Angleterre avec la révolution industrielle. 3 choses importantes sont à retenir :

-c Une offre,
-c Une acceptation
-c La « consideration »

Au début la consideration était la raison pour laquelle la promesse était donnée.

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Le contrat va vite être défini come un échange, un «bargain » = une transaction. Le droit des
contrats est intimément lié au droit commercial. Problématique : est-ce vraiment le cas ?

Il n͛y a pas de contrats à titre gratuit en droit anglais. Les donations ne sont pas de droit contractuel.
On dit souvent que le contrat s͛oppose au « pacte nu ».

On peut dire que le droit anglais ne protège pas les promesses informelles gratuites.

Le contrat n͛est pas protégé par la « valeur » des transactions (l͛arnaque n͛est pas pénalisée)= l͛idée
d͛un badbargain non sanctionnée. Seules interventions de la main de l͛equity.

Lorsqu͛elle parle du lien entre le contrat et le marché elle pense à un facteur économique. Adam
Smith a dit que le contrat est la main invisible qui dirige le marché.

Historiquement l͛Angleterre pratiquait une économie libérale. L͛Angleterre n͛a jamais connu une
économie dirigée comme la France l͛a connue.

Dans les années 80 du XXème siècle = TAT›HER a démantelé l͛Etat providence, retour à une
économie libérale. Phénomène noté et même utilisé pour expliquer que le contrat à lui-même un
rôle régulateur du marché.

La question est : le droit contrôle t-il ou règlement-il l͛économie, ou est-ce que l͛économie régule le
droit ?
La présence des considérations économiques sont très fortes en droit anglais des contrats. ›͛est
même cette vision économique qui a été critiquée par certains juristes français. Pour eux el droit
français n͛est pas assez moral.

La prof a jamais compris pourquoi. Pourquoi cette critique ? Elle pense qu͛il y a dans notre société
une idée venant de l͛église selon laquelle l͛argent est quelque chose de sale.

Il y a aussi peut être une mauvaise compréhension de l͛utilitarisme (âentham).

La théorie est que l͛objectif de la société est de promouvoir le bonheur et le bien être de ses
membres. On a tendance à faire une confusion en assimilant ce «bien être » à quelque chose de
matériel. Un article intéressant est « contre âentham, l͛inutile et le droit ». La prof ne pense pas que
le droit anglais est complètement amoral.

Il y a quand même beaucoup de liens avec l͛économie.

La notion du contrat s͛est développé historiquement à travers l͛essor du commerce.

« le droit anglais est un enfant du commerce ».

« L͛angleterre est une nation de boutiquiers » = grande comparatiste =O. KAHNFK ( ?)

Arrêt très important de 1996 = pour la première fois un consommateur arrive devant la chambre des
lords.

Autre domaine d͛influence, le droit maritime.

4- Autres raisons pour lesquels on a tendance lier le contrat et le commerce.

Le contrat ne rentre pas dans le domaine socio-familial. Non-droit dont parle ›arbonnier.

On ne veut pas de ça devant le tribunal ? Autre raison plus subtil = si le droit intervient dans la famille,
cela va détruire ce rapport privilégié entre membres d͛une même famille.

Les études universitaires de droit n͛ont commencé en Angleterre qu͛au XIXème siècle, le droit est
plus marqué par la pratique que par une empreinte universitaire, théorique.

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›ertaines personnes en septembre ne différenciaient pas les notions générales et les concepts
propres.

En droit anglais la liberté contractuelle est extrêmement importante. Les restrictions existent mais
elles sont moins importantes que celles du droit français. Par exemple le droit anglais ne connaît pas
les idées d͛ordre public de protection ou de direction qui sont des idées très fortes en droit français.
Enfin on a pas le droit de passer un contrat d͛assassinat non plus quand même͙ mais il ne s͛agit pas
de la même conception de l͛ordre public.

Le contrat a une valeur sacro-sainte en droit anglais. La force obligatoire n͛est pas la même qu͛en
droit français. On entend pas que le débiteur doit littéralement fournir la prestation promise. En
revanche s͛il c͛est engagé il y a une responsabilité stricte. Tenir sa promesse ne veut pas dire
l͛exécuter, cela veut dire que l͛on est responsable et l͛on peut fournir à la place de l͛exécution fournir
un équivalent monétaire.

Le juge va interpréter les termes de contrat. A l͛origine d͛une manière littérale, seul le document
contractuel compte en droit anglais.

Seul l͛instrument du contrat compte.

Les juges refusaient de prendre en compte les négociations préliminaires ou tout ce qui était autour
du contrat et qui n͛était pas le contrat lui-même. En termes de preuves lorsque les parties allaient
devant le tribunal la seule preuve était l͛instrumentum. Seul le contrat écrit compte.

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-c La sécurité juridique a une place centrale dans le droit des contrats anglais.
-c La réparation d͛un préjudice pécuniaire revient à la responsabilité contractuelle
(contrairement au préjudice corporel qui relève du délictuel).

Il y a deux grandes théories pour expliquer le droit des contrats.

Selon certaines personnes pensent que l͛idée vient de la « reliance » (attente légitime).

Si littéralement le terme reliance renvoie à « agir sur la promesse » = on s͛attend à ce que la


promesse soit respectée, on va agir conséquence. Si la promesse n͛st pas respectée je peux subir un
préjudice.

1382 du code civil français dit qu͛on doit réparer les préjudices causés par la faute d͛autrui.

Deuxième conception : Lorsqu͛on s͛engage pour l͛avenir on aura une « reasonable expectation » que
le contrat va être respecté.

Pour résumer le contrat est plus considéré comme un lien que comme un bien en droit anglais ( ??).
Toute idée de rapport est moins fort en droit anglais, on insiste sur l͛obligation pécuniaire.

`ardi 14 octobre 2008

›ette idée des deux notions vient à l͛origine d͛une distinction faite entre des types de dommages et
intérêts. (reliance interest/ expectation interest).

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Le thème d͛aujourd͛hui est le principe de « bonne foi » et son rôle dans le stade précontractuel.
Nous allons d͛abord préciser l͛absence de principe général de la responsabilité précontractuelle.
Autrement dit la liberté contractuelle règne = tant qu͛il n͛y a pas de contrat les parties n͛ont pas
d͛obligations entre elles.

Le droit anglais ne connaît pas les avant-contrats.

On peut en déduire en conséquence qu͛il n͛y a pas de principe général de bonne foi en droit Anglais.
A ce stade les parties sont entièrement libres. Libres de contracter, libres de ne pas contracter, de
rompre les négociations précontractuelles.

Pourquoi donc ?

Premièrement le droit anglais a du mal a admettre les principes généraux. Les juges anglais sont
hostiles à l͛idée de travailler par raisonnement déductif. Ils préfèrent utiliser un procédé d͛induction
d͛abord. Tout le droit est élaboré par les juges dans leurs décisions, ils procèdent « à petits pas », pas
par pas. Lors des négociations les parties n͛ont pas de rapports particuliers. Elles sont libres. En droit
anglais on ne peut pas les placer dans le système de la responsabilité délictuelle.

Deuxième raison : les juges anglais disent que la phase précontractuelle est très difficile à définir.

Troisièmement : le droit anglais considère qu͛au stade des négociations les parties sont dans un
rapport « d͛adversaires ».. ›hacune doit prendre les risques que les négociations mènent à un
contrat ou non, chacune doit assumer ses risques pour elle-même. ›e ne peut pas être la faute de
l͛autre si les négociations n͛aboutissent pas.

Quatrièmement : pour se protéger pendant cette phase les parties utilisent une réserve sur leur
correspondance et sur la négociation, ils indiquent que tout est  subject to contract ». (sous réserve
que le contrat soit conclu).

Les parties n͛ont pas l͛intention de créer des effets juridiques. ›onditionnel à la conclusion du contrat.
›eci est une manière de protéger la liberté contractuelle de chaque partie.

De tout cela on peut dire qu͛il n͛y a pas de principe général de bonne foi, d͛agir de bonne foi pas plus
que d͛obligation d͛information.

Il n͛y a pas non plus des obligations de loyauté ou de coopération.

Le droit anglais a quand même le terme de « fair trading ». Idée que l͛on se comporte selon les
usages et les coutumes utilisées pour un type de commerce.

›e que les juges anglais détestent c͛est la subjectivité de la bonne foi.

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Les vendeurs voulaient vendre une action d͛une société.

En 1987 les parties entament des négociations. Le 9 mars 1987 les parties commencent à être
d͛accord. Le 18 mars une lettre précise l͛offre (2 millions de livres sterling) ÿcompléter).
Dès réception de la lettre les vendeurs ont promis de mettre fin aux négociations avec d͛autres
parties. Les défendeurs ont signalé qu͛ils étaient prêts à vendre en précisant subject to contract. A
ce stade les parties ne sont toujours pas liées du tout.

Lettre disant qu͛ils ont vendu à quelqu͛un d͛autre.

Les demandeurs ont assigné les vendeurs en justice et ils ont utilisé deux fondements :

-c ëa misrepresentation
-c La rupture de l͛accord initial dans lequel les défendeurs ont indiqué qu͛ils étaient prêts à
vendre.

›e deuxième fondement était formulé comme une perte de chance de conclure leur contrats.
›hiffrée à 1 million de £. ›ependant les demandeurs ont été déboutés sur le deuxième fondement.

ârièvement misrepresentation signifie que les vendeurs ont fait une fausse représentation de la
réalité qui a induit les demandeurs en erreur. Forcément ils ont pu gagner des dommages et intérêts
correspondant aux frais de mis en œuvre des documents contractuels qui n͚ont pas servi. = reliance
interest. À répare les frais inutiles.

Même s͛il n͛y a pas une obligation d͛information ou de bonne foi mentir en droit anglais ne passe pas.

Damnum emergens = reliance

Lucrum cessans = perte du gain͙. Pas de correspondance exacte mais analogie avec expectation
interest.

Arrêt MANOUKIAN de la ›. com de 2003 = vente d͛actions de société, réclamation pour la perte du
gain de conclure le contrat. Rejetée par la cour de cassation. Dommages et intérêts pour rupture
abusive mais pas pour le gain manqué.

La chambre des lords est toutefois plus hostile que la ›.cass. Son refus est fondé sur l͛absence de
responsabilité précontractuelle pour rupture abusive de négociations.

Est-ce que le comportement des vendeurs est répréhensible ?

La promesse de ne pas négocier avec un tiers porte un nom = « lock out », « lock in ».

On essaye de lier les parties par une promesse. Lock out = s͛exclue la possibilité de négocier avec
d͛autres personnes. Le droit anglais va reconnaître un tel accord mais il faut qu͛il soit limité dans le
temps.

En l͛espèce la promesse des vendeurs ne contenait pas de terme certain. Atteinte à la liberté
contractuelle.

Les juges anglais sont très hostiles à l͛idée d͛un lock out agreement qui ne contient pas de terme
certain. ›͛est pourquoi en l͛espèce l͛argument n͛a pas été efficace.
(lock in = « je m͛engage à ne négocier qu͛avec vous » = interdit). Promesse de vente qui n͛est pas un
contrat en droit anglais.

La promesse de vente à une date ultérieure n͛est pas un contrat.

[parenthèse = intervention de la sécurité pour évacuer les étudiants assis par terre]

Pour arriver à cette conclusion la chambre des lords a refusé de reconnaître un accord de négocier
de bonne foi. » Le concept de la bonne foi » est complètement « répugnant à la position des
adversaires des parties. Lorsqu͛elles sont impliquées dans les négociations chaque partie a le droit de
poursuivre les négociations pourvu qu͛elle évite de formuler des fausses déclarations. »

On voit très bien que le droit anglais ne reconnaît pas une étique précontractuelle. Sa vision n͛est pas
fondée sur un modèle comparatif ou altruiste, son modèle est complètement égoïste = chacun pour
soi à partir du moment où on dit la vérité.

elon la prof cet arrêt est un cas limite à ce que la morale accepte. Tout de même eut quelques DI.

« Hard cases make bad law ».

Si le droit encourage un modèle individualiste du marché, cela signifie t-il que les individus vont se
comporter de manière plus ou moins égoïste ?

On ne peut pas savoir dans la réalité si les négociations anglaises sont plus égoïstes que les françaises.
Il faudrait une étude sociologique.

Le droit anglais n͛aime pas du tout la bonne foi car il la juge trop subjective.

Il y a quand même un arrêt plus tard de la ›our d͛appel PIH v. PHH. = lock out agreement non
respecté, le demandeur a pu obtenir l͛exécution forcée du contrat.

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En droit anglais il y a trois conditions d͛existence du contrat.

-c L͛offre
-c L͛acceptation
-c La consideration (cause).

Existe-t-il un contrat ? Les parties sont-elles mises d͛accord sur l͛existence du contrat et aussi sur son
contenu ?

Distinction entre la création du contrat et son contenu. Pour connaître l͛objet de l͛accord faut-il
regarder la commune intention des parties (approche subjective) ? ou faut-il se placer à l͛extérieur et
examiner l͛intention apparente des parties selon une approche objective ?

Que faut-il entendre par une approche objective ? = il faut se mettre à la place d͛un tiers, du point de
vue d͛une « personne raisonnable » qui regarde la situation de l͛extérieur. Approche objective
adoptée par le droit anglais.
Le droit anglais n͛est pas concerné par l͛intention subjective des parties qui implique une attitude
sociologique. Il retient une approche objective.

'endredi 17 octobre 2008

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Arrêt de 1871

Il s͛agit d͛un contrat de vente. Le demandeur est le vendeur et le défendeur l͛acheteur. L͛objet de la
vente était de l͛avoine. L͛acheteur a refusé l͛avoine qui lui a été livrée car elle été «neuve ».
Indigeste pour ses chevaux elle n͛avait aucune utilité pour lui. Le vendeur l͛assigne en responsabilité
contractuelle = inexécution.

A l͛époque il y avait un fait contesté. (a l͛époque l͛appréciation des faits était établie par un jury, les
questions de droit par le juge).

Question : est ce que le vendeur a fait référence à de la « vieille » avoine lors de la conclusion du
contrat ?

Deuxièmement : est ce que le demandeur, c'est-à-dire le vendeur croyait que l͛acheteur allait
acheter de la vieille avoine.

-c Premièrement : si le jury pouvait répondre positivement à la première question l͛affaire se


serait arrêtée là.
-c Deuxièmement : le vendeur qui a fait l͛appel a dit que la question était erronée en droit.

Le raisonnement est le suivant : si le vendeur savait que l͛acheteur croyait acheter de la vieille avoine
alors que le vendeur savait très bien que l͛avoine était neuve, à partir du moment où le vendeur n͛a
pas induit l͛acheteur en erreur en droit anglais la vente est valable.

En droit anglais on dit que c͛est une erreur unilatérale et à partir du moment où l͛erreur unilatérale
n͛est pas causée par l͛autre partie contractante, cette erreur là n͛est pas une cause de nullité de la
vente.

Le premier juge appliquait le principe caveat emptor s͛applique.

Littéralement cela signifie « que l͛acheteur prenne garde » (il pouvait inspecter l͛avoine).

Si le vendeur reste silencieux, le silence relatif à un fait matériel lorsqu͛il n͛y a pas d͛obligation de
révéler n͛est pas une violation des obligations du contrat.

Lorsqu͛une partie reste silencieuse ce n͛est pas la réticence dolosive comme en droit français car s͛il
n͛y a pas d͛obligation d͛informer = pas de dol.

Autre position défendue devant la ›our d͛appel : Les juges ont dit que les parties étaient ad idem sur
la vente et non sur l͛âge de l͛avoine. Elles ont bien convenu de vendre une certaine quantité
d͛avoine. Elles n͛étaient pas d͛accord sur l͛âge de l͛avoine.
La question était de savoir si l͛âge de l͛avoine était un motif pour l͛acheteur ou une condition
déterminante de la vente.

Est-ce que l͛âge de l͛avoine est une qualité contractuelle ? Une condition convenue par les parties ?

Pour répondre à cette question il faut interpréter le contrat pour connaître les intentions des parties.

On aura compris que si la cour d͛appel a donné raison au vendeur c͛est que l͛âge de l͛avoine n͛était
pas essentielle.

La raison en tien à l͛interprétation objective donnée par Lord âlackburn. "Si nonobstant ses
intentions réelles une partie (A) se comportant en homme raisonnable qui croirait que la partie A
consent aux conditions â et que la partie (â) conclu le contrat en croyant que (A) consentait a ces
conditions, ͙. A sera liée comme si elle avait voulut consentir aux conditions de la partie â. » (phrase
« casse-tête »)

›e qui compte est l͛opinion faite sur notre homme raisonnable. En gros on adopte le point de vue
impersonnel d͛une « personne raisonnable » et on s͛interroge sur ce qu͛elle aurait pensé.

En 2001 un juge anglais a dit que l͛interprétation subjective des parties n͛est pas pertinente pour le
droit anglais. Le test objectif est le point de référence pour déterminer le consensus entre les parties.
›e qui importe c͛est l͛apparence de l͛intention des parties telle qu͛elle est comprise par notre
homme raisonnable.

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On voit que la consideration peut être minime. Mais il faut une contrepartie. Il faut que le contrat
soit bilatéral, synallagmatique et à titre onéreux.
Première exception = idée de donnant/donnant. Ex plus classique: le vendeur de maison décide de
vendre en contre partie du prix payé par l͛acheteur.
Selon le professeur ADYAH ( ?) la consideration n͛est pas quelque chose de pratique : « si le vendeur
promet à l͛acheteur et que celui-ci agit sur l͛idée que la promesse sera respectée il ne faut pas que la
partie qui se fonde sur la promesse subisse un préjudice ».
A ce moment là on envisage le contrat non pas comme des obligations volontaires mais comme une
obligation de ne pas causer un dommage.
Le bénéficiaire peut alors obtenir une réparation. « le contrat est fondé sur le reliance » (reliance =
obligation de ne pas causer de préjudice à autrui). Si un préjudice est causé le promettant doit
réparer le préjudice.

›ette idée de reliance est proposée comme une alternative à la consideration. Vision classique =
contre partie. Vision alternative = reliance.
A ce moment là le contrat ressemble beaucoup (vraiment beaucoup) à la responsabilité délictuelle.
Un auteur américain a même intitulé son livre de « la mort du contrat ».

La reliance est une théorie doctrinale du contrat (en gros comme une vision d͛AYNES).

‘éfinition propre
La première vient d͛un arrêt de 1875 ›URRIE VS MISA : le juge y a dit qu͛une « valable consideration
in the sense of the law may consist in either some white interest, profit or benefit accruing to one
party or some forbearance, detriment, loss or responsability given suffered or undertaken by the
other ».
Ou bien c͛est un bénéfice ou bien il s͛agit d͛un « detriment ». Dans un contrat synallagmatique de
vente le vendeur s͛engage à livrer la chose et en contrepartie l͛acheteur s͛engage à payer pour la
chose.
›ette définition a donné lieu à un peu de jurisprudence (mais pas au point d͛en faire beaucoup
d͛histoires, récemment il y a eut très peu d͛arrêts sur la question). Il suffit dans un contrat de dire
qu͛une chose est donnée en consideration d͛une autre pour que l͛objet soit un contrat. Le
contentieux tournera plutôt sur l͛inexécution.
En plus consideration est un vieux concept. ›onceptuellement c͛est un cauchemar = difficile de le
rendre cartésien.

`ardi 21 octobre 2008

R c c
 c
cc consideration
Ü      
Pourquoi la consideration est-elle nécessaire ? 4 justifications.

1)c La fonction probatoire de la consideration. La consideration va jouer comme preuve de


l͛existence de la promesse et aussi comme preuve du sérieux du promettant d͛être liée
par sa promesse.

En Gâ un contrat de bail (travail ? ) de plus de trois ans doit être passé par écrit.

Parfois on exige des formalités en plus de la consideration. Parfois les formalités vont
remplacer la consideration. La prof pense à la donation qui n͛est pas un contrat en droit
anglais. En revanche si une donation est faite par deed (par écrit avec la signature attestée
par un témon) la donation aura une valeur juridique.

2)c La présence de âargain (bonne affaire). La notion de bargain nous permet de distinguer
la sphère publique et la sphère privée. La consideration représente le bargain des parties
et on peut à ce moment là placer le contrat dans une sphère publique et non pas dans
une sphère privé, dans les rapports socio-familiaux.
Si le bargain est essentiel cela est du à la notion de réciprocité (le contrat en droit anglais
est essentiellement bilatéral).
3)c Théorie d͛efficience économique. La valeur sous-jacente du contrat est de faciliter
l͛échange à des fins économiques. De ce point de vue, en examinant le contrat plus
comme un bien, l͛objectif du contrat serait selon cette analyse, de maximiser les
ressources. Si on valorise les échanges et qu͛on parvient à une efficience maximale selon
cette théorie (à laquelle la prof n͛adhère pas) si certaines personnes s͛enrichissent on
parviendra ua bien être de tout le monde.
4)c ?

Les conditions de la consideration

R consideration        


›ondition modifiée par une loi de 1999 qui a introduit l͛équivalent de la stipulation pour autrui.
R Rconsideration      
›ependant les juges inventent parfois des requêtes implicites.

R consideration      consideration


›'est-à-dire que la consideration ne peut pas précéder le contrat.

R consideration     !   


SI le contrat contient « un grain de poivre » comme consideration, cela suffit. Idée de l͛euro
symbolique. Toutefois si la consideration est stipulée comme amour et affection cela ne suffit pas (le
grain de poivre vaut plus comme contrepartie).

Le droit anglais n͛est pas concerné lorsque les parties font un « bad bargain ». Les transactions
désavantageuses ne permettent pas aux parties de se plaindre devant les juridictions.

R "#    $ % &&      une
 
Tout accord qui modifie un accord antérieur sans nouvelle consideration n͛est pas reconnu par les
juridictions anglaises.

›͛est cette hypothèse qui a fait l͛objet d͛un arrêt relativement nouveau (peu de contentieux).

Stilk v Myrick (1803)

Williams v Roffey Brothers [1991]

Rc cc c Stilk v Myrick c


M. Myrick a payé Stilk pour faire un voyage aller-retour de l͛Angletere aux ›araïbes. Pendant le
voyage 2 marins / 11 ont déserté le navire. Le commandant se trouvant dans une situation délicate
convient avec les marins à bord de partager le salaire des deux déserteurs. L͛esprit était d͛éviter
d͛autres désertions.

Lorsque le navire arrive sain et sauf et M. Myrick refuse de payer Stilk. Les juges refusent d͛accéder à
la requête du marin. Les juges ont dit qu͛il n͛y a pas de « consideration « pour de nouveaux accords.

Deuxièmement on peut analyser une consideration de politique juridique. Les juges ont compris que
le commandant a promis de payer les marins qui restaient un peu plus pour éviter leur desertion.
Aujourd͛hui on parlerait de violence économique.

Une recherche historique a été faite sur la cargaison du navire = des esclaves.

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›et arrêt va redéfinir la consideration. On va formuler une nouvelle définition de la consideration
dans cet arrêt.

L͛entreprise Roffey ârothers a contracté avec une autre pour décorer 27 appartements. Retard.
›lause de pénalité en cas de retard.
Williams a peint 9 appartements lentement+8 appartements. Il a demandé un paiement forfaitaire.
Réponse = non : il n͛y a pas de consideration. En première instance l͛entreprise a gagné mais la cour
d͛appel a donné raison à Mr Williams.

Quelle est donc la nature de cette consideration qui va à l͛encontre de toutes les règles
précédemment expliquées.

Il est dit que M. Williams apportait un bénéfice pratique et que cela suffisait à apporter une
consideration.

D͛abord Mr. Williams peut continuer de travailler

Deuxièmement l͛entreprise Roffey ârothers ne doit pas trouver de remplaçant.

Eviter les pénalités de retard.

›͛est un arrêt qui modifie un peu les conditions e la consideration. Peu d͛arrêts ont modifié ça après.

Avis de la prof = il faudrait abolir la consideration. Elle ne sert pas à grand-chose (un bénéfice
pratique ?). Il y a eut quand même une law commission de 1937 qui devrait s͛interroger sur l͛intérêt
de conserver la consideration comme élément constitutif du contrat.

Finalement il y a eut un autre concept qui a tenté de combler les lacunes de la consideration. =
l͛estoppel. Le droit anglais ne lui a pas permit de le remplacer mais on va étudier ça quand même.

A suivre = le droit communautaire finira peut être par faire abolir la consideration (et l͛objet et la
cause en droit français).

-- c c
›oncept de droit anglais. Le terme vient du Normand. « estopper » = bouchon, chose qui bouchonne.
Estopper = arrêter de revenirsur ce que l͛on a vu.

L͛estoppel va permettre dans une certaine mesure de dépasser l͛exigence de contre-partie. L͛idée
centrale dans l͛estoppel est un principe très simple de cohérence.

Si je souffle chaud je ne peux pas souffler froid à la suite.

En français on dit « retenir et donner ne vaut ».

L͛equity a reconnu 4 types d͛estoppels (la prof ne VEUT PAS qu͛on les récite à l͛examen à moins qu͛ils
aient un rapport avec la question posée).

- Estoppel par ͚representation͛ = supposons que la banque verse une somme d͛argent sur votre
compte par erreur. Si la banque fait une déclaration = représentation factuelle, c͛est une déclaration
de fait de la réalité. La âanque sera « estoppe », empêchée de nier par la suite qu͛elle vous a dit que
l͛argent vous appartient.
Deuxième type d͛estoppel : l͛estoppel par convention. Ex : les parties peuvent inclure une clause
dans un contrat et convenir entre elles que la clause veut dire « X ». Elles sont empêchées de revenir
et de dire qu͛elle veut dire « Y ».

-c Promissory estoppel (de promesse). = Par exemple si le bailleur dit à son locataire qu͛il ne lui
demande pas le remboursement des frais même s͛ils sont à sa charge selon le contrat de bail.
Il lui a fait une promesse et si les éléments sont réunis il ne pourra pas revenir sur sa
promesse.
-c Preparatory estoppel = joue lorsqu͛il s͛agit d͛un contentieux autour de la propriété. Un peu
sur le bord du droit des contrats. Un fils invite sa mère dans une partie de sa maison. ›ette
mère renonce à son bail pour vivre avec son fils. Ils se disputent. Le fils dit à sa mère »je ne
veux plus te voir dans ma maison ». Selon le concept de preparatory estoppel la mère peut
utiliser ce fondement pour agir contre son fils.

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vendredi 24 octobre 2008

c›entral London Property v Èih Trees Õ.1203c


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Arrêt très connu. De première instance. ›ontrat de bail emphytéotique. Signé en 1937. Le bailleur et
le preneur faisaient partie d͛un même groupe de sociétés (société mère = bailleur, société fille =
preneur). 2700£ par an.

Pendant la guerre difficultés de la société mère. Pour être sures que l͛appartement soit occupé les
parties ont convenu de réduire le loyer de 50%.

De 1941 à 1945 la situation s͛est maintenue.

Après la guerre le proprio a réclamé les arriérés de loyers impayés.


La cour devait décider si le bailleur avait le droit de récupérer les montants des loyers qui n͛ont pas
été payé pendant la guerre.

Réponse = non. Mais sur quel fondement ?

L͛accord s͛est fait par lettre simple alors que le contrat de bail était un deed = sous seing privé avec
consideration.

Juridiquement cet accord ne remplit pas les conditions de la consideration. Que faire ?

Judge DENNING a à ce moment inventé le promissory estoppel. Le bailleur ne pouvait pas revenir sur
sa promesse.

> c c   c


cc promissory estoppel
›onditions :

- Le promettant doit avoir fait une promesse sans équivoque au bénéficiaire.

- Le bénéficiaire agit « in reliance » ; la confiance légitime entraînant un préjudice (detrimental


reliance).

- Il serait inéquitable pour le promettant de revenir sur sa promesse.

- L͛effet du promissory estoppel est de suspendre et non pas d͛éteindre l͛obligation.

- ›ontrairement au droit australien ou même au droit américain le droit anglais est particulièrement
sévère et va cantonner la promissory estoppel a un droit très limité. La promissory estoppel ne
donne pas de nouveaux droits au bénéficiaire.

Autrement dit le promissory estoppel fonctionne comme un moyen de défense mais ce n͛est pas la
cause ou le fondement d͛une action.

Le locataire n͛aurait pas pu faire une action de promissory estoppel contre le bailleur.

›͛est pourquoi on a une phrase qui représente bien cette idée. Estoppel acts as a shield but not as a
sword À ›oombe v ›oombe Õ.14.3 Moyen de défense exclusivement.c

          

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  (detrimental reliance )

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›oombe v ›oombe Õ.14.3c
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c promissory
estoppel. cc
ccc  c
cl¶estoppel.
On voit que le domaine d͛application de l͛estoppel est juste sur les franges du contrat.

›͛est un peu comme la discussion autour de la bonne foi en droit français. On peut lier l͛estoppel
avec la reliance et dire que cela appartient à une responsabilité extracontractuelle car c͛est sur le
domaine du contrat. En revanche la consideration est fortement et inévitablement liée au domaine
contractuel. On peut fiare un lien entre la consideration et les reasonable expectations. On sait
lorsque le créancier déçu d͛une obligation peut obtenir réparation d͛un préjudice résultant dela
« deception » de ses attentes raisonnables.

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 c )intention to
create legal relationsc

Idée de source doctrinale datant du XVIIIème siècle. Inspiré de la théorie de la vente française. En
plus les conditions subjectives d͛étudier l͛intention subjective de parties d͛établir des rapports
juridiques se heurte à celle de consideration.

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Sphère de non-droit de ›arbonnier.


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Déni de l͛importance de l͛autonomie de la volonté.

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Pourquoi est-ce que le droit anglais ne veut pas le faire ? Il estime que c͛est désagréable de réduire
les relations entre parents/amis etc͙ à des rapports qui peuvent être évalués en termes pécuniaires.
Souci de ne pas permettre aux enfants de contracter avec leurs parents.
Idées que l͛on va détruire quelque chose dans les rapports privés où l͛aspect pécuniaire n͛a pas sa
place.

›͛est vrai qu͛on ne veut pas voir ça interférer dans le rapport interbranches.

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Rose and Frank ›o v ›rompton & âros Ltd Õ.1D43cc cc  
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mardi 28 octobre 2008

Absence les 7 et 11 novembre.

Rattrapage ʹ amedi 15 novembre 9h-12h.

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c
La question que l͛on se pose ici est si le contrat est encore valable. Il n͛y a pas d͛idée unitaire des
vices du consentement en droit anglais. La place de la volonté n͛a jamais pris germe en droit anglais
contrairement en France où la théorie de l͛autonomie de la volonté prédomine.

Première distinction entre les concepts venant de la common law et ceux venant de l͛equity.

Première distinction = il y a les vices rendant le contrat nul ab initio (&'‘c= on n͛est alors pas obligé
de demander la nullité devant un tribunal = le contrat est nul d͛office.

Il y a également des vices susceptibles de permettre de demander la nullité du contrat devant les
tribunaux (voidable).

Le droit anglais est très favorable aux « self help remedies » = sanctions que les parties peuvent
utiliser elles mêmes sans recourir aux juridictions.

Ex : il n͛y a pas prescription fixe en droit anglais pour les vices inventés par l͛equity. Le demandeur
doit agir dans un « délai raisonnable ».

Lorsqu͛on applique des principes provenant à l͛origine de la cour d͛equity on applique la théorie dite
de mains propres, « he who comes in equity must come with clean hands ».

L͛equity a mit l͛accent sur le comportement irréprochable du demandeur = il doit agir de bonne foi
avec une conscience tranquille pour être entendu.

Les juges vont sanctionner un comportement inéquitable = on étudie la « procedural fairness ».

Le droit anglais s͛inquiète plus du comportement inéquitable d͛une aprtie contractante que sur le
déséquilibre contractuel. ›elui-ci on va le formuler par une « substantive fairness ».

On distingue si le droit met l͛accent sur le comportement du demandeur = defendant orientated, et


s͛il met l͛accent sur le comportement du défendeur = victim orientated.

Généralités. La distinction entre Goid et Goidable. La distinction entre procedural et


substantiGe fairness.
c c   c
L͛absence d͛obligation générale d͛obligation. La ^isprepresentation a pour but de protéger
le consentement vicié de la victime et de dissuader le défendeur de se comporter de
façon moralement et légalement répréhensible.

Il n͛y a pas de principe général d͛information en droit anglais = arrêt de principe = Smith v. Hughes.

En revanche le droit anglais sanctionne très sévèrement une déclaration fausse qui induit l͛autre partie à
contracter.
Devoir de dire la vérité pendant la phase précontractuelle.
›e n͛est pas exactement la même chose qu͛une obligation d͛information. Simplement lorsqu͛une partie
dit quelque chose il faut que ce soit vrai.

La misrepresentation était un principe complexe = à la fois des règles de common law, des règles d͛equity
et en 1967 = loi sur la misrepresentation.
Aujourd͛hui le demandeur qui s͛estime victime d͛une misrepresentation a un choix procédural devant lui.
Il peut décider de faire une action sur la misrepresentation ou il peut avoir la possibilité de le sanctionner
pour une violation contractuelle.

Le choix de la victime va être déterminé pour le montant des dommages et intérêts.

Misrepresentation = D.I de responsabilité extracontractuelle


Violation contractuelle = D.I contractuels.
Àc Les D.I ne sont pas identiques.
Si on utilise le fondement de la misrepresentation le demandeur a un choix. Il peut demander la nullité du
contrat et/ou des dommages et intérêts.

Quelle est la finalité de la sanction de misrepresentation ? Pourquoi la misrepresentation est


sanctionnée ?
L͛idée de sanctionner une déclaration fausse est vraiment d͛obliger les parties à respecter une obligation
morale, c'est-à-dire de dire la vérité.

Si on sanctionne la déclaration fausse c͛est qu͛on veut encourager les parties à se comporter de manière
équitable et de bonne foi au niveau des négociations.

L͛aspect incitatif est assez fort en droit anglais pour le montant des D.I.

En droit anglais le domaine de l͛erreur est très restreint. ›oncept complexe et finalement peut utilisé par
les parties cocontractantes. En revanche le domaine de la misrepresentation est assez étendu.
Nous allons voir que ce que nous appelons l͛erreur provoquée entre dans le domaine de
misrepresentation.

Quelles sont les conditions de la misrepresentation ?

@ c c
 c
cc   

@ @cc  c
 )c c     c c c

c c* c
On peut mettre de côté les déclarations d͛opinion, de croyance͙ (je crois que͙). De la même
manière on peut mettre de côté les déclarations d͛intention (j͛envisage de͙)
Le droit anglais va faire une distinction entre le dolus malus et le dolus bonus (fausses
déclarations de qualité, publicité mensongère.

@ Rcc   c  c
 c1ccc
La déclaration doit être adressée à la victime.

@ >cc   c
cccc  c

  c c c c c c c  c  c c
   

La règle est tempérée par trois exceptions :


- si la representor ne corrige pas l͛information devenue fausse après la déclaration et avant
la conclusion du contrat, celle-ci sera responsable ;
- si la representor dit la moitié de la vérité ;
- si la representor doit une obligation spécifique (fiduciary obligation) à l͛autre partie. À obligation
renforcée, cas particulier͙. (rapports entre avocat/client, médecin/patient, assureur/assuré (c͛est lui qui
doit informer l͛assureur de sa situation).

R c c  c
cc   

R @cc   
c$ c
 c
 cc ! c1ccc
 c c c   c c   c c c c  $c
 c c !c c c
 c c  c  c
c
cc c
c c

›harge de la preuve facilité = le défendeur doit prouver que sa déclaration n͛est pas fausse.

R Rcc c `   -  @c  c


 c  c
 
 *c

Le montant des dommages et intérêts est imprévisible. Idem que responsabilité délictuelle..
La victime de la misrepresentation peut obtenir des. On peut obtenir les mêmes D.I͙.
(chercher).
R >cccc c

 cc c
c c)  )1c

ccc
- il n͛y a pas eu de confirmation du contrat
- la prescription ne s͛est pas écoulée
- les droits du tiers (l͛acheteur de bonne foi) n͛interviennent pas
- il n͛y a pas une impossibilité matérielle quant à la restitution statu quo ante
- il ne serait pas inéquitable selon la section 2(2) de la loi de 1967

> c c   c   


 c
ÔedgraGe G Hurd (1881), Derry G Peek (1889), Turner G Green (1895), With G O Flanagan [1936]

. cc c // c


Àc L͛avocat voulait trouver un associé et lui vendre sa maison, lieu de son exercice. Le vendeur a
indiqué à son futur associé que le fonds de commerce valait 300£ sterlings par an.
En plus de cette déclaration orale l͛avocat avait la preuve matérielle qu͛il gagnait au moins
200£ sterling par an.
L͛acheteur n͛a pas examiné les autres documents fournis.
Les parties signent un contrat de vente de la maison. L͛acheteur a refusé de procéder à la vente
s͛étant rendu compte que le vendeur mentait.

Le vendeur a assigné l͛acheteur en exécution en nature, l͛acheteur a fait une demande


reconventionnelle en nullité du contrat sur le fondement de la misrepresentation.
La ›our statue et dit : « nul ne doit bénéficier de ses fausses déclarations. âien sûr le vendeur a
essayé de se défendre en disant que le vendeur aurait du se renseigner.
La cour a estimé que la victime de la misrepresentation n͛a pas l͛obligation de respecter la nature
fausse de la representation.

›͛est pourquoi certains commentateurs suggèrent que la misrepresentation crée une


responsabilité de plein droit. = la fausse déclaration induit en erreur le défendeur͙.

‘erry v Peek ÿ1889),ÿ ë)


Àc Arrêt important qu͛une loi a vidé de sa portée. Il s͛agit d͛une vente d͛actions faite pour essayer
d͛inciter le public a acheter des actions. Le directeur de la société a publié un prospectus dans
lequel il essayait de vendre des actions. Il dit que la société qui utilise des trams dans une ville,
utilise des trams ͙. Obtenir une licence à cette effet ( ??????).c
Un directeur de société achète des actions. Il n͛obtient pas la licence, la société est mise en
liquidation.
Les demandeurs qui ont acheté les actions assignent les directeurs personnellement sur le
fondement de leur fausses déclarations. Ils agissent sur le fondement de leur misrepresentation
f    . Les demandeurs ne réussissent pas, ils sont déboutés par la chambre des lords. La
raison est simple les demandeurs ne peuvent pas prouver l͛élément intentionnel nécessaire à
l͛époque.
Les défendeurs disent qu͛à cette époque les dirigeants croyaient à leur propre déclaration.

Par la suite il y a une loi sur la responsabilité des directeurs de société .

Nécessité de prouver l͛élément intentionnel qui manquait en l͛espèce.


On voit que cet élément est apprécié de manière très sévère à la fin du XIXème.

Décision fort critiquée par la doctrine, reprise dans la loi de 1967.


'endredi 31 octobre 2008

Turner G Green (1895),

͙..
Le silence simple d͛un fait matériel qu͛une partie n͛est pas obligée de divulguer ne peut pas être la
cause de nullité du contrat. La transaction est valable même si le défendeur ne l͛aurait pas conclu s͛il
savait la vérité.

With G O Flanagan [1936]

En janvier 1934 le vendeur a dit à l͛acquéreur que le cabinet valait 200 £. A ce moment là la
déclaration était vraie.
Arrivé en mai de cette année la valeur de la clientèle avait diminuée (maladie du vendeur). Ici la ›our
annule le contrat de vente pour misrepresentation sur le fondement que le vendeur conscient du
changement qui était déterminant pour l͛acheteur et à malgré tout gardé le silence et signé le
contrat.
c

Il est difficile de distinguer les deux arrêts. (pouvoir du juge)

Silence constitué par une absence d͛information de l͛acheteur. ›͛est l͛absence de correction de
l͛erreur qui constitue une misrepresentation.

Arrêt Spice girls [2000] = misrepresentation implicite. Une des chanteuse avait un comportement qui
indiquait qu͛elle allait rester dans le groupe. La misrepresentation peut être explicite ou implicite.

âarclays G O͛ârien [1994]HL ;

Le mari prend un emprunt auprès d͛une banque. Il demande à sa banque de se porter caution. Elle
accepte et donne une sûreté réelle = le domicile familial.

L͛homme ne réussit pas bien ses affaires. La banque rappelle le prêt. La femme est appelée comme
caution. La banque essaye de prendre possession du domicile familial.

La chambre des lords a décidé d͛annuler le contrat de caution à la demande e la femme sur le
fondement de la misrepresentation.

Lorsque le débiteur principal et la caution sont dans une situation de dépendance et de rapport
étroit (époux, conjoints homosexuels);

La banque est avertie que la caution est susceptible d͛être affectée de misrepresentation. La banque
avertie doit dire à la caution de prendre un conseil juridique. Si la banque ne s͛acquitte pas de cette
obligation elle risque fortement la nullité du contrat.
En revanche si un avocat peut fournir à la banque un certificat indiquant qu͛il a informé l͛épouse de
ses obligations la banque détient une preuve. ›ela se rapproche d͛une obligation d͛information sans
l͛être totalement.

Walford G Miles [1992] HL

Arrêt sur la misrepresentation. Vandales qui ont failli vendre avec un locked out agreement non valable.
Pour résumer nous pouvons noter qu͛il n͛existe pas en droit anglais d͛obligation positive d͛annoter des
informations. Il y a juste une obligation positive de ne pas mentir.

La loi facilite le fardeau de la preuve pour le défendeur qui doit simplement prouver l͛existence d͛une
misrepresentation et ne doit pas mettre en évidence les éléments intentionnels.

Tous les DI sont possibles y compris les DI imprévisibles.

 c cc
  c
A l͛origine duress = la violence en droit anglais. (pistolet contre la tempe lors de la signature du͛n
contrat).

L͛analyse classique était fondée su le consentement viciée.

Mais depuis une série d͛arrêts le droit anglais a décidé que cette analyse était erronée car la partie
sait ce qu͛elle fait. Son consentement n͛est pas trompé, il est juste forcé.

Idée un peu similaire en droit français = l͛tat de nécessité.

@ c  c
 c
Les conditions sont au nombre de 3.

 .  $  %      O 

 R          O 

       

Situations d͛urgence, de nécessité, quasi monopole͙ lorsque les parties ne sont pas du tout égales.
Le critère déterminant est qu͛une partie se comporte de manière opportuniste vis-à-vis de l͛autre.

Àc Lorsqu͛on profite de manière abusive de la situation de l͛autre partie.

R c  c* c   
 c

oniGerse Tankship of MonroGia G International Transport Workers Federation [1983] HL

›onflit entre les armateurs et les marins. Lorsqu͛on a son navire saisi au port et des obligations à
remplir on doit débloquer la situation. Les armateurs ont payé la somme qui leur était demandée
mais par la suite ils sont allés devant les juridictions anglaises pour demander l͛annulation de ce
contrat sur le fondement d͛economic duress.

â & S ›ontracts and Design v Victor Green Publications [1984] ›A

Demande d͛argent pour finir les stands pour l͛exposition. Ils payent la moitié de la somme demandée au
prix conventionnellement convenu.
Les demandeurs sollicitent le versement de la seconde moiti de la somme.
Economic duress est utilisée comme un moyen de défense. ›et arrêt peut êre contrasté avec waffy
brothers. ›ette fois-ci il y avait une extorsion de la part de ceux qui devaient faire les travaux.

Ytlas Express ëtd v Kafco [1989]

Un devis est donné pour un prix bien inférieur au prix du marché. La marchandise devait être livrée pour
Noël. Le transporteur lui a dit qu͛iil ne pourrait pas y arriver à moins que le prix soit doublé.

>c2c
c c
  c
Technique qui permet d͛ignorer un contra en cas d͛abus. A long terme si on sait qu͛un contrat passé
sous contrainte va être annulé on va éviter des comportements opportunistes.

Est-ce que l͛ombre d͛economic duress va pousser les parties à revoir leur contrat ?

La seule chose à dire est que si une disposition semble abusive la victime peut annuler le contrat.

Ne pas oublier que d͛autre systèmes que le droit français admettent la révision du contrat par le juge.

 c  $cc
c c
Va à l͛encontre de la bonne conscience.

La faiblesse peut être entendu au sens large. Déséquilibre de situation, manque d͛information͙

Notion de capacité dans laquelle on peut faire entrer leur âge, leur éducation͙.

Appréciation nuancée,l e postulat de l͛égalité des parties͙.

La notion d͛unconscionability est assez floue. Les commentateurs (certains) y voient un fil conducteur.
Plutôt illustrée par les arrêts.

L͛undue influence = 3 conditions, a pour effet de rendre le contrat annulable

@ c  c
 c
c    cc c c
c 
c
c c  c
           

 R    


    
       
$ 
Substantive unfairness.

R cc 
c
c   

Le concept fut élaboré dans une affaire concernant une donation Yllcard G Skinner (1887)

et fut étendu aux contrats de cautionnement entre époux ou personnes dans un rapport
de dépendance émotionnelle, voir par exemple Ôoyal âank of Scotland (n° 2) v Etridge
[2001] HL.

Yllcard G Skinner (1887)

Une femme rentre dans un couvent et donne tous ses biens à la sœur supérieure. Une fois sortie elle
forme un recours. Elle prétend avoir donné tous ses biens sous l͛undue influence de la mère supérieure
Pour des raisons techniques ce n͛est pas passé mais les juges ont reconnu le principe.
« la donation est si importante que l͛on ne peut pas l͛expliquer par un rapport entre les personnes de
charité ou tout autre motif sur lequel un homme ordinaire se fonde ».

Ôoyal âank of Scotland (n° 2) v Etridge


[2001] HL.

›as où le mari force sa femme a se porter caution.

  c   c
c   !

Fry G Lane (1888),

Deux hommes qui ont hérité et vendu leur héritage. L͛acheteur, homme d͛affaires de son état, a fait une
bonne affaire en achetant largement au dessus du prix des biens.
La cour dit que les vnedeurs étaient pauvres et ignores.

›resswell v Potter [1968]

La femme était digne de protection. Régime assez paternaliste͙

`ardi 4 novembre 2008

Projet européen de droit des contrats


-c Mistake
-c Inaccurancy in communication
-c Hiability caused by reliance on incorrect information.
-c Fraud
-c ›oercion threat.
-c Unfair exploitation À ressemble un peu à l͛idée d͛indue influence.
 c3ccc* c ccc  c

c c
D͛abord nous allons examiner l͛événement même de l͛inexécution puis nous nous attarderons sur les
sanctions.

La présentation suit le plan de cours anglais. Lorsqu͛on parle de breach of contract (inexécution
contractuelle) on part tout de suite sur la demande des dommages et intérêts.

Toute inexécution donne lieu à un dédommagement sous forme de D.I même symboliques.

Idée que l͛argent va pouvoir substituer l͛inexécution contractuelle.

On va différentier des inexécutions selon leur gravité. L͛appréciation ne se fait cependant pas en
termes de faute.

Faute = ps de responsabilité morale. En dorit anglais l͛événement de « breach » n͛est attaché à


aucun blâme moral. Evénement neutre. À va pouvoir être réparé par un dédommagement
monétaire.

Le débiteur d͛une obligation a une obligation primaire d͛exécuter et une obligation secondaire de
réparer s͛il n͛exécute pas. Vision assez différente du droit français qui insiste sur l͛exécution forcée
même en nature.

Les raisons sont peut être historiques = les juridictions de common law n͛avaient compétence que
pour attribuer des D.I.

Difficultés de terminologie

 c* c c)  


  )
L͛inexécution contractuelle est imputable au débiteur de l͛obligation. Les difficultés de
la terminologie.
Difficile d͛assimiler brach à « rupture » = comporte déjà un élément fautif.

@ cc
 c cc c
c* c
       %            !  
   
/
 0 1(2")
L͛anticipatory breach est un refus d͛exécution du contrat, refus qui s͛annonce avant l͛exécution
proprement dite.

›ontrairement au droit français si une partie démontre à l͛autre son refus d͛exécuter, le créancier a
un choix. Il peut accepter ce refus (repudiation)ou la refuser.

S͛il refuse, il doit attendre que le moment de l͛exécution arrivé.

À on embauche quelqu͛un pour telle date (guide de voyage), puis avant le départ on prévient le guide
que l͛on ne souhaite plus faire appel à ses services.
SI l͛autre accepte cette renonciation le créancier peut assigner son débiteur tout de suite par
anticipation.

Fercometal SARL VS MEDITERRANEAN SHIPPING (1989) = les affréteurs doivent être prêts à charger
la marchandise à bord. ›eux-ci notifient aux armateurs peu avant l͛arrivée qu͛ils ne seront pas prêts à
charger la marchandise. Renonciation à ͚exécution. Les armateurs ont un choix = ils peuvent
l͛accepter ou la refuser mais en tout cas ils doivent rester cohérents.

Les armateurs ont déclaré qu͛ils ne voulaient pas accepter. Ils considéraient qu͛il s͛agissait d͛une
rupture abusive du contrat.

Pour être cohérent il s͛en suit que les armateurs auraient du se présenter pour effectuer le
chargement.

White vs. ›arter [1962] HL = contrat municipal de d͛affichage de publicités sur les poubelles. L͛agence
de publicité n͛accepte pas cette renonciation et a voulu continuer a exécuter le contrat. Vrai choix de
renoncer à la négociation même si l͛autre partie a affirmé qu͛elle ne voulait pas l͛exécution.

Petite réserve, la HL dit que l͛on ne peut pas exprimer le choix de continuer l͛exécution si le maintien
du contrat est complètement déraisonnable.

Si le créancier accepte le refus de l͛autre, il peut tout de uite résilier le contrat et assigner l͛autre
pour dommages et intérêts.

›e concept est bien pratique lorsque l͛on constate qu͛une aprtie refuse d͛exécuter et que l͛on va
simplement aggraver sa propre situation en attendant le moment de l͛exécution.

›e système existe dans le code de commerce, dispositions issues de la convention de Vienne de 1980
sur la vente internationale de marchandises.

On peut la retrouver dans des projets européens.

Article = résiliation pour inexécution anticipée.

 R   %      


Il doit prouver que l͛exécution est impossible͙

   %  &       

Selon la théorie de substantial perfor^ance, les juges ont élaboré un critère quantitatif : si les
obligations sont entières, il faudra tout exécuter pour respecter le contrat ; si les
obligations sont divisibles, une exécution partielle suffira - Su^pter G Hedges (1898)

On se demande en réalité si l͛exécution déjà faite est partielle ou incomplète.


L͛exécution partielle est-elle mineure ou substantielle ?

Pour déterminer cette question un critère utilisé par les tribunaux est de regarder si les obligations sont
divisibles ou indivisibles.
Pour examiner si l͛inexécution est partielle ou presque entière on va examiner si les obligations sont
divisibles ou si les obligations sont indivisibles.

›ontrat de construction entre un propriétaire et un maître d͛œuvre.


›ontrat pour la construction de deux maisons. Le maître d͛œuvre a construit la moitié d͛une maison et il a
ensuite abandonné le chantier. Apparemment une de ses raisons est qu͛il avait des problèmes d͛argent.
Il a demandé à être payé pour le travail accompli (construit la moitié d͛une maison).
Obligation entière.
Il n͛a pas exécuté substantiellement le contrat. ›͛est pour cette raison que la réclamation du maître
d͛œuvre a été déboutée.

On pourrait imaginer que le maître d͛œuvre agisse sur le fondement de l͛enrichissement sans cause.
Pendant longtemps le droit anglais avait trouvé une réponse relativement satisfaisante à cette question.
Le droit anglais a crée une hiérarchie d͛obligations dans le contrat.
›haque catégorie d͛obligations imposait des conséquences différentes.

R cc  c
c* cc c c c3  
Le critère de la distinction permet aux juges de d͛identifier a priori la nature
fondamentale ou non de l͛obligation inexécutée

L͛inexécution de warranties donne lieu à des D.I seulement.

Alors que l͛inexécution de la catégorie de « conditions » soulève une inexécution plus grave car cette
inexécution de conditions permet au créancier de résilier le contrat et aussi réclamer les dommages et
intérêts.
Notons bien que le droit anglais n͛a aucun problème avec la résiliation unilatérale extrajudiciaire.

âETTINI V. GYE (1876). = la vraie signification du mot warranties = « accord qui touche à l͛objet du
contrat (sens très large) mais qui n͛est pas une partie essentielle du contrat , ni intrinsèquement ni
par convention. ›͛est donc auxiliaire (collatéral) à l͛objet principal du contrat.

›ontrat entre M. âETTINI et l͛opéra royal à londres. Exclusivité des spectacles pendant une duréede
3 mois. M. âETTINI s͛est engagé à etre à Londres en avance pour faire des répétitions. Il est arrivé
avec 4 jours de retard (trois jours avant le début du spectacle).
Le directeur de l͛opéra a considéré que ce retard état une anticipatory breach.
M. âETTINI n͛était pas d͛accord t a assigné le directeur de l͛opéra pour rupture abusive du contrat et
obtenu gain de cause.
Les juges ont considéré que la stipulation obligeant âETTINI a se présenter 6 jours avant le début de
la saison était une warrantie. ›elle-ci n͛accorde au directeur que le droit d͛obtenir des D.I en cas de
préjudice.

Lorsqu͛une partie
Self help remedy = pratiques et médiats. Ils sont assortis de risques comme le démontre le dernier
arrêt. Le directeur pensait avoir le droit de résilier le contrat, il avait tort, il se retrouve responsable
d͛une rupture abusive.
Si les parties se trompent elles vont être poursuivies par l͛autre pour rupture abusive.

Il faut juste noter que cette distinction entre conditions et warranties a conditionné l convention de
1979 sur la vente internationale des marchandises.
R   %    3!                $  


R R %        $  


    

 cc c
c c)   
)
La résiliation du contrat est unliatérale et extra judiciaire (self help re^edy) après la
rupture. Le créancier doit indiquer au débiteur son intention de mettre fin au contrat.
Les parties peuvent aussi prévoir, par stipulation contractuelle (équivalente à la clause
résolutoire), la résiliation en cas de circonstances particulières. La résiliation injustifiée
peut être l͛objet d͛une réclamation devant le juge qui peut, le cas échéant, allouer des
dommages et intérêts.
La résiliation du contrat est in futuro ; il n͛y a pas de résolution rétroactive.
Le critère de la résiliation dépend de la nature de l͛obligation enfreinte : condition ou
warranty. Dans l͛arrêt Hong Kong Fir Shipping [1962]

La chartre partie contient une stipulation qui a toujours été considérée comme fiasant partie de la
catégorie de « conditions » À « le navire est prêt à partir.
Aptitude du navire à naviguer.

La question objet du litige est de savoir si l͛obligation de navigabilité du navire est une condition ou un
warranty ? ›lassiquement considéré comme une condition.

Pb : a partir du moment où on démontre une inexécution quelconque (manque un clou mineur =


inexécution) et l͛autre partie peut inexécuter le contrat.
›et exemple a cassé la dichotomie entre conditions et warranties.

Ù 

Nouvelle catégorie = obligations innommées = on ne peut pas dire à l͛avance quelle sera la conséquence
de leur exécution.

A partir du moment où cette troisième catégorie est crée le critère change, les juridictions vont examiner
la gravité des conséquences de ͚inexécution ».

la ›our d͛appel a atténué la distinction en introduisant un nouveau type d͛obligation : l͛inno^inate ter^.
L͛effet sera d͛évaluer l͛opportunité de la résiliation (unilatérale) en fonction de l͛effet de l͛inexécution sur
le contrat et non en fonction du type d͛obligation inexécutée. Les deux critères, selon la nature de
l͛obligation et selon la gravité de l͛inexécution, pour déterminer le bien-fondé de la résiliation co-existent.
L͛application du critère dépend de facteurs nombreux.

Les critères anciens et nouveaux coexistent. Aujourd͛hui les deux critères sont possibles. Très souvent
dans des contrats commerciaux les parties peuvent stipuler elles mêmes si une obligation est une
condition ou une warranties.
Le juge va évaluer la gravité de l͛inexécution et beaucoup d͛obligations vont tomber dans la catégorie
d͛obligations innommées. Sauf que le créancier agit lui-même d͛abord. ›͛est lui qui résilie le contrat et qui
va considérer si la résiliation est justifiée ou non.

Quels sont les avantages du système anglais ?

L͛avantage est que les parties peuvent régir vite. Si le créancier estime que c͛est plus avantageux pour lui
il peut résilier le contrat et le contentieux sur la résiliation va être à posteriori.
Le droit anglais

Exemple de conditions dans le contrat de vente :

Quelles sont les « conditions» :

-c Le vendeur dit qu͛il est le propriétaire du bien qu͛il vend ʹ> condition.
-c ›onformité de la chose vendue à l͛échantiollon présenté À condition.
-c La conformité de la chose, « les biens doivent être d͛une qualité satisfaisante et conforme à
l͛usage ». À condition.

Puisque l͛inexécution d͛une condition est considérée comme une inexécution grave on disait que
« l͛inexécution d͛une condition touche à la racine du contrat ».

(inominate terms).

SI l͛on ajoute une troisième catégorie et dit qu͛il faut examiner la gravité de l͛inexécution, il faut tout de
même élaborer un test permettant au juge de déterminer si l͛inexécution est suffisamment grave ou non.

Àc ›ritère évaluant la gravité des conséquences résultant de l͛inexécution et non pas en


fonction de la nature de l͛obligation inexécutée. Il faut que l͛inexécution prive le créancier du
bénéfice substantiel attendu du contrat.

›͛est le critère de nouveau emprunté par la convention de Vienne sur la vente internationale de
marchandises de 1980. ›onvention très marqué par le droit anglais͙. Mis le Royaume Uni ne l͛a
toujours pas ratifiée.

 c c c  c  c  c * c


 c
 cc    c cc c
 c
 c
c
 
c
Toute inexécution donne lieu au droit de dommages et intérêts.

@c c
c 
c  c
La règle pour évaluer le préjudice est de mettre la partie lésée dans la situation elle
aurait été si le contrat avait été exécuté - Ôobinson G Har^an (1848). ›ette règle est
atténuée par :
      $       

'endredi 14 novembre 2008

Devoir de mitigation : lorsque le créancier/la partie liée a subi un dommage, il doit prendre des
mesures et démarches nécessaires, raisonnables pour modérer, pour minimiser ses pertes . Si le
débiteur lui oppose cette absence de démarches, le créancier peut lui opposer cela et il n͛obtiendra
pas réparation des dommages supplémentaires.

Devoir de modérer les préjudices. On demande au créancier d͛être exigeant et diligents.

..

Le deuxième tempéramment est lié à la prévisibilité du préjudice.

 R +$ / !4%  (2")     


Arrêt de 1854.

Le langage est peu commode et la règle contient deux alinéas.

Le préjudice survient selon la nature du contrat.

Autrement dit c͛est un préjudice prévisible qui survient habituellement ou naturellement selon le
type de contrat en cause.

Préjudice envisageable selon ce qu͛auraient pu envisager les parties au moment de la conclusion du


contrat.

On demande si les parties auraient pu imaginer que ce préjudice est envisageable.

« imaginer ce qu͛envisageaient les deux parties au moment où elles concluaient le contrat ». Test
objectif. On se demande ce qui aurait pu être envisagé par les parties au moment où elles ont conclu
le contrat.

Préjudice prévisible compte tenu des circonstances et discussions des parties au moment de la
conclusion du contrat.

Ex affaire VI›TORIA LAUNDRY vs NEWMAN [1949]. À société de nettoyage. Le vendeur ne sait pas
que l͛acheteur veut utiliser ce système de chauffage pour accomplir un contrat très lucratif car la
société de nettoyage a un contrat pour teindre les tissus.

La chaudière est endommagée lors du transport et fût livrée en retard. Société à perdu le 2ème
contrat. Le vendeur ne pouvait pas avoir ce que voulait faire l͛acheteur avec la chaudière. Ne savait
pas qu͛il y avait urgence, le demandeur et acheteur matériel a pu demander une réparation pour son
activité ordinaire mais il n͛a pas pu être remboursé pour ce contrat particulier qui allait lui rapporter
beaucoup d͛argent. ›e contrat n͛était ni envisagé par les deux parties, ni envisageable.
›ette règle montre bien l͛importance de bilatéralité entre les parties. Pour que les deux parties
sachent ce qu͛elles vont faire respectivement le créancier ne peut pas faire une demande
exorbitante qui dépasse l͛originalité de son débiteur.

›e sont les bases pour l͛évaluation du préjudice pécuniaire. Représente la première inexécution du
droit anglais face à une inexécution contractuelle.

Rappel : à l͛origine les cours de common law ne pouvaient demander que cette seule sanction = les
dommages et intérêts.

La règle élaborée dans l͛arrêt Hadley v âaxendale.

Empreinte du droit français Article 1150 = prévisibilité des D.I

Traditionnellement il y a peu de reconnaissance d͛une valeur autre qu͛une valeur pécuniaire.

Le droit anglais petit à petit commence à reconnaître un préjudice moral = une valeur autre que
pécuniaire.

Le droit anglais ne connaît pas la règle qu͛on va punir le débiteur pour son inexécution.

R c c  c


c c cc  c

Le droit anglais ne connaît pas la règle qu͛on va punir le débiteur pour son inexécution.

R   +$  - 5


  6  7898: /    %   ;  #3
178<:O; =/>/!78<":

Il n͛y a pas de distinction entre les inexécutions en droit anglais. Il la constate comme un acte neutre,
il ne se demande pas si elle a été faite comme un acte naturel ou non et veut simplement compenser
le créancier pour son préjudice.

Le but de la règle de Hadley ( ?)= accorder des Expectation interests.

›eci est bien illustté et en plus si le créancier subi un préjudice moral suite à l͛inexécution
contractuelle, dans le passé le droit anglais refusait de le reconnaître.

L͛arrêt qui illustre le manque de reconnaissance pour un préjudice moral = Addis Gramaphone ›o Ltd
[1909] HL.

Àc ›ontrat de traail. Manager de l͛entrepris à ›alcutta en Inde. Il recevait un salaire et une


commission sur l͛activité qu͛il a effectué.
Àc L͛employeur a décidé de le licencier sans lui donner un préavis de 6 mois selon les termes
contractuels. Licencié violemment. Il ne reçoit aucun préjudice morale de la HL.

Il a simplement droit à un préavis de 6 mois et à la somme qu͛il aurait gagné. Le préjudice moral n͛est
pas reconnu en matière contractuelle.
Idée qu͛il y a des contrats dont la finalité est de procurer du plaisir à une partie contractante. Si cette
partie ne reçoit pas son plaisir il peut recevoir une compensation. Ex :agence de voyages= le but du
voyage est de prendre du plaisir. 1973 = avocat ayant conclu un contrat avec une agence de voyages.
Il a deux semaines de vacances à Noël il décide de les prendre en allant au ski. Il s͛adresse à une
agence de voyages qui a une brochure très attirante qui lui promet des fêtes dans la maison de ski.

Fêtes nocturnes à la montagne, bar, des gens, ça v aêtre trop génial. L͛avocat est très attiré il achète
ses vacances.

Quand il arrive = 13 personne dans l͛hotel, la seconde il est tout seul. Il n͛y a pas vraiment de
prestations de loisir. Publicité « légèrement mensongère ». A l͛époque l͛avocat assigne l͛agence de
voyages pour une perte d͛agrément. Il réclame des dommages et intérêts pour sa détresse et son
désappointement. Il obtient gain de cause = La HL dit qu͛il s͛agit d͛une exception puisque le but du
contrat était justement sa satisfaction.

Arrêt de la ›J›E : SIMONE LEITNER ʹ 12 mars 2002 = gamine empoisonnée par la nourriture qu͛on lui
a proposé en vacances. Elle est autrichienne, la directive sur les agences de voyages s͛applique. Elle a
également subi un préjudice moral car ses vacances ont été ruinés. Elle avançait qu͛un
consommateur pouvait réclamer une réparation pour la réparation d͛un contrat insatisfaisant. Il n͛est
pas précisé si cela couvre le préjudice moral. La ›J›E a dit que le préjudice moral pouvait être inclut.
Si on faisait référence à un préjudice moral = faille du droit autrichien s͛il ne le reconnaît pas, trop
restrictif.

Pour la petite histoire la fille en question a étudié le droit par la suite pour cette raison.

Arrêt Prosen vs SAmpson [1971] = avocat qui n͛a pas été diligent (affaire de harcèlement) =

R R Ô% !?!
788@:/    (  )
›ommande d͛une piscine de 2m45 de profondeur. La piscine était en fait de 2m22,5 cm de piscine.

M. Forsyth n͛était pas content = il ne pouvat pas plonger comme il l͛entendait dans la piscine. Il a
assigné le constructeur et a réclamé la réparation en nature = destruction et réparation de la piscine
= 21 500 £.

Première demande : Les juges ont estimé que cela aurait couté excessivement cher de la reconstruire
alors qu͛elle était tout de même fonctionnelle.

Deuxième demande : Le prix de remplacement. La HL a refusé, il n͛était pas sûr qu͛il veuille refaire sa
piscine. On lui aurait donné 21 000 £ pour réparer une piscine qui marchait très bien. Demande
discutée.

Arrêt très discuté. ›ritiqué = quel intérêt pour le constructeur de respecter les demandes.

Troisième demande = M. FORSYTH a réclamé une somme plus modique 2 500 £ représentant la perte
d͛agrément, c'est-à-dire le fait qu͛il ne puisse pas plonger dans la piscine.

› ;›ass = maison dont il manquait 30 cm. = le créancier peut obtenir l͛exécution forcée.
En droit anglais il y a l͛idée de proportionnalité. Peut être si Forsyth était sûr de vouloir reconstruire il
aurait eut la somme.

Il y a une reconnaissance de ce que les juges appellent «the consumer surplus », le surpluis du
consommateur.

Article doctrinal = analyse économique. Une chose matérielle peut avoir une valeur différente selon
la personne. On peut dire que la voiture a une valeur qui dépasse son prix vénal. = tous les
consmmateurs n͛attribuent pas la même valeur aux biens même s͛il coûte la même chose pour tous
les consommateurs. Le droit de plonger dans la piscine = avait une valeur de 2500£ en l͛espèce. On
peut considérer que cela est applicable dans certains types de contrat de vente de marchandises ou
de biens immobiliers.

Aussi contrats qui associent biens et prestations de services.

R ? !#= 7R99:/  $ 


Le demandeur avait acheté une maison = résidence secondaire. Pour acheter cette maison il avait
demandé conseil à son architecte. Il avait demandé ausis une vérification pour s͛assurer que la
maison soit dans un endroit tranquille.

La tranquilité de la maison est entré dans le champ contractuel.

Une fois installé l͛acheteur s͛est rendu compte que la maison était sur une voie aérienne. = les avions
venaient l͛embêter tout le temps.

La chambre des lords a accordé sa demande.

›͛est un pas dans la direction de la reconnaissance d͛un préjudice moral. Evolution curieuse car c͛est
grâce à une analyse économique

Quelle est la pertinence du préjudice moral ? et surtout quelle est son efficacité ?

(réflexion sur le préjudice moral = bonne question d͛examen).

Relativement la règle est plus efficace que s͛il n͛y avait pas e préjudice moral du tout. Incite à
Respecter ses obligations

Les juges anglais ont commencé à reconnaître les valeurs extra-pécuniaires. ›ette reconnaissance
peut être efficace ? Reconnaître que le contrat est plus qu͛un bien. Il contient autre chose que du
purement économique.

>  c c


c c  ! $  c c
c c
c c
 c
On considère que l͛inexécution contractuelle n͛est pas appréciée avec un blâme moral.
Délibérée ou non, pas de sanction en plus en droit anglais.
Evolution en ce qui concerne la violation délibérée.

La règle classique d͛allouer des D.I s͛avère inadéqu ate dans ces cas là.
Elle n͛aura pas pour effet d͛empêcher la partie potentiellement défaillante. Les D.I ne sont
pas suffisamment dissuasifs.
Théorie très utilisée en droit américain « l͛efficient breach ».
On parle en droit français de « violation efficace » = lorsqu͛il est plus avantageux pour une
partie de violer son contrat et de s͛en souscrire un autre = payer les D.I lui revient moins
cher que de se maintenir dans le contrat.

Le débiteur commet une faute lucrative.

›e n͛est pas un comportement à encourager. Il y a des situations où le risque est assez fort
de se retrouver dans ce cas de figure, les D.I sont inefficaces. Pourquoi ne pas aller vers
l͛exécution en nature ? Pas la solution = obligations de ne pas faire.

> @c $c4 ccâ/c'R@ c(c


Arrêt particulier. ›e n͛est pas forcément un très bon exemple. ›͛est dans cet arrêt que la nouvelle
forme de préjudice a été reconnue.

Georges âlake = agent secret au service de sa majesté, il est devenu agent double devenu agent de
l͛URSS.

Poursuivi, condamné et incarceré par les anglais = peine de 42 ans en prison en 1961. Toutefois le
KGâ a aidé âlake à s͛évader. IL s͛est installé à Moscou par la suite. EN 1989 il a décidé de publier ses
mémoires. ›ontrat d͛édition litigieux = 150 000 £ prévues en droit d͛auteur dont une partie ont été
versée à la signature du contrat puis une autre à la livraison du manuscrit. Or âlake était soumit à
une obligation de confidentialité à la fois contractuelle et légale concernant ses activités d͛agent (loi
concernant les secrets d͛Etat qui le concernaient « Official secrets acts 1911 ».

Lors de la parution du livre en 1990 = les secrets étaient tombés dans le domaine publique.

L͛attorney assigne âlake pour « violation de confidentialité (« breach of confidence »).

Àc Obligation existant entre deux personnes reliées par un rapport fiduciaire. Médecin-patient,
avocat-client͙

L͛auteur réclame que M. âlake soit privé de ses bénéfices de droit d͛auteur. Autrement dit il réclame
restitution des sommes versés dans le patrimoine de M. âlake et que cette somme soit transféré à la
›ouronne.

La HL a donné raison à l͛attorney et a reconnu l͛attribution de D.I = restitutionary da^ages.

On peut reconnaître ce bénéfice illicite comme une sorte de « punition » à l͛encontre de M. âlake,
coupable d͛avoir trahi la couronne.
EN l͛espèce ont dit que la dignité de la couronne était en jeu. La HL a reconnu cette particularité des
faits.

La HL est visiblement surprise de cette attitude et veut « punir » M. âlake de sa violation délibérée.

›ela dit cet arrêt est suivi par un autre de la ›ourt of appeals qui renforce cette analyse des
restitutionary damages.

> Rc2* c(


*cc££c2    cc'R> cc
›oncerne la musique de Jimmy Hendrix = Ses héritier sont des démêlés avec sa maison de disques.

Elle pouvait diffuser certains morceaux mais pas tous.

Dans les années 1990 la maison de disque décide de diffuser tous les morceaux alors qu͛elle sait
aprfaitement qu͛elle n͛en a pas le droit.

Les héritiers font une réclamation à la maison de disques.

La court of appeals reconnaît la violation et accorde aux héritiers le versement des royalties que la
maison de disque touche. = restitutionary remedies = restitution d͛une somme que le demandeur
estime comme lui revenant.

Les D.I n͛ont pas qu͛une fonction compensatrice = reconnaît des valeurs autres que pécuniaires.

Auparavant les juridictions trouvaient ça trop facile. Elles ont évolué dans leurs positions.

›es 2 arrêts ont une portée limitée, il est trop tôt pour apprécier leur exacte importance dans une
matière fluctuante.

 c * c   c c c       c


 c  
 cc  c  c
La specific performance et les injonctions sont des remèdes exceptionnels. Originaires de la
juridiction d͛equity. Ils sont dit discrétionnaires = laissés à l͛appréciation souveraine du juge.

Normalement en droit anglais le créancier peut obtenir des D.I compensatoires. Toutefois le droit
anglais reconnaît que les D.I compensatoire sne sont pas dans tous les cas satisfaisants pour le
créancier.

0 c c   c 1cEn droit français les critères d͛appréciation ne sont pas très clairs. EN droit
anglais en tant que remède exceptionnel les juges ont tenté d͛élaborer des critères : Au nombre de 5.

- ›ritère de substitution. (l͛argent se substitue).

- Il est difficile par le juge de procéder à une évaluation des D.I.


- Dans une espèce donnée allouer des D.I revient à accorder une compensation symbolique.A ce
moment là le débiteur va peut être s͛enrichir indument au dépens du créancier.

- Il y a une disposition spéciale en matière de ventes. Dans la loi x.

- On estime que les D.I ne sont pas appropriés

Aujourd͛hui sur ces critères il peut obtenir l͛exécution en nature.

Il n͛y a pas d͛astreinte attachée à l͛exécution en nature en droit anglais, il y a autre chose.

La sanction du non respect de l͛exécution forcée = Association a une vraie sanction pénale =
« contempt of court ». = non respect d͛une décision judiciaire.

Les juges sont réticents à la prononcer. ›ela touche à la liberté du créancier, à sa personne propre.

Autre idée qui est associée à celle-ci = les juges considèrent que lorsqu͛ils accordent l͛exécution en
nature ils doivent être capables de la superviser. ›ela implique que l͛exécution en nature doit être
faisable et administration « gérable ».

@ c  c    c
c c
c  c c
c c   
  

       ? = 5!(2"8)

Dans cet arrêt il y avait un contrat de bail entre bailleurs et preneurs. A la fin du contrat le bailleur dit
au preneur qu͛il a une option d͛acheter des meubles dans la maison. Les parties conviennent un
contrat de vente pour la somme de 40 livres sterlings.

Après avoir conclu ce contrat de vente le vendeur devient avare, il fait évaluer ses vases chinois et
décide de les vendre à un autre pour la somme de 200 £.

À L͛acheteur agit en exécution forcée de la première vente pour 40 £. L͛acheteur lui donne gain de
cause. Les juges ont reconnu que l͛on ne peut pas remplacer des vases.

On ne peut pas remplacer des vases avec des D.I, l͛acheteur a le droit de les récupérer. Le deuxième
acheteur de bonne foi n͛avait pas encore reçu les vases (la solution aurait été différente) = l͛equity
est toujours favorable à l͛acquéreur de bonne foi.

Reconnaissance qu͛un bien unique ne peut pas être remplacé par de l͛argent.

Dans le contrat de vente cette règle est reconnue bien avant cet arrêt. Le droit anglais reconnaît
depuis le XIXème siècle qu͛un bien immobilier n͛est pas substituable et l͛une des parties peut obtenir
l͛exécution en nature si l͛autre ne respecte pas ses obligations.

Etendu aux biens mobiliers. = le critère sera la réciprocité.


 R  $    
  
   
 "R # 5- 8<8
La loi de 1973 confirmée par celle de 1979 contient une disposition spécifique qui dit la chose
suivante : « lorsqu͛il y a une inexécution par le vendeur d͛un bien déterminé l͛acheteur a la
possibilité d͛aller devant les juridictions pour demander l͛exécution en nature à l͛encontre de son
débiteur défaillant. Les juges ont toujours l͛appréciation de l͛opportunité de l͛exécution en nature.

Les juges vont déterminer selon ce qui est juste et équitable.

La dernière décision reste aux juges = c͛est lui qui va apprécier s͛il est nécessaire d͛accorder la
restitution en nature.

›ela peut être vrai pour un bien tels les vases et aussi pour les actions d͛une société.

R c c  c  c


Lorsqu͛on examine les contrats de vente il y a des obligations instantanées. Alors que dans les
contrats de longue durée on peut aussi identifier des obligations répétées, susceptibles d͛exécutions
successives.

›ontrats de longue durée où les obligations d͛une certaine durée peuvent être respectées.

R  6&  * #  ! -$!# 788<:/


Le preneur avait un supermarché dans un centre commercial.

Le bailleur et le demandeur ont un litige. Parmi les clauses du contrat il est stipulé que le preneur va
exercer son activité de supermarché pendant une certaine durée.

Le preneur s͛engage à exercer son activité de supermarché pendant une longue durée alors que
malgré cette clause le preneur du supermarché se trouve en difficultés financières et décide donc de
fermer le magasin pour des raisons économiques.

›͛est pourquoi le bailleur l͛assigne pour non respect cette clause d͛exercice de son activité.

La HL refuse l͛exécution en nature. Le preneur ne peut pas être obligé d͛exercer son activité à perte.
= la HL refuse. Le résultat serait antiéconomique. Il n͛est pas sûr que cela ait un résultat bénéfique
sur l͛ensemble du centre commercial non plus.

R R .,$  5 -


   788<:A6
›e deuxième arrêt est plus difficile. Il concerne un contrat de vente immobilière. Il est porté devant
la « privy council » = la plus haute juridiction pour les Etats appartenant au common wealth.

A l͛époque Hong Kong appartenait au RU. Les juges qui y siègent sont les mêmes qu͛à la HL.

Aujourd͛hui elle connaît peut d͛affaires mais a une compétence très importante pour juger les
derniers appels de la Jamaïque qui reconnaît toujours la peine de mort.
Le contrat de vente contient la disposition suivante « time is of the essence ».

›͛est comme si on mettait un terme au contrat. Le terme est d͛une importance capitale : le contrat
de vente devait avoir lieu à 17 heures précises.

Les avocats du vendeur rappellent au vendeur pendant la journée que l͛acte authentique va avoir
lieu à 17 heures, toutefois l͛acheteur arrive avec 10 minutes de retard. A 17 heures le vendeur estime
que l͛acheteur a violé le contrat = il vend à un autre à 17h01.

L͛acheteur demande l͛exécution en nature = refusée. Sévère, elle s͛explique néanmoins par la clause
du contrat. L͛acheteur a versé 10% et il les a perdu.

R  $       B888 


Directive concernant les contrats de vente de consommation et de garanties.

Transposée en Angleterre en 2002. Double régime pour les contrats de consommation =


présomption de conformité de la chose, présomption de 6 mois qui ne nous intéresse pas en l͛espèce.
La directive prévoit une hiérarchie de remèdes en cas d͛inexécution par le vendeur. Si la chose n͛est
pas conforme l͛acheteur peut demander le remplacement ou la réparation de la chose à condition
que cela ne soit pas disproportionné en termes de coûts pour le vendeur. Sanction équivalente en
l͛espèce à l͛exécution en nature = premier remède si le bien n͛est pas conforme. Présomption de
conformité de 6 mois.

Lorsque le remède est disproportionné les parties peuvent convenir ou bien une renégociation du
prix ou bien une résolution du contrat.

â c c c
On peut distinguer deux types d͛injonction : prohibitory et ^andatory. Souvent l͛obtention
d͛un ^andatory injunction permettant au créancier d͛obtenir un ordre de respecter une
obligation de ne pas faire est équivalente à un ordre de specific perfor^ance - Warner âros G
Nelson [1937]
[͙..]

Arrêt One records vs. âritten (1968) = arrêt de cour inférieure. = le groupe de musicien ne pouvait
conclure le contrat de distribution qu͛avec leur première maison de disques. Le groupe a violé cette
obligation et cette fois-ci le manager n͛a pas pu obtenir une injonction pour les faire travailler comme il
l͛entendait.

Il y a énor^é^ent de droit anglais qui se passe en dehors des juridictions. = différence entre le ^onde
juridique et le ^onde judiciaire.

Finalement le droit des contrats se passe dans le monde des affaires en dépit des règles de droit, au-delà
de ce que l͛on peut trouver dans la jurisprudence.
Il y a des réclamations qui sont faites par les parties. Souvent en droit anglais les entreprises voient leur
avocats pour écrire des lettres pour avoir des recommandations͙.

En dehors de l͛intérêt intellectuel d͛apprendre le droit anglais il faut le contextualiser et le mettre en


rapport avec le droit français. Il s͛insère avec lui sur la scène européenne.
 c c c  c  c c
c  c c c
c
  c
 c  cc  cc
 c"c
-c âeaucoup de textes communautaires.
-c Ouverture à la ›EDH.

Les directives dont le passé ont été rédigées de manière ponctuelle et sectorielle.

›onsommation, vente de marchandises, agences de voyages͙.

Le droit anglais n͛a pas la même difficulté que le droit français avec le droit de la consommation (qui
s͛oppose aux « grands principes nobles du droit privé ». ).

= tous les textes anglais sont sectoriels. Les directives s͛insèrent dans des lois ponctuelles assez bien.

La dualité des sources est ancrée en droit anglais depuis le XIVème siècle.

On oppose le droit anglais et le droit « continental ». Expression un peu hostile. Heureusement qu͛il y
a le tunnel.

Un peu de crainte vis à vis des directives = concepts non insérés dans le droit anglais͙

La question posée est de savoir si les tentatives d͛harmonisation du droit sont efficaces ou si au
contraire elles créent une dissonance. Avis partagés.

On parlait dans le passé de dénivelé vers le bas. Harmonisation minimale͙ on laisse en place les
structures coexistantes tout ce qu͛on demande aux Etats européens est d͛aboutir à un niveau de
facteurs communs d͛organisation.

Les directives récentes vont vers une harmonisation maximale telle la directive sur les pratiques
commerciales abusives de 2005.

Proposition de directive actuellement sur les droits des consommateurs d͛octobre 2008. Nouvelle
dans sa forme et son optique = propose une harmonisation non sectorielle mais horizontale. La
directive contient des dispositions pour une harmonisation maximale. En pratique elle veut dire que
tout ce que les droits nationaux offrent comme protection pour les justiciables va être balayé en
faveur de la protection offerte par l͛UE.

›͛est la faute de la commission qui a l͛initiative et qui impose tel ou tel projets pour des raisons
diverses mais souvent perçues comme une imposition technocratique de la part de la commission.

@ c‘ c  c
  c  cc c
Si l͛on veut harmoniser le droit en Europe il faut qu͛il y ait des principes directeurs partagés. Il est sûr
qu͛à la sortie de la seconde guerre mondiale on avait des valeurs pour former en Europe ensemble.
Quelles sont les vrais incidences sur le droit privé et notamment le droit contractuel ?

Proximité du droit français et anglais ? Pas vraiment les mêmes valeurs.

›omment faire si on arrive pas à identifier les grandes valeurs communes ?


Réponses à deux niveaux = on peut dire qu͛on partage des valeurs à un niveau d͛abstraction
tellement grande qu͛elle est inaperçue.

On a tenté de le mettre en valeur dans un projet universitaire par un groupe d͛universitaires français.
L͛association ›apitant et de législation comparé ont publié des travaux : « les principes communs en
matière contractuelle ».

Travaux de la société de législation comparée. Il y a selon eux trois grands principes que le droit a
dégagé.

Selon ces travaux trois principes ont été identifiés :

- La liberté contractuelle

- La sécurité contractuelle

- La loyauté contractuelle.

SI on regarde ces trois principes, déjà en conflit entre eux, ne nous avancent pas beaucoup.

Ex : On a pu en dégager la coopération et la bonne foi. Pas évident de mettre la bonne foi et


l͛estoppel sur le même plan = quelles sont les valeurs partagées ?

Le droit n͛est pas neutre. Le droit anglais met en avant les considérations économiques par exemple.

Le droit anglais met plus l͛accent sur les considérations économiques peut être plus qu͛au niveau de
la moralité que soutien le droit français.

Est-ce que le réultat l͛emporte sur le raisonnement ? On peut arriver à des résultats similaires mais il
existe une pléthore de raisonnements qu͛il paraît difficile voir impossible d͛aligner les uns sur les
autres.

On ne peut penser qu͛avec deux choses : notre langue et nos concepts.

EN quelle langue ont été rédigés les documents ? En langue anglaise. La traduction n͛empêche pas
que le raisonnement suivi est basé sur l͛utilisation de l͛anglais.

Pour les anglais objet juridique = terme mystérieux, créature fantastique͙

R c‘ c    c


c c    c
 c
  c
   c

Les directives ont semé un certain trouble. Mentalité de juristes anglais-français-allemands.


L͛introduction de concepts généraux par les textes communautaires est susceptible de provoquer
une levée de boucliers. (la prof se défend d͛être hostile à l͛UE).

Dans la doctrine française on voit une série d͛articles dressant des mouvements en matière
européenne. On le fait en essayant d͛aller au-delà de nos spécificités nationales. On essaye
d͛atteindre des valeurs communes européennes. On provoque le nationalisme juridique. ›͛est aussi
dangereux = on oublie le but de l͛Europe.

Pour l͛intérêt de l͛Union la commission va sortir des arguments tels qu͛il est nécessaire pour le
marché unique d͛améliorer la cohésion et l͛unité du droit des contrats. = entrave au marché unique.

Autre argument = on veut aider les PME = il faut éliminer la diversité juridique.

L͛idée est de créer un instrument allant au-delà de l͛harmonisation simple, idée d͛unification du droit
des contrats européen. D͛où la raison plus ou moins stable du projet de cadre commun de référence.

Projet concurrent de l͛association ›apitant. Ils ont soit disant améliorés les principes du projet
européen du droit des contrats.

Projet qui est susceptible de prendre en compte l͛acquis communautaire.

On ne sait pas si ce projet est un code déguisé (refus automatique des anglais). ›ela y ressemble en
tout cas. Ou alors est ce que c͛est un dictionnaire de concepts juridiques comme le présentent ses
auteurs ?

R @ccc c

R Rc c c  c

> cc c


c
cc
c c
c £ c #c c    c

c
Donogue vs Stevenson « Duty of care ». [1932]

L͛articulation entre les domaines c͛est fait de manière un peu aléatoire.

›ela est aussi vrai pour le droit de la responsabilité délictuelle que pour le droit des contrats.

Il n͛y a pas de principe général de responsabilité en droit anglais. Système de «torts ». À « civil
wrong».

Règles induites par les juges, formulées lors des décisions judiciaires.

On a déjà évoqué le « tort » de trespass .

Trespass est à l͛origine un délit = acte d͛aller sur la propriété de quelqu͛un d͛autre sans autorisation.
On va se concentrer sur deux torts en particulier = «negligence » = responsabilité pour faute. Il
comprend beaucoup de sous-catégories, y compris des sous-catégories par rapport au type de
dommage subis.

On parle en droit anglais de « personal injury » (préjudice corporel), préjudices spécifiques


(psychiatric shock).

Le droit sélectionne les intérêts qu͛il souhaite protéger. Il en valorise certains plus que d͛autres. La
compensation pour préjudice corporel = toujours été reconnue. La réparation d͛un préjudice moral a
par contre été longue à être reconnue.

( c -c )c  c 

& c  c
 c)c*cccc+c

cc#c* c
cc‘$c c cc
Garder l͛expression anglaise. ›orrespond à une sorte de devoir de surveillance.

On peut faire une distinction lorsqu͛on réfléchit sur la conception du droit entre le droit et les devoirs.
Lorsqu͛on examine le droit de la responsabilité délictuelle anglais il semble que negligence est plus
fondé sur l͛idée de « devoirs ». Si le droit est fondé sur le devoir cela veut dire qu͛il faut établir son
existence avant de pouvoir être compensé.

L͛idée du devoir en negligence conditionne plus la réparation que le droit de la victime. Il n͛existe
pas de droit de la victime en droit anglais, celle-ci doit démontrer la violation du devoir pesant sur
celui qui a commis le dommage.
La règle de Duty of care est différente de 1382. La victime doit prouver l͛existence d͛un devoir dans
un cas donné, un duty of care.

La victime doit prouver un manquement à ce devoir

La victime doit prouver un préjudice et un lien de causalité entre le préjudice et la violation du duty
of care.

ccc#cc c
c‘c c c'@>R c(c
Escargot en décomposition dans une bouteille de bière opaque. Malaise à la fois physique et mental
(choc nerveux).

Assigne les fabricants de bière pour « negligence ».

Pour l͛anecdote, Mme Donoghue était très pauvre.

L͛affaire a été finalement transigée.

Que doivent faire les juges pour déterminer si le fabriquant doit compenser la victime pour son
préjudice ?

La ›hambre des lords a décidé en l͛espèce qu͛il y avait bien un devoir en l͛espèce de la part du
fabriquant envers le consommateur. La réparation a eut lieu en dehors de la juridiction au cours
d͛une transaction.

Arrêt très connu pour un dictum de Lord ATKIN. Il élabore dans cet arrêt le principe de voisinage ou
de proximité. Lord ATKIN énonce qu͛une personne qui entreprend une action malmenée qui entraîne
un préjudice, cette personne est responsable envers son voisin.

Lord ATKIN, Lord MA›MILLAN

Principe de proximité ou de voisinage. Très parlant, l͛image est très facile. Image quasi biblique,
principe abstrait pas très caractéristique du droit anglais. Il ne s͛agit cependant pas de la ration de
l͛arrêt (motifs).

FORSEEAâILITY.

Si cet élément de prévisibilité (forseeability) n͛est pas présent, la responsabilité ne peut pas être
engagée.

Les juges disent clairement que les catégories ne sont pas fermées. En l͛espèce il s͛agit d͛un produit
comestible. ›ette notion est extensible à d͛autres domaines.

Arrêt de court of appeals = Grant vs Australian KNITTING MILLS. = le port de sous-vêtements en laine
à porté préjudice à la victime qui a eut un problème dermatologique.

L͛argument comme quoi il ne s͛agissait pas de biens commestibles n͛a pas été accueilli par la ›ourt of
appeals.
Différence entre un devoir d͛être prudent afin de ne pas causer un dommage et un devoir de ne pas
causer un préjudice par un manquement d͛utiliser les précautions nécessaires.

›͛est là que la prévisibilité entre en jeu. Si le dommage est prévisible on doit prendre des précautions.
La prof pense que le droit anglais se fonde sur cette seconde analyse. Il faut prendre les précautions
nécessaires afin d͛éviter la production du dommage.

Nous allons maintenant examiner le sort de la règle DONOGHUE vs STEVENSON

cccc
  cc
$c c c"cc
Les juges anglais ont ici un choix. Ils peuvent continuer à s͛emmêler par un principe général et
généralisable. Ils peuvent aussi adopter une approche pragmatique en examinant cas par cas de
manière pragmatique s͛il y a un devoir.

HO v. DORSET YA›HT ›O [1970]

ANNS vs MERTON [1977]

›APARO INDUSTRIES vs. DI›KSON [1990]

HO v. DORSET YA›HT ›O [1970] -À H.O = Home office (ministre de l͛intérieur) est assigné en l͛espèce.
Maison de correction qui décide d͛offrir à ses garnements un weekend à la mer. = surveillance stricte
d͛officiers. ›ertains enfants se sont quand même enfuis, installés sur le port ils ont détaché un
bateau de plaisance et son partis devant.

Les gamins ne savaient pas conduire = collision avec un autre beateau dont le propriétaire demande
réparation.

HL a décide que le House office avait un duty of care vis-à-vis du demandeur.

Interprétation très large de Donoghue and Stevenson.

Deuxième arrêt : ANNS vs MERTON [1977] À le critère envisagé dans cette affaire n͛est plus de droit
positif selon la prof. Il s͛agissait de la responsabilité d͛une autorité municipale pour un bâtiment
défectueux.

Dommage à la victime ?

Dans l͛affirmative il y a une présomption simple d͛un duty of care. Deuxième étape existe til des
considérations pour exclure ou réduire l͛existence du devoir ?

La deuxième considération propose de prendre en compte des considérations extra-juridiques. Ils


aiment bien parler de « faire unreasonable » ;

On pourrait appeler cela en droit français des questions d͛opportunité .


›APARO INDUSTRIES vs. DI›KSON [1990]

Il s͛agit ici des réclamations faites par un actionnaire.

Après avoir vu un rapport écrit par les experts comtpables qui ont fiat le biland e la société.

Le rapport semblait indiquer que les actions avaient une valeur alors qu͛en réalité elles ne sont pas
intéressantes.

S͛il y a negligence = « misstatement »

Ici deux approches sont identifiées. Premièrement le droit peut identifier l͛existence d͛un devoir dans
ces circonstances différentes (approche cas par cas sans principe général).

Deuxièmement le juge explique qu͛il est très réticent à élaborer un principe général et ceci pour
plusieurs raisons.

Les juges commencent par dire qu͛ils ne peuvent pas énoncer un principe général = cela appartient
au législateur.

Le juge anglais invente une deuxième raison = réserve intellectuelle à l͛idée de poser des définitions
de portée générale. Ils disent « nous ne sommes pas prévoyants, nous sommes humains ». Possible
d͛inclure des éléments qui ne sont pas essentiels. âref pas sûr que la décision soit pertinente pour
d͛autres espèces. (pas pour les fourmis par exemple͙. Quoi que͙).

Le juge opte très nettement pour une approche pragmatique et casuistique. Ils préfèrent ce qu͛ils
appellent une évolution plus graduelle (pierre par pierre), progressive, ils ne souhaitent pas poser de
principe général.

Pour établir l͛existence du duty of care il faut

-c Prouver la prévisibilité du dommage.


-c Il faut aussi se fier au critère de proximité ou de voisinage pour voir les relations entre la
victime et celui qui a commis le dommage ;
-c Il faut apprécier qu͛il est juste, équitable et raisonnable que le débiteur soit obligé envers la
victime.

La prof n͛est pas convaincue qu͛il est utile de combiner ces trois éléments.

Il lui semble que les juges ouvrent la porte de manière délibérée. Refus d͛un devoir de prudence
compte tenu des faits et de l͛espèce.

Duty of care = mécanisme limitatif qui va nier le droit à la victime et peu fonder le refus d͛une
compensation.

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Peut-on y inclure des omissions.

Le droit anglais n͛attend pas que les citoyens agissent comme de bons samaritains. Se retrouve dans
l͛arrêt X.
Lorsqu͛il y a un rapport spécial entre les parties parfois l͛omission peut entraîner un duty of care.

Il est possible qu͛une mission puisse engager la responsabilité lorsqu͛il existe un rapport ente kes
parties le justifiant.

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Le droit anglais a un critère d͛évaluation

-c Examiner le comportement des défendeurs, était-il raisonnable.

À ›LAPHAM OMNIâUS = l͛ ͚homme qui est assis dans le bus.

âolton vs STONE [1951] À concerne le jeu de cricket. L͛association a un terrain qui a fermé. Des
compétitions y ont régulièrement lieu. Madame âolton habite à côté du terrain. Parfois la balle
de cricket peu partir très loin. Notamment sur la tête de Madame âolton.

Ele a subi un préjudice corporel, il n͛est pas clair si son préjudice est grave ou pas.

La chambre des lords décide que l͛association de cricket ͚na pas de duty of care vis ç vis de
Madame âolton. Ils ont décidé que le comportement du défendeur était raisonnable en l͛espèce.

Le risque est assez minime, il s͛est produit peu de fois.

'endredi 21 novembre 2008

›lôture de 2m30 de hauteur. Le terrain est deux fois plus élevé car le terrain est sur une pente, va
plus de 30m au-dessus du terrain.

Il s͛avère que Mlle Stone a été blessée par balle. 6 fois en 30 ans une balle a dépassé la clôture.

Dans une décision unanime la chambre des lords dit que le défendeur n͛était pas responsable. La
chambre des lords dit que l͛événement est prévisible mais la probabilité était minime.

Àc Le standard attendu en l͛espèce est celui de l͛homme raisonnable. Un homme raisonnable


compte tenu de la faible probabilité de l͛accident n͛aura pas quitté le terrain ni construit une
clôture plus élevée.

Le défendeur s͛est comporté selon le standard de l͛homme raisonnable. Est-ce clair ? Est-il
prévisible que le préjudice va survenir ? Pas forcément u critère autonome. ›ompris dans
l͛évaluation de l͛homme raisonnable. La seule prévisibilité ne suffit de toutes façons pas. On va
prendre en compte si la probabilité est haute ou basse pour savoir si le défendeur a manqué à
son devoir ou a agit comme un homme raisonnable.

a) le comportement du défendeur était-il raisonnable ?


b) La survenance de l͛accident était-elle préjudice.

c) La gravité du préjudice : Paris v. Stepney ›ouncil HL (date ?)

Travail sur un véhicule. Un morceau de métal se plante dans son seul œil valide = aveugle
(cauchemar de ma vie).

La ›A a débouté, la HL restaure le jugement en faveur du demandeur.

La HL estime que le défendeur a manqué à son devoir car il n͛a pas pris les précautions nécessaires =
il aurait du fournir des lunettes de protection a son employé.

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Hands est un juge américain qui en 1947 a essayé d͛identifier une règle plus simple, certaine et
prévisible permettant de savoir s͛il y a responsabilité en raison d͛une analyse économique de coûts
et de bénéfices. À US vs ›arroll Towing ›o (1947)

La formule examine sur qui doit tomber le risque.

›ette analyse met l͛accent sur le risque et la probabilité de l͛accident à partir de trois variables.

-c La probabilité qu͛un dommage soit causé à la victime par conséquence de l͛acte ou


l͛omission du défendeur. (P)
-c La gravité du dommage. (L)
-c Les coûts pour éviter le dommage. (â)

PLâ = probability, Loss, burden.

L͛auteur du dommage sera responsable si â LXP.

L͛auteur du dommage sera responsable si les coût sont inférieures à le dommage X la probabilité que
les dommages arrivent.

›ette formule peu sembler pratique mais plus facile pour l͛analyse que pour la prévisibilité.

Il n͛est pas acceptable moralement de comparer le préjudice corporel subi par une victime avec les
coûts financiers que cela représente pour les défendeurs. Idée « répugnante ».

Trois facteurs : la taille du risque, l͛importance de l͛objectif justifiant le risque, la faisabilité des
précautions nécessaires.

Latimer v. AE› [1951] HL.

Accident de travail, usine dont le sol était devenu très glissant après une inondation. Les
propriétaires de l͛Usine on fait ce que l͛on faisait normalement pour limiter les risques d͛inondation.
L͛orage était violent, l͛usine a été inondé.
Mélange de l͛eau avec un produit chimique = sol glissant. Malgré les serviettes et autres éléments
par terre pour limiter cet effet La victime a quand même glissé er s͛est blessée la cheville. Pour al
victime l͛usine aurait du fermer.

La HL prétend que le risque n͛était pas suffisamment élevé pour justifier une situation si onéreuse.

Quand même 550 £ sur le manquement à une loi spéciale.

Plus le risque est important ou élevé moins les juges sont enclins à accepter une défense fondée sur
les coups financiers des exceptions. Toutefois le coût des précautions et la nécessité d͛une activité
sociale utile peuvent être pris en compte.

Knight v. H.O [1990]

(H.O = home office). Un prisonnier aux tendances suicidaires. Les surveillants de la prison l͛ont
surveillé toutes les 15 minutes mais n͛ont pas pu l͛empêcher de se suicider.

La cour a dit qu͛il n͛était pas raisonnable d͛attendre que plus de protection puisse avoir être fournie
compte tenu des moyens des prisons.

Les juges anglais prennent en compte le risque et le cout si un devoir de précaution existe ou non. Si
le devoir existe et le défendeur y manque, il sera responsable. On vient donc d͛examiner le standard
de comportement attendu de l͛homme raisonnable. Un standard objectif dans des situations où les
parties peuvent être un petit peu mises sur le même plan. Quoi d͛autre de la part du standard pris
par les professionnels.

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EN responsabilité médiacle on applique le standard de l͛homme ordinaire.

Roe v. Minister of Health (1954) ›A

Les victimes sont deux personne qui sont allées à l͛hopital pour un acte de chirurgie relativement
ordinaire et one finis paralysée͙

Anesthésie nécessaire = les tubes de verre les contenant étaient placées dans un désinfectant afin de
stériliser les ampoules ; Malheureusement les ampoules avaient des cassures invisibles qui ont
contaminé ls ampoules d͛anesthésie. Résultat les victimes ont été paralysées.

Les victimes n͛ont pas pu être indemnisées. La cour devait vérifier quel était le degré d͛attention
(duty of fare) attendu de la part de l͛anesthésiste. Pouvait-il prévenir l͛accident ? Aurait-il du teindre
le produit désinfectant ? Réponse négative. Au moment où l͛accident s͛est produitles victimes
n͛avaient pas l͛habitude de teindre le produit. Les juges disent rès claiemet que l͛on ne peut pas
examiner ce que voulait le médecin de 1808, il faut regard les usages de 1804.

âolam v. Friern Hospital {1957} Qâ

LA victime qui subissait un traitement par décharges électriques n͛a pas été attachée = s͛est blessée.

Etait-ce la pratique pour ce genre de traitements d͛attacher les patients ?


Les deux points de vue ont été soutenus avec témoins (existence d͛une risque à être attaché).

Un jury s͛est prononcé (un des derniers) = le défendeur n͛a pas manqué à son devoir de prudence).

Pas de responsabilité = un professionnel n͛est pas responsable s͛il peut démontrer qu͛il a agit selon la
pratique acceptée comme correcte et conformément à une pratique adoptée par un corpus de
médecins compétents en cet art particulier À « test de âolo^ ».

Le défendeur est toujours attribué avec la connaissance de l͛époque.

Si l͛opinion professionnelle est divisée = il suffit que le défendeur prouve qu͛il existe un corpus de
médecins respectables qui auraient adopté le même comportement que lui.

Peut-on démontrer aux juges qu͛il y a suffisamment de médecins qui auraient agi comme moi ?

On a souvent critiqué cette attitude des juges asse protectrice vis-à-vis de la responsabilité médicale.

Pourquoi ?

-c On considère que la profession des médecins est mieux placée pour sanctionner les
médecins par le biais des sanctions disciplinaires. À risque de partialité, de corporatisme.
-c Le sjuges anglais avouent avoir très peur d͛encourager les poursuites contre les médecins =
effets contre-productifs ; Le smédecins qui craignent les procès et les coûts de prime
d͛assurance qui augmente vont commencer à ne pas entreprendre la recherche nécessaire et
l͛utilisation de nouvelles techniques par peur d͛être poursuivis.
-c

Sidaway v. âethlem Royal Hospital [1985] HL.

Arrêt de HL qui commence à ouvrir une petite porte. La victime fait une réclamation à l͛encontre du
médecin qui a pratiqué une intervention chirurgicale sur elle. L͛effet était de la paralyser.

Le risque de dommage à la moelle épinière était de 1-2%. La victime n͛a pas été informée par le
médecin du risque. Elle a dit que si elle avait été informée elle n͛aurait pas consenti à cette
intervention présentée comme relativement banale. Toutefois la cour a rejeté la demande de la
victime : « normalement les médecins ne sont pas obligés d͛informer les patients des risques ».

Les patients ont besoin d ͚avoir confiance dans les médecins. Les informations risquent de briser ce
rapport de confiance. De plus la crainte du contentieux est l͛argument décisif. Peur que cela n͛ouvre
les « flood gates ». (encombrement des juridictions).

2c tempéraments :
-c Le médecin est tenu d͛informer le patient lorsque le risque est substantiel
-c SI le patient est un patient informé qui pose des questions = à ce moment là le médecin a
une obligation plus importante d͛information. = plus le patient est « éduqué » plus il est
informé.

Pourquoi tnat de sévérité ?


LMe droit anglais réfléchit non pas seulement sur la victime devant elle a un moment donné mais
aussi sur les incidences d͛un jugement et les conséquences qu͛il peut produire.

Ex : effets secondaire sur les primes d͛assurance. Les juges adoptent un raisonnement conceptualiste.

Le droit anglais réfléchit en termes de justice distributive.c # c  0 c c .c  c 2 . c
.c !) c . c 3c  c # c 2     c # 3c  c #  c c  c
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La charge de la preuve incombe à la victime. Elle doit prouver la negligence du défendeur. Sa preuve
doit s͛accorder avec un test.

On dit que la preuve est faite sur la « balance of responsabillities ». La victime doit prouver qu͛il est
plus probable que le dommage ait été causé par l͛auteur du dommage que non.

Quel est le degré de preuve nécessaire ?

EN matière pénale il faut prouver que le défendeur est coupable au-delà d͛un risque raisonnable,

Il incombe à la victime pour une responsabilité pour faute = c͛est sur la victime que tombe la charge
e la preuve. En revanche il y a des circonstances dans lesquelles la victime peut soulever une
présomption de negligence = « res ipsa loquitor » = la chose parle d͛elle-même, présomption de
preuve.

›omtpe tenu des circonstances la présomption de preuve peut être alléguée.

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`ardi 25 novembre 2008

Nota : sur la responsabilité médicale. Les juge anglais sont assez protecteurs des médecins et
n͛accueillent pas favorablement les demandes en réparation des victimes.

Pour les médecins qui travaillent dans les hôpitaux publics = assurance obligatoire. En général la
responsabilité civile dont ils bénéficient ne couvre pas le montant des dommages encourus devant
les tribunaux.

Les juges prennent également en compte le risque de hausse des assurances.

Une victime qui fait une réclamation en négligence doit prouver le lien de causalité entre le
manquement et le dommage. Pour limiter la réparation le droit anglais examine si le type de
dommage qui s͛est produit était prévisible. Le critère pertinent n͛est pas le lien direct entre
l͛omission et le dommage mais la prévisibilité de la survenance du dommage.
Il semble à la prof qu͛en droit anglais et français les juges ont une attitude assez instrumentalisée. Il
s͛en servent pour orienter leur raisonnement.

›omment déterminer la causalité et ensuite un principe le «egg-shell-skull principle ».

En droit anflais les juristes distinguent la cause factuelle et la cause juridique.

La cause factuelle = but-for cause. À la condition nécessaire pour la production du dommage.  but
for the defendor negligence would the do^^age haGe occured».

Si cette cause ne se vérifie pas le défendeur ne sera pas tenu de réparer.

Faits : la victime est décédée à l͛hôpital, ses héritiers ont porté plainte contre celui-ci car les
médecins n͛ont pas fait un bon diagnostic À elle souffrait en réalité d͛un empoisonnement à l͛arsenic.
La cour a jugée que même si les médecins avaient posé le bon diagnostic la maladie de la victime
était trop avancée et les médecins n͛auraient pas pu la causer. D͛après les juges le patient serait mort
avec ou sans l͛omission des médecins.

La cause juridique se réfère à la prévisibilité du dommage. Remote/ness

Les juges vont dire = ce type de préjudice n͛était pas prévisible, il ne convient donc pas de réparer.

Ils évaluent qui est le mieux placé pour assumer le risque. La questions des assurances revient à la
surface. Selon l͛analyse économique. La personne pour qui s͛est le moins cher doit assumer ce riche.

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« la coquille d͛œuf »

L͛adage est le suivant = le défendeur prend sa victime comme il la trouve avec ses prédispositions
particulières. Par conséquent si les défendeurs cause un préjudice à une victime particulièrement
fragile.

Smith v. Leech ârain & ›o [1962] = ouvrier qui devait enlever les déchets d͛une grande cuve de métal
fondu. EN 1950 il fut brûlé par une goutte de métal. La goutte a jailli alors qu͛il y trempait un article.

Le défendeur était négligent = pas de protection adapée. Smith, la victime, est décédé d͛un cancer en
1953. Il s͛avère qu͛il a travaillé dans une usine de gaz. Il suffisait d͛un rien pour produire une tumeur
cancéreuse, c͛est ce qu͛il s͛est produit.

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Peut servir de défense.
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Avant 1945 si le défendeur pouvait prouver que la victime était elle aussi responsable le défendeur
était exonéré de toute responsabilité.

Solution injuste, loi de 1945 sur la question.

« LAW REFORM ›ONTRIâUTORY NEGLIOGEN›E A›T » À permet au juge de partager la responsabilité


entre la vicitme et le défendeur pour pallier cette règle sévère de common-law.

Question de la culpabilité de la victime et cellmle de la causalité. Le jug va rechercher dans quelle


mesure l͛acte de la victime a contribué à la production du dommage.Le défendeur n͛est pas obligé de
démontrer que la victime a manqué à un devoir de prudence ;

Porouver que la victime n͛a pas accompli les règles raisonnables de sécurité.

âill v. Short âros & Harland ({1963} HL.

Le niveau de negligence requis de la vicitme est moins fort que celui attendu du défendeurr.
L͛objectif de a loi est de partager la responsabilité. La loi dispose que les juges peuvent séparer la
responsabilité selon un principe de « ce qui est juste et équitable » ? Quesion de fiat, le sjuges ne
sont pas tenues de motiver leurs décisions à cet égard ? kes juges avqient l͛habitude de réduire a
compensation de la cvictile de14§=%.

Noter qu͛il y a des barèles de réduction selon ce juste et équitable.

Arrêt de 1961. Un salarié a tréuché sur un tuyau qui taôinait sur le sol. En première insance = le sjuge
sont décidé que le défendeur n͛avait pas manqué à ses devoirs.

Arrêt Nettleship v. Weston [1971] ›A. À auto-école, c͛est le moniteur qui est la victim prncipale.
L͛empotée n͛est pas un professionnel, le monsieur lui demande si elle esst assurée, le monsiuee
l͛invite à assuer lz cour.

La vicitme fait une réclamation à l͛encontre de la dconductrice.

Quel est le standard que l͛on pouvait attendre de la trreir ».

La cour choisi de sarrêter au standar qu͛elle estime juste = celui de d͛habitude qunad une peroenn

2ème question : y avait-il une faute de la victime ? Elle n͛a pas assez rapidement réagi au moment de
l͛incident.
La cour a réduit les dommages et intérêts de 50%. La défense du consentement du débiteur n͛ a pas
été accueillie

Le contrat d͛assurance est essentiel dans cet arrêt. Il y a effectivement eut aussi une faute de la
vicitme.

King v. Smith [1995] HL. La victime est un salarié qui nettoyait les fenêtres ;Il était dans un
appartement, assis l͛intérieur Il soulève la fenêtre pour en laver l͛extérieur = tombe de 25m et il est
blessé.

Il ne portiat pas d͛harnais, les règles de protection étaient largement insuffisantes

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Règle qui fonctionne bien lorsque la victime exporimetson accord avec une activité physuquye
dangereuse.

Imperial ›hemical Industries v. Shatwell [1965] HL.

Les artificiers. Savent qu͛ils sont en train de désobéir aux règles de sécurité récemment posées. Ils
sont tous deux blessés dans une explosion.

Le défendeur salarié soulève deux défenses = la contributory negligence et le consentement de la


victime.

Avant la loi de 1977 il était possible d͛exclure ou limiter la responsabilié délictuelle même pour dom

mafes corporel e décès.

Possible Ddns un contrat entre professionnel d͛exclure la responsabilité pour un dommage causé aux
biens.

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Pitts v. Hunt [1991] ›A. Deux gamins, 16 et 18 ans sont allés boire un soir. Le plus vieuxx a tenté de
diriger le véhicle qui a fait du slalom sur la route et a heurté une autre voitur ? ›͛est le passager qui
fait une attaque à l͛encontre du débiteur.

On peut dire que la participation a une activité illégale est exclue pour des raisons d͛ordre public ou
on peut dire qu͛une personne ne peut pas bénéficier de sa propre turpitude.

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ccc
Nous allons examiner comment le type de préjudice va être un facteur de réduction à la réclamation.

Approche non adoptée par le droit français selon la prof. On identifie un type de préjudice puis on
décide s͛il peut être réparé ou non.
Negligence n͛a pas une portée aussi grande que 1382. Ex: la nécessité de prouver le devoir de
prudence À limitatif).

Le droit anglais adopte une approche catégorielle en fonction du type de préjudice. ›͛est à travers de
la nature du préjudice que les juges vont décider si l͛intérêt va être protégé ou non.

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  cc
On peut distinguer wrongful birth/life.

« w. âirth est la réclamation faite par les parents pour une naissance non désirée. ›ette réclamation
est en partie admise par le droit anglais.

EN revanche la réclamation pour wrongful life qui est la réclamation faite par l͛enfant pour sa
naissance n͛est pas admise. À la solution perruche n͛a pas éé acceptée ?

Inverse d e l͛arrêt Perruche en fait = refus de la jp et vote d͛une loi pour permettre à l͛enfant de se
remettre.

1)c L͛action pour wrongul life

  C      


McKay v. Essex Area Health Authority [1982] ›A. Une femme a attrapé la rubéole pendant sa
grossesse. Les médecins ne la diagnostiquent pas. L͛enfant nait avec une malformation
congénitale. 3 réclamations
-c Négligence du médecin qui a omis de constater la rubéole.
-c Négligence du médecin qui a omis de recommander un avortement.
-c Négligence du médecin pour avoir omis de prévoir le handicap avec lequel l͛enfant était né.

La mère avait le droit d͛émettre une réclamation pour la souffrance et les coûts d͛avoir à élever un
enfant handicapé.

La réclamation de l͛enfant ne pouvait pas être admise. L͛idée que les médecins étaient négligents
pour avoir omis de proposer un avortement n͛était clairement pas accueillie.

Plusieurs raisons :

-c Question d͛ordre public : « il est moralement inacceptable de traiter la naissance d͛une


personne comme un préjudice ».
-c Il n͛était pas possible pour les médecins de chiffrer le préjudice subi par un handicap.

Il y a une loi qu règlemente cette question.

La loi anglaise permet à un enfant né avec une maladie congénitale qui est la conséquence d͛un
événement survenu avant sa naissance issu d͛une negligence d͛effectuer une action contre cette
personne.

Un médecin qui est responsable de negligence au moment de l͛accouchement de la mère.

L͛enfant peut fiare une réclamation à l͛encontre du conducteur de la voiture.


En général. Les parents ne font pas l͛objet de réclamations des enfants.

En revanche si la mère est conductrice de la voiture, la mère est enceinte et ne conduit pas de
manière diligente, a un accident et l͛enfant nait avec une déformation congénitale suite à l͛accident
de sa mère = il peut faire une action contre sa mère.

Le médecin peut s͛exonérer s͛il peut prouver qu͛il a pris les mesures de précaution raisonabes Si le
médecin peut prouver qu͛il a agit dans le cadre de la pratique de l͛art il peut s͛exonérer.

Rcc
c7  c  cc
Réclamations des parents pour Enfant non désiré

›es actions suivent des démarches de stérilisation qui de toute évidence ont échoué.

Ou bien la stérilisation était mal faite ou bien le émdecina omis d͛informer le patient qu͛elle n͛a pas
réussie.

La grossesse n͛a pas été prévue. La question est de savoir si la naissnce d͛un enfant dont la grossesse
n͛était pas rpévue peut être considérée comme un préjudice.

3c hypothèses :
L͛enfant nait en bonne santé, il nait handicapé, il nait en bonne santé mais la santé de la mer est
affectée.

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Arrêt de HL « Macfarlane v. Tayside Health âoard [1999] = unanimement les lords refusent
d͛indemniser la famille.

Famille avec 4 enfants. La femme sollicite une stérilisation. Le médecin omet d͛informer l͛épouse que
l͛intervention a échoué.

La femme a accouché de l͛enfant, né en bonne santé. Les parents font une réclamation contre les
médecins. Il y a deux réclamations.

-c La mère réclame 10 000 £ pour la douleur, souffrance et détresse subie par la mère pendant
la grossesse.
-c Une réclamation pour 100 000 £ = somme nécessaire pour élever et éduquer le 5ème enfant.

Le premier chef du dommage est admis. Les lords précisent même qu͛en cas d͛interruption de travail
due à la grossesse l͛épouse aurait pu demander compensation pour la perte de ses revenus. En
revanche la réclamation pour wrongful birth = pas admise.

Pourtant certaines juridictions l͛ont admis.

Préjudice purement économique suite à une négligence du défendeur. A l͛origine le domaine des
contrats avait pour but de réparer le préjudice économique ?
La raison pour laquelle la HL a rejeté la demande est tout autre :

Premièrement les lords disent que la naissance d͛un enfant né en bonne santé ne peut pas être
considérée comme un préjudice. ›ela est moralement inacceptable. Impossible d͛évaluer d͛un côté
comme de l͛autre la charge et le bénéfice. Evaluation impossible et moralement impossible à
accepter.

Deuxième raison = considérations de justice distributive. Si on accorde cette réparation il faut


effectuer une discrimination queles juges estiment néfaste. Une famille aisé peut demander plus
d͛argent qu͛une famille pauvre. Les juges seraient obligés d͛opérer une discrimination inacceptable =
donner plus d͛argent à des riches qu͛à des pauvres. Fondement de justice distributive.

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