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Revue des Études Anciennes

Emma Edelstein, Xenophontisches und Platonisches Bild des


Sokrates (diss.), 1935
Yves Béquignon

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Béquignon Yves. Emma Edelstein, Xenophontisches und Platonisches Bild des Sokrates (diss.), 1935. In: Revue des Études
Anciennes. Tome 38, 1936, n°3. p. 363;

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BIBLIOGRAPHIE 363
Enfin, MM. Bulanda et Bulas ne nous ont pas fait attendre la
continuation du Corpus polonais. Ce second fascicule est consacré aux vases
de Cracovie. Les principaux sont ceux du Musée Czartoryski ; mais il
existe aussi une collection assez nombreuse à l'Université et quelques
exemplaires au Musée archéologique de l'Académie, au Musée
technique et industriel et au Musée national. Les vases qui se trouvent à
Cracovie n'ont pas l'intérêt du Musée Czartoryski de Goluchow, musée
qui avait fourni la matière du premier fascicule polonais, et ils ne
comptent pas d'aussi beaux échantillons ; ils nous offrent pourtant un
complément appréciable de cette grande collection. Un des plus curieux
est l'hydrie où est peinte la folie de Lycurgue.
Le rapport présenté en mai 1935 par M. Merlin, le nouveau directeur
du Corpus vasorum, à la XVIe session de l'Union interacadémique et
publié dans le Bulletin de l'Académie de Belgique laisse prévoir
l'apparition prochaine d'un nombre important de fascicules. S'il y a
ralentissement momentané dans la publication, il y a redoublement d'activité
dans le travail de préparation ; on est frappé, en lisant ce rapport, de
constater que seules les difficultés matérielles ont empêché la mise au
jour de manuscrits entièrement terminés. Rien ne montre mieux à quel
point l'œuvre entreprise par Edmond Pottier répond à une exigence de
nos études, combien sont justes et féconds les principes directeurs établis
par lui.
Charles DUGAS.

Emma Edelstein, Xenophontisches und Platonisches Bild des So-


krates (diss.). Berlin, Ebering, 1935 ; 1 vol. in-8°, 153 pages.
L'auteur de cette thèse ne se dissimule pas qu'elle aborde un sujet
souvent traité. Mais, si le problème créé par « le vrai visage de Socrate »
a reçu des solutions diverses, c'est qu'il était mal posé. On trouvera donc
ici un diptyque dont le modèle est le même : d'un côté, le portrait
physique et moral de Socrate d'après Xénophon ; de l'autre, celui que
Platon nous a peint (p. 7-62). Après quoi, comparaison (p. 63-77). La
conclusion est sincère, bien que désespérée : « Ces deux tableaux ne nous
donnent pas une image nette du Socrate historique. Est-il possible de
savoir comment était Socrate dans la réalité, la chose reste douteuse »
(p. 77). Pour terminer, une analyse des Mémorables de Xénophon (p. 78-
137) et de Y Apologie de Xénophon (p. 138-150). L'index des textes cités
de Xénophon et de Platon, avec ses rubriques : « Manières de vivre,
discours, mort », etc., sera très commode. Mais, alors que des travaux datés
de 1935 ont été utilisés, je n'ai pas trouvé même la mention des ouvrages
du chanoine Diès et du dernier volume (1933) de M. Delatte, et je ne
serai sans doute pas le seul à m' étonner de ce silence.
Y. BÉQUIGNON.

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