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Les eaux terrestres sont en qualité limité, d’autant plus que les eaux terrestres
utilisables en constituent une très petite partie ( 0,32 %) (Lacs des eaux douces, rivières, les
eaux souterraines peu profondes). De l’autre côté, l’augmentation du produit national brut
(PNB) par habitant permet une amélioration considérable du niveau de vie des populations et
par conséquent un accroissement rapide de la consommation des ressources en eau. L’eau, qui
autrefois était un bien presque gratuit, devient une marchandise qu’il faut gérer avec soin et
répartir judicieusement même dans les régions où elle est abondante.
Vers la fin du XIXe siècle, on a commencé à aménager les ressources en eau pour
d’autres objectifs tels que la régularisation des crues, la navigation, la production de l’énergie
hydroélectrique, l’irrigation. Ces activités se sont intensifiées au cours du XXe siècle tout en
tenant compte d’autres besoins tels que les loisirs, la réduction de la pollution.
Plus récemment, les décisions en matière de gestion de l’eau ont été intégrées dans un
cadre plus large. On a suggéré le développement régional (dans le sens qu’une région peut
contenir plusieurs pays) et la protection du milieu. Dans beaucoup de pays, on a créé ou
réorganisé des services s’occupant des problèmes du milieu. Chaque projet d’aménagement
des eaux est examiné par ces services sous l’angle de l’impact de l’aménagement sur le
milieu. Par exemple, la construction d’un barrage nécessite souvent l’inondation des terrains
auparavant utilisés pour l’agriculture, les loisirs, etc., la démolition des habitations, le
transfert des habitants ailleurs, voire l’inondation ou le déménagement des sites
archéologique. Un projet d’irrigation par les eaux souterraines peut aboutir à un abaissement
important du niveau des nappes souterraines et/ou à une intrusion d’eau salée dans les
ouvrages de captage et l’assèchement saisonnier d’un grand nombre de petits cours d’eau. La
construction d’un barrage peut également modifier la température de l’eau en aval et la
quantité de matières en suspension charriées. Ces modifications auront sûrement un impact
négatif sur la faune et la flore aquatique.
Depuis plus de deux siècles jusqu’à présent, les ressources naturelles – et parmi elles
les ressources en eau – ont été exploitées sous une conception très technocratique. Cette
conception, reposant sur la science et ayant dominé les sociétés industrialisées, suppose
implicitement que l’exploitation et la domination par l’homme du milieu naturel fait partie du
progrès de civilisation. C’est avant tout une philosophie de l’homme contre la nature ou de
l’homme supérieur à la nature.
Aujourd’hui cette conception a subit une transformation radicale qui se base sur une
appréciation plus scientifique du milieu et qui se manifeste par un ensemble d’attitudes se
préoccupant davantage de protéger et de créer une relation harmonieuse où l’homme
collabore avec la nature.
(1) « équipement » tout ce qui engage des achats et des mises en place de matériel, ainsi
que des travaux de génie civil.
(2) « organisation » : le fait d’une autorité technique et/ou, administrative.
Etant donné que les ressources et les besoins en eau manifestent une variation dans le
temps et dans l’espace, un aménagement des ressources en eau consiste, en général, de
régulariser la variabilité des ressources et contrôler, autant que possible, celle des besoins de
façon à les égaliser d’une manière la plus profitable pour la collectivité.
2) La définition des règles à suivre et des critères retenus pour satisfaire les besoins
de toute nature au fur et à mesure qu’ils se manifesteront (plan souple).
- une analyse et une synthèse des problèmes d’eau (pour définir le ou les buts de
l’aménagement)
- les informations techniques, économiques, financières (participation es usagers
et la collectivité aux dépenses), et juridiques.
- L’évolution des besoins,
- Les bases d’une politique de gestion des ressources.
Un deuxième caractère particulier de l’eau est qu’elle ne coûte pas chère à la source ;
mais ce sont son transport et parfois son traitement qui coûtent chers.
Donc la politique de l’eau doit imposer des règles, normes et critères : des règles
sévères contre des déchets industriels qui augmenteraient la pollution dans l’amont des
rivières, des critères sur le remembrement, le déboisement ou la reforestation, sur le choix de
cultures (qui ont des conséquences sur le cycle hydrologique), sur l’érosion, sur l’usage du
sol, sur la tarification et le comptage des eaux, etc :
Toutes ces décisions doivent être basées sur une analyse et synthèse des problèmes
d’eau dans le bassin considéré à partir des données, sur la quantité et la qualité des eaux
soigneusement recueillies par un réseau de stations hydrométriques optimisé.
Dans le cas de déficit en eau, il faut prévoir des mesures comme le transfert de l’eau à
partir d’un bassin voisin où elle est abondante, ou le recyclage de l’eau, ou imposer des
restrictions sur l’usage d’eau.
L’état peut intervenir également en réglant les droits sur l’usage d’eau et en décidant
le taux d’actualisation et la durée d’amortissement des aménagements hydrauliques.
Il semble donc que les décisions doivent être prises pour des différents cas prévisibles
dans le cadre d’une politique d’utilisation des ressources en eau. Cette politique fait partie
d’une politique plus générale, à savoir, la politique de gestion du territoire (par ex. favoriser
une région peu développée).
Cependant, avant d’arriver à ces décisions, il faut prendre l’avis de toutes les parties
intéressées : le grand public (des groupes ayant des intérêts spéciaux tels que les pêcheurs, les
organisations s’occupent de conservation du milieu et en particulier de la faune sauvage, les
unions de consommateurs, les syndicats tels que les organisations d’agriculteurs, les sociétés
de préservation du paysage et des lieux historiques, les observateurs d’oiseaux, les
organisations de loisirs, etc.), les experts (les ingénieurs, les économistes, les écologistes, les
géographes, les planificateurs, les hydrologues, les pédologues, les climatologistes, les
biochimistes, les biologistes les hydrobiologistes, etc.) les chefs d’entreprises (des petits
commerçants et des chefs d’une exploitation agricole aux dirigeants de grandes sociétés) et les
fonctionnaires à l’échelon national, régional ou local. Sinon on pourrait être obligé de
modifier les décisions chaque fois qu’une conséquence nuisible sur la collectivité ou sur le
milieu résultant d’un aménagement prématuré.
La politique de l’eau doit se baser sur des règles assez souples qui peuvent être
révisées périodiquement, par exemple par des plans quinquennaux
Ceci est inexacte aujourd’hui pour l’eau comme pour l’air parce que pour maintenir
l’eau et l’air à un certain niveau de qualité, il faut faire des dépenses très importantes (par ex.
d’après un rapport soumis à l’assemblée nationale, le montant nécessaire pour rattraper le
retard en assainissement en France, était de 23,4 x 109 FF en 1965).
La législation pour organiser la lutte contre la pollution des eaux est assez récente
même dans les pays développés : Aux Etats-Unis d’Amérique, on a introduit, seulement en
1961, la protection de la qualité des eaux dans les objectifs des réservoirs fédéraux. La loi
Française du 16 décembre 1964 prévoyait une organisation pour la lutte contre la pollution.
Conformément à cette loi, d’abord des enquêtes ont été effectuées sur la qualité des
ressources en eau et on abouti à un classement des rivières du point de vue de leur qualité et
par conséquent aux dépenses nécessaires de maintenir une qualité requise à un coût minimal.
La gestion de la qualité des eaux est basée sur les trois aspects principaux ci-dessous :
1) comment déterminer la qualité des eaux à conserver dans les ressources en eau ?
2) comment concevoir les meilleurs moyens techniques pour obtenir cette qualité ?
3) comment déterminer la meilleure organisation administrative pour gérer et
administrer la qualité des eaux ?
Les moyens techniques :
En général, la qualité des cours d’eau peut être améliorée par les procédés suivants :
Il s’agit d’améliorer la qualité d’eau brute ayant déjà une certaine qualité. Dans le cas
de recyclage des eaux usées, le traitement peut être considéré comme une extension de
l’épuration des eaux usées. Les procédés suivants constituent le traitement classique :
- coagulation et décantation ;
- filtration sur sable fin ;
- adoucissement ;
- élimination du fer et du manganèse des eaux corrosives ;
- traitement par charbon actif ;
- chloration ou ozonation.
- dégrillage
- décantation traitement primaire qui réduit la DBO d’environ 40%
- digestion de la boue
- traitement biologique (par lits bactériens ou boue activée) (on réduit la DBO de
85 à 95%)
- traitement chimique (floculation) (réduction de la DBO de 60 à 85%) ;
- chloration.
Pour de petites communes ou pour traiter des eaux usées industrielles, on peut avoir
recours aux bassins de stabilisation et aux stations d’épuration par oxydation totale, ces
traitements permettant de garder les sels nutritifs fertilisant pour irrigation.
3) Dessalement
Il s’agit de traiter les eaux salines de mers ou les eaux souterraines saumâtres. Les
procédés comme distillation, électrodialyse, osmose inverse et ultrafiltration permettent de
réduire la salinité aux taux acceptables pour l’eau de boisson, cependant ils sont généralement
chers et encore au stade de développement.
Les eaux domestiques épurées sont rarement réutilisées à des fins domestiques surtout
par des raisons économiques et psychologiques. Cependant la réutilisation directe des eaux
d’égout épurées est largement pratiquée en irrigation et par l’industrie.
5) Réseaux de distribution séparés :
Elle permet à une épuration naturelle des eaux polluées dans le sol au moyen des puits
d’injection ou de terrains d’épandage. Cependant, les matières minérales subsistent, et
l’accroissement de la salinité limite le taux de réutilisation. En plus, on introduit le risque de
contamination des eaux souterraines.
7) Dilution :
En général, les débits d’étiage coïncident avec de fortes concentrations en substances
polluantes et de températures élevées qui réduisent le niveau de saturation d’oxygène des eaux
réceptrices.
On peut augmenter la dilution des eaux polluées pendant l’étiage, en modifiant, soit le
régime de la rivière, soit le régime des déversements. Le premier consiste à augmenter le débit
d’étiage par des lâchées contrôlées d’un réservoir de stockage, le deuxième étant obtenu par
stockage temporaire des eaux usées. On peut aussi réduire les activités de l’industrie
polluante pendant les périodes de faible débit.
Cependant le stockage des eaux polluées ou peu polluées peut créer d’autres
problèmes (eutrophisation, coût du terrain réservé pour le stockage, diminution du débit
d’étiage).
En Allemagne Fédérale, une étude faite en 1959 sur 14 papeteries a montré que la
DBO des eaux résiduaires variait de 51 à 1254 équivalents – habitants par tonne de papier
produit suivant le processus de fabrication.
Toujours en Allemagne, on a interdit par une loi, à partir du 1er octobre 1964, la vente
des détergents « durs non-biodégrables.
Aux E.U.A., d’après une estimation faite en 1949, les sucreries de betteraves
produisaient une DBO de 17 x 106 équivalents-habitants, soit presque 13% de la DBO totale
de l’industrie américaine. Par l’intervention de l’Etat, beaucoup d’usines de sucrerie
récupèrent maintenant quelques matières disponibles dans les déchets, et, la DBO des eaux
résiduaires est réduite considérablement :
Conclusion :
Il existe pas mal de méthodes de protection de la qualité des eaux, cependant dans
chaque cas il n’y a qu’une seule solution optimum qu’il faut chercher.
Les méthodes se basant sur les bénéfice maximum ou sur le coût minimum ne sont pas
faciles à appliquer dans les projets d’assainissement, car d’une part, les avantages d’un tel
projet (accroissement du niveau sanitaire, amélioration des conditions esthétiques, protection
de la qualité de l’environnement) sont difficiles à exprimer en unité de monnaie, et d’autre
part, les dépenses et les profits des différents agents économiques ne sont pas ’indépendants,
ce dernier point étant une condition indispensable sur l’évolution du prix (les coûts) dans le
marché libre (dés économie externe). Nous reviendrons plus tard sur ce point.
CHAPITRE II :
LES RESSOURCES ET BESOINS EN EAU, PRINCIPES GENERAUX
SUR LEUR EVALUTION
Elles sont généralement douces, mais elles peuvent poser des problèmes de salinité et
de pollution.
Elles sont les plus facilement accessibles à l’homme et donc les plus vulnérables la
pollution. On peut avoir le plus d’influence sur leur régime (par exemple, par la construction
d’un barrage réservoir).
Du point de vue d’aménagement, elles sont caractérisées par des chroniques de débits
liquides en un certain nombre de points du réseau hydrographique.
2) Eaux souterraines :
On réserve cette dénomination aux eaux libres du sol (les nappes souterraines). Leur
vitesse est très lente, par conséquent l’écoulement souterrain n’a pratiquement pas d’action
immédiate sur l’exploitation des nappes. Par contre, l’alimentation des nappes souterraines,
leur transmissivité (la résistance contre l’extraction de l’eau) ont des effets importants sur
l’exploitation.
3) Eau de mer :
Elle est de plus en plus utilisée pour des besoins surtout industriels (eau de
refroidissement). Elle peut devenir l’eau potable par des techniques de dessalement
relativement chères.
4) Eaux usées :
Elles sont rares dans l’utilisation comme eau potable. Plutôt utilisées pour l’agriculture
ou pour la recharge artificielle des nappes souterraines. Leur rejet sans traitement dans la
nature constitue un facteur essentiel de pollution.
On ne parlera que des eaux de surface et des eaux souterraines, les eaux de mer étant
en quantité pratiquement illimitée :
1) Les eaux de surface : On peut suivre deux méthodologies différentes :
On obtient ainsi un échantillon « historique » dans lequel on ne tient compte que des
valeurs réellement observées ou déduites par corrélation avec d’autres données observées ou
interpolées suivant des hypothèses « géographiques ».
Il est parfois intéressant de travailler avec un échantillon d’une taille beaucoup plus
importante (échantillon synthétique).
2) Les eaux souterraines : Tant qu’il n’y a pas de l’intervention de l’homme, les eaux
souterraines s’exfiltrent par des résurgences (sources) et contribuent, sous forme
d’écoulement de base, à l’écoulement des cours d’eau. Il suffit donc de séparer sur
l’hydrogramme annuel, la composante d’écoulement de base, puis calculer les volumes
annuels, mensuels, etc. de celle-ci.
On peut faire une campagne de mesures de débit aux sources pour obtenir la partie de
l’infiltration qui alimente l’écoulement souterrain. Pour obtenir la partie de l’infiltration qui
restitue les nappes phréatiques, il faut installer un réseau piézométrique pour poursuivre la
variation du niveau phréatique ou piézométrique.
S’il y a de l’intervention de l’homme (pompage, drainage artificiel, recharge
artificielle) il faut introduire ce facteur dans l’équation de bilan hydrologique pour déterminer
les ressources souterraines exploitables.
Les besoins en eau sont déterminés à partir d’un certain nombre de variables
économiques dont il faut préciser l’évolution, telles que :
Ce sont les besoins en eau qui définissent les objectifs d’un aménagement hydraulique.
Deux tendances peuvent être retenues :
b) Définir tous les objectifs et procéder aux arbitrages entre ceux qui sont
contradictoires pour aboutir à un plan d’aménagement cohérent dans
l’espace et dans le temps.
Les objectifs d’intérêt général : Ils sont difficiles à déterminer. En France, la loi du 16
décembre 1964 prévoir comment on doit définir ces objectifs : On fait une enquête auprès des
usagers pour déterminer la quantité et la qualité de leurs besoins en eau. Puis, on fait un calcul
économique et financier, et on détermine les charges pour les usagers. En même temps
l’autorité compétente évalue le montant de l’aide qui devra être apportée aux investissements.
Ainsi, les usagers sont mis au courant des charges approximatives qu’ils subiront.
D’aune façon générale, les objectifs doivent être fixés après un dialogue avec les
usagers concernés qui devront supporter une partie des charges.
Une partie des avantages économiques peuvent être chiffrables pour lesquels les
usagers sont disposés à payer un prix. Mais une autre partie des avantages échappent plus ou
moins à la perception des usagers pris individuellement, alors qu’ils peuvent être sensibles
collectivement (protection contre les inondations, conservation des sites historiques et de la
vie biologique).
Pour faciliter le choix de l’autorité compétente, les spécialistes des ressources en eau
doivent fournir les renseignements suivants :
Le risque de défaillance :
Vu les difficultés pour une prévision réalisable des ressources et des besoins dans le
futur, on doit admettre un certain risque de non-satisfaction d’une partie des besoins.
Dans un tel cas, il sera possible, par exemple, d’imposer des restrictions, c’est-à-dire,
on pourra interdire ou limiter la satisfaction des besoins secondaires (lavage des rues,
diminuer l’eau d’irrigation, ralentir les activités de certaines industries etc.).
Une décision de restriction doit être précédée par la détermination des quantités d’eau
qui manqueront dans l’offre en fonction de leur probabilité de défaillance (la répartition
probabilistique des ressources en eau).
De l’autre côté, les besoins en eau manifestent des fluctuations aléatoires autour d’une
tendance générale à long terme et une variation cyclique (variation de demande saisonnière).
Ainsi, les BRB peuvent, voire doivent, être faits sur plusieurs points le long de la
rivière (Unité territoriale de gestion d’eau, UTGE) et pour plusieurs échéances dans le futur
(période de référence).
Les BRB sont établis en comparant les ressources (côté actif) avec les besoins (côté
passif) pour vérifier si les dispositions prises en compte sont suffisantes pour satisfaire les
besoins.
Pour obtenir un BRB qualitatif, on peut classer les ressources en eau dans des
catégories de qualité dont les caractéristiques peuvent varier suivant le développement
économique (en espace - d’un pays à l’autre - et dans le temps).
- Catégorie A : le traitement de l’eau en vue de son utilisation peut se faire avec la
technologie classique,
- Catégorie C : le traitement de l’eau ne peut être effectué dans des conditions
économiques admissibles à cause de son coût trop élevé.
Ils modifient le régime du cours d’eau sur lequel ils sont construits.
On peut faire le stockage à l’échelle journalière, mensuelle, saisonnière, annuelle et
interannuelle, la capacité de stockage croissant en conséquence.
Un barrage qui n’assure aucune régularisation de débit pour le pas de temps auquel on
travaille est dit « au fil de l’eau » (prise en rivière – ou barrage de prise – et barrage de
dérivation). De tels ouvrages ne peuvent pas être considérés comme des organes
d’accumulation.
Les paramètres caractéristiques des organes d’accumulation utilisée dans des modèles
de simulation sont les suivants :
dV
- la courbe surface-hauteur, S = f’ (H) = dH ,
Pour un site donné, l’optimisation se fait par les paramètres VMAX et VMIN
(paramètres réglables).
Paramètres :
- débit maximal qu’il est capable de transiter : QLIM
- charge totale nécessaire pour assurer QLIM (dans le cas de pompage)
- le volume d’eau annuel dérivable (dans le cas de dérivation).
3.1.3. Forages :
Ils sont utilisés pour exploitation des nappes souterraines ; paramètres :
- volume maximal pouvant être stocké dans la nappe (réserve maximale),
- débit maximal pouvant être retiré sans abaissement excessif du niveau de la
nappe (ressources d’exploitation).
2) Les stations de relevage : Elles puisent l’eau dans les lacs, les retenues artificielles,
ou même directement dans le réseau hydrographique avec une prise du rivière.
3) Les stations d’alimentation : elles alimentent les têtes mortes des irrigations par
gravité lorsque le point de prélèvement se trouve à un niveau inférieur à celui
exigé au départ de la tête morte.
Elles traitent l’eau après l’usage, ou tout au moins après un premier usage en vue de :
- maintenir la pollution au-dessous d’une limite fixée par l’administration,
- la rendre apte à un nouvel usage.
Elles sont caractérisées par des aspects différents de l’utilisation de l’eau et par la
qualité de l’eau exigée :
2) zone industrielle : Elle se compose d’usines de toute sorte, qui peuvent soit
consommer de l’eau, soit l’utiliser pour évacuer les déchets, soit utiliser ses
propriétés physiques (refroidissement). Les qualités, exigées sont très variées.
3) Périmètre d’irrigation : C’est une aire agricole que l’on peut irriguer par une ou
plusieurs sources d’approvisionnement, ce qui complique pas mal les consignes de
gestion mais augmente beaucoup la flexibilité de l’approvisionnement, tant sur le
plan de la qualité que sur celui de la quantité.
5) Aire de récréation : Il s’agit des plans d’eau destinés aux différentes récréations
aquatiques (pêche, ski nautique, navigation de plaisance, etc.). Ce n’est pas une
consommation directe de l’eau, mais elle peut intervenir dans le bilan d’eau par
l’évaporation. Elle peut imposer des contraintes dans un aménagement (maintien
d’un niveau minimal dans un lac ou une retenue artificielle par exemple).
On appelle ainsi :
- soit des débits minimaux dans la rivière à respecter de façon quasi absolue, par
exemple pour la navigation ou pour des considérations sanitaires,
- soit des droits d’eau traditionnels qu’on est tenu de respecter lors de la mise en
place d’un nouvel aménagement.
Dans le cas où les rejets se font à l’intérieur du système d’eau, il faut en tenir compte
des quantités rejetées et de leur qualité dans le modèle de simulation.
Un schéma de gestion d’eau consiste de tous les travaux et mesures pour satisfaire les
besoins en eau et en énergie – en utilisant et maîtrisant les ressources disponibles. Un tel
schéma correspond donc à la phase ultime d’un plan d’aménagement ou un modèle de
simulation.
Après l’étape de collection de tous les renseignements expliqués au 3.3.1, on fait des
études, enquêtes et analyses préalables pour voir les possibilités ou les intérêts d’utiliser telle
ou telle ressource pour satisfaire telle ou telle demande. Par exemple,
- la qualité d’une certaine source ne convient pas à une certaine aire d’utilisation
à moins qu’on envisage un traitement spécial,
- on peut limiter le nombre des sources envisageables pour une certaine aire
d’utilisation compte tenu de la distance des autres sources,
- de même, on peut limiter le nombre des aires d’utilisation à alimenter par une
seule source à cause de la quantité limitée de la source.
Le « découpage géographique » consiste à tracer sur une carte tous les organes et
toutes les aires d’utilisation envisagés avec les points de prélèvement, puis à délimiter un
nombre de bassins partiels suffisants tels que tous les apports nécessaires au fonctionnement
du modèle puissent être déterminés. Ainsi, on peut disposer des données des apports de
chaque bassin partiel (unité hydraulique), ces données devant être, bien entendu, reconstituées
à l’état naturel s’il y a des prélèvements effectués, transportées à l’exutoire de chaque bassin
partiel, et, homogénéisé, c’est-à-dire, étendues sur une même « période de travail ».
En d’autres termes, chaque bassin partiel doit être déterminé de telle façon qu’on
puisse y effectuer un bilan complet des entrées et des sorties.
Si le prélèvement ne se fait pas à partir d’un seul point sur la rivière, mais sur une
certaine longueur (prélèvement diffus ou continu) (par une série de pompages le long du cours
d’eau par exemple), on peut :
- soit augmenter le découpage, ce qui compliquerait le modèle,
- soit modifier la conception du secteur (en remplaçant tous les pompages par un
seul pompage hypothétique par exemple).
TR ………….station de traitement
u
n ………… usine hydroélectrique à l’aval immédiat de l’unité n.
Les éléments qui entrent dans le BRB d’un secteur, n, donné, dépendent bien
entendu du BRB du secteur se trouvant à son amont immédiat. Il s’établit donc
naturellement, dans le déroulement des opérations, une chronologie qui se traduit par
un processus d’amont en aval.
Les transferts d’une unité amont à une unité aval ne sont pas en général
instantanés. Entre le début de l’intervalle de temps pour lequel on commence les
calculs sur l’unité la plus à l’amont et le moment où l’on arrive à l’extrême aval de
l’aménagement, les différents transferts demandent un certain temps TOP. Si
1 1
TOP<<T, mettons TOP ( à ) T, ne commettra pas d’erreur appréciable en
4 5
faisant comme si toutes opérations étaient instantanée. C’est ce qui se produit très
généralement lorsqu’on opère avec un pas de temps mensuel (T = 1 mois).
Mais si l’on travaille avec un pas de temps journalier, il n’est plus possible de
négliger les temps de transfert. La prise en compte de ce phénomène complique pas
mal le modèle qui devient alors une superposition de modèles de transfert et de
modèles de simulation purs : la fonction de transfert peut être représentée par un
modèle dynamique (équations de Saint-Venant), ou plus simplement sur les équations
de continuité et de stockage linéaire (type Muskingum), ou même par une simple
translation lorsque la vitesse d’écoulement varie peu dans l’espace.
(3) Lecture des éléments fixes du système (les paramètres fixes des organes de
l’aménagement : réserve maximale d’une nappe souterraine, courbe de
remplissage d’un réservoir, etc.)
A
(7) Impression des résultats mensuels et annuels
Préparation, par totalisateurs, des résultats sur la période
2000 continue
(8) Impression des résultats de synthèse relatifs à l’essai N
3000 continue
STOP