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LE CONDITIONNEL
Repères
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Avant qu’elle se mariât, elle avait cru avoir de l’amour, mais le bonheur
qui aurait dû résulter de cet amour n’étant pas venu il fallait qu’elle se fût
trompée, songeait-elle.
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L’énumération
◙ Observons :
« Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une
harmonie qu’il n’y en eut jamais eu en enfer. »
◘ Notons :
◘ Concluons :
◘ Comparons :
Exemples :
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L’hyperbole
Elle est l’une des figures de style qui reste assez fréquente dans différents
discours aussi bien laudatifs que caricaturaux, voire simplement péjoratifs. En
effet on la rencontre souvent aussi bien dans le langage familier que dans les
textes épiques, le discours publicitaires y recourt ainsi que celui de la polémique
ou de la parodie.
Valeur de l’hyperbole
Par son pouvoir d’amplification et d’exagération qu’elle exprime, elle permet de
frapper l’imagination par les images disproportionnées ou les termes excessifs
qu’elle emploie. Elle traduit la subjectivité du locuteur et lui permet ainsi de
nous faire partager sa vision personnelle du phénomène ou de du fait qu’il décrit
que ce soit en vue de nous émouvoir ou dans le but de nous convaincre.
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La gradation
◙ Observons :
« Va, cours, vole et nous venge » Pierre Corneille, Le Cid.
◘ Notons :
Il apparaît d’après cet exemple que la gradation est d’abord une énumération
dont les éléments sont classés par ordre d’intensité. Dans l’exemple extrait de Le
Cid, l’ordre va crescendo, c'est-à-dire du moins intense au plus intense, du
moins rapide : « aller » au plus rapide : « voler » en passant par le
moyennement rapide : « courir ».
◘ Concluons
Lorsque la gradation suit un ordre allant du moins vers le plus, on dit qu’il s’agit
d’une gradation ascendante. Ce type de gradation traduit l’enthousiasme, la
détermination, la hardiesse, l’exaltation, l’excitation ou la verve.
◙ Observons
« On peut, si l’on vit sans famille, ce qui est le cas de beaucoup, être malade,
mourir chez soi, sans que personne le sache. D’où un terrible anonymat dans la
vie, dans la souffrance, dans la mort. »
Louis LEPRINCE RINGUET, L’espoir pour demain ?
◘ Notons :
Cet exemple nous met en garde contre la solitude et ses conséquences
désastreuses sur les individus. L’auteur a l’air de dire que le terrible anonymat
dans la vie peut être malgré tout assez supportable lorsque l’individu se porte
bien moralement ou physiquement. Cependant il devient difficile dans la
souffrance et pire encore dans la mort. C’est comme si l’auteur veut dire que
vivre seul est difficile, souffrir seul est insupportable, mourir seul est
insoutenable.
◘ Concluons
La gradation ascendante sert aussi à exprimer la solennité ou la gravité d’une
situation ou autre.
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L’accumulation
◙ Observons :
« Déballez-moi ça de gogos, ce méli-mélo de bronzes d’art, de géraniums, de
filles, de soldats, de bourgeois, de gosses, d’étrangers, frais débarqués et de
voyous. »
◘ Notons :
La première impression qui se dégage de cette description est l’entassement
d’objets divers et de personnes différentes en tout. C’est une vision de foire, de
chaos, bref, où les personnes et les choses sont présentées dans le désordre le
plus total.
◘ Concluons
L’accumulation permet dans une phrase un foisonnement de détails qui
développent l’idée principale par touches successives, elle enrichit le décor et
permet au locuteur de nous livrer ses impressions sur l’environnement qui
encadre la narration. L’accumulation rassemble une série de mots de même
nature grammaticale et les associe pour qualifier un seul objet.
◘ Autre effet :
L’accumulation est une source de précision et de richesse et permet d’exprimer
toutes les variétés et les nuances d’un fait observé. Elle peut créer une
impression de confusion, de dispersion, d’abondances ou de lourdeur selon le
sens du texte.
Identification du procédé :
L’anaphore
◙ Observons :
« Jours de lenteur, jours de pluie,
Jours de miroirs brisés et d’aiguilles perdues,
Jours de paupières closes à l’horizon des mers,
D’heures toutes semblables, jours de captivité… »
◘ Notons :
La séquence phrastique « jours de » se répète plusieurs fois dans ce quatrain et
débute chaque vers.
◘ Concluons :
◘ Valeur :
L’anaphore, par la reprise d’un mot ou d’un groupe de mots, souligne une
obsession ou une idée fixe. Elle permet aussi, selon le sens du texte, de
mettre en valeur un thème particulier.
Par sa propriété répétitive, elle a un pouvoir persuasif et peut ainsi traduire
des sentiments puissants.
En poésie comme en prose, elle donne au texte un effet de symétrie
rythmique qui met en valeur la musicalité du texte en y créant une autre
source d’écho.
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Repères
LA CONCORDANCE DES TEMPS
HIER-AUJOURD’HUI-DEMAIN
PASSE-PRESENT-FUTUR
Texte : Le jeune berger : « Le petit Joseph n’ira plus à l’école, parce qu’il en
sait assez long, et il a profité hier de la grande Louée de Lormes pour se louer. Il
gardera les moutons du fermier Corneille… » (J.RENARD)
Nous remarquons, dans ce texte, des faits qui concernent l’avenir du jeune
homme : Il n’ira plus à l’école, il gardera les moutons ; un fait qui s’est produit
la veille, il a profité hier de la louée ; un fait actuel : il en sait (nous pourrions
ajouter maintenant) assez long.
Nous avons là les emplois fondamentaux des temps les plus employés. Il est
indispensable d’exprimer au présent ce que l’on est en train de faire, de voir, ce
qui se passe en ce moment ; au passé, ce qui a déjà eu lieu ; au futur, ce qui se
passera plus tard.
I) A l’indicatif
a) Il faut respecter la valeur chronologique des temps de l’indicatif.
Je crois qu’il travaille en ce moment.
Je crois qu’il a travaillé hier.
Je crois qu’il travaillera demain.
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L’INTRODUCTION :
REPÈRES :
• Un essai doit obligatoirement débuter par une introduction.
• Une introduction doit être de longueur acceptable : une introduction
expéditive aussi bien qu’une introduction trop détaillée sont à éviter.
• Une introduction doit comprendre trois étapes :
a) Une introduction générale : c’est une ouverture qui place le sujet
dans un thème plus général
b) Une introduction spécifique : c’est une présentation du problème
soulevé, elle peut se faire en reprenant intégralement la citation proposée ou en
la reformulant.
c) L’annonce du plan : appelée souvent la problématique. Elle peut se
faire sous forme de questions ou de phrases assertives formulées sur un mode
hypothétiques.
LA CONCLUSION :
REPÈRES :
La conclusion est une partie essentielle de la rédaction, c’est l’aboutissement de
la réflexion ; il est donc impératif qu’elle figure à la fin du développement sinon
le travail est considéré comme inachevé.
La conclusion comprend deux parties :
• Un bilan qui récapitule les idées essentielles du développement.
• Un élargissement vers un autre domaine de la réflexion.
Elaborer un plan
REPÈRES :
Dans un essai on est toujours appelé à exprimer un point de vue personnel ; le
point de vue choisi déterminera le type de plan.
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On peut opter pour une prise de position catégorique ou un point de vue nuancé.
• Le plan catégorique : le point de vue exprimé peut être favorable ou
défavorable.
• Le plan nuancé : il se fait obligatoirement en deux parties
1ère partie : on présente des arguments et des exemples permettant de
justifier la thèse du sujet.
2ème partie : on développe son point de vue qui consiste à critiquer et à
montrer les limites de la thèse du sujet.
Il est impératif de relier les deux parties du développement au moyen d’une
transition.
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Exemples :
Elle a des yeux à faire crier au loup !
Il est trop intelligent pour croire aux balivernes.
Il est fatigué au point de dormir debout.
Exemple :
Ils ont travaillé jour et nuit si bien que le jour de l’examen l’épreuve leur a
paru si facile.
Exemple :
Ils m’ont rendu trop de services pour que je ne leur sois pas reconnaissant.
☻ Il est à noter que ces repères ne sont donnés qu’à titre indicatif pour
vous rappeler des notions que vous connaissez déjà.
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Dans la phrase simple, la cause est introduite par une préposition ou une
locution prépositive : de, par, pour,
Il saute de joie.
Je l’ai rencontré par hasard.
Il est estimé pour ses services rendus.
À cause de+ une cause négative : il n’est pas arrivé à l’heure à cause d’une
panne de moteur. Vous comprenez bien qu’un retard n’est jamais
appréciable !! ☺☺
On emploie aussi :
Faute de+ absence d’une condition nécessaire à la réalisation de l’action
exprimée par le verbe.
Exemple :
Je n’ai pas vu ce film faute de temps.