Vous êtes sur la page 1sur 117

无机化学,固体,和材料

Chimie inorganique, solide et matériaux


Document de cours
Plan détaillé (en constante évolution)
• Chapitre 1: la liaison chimique dans l’espace, de • Chapitre 4: Quelques mailles cristallines
la molécule diatomique au cristal • NaCl cubique à faces centrées
• Rappel sur la définition d’une liaison chimique, les 3 états de • Carbone diamant
la matière, l’ordre et le désordre (surtout d’un point de vue • ZnS hexagonale
thermodynamique)
• Chapitre 2: Les trois états de la matière
• Rappels sur les liquides, solides, et les gaz, et leurs
comportements.
• Chapitre 3: Lois régissant la géométrie des
milieux cristallisés
• Les deux premières lois de la cristallographie géométrique
conduisant à la définition du cristal
• Caractère fondamental du milieu cristallin: quelques
définitions
• Notion de réseau cristallin
• Notion de symétrie d’orientation dans les réseaux et dans
les cristaux
• Notion de symétrie de position dans les cristaux
La liaison chimique dans l’espace,
de la molécule diatomique au cristal
Chapitre 1
A la recherche d’une logique…
Les lignes sont-elles droites? Votre cerveau
est-il à la recherche d’un motif qui n’existe
pas?
Dans les illusions d’optique, notre cerveau
confronte nos observations au bon sens.
Pour percevoir l’image véritable du monde
que nous voyons, nous devons comparer
divers modèles afin d’éliminer cette
partialité. Ceci est la base même de la
méthode scientifique.
« Ce que nous observons n’est pas la
Nature elle-même, mais la Nature au travers
de nos raisonnements. »
W. Heisenberg
La définition d’une liaison chimique selon l’IUPAC
When forces acting between two atoms or groups of atoms lead to the formation of a stable
independent molecular entity, a chemical bond is considered to exist between these atoms or
groups. The principal characteristic of a bond in a molecule is the existence of a region
between the nuclei of constant potential contours that allows the potential energy to improve
substantially by atomic contraction at the expense of only a small increase in kinetic energy.
Not only directed covalent bonds characteristic of organic compounds, but also bonds such
as those existing between sodium cations and chloride anions in a crystal of sodium chloride
or the bonds binding aluminum to six molecules of water in its environment, and even weak
bonds that link two molecules of O2 into O4, are to be attributed to chemical bonds.
Source: PAC, 1999, 71, 1919. (Glossary of terms used in theoretical organic chemistry) on
page 1930
IUPAC. Compendium of Chemical Terminology, 2nd ed. (the "Gold Book"). Compiled by A. D. McNaught and A.
Wilkinson. Blackwell Scientific Publications, Oxford (1997). Online version (2019-) created by S. J. Chalk. ISBN 0-
9678550-9-8. https://doi.org/10.1351/goldbook.
Un complément à cette définition
There is a chemical bond between two atoms or groups of atoms in the case
that the forces acting between them are such as to lead to the formation of an
aggregate with sufficient stability to make it convenient for the chemist to
consider it as an independent 'molecular species'.
See also: agostic, coordination, hydrogen bond, multi-centre bond
Source: PAC, 1994, 66, 1077. (Glossary of terms used in physical organic
chemistry (IUPAC Recommendations 1994)) on page 1089

IUPAC. Compendium of Chemical Terminology, 2nd ed. (the "Gold Book"). Compiled by A. D. McNaught and A.
Wilkinson. Blackwell Scientific Publications, Oxford (1997). Online version (2019-) created by S. J. Chalk. ISBN 0-
9678550-9-8. https://doi.org/10.1351/goldbook.
Dessinez cette molécule d’une autre façon
Dessinez cette molécule d’une autre façon
Dessinez cette molécule d’une autre façon

Quel est ce type d’orbitales?


La liaison chimique…
• Peut être vue du point de vue • Polarisabilité, électronégativité, rayon
électronique, le point de vue du tableau atomique, rayon ionique, etc.
périodique, qui permet la description
des forces assurant la cohésion des
atomes.
• Peut être vue du point de vue • Numéro atomique, nombre quantique
quantique, le point de vue du physicien, principal, n, l, m, le nombre quantique
qui permet de décrire la nature des de spin, le principe d’exclusion de
orbitales atomiques et des orbitales Pauli, le principe d’Heisenberg, la règle
moléculaires. Ceci revient à définir, de remplissage de Klechkowski, la
avec toutes les approximations combinaison linéaire d’orbitales
nécessaires, la répartition spatiale de la atomiques, le modèle de Gillespie
densité électronique entre deux ou (VSEPR)
plusieurs atomes.
La liaison iono-covalente
Nature de la liaison :

A B A B A- B+
covalente ionique

⇒ Illustrée par les tendances du tableau périodique:

Electronégativité des atomes


covalente ionique

Polarisabilité des ions


Notion de Polarisabilité : Déformation d’un nuage électronique
Cas des cations Cas des anions

Tableau Tableau
périodique périodique

Plus le cation est : petit Plus l’anion est : gros


chargé chargé

Plus le cation est polarisant Plus l‘anion est polarisable

Caractère Pouvoir polarisant du cation Caractère


covalent Polarisabilité de l’anion
ionique
APPLICATIONS: Chimie inorganique
Classification de Pearson HSAB (Hard and Soft, Acids, Bases)

Acide de Lewis : A + ●
● B Base de Lewis :
accepteur d’électrons donneur d’électrons

A-B
Pouvoir polarisant du cation Polarisabilité de l’anion
Acide Base
dur mou dure molle
H+, Li+, Na+, K+ Hg2+, Hg22+ HO-, O2- HS-, S2-

Be2+, Mg2+, Ca2+ Ag+, Cu+ F-, Cl- I-


Al3+, Cr3+… Pt2+, Pd2+ NH3, NO3-, PH3,
Ti4+ ClO4- CO, CN-

Les acides durs préfèrent réagir avec les bases dures


Les acides mous préfèrent réagir avec les bases molles
APPLICATIONS: Chimie organique
Electrophilie / Nucléophilie

Electrophile E+ Nucléophile Nu-

Charge positive Charge négative


Lacune électronique Doublet non liant
OU OU
Charge partielle positive d+ Doublet p

Un nucléophile réagit en donnant des électrons à un électrophile déficient en électrons

Caractère Electrophile Caractère Nucléophile


Pouvoir polarisant du cation Polarisabilité de l’anion
Contexte
DUT 1A DUT 2A

Cristallochimie
Chimie inorganique Cristaux ioniques
Acide/base dur/mou

Polarisabilité
Pouvoir polarisant

Chimie organique
Nucléophile/électrophile Synthèse Organique
Mécanisme réactionnel
Hybridation et orbitales hybrides
La théorie VSEPR permet de prédire la géométrie du carbone dans ces 3 cas.
Méthane Ethylène Acétylène

Formule
développée

Formule VSEPR du AX4E0 AX3E0 AX2E0


carbone

Géométrie du Tétraédrique Trigonal plan Linéaire


carbone

Pour expliquer ces géométries :


Orbitales hybrides (OH)
Combinaison linéaire d’orbitales atomiques
Hybridation et orbitales hybrides
Le carbone est dans un état excité :

C : 1s2 2s2 2p2 C* : 1s2 2s1 2p3


excitation

Orbitales atomiques

➢Dans l’état excité, les 4 OA sont occupées par un électron.

➢La perte en énergie due à l’excitation est compensée par la possibilité d’avoir 4
liaisons au lieu de 2. Les liaisons permettent d’abaisser l’énergie du système.
Hybridation et orbitales hybrides
Cas de l’éthane : carbone hybridé sp3

C* : 1s2 2s1 2p3


Hybridation sp3

Orbitales hybrides sp3

Tétraédrique : 109°
Hybridation et orbitales hybrides
Cas de l’ethylène : carbone hybridé sp2

C* : 1s2 2s1 2p3


Hybridation sp2

Orbitales OA p
Hybrides sp2

Trigonal plan : 120°


Hybridation et orbitales hybrides
Cas de l’acethylène : carbone hybridé sp

C* : 1s2 2s1 2p3


Hybridation sp

Orbitales 2 OA p
Hybrides sp

Linéaire : 180°
Passons en revue les différents types de liaison

Liaison covalente Liaison ionique

Liaison métallique Liaison intermoléculaire


Les trois états de la matière
Chapitre 2
2.1) Exemple de la molécule d’eau
état état
désordonné ordonné
gaz solide
vapeur d’eau glace

liquide
eau

état
intermédiaire
2.1) Exemple de la molécule d’eau
état état état
désordonné intermédiaire ordonné

vapeur d’eau eau glace

gaz liquide solide


2.2) Retour sur la liaison chimique

La liaison chimique est partout: dans les gaz, les liquides, et les solides.

Les solides cristallisés peuvent être construits à partir de:


1) Liaisons ioniques.
2) Molécules (liaisons covalentes) liées entre elles par des liaisons faibles.
3) Liaisons métalliques.
4) Liaisons covalentes.
2.2) Retour sur la liaison chimique

Solide covalent Solide moléculaire Solide métallique Solide ionique


Le diamant Le saccharose Le platine Le chlorure de sodium

Donner les températures de fusion de chacun de ces composés


2.2) Retour sur la liaison chimique

Solide covalent Solide moléculaire Solide métallique Solide ionique


Le diamant Le saccharose Le platine Le chlorure de sodium

Tfusion = 3547 °C Tfusion = 186 °C Tfusion = 1768 °C Tfusion = 801 °C


2.3) Cristal, solide amorphe, et verre

Schematic representation of the structures:

La structure d’un solide amorphe est similaire à celle d’un


liquide qui serait figé.

Le désordre est parfait si, autour d’un atome quelconque,


la position d’un second atome est indéterminée. C’est le
of SiO2 crystal cas limite des gaz parfaits.
of SiO2 glass

Zanotto & Mauro, 2017: “Le verre est un état de la matière, non-cristallin et hors-équilibre, qui
apparaît solide sur une courte échelle de temps, mais qui relaxe continûment vers l’état liquide”
2.3) Cristal, solide amorphe, et verre

Cartoon of a crystal (solid), an amorphous solid, and a glass at human time


scale and their ultimate fates at an infinite time scale*
The glassy state of matter: Its definition and ultimate fate. Zanotto, E. D., & Mauro, J. C. (2017). J.
Non-Crystalline Solids, 471, 490-495.
2.4) Retour sur les trois états de la matière

Le passage de l’état désordonné à l’état ordonné ne peut se


faire que de façon discontinue.
La solidification, ou cristallisation, est un changement d’état
entre liquide et solide qui se produit pour les corps purs à
température constante et pression déterminée.

Les courbes de fusion et de sublimation séparent les états


ordonnés et désordonnés.

Traverser ces courbes induit un changement fondamental de


structure: le matériau obtenu est un solide ordonné, ou cristal.
2.4) Retour sur les trois états de la matière
état CRISTAL état
désordonné ordonné
gaz solide
vapeur d’eau glace

Entre l’ordre du cristal et le


désordre du liquide/amorphe:
liquide - ADN
- Cristaux liquides
eau
- Polymères
état
intermédiaire
Lois régissant la géométrie des
milieux cristallisés
Chapitre 3
Un peu d’historique…

Diffraction
Platon,
des
cristaux et Minéralogie
cristaux
polyèdres 1ère
Cristallographie
structure
macroscopique
cristalline
1400 1895

-500 1500 1800 1912 1914

Découverte
des rayons
X
Proto-
cristallographie
Les premières lois de la cristallographie, et définitions
Loi de Romé de l’Isle
Pour une même espèce cristalline, les normales aux faces font entre elles des angles qui sont indépendants du
développement relatif des faces et qui sont caractéristiques de l’espèce.

Loi de René Just Haüy


Un milieu cristallisé est un milieu spatialement périodique. Un cristal d’une certaine espèce est formé, quelque soit sa
morphologie, par la juxtaposition de petits blocs élémentaires identiques et caractéristiques de l’espèce.

Cristal: un cristal est constitué par la répétition périodique, dans les trois directions de l’espace, d’un même motif
chimique élémentaire.
Motif chimique élémentaire: Le motif chimique élémentaire d’un cristal est le plus petit ensemble d’atomes qui,
répété uniquement par translation, suffit à engendrer tout ce cristal.
Ecriture vectorielle de la périodicité du milieu cristallin: Un vecteur est un être mathématique qui peut
représenter une translation. On a besoin d’un repère formé par trois vecteurs non-coplanaires pour générer le cristal,
pour décrire le cristal et ses atomes.
𝑇 = 𝑥 𝑎Ԧ + 𝑦𝑏 + 𝑧𝑐Ԧ
Maille élémentaire: Le polyèdre construit sur les trois vecteurs de base est appelé maille élémentaire.
Définitions, suite

Etant donné un point P, quelconque dans un cristal, il existe dans le milieu, une
infinité discrète, illimitée dans les trois directions de l’espace de points, autour
desquels l’arrangement de la matière est la même qu’autour du point P.

La notion de réseau tridimensionnel cristallin, et toutes les propriétés de symétrie


qui en découlent, résulte de ce postulat d’Auguste Bravais (1849).
Un plan est défini par sa normale.
c
(100) Pour repérer les plans hkl simples, on repère
d’abord la direction.

Le plan (100) est perpendiculaire à la direction


[100], direction qui correspond à l’axe a.
b (001)
Le plan (010) est perpendiculaire à la direction
a [010], direction qui correspond à l’axe b.

Le plan (001) est perpendiculaire à la direction


[001], direction qui correspond à l’axe c.

dhkl=a (010)
(100)
(100)
La notion de motif chimique élémentaire
Motif chimique élémentaire: Le motif chimique élémentaire d’un cristal est le plus petit ensemble d’atomes qui,
répété uniquement par translation, suffit à engendrer tout ce cristal.

Le motif...
On appelle motif, l’assemblage d’atomes rattachés à un nœud du réseau de translation.

En définitive, il convient de retenir symboliquement:


cristal = réseau + motif
ce qui signifie:
Un cristal est constitué par un assemblage de motifs qui se répètent tripériodiquement dans l’espace.
Quelques mailles cristallines
Chapitre 4
NaCl cubique à faces centrées
Maille du NaCl
Na+

c Cl-

b Na+1
Cl-1

a
Projection en cristallographie

Réaliser une projection, c’est:


1. Regarder la maille selon une direction
2. Dessiner ce que l’on voit
3. Placer les vecteurs du repère
4. Donner les coordonnées des atomes
NaCl cubique à faces centrées: projection selon l’axe b
½ 11
Na+
Selon l’axe b

011
0½1 111
001 1½1 c Cl-
c 101
01½
0½½
00½

010
0½0 ½10
000 ½½0 Na+1
Cl-1 000
½00
a b 100
½ 00
a
Carbone diamant cubique à faces centrées

010
¼¼¼
b ½½0
000
a
Carbone diamant: projection selon l’axe b
Selon l’axe b
½½1
111
011
101
001
¼¾¾ ¾¼¾ c
½1½
0½½ 1½½
½0½
c ¼¼¼ ¾¾¼

010 110 010


000 ½½0
100 ¼¼¼
b ½½0
000
a a
Systèmes cristallins et réseaux de
Bravais
Chapitre 5
Systèmes et réseaux cristallins
Systèmes et réseaux cristallins
Système triclinique
Système monoclinique
Système orthorhombique
Système quadratique
Système rhomboédrique
Système hexagonal
Système cubique
Les systèmes cristallins

Il y a 7 systèmes cristallins.

Pour chaque système, la maille est définie par:


1. La forme la plus petite possible.
2. Le volume le plus petit possible.

Et si plusieurs réponses sont possibles?


3. On choisit la maille qui a la même symétrie que le réseau.
Autrement dit, on choisit la maille représentative, et non la maille
simple.

Ce dernier critère conduit à l’établissement des 14 réseaux de Bravais.


Les réseaux de Bravais
Les mailles multiples: exemples de la cubique F
Mailles multiples Nombre de nœuds :!
La maille cubique à faces centrées,
ou cubique F, est une maille
!
multiple. Une maille simple peut
• 1 à chaque sommet :!
être choisie pour décrire le réseau.
!8 ´ 1 ⁄ 8 = 1! Cette maille simple est la maille
! rhomboédrique.
• 1 sur chaque face :!
!6 ´ 1 ⁄ 2 = 3! La maille rhomboédrique est une
! maille simple, et la maille cubique
Þ multiplicité de la maille cubique F! F est une maille multiple,
!m = 1 + 3 = 4! représentative de la symétrie du
! réseau.
• La maille primitive est rhomboédrique!
!arh = ac/√2, arh = 60° ! C’est pour cela que l’on parle de
maille simple et maille
représentative.
Cubique F!
Distances interréticulaires
L’empilement compact
Chapitre 6
L’empilement compact: des sphères dures

A partir d’ici, on fait l’hypothèse que les constituants du cristal se comportent


comme des sphères dures.
La problématique est la suivante:
Quel est le meilleur moyen d’empiler des sphères dures?

Cette question vient du fait qu’au début du 20ème siècle, l’atome n’est pas encore
bien défini. Longtemps, on a supposé que les constituants du cristal étaient de
petits cristaux de même forme (vous souvenez de René?).
L’analogie avec l’étal des épiciers et leurs arrangements d’agrumes a vite pris la
place des petits cristaux de René Just Haüy, et l’hypothèse de sphères plutôt que
de petits cubes a semblé de plus en plus plausibles.
La solution, conjecturée en 1611 par Johannes Kepler, posée en 1900 comme l'un des problèmes
du millénaire par David Hilbert, ne fut complètement démontrée qu'en 1999 — c’est dire à quel point
le sujet est complexe.

En voici une description simple :


• on place trois sphères pour former un triangle équilatéral ;
• on pose une quatrième sphère sur le creux formé par les précédentes ;
• on recommence ainsi jusqu'à paver l'espace.

Il existe, en fait, deux manières de réaliser un tel empilement. Supposons un plan pavé de sphères,
notons le A. On peut, en plaçant des sphères dans les creux, créer une nouvelle couche, notée B.
Une troisième couche peut être formée :
• soit en posant des sphères au dessus des sphères de A — on parle d'empilement AB ou ABA ;
• soit en posant des sphères décalées par rapport à celles de A et B — on parle
d'empilement ABC.

Respectivement, on parle :
• d'empilement hexagonal compact ;
• d'empilement cubique à faces centrées.
• Comment empiler des sphères ?

–– plan A! –– plan A!

Vue!
de!
dessus!
• Comment empiler des sphères ?

–– plan A! –– plan A!

Vue!
de!
dessus!
• Comment empiler des sphères ?

– plan B! – plan B!

–– plan A! –– plan A!

Vue!
de!
dessus!
• Comment empiler des sphères ?

–– plan A! –––– plan C!

– plan B! – plan B!

–– plan A! –– plan A!

Vue!
de!
dessus!
• Nature des structures : empilement …ABABA…
L empilement compact correspondant !
à l empilement de couches … ABABA …!
plan A – ! peut être décrit par une maille hexagonale!
!
plan B –– ! Þ empilement hexagonal compact!
h.c.p. (hexagonal close-packed)!
plan A – !

Maille hexagonale!

8
Rapport c/a = 3
• Nature des structures : empilement …ABCABC…

plan A –––– !

plan C –––– ! maille rhomboédrique!


plan B –– !
a= 60°!
Þmaille primitive !
plan A – ! d un réseau c.f.c.!

L empilement compact correspondant à l empilement de couches !


… ABCABCA … peut être décrit par la maille cubique F!
Volume occupé par les atomes!
• Compacité :
Volume de la maille!

Cubique P :! Cubique I :! Cubique F :!


52 %! 68 %! 74 %!
L’empilement compact… et le vide
• L’empilement compact est un modèle qui s’applique très bien à de nombreux
cristaux
• Métaux
• Certains sels simples

• L’empilement compact considère les atomes comme des sphères dures en


contact les unes avec les autres.
• Entre ces sphères, il y a du vide.
• Dans le vide laissé entre les sphères, des sites réactionnels !!
La diffraction par les rayons X
Chapitre 7
Les rayons X, c’est quoi?
La diffraction, c’est quoi?
Quelle est la relation entre cristal et diffraction?
Historiquement, après la découverte des La diffusion par la matière, c’est-à-dire un ensemble
rayons X par Röntgen en 1895, ce n’est qu’en d’atomes, entraîne une interférence des ondes
1912 que Laue eut l’idée d’utiliser un cristal cohérentes diffusées par chaque atome. Cette onde,
comme réseau de diffraction. La longueur dite diffractée, dépend de la structure atomique de la
d’onde des rayons X étant du même ordre de matière. Les directions pour lesquelles les ondes
grandeur que les distances entre atomes dans émises sont en phase sont régies par les conditions de
la matière, de l’ordre de l’angström (0,1 nm), Laue. Dans le cas d’échantillons en poudres formés de
des figures ou taches de diffraction ont ainsi très petits cristaux orientés aléatoirement, la direction
été observées, confirmant la structure du faisceau diffracté est donnée par la loi de Bragg.
périodique des milieux cristallisés. Celle-ci peut être déduite des conditions de Laue, mais
Les premières structures cristallines simples également être vérifiée par analogie à la réflexion en
ont été déterminées par W.H. et W.L. Bragg en considérant une famille de plans interréticulaires
1913. (figure ci-contre), désignés par les indices de Miller (h,
k, l).
2 d sinθ = nλ
d distance interréticulaire séparant
deux plans de même famille (h, k, l)
λ longueur d’onde du rayonnement
diffracté
θ angle entre le plan et le faisceau
incident
Et la fluorescence dans tout ça?
Quelles infos obtenir en DRX?

Identification de phase
Orientation préférentielle
Taille des cristallites
Contrainte(s)
Mesures in-situ (T, P, etc.)
DRX haute résolution
Mesures d’épaisseur de films
Quelles infos obtenir en XRF?
Les principes de la DRX

Quand l’échantillon est irradié par les rayons X, les rayons X


sont diffractés par les électrons présents dans le matériau. Si
les atomes sont arrangés de manière régulière, i.e. si le
matériau est cristallin, cela résulte en une série de minima et
maxima de l’intensité diffractée. L’intensité suit la loi de Bragg et
donc, pour chaque valeur de d, distance interréticulaire, la loi de
Bragg prévoit un maximum à une valeur donnée de l’angle de
diffraction θ.
Pendant une mesure de DRX, les angles d’incidence et
diffractés sont balayés, et lorsque l’on trace l’intensité détectée
en fonction de l’angle θ, on obtient un diagramme de diffraction
caractéristique de l’échantillon étudié.
Les principes de la DRX
Par la loi de Bragg, on associe
chaque pic à un plan hkl.
On peut donc associer ces
indices (hkl) aux pics de
diffraction.
On parle d'«indexation des
pics».
L’instrument, la mesure
Chapitre 8
L’instrument: le diffractomètre à rayons X
La fluorescence X ou XRF
Chapitre XX
Les spectromètres
Analyse par XRF
Analyse par XRF
Cristal analyseur (un peu de DRX…)
WDXRF
Goniometers
5
Axios FAST can be fi t t ed w it h a maximum of f our goniomet ers f or
simult aneous analysis. Tw o goniomet er t ypes are available: a f ull f ocusing
model f or light er element s, and a compact version f or t he scandium t o uranium
element range. Goniomet ers provide fl exibilit y f or t he simult aneous measurement
of ext ra element s or background posit ions, ext ending analyt ical programs.

Axios FAST allow s cont inuous loading


- a new sample can be int roduced int o 5
t he t urret w hile a measurement of t he
preceding sample is in progress. When
t he fi rst measurement is complet e, t he
next sample is immediat ely t ransport ed
t o t he analysis posit ion. Cont inuous
loading saves over 30 seconds per
sample, ensuring rapid t hroughput f or
5
large bat ches.

Det ail view measuring chamber

WDXRF
(seen f rom t he back)
Carte conceptuelle
Le plan du cours
1) Lister des solides connus 2) Types de liaison 3) Cristal? 4) Facile à obtenir?

Le verre (à base de de silice) - Covalent - Non - Pas facile


Cellulose (papier) - Covalent + hydrogène - Non (mais des fois oui) - Oui (mais c’est mal)
Le fer (métal) - Métallique - Oui - Pas facile
Soude NaOH - Ionique - Oui - Oui
Sel NaCl - Ionique - Oui - Facile
Le diamant - Covalent - Oui - Pas facile
Le quartz - Covalent - Oui - Moyen
Polyester - Covalent - Non - Relativement facile
Cristaux de glace (H2O) - Hydrogène - Oui - Très facile (à 0 °C)

Graphite
Bois
Polymères inorganiques cristallisés
Molécules, ou polymères non-cristallisés

Liaison ionique
Liaison covalente

Cristal pas facile à obtenir Cristal facile à obtenir


Solide
Liaison métallique Liaison faible

Molécules, ou polymères cristallisés


polymères inorganiques cristallisés
Les 4 grands types de liaisons chimiques:
1) Covalente
2) Métallique
3) Ionique
4) Faible (intermoléculaire)

Vous aimerez peut-être aussi