Vous êtes sur la page 1sur 3

Rivera Alexandre

1 - Présentez et expliquez, en quelques lignes, ce qui rapproche le désurbanisme soviétique et


l’anti-urbanisme américain ?

Le mouvement désurbaniste soviétique est en parti orchestré par Moessei Ginzbourg (1892 - 1946)
et plusieurs de ses collègues qui sont à la base des urbanistes constructives appelés par l’état
soviétique après la révolution bolchevique pour créer des habitants en adéquation avec le
communisme (nouvelle société communiste pour nouvel homme). Le mouvement désurbaniste
russe découle de la prise de conscience de la violence architecturale et la destruction du rapport à la
nature orchestré par le mouvement constructiviste avec une prise de conscience des urbanistes
soviétiques.
Le mouvement désurbaniste américain est quant à lui développé dans un but de retour à la nature du
fait que les terres américains sont à la base non urbaines. Son principal représentant est Franck
Lloyd Wright (1857-1959) véritable icône de l’architecture aux états-unis se dressant contre la ville
industrielle avec idée que pour que l’individu se développe pleinement, il doit être au contact à la
nature ce que la ville industrielle ne permet pas.

Ainsi, ce qui rapproche les deux mouvement « anti-urbains » russes et américain sont le rapport à la
nature très important dans les deux cas. En effet, les désurbanistes soviétiques sont pour un
étalement des populations sur le territoire russe (surtout dans la théorie de M.G avec l’idée de la
ville verte), les anti urbanistes américains sont eux aussi dans un but de contact avec la nature.
De plus on retrouve un gros parallèle entre les deux au niveau des fonctions urbaines réparties dans
la nature sous forme d’unité réduite. C’est à dire que ni les russes ni les américains ne veulent de
pôle urbain. Pour finir, une grande importance aux loisirs est consacrée dans les 2 mouvements avec
dans la théorie de Mikhail Okhitovitch une ville étalée en cordon depuis un pôle urbain diffus avec
des restaurants et lieux cultures aux intersection.

2- En quoi peut-on dire que les grands travaux d’Haussman à Paris constituent un exemple
d’urbanisme technocratique ?

Au XIXè siècle, la capitale française souffre de gros maux comme l’insalubrité alimentée par des
ruelles étroites et sombre additionné à un système d’égouts quasi inexistant. Ceci combiné à une
explosion démographique avec l’arrivée des ruraux entraine une saturation de la ville (ex: Paris
passe de 547 000 habitants en 1801 à 1 million en 1846 puis 1,5 millions en 1861) qui doit être au
plus vite réhabilitée. Ainsi, un gros projet voit le jour sous forme d’urbanisme technocratique.
En effet, l’urbanisme technocratique est une façon de concevoir la ville en répondant à des
exigences idéologiques et économiques répondant à la puissance publique grâce à la réflexion
d’experts techniques, c’est la mise au service de l’urbanisme par les pouvoirs publics. Ainsi, les
grands travaux d’Haussmann à Paris peuvent être qualifiés de technocratiques pour plusieurs
raisons :
La première est que c’est le baron Eugène Haussmann, un préfet qui est chargé de la réalisation du
projet ce qui témoigne d’un urbanisme technocratique.
Ainsi, dans son objectif d’embellissement de la ville, il ya une logique d’alignement des immeubles
qui entraine inévitablement une destruction des anciens immeubles posant problèmes avec une
expropriation des habitants. De plus, ce mécanisme d'expropriation est spécifique en fonction du
revenu des propriétaires. En effet, si ils peuvent prendre en charge les travaux il peuvent continuer à
habiter dans le cas contraire ils sont expropriés.

De plus, une équipe de spéculateurs immobiliers est constituée avec l’architecte Eugène Deschamps
chargé des plans des villes, Alphonse Alphand qui est ingénieur en chef des promenades ou encore
l’ingénieur Eugène Belgrand qui à la mission d’étude de l’ approvisionnement en eau
De plus, le but n’est pas uniquement d’embellir Paris mais aussi de la protégé de potentiels émeutes
qui ont sévis quelques années auparavant dans la capitale (1789 ou encore 1848), ainsi, la création
de grands boulevard en lignes droites permettent des tirs de canon plus efficaces et des barricades
plus difficiles à faire.
Pour finir, pour mener à bien son projet, le baron Haussmann réforme l’administration municipale
dans manière

3- Pourquoi peut-on dire que l’urbanisme aux colonies, à été, dans le cas français en particulier,
un terrain d'expérimentation pour les urbanistes métropolitains ?

Au début du XXè siècle de nombreuses villes qu’on à qualifié de « villes nouvelles » ont fleuris
dans les colonies françaises, elles avaient pour but de répondre aux besoins des métropolitain
venant au Maroc car les villes traditionnels marocaines ne leurs convenaient pas qualifiés de
vectrices de maladies, avec des rues trop étroites pour les voitures encore pas de réseaux
d’adduction d’eau

Ainsi, plusieurs villes ou extensions sont construites au Maroc à cette époque dans un but de
répondre aux besoins occidentaux et de potentielle mise en tourisme (ex: Rabat). Ces villes ce sont
révélés ainsi être des territoires d’expérimentations. En effet, tout d’abord l’idée d’arrivée et de
pouvoir construire sur un territoire ou tout est permis est présente avec idée de mettre en place des
théories urbanistiques.
Ainsi, ces. Villes on étés de opportunités professionnels pour les urbanistes pour tester de nouveaux
matériaux avec de nouvelles techniques du production.
Pour finir, c’est avec ces villes nouvelles des colonies que se sont développés les planification
urbaines en métropole avec une répartition des espaces selon les thèmes (ex: loi de la planification
urbaine Cornudet de 1919 renforcée en 1924).
De ce fait, cette logique de terrain vierge et de permission totale dans les colonies ont étés mises au
service de pratiques expérimentales pour les urbanistes métropolitains.

4- Présentez le livre de Jane. Jacobs de 1961 et résumez, à grands traits, son propos

En 1961, Jane Jacobs publie un ouvrage intitulé « the death and the life of the great
American cities », ce libre à eu un énorme impact, il met en évidence les différents groupes
d’acteurs qui interagissent dans l’espace urbain ( les usagers/ habitants et leurs fatigue de voir la
ville grandir et prendre un virage capitaliste énorme avec victoire de la voiture, de nouveaux centres
commerciaux dans une ville étant devenue un piège à devise.
Elle décris ainsi ce qu’il se passe à l’époque et proposer une nouvelle forme de l’espace urbain en
proposant aux urbaniste remettre le citoyen usagé aux sein des décisions avec l’idée qu’il faut
recréer l’urbanité en pensant la ville. En mixité fonctionnelle et non en différentes fonctions
ségrégués.
Ainsi, ce livre témoigne d’une forte critique du mouvement moderniste majeur à l’époque. Dans
une époque ou certains projets datent déjà de plusieurs années, le recul est désormais présent pout
émettre une critique et Jane Jacobs viens dénoncer le fait que ce mouvement ne marche pas en
allant même jusqu’a décrire les quartiers issus du mouvement urbain de taudis.

5- Décrivez les deux phases de la politique de New Towns britanniques et donnez un exemple des
villes cirées lors de chacune de ces deux phases

Après la forte destruction du paysage urbain britannique suite à la guerre mondiale (appelé le blitz),
la décision de refaire la ville est prise avec la 1er loi du New Towns Act en 1946 suite à la majorité
du parti travailliste au parlement britannique en 1945 (loi NTA très sociale). Une volonté de recréer
une ambiance urbaine dans ces villes voit le jour poussant les urbanistes à se poser la question de
qu’est ce qu’une ambiance urbaine ?

Ainsi, à la suite du 1er NTA plus de 20 villes nouvelles sensées accueillir plus de 50 000 habitants
sont crées dont 8 qui entourent Londres comme Basildon ou Bracknell
Un second NTA est voté en 1965 dans le cadre de la « commission for the news towns » qui lui
donne lieux à la construction de villes nouvelles à proximité de grandes villes comme Liverpool
avec Skelmersdale ou encore Runcorn

Vous aimerez peut-être aussi