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04 Temporel
04 Temporel
L’objectif de ce chapitre est d’étudier les réponses dans le domaine temporel des systèmes fondamentaux.
Nous avons vu que la modélisation et la mise en équation des systèmes linéaires continus débouchent sur
une équation différentielle linéaire à coefficients constants. Beaucoup de systèmes peuvent être modélisés
grâce à ces systèmes fondamentaux soit de manière exacte, soit en émettant des hypothèses de
modélisation convenables. La connaissance des réponses temporelles des systèmes fondamentaux
permet :
d’une part d’en étudier de manière formelle les performances lorsque les équations du système
sont établies ;
d’autre part d’identifier un système (et ses grandeurs caractéristiques) à partir de sa réponse
temporelle (obtenue expérimentalement).
E(p) 1 S(p)
p
s(t) s(t)
pente a
1
t t
Réponse à un Dirac Réponse à un échelon a.u(t)
(t) e0.u(t)
Exemple : relation entre la vitesse de rotation et la position angulaire mesurée sur le système Maxpid.
ds( t ) L K
+ s(t) = K e(t) p S(p) + S(p)= K E(p) H(p) =
dt 1 p
K
E(p) = 1 S(p) =
1 p
La transformée inverse donne donc dans le domaine temporel :
t
K
s(t ) e
K Kp K
lim s(t) = lim p S(p) = lim = 0 et lim s'(t) = lim p2 S(p) = lim = pente à l'origine
t 0 p 1 p
p t 0 p p 1 p
K
lim s(t) = lim p S(p) = lim = K asymptote horizontale de valeur K
t p 0 p 0 1 p
A B K K 1 1 L-1
t
S(p) = + = - =K( - ) s(t) = K (1 - e
) u(t)
p 1 p p 1 p p 1
p
0,63K
3
Propriétés remarquables à connaître :
On considère le cas général d’un échelon d’amplitude e0.u(t)
Si l’on s’intéresse à la précision du système du premier ordre lorsqu’il est soumis à un échelon, on
calcule : S (t ) lim(e(t ) s(t ))
t
a aK a a a 2
e(t) = a t u(t) E(p) = S(p) = = K( - + )
p2 p 2 (1 p) p 2 p 1 p
t
s(t) = a K (t - + e ) u(t)
Définition : On appelle écart dynamique ou erreur de traînage l’écart entre la sortie t l’entré du
système lorsque l’entré du système est une rampe. C’est un critère de précision.
Si l’on s’intéresse à la précision du système du premier ordre lorsqu’il est soumis à une rampe, on
calcule : T lim(e(t ) s(t ))
t
Dans le cas du premier ordre on a donc :
T a(Kt t )
d’où:
T a pour K=1
T sinon
K
H(p) =
d'où la fonction de transfert: 2 1
1 p 2 p2
0 0
K 02 K 02
E(p) = 1 S(p) = =
p 2 2 0 p 02 D( p)
K 02 A B K 0 1 1
d'où S(p) = = K 02 ( + )= ( - )
(p p1 )(p p 2 ) ( p p1 ) p p 2 2 1 p p1 p p 2
2
K 0
d'où s(t) = ( e p 2 t - e p1t ) u(t)
2 1
2
s(t)
système amorti (régime apériodique)
deuxième cas: <1 D(p) a alors 2 racines complexes conjuguées
K 02
On peut alors écrire S(p) sous la forme: S(p) =
(p 0 ) 2 02 (1 2 )
K 0
soient 2 = 02 (1 – 2) et a = 0 S(p) =
1 (p a )
2 2 2
K 0 T
d'où s(t) = e 0t sin( 0 1 2 t ) u(t)
1 2
2
La pseudo-période des oscillations vaut T =
0 1 2 enveloppe
exponentielle
Lorsqu'il n'y a pas d'amortissement ( = 0), on a une réponse sinusoïdale de pulsation 0 (ce qui justifie
le nom de pulsation propre donné à 0).
K 0 t
premier cas: >1 (système amorti) (e e p1u ) du
p 2u
s(t) =
2 1 2
0
t t
1 1 1 p2 t 1 1 p1t 1 p p 2 e p 2 t e p1t
(e e ) du = e p2u e p1u = e e
p2u p1u
- = 1 + -
0 p2 p1 0 p2 p 2 p1 p1 p1 p 2 p2 p1
2 2 1 e p 2 t e p1t
= + -
0 p2 p1
d'où K 0 e p 2 t e p1t
s(t) = [K + (- )] u(t)
2 2 1 p2 p1
K 0
t
s(t) =
1 2
0
e 0u sin( 0 1 2 u) du
1
s(t) = K (1 e 0 t sin( 0 1 2 t arccos( )))
1 2
s(t) = K 1 e 0t cos 0 1 2 .t sin 0 1 2 .t
1 2
D 1 = K e 1
2
Premier dépassement:
T
pour t1 = =
0 1 2 2
La valeur du premier dépassement (très importante dans les applications) ne dépend que du coefficient
d'amortissement. On la donne souvent en pourcentage de la valeur finale.
En particulier, pour m = 0,69 , D = 5% (amortissement "optimal").
Il n’y a pas de formules pour calculer le temps de réponse à 5% d’un système de second ordre, on utilise
donc l’abaque suivant :
L’amplitude des dépassements successifs ne dépend que du facteur d’amortissement , on les détermine
avec l’abaque suivant (voir le TD sur le pilote automatique) :
Influence de la pulsation propre non amortie 0 pour K et z( noté dans le cours) fixés: