– Si, au cours de l’épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d’énoncé, il est invité
à le signaler sur sa copie et à poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives
qu’il aura été amené à prendre.
– Il ne faudra pas hésiter à formuler les commentaires (incluant des considérations numériques) qui
vous sembleront pertinents, même lorsque l’énoncé ne le demande pas explicitement. Le barème
tiendra compte de ces initiatives ainsi que des qualités de rédaction de la copie.
Axe Axe
Tore à section
rectangulaire
Tore à section
circulaire (bouée)
Tore G
b µ
ubµ
G ubr
Arbre a ~
A
O
r µ uby B
O I
I ubz ubx
Base cartésienne
1 — Justifier que le moment d’inertie autour d’un axe ∆ donné de l’ensemble constitué par
la superposition de deux distribution de masses S1 et S2 disjointes est la somme des moments
d’inertie de S1 et S2 par rapport à cet axe.
2 — Déterminer le moment d’inertie J du tore par rapport à l’axe (G,z) en fonction de µ,
a, b et c.
Le contact entre la paroi intérieure du tore et le cylindre vertical se répartit sur un segment
vertical dont on note I le milieu. Il y a roulement sans glissement entre les deux solides. On note
f le coefficient de frottement statique au niveau de ce contact. On note Ω ~ =Ωu bz le vecteur
vitesse angulaire de rotation du tore autour de son axe ∆. La position de G est repérée par
\ −→
l’angle θ = (bux ,OG).
3 — Établir la relation entre θ̇ et Ω associée à l’hypothèse de roulement sans glissement.
En déduire l’expression de l’énergie cinétique du tore dans le référentiel R0 en fonction de
2 2
J0 = µπc(b2 − a2 ) 3a 2+b et Ω.
4 — On suppose que Ω est constante. Déterminer les composantes des forces subies par le
tore au contact avec le cylindre vertical. En déduire à quelle condition sur Ω l’hypothèse de
roulement sans glissement est justifiée. Décrire qualitativement ce qui se passe lorsque cette
condition n’est plus vérifiée.
On suppose maintenant que l’hypothèse de roulement sans glissement est vérifiée mais qu’on
observe une adhérence du tore sur le cylindre qu’on modélise par la création d’une force de
~ = Ab
liaison attractive A ur entre le cylindre et le tore localisée en un point B représenté sur
−→
la partie droite de la figure 2 et voisin de I tel que IB = βb uθ . On donne la vitesse angulaire
initiale Ω0 du tore.
5 — En utilisant par exemple le théorème de la puissance cinétique, établir la loi d’évolution
Ω(t) et conclure quant à la pratique du hulahoop.
FIN DE LA PARTIE I
14 — Montrer qu’au point M intérieur au tore, le champ magnétique peut se mettre sous
~ = B(r)b
la forme B uθ où l’on précisera l’expression de B (r) en fonction de µ0 , i(t), i1 (t), N et
r.
18 — Dans quel régime de pulsation ce dispositif peut-il former une pince ampèremétrique ?
FIN DE LA PARTIE IV
FIN DE L’ÉPREUVE