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Ses NV 160049
Ses NV 160049
Tébessi, pour son aide précieux et pour ses conseils, pour ses
I
Avec tout mon respect, je dédie ce mémoire à ma mère et mon
II
Remerciements I
Dédicace II
Table des matières
Liste des figures III
Liste des tableaux V
Liste des symboles VI
Liste des abréviations VII
Introduction générale 1
CHAPITRE I :
GENERALITE SUR L’ALUMINUM ET SES ALLIAGES
I.1. Introduction 3
I.2. L’Aluminium 3
I.3.Les caractéristiques d’aluminium 3
I.3.1. Légèreté 3
I.3.2. Le conductivité électrique et thermique 4
I.3.3. La tenue à la corrosion 4
I.3.4. Aptitudes aux traitements de surfaces 4
I.3.5. Le recyclage 5
I.3.6. Propriétés mécaniques 5
I.3.7 Propriétés physiques de l’aluminium 5
I.4. Les alliages d’aluminium 6
I.4.1Les familles d’alliages d’aluminium 7
I.4.1.1. Alliages sans durcissement structurale. 8
I.4.1.2 .Alliages à durcissement structurale 8
I.4.2. Les alliages Al–Mg–Si 9
I.5. les traitements thermiques des alliages d’aluminium 11
I.5.1. Traitements d'homogénéisation 11
I.5.2. Traitements d’adoucissement 11
I.5.3. Traitement de vieillissement 11
I.5.3.1. Vieillissement naturel (Maturation) 12
I.5.3.2. Vieillissement artificiel (Revenu) 12
a
I.5.4. Les Traitements thermiques de durcissement structural 12
I.5.4.1. Mise en solution 12
I.5.4.2. Trempe 13
I.5.4.3. Vieillissement 13
I.5.5. Désignation des états métallurgiques 13
I.6. Les applications de l’aluminium et ses alliages 15
I.6.1. Le domaine de transporte 15
I.6.2. le domaine d’alimentation 16
I.6.3. le domaine de l’électricité 16
Chapitre II:
Précipitation dans les Alliages Al-Mg-Si
II.1. Introduction 17
II.2. Phénomène de la précipitation 17
II.2.1. Différent type de la précipitation 17
II.2.1.1. Précipitation continue 17
II.2.1.2. Précipitation discontinue 18
II.2.2. Décomposition d’une solution solide sursaturée 18
II.2.2.1. La germination 18
II.2.2.2 .Croissance des précipités 21
II.2.2.3 .Coalescence des précipites 22
II.3. La précipitation dans les alliages Al-Mg-Si 23
II.4. Les phases dans la précipitation 23
II.4.1. Nucléation des zones G P 24
II.4.2. Phase durcissant β'' 25
II.4.3. Phase β′ 26
II.4.4. La phase d’équilibre β-Mg2Si 27
II.4.5. Les phases quaternaires Q′ et Q 28
II.5. La séquence de précipitation 29
II.6 .Influence de la composition de l’alliage 31
II.6.1. Effet de l’addition de cuivre 31
II.6.2. Effet de la présence des éléments de transition 32
II.6.3. Effet du rapport Mg/Si 32
II.6.4. Effet des traitements thermiques 33
b
Chapitre III :
Matériaux étudiés et Méthodes
III.1. Alliages utilisés 34
III.2. Préparation des échantillons 34
III.3. Traitements thermiques 35
III.4. Méthodes expérimentales utilisées 35
III.4.1 La microscopie optique 35
III.4.2 Analyse calorimétrique différentielle (DSC) 36
III.4.3 La microdureté 38
III.4.4 La diffraction des RX 41
Chapitre IV:
Résultats et Discussions
IV.1. Introduction 44
IV.2. Etude métallographique 44
IV.2.1. Etat réception 44
IV.2.2.. Etat homogénéisé 44
IV.3. Résultats de l'analyse calorimétrique différentielle (DSC) 47
IV.3.1. L'identification des pics à l'état brut 47
IV.3.2. L'identification des pics à l'état vieilli 49
IV.4. Mesures de la microdureté 50
IV.5. Diffraction des rayons X 52
Conclusion générale 55
Références 56
Abstract i
ملخص ii
Résumé iii
c
Figure Page
Partie du diagramme d'équilibre Aluminium-Mg2Si, coupe
Figure I.1 pseudo binaire
10
Figure I.2 câble électrique en aluminium (série 6000) 16
Illustration schématique des deux types de réactions de
Figure II. 1 précipitation
18
Variation de l'enthalpie libre de formation d'un germe
Figure II.2 sphérique ∆G en fonction du rayon r de ce germe
20
Figure II.3 Représentation schématique de trois types de précipitation 22
Figure II.4 Zones G P dans un alliage Al-Mg2Si (aiguilles le long [100] Al 24
Image de MET haute résolution obtenue sur une aiguille de 26
Figure II.5 β''par Andersen et al
Figure II.6 Précipitation de la phase β’ d’un alliage Al-Mg-Si 27
Précipitation de la phase β(Mg2Si) d’un alliage Al-Mg-Si et le
Figure II. 7 modèle de sa structure
27
Section du diagramme de phase pseudo-binaire de l’alliage Al-
Figure II. 8 Mg-Si-(Cu)
29
Figure III.1 polisseuse mécanique (FORCIPOL 2) 35
Figure III.2 papiers abrasifs 35
Figure III.3 échantillons avant polissages 35
Figure III.4 Échantillon après polissage 35
Figure III.5 Le microscope optique de type EUROMEX 36
Figure III.6 Schéma du principe de l'analyseur calorimétrique différentiel 37
Figure III.7 DSC 131 de SETARAM 38
Figure III.8 Microdureté AFFRI 39
Figure III.9 Indenter et l’empreinte d’indentation 40
Figure III.10 Famille de plans cristallins en condition de Bragg. 42
Figure III.11 Diffractomètre BRUKER D8 ADVANCE 43
Figure III.12 Schéma du principe de La diffraction des rayons X 43
Microstructure des alliages (1), (2) et (3) à l’état brut
Figure IV.1 45
Microstructure des alliages (1), (2) et (3) homogénéisés à 550°C 46
Figure IV.2 pendant 1 heure et trempés à l’eau
III
Courbe de DSC de l’alliage (1), homogénéisée à 550°C pendant
1 heure suivi d'une trempe à l'eau obtenue avec une vitesse de
Figure IV.3 chauffage de 5°C/min.
48
IV
Tableau Page
Tableau
La composition chimique de l’alliage étudié 34
III.1
V
Symbol Définition
Gv Énergie libre volumique de formation d’un germe ou d’un
précipité
Gs Énergie libre de surface
Gd Énergie élastique de distorsion des réseaux
G , G Les enthalpies libres et volumiques spécifiques des phases
δ L’enthalpie libre superficielle spécifique à les interfaces α/β
r Rayon
rc Rayon critique
dQ/dt Le dégagement de chaleur
Hv La dureté de Vickers
P Le poids du pénétrateur exprimé en kilogrammes
d La longueur du diagonal de L’aire projetée de l’impression
S La fonction de la longueur moyenne du diagonal d
F La force appliquée
g L’accélération de la gravitation terrestre
n Ordre de la diffraction
λ Longueur d’onde du faisceau de rayons
dhkl Distance réticulaire
θ Angle d’incidence des rayons X
VI
Définition
RX Rayon X
VII
Introduction Générale
Introduction
L’aluminium a été connu pour la première fois par le chimiste français Sainte-Claire
Deville en 1854 qui a présenté un petit lingot réalisé par voie chimique, Mais le véritable
début du développement industriel de l’aluminium et ses alliages s’est produit en 1886
avec l’invention du procédé d’électrolyse de l’aluminium par Paul Héroult en France et
Charles Martin Hall aux Etats-Unis. Puis, l’introduction des alliages de l’aluminium après
certains développements par plusieurs travaux de recherches scientifiques, joue un rôle
important dans le sens de l’amélioration des performances d’aluminium.
On note qu’il existe plusieurs familles d'alliages d'aluminium qui diffèrent par leurs
éléments d'addition. Nous focalisons dans ce travail sur les alliages Al-Mg-Si (série 6000),
qui possèdent des propriétés mécaniques intéressantes. Le problème de ces alliages est
qu’ils subissent des changements mécaniques durant leur stockage à la température
ambiante (vieillissement naturel). Ces alliages possèdent aussi des propriétés
thermodynamiques remarquables. Afin d’étudier l’influence de traitement thermique sur
ce type d’alliage, qui permet de transformer les phases des matériaux à l’état solide.
Parmi les transformations de phases à l’état solide les plus intéressantes et qui ont
longtemps attirées les chercheurs, c’est la précipitation qui se produit lors des traitements
de vieillissement et représentant une transformation à l’état solide à partir d’une solution
solide sursaturée.
1
Introduction Générale
2
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L’ALUMINUM ET SES ALLIAGES
I.1. Introduction
Dans ce chapitre nous avons parlés de façon générale sur l’aluminium et ses alliages
et leurs domaines d’applications. On focalise sur la série 6000 utilisant le magnésium et
le silicium (Al-Mg-Si) avec et sans cuivre (Cu). Ce sont des alliages obtenus par
corroyage, renfermant des éléments d’addition en faibles quantité susceptibles aux
traitements thermiques, d’où leur dénomination alliages à durcissement structural.
Leurs propriétés sont largement déterminées par l’existence et la prédominance de la
phase Mg2Si.
I.2. L’Aluminium
L’aluminium est un élément métallique, parmi les métaux les plus abondants dans la
croûte terrestre, c’est un élément du troisième groupe de la classification de Mendeleïev
juste après le silicium et l’oxygène, dont le numéro atomique13, la masse atomique
2698.7 kg/m3 (environ 27) et la structure cristalline de type cubique à faces centrées.
La seule source de ce métal c’est les bauxites qui sont des roches riches en aluminium
(45 à 60%), La bauxite est le minerai le plus utilisé pour obtenir de l’alumine, matière
intermédiaire nécessaire à la fabrication de l’aluminium et être la production
d’aluminium par électrolyse d’alumine dans la cryolithe (Na3ALF6) fondue, à environ
1000°C dans une cuve comportant un garnissage intérieur en carbone. [1]
3
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L’ALUMINUM ET SES ALLIAGES
- D’une durée de vie des équipements accrue. Il n’est pas rare de trouver intacts des
toitures, des bardages, des équipements de portes, des bateaux…, vieux de plusieurs
décennies [2], [4].
Les traitements de surfaces sur l’aluminium ont plusieurs objectifs parmi lesquels : [5]
4
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L’ALUMINUM ET SES ALLIAGES
I.3.5. Le recyclage
L’aluminium commercialement pur dans l’état recuit a une faible propriété mécanique
mais peut grandement améliorer ces propriétés par écrouissage, par addition d'éléments
d'alliage ou par traitements thermiques, selon les cas. Ainsi, il apparaît à l’état recuit une
excellente ductilité par rapport aux aciers. L’aluminium est un matériau relativement
élastique mais peu malléable. [3], [5].
Les propriétés physiques de l’aluminium non allié sont résumées dans tableau suivante :
5
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L’ALUMINUM ET SES ALLIAGES
Le choix de ces matériaux dépend de leurs disponibilités, leurs coûts, leurs facilités
de déformation et leurs propriétés physiques. Tout progrès technologique important est
presque toujours lié au développement des matériaux soit par l’amélioration des
propriétés mécanique ou par l’usinage de nouveaux matériaux.
Les propriétés mécaniques des alliages étudiés, sont affectées par l’addition du cuivre et
l'excès du silicium, ce dernier affecte aussi la stabilité structurale. Les propriétés
mécaniques sont améliorées par réduction de la taille moyenne des grains, ainsi que par
la dureté et la limite d’élasticité du matériau [8].
6
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L’ALUMINUM ET SES ALLIAGES
Les éléments de transition, tels que Mn ou Cr et Fe, forment des dispersives, parfois
assez grossiers [9]. Leurs interfaces avec la matrice, constituent un site de germination
préférentielle pour la phase durcissant [10]. Ils sont utilisés afin de contrôler pour détenir
une bonne résistance de ces alliages. L'addition de ces éléments se fait généralement à
des taux très faibles.
La résistance à chaud est faible au-delà de 100°C, sauf pour la série 2000 (Al-Cu)
où l’on peut atteindre 300°C [11].
Les alliages d’aluminium présentent une bonne résistance à la corrosion par piqûres.
Par contre, ils sont sensibles à la corrosion galvanique et des précautions sont à
prendre en particulier avec le fer. Il est à signaler que des risques de corrosion inter
granulaire et de corrosion sous tension existent dans les alliages des séries 2000 et
7000 [11].
Les alliages d’aluminium sont faciles à laminer (coefficient d’écrouissage n = 0.2 à
0.3) [12], facile à emboutir. Par conséquent, le chaudron nage et le repoussage sont
des opérations aisées.
7
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L’ALUMINUM ET SES ALLIAGES
Dans l’état d’équilibre tous ces alliages forment une solution solide faiblement alliée
et des phases intermétalliques telles que Mg2Si (phase β). Il existe deux grandes classes
d’alliages d’aluminium déformés plastiquement : [14].
8
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L’ALUMINUM ET SES ALLIAGES
Les alliages Al–Mg–Si sont des alliages à solution solide type Al-Mg2Si, série 6000
faisant partie de la catégorie des alliages corroyés à durcissement structural. Les
éléments d'alliage de cette série sont le magnésium (Mg) et le silicium (Si), cette famille
d'alliage à une grande importance industrielle. Ces alliages sont généralement livrés
après homogénéisation, trempe et vieillissement naturel. La famille des alliages Al-Mg-
Si-Cu est formée lorsque le cuivre est ajouté à la série 6000, ou réciproquement, quand le
silicium est ajouté aux alliages Al-Cu-Mg de la série 2000. Les alliages Al-Mg-Si sont
largement utilisés comme des alliages structuraux de moyenne résistance qui allient les
avantages suivants : une bonne formabilité, une bonne soudabilité et une résistance
remarquable à la corrosion. Leurs caractéristiques mécaniques sont moyennes et peuvent
être améliorées par addition de silicium qui formera avec le Mg, le précipité durcissant
Mg2Si. Ils présentent une bonne résistance à la corrosion notamment atmosphérique.
Ils se soudent très bien (souder à l'arc ou brasure) par rapport à d'autres alliages (ex :
série 7000). On peut les classer en deux groupes :
9
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L’ALUMINUM ET SES ALLIAGES
Un groupe dont les compositions sont plus riches en magnésium et silicium tel que
les alliages 6061 et 6082, qui sont utilisés pour des applications de structure
(charpente, pylône…). [15]
Une deuxième catégorie renferme une faible teneur en silicium qui par conséquent
aura des caractéristiques mécaniques plus faibles tel que le cas du 6060 qui
permettra de grandes vitesses de filage mais qui aura des caractéristiques
mécaniques plus faibles. [15]
La température de cet eutectique appelé pseudo binaire est de 595 °C. La composition
du liquide eutectique est de 8,15 % poids Mg et de 4,75 % poids Si en équilibre, avec
une solution solide d'aluminium contenant 1,13 % poids Mg et 0,67 % poids Si (pour un
total d'environ 1,85 % poids Mg2Si).
10
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L’ALUMINUM ET SES ALLIAGES
Le but de ces traitements pour d'adoucir un alliage durci par écrouissage ou par
trempe structurale. Nous notons parmi ces traitements thermique le traitement de
restauration et le traitement de recristallisation utilisés dans le cas de matériaux écrouis,
et le traitement de recuit de précipitation dans le cas de matériaux trempés. Ce traitement
consiste à chauffer une période relativement longue à une température élevée pour
ramollir l'alliage produit par l'évolution des précipités provenant des constituants de
l'alliage.
11
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L’ALUMINUM ET SES ALLIAGES
Les alliages traités thermiquement voient leurs propriétés changées une fois revenus à
la température ambiante après leur traitement thermique. Le taux de vieillissement
change selon le type d’alliage et également dans un type d’alliage, de sorte que le
vieillissement naturel est stable pouvant durer de quelques jours jusqu’à plusieurs
années. Certains alliages de la série 6000 qui sont durcissant et peuvent atteindre une
dureté maximale après un mois à la température ambiante.
12
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L’ALUMINUM ET SES ALLIAGES
I.5.4.2. Trempe
La trempe est une opération nécessaire pour effectuer un traitement thermique. Cette
opération consiste en un refroidissement suffisamment rapide de la solution solide
obtenue dans la première étape, pour que les précipités intermétalliques stables n’aient
pas le temps d’être formés. Elle ne prend pas de temps, puisqu’elle a une très courte
durée. Elle peut être faite à l'eau, à l'air, à l'huile ou dans des métaux en fusion à
différents intervalles. Son but est de supprimer la formation de la phase à l'équilibre
Mg2Si pendant le refroidissement et de préserver la solution soluble solide formée lors
de la mise en solution, par un refroidissement rapide (~ 260 °C/s) à basse température,
habituellement près de la température de la pièce. Le résultat de cette opération est une
solution solide sursaturée en éléments d’alliages, et également en lacunes [18].
I.5.4.3. Vieillissement
L’état métallurgique d’un alliage, en lien avec ses propriétés mécaniques, résultant de
l’application d’un traitement thermique, est représenté par une désignation standard,
décrite pour les alliages corroyés [18]. Un traitement thermique est désigné par les lettres
suivantes :
Subdivision de l’état H : Pour les pièces écrouies, la lettre H est suivie de deux nombres
présentes dans le tableau suivante. Le premier chiffre derrière le symbole H indique le
mode d'obtention de la dureté d'alliage et le second chiffre indique le niveau de dureté du
métal. Par exemple : H24 : écroui 1/2 dur et recuit
13
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L’ALUMINUM ET SES ALLIAGES
1 Écroui
3 Écroui-stabilisé
4 1/2 dur
6 3/4 dur
8 4/4 dur
9 Extra dur
14
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L’ALUMINUM ET SES ALLIAGES
Sur revenu T7
Ecroui Mûri T3
Revenu T8
Avec Ecrouissage
Revenu et
T9
Ecroui
Mûri T1
Traitement sans mise en
Sans Ecrouissage
solution séparée.
Revenu T5
Revenu T12
En raison de sa légèreté, l’aluminium et ses alliages peut être utilisé dans le domaine
de transport, dans le sens de la construction des automobiles, des véhicules ferroviaires
(les trains, les tramways, les métros), ainsi que l’aéronautique (les avions). Car il réduit
les émissions de carburant et le bruit, les vibrations et la résistance à la corrosion de la
consommation, et absorbe aussi le choc de l’accident, l’aluminium ne rouille pas Dans la
petite voiture, le poids de la structure de l’aluminium peut être jusqu’à 45 % inférieurs à
15
CHAPITRE I : GENERALITE SUR L’ALUMINUM ET SES ALLIAGES
16
CHAPITRE II : Précipitation dans les alliages Al-Mg-Si
II.1. Introduction
Le but de ce chapitre est de donner une introduction sur les alliages de la série 6000 et
les séquences de précipitation dans les alliages ternaires Al-Mg-Si et quaternaires Al-Mg-
Si(Cu).La précipitation dans les alliages Al-Mg-Si et le phénomène de durcissement
structural sont des exemples types d’une problématique scientifique où l’innovation
industrielle, les chercheurs théoriciens, les expérimentateurs et les instruments
d’observation et de caractérisation ont progressé ensemble, et progressent encore.
Le durcissement des alliages d’aluminium par précipitation est caractérisé par la
connaissance qualitative de la séquence de précipitation et son influence sur leurs
propriétés mécaniques.
Pour minimiser son énergie, Tout système hors d’équilibre effectue un réarrangement
atomique par la diffusion des atomes et des défauts de structure pour atteindre un état
d’équilibre stable ou métastable. L’apparition d’une nouvelle phase au sein d’une matrice
sursaturée commence par des fluctuations dans l’arrangement atomique (étape dite de pré-
précipitation) où il y a regroupement des atomes de mêmes espèces en clusters appelés
zones de Guinier et Preston (Z.G.P). L’évolution de ces clusters donne naissance à des
embryons de la nouvelle phase instable appelés souvent zones (G.P.2), qui peuvent
disparaître ou se développer suite à un traitement de vieillissement. Ces germes (G.P.2)
peuvent croître jusqu’à l’état d’équilibre et donner ainsi lieu à la formation directe de la
phase d’équilibre ou bien passer d’abord par un état intermédiaire instable dont l’évolution
peut conduire à la phase d’équilibre suivant les conditions de vieillissement [21]. Il existe
deux types de précipitations : la précipitation discontinue et la précipitation continue.
17
CHAPITRE II : Précipitation dans les alliages Al-Mg-Si
grossissent par le drainage des atomes de soluté. Cependant, ces précipités n’ont pas tous,
dans des conditions thermiques données, la même probabilité d’apparition.
On dit qu’il y’a précipitation discontinue quand, pendant la transformation, le cristal
est divisé en deux catégories de régions, les unes où la transformation est complète, les
autres où la solution solide sursaturée reste inchangée. Elle nécessite donc la germination
et la croissance de cellules constituées de produits biphasées (lamelles de la seconde phase
noyées dans la matrice d’équilibre). Partant de la solution solide, on obtient donc un
mélange d’une solution solide réorientée ou non par rapport à la phase mère qui est
appauvrie, et d’une nouvelle phase dispersée dans la matrice.
Figure II.1 : Illustration schématique des deux types de réactions de précipitation [22].
II.2.2.1. La germination
18
CHAPITRE II : Précipitation dans les alliages Al-Mg-Si
Pour qu'il y ait germination homogène, il faudrait qu’un élément de petit volume de la
phase mère soit structurellement, chimiquement et énergétiquement identique à n'importe
quel autre élément de cette phase. Le processus de germination homogène implique la
formation d'une interface. Celui-ci d'enthalpie libre donnée par l’expression :
4
Gv r 3 G G ..........................(2)
3
Où G et, G sont respectivement les enthalpies libres et volumiques spécifiques des phases,
19
CHAPITRE II : Précipitation dans les alliages Al-Mg-Si
4 3
G r G G 4 r 2 …… (4) [26]
3
Elle englobe deux termes, l’un négatif Gv et l’autre positif Gs .
Une valeur critique du rayon rc du germe est déterminée par la condition suivante
d G
4 r 2 G G 8 r 0 ……… (5) [28]
dr
2
rc ………………… (6) [27]
G G
20
CHAPITRE II : Précipitation dans les alliages Al-Mg-Si
2. Précipités semi cohérents : Ce type de précipité constitue une interface entre les
précipités et la matrice. Il constitue une région de cohérence totale, séparée par des
réseaux de dislocation (figure II.2.b).
21
CHAPITRE II : Précipitation dans les alliages Al-Mg-Si
Lorsqu’un système contenant une phase dispersée est maintenu à une température
relativement élevée, le nombre de particules de la phase dispersée décroît tandis que la
taille moyenne des particules augmente. Pendant cette coalescence, les grosses particules
croissent aux dépend des plus petites [28] La force motrice derrière ce changement est la
tendance du système pour réduire l'énergie libre globale en réduisant la superficie totale
des interfaces. Atomes de solutés répartis dans les zones voisines de petites molécules sur
de grandes surfaces qui entourent le processus exige, ce qui signifie que la concentration
de soluté en équilibre avec la plus grande solution de dépôt pour précipiter les petites
particules telles que des particules de grande taille. Étant donné que la proportion d'atomes
dans l'interface locale par incréments réduit également la taille, il en résulte que l'énergie
libre de l'atome le plus grand dépôt de particules plus petites. Dans un système contenant
des particules de diverses tailles, des gradients de concentration existent dans la matrice,
ce qui produit la diffusion du soluté des régions entourant les petites particules vers celles
adjacentes aux grosses. La coalescence est généralement accompagnée d’une diminution
de la résistance mécanique de l’alliage [29].
22
CHAPITRE II : Précipitation dans les alliages Al-Mg-Si
L’expérience a montré dans le cas d’un alliage d’aluminium que pendant la maturation.
Nous traitons exclusivement pour la précipitation, et cela signifie les régions de formation
GP qui diffèrent par le nombre et la taille, les formes et la cinétique de l’alliage à l’autre
de la croissance, tandis que, en raison de la germination, le stade de problèmes stables ou
d’autres phases métastables de la présence de différentes structures cristallographique de
la stabilité d’aluminium, ne peuvent pas apparaître. Pour le revenu, même si elle peut
encore être l’apparition précoce de zones GP, il est remplacé, en général par une ou
plusieurs des phases métastables. Plusieurs études sur la cinétique de précipitation des
alliages Al-Mg-Si-(Cu) en modes isothermes et anisothermes [30-33]. Description de la
séquence décomposition appliquée pendant l’effet de chauffage du chauffage sur la
cinétique de la vitesse de transformation, une séquence complexe de précipitation dans cet
alliage de l’existence de phases métastables et au moins deux éléments d’additions
distincts (Mg et Si).
Les phases et leur séquence pendant la précipitation sont tout à fait complexes.
La tentative est faite ici de systématiser les résultats, prêtant l’attention seulement à ces
phases métastables que produise près des pics dans les conditions moyens et maximales,
et les phases stables sont tout à fait complexes.
Pour les alliages Al-Cu-Mg-Si, un modèle de Cayron [34] a proposé des transitions
structurales de phase pour expliquer substructure commune des phases de Q, QC et QP.
Etudes systématiques détaillées par Cayron et al [34, 35] Sur les alliages Al-Mg-Si-Cu.
Les phases QP (hexagonal) [36] et QC (hexagonal) [37] ont été également rapportés au
précipité comme des phases précurseurs de la phase Q dans les alliages Al-Mg-Si
contenant du Cu. La phase QP, qui a la forme d’une lamelle, sont rapportés au précipité
dans la condition du pic vieilli, alors que les phases Q' est habituellement observé à la fin
de vieillissement dans les alliages. La phase L et observée également dans l'alliage Al-Mg-
Si (Al-0.65%Si, 0.87%Mg) contenant une teneur importante de Cu. La présence de Cu
augmente la proportion relative de β″ [38]. La phase L également devient plus proéminente
23
CHAPITRE II : Précipitation dans les alliages Al-Mg-Si
Figure II.4 : Zones G P dans un alliage Al-Mg2Si (aiguilles le long [100] Al) [40].
24
CHAPITRE II : Précipitation dans les alliages Al-Mg-Si
Cette phase spécifique du courtier β '' est cohérente avec la matrice et la présence d'une
morphologie similaire à ceux des blocs de zones dissous (GP) [41]. Elle est déposée au
détriment des précurseurs qui sont des blocs qui contiennent beaucoup Mg que de Si
étirement le long des directions <100> Al. En effet, il a été considéré pendant longtemps
dans la littérature comme un médecin généraliste de la zone (GP-II), car il conduit à un
schéma de diffraction électronique avec des stries diffuses perpendiculaires aux directions
[001] * réseau réciproque de la matrice d'aluminium. Et interprété ces bandes de la même
manière pour les zones GP d'Al-Cu est également très belles zones iso structurales [40].
La structure β'' a été identifié par Sagalowicz et al [42]. Après la diffraction de l'étude des
rayons X de l'alliage Al-Mg-Si, cette structure est un type simple. Selon les œuvres des
auteurs [43-45], la phase cohérente responsables de microscopiques correspondant à la
dureté de pointe dans les alliages Al-Mg-Si(Cu) modèles ou la faible teneur industrielle de
cuivre.En conséquence, les étonnantes études en particulier émergents de tous ces
sédiments dans l'enquête est que le rapport Mg /Si des précipités est inférieur à 2, un taux
de parité correspondant à la phase stable Mg2Si [46-48]. Ces ratios mesurent entre 1 et 1,7,
alors que Matsuda et al [49] a constaté que le rapport est égal à 0,17, il semble appuyer
fortement sur la composition nominale de l'alliageAl-Mg2Si. Il est de l'ordre de 1,7 alliage
et environ 1 dans les alliages en excès de Si. Précipités observés dimensions peuvent être
responsables des écarts par rapport à la stœchiométrie. En effet, la microstructure
correspondante au pic de dureté montre des précipités dont les dimensions sont de l’ordre
de 2 nm [48].
25
CHAPITRE II : Précipitation dans les alliages Al-Mg-Si
Figure II.5 : Image de MET haute résolution obtenue sur une aiguille de β''
par Andersen et al [50].
II.4.4. La Phase β′
Un rapport Mg/Si plus faible dans la phase intermédiaire que celui de la phase
d’équilibre. Les rapports Mg/Si trouvés dans la littérature sont pratiquement identique à
celles mesurés de la phase β′ (varie entre 1 et 1,7 dépondant de la composition de l’alliage).
Cette phase précipite sous forme de bâtonnets mesurant entre 5 et 15 nm de diamètre.
La structure de cette dernière a été bien déterminée par diffraction électronique [51], elle
s’agit d’une maille hexagonale de paramètres :
Les aiguilles β″, les bâtonnets β′ sont semi cohérents avec la matrice α-aluminium le
long des grands axes. Anderson et al [52] proposent la stœchiométrie suivante Mg18Si10.
P. M. Derlet et al, X. Fang et al [53, 54] en utilisant le MET à haute résolution ont montré
que cette phase pouvait coexister avec β″ dans un même précipité
26
CHAPITRE II : Précipitation dans les alliages Al-Mg-Si
La phase stable β -Mg2Si est la phase la plus connue, figure II.7. Elle précipite sous
forme de plaquettes carrées d’épaisseur proche de la dizaine de nm et de quelques
centaines de nm de côté. Sa structure est cubique à faces centrées ordonnée comme CaF2.
Elle ne contient pas d’aluminium. La phase β -Mg2Si est incohérente avec la matrice,
mais conserve toutefois des relations d’orientation :
27
CHAPITRE II : Précipitation dans les alliages Al-Mg-Si
Plusieurs auteures [43,44,56] ont montré que l’addition du cuivre dans les alliages Al-
Mg-Si, est à l’origine de la formation d’autres phases qui sont des phases quaternaires Q′
et Q. La phase métastable β′ est considérée comme phase précurseur de la phase métastable
Q-Al5Cu2Mg8Si6 apparue dans les alliages Al-Mg-Si, La structure de Q′ est proposée
identique à celle de la phase Q. Cette dernière a une structure hexagonale de paramètres
a=0.3932 nm et c=0.40173 nm
28
CHAPITRE II : Précipitation dans les alliages Al-Mg-Si
Cu (% en poids)
Dans l'alliage équilibré, la séquence de précipitation dans les alliages Al-Mg-Si est
généralement la suivante :
29
CHAPITRE II : Précipitation dans les alliages Al-Mg-Si
La séquence de précipitation de l’alliage avec excès de Silicium et qui contint une forte
teneur de Cu (0.91% en poids) est :
La phase Q' se présente sous la forme de lattes selon les directions <100> de la matrice α
30
CHAPITRE II : Précipitation dans les alliages Al-Mg-Si
Paramètres de la
L’alliage Les phases Mg/ Si Structure
matrice
a = 15.2 Å,
β'' aiguilles 1.0-1.7 Monoclinique b = 4.05 Å,
c = 6.7 Å, β= 105°
Al-Mg-
β' a = 7.05 Å,
Si 1.73 Hexagonal
bâtonnets c = 4.05 Å
β
1.73 (Mg2Si) cfc a = 6.42 Å
plaquettes
a = 3.93 Å,
QP 1.54 Hexagonal
c = 4.05 Å
Al-Cu- a = 6.70 Å,
QC 1.54 Hexagonal
Mg-Si c = 4.05 Å
1.22 a = 4.05 Å,
Q Hexagonal
(Cu2Mg8Si6Al5 c = 10.4 Å
a = 4.05 Å,
A 0.28 Hexagonal
c = 6.7 Å
Al-Mg- a = 6.8 Å,
B 0.40 Orthorhombique
Si b = 7.9Å,c = 4.05 Å
(excès de a = 10.4 Å,
0.83 c = 4.05 Å
Si)
C (Cu, Si)8(Mg, Hexagonal
Al)13
Tableau II.1 : la séquence de précipitation dans les alliages de la série 6xxx [34]
Considère que les précipitations dans les études sur le système Al-Mg-Si(Cu) depuis
longtemps que le cuivre n'a pas changé la séquence de précipitation, si elle est présente
dans l'alliage, ainsi qu'un élément secondaire. Il est généralement admis que l'effet de faible
teneur en cuivre (0,1%) est le raffinement et l'augmentation de durcissement par
31
CHAPITRE II : Précipitation dans les alliages Al-Mg-Si
précipitation après revenu [60]. Cela peut provenir d'une forte interaction avec les lacunes.
La présence de cuivre dans une proportion élevée de l'alliage conduit à des changements
notables dans la séquence de la précipitation.
En fait, je l'ai prouvé à la disparition de la phase β' en faveur de l'étape Q' en 6061 a
accusé l'alliage de cuivre. [40] En plus des changements dans la séquence de précipitations,
comme produit chimique de cuivre changement de composition des sédiments et certaines
études ont montré que l'influence du cuivre sur les phases de précipitation de durcissement
prouvé en particulier sur les alliages qui n’ont pas subi de traitement de pré revenu [61]. Il
semble que le cuivre améliore la cinétique de vieillissement à la température ambiante,
après refroidissement. [62]
32
CHAPITRE II : Précipitation dans les alliages Al-Mg-Si
La présence d'un excès de magnésium a tendance à favoriser une phase stable Mg2Si
au dépend des phases durcissant dont le rapport est < 2 [43], de sorte que l'augmentation
de magnésium est indésirable du point de vue des propriétés mécaniques. Tandis que
l'excès de silicium améliore les propriétés mécaniques, mais peut affecter la ductilité de
l'alliage. En outre l’excès de Si augmente le traitement de maturation à température
ambiante, mais ne modifie pas la cinétique de de précipitation.
Gupta et al [45], déduit que les alliages à excès de Si présentent une dureté supérieure
aux alliages dits stœchiométriques. D’une manière générale, l’excès de Si favorise les
phases métastables (dont le rapport <2) aux dépens de la phase stable d’équilibre, en
affectant la composition des précipités durcissant [43]. Pour les alliages contenant une
faible teneur de cuivre, l’excès de Si modifie également la séquence de précipitation [65],
c'est-à-dire l’apparition de la phase quaternaire Q et son précurseur Q'.
Des études sur le traitement thermique sur la tenue à la corrosion des alliages
d'aluminium Al-Mg-Si révèle que l'influence de la microstructure de apparaît pourtant
comme un facteur prédominant des processus de corrosion. Ajouter du magnésium et du
silicium à l'aluminium série 6000 incitent à la précipitation de Mg2Si dans l'alliage.
Le traitement thermique peut modifier la répartition des éléments dans le métal et donc le
comportement à la corrosion [66] :
33
CHAPITRE III : Matériaux étudiés et Méthodes expérimentales
Alliage Mg% Si% Cu% Fe% Mn% Cr% Zn% Ti% B% Al%
(1) 0.50 0.56 0.02 0.17 0.03 0.001 0.003 0.011 0.0015 Balance
(2) 0.20 0.61 0.002 0.17 0.03 0.001 0.003 0.012 0.0017 Balance
(3) 0.20 0.22 0.1 0.17 0.03 0.001 0.003 0.011 0.0014 Balance
34
CHAPITRE III : Matériaux étudiés et Méthodes expérimentales
Figure III.3: échantillons avant polissages Figure III.4: échantillon après polissage
35
CHAPITRE III : Matériaux étudiés et Méthodes expérimentales
chimique passant par le métal, quelles que soient les changements physico-chimiques
qui peuvent résulter de ces traitements.
Les microscopes optiques métallographiques permettent l’observation par réflexion
d’une surface métallique parfaitement plane, obtenue par polissage mécanique et ayant
subie des traitements thermiques voulus. On colore différemment les phases composant
des alliages étudiés par un réactif.
Pour l’étude métallographique. Les échantillons sont observés avec un microscope
optique de type EUROMEX équipé d’une caméra photographique qui permet la
production d'un grand nombre de différentes images microscopiques avec des
grossissements différents (1000-500 ...) Comme on peut l'observer par ordinateur
(Fig. III. 5).
36
CHAPITRE III : Matériaux étudiés et Méthodes expérimentales
dQ
f (T ) ……………… (1)
dT
Nous avons utilisé dans ce travail un DSC de type SETARAM DSC131(figure III.7).
Chaque essai de DSC a été commencé à partir de la température ambiante jusqu’à la
température de 550°C avec une vitesse de chauffage 5°C/min, puis un refroidissement
jusqu’à l’ambiante avec la même vitesse de chauffage, ce dernier est relié à un ordinateur
sur lequel est installé un logiciel, donnant accès à toutes les fonctions de l’appareil et
permettant l’affichage des résultats. Lors d’une réaction exothermique (précipitation
d’une phase), la DSC enregistre un pic au-dessus de la ligne de base et pour une réaction
endothermique (dissolution d’une phase), elle enregistre un pic au-dessous de la ligne de
base. Le logiciel associé à l’appareillage nous permet de connaître la température de
chaque pic et la surface de l’aire formée par le pic avec la ligne de base du
thermogramme.
37
CHAPITRE III : Matériaux étudiés et Méthodes expérimentales
III.4.4. La microdureté
Essai de dureté
Essai la microdureté
38
CHAPITRE III : Matériaux étudiés et Méthodes expérimentales
Mesure Hv
Le pénétrateur est une pyramide en diamant, à base carré et d’angle au sommet entre
faces opposées égal à 136°.
L’empreinte est une pyramide en creux de diagonale moyenne d (en mm, moyenne
des deux diagonales du carré de base, mesuré à l’aide d’un appareil optique approprié),
figure III.9. La charge d’essai F (N) est choisie dans une gamme normalisée. La dureté
est donnée par le rapport de F (en kg force à l’origine) à la surface latérale de
l’empreinte pyramidale, exprimés sans dimension.
39
CHAPITRE III : Matériaux étudiés et Méthodes expérimentales
La formule de Vickers est le quotient obtenu par la division du poids appliqué sur
l’aire projetée de l’impression, elle est applicable en macro-dureté autant qu’en micro-
dureté Hv = P/S ……………… (2)
L’aire projetée de l’impression S est exprimée en fonction de la longueur moyenne du
diagonal d et l’angle du pénétrateur, donc:
/
S= Hv = ……… (3)
/
Où :
40
CHAPITRE III : Matériaux étudiés et Méthodes expérimentales
La diffraction des rayons X est l'une des méthodes les plus puissantes utilisées
dans les études des transformations de phases, il est constitué de trois parties :
La source des rayons X : est un tube contenant deux électrodes, l'une est le
filament (cathode) est chauffé par l'impact de Joule appelée l'anode et l'autre est une
plaque de cuivre pour la plus grande partie du diffractomètre. Soumissent pôles à la
possibilité de quelques dizaines de kilovolts, ce qui accélère les électrons à partir du
filament. L’interaction électron-matière va entrer la matière dans un état excité, la
désexcitation est faite par l’émission et des rayons X ; ce dernier est
monochromatisme par un filtre métallique (nickel).
41
CHAPITRE III : Matériaux étudiés et Méthodes expérimentales
La source des rayons X est produite par une anticathode cuivre avec une longueur
d’onde λ Cu =1.5418Å et qui est séparé à l’aide d’un monochromateur au Germanium,
alimentée par une génératrice tension–courant de 35kV-20mA, l’échantillon est placé
sur une tête goniométrique Les spectres de DRX des échantillons monté en géométrie à
haute résolution, et ont été enregistrés pour 2θ compris entre 20° à 120° avec un pat de
0.02°. L’identification des phases présentes dans les spectres de DRX a été faite en
utilisant les fiches ASTM.
42
CHAPITRE III : Matériaux étudiés et Méthodes expérimentales
43
CHAPITRE IV : Résultats et Discussions
IV.1. Introduction
La microstructure des échantillons des trois alliages étudiés à l’état brut est
présentée dans la figure IV.1. Cette dernière montre la présence de précipités, de
taille hétérogène sont distribués aléatoirement. On observe aussi des grandes
particules ont une taille pouvant excéder quelque µm. Ces particules sont formées
durant l’élaboration des trois alliages étudiés.
44
CHAPITRE IV : Résultats et Discussions
1 2
200µm 200µm
200µm
Figure IV.1: Microstructure des alliages (1), (2) et (3) à l’état brut
45
CHAPITRE IV : Résultats et Discussions
200µm
200µm
200µm
Figure IV.2: Microstructure des alliages (1), (2) et (3) homogénéisés à 550°C pendant 1
heure et trempés à l’eau
46
CHAPITRE IV : Résultats et Discussions
Passons aux pics endothermiques qui s’apparaissent aux températures : 204.57°C pic
(a), 355.28°C pic (b), 408.76°C pic(c) et 495.12°C pic(d), sont attribuées respectivement
à la dissolution des zones G.P et à la dissolution des phases β", β' et β. La séquence de
dissolution est en bon accord avec les travaux obtenus par d’autres auteurs [68, 69, 43].
Il est très important de remarquer que les pics enregistrés sur les courbes de DSC.
Correspondent ainsi aux transformations de phase :
47
CHAPITRE IV : Résultats et Discussions
-19.0
B
Alliage 1
-19.5
dQ /dt (m w) -20.0
D
A d
-20.5 C
a b
-21.0
c
100 200 300 400 500 600
Temperature °C
Figure IV.3: Courbe de DSC de l’alliage (1), homogénéisée à 550°C pendant 1 heure
suivi d'une trempe à l'eau obtenue avec une vitesse de chauffage de 5°C/min.
-17,0
Alliage 2 B
-17,5
-18,0
D
-18,5
dQ/dt (mw)
C
I
( ,
)
c
-19,0
A
-19,5
-20,0 b
-20,5 a
-21,0 100 200 300 400 500
Temperature °C
Figure IV.4: Courbe de DSC de l’alliage (2), homogénéisée à 550°C pendant 1 heure
suivi d'une trempe à l'eau obtenue avec une vitesse de chauffage de 5°C/min.
48
CHAPITRE IV : Résultats et Discussions
-17,5 B Alliage(1)
Alliage(2)
-18,0
D
-18,5
-20,0 D
A C
-20,5
-21,0
-21,5
0 100 200 300 400 500 600
Temperature °C
Figure IV.5: Courbe de DSC des deux alliages (1) et (2), homogénéisée à 550°Cpendant
1 heure suivi d'une trempe à l'eau obtenue avec une vitesse chauffage de 5°C/min
Par comparaison avec les échantillons des alliages homogénéisé à 550°C pendant une
heure et trempé à l’eau et les échantillons des alliages homogénéisés à 550°C pendant
une heure et trempé à l’eau suivis d’un vieillissement artificiel à 175°C, dans les deux
alliages 1 et 2 (Figure V.5, Figure V.6), on remarque l’absence des deux pics qui sont
correspond à la formation de zone G.P et à la formation de la phase β". La disparition de
ces pics est probablement liée la dissolution complète des zones G.P et la phase β"
formées pendant le vieillissement artificiel. Ainsi, la séquence de précipitation devenue
comme suit : (SSS) β' β(Mg2Si)
49
CHAPITRE IV : Résultats et Discussions
H o m o g én é isé e à 5 50° C p e n d a n t 1H
H o m o g én é isé e à 5 50° C e t vie illi à 17 5°C p e n d an t 1 H
Alliag e1
B
dQ/dt (mw)
D
C
A D
C
T emp era tu re ° C
Alliage 2
Homogénéisée à 550°C pendant 1H
Homogénéisée à 550°C et vieilli à 175°C pendant 1 H
D
D
dQ/dt (mw)
A C
C
50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 550
Temperature °C
Dans cette partie de notre travail, nous avons étudié la micro dureté Vickers (Hv) par
l’utilisation d’un microduromètre de type AFFRI.
Le traitement d’homogénéisation des trois alliages étudiés à 550°C pendant une heure a
été suivi par le vieillissement artificiel à différentes températures allant de 25°C à 475°C.
50
CHAPITRE IV : Résultats et Discussions
La valeur maximale de la microdureté est obtenue pour les trois alliages aux environs
de la température de 300°C. Si l’on compare cette résultat avec les résultats de DSC
(domaines de la précipitation des différents phases) on peut en déduire que le meilleur
durcissement est obtenu suite à la précipitation de la phase β˝ qui intervient au même
intervalle de température pour les trois alliages.
Alliage (1)
Alliage (2)
55 Alliage (3)
50
45
Hv
40
35
51
CHAPITRE IV : Résultats et Discussions
Les Spectres de diffraction des rayons X des échantillons des trois alliages étudiés à
l’état brut (état réception) sont représentés dans la figure IV.8. Les pics correspondent à
la structure C.F.C de la matrice α-aluminium. Le pic le plus intense est le pic (111) de
l’aluminium pur d’après les fichiers ASTM(b221Spécification standard pour l'aluminium
et en alliage d'aluminium)
Les mêmes pics sont aussi observés dans le cas des alliages 1, 2 et 3 homogénéisé à
550°C pendant 1 heure (figure IV.9). Cependant en remarque l’apparition de certaines
raies de faibles intensités, cela veut dire qu'il y a une variation du paramètre de réseau
de la maille de la matrice α-aluminium dû à la présence des éléments d'additions, qui
ont été développées lors des traitements d’homogénéisé et par conséquent, peuvent être
identifiées en utilisant les cartes ICDD (85-1327)
La présence de ces raies montre la précipitation des phases dans les alliages étudiés.
2θ Phases Références
112.02
α-AlFeMnSi [73]
112.06
52
CHAPITRE IV : Résultats et Discussions
14
12
intensité (u,a)
10
6 (311)
4 (220)
(200)
2
0
0 20 40 60 80 100 120
2(°)
16
Alliage (2) (111)
14
12
intensité (u,a)
10
(311)
8
(420)
6
(200)
4
-2
0 20 40 60 80 100 120
2 (°)
15
(111)
14 Alliage (3)
13
12
11
10
intensité (u,a)
9
8
7
(200) (311)
6
5
4 (420)
3 (220)
2
1
0
-1
0 20 40 60 80 100 120
2(°)
Figure IV.9: Spectre de diffraction des rayons X des alliages 1, 2 et 3 à l’état brut
53
CHAPITRE IV : Résultats et Discussions
16 Alliage (1)
14 (111)
12
intensité (u,a)
10
6 (311)
(220)
(200)
4
27,76° 47,14°
2
0
0 20 40 60 80 100 120
2(°)
16
Alliage (2)
14
(111)
12
intensité (u,a)
10
8 (200) (311)
6
17,18° (420)
4
112,02°
2
15
14 Alliage (3)
13 (111)
12 (200)
11
intensité (u,a)
10
9
8
7
6 (311)
5
4 (220) (420)
3
2
1
0
-10 20 40 60 80 100 120
2(°)
54
Conclusion générale
Conclusion
Le travail que nous avons réalisé dans le cadre de ce mémoire a pour but de mieux
comprendre l’influence des traitements thermiques sur la cinétique de précipitation et sur
les propriétés mécaniques dans des alliages Al-Mg-Si contenants différentes teneurs des
éléments d’additions. Pour cela, plusieurs techniques expérimentales ont été mises en
œuvre, pour étudier la précipitation, on s’utilise essentiellement le microscope optique
(MO), l’analyse calorimétrique à balayage (DSC), les mesures de micro dureté Vickers
(Hv) et la diffraction des rayons X.
Les principaux résultats de ce travail sont appréciables et en bon accord avec les travaux
de recherche trouvés par d’autres auteurs. Ces résultats peuvent se résumer de la manière
suivante :
55
REFERENCES
Bibliographiques
[10] C. Chaussin, G. Hilly, Tome II, 2eme édition, Dunod Paris p203-212
(1978).
56
REFERENCES
[26] M. J. Starink, A. Cerezo, J. L. Yan, , Phil Mater, vol. 39, p. 243, (2006).
57
REFERENCES
58
REFERENCES
[61] J. E. Janse, L. Zhuang, Mater. Sci. Forum, Vols. 396-402 607–612 (2002)
[62] S. Esmaili et D.J. Lioyd, W.J. Poole, Mater. Lett., Vol. 59 575–577(2004).
59
REFERENCES
60
Abstract
In this work, we focus on the Al-Mg-Si alloys (6000 series), which have
interesting mechanical properties. It was study made a contribution to the
understanding of the dissolution and precipitation phenomenon and the behavior
of aluminum alloys with thermal treatments
The results of micro hardness show that the addition of copper to Al-Mg-Si
aluminum alloys improves the mechanical properties more than the case of the
alloy containing excess of silicon.
The observation of the microstructure using the optical microscopy show the
presence of precipitates formed during different heat treatments.
i
ملخص
في ھذا البحث ،نحن نركز على سبائك )Al-Mg-Siالسلسلة (6000التي لھا خصائص
ميكانيكية جيدة .ھذه الدراسة ساھمت في فھم ظاھرتي االنحالل والترسبات وسلوك سبائك األلومنيوم مع
المعالجات الحرارية
وإلنجاز ھذه الدراسة استعملنا عدة تقنيات معتمدين أساسا على المجھر الضوئي ،انعراج األشعة
وقد سمح لنا الماسح الحراري التفاضلي ) (DSCبتحديد تسلسل ھذه السبائك:
وتشير نتائج الصالدة أن إضافة النحاس إلى سبائك األلومنيوم Al-Mg-Siيحسن الخواص الميكانيكية
أكثر من الفرط في السليسيوم ،كما أن المراقبة المجھرية بواسطة المجھر الضوئي تحدد وجود رواسب
ii
Résumé
Dans ce travail de recherche nous nous intéressons aux alliages Al-Mg-Si
Pour atteindre cet objectif, nous avons utilisés plusieurs techniques reposant
principalement sur la microscopie optique, diffraction des rayons X (XRD),
analyse thermique différentielle "DSC" et la microdureté (Hv).
iii