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UE 5.2.5 LA CORROSION Lycée Cugnot

I/ Les solutions utilisés en fabrication


Dans le monde de l’automobile les carrosseries sont majoritairement
réalisées en acier (fer + carbone en faible pourcentage). Ce métal est souvent
victime de corrosion (altération et destruction) du à certaines atmosphères plus
ou moins corrosives comme:
_ atmosphère maritime
_ atmosphère urbaine ou industrielle
_ atmosphère rurale.
Pour éviter cette destruction prématurée des carrosseries, les constructeurs
se sont penchés sur la solution de traiter les surfaces avant peinture pour qu’elles
soient plus résistantes à cette même corrosion.

1.1) L’Utilisation du ZINC


Les constructeurs ont décidés d’utiliser le zinc comme protection des
tôles. On retiendra les trois utilisation en carrosserie:
_ Le dépôt de zinc par zingage à chaud ou galvanisation
_ Le dépôt électrolytique
_ Le dépôt sous forme de film.

1.2) La galvanisation
Les carrosseries une fois assemblées en sortie du secteur de ferronnerie
sont lavées et rincées pour éliminer les différents sels qui favorise l’oxydation.
elles sont ensuite plongées dans un bain de zinc en fusion, puis dans un bain de
chrome. Toutes ces opération sont appelés bondérisation.

Galvanisation a chaud Cataphorèse sur chaîne de montage


sur chaîne de montage
Les carrosseries passent ensuite dans un bain de cataphorèse, procédé qui
est de type électrochimique qui permet application d’une première couche de
peinture.

Elles sont ensuite lavées, rincées et séchées puis elles reçoivent les divers
traitements comme les joints d’étanchéité, l’antigravillonnage, l’insonorisation,
les primaires, les apprêts et les peintures de finition....

Exemple de production sur chaîne

II/ Les solutions utilisées en réparation


2.1) La protection lors de la réparation
Lorsque le carrossier ou le peintre intervient sur un élément il arrive qu’il
détruise la couche de galvanisation, il faut donc la remplacer.
2.1.1) Le dépôt électrolytique
Elle consiste à utiliser un courant électrique continu et d’une solution de
sel de zinc appliquer grâce à un tampon, pour reconstituer le film protecteur de
zinc qui a été détérioré pendant la réparation. Cet en fait le courant électrique
qui va faire déposer sur l’acier le zinc contenu dans la solution. La zone
recouverte par ce dépôt de zinc doit être recouvert d’une impression pour
favoriser l’adhérence.

2.1.2) L’aérosol au zinc


Utilisé aussi en réparation cet aérosol renferme un liant contenant des
particules de zinc que l’on appliquera là où la couche de zinc a été détériorée par
le compagnon. Elle est moins efficace que le procédé électrolytique.

III/ Les primaires et impressions


Rappel:
Impression est le terme employé aux peintures qui servent à adhérer et à
protéger contre la corrosions si il y a lieu. Ce produit ne forme pas ou peu de
feuil mais s’incorpore à l’élément, de plus ce produit doit pouvoir recevoir
d’autres produits sans réaction.
On les retrouve dans l’industrie sous divers noms qui souvent les
associent à la même chose., c’est à dire « impression / primaire ».
3.1) Rôle:
Elles doivent répondre aux exigences suivantes:
_ Adhérence sur le support (les métaux ferreux ou non, alliages)
_ Protéger l’élément contre la corrosion.
_ Etre imperméables à l’humidité
_ Sécher rapidement.
_ Procurer une adhérence des produits à venir
Dans certain cas une impression peut être garnissante (combler des défauts).

3.2) Composition:
Les liants utilisés peuvent être Cellulosiques, Glycerophtaliques,
Polyuréthannes, Vinylique ou Epoxydiques. Ils n’acceptent bien sur que les
diluants (souvent réactifs) qui leurs sont attribués par le fabricant
Ne seront traités que les primaires à base de résines Polyuréthannes,
Vinyliques et Epoxydiques puisque les autres ont tendances à disparaître.

3.3) Les « WASH PRIMERS » et impressions « CHROMATO-


PHOSPHATANTES »
Ce sont des produits à base de résine Vinylique et/ou Epoxydique. Ils sont
composés de pigments qui évitent la formation de corrosion qui sont des
chromates de zinc ce qui lui donne une couleur verdâtre ou jaunâtre (parfois
brun-rouge). La couleur importe guère puisque par la suite une teinte sera
appliquée sur l’élément.
Le diluant, ajouté au moment de l’application, contient une faible quantité
d’acide phosphorique qui permet un bon accrochage sur les métaux ferreux ou
non. Ce diluant est dit réactif.
De part ses pigments de chromate de zinc et de son diluant à base d’acide
phosphorique on peut les nommer impression « chromato-phosphatante ».

3.4) Les impressions « Epoxy »


Comme leur nom l’indique elles sont à base de résine EPOXYDIQUE,
avec des pigments anticorrosion exempts de chromates. Cette résine lui confère
de grandes qualités de résistance mécanique. Là aussi c’est un produit bi-
composants auquel on ajoute un activateur et un diluant.
De plus seul les impressions « EPOXY » permettent d’être recouvertes
par un mastic. Ce qui permet de traiter le métal nu et de lui rajouter un mastic en
cas de déformation après une remise en forme.
3.5) Les primaires monocomposant
Le plus souvent ce sont des cellulosiques ou désormais des nitro-
acryliques qui sèchent par évaporation des solvants, ils se diluent et parfois sont
près à l’emploi. Certains procurent moins d’adhérence et leurs pouvoirs
imperméable ou anticorrosion sont limités.

3.6) Application:
Elle se fait entre 3 et 4 bars (pistolet traditionnel); si la pression est trop
élevée le produit va sécher rapidement et n’aura pas le temps d’aller dans les
porosités du métal, il surviendrait alors un manque d’adhérence. Dans certains
cas l’impression peut s’appliquer par tamponnage lorsque l’esthétique n’est pas
primordiale ou sur de petites surfaces.
Certains primaires existent en aérosol, ils peuvent être riches en zinc pour
protéger une tôle mise à nu par un ponçage ou un meulage. Ils servent aussi à
protéger deux tôles soudée entre elles, dans ce cas ils peuvent être riches en
cuivre (à éviter).
Une couche de faible épaisseur suffit ( 1 voile) sauf prescription du
fabriquant du produit. Cette couche restera tel quel, elle ne nécessite
normalement aucun ponçage (sauf prescription).
Le temps de séchage est de 15’ à 20°C avant d’appliquer les couches
suivantes. Les applications suivantes se font dans les quatre heures qui suivent,
car les impressions sont des protections temporaires, de plus après ces quatre
heures il faut égrainer la surface (ponçage très fin au tampon abrasif).

CONCUSION
Le choix de la nature de l’impression se fait en fonction de la nature du
subjectile et des produits qui seront ensuite utilisés.
L’évolution des produits va très vite et les produits hydro-diluables
commencent à remplacer ceux cités ci-dessus. Ce qu’il faut retenir c’est qu’il y
aura toujours des pigments anticorrosion (pour les métaux ferreux) et peut
importe la nature de la résine, elle favorisera toujours l’adhérence.

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