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MINISTERE DE LA SANTE

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REGION PICARD!E
ed ECOLE DE CADRES DE KINESITHERAPIE DE BGIS-LARRIS
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Adaptations des systèmes poids-poulies aux dessins


cinétiques de P.N.F. du membre inférieur.

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Rapport de recherches personnelles présenté par

Yves CHATRENET
Masseur-KInésUhérapeute D.E.
en vue de l'obtention du c e r t U i c a t national
de Moniteur-Cadre en Masso-KInésithérapie.

1982 - 1983
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Remerciements :

à Martine PINTA-BRONDEL
M.C.M.K. certifiée P.N.F. à la North Western University
Chicago fliinois.

Nous remercions également s

* Les formateurs de i'E.C.K. - Bois-Larris,

* Muriel TISON (documentaliste)

pour leurs conseils.


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SOMMA I RE

RESUME
1. INTRODUCTION 1
2. MATERIEL ET METHODE
La poulie mobile 2 - 3
Le moment résistant 3
2.1 Les résistances distales ^ a B
2.1.1 f i l i n résistant à la composante de r o t a t i o n
2.1.2 fiJin résistant à la composante d'extension
2.1.3 i i i i n résistant à la composante d'adduction
2.2 La résistance proximale 8 - 9
2-2.1 système poids-poulies
2.2.2 ressort(s)
2.3 Montage complet 10
2.4 Remarques 10 - 11
3. DISCUSSION 11-12
». CONCLUSION 12

REFERENCES

ANNEXES
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RE SUME
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Après avoir été pratiquée de façon analytique et segmentaire, la

rééducation se conçoit sous des aspects beaucoup plus globalistes et fonc-

tionnels, surtout en phase de réadaptation.

Nous avons essayé d'adapter ce concept à la pouliethérapie de façon

à offrir un complément à la rééducation manuelle pour certains patients.


Aux dessins cinétiques de P.N.F. du membre inférieur nous opposons
des résistances mécaniques en utilisant :

* plusieurs filins (un par composante du mouvement dont un

spécialement pour la rotation produisant un couple de forces

résistant.)
* des poulies mobiles qui permettent d'animer le moment résistant.

La qualité des afférences sensorielles ainsi fournies par les résistances


mécaniques permet une meilleure réponse motrice.
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I .
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I NTRODUCT I ON
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L'exercice musculaire se conçoit, de nos jours, sous le t r i p l e aspect


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de concept neuro-musculaire, de mouvement inclus dans un système de réponse


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à un intégrateur en fonction d'afferences sensorielles, et e n f i n , d'esprit de


globalité,faisant appel à une notion de chaînes musculaires. ( I l )
Il n'est pas rare que quelques p a t i e n t s , face à certains impératifs ou»
particulièrement motivés, pratiquent quotidiennement plusieurs heures de réédu-
c a t i o n . Le kinésithérapeute ne pouvant répondre à c e t t e demande, la pouliethé-
rapie s'est dès lors avérée un complément à la rééducation manuelle. Malheureu-
sement son mode d'utilisation très analytique est en réelle contradiction avec
les principes modernes d'exercices musculaires tels qu'ils sont énoncés ci-dessus.
C'est dans cet esprit que le rapprochement entre la technique de
P.N.F. ( f a c i l i t a t i o n neuro-musculaire par la proprioception) et la pouliethérapie
s'est opéré au sein même du " t e m p l e " du P.N.F, (10 - 7)
Plus proches de nous TORDEURS, BRUNEAU, THOMAS,HAGRON
et NANSOT (9 - i- 7 - k) ont proposé d'utiliser des résistances mécaniques
aux dessins cinétiques * de P.N.F.
Il est nécessaire de préciser immédiatement qu'il ne s'agit pas de
faire du P.N.F. en pouliethérapie puisque la technique de P.N.F. repose sur
cinq principes de base * * dont le plus important est sans doute le contact manuel...
Dès lors i l semble d i f f i c i l e de parier de P.N.F. et de pouliethérapie.
Par contre, l'utilisation d'un des principes de base que sont les dessins
cinétiques, peut se concevoir avec les systèmes poids-poulies. Ceci nous semble
d'ailleurs intéressant puisqu'il permet la relation entre les principes énoncés
et l'utilisation de résistances mécaniques.
La qualité de la réponse m o t r i c e étant sous l'influence de celle des
afférences sensorielles fournies au patient, nous avons recherché à développer
l'aspect q u a l i t a t i f des résistances fournies par les systèmes poids-poulies.
Sous cet aspect, le caractère r é p é t i t i f du mouvement que permet c e t t e
technique, o f f r e une possibilité d'utilisation en complément du t r a v a i l manuel
sans jamais se substituer à l u i .

* dessins cinétiques : mouvements intégrés exécutés en diagonale et


en spirale suivant les gestes normaux usuels. (11)
** dessina cinétiques, résistances maximales, contact manuel, stimulation
par é t i r e m e n t , ordres verbaux.
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2 . MATER I E L ET METHODE
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La poulie mobile.
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Par définition, il s'agit d'une poulie dont îe point de fixation est mobile.
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Dans le cas présent nous envisagerons sa fixation sur un segment de membre


mobile.
L'angle *>( déterminé par les deux brins de i'elingue sortant de la poulie
mobile voit son ouverture varier selon : (fig. 1)

lllllllItlIlUK—1^

r'
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J..»

Fig, 1 ' La poulie mobile.

* l'emplacement de fixation de l'extrémité du filin (a)


* l'emplacement de fixation de la ière poulie ou poulie de réception
(b) (plus ou moins proche du précédent)
* la position du segment de membre, donc de la poulie mobile (c)
vis-à-vis des points précédents, (plus ou moins proche également)

La résultante (R) des forces transmises par chacun des deux brins
de I'elingue varie d'intensité selon l'ouverture de l'angle oC . La valeur de cette
intensité est déterminée par la formule :
R : i n t e n s i t é de \s r é s u l t a n t e
R = 2- P . COS / 2 p . valeur du c o n t r e p o i d s
o( : angle e n t r e les 2 brins de I'elingue.
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R =P
ed si< < 120'' 2 P> R > P
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si < > 120** R< P


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Tout mouvement du segment de membre entraîne une mobilisation


de la poulie fixée à celui-ci et ainsi une variation de i'angleoC- I* ^^ résulte donc
une modificatio n de l'intensité de Ja résistance tout au long du mouvement.

Le moment résistant
Il tient compte de l'intensité de la composante efficace de la résistance
et du bras de levier représenté par le membre ou segment de membre.
C e t t e valeur varie selon l'angle formé par la résultante du système
de poulie mobile et le segment de membre (angle p). Elle est exprimée par
la formule :

M . =• R< sin p. d o a x e du mouvement-


3/0 intensUé de l a résultante

angle membre - résuitante

longueur du m e m b r e (constante)

or, nous avons vu que : R =2 P cos ^/2


on peut donc écrire que le moment résultant d'un système de poulie
mobile est égal à :
M - ^ 2 P . cos»^/2 . sin p.d
ft/O

L'intensité de la composante efficace du système résistant est donc


fonction de deux variables que sont les angles oC et p .

ooooooOoooooo
Les dessins cinétiques utilisés sont la résultante de mouvements dans
les trois plans de l'espace (abduction - adduction ; flexion - extension ; rotation
interne-rotation externe). De façon à résister aux différentes composantes,
on utilise pour chacune d'entre elles un système poids-poulies principalement
chargé de s'opposer à celle-ci.
La description des principes de fixation des systèmes poids-poulies
est illustrée sur la diagonale d'extension, adduction, rotation e x t e r n e , avec
un pivot de hanche» Les mêmes principes peuvent ê t r e appliqués aux différents
dessins cinétiques du membre inférieur et sont reproduits en annexe.
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2.1 Les résistances distaJes
ed 2.1, 1 filin résistant à la composante de rotation
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La rotation, du fait de l'enroulement


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des fibres musculaires pour un très grand


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nombre de muscles, est la plus importante


de trois composantes (11). De ce fait,
ce filin constitue la base du montage
et une attention particulière est portée
pour la production de la résistance rota-
toire.
A l'attache latérale avec enroulement
(7 -i), il nous paraît indispensable de pré-
férer l'utilisation d'un couple de forces
au niveau du pied (fig. 2) produisant
un meilleur effet rotatoire.

Technologie : (fig. 3}

Fig. 3 - Filin rotation


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On utilise un long f i l i n (6 m environ) dont une e x t r é m i t é est fixée ;

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sur Ja chevillere au point d'attache du talon, l'autre à la partie distale de la

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force dorsale de c e t t e même chevillere. ( f i g . 2)
ed La direction des deux brins du f i l i n réalise un couple de forces avec
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moment maximal lorsque la direction est perpendiculaire à l'axe du pied. Ce


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moment maximum n'est pas recherché au départ du mouvement de façon à


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ne pas bloquer la r o t a t i o n considérée comme starter du mouvement.


Le poids est attaché à une poulie mobile de façon à équilibrer constam-
ment la tension des deux brins de f i l i n .

2.1.2 filin résistant à Ja composante d'extension.


Le système poids-poulies est utilisé
selon le principe de la poulie mobile,
qui est fixée à la face dorsale du pied,
( f i g . ^)
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ed Le contrepoids est à portée du patient. Sa valeur approximative est
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deux fois moins importante que celle du filin rotation, sachant que tous les
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autres filins ont une composante participant à la résistance à l'extension.


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Nous avons vu que les variations du sinus de l'angle p, (fermeture


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de l'angle membre inférieur—résultante de la poulie mobile) diminuent le moment


résistant de la position de départ à la position d'arrivée (pour une intensité
de force résistante constante). Mais la fermeture de l'angle ot de la poulie
mobile, par contre, augmente l'intensité de c e t t e résistance, il est intéressant
de savoir si, la combinaison des deux variables va dans le sens de l'augmentation
du moment résistant et, s'il existe des angles d'ecartement des filins de la
poulie mobile plus favorables à c e t t e augmentation.
Pour c e t t e élingue les variatio ns de l'angle oC de la poulie mobile
«^ angle position de départ et #(2 position d'arrivée) (fig. é) sont de l'ordre
de ^5** environ, ce quel que soit l'ecartement entre l'extrémité de l'elingue
et la première poulie.
Les mesures effectuées sur un grand écartement donnant un angle
^y de 105** montrent une augmentation de ^2 % de l'intensité de la résis-
tance. Un é c a r t e m e n t faible donnant un angle oC^ de 70° provoque une augmen-
tation de 19 % seulement de c e t t e intensité. Les variations de la fonction
cos O^/A é t a n t plus favorables dans le sens de l'augmentation pour un grand
écartement au départ, nous choisissons c e t t e solution.
Le moment résistant est proportionnel au sinus de l'angle p (résultante
de la poulie mobile - segment de membre), (fig. 7)
La neutralisation ou l'amoindrissement de cet effet négatif de dimi-
nution de valeur du sinus de 90*" vers O" trouve sa solution en adoptant un
angle de départ p^ supérieur à 90** (115** environ). Ainsi, c e t t e valeur va s'accroître
de 115*" à 90° pour diminuer ensuite jusqu'à l'angle P2'^'3'''"*^^^ ^ ^^*''
Ainsi c e t effet ne remet pas en cause l'augmentation de la valeur
du moment résistant due à la poulie mobile (augmentation totale de ^8 %).

2.1.3 filin résistant à la composante d'adduction

On utilise également un système


poids-poulies avec une poulie mobile fixée
à la face externe du pied. (fig. 8)
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•H •H
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Technologie (fig. 9)
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Fig, 9 - Filin adduction

La fixation de l'extrémité du fiiin et de la première poulie se fait


à hauteur du pied, en position de départ réglant ainsi l'élévation de celui-ci.
L'angle oC de la poulie mobile est très ouvert au départ (120" environ)
pour se réduire en position d'arrivée à ^5° environ soit une augmentation de
l'intensité de la résistance de 85 %.
L'angle p avec le segment de membre est droit au départ pour se
réduire à 55° en position d'arrivée, soit une diminution de la valeur du sinus
de 18 %, Il en résulte un moment résistant augmentant de la position de départ
à la position d'arrivée de 51 %.
Le contrepoids qui est à portée du patient a une valeur, toujours appro-
ximative, légèrement supérieure à 1/^ de celle du filin rotation pris comme
référence. Une valeur trop importante bloque facilement le départ du mou-
r^

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vement, les muscles adducteurs étant dans une position peu favorable ce qui
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justifie l'écartement des filins de la poulie mobile.
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2.2 La résistance proximale


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Toujours dans une recherche qualitative des résistances aux dessins


cinétiques, la localisation d'une résistance au niveau de la cuisse semble indispen-
sable. Elle permet :
- d'équilibrer les résistances avec le pied,
- d'assurer une meilleure direction du mouvement,
- d'éviter le porte-à-faux au niveau du genou.

Deux types de résistances peuvent être offertes au niveau de la cuisse


- soit un nouveau système poids-poulies avec poulie mobile,
- soit un ou plusieurs ressorts,

2.2.1 Système poids-poulies

FigAO ~ Filin proximal*


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ed Un seul système assure le contrôle du segment crural Cfig. 10),
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il résiste à la fois à l'extension et à l'adduction. Ce système comporte toujours
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une poulie mobile fixée à une sangle, elle-même fixée à la partie distale du
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segment crural. L'emplacement de l'extrémité de i'elingue et de la première


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poulie est tel que la droite réunissant ces deux points de fixation soit perpendicu-
laire au pian du mouvement d'extension-adduction.
La course de la poulie mobile étant inférieure à celle des poulies fixées
au pied son principe ne revêt ici que peu d'intérêt (variation de l'angle 0^ de
15** maximum).
La valeur du contrepoids représente environ la moitié de l'unité de
référence pour un angle de 50'* au départ du mouvement.
2.2.2 rassortis)

Fig. 11 - Ressort proximaU


Le peu d'augmentation de la valeur du moment résistant par la
poulie mobile, nous incite à utiliser un ressort (fig. Il) d'allongement suffisant,
sachant que sa résistance augmente avec son allongement. Il est préférable
d'utiliser des ressorts étalonnés, sinon de placer plusieurs ressorts soit en série
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10
ed 2-3 Montage complets l'ensemble des résistances mécaniques est repré-
in
senté sur ta fig. 12.
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Fig, 12 - Montage complet.

2A Remarques
La position de départ du dessin cinétique est tributaire de la tension
quVxercent les contrepoids sur les éiingues, le membre étant au repos. De ce
fait, elle est réglée par la fixation d'arrêts sur les éiingues ou par réglage
de la longueur des éiingues, de façon à ce que les poids reposent sur le soi
pour la position de départ.

Dans les dessins cinétiques utilisés avec ces résistances mécaniques»


i l est demandé de compléter ceux-ci par dés mouvements actifs simples du
pied, mouvements non sollicités par les résistances.
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11
ed Le nombre de mouvements, leur rythme sont imposés par l'objectif
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recherché (cf discussion).
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Les poids étant à portée du patient, il peut réajuster les valeurs de


w

ceux-ci en fonction des résistances imposées et^ de sa difficulté ou facilité


à les vaincre.

3 . D I SCUS S 1 ON

La recherche de la qualité des résistances mécaniques à opposer aux


dessins cinétiques trouve son origine dans l'intégration sensori-motrice du mouve-
ment. La musculature squelettique est chargée de donner suite aux ordres venus
de l'intégrateur agissant d'après les renseignements fournis par le détecteur
(11). La qualité des renseignements permet ainsi de produire une meilleure
réponse motrice. C'est dans cet esprit que nous essayons d'affiner ces rensei-
gnements en recherchant les meilleures stimulations mécaniques. Cette qualité
est obtenue à partir des quatre points suivants :
- Ja recherche d'un effet rotatoire efficace,
- l'utilisation de poulies mobiles assurant une animation du
moment résistant,
- le nombre de filins permettant de doser la résistance aux
différentes composantes du mouvement,
- la localisation de résistances au pied et à la cuisse pour un
meilleur équilibre et un meilleur guidage du mouvement.

Les schémas de montage et leurs indications angulaires et valeurs


approximatives de contrepoids sont données sans contexte pathologique parti-
culier. En présence de faiblesse d'une composante ou d'une course déterminée
du mouvement, il est recommandé d'adapter les valeurs des contrepoids et
l'emplacement des poulies, de façon à régler les angles oC et p pour obtenir
l'effet recherché. Loin de remplacer le dosage manuel des résistances ces sys-
tèmes doivent nééinmoins mettre en application les quelques paramètres de
variation dont nous disposons.
Ce type de montage permet le travail musculaire selon trois modes
de contractions : un temps aller concentrique en temps éventuel de maintien
statique, un temps retour excentrique.
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- 12

oc
ed Les valeurs des contrepoids, le nombre de mouvements e t . leur rythme
in
sont choisis selon la qualité des muscles recherchée (12). L'intérêt de ce type
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de montage semble répondre davantage à la recherche des qualités que sont


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l'endurance ou la résistance du fait de l'aspect répétitif qu'il permet d'assurer.


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Il en découle donc une première indication d'utilisation pouvant s'inscrire en


complément de la méthode de P.N.F. sans jamais se substituer à elle.
Ce complément est particulièrement bienvenu chez les patients volon-
taires consacrant de nombreuses heures à la rééducation et dont l'esprit compétitif
ou simplement sportif prédispose à l'utilisation d'une telle méthode. C'est d'ailleurs
dans cet esprit et pour répondre à des considérations neuro-musculaires et
physiologiques de la fonction motrice qu'elle a été élaborée.
La relative longueur de préparation du montage peut trouver une solu-
tion fort pratique dans la pré-installaiton des élingues.

4 . C O N C L U S I ON

Nous espérons en utilisant les systèmes poids-poulies pour résister


aux dessins cinétiques de la méthode de P.N.F., apporter au kinésithérapeute
un moyen de compléter sa rééducation manuelle.

L'aspect répétitif que peut procurer cette méthode sera bénéfique


aux muscles intégrés dans un système détecteur-intégrateur effecteur et abordés
sous le concept globaliste de chaînes musculaires.

Il s'agit en quelque sorte d'une actualisation de la pouliethérapie


en fonction des conceptions actuelles de rééducation fonctionnelle.
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REFERENCES

oc
ed
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w

( I ) B R U N E A U , A.S. : Possibilité d'adaptation des schémas de mouvement


w

Kabat du membre inférieur en mécanothérapie.


Mémoire de fin d'études. Institut supérieur pour !es
carrières auxiliaires de ia médecine (ISCAM), Bruxelles,
1978-1979.

(2) E F T H E R , G . : Principes et moyens de la Kinésithérapie a c t i v e analytique.


Encycl. Méd. Chir-, Paris, Kinésithérapie, 260^5 A ,
U ' li ~ ÏO.

(3) G I R A U D E T , G. : Biomécanique humaine appliquée à la rééducation.


Masson, Paris, 1976,

(*) H A C R O N , E. - NANSOT, A . :
Exercices thérapeutiques sportifs in "Kinésithérapie
a c t i v e " , t o m e 1 par PLAS, F. et H A G R O N , E.,
Masson, Paris, 1979.

(5) K N O T T , M . - V05S, D. :
F a c i l i t a t i o n neuro-musculaire proprioceptive.
Maloine, Paris, 2ème é d i t i o n , 1977.

(6) ROCHER, C. : Utilisation des systèmes "poids-poulies", "ressorts",


"suspension", et leur association en rééducation. La
pouliethérapie.
Encycl. Méd. Chir. Paris, Kinésithérapie, 2^0U5 A,
N , 4, 1978 (ancien f e u i l l e t ) .

(7) THOMAS, D. : P.N.F. e t pouliethérapie.


Cah. Kinésither. 2 : 19 - 38 ; 1980.

(S) THOMAS, D., PICLET, a . M . :


La méthode P.N.F, e t la rééquilibration de la hanche.
Kinésither. Se. 205 i U6 ~ 59 ; 1982.
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( 9) TORDEURS, 3-P. - DELFOSSE, G. - MALDAGUE, F . :
in
Application des "schémas Kabat" en mécanothérapie
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du membre supérieur. Journée de médecine physique


w

et de rééducation. Expansion scientifique française, Paris,


w

53 - 58, 1979.

(10) TOUSSAINT, D. - KNOTT, M. :


The use of wail pulleys with mat activities,
Phys. ther. 35/9 : i^77 ; 1955.

(U) VIEL, E. : La méthode Kabat. Masson, Paris, 3ième édition, 1978.

(12) VIEL, E. - NEIGER, H. :


Entretien et amélioration de la fonction musculaire:
techniques de travail et kinésiologie appliquée.
A paraître in médecine du sport.

(13) Vocabulaire associé à l'enseignement de la rééducation


neuro-musculaire par la proprioception (méthode Kabat)
Ann. Kinésithér. 7h : 169 - 173 ; 1980.

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ANNEXE I
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Flexion - Abduction - Rotation Interne

Flexion - Adduction - Rotation externe


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Annexe II
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Extension * Abduction - Rotation Interne

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