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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

ECOLE POLYTECHNIQUE

Département
GENIE INFORMATIQUE ET
TELECOMMUNICATIONS

DISPOSITIF ET TRANSMISSION
OPTIQUE
( Travaux dirigés et pratiques )

Dr. Michel DOSSOU

janvier 2012
Table des matières

1 TRAVAUX DIRIGES 1
1.1 EXERCICE 1 : Expressions des atténuations . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 EXERCICE 2 : Calcul de la résolution spatiale d’un réflectomètre . . . . . 2
1.3 EXERCICE 3 : Détermination de la longueur d’onde de la source . . . . . 2
1.4 EXERCICE 4 : Explication de la courbe d’atténuation d’une fibre en silice 2
1.5 EXERCICE 5 : Etude d’un monochromateur . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.5.1 Présentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.5.2 Calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.5.2.1 Question 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.5.2.2 Question 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.5.2.3 Question 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.5.2.4 Question 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

2 TRAVAUX PRATIQUES 6
2.1 TP 1 : Mesure de l’affaiblissement de la fibre . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.1.1 Technique de mesure par coupure (E : cut-back method) . . . . . . 7
2.1.1.1 Technique d’injection - Distribution d’équilibre . . . . . . 8
2.1.1.2 Réalisation de la distribution d’équilibre . . . . . . . . . . 8
2.1.1.3 Contrôle de la distribution d’équilibre . . . . . . . . . . . 9
2.1.2 Technique de mesure par rétrodiffusion . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.1.2.1 Technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

i
CHAPITRE 1

TRAVAUX DIRIGES

Sommaire
1.1 EXERCICE 1 : Expressions des atténuations . . . . . . . . . . 2
1.2 EXERCICE 2 : Calcul de la résolution spatiale d’un réflec-
tomètre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 EXERCICE 3 : Détermination de la longueur d’onde de la
source . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.4 EXERCICE 4 : Explication de la courbe d’atténuation d’une
fibre en silice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.5 EXERCICE 5 : Etude d’un monochromateur . . . . . . . . . . 3
1.5.1 Présentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.5.2 Calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.5.2.1 Question 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.5.2.2 Question 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.5.2.3 Question 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.5.2.4 Question 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Ce recueil comprend les exercices et travaux pratiques nécessaires pour la compré-


hension et la mise en œuvre des dispositifs à fibre optique.

1
Chapitre 1. TRAVAUX DIRIGES

1.1 EXERCICE 1 : Expressions des atténuations


Etablissement de la relation entre l’atténuation "A" en dB/km et "α" en Np/km

1.2 EXERCICE 2 : Calcul de la résolution spatiale


d’un réflectomètre
Déterminer la distance minimale entre deux défauts dans une fibre pour que ceux-ci
soient distincts par la méthode de mesure par rétrodiffusion en fonction de la durée τ de
l’impulsion injectée dans la fibre et de l’indice de réfraction n1 du cœur.
Evaluer cette distance pour τ = 100 ns et n1 = 1, 45

1.3 EXERCICE 3 : Détermination de la longueur


d’onde de la source
Déterminer la longueur d’onde minimum de la source pour qu’un seul mode ne soit
guidé dans une fibre dont l’indice de réfraction du cœur n1 = 1, 47, le diamètre du cœur
d1 = 10µ m, la variation de l’indice de réfraction de l’enveloppe ∆ = 2, 25%.

n21 − n22
∆=
2 n21
avec n2 l’indice de réfraction de la gaine.

1.4 EXERCICE 4 : Explication de la courbe d’atté-


nuation d’une fibre en silice
La figure ci-après présente l’atténuation spectrale d’une fibre monomode. Expliquez
l’allure de la courbe.

Attenuation (dB/km)

2,25

0,5

1,1 1,3 1,4 1,5


Longueur d’onde (um)

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Chapitre 1. TRAVAUX DIRIGES

1.5 EXERCICE 5 : Etude d’un monochromateur


1.5.1 Présentation
La mesure expérimentale de l’atténuation spectrale se fait à l’aide d’un monochro-
mateur. Son rôle est d’isoler une bande spectrale afin d’injecter dans la fibre une lumière
quasi-monochromatique. La décomposition de la lumière est réalisée par un réseau plan.
En effet, si on reçoit sur un réseau plan un faisceau de lumière blanche parallèle faisant
un angle i avec la normale au plan du réseau, la lumière sera diffractée par les traits du
réseau dans toutes les directions.
Dans une directiion faisant un angle α0 avec la normale, on obtiendra de la lumière de
longueur d’onde λ si :
|sin i + sin α0 | = n k λ (1.1)
avec :
– k : un nombre entier ("l’ordre du réseau"),
– n : nombre de traits du réseau par millimètre,
– α0 et i comptés à partir de la normale au plan (après avoir fait le choix d’un sens
positif),
– λ la longueur d’onde en millimètre
On constate que dans une direction donnée, sont superposées les longueurs d’onde
λ1 , λ2 , λ3 , λ4 . . . telles que leur produit par les nombres entiers 1, 2, 3, 4 . . . soit constant.
Une succession de spectres correspondants aux valeurs entières de k est donc visible.

α0
i’ α
i

1.5.2 Calcul
1.5.2.1 Question 1
Pour un angle incident i de 30°, déterminer les longueurs d’onde (en nm) émises
par les réflexions d’ordre 1, 2 et 3 sur un réseau de 600 traits/mm dans les directions α0
comprises entre -90°et 30°(par pas de 10°).

1.5.2.2 Question 2
Etablir le graphe des longueurs d’onde émises en fonction de α0 et commenter.

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Chapitre 1. TRAVAUX DIRIGES

Le réglage de la longueur d’onde de sortie est réalisée en faisant varier la position


du réseau R afin de modifier l’angle i (figure ci-après). Les miroirs 3 et 4 réfléchissent la
lumière émise dans la direction α0 telle que la somme des angles α0 et −i donne toujours
l’angle d’ouverture θ.

2 3

1 R 4

1.5.2.3 Question 3
Pour un angle d’ouverture θ de 40°, déterminer les longueurs d’onde (en nm) émise
à la sortie du monochromateur par les réflexions d’ordre 1 à 3 pour les positions du réseau
telles que l’angle i est compris entre -40°et 80°(par pas de 10°). L’angle α0 sera choisi tel
que α0 < i.
Etablir un graphe des longueurs d’onde émises en fonction de i et le comparer au graphe
obtenu en 1.5.2.2.

Il est donc indispensable, lorsque l’on veut n’avoir qu’une seule longueur d’onde
dans une direction, de supprimer toutes les longueurs d’onde inférieures (provenant des
réflexions d’ordre supérieur à 1) qui lui sont superposées. Pour ce faire, on interpose des
filtres passe-hauts en λ ne laissant passer que les longueurs d’ondes utiles.

1.5.2.4 Question 4
Un monochromateur est également caractérisé par sa dispersion linéaire qui est défi-
nie comme étant le rapport entre la distance dL séparant deux raies voisines et la variation
de longueur d’onde dλ entre ces deux raies. On utilisera surtout l’inverse de ce rapport
ou "dispersion réciproque D" qui s’exprime en nanomètres par millimètre.

dλ[nm]
D[nm/mm] = (1.2)
dL[mm]
Déterminer dλ/dα0 [nm/deg] en fonction des angs i et α0 . Que constatez-vous ?
Déterminer dλ/dα0 pour α0 = −30° et i = +20° ; α0 = −30° et i = +10° (k = 1).
Déterminer D entre les points A et B si i = 20°, α0 = −30°, dα = 1°, L = 300mm, k = 1.

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Chapitre 1. TRAVAUX DIRIGES

A
dL
B

i L

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CHAPITRE 2

TRAVAUX PRATIQUES

Sommaire
2.1 TP 1 : Mesure de l’affaiblissement de la fibre . . . . . . . . . 7
2.1.1 Technique de mesure par coupure (E : cut-back method) . . . . 7
2.1.1.1 Technique d’injection - Distribution d’équilibre . . . . 8
2.1.1.2 Réalisation de la distribution d’équilibre . . . . . . . . 8
2.1.1.3 Contrôle de la distribution d’équilibre . . . . . . . . . 9
2.1.2 Technique de mesure par rétrodiffusion . . . . . . . . . . . . . . 10
2.1.2.1 Technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

Ce recueil comprend les exercices et travaux pratiques nécessaires pour la compré-


hension et la mise en œuvre des dispositifs à fibre optique.

6
Chapitre 2. TRAVAUX PRATIQUES

2.1 TP 1 : Mesure de l’affaiblissement de la fibre


2.1.1 Technique de mesure par coupure (E : cut-back method)

10log(P(x)/P(0)) (dB)

pente : −A (dB/km)

Avec la figure ci-dessus, on peut écrire l’expression de A déduite de la mesure de la


puissance en x = 0 et x = L :
10 P (L)
A(dB/km) = − log10 (2.1)
L P (0)
Cependant la mesure de la puissance injectée dans la fibre P (0) est en pratique
difficilement réalisable. On préférera utiliser la méthode suivante :
1. mesurer la puissance à une distance L1 (environ 1 km),
2. couper la fibre en gardant les conditions d’injection,
3. mesurer la puissance à une distance L2 (environ 2 m) en reproduisant au mieux les
conditions de réception.
Il suffit alors de déduire A en utilisant l’expression suivante :

1 P (L2 )
A(dB/km) = 10 log10 (2.2)
L1 − L2 P (L1 )
Pour l’atténuation exprimée α (Np/km), on a :
P (L1 ) = P (0).e−α L1 (2.3)
P (L2 ) = P (0).e−α L2 (2.4)
Ce qui donne :
P (L2 )
= e−α (L2 −L1 ) (2.5)
P (L1 )
Par conséquent :
1 P (L2 )
α(N p/km) = ln (2.6)
L1 − L2 P (L1 )
La figure ci-après représente le montage à réaliser :

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Chapitre 2. TRAVAUX PRATIQUES

Fibre sous
test

0 L L Mesureur de
Emetteur Dispositif 2 1
d’injection puissance

P(0) P(L2) P(L1)

2.1.1.1 Technique d’injection - Distribution d’équilibre


Pour une fibre multimode, l’atténuation A mesurée par la méthode ci-dessus repré-
sente l’atténuation totale, c’est-à-dire une moyenne pondérée des différents coefficients
d’atténuation liés à chaque mode de propagation. Dès lors, A dépendra des modes de
propagations excités et de la quantité de puissance relative véhiculée par chacun d’eux.

Il s’ensuit que les conditions d’injection (la façon dont la lumière est injectée dans
la fibre) sont d’une importance capitale. En effet, elles vont déterminer :
1. les différents modes excités,
2. la quantité de puissance relative véhiculée par chaque mode.
Pour se libérer des conditions d’injection souvent difficiles à reproduire d’une ma-
nipulation à l’autre, on doit tenir compte du couplage de mode. En effet, les défauts de
fabrication de la fibre, ainsi que les contraintes mécaniques qui s’exercent sur la fibre
entraînent un échange d’énergie entre les modes ("le couplage de mode"). La distribution
de puissance entre les modes varie donc continuellement le long de la fibre.

Cependant en pratique, si le couplage de mode est important, la distribution de


la puissance relative entre les modes reste constante après ce qu’on appelle "la longueur
d’équilibre". Cette longueur sera d’autant plus courte que le couplage de mode sera grand.

Au-delà de la longueur d’équilibre, la distribution relative de puissance est indépen-


dante de l’abscisse sur la fibre ainsi que des conditions d’injection. On dit avoir atteint la
"distribution d’équilibre", et dans ce cas l’atténuation A ne dépend ni du point d’abscisse
de la fibre où les mesures sont réalisées ni des conditions d’injection.

La théorie exposée ci-dessus impose donc à L1 et à L2 d’être des longueurs supé-


rieures à la longueur d’équilibre.

2.1.1.2 Réalisation de la distribution d’équilibre


La distribution d’équilibre doit être atteinte le plus près possible de l’entrée de
la fibre. Puisque l’équilibre est atteint après une longueur de fibre dépendant du degré
de couplage de mode, ce dernier va être augmenté artificiellement par l’utilisation d’un
brouilleur de mode (E : mode scrambler). Celui-ci est réalisé en enroulant, par exemple, la
fibre trois ou quatre fois sur un cylindre d’un demi-pouce de diamètre. D’autres méthodes
sont utilisées dans la pratique.

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Chapitre 2. TRAVAUX PRATIQUES

L’une d’elle vise à insérer dans le banc de montage illustré à la figure ?? et en amont
de la fibre à mesurer, une fibre dite "fibre d’injection". Celle-ci est réalisée en reliant entre
eux trois segments de fibres de longueur environ égale à deux mètres ; le premier est com-
posé d’une fibre à "saut d’indice", le second d’une fibre à "gradient d’indice" et le troisième
d’une fibre à "saut d’indice". L’extrémité libre O’ de cette dernière est reliée au moyen
d’un dispositif de jointage (joint mécanique ou joint réalisé par fusion) à l’entrée de la
fibre à mesurer. Les fibres à saut d’indice" choisies sont généralement des fibres unimodes.
Cette méthode, purement heuristique, permet de réaliser, à l’entrée de la fibre à mesurer
et sur une courte distance, les conditions d’équilibre de modes souhaitées.

Le banc de mesure est alors :

Fibre sous
test

0 0’ L L Mesureur de
Emetteur Dispositif 2 1
d’injection puissance

P(0) P(0’) P(L2) P(L1)

Citons aussi deux autres méthodes.

Dans la première, la fibre d’injection décrite précédemment est remplacée par une
fibre analogue à celle dont on désire mesurer l’atténuation mais de longueur cette fois au
moins égale à la longueur d’équilibre (par ex. 1 km).

La seconde méthode, d’application plus récente, fait usage d’une fibre d’injection
dite "à double rétreint" de longueur environ égale à 20 m. Il s’agit d’une section de fibre
multimode sur laquelle deux rétreints du cœur ont été réalisés respectivement au tiers et
au deux tiers de la longueur. Les rétreints sont obtenus en exerçant un effort de traction
sur la fibre qui a pour effet de l’allonger. Un arc électrique est ensuite appliqué aux droits
des abscisses où l’on désire opérer le rétreint. Il a pour effet de porter la silice à son
état de fusion. L’ensemble de ces deux opérations permet de diminuer artificiellement
le diamètre du cœur de la fibre et d’éliminer les modes d’ordre supérieurs dont on sait
qu’ils participent de manière importante au couplage des modes. Cette méthode donne
d’excellents résultats.

2.1.1.3 Contrôle de la distribution d’équilibre


On peut contrôler si la ditribution d’équilibre est atteinte par le diagramme de
rayonnement. Ce diagramme représente la répartition de la puissance lumineuse rayonnée
en fonction de la direction θ par rapport à l’axe de la fibre.

L’injection de lumière dans la fibre peut être caractérisée par deux paramètres :
1. le diamètre du faisceau incident sur la section d’entrée de la fibre,
2. l’ouverture nulérique (N A) du faisceau incident
Il a été montré que la longueur d’équilibre des modes est réduite lorsque :

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Chapitre 2. TRAVAUX PRATIQUES

1. le diamètre du faisceau = 2/3 diamètre du cœur de la fibre


2. N A de la source = 2/3 N A de la fibre

2.1.2 Technique de mesure par rétrodiffusion


2.1.2.1 Technique
Lorsqu’on envoie de la lumière dans une fibre, une partie de l’énergie lumineuse est
diffusée par le matériau constituant le guide. Une infime partie de cette lumière diffusée
peut être conduite par la fibre et renvoyée vers l’émetteur.

En collectant cette lumière, on peut recueillir un signal qui une fois analysé, permet
de déterminer l’atténuation de la fibre. En effet, si on fait l’hypothèse qu’une fraction S
de la lumière est rétrodiffusée, on peut écrire :

P (x1 ) = P (0).e−α x1 (2.7)


PR (x1 ) = S.P (x1 ) (2.8)
PD (x1 ) = PR (x1 ).e−α x1 (2.9)
avec :
– PR (x1 ) : puissance rétrodiffusée vers l’émetteur en x = x1
– PD (x1 ) : puissance lumineuse reçue en x = 0 provenant de PR (x1 )
– S : paramètre fonction du type de fibre (par hypothèse, on suppose S constant)
D’où on obtient :

PD (x1 ) = S.P (0).e−2α x1 (2.10)


La figure ci-après exprime le rapport 10 log[PD (x)/P (0)] en fonction de la position.
La pente de la droite est -2A.

10log(P_{D}(x)/P(0)) (dB)

0 x

pente : −2A (dB/km)

Pour déterminer PD (x), on mesure la puissance rétrodiffusée en fonction du temps


PD (t) lorsqu’on injecte une impulsion de lumière dans la fibre. Le signal correspondant à
x = X sera détecté à l’instant :

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Chapitre 2. TRAVAUX PRATIQUES

X
t=2 (2.11)
(c/n1
avec :
– c : vitesse de la lumière dans le vide,
– n1 : indice de réfraction du cœur
Si la précision de cette méthode est inférieure à la méthode par coupure (E : cut-
back method), la rétrodiffusion permet de localiser la présence de discontinuités dans la
fibre (joint, fracture, impuretés, . . . ).

La figure ci-après présente le synoptique de l’appareillage :


– la source utilisée est une diode laser émettant des impulsions optiques courtes de
largeur variable selon la distance qui sépare la section de la fibre que l’on souhaite
observer de l’entrée de la fibre (émetteur). On "ajuste" de cette façon la puissance
injectée dans la fibre et la zone morte d’observation,
– les impulsions sont injectées dans la fibre à mesurer par l’intermédiaire d’un cou-
pleur à trois branches,
– le signal détecté est traité de façon à faire aparaître les caractéristiques de la fibre.
Ces différentes fonctions sont reprises dans un appareil de mesure appelé "réflecto-
mètre" (E : optical time domain reflectometer - OTDR)

0 x1 x2 x

Signal retour

Emetteur
Coupleur
optique P(L2) P(L1)
Recepteur Réflexion de Fresnel

P(0) P(x1 )

Puissance retour
PD (x1 ) PR (x1 ) = S.P(x1 )

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Chapitre 2. TRAVAUX PRATIQUES

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