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Institut Supérieur du Sahel The Higher Institute of the Sahel
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Département d’Informatique et des Department of Computer Science
Télécommunications and
Telecommunications
INFORMATIQUE ET TELECOMMUNICATIONS
A toute ma famille
ii
REMERCIEMENTS
Je remercie tout d’abord le Dieu tout puissant, qui nous a donné vie et santé pour pou-
voir effectuer ce travail.
Je remercie tout d’abord, ceux qui ont contribué à la réalisation de ce travail
sans distinction.
Qu’il me soit aussi permis d’accomplir ici, le noble devoir de payer ma dette
envers ceux qui me motivent et me soutiennent dans la quête permanente de
l’excellence. Ainsi, nous adressons nos sincères remerciements à :
Le Président du jury : Prof. Dr. -Ing. habil. KOLYANG pour sa dis-
ponibilité à présider le jury de ce mémoire;
Examinateur : Dr. Nlong II Jean Michel, pour sa disponibilité à exa-
miner ce mémoire;
Encadreur académique : Dr. VIDEME BOSSOU Olivier,
Mon Encadreur professionnel, Monsieur DEUSSOM DJOMADJI
Eric Michel ; avec ses multiples contraintes, nous accorde une
oreille attentive et compréhensive tout en insistant sur la logique
scientifique dont nous devrions faire preuve.
iii
TABLE DES MATIERES
DEDICACE ............................................................................................................ i
INTRODUCTION GENERALE........................................................................... 1
INTRODUCTION ................................................................................................. 3
iv
1.3 Méthodologie ............................................................................................. 10
CONCLUSION ................................................................................................... 11
INTRODUCTION ............................................................................................... 12
v
2.3.3.2 Le Softer HandOver : ................................................................................ 23
CONCLUSION ................................................................................................... 24
INTRODUCTION ............................................................................................... 25
CONCLUSION ................................................................................................... 34
INTRODUCTION ............................................................................................... 35
vi
4.3.2.1 Présentation de la méthodologie de conception d’UML ........................... 43
CONCLUSION ................................................................................................... 51
INTRODUCTION ............................................................................................... 52
vii
CONCLUSION ................................................................................................... 62
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................. 64
ANNEXES : ........................................................................................................ 67
viii
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
Sigles Signification
AAA Authentificaction, Authorization, and Accounting
BS Base Station
BSC Base Station Controller
BSS Base Station Subsystem
BTS Base Transceiver Station
CAMTEL Cameroon Telecommunications
CCRA Centre de Commutation de Réseau d’Accès
CDMA Code Division Multiple Access
CN-CS Core network-circuit Switched
CN-PN Core Network Packet Switching
CSCDR CS Call Setup Drop Ratio
CSSR CS-Call Setup Success Ratio
CWIN CDMA Wireless Intelligent Network
EIR Equipment Identity Register
EVDO Evolution-data optimized
FA Foreign Agent
FDD Frequency Division Duplex
FDMA Frequency Multiple Access
GPRS General Packet Radio System
GSM Global System for Mobile Communication
HA Home Agent
HO HandOver
IMSI International Mobile Subscriber Identity
INTELCAM Intenationnal Telecommunications of CAMeroon
ix
IP Internet Protocol
ISP Internet Service Provider
KPI Key Performance Indicator
LTE Long Term Evolution
M2000 Manager 2000
MS Mobile Station
x
UMTS Universal Mobile Telecommunications System
VLR Visitor Location Register
VSAT Very Small Aperture Terminal
WCDMA Wideband Code Division Multiple Access
Wi MAX Worldwide Interoperability for Microwave Access
xi
RESUME
ABSTRACT
The control of the quality of service in a mobile network is a major concern of
any mobile operator. This control depends on the good dimensioning of the compo-
nents of network equipment and their proper setting. Offering a radio interface to us-
ers, BSS (radio subsystem) of CDMA network is the gateway to the mobile subscrib-
ers in the network. It should control the parameters of all equipment in order to max-
imize resources and facilitate diagnosis during a possible problem with the quality of
service. The goal of this work is to set up a tool that will help for evaluating the per-
formance of equipment BSS CAMTEL precisely the BTS and BSC. The tool will not
only read the processing, storage and visualization of average values of the parameters
of the equipment, but also the generation of curves and report that summarizes the ob-
servations.
xii
LISTE DES TABLEAUX
xiii
LISTE DES FIGURES ET ILLUSTRATIONS
xiv
Figure 30 : Formulaire de création des utilisateurs....................................................... 61
Figure 31 : Extraction des indicateurs de performance au niveau du M2000 .............. 67
Figure 32 : Fichier Excel extrait du M2000 .................................................................. 68
Figure 33 : Les différentes couches de notre application ............................................. 69
xv
INTRODUCTION GENERALE
1
CAMTEL nous a proposé le thème « la conception et réalisation d’une application de
stockage , de traitement et de visualisation des indicateurs de perfomances (KPI) du
Base station subsystem( BSS) de la partie d’accès réseau : cas de CDMA du
CAMTEL » afin de permettre ainsi le suivi de l’état de la QoS de son réseau.
Pour arriver aux attentes de l’entreprise, nous avons structuré notre tavail en
cinq chapitres. Le premier chapitre fait une brève présentation de l’entreprise
CAMTEL et annonce ainsi la méthodologie de notre travail. Le deuxième chapitre
présente une vue générale sur la technologie du réseau CDMA, le troisième et qua-
trième chapitre parle de notre application, de la méthodologie pour la conception de
notre outil et enfin le dernier chapitre présente les résultats que nous avons obtenu
dans ce travail de fin d’étude.
2
CHAPITRE 1: CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE
INTRODUCTION
Dans un premier temps nous commençons par la présentation de notre
entreprise d’accueil CAMTEL. Par la suite nous examinons le contexte et la
problématique. Et pour finir ce chapitre, nous annonçons notre méthologie utilisée
pour la realisation de cet outil d’aide au stockage, traitement et visualisation des KPI
du réseau CDMA-CAMTEL.
1.1.1.1 Missions
Elle a pour missions:
Le développement des infrastructures de télécommunications ;
L’étude, l’installation, l’exploitation et l’entretien de toutes les infrastructures
nécessaires à la fourniture des services de télécommunications sur l'ensemble
du territoire national du Cameroun, ainsi que la connexion des réseaux natio-
naux aux réseaux étrangers ;
L’échange des comptes avec les autres opérateurs nationaux et internationaux
des télécommunications ;
3
La réalisation des opérations commerciales.
1.1.1.2 Organisation
CAMTEL a adopté pour remplir ses missions une organisation hiérarchique structurée
comme suit :
une Direction Générale ;
Des services extérieurs ;
une administration centrale.
Chacune de ces divisions comprend des sous-divisions.
CAMTEL met à la disposition de sa clientèle divers produits. Nous avons entre autre
les produits suivants:
4
Le téléphone fixe : offrant des communications urbaines, interurbaines et inter-
nationales avec les abonnés du fixe et du mobile ;
Le téléphone mobile : c’est un outil de communication de troisième génération
commercialisé par CAMTEL sous l’acronyme de « CT Phone » ; il permet la
connexion sans fil des abonnés avec tous les réseaux en offrant la possibilité
d’itinérance ;
Les publiphones : grâce à un réseau des cabines téléphoniques déployés à tra-
vers le pays, les usagers se trouvant en dehors de leur lieu de résidence habi-
tuelle peuvent émettre des appels nationaux ou internationaux au moyen des
cartes prépayées;
L’internet: CAMTEL est le principal ISP (Internet Service Provider) au Came-
roun c’est elle qui partage l’internet aux autres opérateurs tels que Orange,
MTN et NEXTEL;
L’attribution d’adresses IP ;
L’hébergement des pages WEB ;
5
Figure 1 : Organigramme de CCRA-CDMA.
6
1.1.3.1 La Sous-équipe Maintenance :
Elle est placée sous l’autorité d’un chef de sous-équipe et est chargée :
Du suivi des alarmes relatives à chaque équipement du sous-système BSS ainsi
que des travaux de maintenance, de configuration et d’extension du réseau ;
De la recette sous procès-verbal des nouveaux sites BTS en relations avec les
autres structures concernées ;
De la configuration de nouveaux équipements BSC et BTS
De la construction et de la maintenance de tous les liens de transmissions BSC
et BTS et inter-BSC, en collaboration avec les autres structures concernées ;
De la gestion des pièces de rechange des équipements du sous-système BSS ;
De la production des statistiques et des rapports d’activités de l’équipe
1.2.1 Contexte
La mesure de performance reste la tâche la plus importante après le déploiement
d’un réseau mobile. En effet le cycle de vie du réseau est constitué de six phases (Fi-
gure 2 [1]) qui sont :
Faisabilité technico-économique,
Obtention de la licence,
Déploiement du réseau,
Optimisation, extension et densification,
Evolution des services,
7
Transition vers une nouvelle technologie.
Chacune de ces phases joue un rôle indispensable pour la mise en place du réseau mo-
bile.
Comme nous l’avons dit plus haut, le réseau mobile de CAMTEL est déjà mis
sur pied depuis 2005. Cependant il reste un effort à fournir, celui du maintien en fonc-
tionnement de ce réseau. Cet effort intervient au niveau des phases 4 et 5 du cycle de
vie du réseau mobile (figure 2). En effet l’exploitation et intégration des nouveaux
services sont des tâches quotidiennes d’un opérateur du domaine. Ces tâches doivent
être optimisées afin d’offrir une bonne qualité de service à sa clientèle et de gagner sa
confiance. Pour ce faire, la mesure des performances est primordiale pour un bon suivi
des opérations d’exploitation et de maintenance du système.
Les informations recueillies à partir du serveur M2000 situé au niveau de BSC
tient compte de plusieurs aspects du réseau, afin qu’après analyse détaillée de la me-
sure, on puisse procéder à une optimisation des paramètres du réseau. Ces mesures
donnent ainsi des informations au sujet de la charge dans les cellules radio, de conges-
8
tion des canaux et même le déplacement d’un MS d’une cellule à une autre connu sous
le nom du HandOvers.
Le serveur M2000 stocke les informations toutes les 30 minutes. Ces informa-
tions contenues dans les fichiers Excel sont de deux types : l’un contenant les infor-
mations spécifiques à la BTS et l’autre contient les informations sur l’état de la BSC.
Chacun de ces fichiers contient plusieurs colonnes donc 9 colonnes pour le fichier re-
latif à la BSC et 16 colonnes pour celui de la BTS. Non seulement ce nombre de co-
lonnes semble grand, il est à noter aussi que ces fichiers contiennent chacun plus de
4000 lignes en moyenne par enregistrement et ces informations sont automatiquement
effacées après un délai d’un mois.
De plus, un autre aspect important est que, le traitement et calcul de certains
KPI au sein de l’équipe BSS se font de façon manuelle (figure 3) afin de produire un
rapport exploitable, qui sera par la suite transmis à la hiérarchie pour une décision
convenable. Vue la fréquence d’enregistrement, la taille et le nombre de fichiers à trai-
ter, ce travail devient fastidieux pour l’équipe de la BSS.
9
1.2.2 Problématique
Suite aux difficultés ci-dessus mensionnées, il découle un certaine nombre de
questions:
Comment aider CAMTEL à automatiser le calcul des valeurs moyennes de ces
KPI ?
Comment automatiser la production des graphes indiquant l’évolution des indi-
cateurs de performances dans le temps?
Comment produire facilement le rapport de façon automatique afin de pou-
voir prendre des décisions adéquates?
1.2.3 Objectifs
1.3 Méthodologie
10
CONCLUSION
En guise de conclusion, dans ce chapitre nous avons tout d’abord d’une ma-
nière brève, présenté notre structure d’accueil CAMTEL dans laquelle nous avions
séjourné. L’identification des insuffisances du système a permis de dégager la
problématique du sujet. Et enfin, les objectifs à atteindre et la méthodologie ont
été présentés. Comme mentionné plus haut, CAMTEL avait lancé en 2005 son service
de téléphonie mobile « CT-phone » qui est construit sur la technologie CDMA2000,
technologie qu’il convient de le définir, c’est la tâche qui fera donc l’objet de notre
prochain chapitre.
11
CHAPITRE 2 : GENERALITE SUR LA TECHNOLOGIE CDMA
INTRODUCTION
Le réseau mobile ne cesse d’évoluer depuis son apparition. Celui-ci a connu
plusieurs mutations tant sur le plan structural, que le plan fonctionnel. C’est ainsi
qu’on a abouti à la famille de la troisième génération dont le CDMA fait partie et dont
nous allons étudier dans les paragraphes suivants.
2.1.1 Définition
Dans le domaine des télécommunications, Code Division Multiple Access
(CDMA), en français Accès Multiple par Répartition en Code (AMRC), est un sys-
tème de codage de transmission basé sur la technique d’étalement de spectre[2]. Il
permet à plusieurs liaisons numériques d’utiliser simultanément la même fré-
quence porteuse. Le signal de base est d’abord converti en un signal radio numé-
rique à bande étroite et se voit ensuite alloué un code d’étalement afin de pouvoir être
distingué parmi les signaux d’autres utilisateurs.
Deux modes de fonctionnement sont alors possibles :
Le mode FDD où deux spectres de fréquence disjoints sont réservés, l'un
pour les liaisons du terminal mobile vers la station de base (liaisons montantes)
et l'autre pour les liaisons de la station de base vers le terminal mobile (liaisons
descendantes),
Le mode TDD où un seul spectre de fréquence est utilisé pour les deux sens.
Selon le CDMA Development Group [2], à la fin 2007, il est appliqué dans les ré-
seaux de téléphonie mobile dans le segment d’accès radio, par plus de 275 opérateurs
dans le monde, surtout en Asie, en Amérique du nord et depuis quelques années au
Cameroun comme le montre la figure 4 [10].
12
Figure 4 : Le réseau CDMA dans le monde
2.1.2 Origine
C'est une actrice hollywoodienne, Hedy Lamarr, aidée par George Antheil, qui
est à l'origine de ce système, en déposant un brevet en 1941 [2]. Ils proposaient cette
technique pour que le guidage radio de torpilles1 ne puisse être intercepté par
l’ennemi. Cependant, l’armée américaine a attendu que le brevet expire pour
l’exploiter.
1
Engin de guerre maritime ou aérien automoteur, chargé d’explosif et capable de se diriger ou d’être dirigé après
lancement vers le but à atteindre. (Ref : 38 dictionnaires version électronique)
13
Figure 5 : Evolution des systèmes CDMA
14
2.2 Architecture et interfaces du CDMA2000
2.2.1 Architecture
La figure 6 [8] nous présente l’architecture du réseau CDMA et les blocs qui le consti-
tuent.
Le réseau CDMA est constitué de deux grandes parties assurant chacune une fonc-
tionnalité de manière spécifique. Ces sont :
15
La BTS (Base Transceiver Station) : La station de base d’émission et de réception
(en anglais Base Transceiver Station) est un ensemble constitué d’émetteurs et de ré-
cepteurs construisant un point d’accès pour les abonnés présent dans sa cellule pour
l’émission et la réception des appels ou autres services du réseau. Elle gère des res-
sources radio, telles que l’assainissement des fréquences, la séparation des secteurs
ainsi que les problèmes liés à la transmission radio. Parmi ses fonctions, nous pouvons
citer :
Transmission et réception du signal radio ;
Contrôle de la puissance émise par les MS ;
Cryptage et décryptage des données ;
Modulation et démodulation des signaux respectivement émis et reçus.
Le PCF (Packet Control Function) : Il contrôle les paquets, puis sélectionne et éta-
blit la connexion entre la BSC et le PDSN pour la transmission des paquets.
16
Le MSC (Mobile Switching Center) : c’est une entité qui fait le contrôle et la com-
mutation aux stations mobiles dans une zone, elle assure le trafic d'abonnés entre le
réseau CDMA2000 et d'autres réseaux publics ou tout autre MSC. Il se charge de la
gestion des services en mode circuit, la transmission des messages courts (SMS) et
l'exécution des HandOvers lorsqu'il est impliqué. Il établit le contrôle et achemine les
appels vers l’utilisateur approprié en utilisant les données du VLR.
Le VLR (Visitor Location Register) : est une base de données qui mémorise les don-
nées d’abonnement des abonnés mobiles présents dans une zone géographique. Plu-
sieurs MSC peuvent être reliés à la même VLR, mais en général un MSC pour une
VLR. Les données mémorisées par la VLR sont similaires aux données du HLR, mais
concernent seulement les abonnés mobiles présents dans la zone considérée.
Le HLR (Home Location Register) : est un élément du cœur réseau cellulaire de té-
léphonie mobile. Il s'agit de la base de données centrale comportant les informations
relatives à tout abonné autorisé à utiliser le réseau CDMA. Afin que les données soient
cohérentes sur l'ensemble du réseau, c'est elle qui sert de référence aux autres bases de
données locales, notamment les VLR.
La GMSC (Gateway MSC) :
C’est le commutateur passerelle du réseau CDMA. Il permet l’interconnexion du
réseau CDMA avec les autres réseaux de téléphonies fixe ou mobiles.
18
Figure 7 : Différentes interfaces du réseau CDMA2000
On regroupe les interfaces entre deux entités sous un nom de référence. Ainsi,
on définit :
L’interface A (regroupant A1, A2 et A5) entre le MSC et le BSC
L’interface Ater (A3 et A7) entre deux BSC
L’interface Aquinter (A8 et A9) entre le BSC et PCF
L’interface Aquater (A10 et A11) entre le PCF et le PDSN.
Notons que les interfaces A1, A2, A3, A5 et A7 sont basées sur la transmission numé-
rique en E1 (MIC 2Mbits/s), T1 (1.544 Mbits/s) ou encore STM1 (155 Mbits/s) et les
autres interfaces (de A8 à A14) sont basées sur le protocole IP qui est transportable sur
la majorité des supports.
19
Tableau 2 : Les interfaces du réseau CDMA
Abréviations Définition
Interface Um interface radio entre le MS et la station de base transporte les ser-
vices et la signalisation.
Interface Abis Interface entre la BTS et la BSC. Elle transporte les signaux et la
signalisation et se divise en trois parties : Abis signalisation, Abis
trafic et OML (Operating and Maintenance Link).
Interface A1 Transporte la signalisation entre la fonction CC/MM du MSC et
la fonction contrôle d’appel au niveau du BSC
Interface A2 Transport des informations en MIC 64/56 Kbps entre le MSC et
la fonction SDU du BSC.
Interface A3 Transporte les informations codées des utilisateurs (voix et don-
nées) entre la fonction SDU du BSC source et la BTS du BSC
cible lors de l’établissement d’une communication. Cette interface
est divisées en deux canaux logiques, l’une supportant le trafic
utilisateur et l’autre pour les informations de signalisation concer-
nant le contrôle et l’allocation des ressources.
Interface A5 Interface transportant le flux de bits duplex entre le MSC et la
SDU du BSC
Interface A7 Supportant la signalisation entre une BTS source et une BTS
cible.
Interface A8 et Entre la BSC et LE PCF, l’interface A8 transporte le trafic et A9
A9 s’occupe de la signalisation.
Interface 10 et Respectivement pour le transport du trafic et de la signalisation
A11 entre le PSDN et le PCF
Interface A12 et Respectivement pour la signalisation entre la fonction SC/MM
A14 du PCF, et le serveur AAA et entre le SC/MM du PCF et le RAN
Interface A13 Transporte la signalisation entre les fonctions du SC/MM d’un
PCF source et d’un PCF cible
20
2.3 Les canaux et contrôle de puissance CDMA
21
être une source d’interférence pour les autres. La puissance des différents usagers est
en fait ajustée pour éviter que les usagers plus proches de la station de base
n’interfèrent pas trop on parle d’effet proche-loin. On peut distinguer trois types de
contrôle :
Ce contrôle de puissance permet d’ajuster les valeurs cibles des Eb/Nt en fonc-
tion de l’utilisation du lien radio de façon à assurer une qualité constante. Pour cela, la
station de base ajoute aux trames reçues dans le sens montant un indicateur de qualité.
Cet indicateur est alors traité par la BSC qui, si la qualité est en baisse, commande en
2
Rapport entre le signal utile et le bruit
22
retour à la station de base d’augmenter la valeur. Cette procédure est implémentée au
niveau des BSC car elle doit toujours être disponible même en cas de HandOver.
2.3.3 Le HandOver
Dans un réseau cellulaire, la couverture est assurée par des stations de base dif-
férentes. Lorsque le mobile est en communication avec une station de base, qu’il se
déplace et qu’une autre station de base prend le relais, on dit qu’une procédure de
HandOver a lieu. On distingue plusieurs types de HandOver. Il permet d’éviter les
coupures de communication en bordure de cellule et réduit significativement
l’interférence créée dans le réseau. On distingue plusieurs types de HandOver dont les
plus importants sont :
23
2.3.3.4 Le Hard HandOver
CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons parcouru d’une manière générale, les différents
aspects du réseau mobile en général, et du réseau CDMA2000 en particulier. Nous
avions vu son origine. L’architecture a été détaillée ainsi que le rôle de chaque équi-
pement intervenant dans celle-ci. Nous n’avons pas tardé seulement sur l’aspect phy-
sique, cependant les interfaces et les canaux ont été évoqués, ainsi que le contrôle de
puissance en ses différents types. Ainsi une vue générale faite sur le réseau CDMA
dont a mis sur pied CAMTEL depuis Décembre 2005, il nous semble indispensable
d’analyser le principe de son exploitation au sein de l’équipe BSS de CAMTEL. Ce
qui fait l’objet de notre prochain chapitre.
24
CHAPITRE 3 : REGLES D’INGENERIE APPLIQUEES A L’ANALYSE DE LA
QoS AU SEIN DU RESAU CDMA-CAMTEL
INTRODUCTION
Comme nous l’avons dit plus haut, l’entrée en exploitation d’un réseau après la
phase de déploiement du cycle de vie d’un réseau mobile et l’ouverture à la commer-
cialisation est une tâche quotidienne. Dès lors l’opérateur est contraint à maintenir son
système et l’améliorer. Cette amélioration n’est possible que quand certains constats
sont faits par analyse des paramètres du réseau notamment le taux de congestion et
autres. Ces paramètres sont qualifiés de : «indicateurs clés de performance» KPI qui
feront l’objet des prochains paragraphes.
25
Maintenir son fonctionnement
L’opérateur cherche alors à minimiser ses coûts tout en garantissant une bonne qualité
de service.
Les critères de performance chez l’utilisateur:
Ce sont les critères décrivant la performance du réseau telle qu’elle est perçue par les
utilisateurs. Ces critères sont directement mis en rapport avec les attentes des abonnés
et affectent profondément le degré de satisfaction de service. Ces attentes sont princi-
palement liées à la disponibilité du réseau (probabilité d’obtention d’un nouvel appel) ;
le maintien de la communication (probabilité de coupure d’une communication) et la
qualité auditive de la voix (puissance du signal, brouillage). Ces aspects sont dépen-
dant des mécanismes de fonctionnement du réseau (radio) tel que :
Couverture du réseau (puissance du signal en tout point de la zone de
couverture) ;
Taux de blocage (capacité du réseau) ;
Taux de congestion (facilité d’établissement d’appels) ;
Taux de coupure (maintien de la communication) ;
Interruption de communication (perte totale de la communication) ;
Les interférences (qualité de la communication).
Les opérateurs se fixent des objectifs sur la qualité de prestation de leur service.
Ces objectifs sont importants car ils conditionnent la situation concurrentielle de
l’opérateur.
La qualité de service d’un réseau ou d’une zone particulière du réseau est évaluée
de façon objective à travers l’analyse des compteurs et indicateurs. Les compteurs
sont récoltés à travers des processus de mesures réalisées sur des intervalles de temps
et liés aux évènements survenus sur un équipement du réseau (BTS, BSC, MSC etc.).
Ils font l’objet d’un traitement permettant d’en extraire des indicateurs de qualité de
service exploitable. Il s’agit par exemple du taux de succès des appels, du taux
26
d’échecs, du taux de congestion des canaux, de trafic etc. Ces indicateurs peuvent être
classés en deux catégories :
Les indicateurs globaux : ils sont utilisés pour quantifier la qualité globale du
réseau.
Les indicateurs intermédiaires : ils permettent de définir l’efficacité d’une sous
procédure, de détecter, d’identifier et de localiser un problème dans le réseau et
d’en déterminer les causes éventuelles.
Le suivi du réseau CDMA est fait en permanence grâce aux indicateurs de per-
formances fournis par le M2000. Ces indicateurs sont très variés et touchent à toutes
les composantes du réseau. Les indicateurs les plus utilisés sont présentés dans le ta-
bleau ci-dessous. En fait, le but ici est de définir les indicateurs de performances clés
du sous-système radio, cependant le plus important sera de les corréler pour en tirer de
précieuses informations sur la qualité, les performances, la capacité du réseau etc.
Il existe plusieurs KPI qui reflètent la performance du réseau, nous citerons ici
les plus importants qui sont résumés dans le tableau suivant :
27
des tentatives d’appel
PS Call Drop Ratio [%] Pourcentage de cou-
pures des Paquets, PSCSR=
Rapport entre le
nombre des Paquets
échoués et nombre total
des paquets
PS Call Setup Success Pourcentage de succès
Ratio [%] des paquets. Rapport PSCSSR=
entre le nombre des
paquets écoulés avec
succès, et nombre total
des paquets
Intra-BS Soft HO Success Taux de succès des
Ratio [%] Soft Hand- Intra BS Soft HO Success Ratio
off au sein de la même =
BS
28
on TCH (Excluding HO)
(CS-FCH) [Erl]
Le tableau qui suit donne plus en détail les valeurs seuils des indicateurs clés de per-
formances les plus utilisées dans le réseau CDMA-CAMTEL [6].
29
sur les KPI ci-dessus comme nous venons de le mentionner. Ces KPI sont renvoyés
par le M2000 au niveau de la BSC sous leur forme brute. Par la suite le technicien
BSS peut extraire ces KPI à travers un client sous forme de fichier Excel qui seront
soumis à une analyse. Il fournit une plateforme de gestion centralisée des équipements
du sous-système radio et du cœur du réseau. Sa grande flexibilité lui permet d’assurer
une gestion optimale des réseaux à chaque phase de son évolution. La figure 8 [8] ci-
dessous montre la position du M2000 ainsi que sa mise en réseau avec les différentes
entités du réseau CDMA-CAMTEL.
30
Il sélectionne par la suite les équipements dont il souhaite extraire les
données (KPI) ;
Il choisit ensuite les paramètres qui vont figurer dans son reporting ;
Il choisit ensuite le format du fichier de sorti (.xls ou .html) ;
Pour terminer, il lance la génération du fichier.
32
Figure 10 : Exemple d’analyse du CSSR
Pour analyser le taux succès d’appels, l’utilisateur choisit la cellule du réseau sur la-
quelle il sollicite cette analyse. Il compare la valeur du CSSR (CS Call Setup Success
Ratio) de cette cellule par la valeur seuil fixée par CAMTEL (voir tableau 4). Dans le
cas du CSSR la valeur seuil est de 98%. Si la valeur de la cellule sélectionnée est su-
périeure à 98% alors aucun problème n’est détecté. Dans le cas où la valeur de cette
33
cellule est inférieure à 98% alors on procède de nouveau à tester le taux de congestion
du canal TCH. Deux cas sont possibles:
Soit le taux de congestion est inférieur à 2%, dans ce cas aucun problème aussi
détecté ;
Dans le cas contraire, une autre alterne se produit le fait de tester le taux de soft
HandOver:
Si le taux de soft HO est inférieur à 95% une alerte sur la cellule dont
on analyse ;
Voilà donc le résumé sur le principe d’analyse du taux de succès d’appels qui consiste
à une série de test sur les indicateurs combinés.
CONCLUSION
Dans ce chapitre qui s’achève nous avions vu, la notion de la QoS dans le ré-
seau CDMA-CAMTEL ainsi les critères entrant dans la notion de la QoS. Par la suite
nous avions présenté les principaux indicateurs de performance entrant en jeux dans
l’analyse de la QoS ainsi que les valeurs seuils fixées par CAMTEL. Et enfin nous
avions terminé ce chapitre par la méthode d'analyse de la QoS par l’équipe BSS du
CAMTEL en donnant ainsi un exemple d’algorithme de traitement de taux de succès
d’appel.
34
CHAPITRE 4 : CONCEPTION ET REALISATION
INTRODUCTION
Dans le chapitre précédant nous avions présenté d’une manière brève les règles
d’ingénieries sur l’analyse de la QoS au sein de réseau CDMA-CAMTEL. Dans ce
chapitre nous allons décrire la conception choisie afin d’aboutir à la réalisation de
l’outil demandé. Pour ce faire, nous débuterons par une analyse qui en sort les spécifi-
cations de besoins. Et par la suite une conception détaillée illustrée par les diagrammes
en se basant sur le langage de modélisation UML et merise comme méthode de la con-
ception de la base de données.
35
Documentation, visant à produire les informations nécessaires pour l'utilisation
du logiciel et pour des développements ultérieurs.
Mise en production, C’est le déploiement sur site du logiciel ;
Maintenance, comprenant toutes les actions correctives (maintenance correc-
tive) et évolutives (maintenance évolutive) sur le logiciel.
Ces activités formant ainsi le cycle de vie d’une application, ne sont pas toutes
obligatoires car cela dépend du modèle du cycle de vie fixé par le demandeur et le dé-
veloppeur. Notre méthodologie se base sur les points suivants :
Analyse des besoins
Conception en ses divers aspects,
Implémentation,
Mise en production.
Il s’agit des fonctionnalités du système. Ce sont les besoins qui spécifient un compor-
tement d’entrée / sortie du système [13]. Les besoins fonctionnels sont ceux qui ré-
pondent aux exigences du cahier de charges. Notre application fournit les fonctionnali-
tés suivantes :
Stockage des données extraites du serveur M2000 dans le serveur local de base
de données ;
Calcul des valeurs moyennes des indicateurs de performance afin de détecter
les annomalies;
Génération des graphes des indicateurs de performances pour suivre
l’évolution et la performance des services;
36
Accès à un rapport facile à lire, en fonction des paramètres ou valeurs des
KPI choisis.
Il s’agit des besoins qui caractérisent le système. Ce sont des besoins en matière de
performances, de type de matériels ou le type de conceptions [13]. Ils sont beaucoup
plus liés à l’équipement sur lequel on déploie l’application. Dans notre cas les besoins
non fonctionnels auxquels notre application doit répondre sont :
37
Intégrité : aptitude d'un logiciel à protéger son code et ses données contre des
accès non autorisés.
Evolutivité : aptitude et facilité à accepter d’autres fonctionnalités à l’avenir au
cas où besoin va se présenter ;
Ergonomie : aptitude à avoir des interfaces conviviales et normalisées
38
4.4.2 Explication de cette architecture
L’architecture de notre application est composée de trois blocs comme il est montré
par la figure ci-dessus :
utilisateur qui manipule l’application dans notre cas celui-ci est soit l’ingénieur
BSS où le technicien muni d’un ordinateur sur lequel est déployé l’application,
application du traitement de KPI celle qui est l’objet de travail composé de plu-
sieurs couches,
le bloc de stockage de données qui peut être un serveur local de données. c’est
dans ce block que seront stockées nos données extraites du serveur M2000.
L’interface [1] est celle qui est intermédiaire entre l’application et l’utilisateur.
Elle est composée essentiellement des interfaces graphiques fournies par l’application
tandis que l’interface [2] fait l’objet d’intermédiaire entre l’application et la base de
données. la couche [dao] s'occupe de l'accès aux données via le système de ges-
tion de base de données, le plus souvent des données persistantes au sein d'un
SGBD.
La couche [métier] souvent confondue avec la couche service et la couche
[dao] sont normalement utilisées via des interfaces Java. Ainsi la couche
[métier] ne connaît de la couche [dao] que son ou ses interfaces et ne con-
naît pas les classes qui les implémentent. C'est ce qui assure l'indépendance
des couches entre-elles: changer l'implémentation de la couche [dao] n'a au-
cune incidence sur la couche [métier] tant qu'on ne touche pas à la
définition de l'interface de la couche [dao]. Il en est de même entre les couches
[interface utilisateur] et [métier] [21].
39
Figure 12 : Le diagramme du Modèle conceptuel de données de la BD
Dans cette base de données, on note les données suivantes réparties dans 16 co-
lonnes ou (champs) pour la BTS:
START TIME (heure de début) : elle indique l’heure à partir de laquelle
on veut collecter les KPI ; elle est écrite au format AAAA – JJ – MM
HH : mm : ss.
Period (période) : représente la durée pendant laquelle on veut observer
l’état du réseau. Il est exprimé en minute. C’est un nombre entier.
BSCNAME : Nom de la BSC choisie ; sous la forme BSCNNNN_L où NNNN
est un nombre de 4 chiffres et L le nom de la localité où se trouve la BSC.
Exemple : BSC6600_DLA
40
BTSNAME : Nom de la BTS choisie ; sous la forme NAME_N où N est un
nombre et NAME le nom de la localité où se trouve la BTS. Exemple MEN-
DONG_800
SECTEURNAME : qui est en réalité le numéro du secteur choisi sur une BTS.
Il est sous le format SECTOR-N où N est 0, 1 ou 2. Exemple SECTOR-1
CARRIER : qui représente le numéro de la porteuse concernée dans le
secteur choisi ; il est sous la forme CARRIER-N où N est un nombre en-
tier. Exemple : carrier-10 ;
A partir de la colonne 7 jusqu’à la colonne 16 on retrouve les principaux indicateurs
de performance présentés dans le chapitre précédent. Pour rappel, ce sont:
Le taux de succès des appels (CS_Call_Setup_Success_Ratio) : CSSSR repré-
sente le taux d’établissement d’appel. C’est le rapport entre le nombre d’appels
réussis et le nombre des tentatives d’appels.
Le taux de succès des données (PS_Call_Setup_Success_Ratio): le PSCSR re-
présente le pourcentage de succès des paquets. C’est le rapport entre le
nombre de paquet écoulé avec succès sur le nombre total de paquet.
Le taux de coupure des appels (CS_Call_Drop_Ratio): le CSCDR représente le
pourcentage des coupures d’appels qui ont échouées. C’est le rapport entre le
nombre de tentative d’appels échoués sur le nombre total des tentatives
d’appel :
Le taux de coupure des données (PS_Call_Drop_Ratio): le PSCDR représente
le pourcentage des coupures des paquets. C’est le rapport entre le nombre de
paquet échoués sur le nombre total de paquet.
Le taux de succès du Soft HandOver intra BS (In-
tra_BS_Soft_HO_Success_Ratio): il représente le taux de succès des Soft
Hand-off au sein de la même BS.
TCH Congestion Ratio [%] : il représente le taux de congestion pendant la
phase d’assignation d’un canal TCH.
La densité du trafic voix sur les canaux
FCH (Density_of_Traffic_Carried_on_TCH_CS_FCH): C’est le trafic voix en
Erlang sur les canaux TCH avec HO exclut.
41
La densité du trafic donné sur les canaux FCH : c’est le trafic données en Er-
lang sur les canaux TCH avec HO exclut.
La densité du trafic donné sur les canaux SCH : c’est le trafic données en Er-
lang sur les canaux TCH avec HO exclut.
Taux de coupure de la connexion: nombre de coupures de la connexion /
Nombre de connexions réalisées.
Durée moyenne de l’établissement de la connexion CDMA La durée de
l’établissement de la connexion CDMA est la mesure de l’intervalle de temps
entre le clic de composer après le lancement de la connexion et l’affichage de
connexion établie.
Les valeurs de ces différents indicateurs sont des nombres décimaux compris entre 0 et
100. Pour plus d'explication sur ces KPI (voir le tableau 4) du chapitre 3.
C’est à partir de ce diagramme (figure 12) que nous construisons le MLD (mo-
dèle physique de données) donc le but est de donner une vue relationnelle de tables
qui constituent la base de données.
Dans notre cas, notre application est basée sur deux acteurs primordiaux
qui sont l’Administrateur qui est l'ingénieur de la BSS et le technicien dudit départe-
ment qui sont représentés dans le tableau suivant :
Acteur Type
Administrateur de la BSS Principal
Ingénieur BSS Principal
Autres utilisateurs Secondaire
43
La base de données contient des informations confidentielles. Pour accéder à ces
données, l’utilisateur doit être doté des droits. Tels que: consulter, modifier les infor-
mations existantes, voire ajouter. Ainsi seul l’ingénieur a tous les droits d’accès, au
contraire d’un utilisateur qui ne peut que consulter.
Acteur Rôle
Pour avoir une vision globale du comportement fonctionnel de notre outil, nous
avons mis en place le digramme des cas d’utilisation suivant (figure 17). Ce dia-
gramme présente tous les modules que comporte notre application. C’est ainsi qu’on a
les modules suivants :
Importation des données provenant du fichier Excel du M2000 pour les
enregistrer dans la BD,
Visualisation de ces données à partir de la BD,
44
Générer le rapport,
Exporter le rapport,
Gérer les comptes des utilisateurs.
46
4.3.3.3 Diagramme des séquences du cas d’utilisation « Visualiser »
47
4.3.3.4 Diagramme de séquence du cas d’utilisation « Exporter»
Le Framework primefaces ;
NetBeans
WampServer :
Il s’agit d'une plateforme de développement Web, permettant de faire
fonctionner localement (sans se connecter à un serveur externe) des scripts Java.
WampServer n’est pas en soi un logiciel, mais un environnement comprenant deux
serveurs (Un serveur web Apache et un serveur de bases de données MySQL), un
interpréteur de script (PHP), ainsi qu’une administration SQL phpMyAdmin. En
raison des exigences de notre application, nous avons utilisé ici la version 5.3.5.0.
49
documents interopérables avec des équipements très variés de manière conforme aux
exigences de l’accessibilité du web. Il est souvent utilisé conjointement avec des
langages de programmation (JavaScript) et des formats de présentation (feuilles
de style en cascade) [14].
MySQL :
Nous utilisons pour le stockage des données (KPI) MySQL qui est un
système de gestion de base de données. Selon le type d’application, sa licence est libre
ou propriétaire. Il fait partie des logiciels de gestion de base de données les plus utili-
sés au monde, autant par le grand public (applications web principalement) que par
des Professionnels. La facilité d’utilisation de plusieurs moteurs de stockage dans
une seule base avec MySQL permet une énorme flexibilité dans l’optimisation de la
base.
NetBeans :
C’est un environnement de développement intégré (IDE) pour Java, placé
en open source par Sun en juin 2000. En plus de Java, NetBeans permet également de
supporter différents autres langages, comme Python, C, C++, XML, Ruby, PHP et
HTML. Il comprend toutes les caractéristiques d’un IDE moderne (éditeur en couleur,
projets multi-langage, éditeur graphique d'interfaces et de pages web).
50
JAVA :
C’est langage orienté objet multiplateforme, Conçu par Sun Micro-systems en 1982,
présenté officiellement le 23 mai 1995 au SunWorld. JAVA est langage fortement ty-
pé, multitâche, et aussi un langage portable [15].
4.4.2 Codage
Cette partie est consacrée à l’implémentation de l’application. Dans un premier
temps après la création de la base de données, nous avions fait l’installation des outils
ci-dessus cités. Notre application repose sur le modèle en couches voir annexe 3. Donc
le déroulement de leur implémentation séquentielle est :
Création de la couche entité en contacte directe avec la couche de mappage
JPA. Cette dernière joue le rôle d’intermédiaire entre le monde relationnel et le
monde entité.
Création de la couche DAO : elle utilise les interfaces de la couche JPA
pour accéder aux données. Elle requiert les requêtes pour la manipulation
des objets dans la base de données.
Couche métier qui communique avec la couche DAO monde objet par les inter-
faces et sert du pont vers la couche web.
Couche web : qui est un ensemble de pages web offrant ainsi d’interfaces aux
utilisateurs. Il existe plusieurs outils pour la création de cette couche tels que le
HTML, JavaScript, CSS.
CONCLUSION
51
CHAPITRE 5 : RESULTATS ET COMMENTAIRES
INTRODUCTION
Ce chapitre fait l’objet de la présentation des résultats et commentaires. Nous
allons détailler les différents modules de ce simulateur et présenter les résultats obte-
nus dans les paragraphes suivants. Ces résultats seront présentés sous la forme des
captures d’écran suivies des commentaires y relatifs.
5.1 Authentification :
Comme nous l’avions dit dans les paragraphes ci-dessus au chapitre précédent,
au démarrage de l’application, une authentification est nécessaire. Cependant notre
application fournit un formulaire dont l'utilisateur doit remplir. La figure 19 nous pré-
sente ce formulaire qui comporte deux champs à remplir le login et le mot de passe.
52
Une fois les paramètres remplis, l'utilisateur n’a qu’à cliquer sur le bouton « con-
nexion ». Cette dernière action lui donne l’opportunité d’ouvrir une nouvelle session
selon son statut. En cas d'erreur du login ou de mot de passe, l'utilisateur peut tenter de
nouveau jusqu’à ce qu’il réussit à s’authentifier.
5.2 Accueil :
Sur cette page est résumé les principales fonctionnalités de ce simulateur dont les plus
importants sont les différentes visualisations, la génération du rapport et l'exportation
de rapport.
53
5.3 Explication des onglets de la page d’accueil
Accueil : C’est la page sur laquelle les principaux modules de cette application
sont présentés.
Importation :
L’utilisateur choisit cette page lorsqu’il désire importer un fichier des indica-
teurs de performances. Cette page comporte deux boutons :
le bouton BTS pour importer le fichier des KPI BTS et,
le bouton BSC pour importer le fichier des KPI BSC.
Une fois importés, ces KPI seront traités et stockées dans la base de données
Visualiser :
Après l’importation de données des indicateurs, l’utilisateur peut visualiser pour une
période choisie, les valeurs moyennes des indicateurs de performances, les
graphes décrivant le comportement des KPI dans le temps.
Production :
C’est ici que la génération du rapport est traitée.
Déconnexion :
Réservée à l’utilisateur, cette page lui permet de quitter à tout instant voulu après
la manipulation.
Gestion utilisateurs :
C’est le module implémenté pour la création, suppression et modification des
comptes des utilisateurs. Ce module est spécifiquement réservé à l'administrateur
BSS.
Aide : L’objectif de cette page est de fournir une aide pour faciliter la manipu-
lation de cet outil.
54
5.4 Présentation de quelques résultats
5.4.1 Importation :
Dans le souci de stocker les données vers la base de données, l’utilisateur sélectionne
donc l’onglet « Importation » présenté par la figure 21. Sur celle-ci on voit deux bou-
tons donc deux choix d’importation sont possibles : soit le stockage des données du
BSC, soit celles de la BTS. Une fois que le bouton est sélectionné, sur la barre d’en
bas se trouve le bouton « choisir le fichier Excel » en cliquant sur ce dernier, une
boite s’ouvre permettant à l’utilisateur de choisir le répertoire du fichier des KPI en
local. Après avoir choisi le fichier, le nom de ce dernier s’affiche à gauche et à droite
se trouve le bouton « charger ». Un simple clic sur ce dernier, permet de charger les
données vers la base de données locale.
55
5.4.2 Visualisation
Les données sont ainsi enregistrées dans la base de données. Une phase impor-
tante commence c’est celle de traitement de ces données. Le traitement consiste à cal-
culer les moyennes de ces données afin de faciliter leurs visualisations sous diffé-
rentes formes. La figure 22 suivante nous montre une vue sur le formulaire de visuali-
sation des valeurs moyennes des KPI. On distingue trois cas de visualisation qui sont :
Les valeurs moyennes des KPI
Les graphes
Et enfin la QoS.
56
Figure 23 : Valeurs moyennes des KPI BTS
Cette procédure d’affichage des valeurs moyennes de KPI de BSC est valable pour
afficher les valeurs moyennes de la BTS en respectant les mêmes instructions.
Le deuxième type de visualisation qu’offre notre application est celle des graphes
comme montre la figure 24 suivante. Le principe est le même que précédemment.
L'utilisateur doit fournir les paramètres corrects (nom du BSC et le temps) en remplis-
sant le formulaire afin de pouvoir générer les graphes sur une période voulue.
57
Figure 24 : Page de traçage de graphe du BSC
Cette figure contient deux graphes à gauche le graphe linéaire et à droite le graphe en
bâton ou histogramme. En abscisse se trouve les indicateurs et en coordonnées les
valeurs de KPI. Ces valeurs sont comprises entre 0 et 100.
Un autre type de visualisation implémenté sur ce simulateur est celui de la QoS. Ainsi
la figure 25 suivante nous illustre une vue globale de la QoS. Dans ce sous module
nous avions implémenté trois types de gestion de la QoS qui sont:
Le module de la bonne qualité de service
Le module de la qualité de service normale
Et enfin le module de la mauvaise qualité de service.
Cette page contient le formulaire à remplir. Après avoir rempli ce dernier, un clic sur
le bouton « visualiser » liste toutes les BTS dont les KPI respectent les valeurs des
paramètres précédemment fournis.
58
Figure 25 : Page de visualisation de de QoS.
La figure 26 présente la liste des BTS qui offrent une mauvaise QoS en fonction des
paramètres fournis et l’intervalle de temps introduit par l'utilisateur sur le formulaire.
59
On remarque sur cette figure que toutes les valeurs du taux de succès d'appel et celui
de données sont à 0.
Ce chapitre a fait l’objet d’une présentation des résultats. Ainsi nous avions es-
sayé d’expliquer les fonctionnalités qu’offre notre application. Commençant par
l’enregistrement des données dans la base de données par le module « Importation».
Par la suite, l’exploitation de ces données par différents types de visualisation jusqu’à
la production du rapport en format Excel.
62
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES
63
BIBLIOGRAPHIE
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2009, 31p.
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CAMEROON TELECOMMUNICATIONS, 1998.
Thèses et mémoire :
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d’études d’Ingénieur des Travaux des Télécommunications, Ecole Nationale Supé-
rieure des Postes et Télécommunications, 2012-2013
[9] Hind KHYATI Meryem IKAMA, Etude et Optimisation radio du réseau CDMA
de WANA Réalisé, Projet de fin d’études d’ingénieur d’Etat en Télécommunications,
Agence nationale de Réglementation des Télécommunication, Institut National des
postes et Télécommunication, Maroc, 2007.
64
[20] BAYANG Norbert, conception et réalisation d’une plateforme de suivi et de ges-
tion de la maintenance du BSS de CAMTEL, Mémoire d’Ingénieur de conception
des télécommunications, Université de Maroua, Institut Supérieur du Sahel,
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Webographie :
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[12] http://fr.scribd.com/doc/94192467/Memoire-ITT-Kepchabe consulté le
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[13] http://www.memoireonline.com/10/12/6366/Conception-et-developpement-dune-
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11/08/2014 à 09h 55min
[14] http://fr.wikipedia.org/wiki/Hypertext_Markup_Language consulté le 10/08/2014
à 11h 25min
[15] http://tahe.developpez.com/java/eclipse consulté le 20/07/2014 à 12h 05min
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65
[19] http://www.memoireonline.com/07/08/1383/m_u-m-t-s26.html consulté le
19/09/2014 à 15h 13min
[21] http://tahe.developpez.com/java/eclipse consulté le 20/09/2014 à 12h 05min
66
ANNEXES :
Annexe 1: Interface du serveur M2000 lors d’extraction de KPI
Après avoir rempli le login, le mot de passe et le choix des équipements, voilà
l’interface du M2000 qui affiche.
67
Figure 32 : Fichier Excel extrait du M2000
CAMTEL utilise pour la supervision de la QoS dans son réseau, les indicateurs
clés de performances qui sont contenus dans le fichier ci-dessus. En réalité, ce fi-
chier possède une structure composé de deux parties :
L’une contenant des informations sur l’utilisateur ayant procédé à
l’extraction des données, ainsi que l’heure et la durée de l’opération.
L’autre contenant les informations relatives aux indicateurs de performance.
L’analyse nous a permis d’établir les relations entre les éléments contenus dans
ce fichier des KPI. A ce sujet, on fait quelques constats:
Une BSC unique contient au moins une BTS ; et une ou plusieurs BTS sont re-
liées à une seule BSC. Il en découle une relation de composition entre ces deux
champs.
Une BTS est tri-sectoriel. Le nom d’un secteur est de la forme sector-n où n
est un entier naturel compris entre 0 et 2. C’est la nomenclature figurante sur
chaque BTS, elle établit une relation plusieurs à plusieurs entre les champs
BTS et secteur. Il en découlera alors une classe d’association entre les tables
secteur et BTS.
Sur un secteur, on retrouve le nom d’au moins une porteuse sous la forme « car-
rier-n » où n est un nombre entier ; réciproquement, le nom d’une porteuse re-
68
trouve sur un ou plusieurs secteurs. Ce qui établira une relation plusieurs à plu-
sieurs entre ces deux champs et créera ainsi une classe d’association entre ces
deux tables.
Sur une porteuse on observe un ou plusieurs indicateurs de performance
(KPI) à relever. De même chaque KPI est observé sur une ou plusieurs
porteuses. Ce qui établira une relation plusieurs à plusieurs entre ces deux
champs et créera ainsi une classe d’association entre ces deux tables.
Pour un temps donné sous le format : AAAA-JJ-MM HH-mm-ss, on a
la valeur d’une ou de plusieurs KPI. Chaque valeur de KPI est donnée pour un
ou plusieurs temps contenus dans le fichier. Ce qui induira une relation
n-aire entre ces deux champs et créera une classe d’association entre ces
classes.
Ces constats nous ont permis d’établir le diagramme de classe présenté au chapitre 4.
69
Ce fichier comprend les couches sur les quelles est basée notre application.
La couche web : elle est constituée des pages web et est organisée en autres
sous-couches parmi lesquelles :
Template composée des pages servant du modèle pour les autres pages
de l’application;
Vues composée aussi des pages web et interagit avec la couche Tem-
plate ;
Image : qui contient toutes les images qui sont utilisées dans
l’application à noter que « Image » n’est pas un module de notre simula-
teur.
WEB-INF et META-INF : contient les fichiers de configuration ;
La couche service qui fait l’intermédiaire entre la couche web et la couche
DAO ;
La couche DAO qui sert aussi du pont pour la couche service à la couche des
entités ;
Et enfin la couche entités qui contient les informations sur la base de données et
leur organisations.
70