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z2 + z + 1 w2 + (2i + 1)w + i 1
(z − i)2 f (z) =
= = − 1 + (2 + i)w + o(w) .
z(z + i)2 (w + 1)(w2 + 4iw − 4) 4
(z − 1)g(z) = −z a → −1,
+∞
X (−1)n n+1
log(1 + u) = u
n=0
n+1
1 +∞
X (−1)k 1
sin = .
u k=0 (2k + 1)! u2k+1
1
1. Notons γ le bord du compact K et f (z) = 1+z n . Le seul pôle de f dans K est en exp(iπ/n).
Le résidu de f en exp(iπ/n) est égal à
1 eiπ/n
Res(f, exp(iπ/n)) = =−
n(eiπ/n )n−1 n
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(on a utilisé le fait que, si f = g/h et a est un pôle simple de f , alors le résidu de f en a
est égal à g(a)/h0 (a)). Par application du théorème des résidus, on a
2iπ exp(iπ/n)
Z
IR = f (z)dz = − .
γ n
π R dx iReit
Z Z 2π/n
= −2i exp(iπ/n) sin + dt.
n 0 1 + xn 0 1 + Rn eint
On remarque alors que
Z
2π/n iReit 2πR R→∞
dt≤ −−−−→ 0.
n int n
n(R − 1)
0 1+R e
exp(iαπ/n) ei(α+1)π/n
Res(g, exp(iπ/n)) = = − .
n(eiπ/n )n−1 n
Pour ρ > 0, on note Jρ l’intégrale de g le long de γρ (t) = ρeit , 0 ≤ t ≤ 2π/n. Alors, notant
Γ le bord de L, on a
xα xα
Z R Z R
2iπ(α + 1)
Z
g(z)dz = n
dx + JR − exp − Jr .
Γ r 1+x n r 1 + xn
Or,
Z 2π/n i(α+1)t
e
Jρ = iρα+1 dt,
0 ρn eint − 1
soit
2π ρα+1
|Jρ | ≤ .
n |ρn − 1|
On en déduit que Jρ → 0 si ρ → 0 ou si ρ → +∞. Raisonnant comme à la question
précédente, on conclut alors facilement que
π
J= .
n sin (α+1)π
n
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Or, comme deg(P ) ≤ deg(Q) − 2, il existe une constante A telle que, pour |z| = R assez grand,
|P (z)/Q(z)| ≤ AR−2 . On en déduit
Z
P (z)
dz ≤ πRAR−2
CR Q(z)
R P (z)
et donc CR Q(z) dz tend vers 0 lorsque R tend vers +∞. On en déduit le résultat.
Pour f (z) = (zz(z+1)
2 +1)2 , le seul pôle de partie imaginaire strictement positive est i. On calcule le
résidu de f en i, en posant w = z − i. On a donc
z(z + 1) (w + i)(w + 2i) (w + i)(w + 2i)
= =
(z 2 + 1)2 w2 (w + 2i)2 (2i)2 w2 (1 + w/2i)2
−
= 2
(w + i)(w + 2i)(1 − w/i + o(w)) .
4w
On s’intéresse au terme en 1/w. Il est égal à
−1 −1 −i
× (2i + i + i × i × 2i) = × (i) = .
4 4 4
π
L’intégrale recherché est donc égale à 2.
Exercice 4 - Intégrale de Fourier - L3/M1 - ??
R +∞ sin t
1. On procède comme pour démontrer la convergence de 1 t dt, ie on intègre par parties.
On a en effet
P (x) ix R
Z R 0
P (x)Q(x) − P (x)Q0 (x) ix
Z R
P (x) ix
e dx = − ie +i 2
e dx.
0 Q(x) Q(x) 0 0 Q (x)
Or,
R
P (x) ix P (0) P (R)
− ie =i − ieiR
Q(x) 0 Q(0) Q(R)
tend vers iP (0)/Q(0) lorsque R tend vers +∞. De plus, puisque deg(P ) ≤ deg(Q) − 1, on
en déduit que
deg(P 0 Q − P Q0 ) ≤ 2 deg(Q) − 2 = deg(Q2 ).
R +∞ P 0 (x)Q(x)−P (x)Q0 (x) ix
Ainsi, l’intégrale 0 Q2 (x)
e dx converge absolument.
2. (a) L’inégalité sin(t) ≥ π2 t est une conséquence immédiate de la concavité du sinus sur
l’intervalle [0, π/2]. De plus, on a par le changement de variables t 7→ π −t sur [π/2, π]
Z π Z π/2 Z π/2
e−r sin t rdt = 2 e−r sin t rdt ≤ 2 e−r2t/π rdt.
0 0 0
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Il est alors possible de calculer cette intégrale par une intégration par parties, et on
trouve Z π/2 Z +∞
−r2t/π π
e rdt ≤ e−r2t/π rdt = .
0 0 2
(b) On a
P (reit ) ireit it
Z π
P (z) iz
Z
e dz = it
e rie dt
γR Q(z) 0 Q(re )
soit
Z Z π
P (z) iz it
P (reit )Q(reit ) e<(ire ) rdt
e dz ≤
γR Q(z) 0
Z π
≤ P (reit )Q(reit ) e−r sin t rdt.
0
Or, si ε > 0 est fixé, il existe M > 0 tel que |z| ≥ M implique |P (z)/Q(z)| ≤ ε. On
en déduit que Z Z π
P (z) iz
e−r sin t rdt ≤ πε.
e dz ≤ ε
γR Q(z)
0
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Il suffit donc de prouver que l’intégrale de g le long de CR tend vers 0 lorsque R tend vers
l’infini. Posons M (R) = sup{|f (z)|; |z| = R}. On a la majoration
Z Z π Z π
|f (Reiθ )|e−αR sin θ Rdθ ≤ RM (R) e−αR sin θ dθ.
g(z)dz ≤
CR 0 0
Puisque M (R) tend vers 0 lorsque R tend vers +∞, on obtient bien le résultat voulu.
2. La fonction J est paire, et on peut se limiter à x ≥ 0. En 0, elle vaut π/2. Pour x = α > 0,
on a Z +∞ iαt !
1 e
J(x) = <e 2
dt .
2 −∞ 1 + t
1
La fonction t 7→ 1+t2
vérifie les hypothèses précédentes, et comme
!
eiαz e−α
Res ,i = ,
1 + z2 2i
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Il résulte alors immédiatement du théorème des résidus (en fait, de la formule de Cauchy...) que
1 2π
I = 2iπ √ =√ .
2
i a −1 a2 − 1
πε1−α
Z
1
f (z)dz ≤ × πε =
Cε εα (1 − ε) 1−ε
et ceci tend vers 0 quand ε tend vers 0 puisque α < 1. D’autre part,
ei(1−α)θ
Z Z 2πθε,R
f (z)dz = iR1−α dθ
Γε,R θε,R 1 + Reiθ
et on majore ceci en Z Z
2π R1−α R1−α
f (z)dz ≤ dθ ≤ 2π .
0 R − 1 R−1
Γε,R
Comme α > 0, ceci tend vers 0 lorsque R tend vers +∞. Il reste à évaluer les intégrales sur
chacun des segments. Si t > 0, alors (t + iε)α tend vers tα tandis que (t − iε)α tend vers e2iπα tα
lorsque ε tend vers 0 (ici, il faut faire très attention à notre choix de la détermination de z α ).
De plus, pour tout t > 0 et tout y ∈ R, on
1
|f (t + iy)| ≤
tα (1+ t)
et cette fonction est intégrable sur ]0, +∞[. On peut donc appliquer le théorème de convergence
+ −
dominée et Iε,R tend vers Jα tandis que Iε,R tend vers e−2πiα Jα lorsque ε tend vers 0 et R tend
vers +∞. Tenant compte de l’orientation, le passage à la limite dans la formule des résidus nous
donne
(1 − e−2iπα )Jα = 2iπe−iπα
π
ce qui donne bien Jα = sin πα .
Exercice 8 - Avec un logarithme - L3/M1 - ???
Le problème est double : trouver le bon contour pour appliquer le théorème des résidus,
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avec arg(z) ∈]−π/2, 3π/2[. On applique le théorème des résidus à la fonction f (z) = log2 (z)/(1+
z 2 ) et au compact dont le bord γε,R est déterminer par les arcs de cercle {|z| = ε, =m(z) > 0},
{|z| = R, =m(z) > 0} et les segments [ε, R] et [−R, −ε], avec ε < 0 < 1 < R. A l’intérieur de
ce compact, la fonction admet une singularité en i dont le résidu est donné par
log2 (i)
2
1 iπ π2
Res(f, i) = = =− .
2i 2i 2 8i
On obtient donc
π3
Z
f (z)dz = − .
γε,R 4
Sur le segment [ε, R], l’intégrale vaut
Z R 2 Z +∞ 2
ln (t) ln (t)
Z
f (z)dz = dt → dt.
[ε,R] ε 1 + t2 0 1 + t2
Remarquons que cette intégrale est bien définie car en 0, la fonction est équivalente à ln2 (t) et
ceci est intégrable, car ln2 (t) =0 o(t−1/2 ). Au voisinage de +∞, la fonction est intégrable car
f (t) =+∞ o(t−3/2 ).
Sur le segment [−R, −ε], on a z = teiπ
log(z) = ln(t) + iπ
et donc
ln2 t π2
Z R Z R Z R
ln(t)
Z
f (z)dz = dt + 2iπ dt − dt.
[−R,−ε] ε 1 + t2 ε 1 + t2 ε 1 + t2
Lorsque ε tend vers 0 et R tend vers +∞, ceci tend vers
π3
Z +∞
ln t
I − 2πi dt − .
0 1 + t2 2
Sur le cercle de rayon r, on a | log(z)| ≤ π + | ln r|, et donc, si on intègre f sur le demi-cercle Cr
de rayon r contenu dans le demi-plan =m(z) ≥ 0, on a la majoration
| ln r + π|2 ln2 r + π 2
Z Z π
iθ
f (z)dz ≤ |ire |dθ ≤ 2πr .
Cr 0 r2 − 1 r2 − 1
Pour r = ε, si ε → 0, ceci tend vers 0 car ε ln2 (ε) tend vers 0. Si r = R, alors ceci tend aussi
vers 0 car ln2 (R)/R → 0. Finalement, de la formule des résidus, en faisant tendre ε vers 0 et R
vers +∞, on obtient
π3 π3
Z +∞
ln t
I +I − + 2πi dt = − .
2 0 1 + t2 4
Tenant compte des parties réelles, on trouve finalement
π3
I= .
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Si vous trouvez une erreur, une faute de frappe, etc... dans ces exercices, merci de la signaler à
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