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Direction Générale des Examens et Concours Union- Travail- Justice

BACCALAUREAT DU SECOND DEGRE GENERAL

SESSION 2019

Corrigé de l'épreuve de Mathématiques

Série D

Exercice 1 : QCM (5 points )

1. On considère le tableau à deux lignes ci-dessus :

xi 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 x = 5.5
yi 205 220 227 239 245 264 264 279 278 283 y = 250; 4

Le point moyen G a pour coordonnées (5; 5; 250; 4).

Parmi les équations de droites proposées , seule l'équation y = 9.28x + 199.36 est vériée
par les coordonnées de G.

Réponse C
 
1 1 1 1
2. Pour tout n 2 N , un = 1 + + 2 +  + n .
8 2 2 2

1 1 1 1
Or , 1 + + +  + n est la somme des n + 1 termes d'une suite géomtrique de raison
2 22 2 2
et de premier terme 1 , on en déduit que :

  n+1 
1 1 1 1
1 + + 2 +  + n = 2 1 ¡
2 2 2 2

Donc , il s'ensuit que pour tout n 2 N :

  n+1 
1 1
un = 1¡
4 2

Réponse D

3. Notons N l'évènement  Il pleut le soir  et S l'évènement  je sors mon chien 

On représente l'expérience aléatoire en utilisant l'arbre pondéré ci-dessus :

1
1 S
20

N
1
3 19 S
20
19
20
2 S
3
N
1
20
S
2 19
P (S \ N ) PN (S)  P (N )  20 38
PS (N ) = = = 3
19
=
P (S) PN (S)  P (N ) + PN (S)  P (N ) 2

1 1
+ 3  20 39
3 20
Réponse C
1
x
4. La fonction f : x 7¡! k e 2 ¡ 1 est la seule parmi les fonctions préposées qui vérie l'équation
diérentielle y = 2y 0 ¡ 1 .
Réponse C

5. La fonction F : x 7¡! 1 ¡ 3ln(2 ¡ x) est la seule parmi les fonctions préposées qui vérie
l'équation la relation F 0(x) = f (x).
Réponse D

Exercice 2 : Nombres complexes et transformations ( 5 points )

1. En posant z = x + iy . On a

(¡2y ¡ 4)(x ¡ 3 ¡ i(y + 1)) + i(2x + 2)(x ¡ 3 ¡ i(y + 1))


Z =
(x ¡ 3)2 + (y + 1)2
¡2x + 8y + 14 2x2 + 2y 2 ¡ 4x + 6y ¡ 2
= + i
(x ¡ 3)2 + (y + 1)2 (x ¡ 3)2 + (y + 1)2

Il s'ensuit que :

¡2x + 8y + 14
X =
(x ¡ 3)2 + (y + 1)2
2x2 + 2y 2 ¡ 4x + 6y ¡ 2
Y =
(x ¡ 3)2 + (y + 1)2

¡2x + 8y + 14
2. a) M 2 (D) () = 0 () ¡2x + 8y + 14 = 0 () ¡x + 4y + 7 = 0
(x ¡ 3)2 + (y + 1)2
Ainsi , (D) est la droite d'équation : ¡x + 4y + 7 = 0 privée du point de coordonnées (3; ¡1).
2x2 + 2y 2 ¡ 4x + 6y ¡ 2
b) M 2 (C) () = 0 () 2x2 + 2y 2 ¡ 4x + 6y ¡ 2 = 0
(x ¡ 3)2 + (y + 1)2
 2  p 2
2 3 17
()(x ¡ 1) + y + =
2 2
 2  p 2
3 17
Ainsi , (C) est le cercle d'équation : (x ¡ 1) + y +
2
= c'est-à-dire le cercle de
2 2
  p
3 17
contre le point 0 1; ¡ et de rayon privé du point (3; ¡1).
2 2

2
Construction

2i(z + 1 + 2i) j2ij  jz + 1 + 2ij MA


3. a) jZ j = = =2 .
z ¡3+i jz ¡ 3 + ij MB
   
z + 1 + 2i p
arg(Z) = arg(2i) ¡ arg = + MB; MA [2p]
z ¡3+i 2
  
2MA
b) M 2 (H) () = 1 () 2MA = MB () 2MA ¡ MB 2MA + MB = 0 .
MB
Soient G et K les barycentres respectifs des points pondérés :

f(A; 2); (B; ¡1)g et f(A; 2); (B; 1)g

Il s'ensuit que MG  MK = 0. L'ensemble (H) est le cercle de diamètre [GK].


p
c) Z est un imaginaire pure si et seulement si arg(Z) = [p]. C'est-à-dire si et seulement si :
2
 
MB; MA  0[p]

Ainsi , M appartient la droite (AB) privé du point B.


Z est un réel si et seulement si arg(Z) = 0[p]. C'est-à-dire si et seulement si :

 
p
MB; MA  ¡ [p]
2

Ainsi , M appartient au cercle de diamètre [AB] privé du point B.

4. a) S a pour expression complexe :

z 0 = az + b

i
p p p p
Avec a = 2e 4 = 2 + i 2 et b = (1 ¡ a)z . C'est-à-dire b = 1 + (1 ¡ 2 2 )i . Par suite
l'expression complexe de S est :
p p p
z 0 = ( 2 + i 2 )z + 1 + (1 ¡ 2 2 )i

3
Posons z = x + iy et z 0 = x 0 + iy 0, il s'ensuit que :
( p
x 0 = 2 (x ¡ y) + 1
p p p
y 0 = 2x + 2 y + 1 ¡ 2 2
 p p 
5 2 + 2 ¡5 2 + 2
b) Posons 00
= S( ). On a déduit que
0 00
; .
2 2
p
Donc (C 0) est le cercle de centre 00 et rayon 17 .
 p 2  p 2
5 2 +2 5 2¡2
Donc M(x; y) 2 (C 0) () x ¡ + y+ = 17.
2 2
p p
()x2 + y 2 ¡ (5 2 + 2)x + (5 2 ¡ 2)y ¡ 35 = 0

Exercice 3 : Géométrie de l'espace ( 5 points )

1. a) AB ^ AC = ¡9i ~ . Ainsi , le vecteur AB ^ AC =


~ + 18j~ ¡ 9k / ~0 et il s'ensuit que les points
A , B et C ne sont pas alignés c'est-à-dire ils dénissent un plan .

b) Le vecteur AB ^ AC est vecteur normal au plan (ABC).


¡ 
M (x; y; z) 2 (ABC) () AM  AB ^ AC = 0 () x ¡ 2y + z ¡ 9 = 0.
Donc , le plan (ABC) a pour équation : x ¡ 2y + z ¡ 9 = 0.

2. a) AB  AC = 3  3 + 3  0 ¡ 3  3 = 0.
Donc le triangle ABC est rectangle en A.
~ est vecteur normal au plan (P1).
~ ¡ 3k
b) AC = 3i
M (x; y; z) 2 (ABC) () AM  AC = 0 () x ¡ z = 1
Donc , le plan (P1) a pour équation : x ¡ z = 1
0 1 0 1
1 3
c) Le vecteur ~u@ 1 A est colinéaire au vecteur AB@ 3 A.
1 3
A 2 (P2) car xA + yA + zA = 3 ¡ 2 + 2 = 3 .
Il s'ensuit que (P2) est orthogonal à la droite (AB) et contient le point A.

3. a) M (x; y; z) 2 (S) () (x ¡ 6)2 + (y ¡ 1)2 + (z ¡ 5)2 = 75 () x2 + y 2 + z 2 ¡ 6x ¡ 2y ¡ 10z = 13.


Donc , la sphère (S) a pour équation : x2 + y 2 + z 2 ¡ 6x ¡ 2y ¡ 10z = 13.
jxB + yB + zB ¡ 3j j9j p p
b) d = d(B ; P2) = p = p = 3 3 < 5 3.
2 2
1 +1 +1 2 3
On en déduit que (P2) \ (H) est un cercle cercle.
Déterminons le centre et le rayon de ce cercle.
Notons (a; b; c) de ce cercle.
~ c'est à dire que :
Il existe k 2 R tel que B = ku
8
< a=6+k
b=1+k
:
c=5+k

4
2 (P2) =) 3k + 12 = 3 () k = ¡3 .
Par suite à pour coordonnées : (3; ¡2; 2) , c'est-à-dire = A
p p p
Le rayon du (P2) \ (H) est : r = R2 ¡ d 2 = 75 ¡ 27 = 4 3 .
Conclusion :
p
(P2) \ (H) est le cercle de centre A et de rayon 4 3 .

/ ~0 , on en déduit que ABCD est tétraèdre non aplati .


4. De l'éagalité AB ^ AC = 3AD =
Soit le volume de ce tétraèdre.
On a l'égalité :
1 ¡  1
V= AB ^ AC  AD = AD2 = 27(unité de volume)
6 2

Exercice 4 : Etude d'une fonction ( 5 points )

1. lim (x ¡ 1)ex¡1 = lim XeX = 0 . Il s'ensuit par somme que lim f (x) = +1.
x!¡1 x!¡1 x!¡1

Pour tout réel x , f (x) = [x e 2 ¡x+1


¡ 2(x ¡ 1)]e x¡1
.
Or , lim x2e1¡x = 0 et lim (x2e¡x+1 ¡ 2(x ¡ 1)) = ¡1 .
x!¡1 x!¡1

donc par produit on en déduit que :

lim f (x) = ¡1
x!+1

2. f est dérivable sur R et pour tout x 2 R , f 0(x) = 2x(1 ¡ ex¡1).


Tableau de signes de f 0(x)

x ¡1 0 1 +1

1 ¡ ex¡1 + 0 ¡

f 0(x) ¡ 0 + 0 ¡

On en déduit que :

¡ f est strictement décroissante sur ]¡1; 0] et [1; +1[

¡ f est strictement croissante sur [0; 1]

Tableau de variations

x ¡1 0 1 +1

f 0(x) 0 1
+1
1

2
e
¡1

5
3. Sur ]¡1; 1] , l'équation f (x) = 0 n'admet pas solution car sur cet intervalle le minimum de
2
f est .
e
Sur ]1; +1[ , f est dérivable et strictement décroissante . De l'égalité f(]1; +1[) = ]¡1; 1[,
on en déduit par le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires que l'équation f(x) = 0
admet une unique solution 2 ]1; 2[ ( car f (1) > 0 et f (2) < 0 ) . A l'aide de la calculatrice
on a :

1; 72 < < 1; 73

4. a) Pour tout x 2 R , f(x) ¡ x2 = ¡2(x ¡ 1)ex¡1.


Il s'ensuit que :

¡ (C) est situé au dessus de (P) sur ]¡1; 1[ ;

¡ (P) est situé au dessus de (C) sur ]1; +1[ ;

b) lim [f (x) ¡ x2] = lim ¡ 2(x ¡ 1)ex¡1 = 0 .


x!¡1 x!¡1

Interprétation : la courbe (C) et (P) sont asymptote en ¡1.

5. Tracer des courbes

Z  Z 
6. a) A() = [f (x) ¡ x2]dx = ¡2 (x ¡ 1)ex¡1dx .
1 1

Posons et
u = x ¡ 1 =) u 0 = 1 v 0 = ex¡1 =) v = ex¡1.
Z  Z 
x¡1  
Donc (x ¡ 1)e x¡1
dx = [(x ¡ 1)e ]1 ¡ ex¡1dx = [(x ¡ 2)ex¡1]1 = ( ¡ 2)e¡1 ¡ 1.
1 1

6
Il s'ensuit que :

A() = 2 ¡ 2( ¡ 2)e¡1

b) Comme lim ( ¡ 2)e¡1 = lim ( ¡ 1)e¡1 ¡ e¡1 = 0 , il s'ensuit que :


x!¡1 x!¡1

lim A() = 2
x!¡1

Fin de l'épreuve
Département de mathématiques Top Sciences Gabon
Tel : 07 82 36 39

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