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TRAITEMENT DES EAUX USEES

Les différentes techniques de


traitement des eaux usées
A-G Sadowski
Responsable du laboratoire SHU-ENGEES
2005

1
Références bibliographiques
ƒ « Guide des procédés épuratoires
intensifs proposés aux petites
collectivités » Agence de l’eau – C.THIERY –
V.HERBERT – J.LESAVRE (AESN), décembre
1998.
ƒ www.oieau.fr
ƒ www.eaufrance.tm.fr
ƒ Europa.eu.int

2
Situation en Europe
Quelques Chiffres
‰ 20 % des eaux de surface sont gravement
menacées par la pollution,
‰ 50 % des zones humides sont "en danger" en raison
de la surexploitation de l'eau souterraine,
‰Dans le Sud de l'Europe, la région des terres
irriguées s'est étendue de 20 % depuis 1985,
‰L'eau souterraine fournit environ 65 % de l'eau
potable,
‰ 60% des villes surexploitent leur ressources en eau
souterraine,
‰Les besoins pour la consommation ne représentent
que 17% de la quantité d'eau utilisée globalement.

Situation en Europe
Situation actuelle et tendance
‰La qualité de l’eau s’est améliorée au cours de la
dernière décennie (Directive ERU),
‰Rejets des matières organiques ont chuté de 50 à
60%,
‰Stagnation de la concentration en nitrates en
rivières,
‰Dépassement des concentrations maximales
admissibles en nitrates dans les eaux souterraines,
‰Dépassement des concentrations maximales
admissibles en pesticides dans les eaux
souterraines,
‰Les mers du Nord, Baltique, Adriatique sont
fortement eutrophisées (Phosphore).

3
Situation en Europe
L’eau et l’assainissement
Situation en matière de traitement dans les grandes villes
européennes

Situation au 31.12.1998 dans 527 villes de plus de 150.000 EH:

‰ 78 villes disposaient d'un traitement secondaire +


tertiaire complet,
‰ 221 villes disposaient d'un traitement secondaire complet,
‰ 57 villes disposaient d'un traitement secondaire incomplet
ou d'un traitement primaire (Aberdeen, Athènes,
Barcelone, Dublin, Florence, Liège, Marseille),
‰ 37 villes ne disposaient d'aucun traitement (Brighton,
Bruxelles, Cork, Milan, Porto, Sans Sebastien...),
‰ 134 villes où les informations étaient incomplètes.

Situation en Europe
L’eau et l’agriculture
‰L’agriculture principale consommatrice d’eau : 30%
en moyenne à 80 % en Espagne et en Grèce,
‰Eutrophisation excessive des cours d’eau à cause
d’une concentration trop élevée en phosphate,
‰Teneurs excessives en nitrates dans les eaux
souterraines et de surface.

4
France
Traitement dans les villes de plus de 150 000 EH
ƒ La France a fourni des informations sur 60 villes de plus de 150 000 EH.
ƒ 29 villes étaient situées dans des zones sensibles et auraient donc dû être équipées
de traitement plus rigoureux (traitement secondaire avec élimination ultérieure de
l’azote et/ou du phosphore et/ou un autre traitement):
ƒ 11 villes appliquaient toutes les étapes de traitement requises: Aix-en-Provence,
ƒ Angoulême, Besançon, Calais, Colmar, Lagny-sur-Marne, Metz, Orléans, Rennes,
ƒ Thonon et Tours.
ƒ 17 villes assuraient seulement un traitement secondaire et/ou un traitement plus
ƒ rigoureux incomplet: Amiens, Boulogne-sur-mer, Caen, Clermont-Ferrand, Dijon,
Dunkerque, Evry, Le Havre, Melun, Montpellier, Mulhouse, Nancy, Reims,
Rodez, St‫ة‬Etienne, Strasbourg et Troyes.
ƒ Arcachon ne disposait que d’un traitement primaire.
ƒ 8 villes étaient situées dans des zones potentiellement sensibles et donc, de l’avis
de la Commission, auraient dû être équipées d’un traitement plus rigoureux dès
1998.
ƒ PARIS : ?

DEMOGRAPHIE
² Sur 36551 communes, 88% ont moins de 2000 habitants (soit
32157 communes)
² Sur 60 millions d’habitants au total, dans les communes de
moins de 2000 habitants :
­ La population permanent représente 15 millions (soit 26 % du total)
­ La population saisonnière représente 8 millions
­ Soit un total de 23 millions (38% du total)
² 6700 communes ont une population comprise entre 100 et 200
habitants
² 25200 communes soit 7 millions ont moins de 700 habitants
(12% de la population)

5
Communes inférieures à 2000 hab

² Répartition des systèmes d’assainissement


Assainissement collectif mis en place : 8,8 Millions (12800
communes)
Assainissement collectif à prévoir : 2,6 Millions
Assainissement non collectif : 3,4 Millions

² Capacité moyenne des stations de traitement : 500 eq-hab


² Stations collectives à prévoir pour les 2,6 millions :
environ 6000 unités à mettre en place (hors
population saisonnière, hameaux, lotissements
privés…)

LA SITUATION EN FRANCE
Des efforts consentis depuis 20 ans, une évolution
favorable ces dernières années, mais bilan insuffisant.
³Assainissement collectif & traitement:
O parc de 12 000 stations environ avec une capacité de 70,17 M EH soit
96% des besoins, mais une «surcapacité» est nécessaire pour absorber
la pollution par temps de pluie.
O 9200 stations de capacité inférieure à 2000 eq.hab. soit 77%
O 62% de la pollution émise est raccordée

6
LA SITUATION EN FRANCE
³ 51% environ de taux de collecte
³ Rendement des stations inférieure à 70% pour les MOX et 35% pour
les MA et MP (1% et 1,5% du nombre de stations traitent N et P)
³ Taux de dépollution de 42% sur les MOX et 48% sur les Mes
³ Les objectif de qualité sont respectés à 35% en moyenne
³ Production de boue :
³ La production sera multipliée par 3 à 4 dans les 10 ans à venir

LA SITUATION EN FRANCE
³Assainissement autonome :
O La part de l’assainissement autonome représente 13M d’hab (dont
2M d’hab au titre des communes périphériques urbaines)
O On estime à 40 - 45% le nombre d’installation non conforme à la
réglementation
O Le nombre annuel d’installations individuelles de 65.000 à 150.000
(selon les sources)

7
LA SITUATION EN FRANCE
³ Les communes rurales représentent 44% de la population
permanente (26,5M
26,5M d’hab permanents et 13,4M d’hab
saisonniers).
³ Assainissement collectif : 18,4 millions
³ Assainissement non-collectif : 7,2 million
³ Assainissement groupé : 0,91 millions

source : FNDAE 1995

Répartition des différents


procédés de traitement
² La boue activée représente : 45%
² Le lagunage naturel représente : 27%
² Le lit bactérien représente : 16%
² Les disques biologiques sont marginaux : 2%
² Autres : 7%
² Non répertoriés : 3%

8
Consommation en eau
Volume moyen d’eau en litre nécessaire pour :
une chasse d’eau 10-12
Une douche 30 - 80
Un bain 150 - 200
Une lessive 80 - 120
Une vaisselle 5 - 15
Un cycle de lave vaisselle 13 - 21

Volume d’eau en litre consommé pour fabriquer un kg de :


Maïs ensilage 238
Banane 346
Maïs grain couleur 454
Orge 524
Pomme de terre 590
Blé 590
Soja 900
Riz pluvial 1600
Riz inondé 5000
Coton 5263

Consommation en eau
Volume d’eau en litre consommé pour fabriquer un kg de :
Acier 300 - 600
Papier 500
Sucre 300 - 400
Carton 60 – 400
Ciment 35
Savon 1 - 35
Matière plastique 1-2

Volume d’eau en litre consommé pour fabriquer un litre de :

Bière 25
Alcool 100

9
Chronologie des principales sources de pollution
des eaux continentales dans les pays industrialisés

Principaux types de pollution des eaux continentales, nature de produits


polluants et leurs origines

TYPES DE
NATURE SOURCES
POLLUTION
Physique
pollution thermique rejets d'eau chaude centrales thermiques
pollution
radio-isotopes installations nucléaires
radioactive

effluents domestiques, agricoles,


Matière organique glucides, lipides, protides
agro-alimentaires
élevages et piscicultures

Chimique
fertilisants nitrates, phosphates agriculture, lessives
métaux et mercure, cadmium, plomb, industries, agriculture, pluies
métalloïdes aluminium, arsenic... acides, combustion
insecticides, herbicides,
pesticides agriculture, industries
fongicides
organochlorés PCB, solvants industries
composées
organiques de nombreuses molécules industries
synthèse
détersifs agents tensio-actifs effluents domestiques
hydrocarbures pétrole et dérivés industrie pétrolière, transports

bactéries, virus,
Microbiologique effluents urbains et d'élevage
champignons

10
LES EAUX RESIDUAIRES
Origines :

· Eaux vannes
· Eaux ménagères
· Eaux claires parasites (E.C.P)
· Eaux pluviales

Autres origines :

· Eaux industrielles
· Matières de vidange
· Boues de curage
Eaux résiduaires urbaines (ERU)
Mélange d’eaux usées domestiques avec des eaux
industrielles et/ou des eaux de ruissellement.

11
Fractionnement de la pollution
en entrée de station
- Les MES dect, DBO5ad2h, DCOad2h; les fractions décantables permettent de
définir les performances des décanteurs primaires et des boues primaires
produites.

Pour un inffluent à dominante domestique – nous avons :


- DBO5 totale = DBO5 particulaire + DBO5 soluble + DBO5 colloïdale = 1/3 +1/3+1/3
- DCO totale = DCO particulaire + DCO soluble + DCO colloïdale = 1/3 +1/3+1/3
- NTK = azote Kjeldahl = Azote organique + Azote ammoniacal = Norg + N-
NH4

- NGL = Azote global = NTK + N-NO2 + N-NO3 ≈ NTK

- Pt = phosphore totale = P organique + P minéral = Psoluble + P particulaire

Fractionnement de la pollution
en entrée de station
Pour un inffluent à dominante domestique – nous avons pour la DCO et le NTK
:

- DCO totale = DCO rapidement biodégradable (DCO soluble+ fraction colloïdale) +DCO
lentement biodégradable ( DCO particulaire+ fraction colloïdale) + DCO réfractaire
(DCOsoluble + particulaire)
- NTK = azote Kjeldahl = Azote organique ammonifiable + Azote ammoniacal +
Azote réfractaire non ammonifiable (soluble et particulaire)

- Pt = phosphore total = P particulaire hydrolysable + P soluble + P particulaire non


hydrolysable

12
Fractionnement de la pollution
en sortie de station
- En sortie de station, nous avons pour la pollution carbonée et azotée, le résiduel
non dégradé dans le réacteur biologique (la fraction soluble et les fractions
particulaire et colloïdale devenues solubles par voie enzymatique), du réfractaire et
de la pollution due aux particules de MES en sortie.

- Pour un effluent à dominante domestique – nous avons :


- DBO5 totale = DBO5 soluble (fonction du rendement sur le réacteur) + DBO5 particulaire
(fonction des MES en sortie)
- DCO totale = DCO réfractaire (4 à 6% de la DCO d’entrée) + DCO soluble (2,5 x
DBO5soluble) + DCO particulaire ( fonction des MES en sortie)
- NTK = azote Kjeldahl = Azoteréfractaire soluble + N-NH4non oxydé + Nparticulaire
- NGL = Azote global = NTK + N-NO2 + N-NO3
- Pt = phosphore totale = Psoluble minéral(fonction du rendement) + Pparticulaire (fonction

des MES en sortie)

Dégradation de la pollution par


cultures fixées

9 Temps de séjour hydraulique très faible (2-4h),


9 Système efficace que sur la fraction soluble de la DCO et
DCO5 et en partie sur la fraction colloïdale,
9 Les MVS des MES ne sont pas hydrolysées par voie
enzymatique (colmatent le lit ou passent à travers),
9 Un décanteur primaire est indispensable (hormis Massif
Filtrant Planté Ect Vert et lit bactérien à garnissage plastique),
9 Les boues obtenues dans les cultures fixées (biofilms) sont très
fermentescibles – d’où la nécessité d’une stabilisation
biologique (digestion anaérobie – lit planté).

13
Dégradation de la pollution par
cultures libres (boues activées)

9 Temps de séjour hydraulique important (15-24h),


9 Système efficace que sur les trois fractions de la DCO et de la
DCO5,
9 Les MVS des MES sont totalement hydrolysées par voie
enzymatique,
9 Un décanteur primaire est à proscrire,
9 Les boues obtenues en cultures libres (flocs) sont mieux
oxydées, d’où absence d’une stabilisation biologique sur les
petites unités.
9 Traitement combiné du carbone et de l’azote indépendamment
du niveau de rejet exigé.

CHARGE POLLUANTE
émise par habitant

MILIEU ZONE URBAINE


RURAL
VOLUME (en l) 150 200 à 500
DCO (en g) 80 à 120 100 à 140
DBO5 (en g) 40 à 50 50 à 80
MES (en g) 50 à 70 60 à 80
N 8à9 12 à 15
P 2à3 3à4

DCO ad2 + 2DBO ad2


Notion de MOX:
3

MOX = 57g / eq-hab/j (arrête du 20/11/2001)


DCOad2 : 60 à 67% de la DCOtot
DBO5ad2 : 60 à 67% de la DBO5 tot

14
Un équivalent-habitant représente journellement
Paramètres Valeur
Débit 80 à 250 l/j (à boucler avec la consommation
AEP avec 20 à 30 % de pertes dans le réseau)
DCO 130 – 145 g
DBO5 60 g
MOX* 57 g
MES 55 – 70 g
55 g en réseau séparatif
60 – 70 g en réseau unitaire
NTK 15 g
Ptot 3–4g
Lipides 15 – 20 g
Equitox 0,2 de matières inhibitrices
Métox 0,23
AOX 0,05 g (composés organohalogénés sur charbon
actif)

Référence : arrête du 20/11/2001

Caractéristiques moyennes des eaux


résiduaires urbaines (ERU) en France

Paramètres Echelle de variation Fraction décantable


pH 7,5 – 8,5
Extrait sec 1000 – 3000 mg/l 10 %
DCO 400 – 1000 mg/l 30 – 35%
DBO5 200 – 400 mg/l 30- 35%
MES 200 – 400 mg/l 50 – 67 %
NTK 40 – 100 mg/l 7 – 10 %
N-NH4 30 – 80 mg/l 0%
N-NO2 0 mg/l 0%
N-NO3 0 mg/l 0%
Ptot 10 – 25 mg/l 5 – 10 %
Lipides 40 – 120 mg/l -
Détergents 6 – 13 mg/l -

15
Caractérisation d’un effluent
domestique

Rapports USUEL
DCO / DBO 2,2 à 2,5
MES / DBO 1 à 1,3
DBO / NTK 4à5
N-NH4 / NTK 0,65 à 0,75
%MVS 67 à 75%
DCO / P 28 à 60

Protéger de la pollution : assainir

Lorsque le rejet d’eaux polluées ne peut être évité,


la seule issue possible est de les assainir avant de
les renvoyer dans l’environnement.

Cela concerne essentiellement


les eaux usées urbaines et industrielles.

16
Historique

‰ Les premières démarches datant du XVIIème eurent pour origine


les puanteurs et donc la nécessité première furent l'invention de
l'ancêtre du water-
water-closet
‰ Une évacuation partielle par des réseaux hydrauliques en direction
du sol ou d'émissaire, mais surtout l'évacuation par vidange.
‰ Ce sont les médecins hygiénistes qui font la relation entre l'eau et
les épidémies de choléra. Mais il faudra attendre fin XIXéme pour
que la solution du "tout-à-l'égout" soit adoptée.

‰ La démarche est empreinte de deux logiques : éliminer les


puanteurs immondes dans la ville et assurer à la population une eau
de consommation saine.

Historique
‰ Logique qui s'est maintenue jusqu'à la deuxième moitié du XXème,
où apparaît alors une autre préoccupation; celle de la protection du

milieu récepteur et de son écosystème aquatique (loi de 1964).


‰ Il nous faudra attendre la fin du XXè siècle pour avoir une démarche
systémique dans la gestion des ressources en eau,
eau la prise en compte
des usages contradictoire (baignade, irrigation, industries,
conchyliculture, piscicole, ...)
‰ mais aussi dans la gestion de l'assainissement par la nécessité de
prendre en compte le traitement de tous les sous-
sous-produits inhérents à
la collecte, au transport et au traitement de l'eau
‰ enfin l'impact des eaux pluviales sur le milieu naturel (loi de 1992).

17
Les filières de traitement pour petites
collectivités

Toutes des filières biologiques de type aérobies :


³ Cultures libres
³ Cultures fixées
³ supports grossiers
³ supports fins
³ Procédés intensifs
³ Procédés extensifs

LES DIFFERENTS TYPES DE TRAITEMENTS


BIOLOGIQUES AEROBIES

Cultures libres Cultures fixées

Disques Milieux
Boues activées Lagunage Lits bactériens
biologiques granulaires
fins
- faible charge - naturel
- moyenne charge - artificiel
- forte charge
Remplissage Remplissage Lits Lits
minéral plastique fixes turbulents

Infiltration
percolation

Massifs filtrants

18
Principe simplifié du traitement
biologique aérobie

Substrat + biomasse + O2 nouvelles biomasse +

réfractaire soluble + réfractaire particulaire + CO2 + H2O +

résiduel soluble non dégradé

Dans l’effluent traité Dans les boues produites en excès

Points clés du traitement


biologique aérobie
™ Population bactérienne suffisante
š Dans des conditions physico-chimiques
optimales (pH, T°, Tsh, Concentration en O2 et
Eh…),
› Quantifié et fournir les besoins en oxygène,
œ Evacuer les boues en excès produites.

19
Critères pour le choix d’une filière de
traitement biologique
1 - Niveau de traitement requis (rendement, concentration, percentile)
2 - Capacité de l'installation
3 - Destination des boues
4 - Surface au sol disponible
5 - Variation saisonnière de la charge polluante
6 - Contraintes environnementales
7 - Coût d'investissement
8 - Contrainte d'exploitation
9 - Coût d'exploitation
10 - Qualité du terrain (lagune notamment)
10 - Fiabilité de la filière (sensibilité du milieu et traitement tertiaire spécifique)

TERMINOLOGIE DU LAGUNAGE
³ Lagune anaérobie (bassin profond 4 à 5m)
³ lagune de décantation (2m de He et 4 jours de tsh)
³ Lagunage naturel (1m de profondeur et 3 bassins)
³ Lagune à microphytes (algues microscopiques)
³ Lagune à macrophytes (végétaux supérieurs)
³ Lagune mixte (micro & macrophytes)
³ Lagune facultatif ( 1er bassin)
³ Lagune de maturation ( les 2 suivants)
³ Lagunage tertiaire ou de finition
³ Lagunage aéré (mécaniquement) ou artificiel

20
DIFFERENTS PROCEDES
DE CULTURES FIXEES EXTENSIVES

³ INFILTRATION-PERCOLATION sur sable rapporté

³ EPANDAGE SOUTERRAIN sur un sol en place ou rapporté

³ EPANDAGE SUPERFICIEL proche de l ’irrigation

³ LITS A MACROPHYTES ( SEIDEL, KICKUTH)

³ RIZOSPHERES milieu biologique autour des racines des roseaux

³ LITS FILTRANTS PLANTES DE ROSEAUX

³ FILTRES PLANTES DE ROSEAUX

Procédés par cultures libres


¸ Procédé intensif :
³ boues activées en continue
³ boues activées à fonctionnement séquentiel
¸ Procédé extensif :
³ lagunage naturel
³ lagunage artificiel (dit aéré)

21
STATION DE TRAITEMENT DES EAUX USEES
PROCEDE BIOLOGIQUE INTENSIF
PAR BOUES ACTIVEES

22
FILIERE EAU

1 2 3

23
Filière complète

Schéma d’un procédé par boues


activées

24
Turbine lente

25
Dissociation des fonctions d’aération et de brassage

26
27
28
Clarificateur circulaire
de type horizontal

29
30
Boue activée à fonctionnement séquentiel

Système fonctionnant par bâchée (S.B.R)

SBR

31
STATION DE TRAITEMENT DES EAUX USEES
PROCEDE BIOLOGIQUE EXTENSIF
EN CULTURES LIBRES

LAGUNAGE NATUREL ET ARTIFICIEL

32
Lagunage naturel

Le lagunage naturel

33
COUPE D’UN PROCEDE PAR LAGUNAGE
NATUREL

Lagunage artificiel (dit aérée)

34
COUPE D’UN PROCEDE PAR LAGUNAGE
ARTIFICIEL

Procédés par cultures Fixées


¸ Procédé intensif :
³ Lit bactérien
³ Disque biologique
³ Biofiltration
¸ Procédé extensif :
³ Infiltration-percolation
³ Massif filtrant planté (vertical ou horizontal)
³ Epandage souterrain
³ Epandage superficiel

35
Une filière classique Lit Bactérien

Une filière classique disque biologique

36
Filière de traitement par biofiltration

BIOFILTRATION B2A - BIO2000

37
Filière par Infiltration-percolation

Filière par Infiltration-percolation

38
Massifs filtrants plantés de roseaux
(écoulement vertical)

Massifs filtrants plantés de roseaux


à écoulement vertical

39
Coupe transversale schématique d’un filtre à
écoulement vertical

Coupe transversale schématique d’un filtre à


écoulement horizontal

40
DISPOSITIF DE TRAITEMENT
PAR MASSIF FILTRANT PLANTE

Infiltration-Percolation
Filtres enterrés

41
SYSTEMES D’ASSAINISSEMENT
NON - COLLECTIFS

42
Ventilation

43
La fosse septique toutes eaux [FSTE] + préfiltre
Prétraitement uniquement utilisable jusqu’à
environ 100 E-H avant des cultures fixées
(le plus souvent sur supports fins)

Dimensionnement : 3 jours de temps de séjour hydraulique


Vidange des boues tous les 3 ans

44
Coupe d’une filière complète

Coupe d’une filière complète

45
46
47
Lit filtrant drainé à flux vertical

48
49
Synthèses des procédés
cultures fixées
extensifs

TERMES ALIM. MATERIAU SUPPORT DE BASES DE DRAINAGE SCHEMA AUTRES APPELLATIONS


GENERIQUES BIOMASSE DIM.
Lits A l’air En général, rapporté pour la 1.5 m2/EH Drainé Filtres à sable
d’infiltration libre couche active au plan épuratoire
percolation Géoépuration
sur sable Géoassainisement
Bassins d'infiltration

Non drainé

Filtres plantés A l’air Matériaux rapportés Drainé


de roseaux libre 2.0 à (1er étage) Lits à macrophytes
2.5 m2/EH Drainé ou non Rhizosphères
(2ème étage)

2è étage
1er étage

Epandage A l’air Billons dans sol en place selon sol en Non drainé
superficiel libre place Epandage en billons
(> 5 m2/EH)

Les mentions en caractères gras correspondent à la mise en œuvre retenue dans les filières types présentées dans un document à paraître

50
TERMES ALIM. MATERIAU SUPPORT DE BASES DE DRAINAGE SCHEMA AUTRES APPELLATIONS
GENERIQUES BIOMASSE DIM.
2
Filtres Enterrée Matériau rapporté 3 m /EH Drainé Lit filtrant drainé
(1)

enterrés (1)
Tertre drainé
(2)
Lit filtrant drainé à flux vertical
Epandage par massif sableux drainé
Filtres à sable

Matériau rapporté sur sol en place Non drainé (2)


(lit filtrant) Lit filtrant vertical non drainé
(2)
Tertre d’infiltration non drainé
Epandage souterrain dans sol reconstitué
Filtres à sable

Epandage Enterrée Epandage souterrain par tranchées selon sol en Non drainé
souterrain d'infiltration dans sol en place place Tranchées filtrantes
2
(> 5 m /EH)

Epandage souterrain par lit filtrant (2)


dans sol en place Lit d’épandage

Les mentions en caractères gras correspondent à la mise en œuvre retenue dans les filières types présentées dans un document à paraître
(1)
. Formulation reprise dans Etude Inter Agences, N° Hors série 1992 “ Entretien en assainissement semi-collectif sous pression ”.
(2)
. Formulation reprise dans l’arrêté du 6 mai 1996 fixant les prescriptions techniques applicables aux systèmes d’assainissement

COMPARATIF DES FILIERES*

*Travaux du Cemagref (C.Boutin et A.Lienard)

51
Les " +++++ ", " +++ " et le " - " doivent être considérés respectivement comme appréciation "franchement positive",
"positive" et "plutôt négative".
Les "cases vides" reflètent une "relative indifférence" vis à vis du caractère visé.
Les mentions spéciales et appréciations franchement négatives figurent "en toutes lettres".
Procédés pouvant fonctionner sans électricité
Filières B. A. Lagunage Lit Disques Décanteur- Lagunage Lits Filtres Filtres Epandage Epandage
(1) (1) (2)
Critères aér. prol. aéré bactérien biologiques digesteur naturel d'infiltration plantés enterrés souterrain superficiel
-1 -1 -1 -1 -1 -1 -1
≤ ≤ ≤ ≤ 35 mg l ≤ ≤ 25 mg l ≤ 25 mg l
-1 -1
DBO5 25 mg l 35 mg l 35 mg l 30 % 25 mg l << 25 mg l << 25 mg l
-1 -1 -1 -1 -1 -1 -1
≤ 90 mg l ≤ 125 mg l ≤ 125 mg l ≤ 125 mg l ≈ 70 % ≤ 90 mg l ≤ 90 mg l ≤ 90 mg l
-1 -1
per DCO 30 % << 90 mg l << 90 mg l
-1 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1
≤ 25 mg l ≤ 30 mg l ≤ 30 mg l ≤ 30 mg l ≤ 25 mg l ≤ 25 mg l ≤ 25 mg l
-1 -1
for MES 50 % < 150 mg l << 30 mg l << 30 mg l
-1 (3) (3) -1 -1 -1 -1 -1
man NK ≤ 10 mg l 30 % 40 % 40 % ≈ 10 % ≈ 70 % < 10 mg l < 10 mg l < 10mg l << 10 mg l << 10 mg l
(3) (4) (4) (4) (4) (4)
ces NGL > 80 % ≈ 25 % ≈ 50 % ≈ 25 % négligeable ≈ 70 %
(3)
P ≈ 20 % ≈ 20 % ≈ 20 % ≈ 20 % ≈ 5% ≈ 60 % très faible très faible très faible ≈ 100 % ≈ 100 %
Influent
DBO5 ≤ 150 - +++ +++ +++ +++++
DBO5 ≥ 350 +++++ +++++ Mauvais +++ +++
Surcharge
hydraulique Mauvais +++ +++++
passagère
Qualité cf. Déterminant Déterminant Déterminant
sous-sol et sol comment.
Emprise globale 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
pour 4OO EH 500 m 2 000 m 550 m 550 m 200 m 6 000 m 1 800 m 2 600 m 3 000 m 8 000 m 7 000 m
Intégration
- +++ - - - +++++ - +++++ +++++ +++++ Mauvaise
paysagère
Pas de bruit - - +++ +++ +++++ +++++ +++++ +++++ +++++ +++++ +++++
Adaptation aux
Mauvaise +++ Mauvaise +++ +++
climats froids
Variation
de pop. > 3 +++ +++ +++ +++++ +++++ +++++ +++
Coût d’expl.
(F HT hab./an)
100 EH 300 120 200 280 240 180 115 100
400 EH 120 65 75 75 30 50 70 60 50 30 25
1 000 EH 75 40 45 45 15 30 40 35
(1) : Rendements exprimés en flux, sauf MES en concentrations.
(2) : Performances supérieures à celles des autres procédés à cultures fixées sur supports fins mais difficilement mesurables.
(3) : Meilleures performances possibles si adaptations spécifiques (cf. fiche correspondante).
(4) : Rendements variables dans le temps (Boutin C. 1998)

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