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Article original

Reçu le :
23 octobre 2007
Accepté le :



Particularités épidémiologiques et

21 novembre 2008
Disponible en ligne


thérapeutiques des fractures de mandibule
26 mars 2009

au CHU Charles-Nicolle de Tunis



Mandibular fracture: A 10-year review of 685 cases treated in

Charles-Nicolle hospital (Tunis-Tunisia)



J. Bouguila1,*,2,3, I. Zairi1, R.H. Khonsari2, C. Lankriet3, M. Mokhtar1, A. Adouani1


1
Service de chirurgie maxillofaciale et plastique, CHU Charles-Nicolle, boulevard du
9-Avril-1938, 1006 Tunis, Tunisie
Disponible en ligne sur 2
Service de chirurgie maxillofaciale, CHU Hôtel-Dieu, 1, place Alexis-Ricordeau, 44000 Nantes,
France
3
Service de chirurgie maxillofaciale, CHI Villeneuve-Saint-Georges, 40, allée de la Source,
www.sciencedirect.com 94195 Villeneuve-Saint-Georges, France

Summary Résumé
Introduction. The epidemiology and treatment of mandibular Introduction. L’épidémiologie et le traitement des fractures man-
fracture vary from one country to another. The aim of this study dibulaires varient d’un pays à un autre. Le but de notre travail était
was to present the current demographic pattern and treatment d’exposer les spécificités de cette pathologie au centre hospitalier
regimens of mandibular fractures in Tunisia. universitaire (CHU) Charles-Nicolle de Tunis.
Methods. The medical records and radiographs of 685 patients Matériel et méthodes. L’âge, le sexe, l’étiologie, les localisations
treated for mandibular fracture at the Maxillofacial and Plastic et les modalités de traitement des fractures survenues chez
Surgery Department in the Tunis Charles-Nicolle Hospital between 685 patients hospitalisés entre 1995 et 2004 ont été analysés de
1995 and 2004 were retrospectively studied. The relevant para- manière rétrospective.
meters were: age, sex, etiology, anatomical site of fracture, and Résultats. Le sex-ratio était de 6. L’âge moyen des patients était de
treatment. 28 ans (1–82 ans). Les causes les plus fréquentes étaient les
Results. The prevalence of mandibular fractures was higher in accidents de la voie publique (AVP) (45 %) et les actes de violence
male patients (sex ratio 6:1). Traffic accidents were the main cause (22 %). L’angle mandibulaire était la localisation la plus fréquente
of these lesions (45%), followed by assault (22%). Angle fractures (24,8 %), suivie par la région parasymphysaire (22,2 %). Le blocage
were the most common (24.8%) followed by parasymphyseal frac- maxillomandibulaire (BMM) a été le traitement le plus fréquent
tures (22.2%). The most frequent treatment was closed reduction (56,6 %). L’ostéosynthèse au fil d’acier a été le moyen de contention
with maxillo mandibular locking in 388 patients (56.6%). Trans- le plus utilisé lors du traitement chirurgical. Les pertes dentaires et
osseous wiring was the most commonly used method in open les troubles sensitifs dans le territoire du nerf dentaire inférieur (V3)
reductions. Tooth loss and neurological sensitive deficiency were ont été les séquelles les plus fréquentes.
the most common sequels. Discussion. Nos données épidémiologiques correspondent globa-
Discussion. Our epidemiological data correlates to published data lement à celles retrouvées dans les pays en voie de développement.
for developing countries. Analyzing this data can help to improve L’analyse de telles données pourrait permettre de mieux organiser la
the management of maxillo-facial trauma in Tunisia. Therapeutic prise en charge des traumatismes maxillofaciaux en Tunisie. Les
options vary according to the type of fracture but also depend on the choix thérapeutiques dépendent du type de fracture mais également
economical status of the country. des conditions économiques du pays.
ß 2009 Elsevier Masson SAS. All rights reserved. ß 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Keywords: Mandible, Fractures, Epidemiology, Treatment Mots clés : Mandibule, Fracture, Épidémiologie, Traitement

* Auteur correspondant.
e-mail : bouguila_jed@yahoo.fr

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0035-1768/$ - see front matter ß 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
10.1016/j.stomax.2008.11.003 Rev Stomatol Chir Maxillofac 2009;110:81-85
J. Bouguila et al. Rev Stomatol Chir Maxillofac 2009;110:81-85

Abréviations

Ap apophyse
V3 nerf alvéolaire inférieur
Sadam syndrome algodystrophique de l’appareil mandu-
cateur
BBM blocage bimaxillaire

Introduction
Figure 1. Répartition des fractures selon le sexe.
Les fractures de la mandibule sont l’une des fractures les plus
fréquentes en traumatologie maxillofaciale. L’épidémiologie
et le traitement de ces fractures dépendent en partie de
facteurs socioéconomiques. Le but de notre travail était
d’analyser les particularités épidémiologiques et thérapeu-
tiques des fractures prises en charge au CHU Charles-Nicolle
de Tunis.

Matériel et méthode

Tous les dossiers de patients présentant une fracture man-


Figure 2. Répartition des fractures par étiologie.
dibulaire pris en charge dans le service entre janvier 1995 et
décembre 2004 ont été analysés de manière rétrospective.
Les paramètres retenus étaient l’âge, le sexe, la localisation Les fractures unifocales intéressaient l’angle mandibulaire
des fractures, le traitement et les séquelles. La localisation dans 31,7 % des cas et la branche horizontale dans 25,8 % des
des fractures était établie selon la classification topogra- cas. Elles prédominaient à gauche. Les fractures bifocales
phique retenue par Touré et al. [1]. étaient asymétriques dans 59,6 % des cas. L’association
angle–parasymphyse controlatérale était la plus fréquente
Résultats suivie par l’association angle–branche horizontale. Les frac-
tures bicondyliennes étaient les plus fréquentes des fractu-
Épidémiologie res bifocales symétriques (31 %). Environ 4,4 % de ces
fractures concernaient les deux branches horizontales.
Les dossiers de 685 patients ont été analysés. L’âge moyen Environ 8,5 % étaient des fractures multifocales sans une
était de 28 ans (d’un à 82 ans). Le sex-ratio était de 6. Les association privilégiée.
accidents de la voie publique (AVP) étaient la cause princi- Environ 13,1 % étaient des fractures alvéolodentaires
pale (45 %), suivis des actes de violence (22 %), des accidents (90 patients), elles étaient isolées dans 7,6 % des cas et
domestiques (16 %), des accidents de travail (9 %) et des associées à une autre fracture mandibulaire dans 5,5 %.
accidents sportifs (3 %) (fig. 1 et 2).
Traitement
Répartition topographique des traits de fracture
Trois cent quatre-vingt-huit patients (56,6 %) ont été traités
La localisation des 1182 traits de fracture, soit 1,7 par mandi- par BMM isolé : 72 % des fractures unifocales, 54 % des
bule étaient : 24,8 % à l’angle mandibulaire, 22,2 % à la fractures bifocales et 58,6 % des fractures multifocales. La
parasymphyse, 18,7 % à la branche horizontale et 18,1 % à la durée moyenne du blocage a été de 41 jours (de 20 à
région condyliennes (tableau I). 70 jours ; médiane : 45 jours ; écart-type : neuf jours)
Trente-cinq pour cent des fractures étaient unifocales, (tableaux II et III).
48,9 % bifocales, 8,5 % multifocales et 7,6 % étaient des Les fractures alvéolodentaires isolées ont été traitées par
fractures alvéolodentaires isolées. ligature en berceau sur arc métallique après réduction.

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Particularités épidémiologiques et thérapeutiques des fractures de mandibule

Tableau I
Répartition topographique des fractures mandibulaires.
Droit Gauche
Nombre de traits % Nombre de traits %
Symphyse 6,35
Parasymphyse 129 10,9 134 11,3
Branche horizontale 108 9,14 113 9,56
Angle mandibulaire 130 11 163 13,8
Branche montante 9 0,76 8 0,68
Processus coronoı̈de 3 0,25 6 0,51
Processus condylaire
Capitale 5 0,42 6 0,51
S/C haute 26 2,2 29 2,45
S/C basse 83 7,02 65 5,5
Alvéolodentaire 7,71

Tableau II
Traitement des fractures en fonction du type de fracture.
T Orthopédique Ostéosynthèse Ostéosynthèse + BBM Total
Nombre patients % Nombre patients % Nombre patients % Nombre patients %
F unifocale 173 25,25 17 2,48 50 7,29 240 35,03
F bifocale 181 26,42 20 2,91 134 19,56 335 48,90
F multifocale 34 4,96 3 0,43 21 3,06 58 8,46
F alvéolodentaire isolée 52 7,59 - - - - 52 7,59
Total 440 64,23 40 5,83 205 29,92 685 100
F : fracture ; T : traitement.

Tableau III Tableau IV


Type d’ostéosynthèse en fonction de la localisation des Séquelles des fractures mandibulaires.
fractures. Nombre de patients %
Fils d’acier Plaque Total Endentement 32 4,67
Symphyse 17 19 36 Cal vicieux 5 0,73
Parasymphyse 54 48 102 Retard de consolidation 1 0,14
Branche horizontale 43 31 74 Hypoesthésie du V3 29 4,23
Angle mandibulaire 92 29 121 Sadam 11 1,6
Total 206 127 333 Sadam : syndrome algodystrophique de l’appareil manducateur.

La durée moyenne de contention a été de 69 jours (de 18 à plus fréquente (4,7 % des patients). Les troubles neurosen-
150 jours ; médiane : 60 jours ; écart-type : 30,5 jours). soriels dans le territoire du V3 ont été notés dans 4,2 % des
Deux cent quarante-cinq patients (35,8 %) ont été traités par cas, un dysfonctionnement de l’appareil manducateur
réduction et ostéosynthèse (333 ostéosynthèses). Ce traite- (Sadam) chez 2,2 % des patients. Cinq patients ont eu un
ment a été isolé chez 5,9 % des patients et complété par un cal vicieux (tableau IV).
BMM chez 29,9 %. Les moyens d’ostéosynthèse en fonction
du type de fracture sont résumés dans le tableau III. L’ostéo-
synthèse au fil d’acier a été la plus utilisée (61,9 %). Discussion

Séquelles L’épidémiologie et les modalités de traitement des fractures


de la mandibule au CHU Charles-Nicolle de Tunis, le plus
Le recul moyen a été de neuf mois (de trois mois à quatre grand CHU de la capitale tunisienne, sont typiques des pays
ans). La perte dentaire (d’un à huit dents) a été la séquelle la en voie de développement.

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Les traumatismes de la face touchent habituellement les à long terme [11]. Dans ce contexte, l’ostéosynthèse au fil
sujets jeunes de sexe masculin et surviennent le plus souvent d’acier doit être considérée plus comme un moyen de coap-
au cours d’AVP [2,3]. Nos résultats sont similaires et sont tation que de contention osseuse. Elle ne procure en effet
superposables à ceux des pays en voie de développement qu’une stabilité bidimensionnelle et un BMM prolongé d’au
(Egypte, Jordanie) [4,5]. Les AVP sont en nette diminution moins trois semaines doit lui être associé [12]. Le traitement
dans les pays développés où les actes de violence constituent des fractures alvéolodentaires repose sur la réduction, la
la première étiologie des fractures mandibulaires (79 % à contention et la surveillance. Au CHU de Tunis, la contention
Washington et 57 % à Paris) [6,7]. est réalisée par ligatures en berceau sur arc métallique pour
Les fractures condyliennes sont les fractures mandibulaires les fractures isolées et par BMM en cas d’association à une
les plus fréquentes [1,2,8,9]. Nous retrouvons une majorité de fracture mandibulaire ou maxillaire. Tardif [14] préconise une
fractures angulaires et parasymphysaires. Ces résultats cor- contention de six semaines au minimum allant jusqu’à huit
roborent certaines études récentes [3,4,10,11]. Le tableau V semaines en cas de mobilité résiduelle. Passé ce délai, la
montre la grande variabilité de la répartition topographique poursuite de la contention ne semble pas utile. Pour la
des traits de fracture mandibulaire selon les pays et les majorité de nos patients, la contention a été de 60 jours.
études. Ce type de contention a l’avantage d’être rapide et ne
Le confort des patients et la reprise rapide de l’activité nécessite que peu de matériel. Il a de multiples inconvénients
professionnelle sont de nos jours des impératifs dans le (desserrage spontané des ligatures, lésions iatrogènes de la
traitement des fractures mandibulaires. Ces objectifs pas- gencive, tendance à l’égression des dents réimplantées) qui
sent par une consolidation rapide elle-même tributaire de la en limitent de plus en plus l’utilisation. Les techniques plus
stabilité de la contention dans les Emirats arabes unis, au récentes d’adhésion amélaire sont un progrès important [15].
Nigeria, en Jordanie, en Égypte et en Iran [4,5], le traitement Les traumatismes mandibulaires peuvent entraı̂ner des per-
orthopédique par BMM reste fréquent alors que dans des tes dentaires soit par atteinte directe (luxations, fractures)
pays plus développés, le traitement chirurgical sans BMM est soit indirectement par atteinte de l’os alvéolaire. Brignol
la règle [3,6,7,11,12]. Si le traitement varie en fonction des et al. [16] rapportent 62,5 % de patients présentant des
habitudes du chirurgien il dépend surtout des moyens maté- pertes dentaires après traumatisme maxillofacial. C’est éga-
riels disponibles et, dans la plupart des pays en voie de lement la séquelle la plus fréquente de notre série. Les
développement, le traitement chirurgical se heurte au coût répercussions sont fonctionnelles et esthétique, le bloc inci-
de mise en œuvre [3]. Les traitements orthopédiques ne sivocanin étant particulièrement vulnérable [17]. Les cals
nécessitent qu’un faible investissement matériel initial mais vicieux sont rares (cinq patients dans notre série) et sont
leur coût réel (hospitalisation prolongée, contrôles fré- très souvent dus à un retard de traitement (coma prolongé,
quents, surveillance médicalisée, kinésithérapie et arrêt de polytraumatisme, méconnaissance d’une malocclusion pré-
travail prolongés) est globalement plus élevé comparé aux existante) ou un défaut de réduction [16]. La pseudarthrose
traitements chirurgicaux [13]. Le traitement chirurgical per- est exceptionnelle. Sa fréquence varie entre 0 à 8 % selon les
met de raccourcir, voire d’éviter un BMM en postopératoire auteurs [18]. Elle est le plus souvent secondaire à une infec-
[10,11] et permettrait également de limiter les complications tion, plus rarement à une réduction et/ou une contention

Tableau V
Revue de la littérature des répartitions topographiques des traits de fracture.
(%) Notre série Sakr et al. Qudah Touré et al. Rocton et al. Ogundare et al.
(Égypte) [4] (Jordanie) [5] (EMC) [1] (France) [7] (États-Unis) [6]
Nombre de patient 685 509 703 - 563 1267
Symphyse 6,35 8 8 14 26 4,3
Parasymphyse 22,2 21 8 14 26 17,81
Branche horizontale 18,7 21 28 21 18 21,23
Angle mandibulaire 24,8 22 22 20 25 36,32
Branche montante 1,44 1 19 3 3 2,2
Ap coronoı̈de 0,76 1 2 2 0,25
Ap condylaire 18,1 19 21 36 28 16,55
Alvéolaire 7,71 8 - - - 1
Ap : apophyse.

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Particularités épidémiologiques et thérapeutiques des fractures de mandibule

insuffisantes du foyer de fracture. Les troubles neurosenso- 8. Piette E, Reychler H. Pathologie traumatique dento-maxillo-
faciale. Dans : Traité de pathologie buccale et maxilo-faciale,
riels initiaux dans le territoire du V3 sont fréquents. Les tome 2. Bruxelles: De Boeck; 1991. p. 1481–544.
causes peuvent être traumatiques (contusion, plus rarement 9. Gola R, Cheynet F, Bertrand JC. Fractures de la mandibule.In:
section du nerf) ou iatrogènes lors des ostéosynthèses. Encyclopédie médico-chirurgical. Stomatologie, France: Paris;
1994. 22-070-A-10.
L’hypoesthésie séquellaire définitive est plus rare. Nous
10. Paoli JR, Fabié L, Dodart L, Lauwers F, Boutault F, Fabié M. Les
l’avons retrouvée chez 4,2 % de nos patients. fractures de la mandibule chez les sportifs : étude rétrospective
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