Rasolofonirinaff Espa Ing 03

Informatisation de calcul MdS
des murs de soutènement Version 2002

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REPOBILIKAN’I MADAGASIKARA
Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO
DEPARTEMENT BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS
INFORMATISATION
DE CALCUL DES Murs de Soutènement
MdS Version 2002
Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme

D’INGENIORAT EN BATIMENT et TRAVAUX PUBLICS.
Présenté et soutenu le 21 février 2003

Par Monsieur RASOLOFONIRINA Fanomezantsoa Fanantenana
Sous la direction de : Monsieur RABENATOANDRO Martin

Maître de Conférences à l’E.S.P.A.
________________________________________Deuxième Partie : Formulation et calculs

Promotion 2002
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LISTE DES ABREVIATIONS

B.A. : Béton armé
B.A.E.L. : Béton armé aux Etats Limites
B.T.P : Bâtiment et Tavaux Publics
C.C.B.A : Conception de Calcul des Ouvrages en Béton Armé
E.L.S : Etat Limite de service
E.L.U. : Etat Limite Ultime
E.S.P.A . : Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
H.A. : Haute Adhérence
Max, Min : Maximal, Minimal
T.V.A . : Taux des Valeurs Ajoutées

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GLOSSAIRE
INFORMATIQUE
Algorithme : Règle ou procédé approprié pour obtenir un résultat à l’aide d’un nombre fini
de manipulation
Application : Programme conçu a être limité à un sujet ou à un travail bien défini
Bouton : Un élément ayant un aspect pareil à celui d’une touche. Ils sont employés pour les
actions immédiatement visibles comme l’entrée dans un sous dialogue, la sortie d’une boite
de dialogue
Case à cocher : Une case minuscule renfermant à sa droite un label. Une marque ou une
croix X se montre dans la case si on la sélectionne.
Case de dialogue : Une interface entre l’usage et un programme pour que l’utilisateur
puisse introduire les données.
Fichier : Ensemble de données enregistrées sur un disque spécifique.
Informatique : Matériels d’informations automatiques.
Interface : Système mettant en communication l’usager et l’ordinateur.
Logiciel : Programme et fichier d’un ensemble de données enregistrées, effectuées par
l’ordinateur.
Menu : Liste des thèmes à afficher sur écran et contenus sur un disque.
Programmation : Ensemble de données spécifiques à un thème qui est bien programmé
par un logiciel approprié.

Promotion 2002
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MUR DE SOUTENEMENT :
Butée : Massif de terre destiné à équilibrer la poussée

Contrainte : Effort interne s’exprimant par unité de surface de la section.
Contrainte admissible : Contrainte supportable par une construction donnée qui
n’engendre aucun danger.
Diagramme : Tracé géométrique en forme d’un graphe pour suivre les variations des
valeurs d’une quantité bien définie.
Effort tranchant : Une force intérieure tangente à la section normale d’une poutre pendant
l’application d’une charge donnée. Cet effort entraîne le cisaillement des bords de la section
dans une direction précise.
Encastrement : Forme de liaison entre deux corps donnés. Ces derniers s’ajustent de telle
sorte que l’un soit à l’intérieur de l’autre. Cela évite le déplacement de ces corps dans cette
liaison
Moment fléchissant : Forces intérieures s’exerçant dans toutes les sections normales
causées par la flexion de celle-ci. La flexion est due à l’application des charges.
Poussée : Action de pousser, fait d'être poussé, pression. La poussée des terres contre un
mur de soutènement.

Promotion 2002
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LISTES DES FIGURES
Figure I -1 Position de problème des murs de soutènement …………………………………… 9

Figure I -2 Murs Poids……………………………………………………………………………….. 10
Figure I -3 Murs poids de profil rectangulaire…………………………………………………….. 11
Figure I -4 Murs poids à parement extérieur vertical – parement intérieur incliné…………… 11
Figure I -5 Murs poids à parement extérieur incliné – parement intérieur vertical………….. 12
Figure I -6 Mur en Béton armé …………………………………………………………………….. 13
Figure I -7 Cas des murs en déblai ……………………………………………………………….. 14
Figure I -8 Disposition de bêche ………………………………………………………………….. 14
Figure I -9 Mur avec contrefort ……………………………………………………………............ 15
Figure I -10 Divers mur en béton armé …………………………………………………………….. 16
Figure I -11 Mur fondé sur le groupe des pieux ……………………………………………………. 16
Figure I -12 Mur en Gabions …………………………………………………………………………. 18
Figure I -13 Murs Caissons …………………………………………………………………………... 18
Figure I -14 Mur en palplanches …………………………………………………………………….. 20
Figure I -15 Comparaison entre une poutre console en BA et un massif en terre armé 21
Figure II -1 Schéma de calcul ………………………………………………………………………. 23
Figure II -2 Mur de soutènement type en Gabions ……………………………………………….. 31
Figure II -3 Diagramme trapézoïdale ………………………………………………………. …….. 35
Figure II -4 Diagramme triangulaire ……………………………………………………….............. 36
Figure II -5 Mur de soutènement an Gabions sur un talus de l’angle β′ ………………………... 38
Figure II -6 Mur poids type de soutènement ……………………………………………………… 40
Figure II -7 Murs poids à parement extérieur incliné – Prédimensionnement ………………… 40
Figure II -8 Action des forces sur le mur poids …………………………………………………… 42
Figure II -9 Mur de soutènement en BA – Prédimensionnement ………………………………. 48
Figure II -10 Forces agissantes sur le mur en BA …………………………………………………. 51
Figure II -11 Ecran de poussée ……………………………………………………………………… 52
Figure II -12 Représentation de deux droite de glissement ……………………………………… 53
Figure II -13 Droite coupée sur le talus ……………………………………………………………… 54
Figure II -14 Droite coupée à la face interne du voile ……………………………………………… 54
Figure II -15 Droite simplifiée …………………………………………………………………………. 55
Figure II -16 Diagramme de poussées de type triangulaire ……………………………………….. 55
Figure II -17 Mur en BA avec un talus fini …………………………………………………………… 56
Figure II -18 Diagramme de poussées à talus incliné fini ………………………………………… 57
Figure II -19 Diagramme de poussées avec un talus fini et surcharge uniformément infini …… 57
Figure II -20 Diagramme de poussées avec un talus fini et surcharge uniformément fini ……... 58
Figure II -21 Surcharge concentrée ………………………………………………………………….. 59

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Figure II -22 Diagramme de poussées avec une nappe aquifère ………………………………… 60

Figure II -23 Moment renversant et moment stabilisant …………………………………………… 61
Figure II -24 Section de calcul des armatures pour les murs en BA ……………………………... 63
Figure II -25 Schéma de calcul de rideau sans ancrage – En dehors de présence d’eau …….. 66
Figure II -26 Caractéristique d’une palplanche …………………………………………………….. 69
Figure II -27 Schéma de calcul de rideau sans ancrage –En présence d’eau ………………….. 70
Figure II -28 Rideau ancré simplement butée en pied – En dehors de présence d’eau ……….. 73
Figure II -29 Diagramme du moment fléchissant …………………………………………………… 76
Figure II -30 Rideau ancré simplement butée en pied – En présence d’eau ……………………. 76
Figure II -31 Rideau ancré encastré en pied – En dehors de présence d’eau ………………….. 81
Figure II -32 Poutre équivalente ……………………………………………………………………… 82
Figure II -33 Rideau ancré encastré en pied –En présence d’eau ………………………………. 85
Figure II -34 Poutre équivalente …………………………………………………………………….. 86
Figure II -35 Schéma de calcul de rideau avec un phénomène de Renard …………………….. 91
Figure II -36 Plaque d’ancrage pour un rideau ancré ……………………………………………… 93
Figure II -37 Schéma de calcul de distance entre le rideau et la plaque ………………………… 95
Figure II -38 Section minimale des tirants ………………………………………………………….. 96
Figure II -39 Diagramme d’allure géométrique ……………………………………………………… 99
Figure II -40 Diagramme de calcul des aciers ………………………………………………………. 101
Figure III -1 Menu principal – Murs poids …………………………………………………………… 108
Figure III -2 Menu principal –Murs en Béton armé et Murs en palplanches ……………………. 109
Figure III -3 Interface de données pour le murs poids ……………………………………………. 109
Figure III -4 Interface des forces agissantes et moment de flexion –Murs poids ……………… 110
Figure III -5 Interface de vérification de stabilité au renversement – Murs poids ……………… 111
Figure III -6 Vérification des stabilités au glissement et au poinçonnement ……………………. 112
Figure III -7 Stabilité interne et Etude de prix ………………………………………………………. 113
Figure III -8 Affichage des résultats de calcul –Murs poids ………………………………………. 115
Figure III -9 Forme géométrique du mur en BA ……………………………………………………. 116
Figure III -10 Données sur les caractéristiques mécaniques des sols et des coefficients …….. 117
Figure III -11 Forces agissantes sur le mur en BA …………………………………………………. 119
Figure III -12 Vérification de stabilité externe du mur en BA………………………………………. 120
Figure III -13 Sollicitation ………………………………………………………………………………. 122
Figure III -14 Calcul des armatures et la vérification des contraintes …………………………….. 122
Figure III -15 Etude de prix – Mur en BA …………………………………………………………….. 124
Figure III -16 Stabilité interne du mur en palplanches ……………………………………………… 126
Figure III -17 Calcul de rideau d’ancrage cas rideau ancré ……………………………………….. 128
Figure III -18 Stabilité interne et diagramme du moment fléchissant …………………………….. 129

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LISTES DES TABLEAUX

Tableau I Valeurs de Nγ , Nq et Nc en fonction de ϕ …………………………………………… 37
Tableau II Fondation du sol non cohérent en pente –Valeur du coefficient jγ pour le terme Nγ 38
Tableau III Fondation du sol non cohérent en pente –Valeur du coefficient jq pour le terme Nq 39
Tableau IV Fondation du sol non cohérent en pente –Valeur du coefficient jc pour le terme Nc 39
Tableau V Contrainte de compression admissibles pour les éléments en Gabions …………… 40
Tableau VI Caractéristiques des différents profils de palplanches pour l’usage courant ………. 70

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LISTES DES ORGANIGRAMMES
Organigramme 1 Calcul de coefficient de poussée de terre ……………………………………….. 27

Organigramme 2 Calcul de coefficient de butée de terre …………………………………………... 28
Organigramme 3 Calcul des coefficients de poussées due à la surcharge et due à la cohésion 29
Organigramme 4 Calcul des coefficients de butées due à la surcharge et due à la cohésion 30
….
Organigramme 5 Calcul de murs poids ………………………………………………………………. 47
Organigramme 6 Vérification des stabilités de mur Cantilever ………………………………….. 64
Organigramme 7 Calcul de mur en palplanches ………………………………………………….. 97
Organigramme 8 Calcul des armatures cas peu préjudiciable …………………………………….. 103
Organigramme 9 Calcul des armatures cas préjudiciable ou très préjudiciable …………………. 104

Promotion 2002
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SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LES OUVRAGES DE
SOUTENEMENT
DEUXIEME PARTIE : FORMULATION ET CALCULS
CHAPITRE I : LES MURS DE SOUTENEMENT COMPO SES D’UNE PAROI
RESISTANTE ET D’UNE SEMELLE DE FONDATION.
CHAPITRE II : MUR DE SOUTENEMENT EN PALPLANCHES.

CHAPITRE III : DETERMINATION DES ARMATURES PAR LA METHODE
DU B.A.E.L. 91
TROISIEME PARTIE : STRUCTURE DE PROGRAMME ET
APPLICATION
CHAPITRE I : STRUCTURE DU PROGRAMME
CHAPITRE II : APPLICATION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ABREVIATION ET GLOSSAIRE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES

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INTRODUCTION
La technologie des murs de soutènement est apparue sous sa forme moderne, il y a

environ un siècle et à la même époque ont été entrepris les développements nécessaires à
la mise au point des méthodes de justification du dimensionnement des ouvrages, efforts qui
se sont poursuivis tout au long du vingtième siècle.
De nos jours, face au développement technique et technologique et l’apogée de l’outil

informatique, des Techniciens, des Ingénieurs et Savants font des recherches pour faciliter
et accélérer la conception et les calculs, non seulement afin d’avoir un résultat plus précis,
mais aussi de gagner du temps précieux pour le monde des Bâtiments et Travaux Publics. Il
existe des logiciels de calcul des murs de soutènement mais qui ne sont pas à la portée de
toutes Entreprise et Société et pourtant, l’informatisation du domaine des Bâtiments et
Travaux Publics devient prépondérante.
De ces multiples raisons, nous avons été enclin de choisir comme thème de mémoire
à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo, au sein du Département Bâtiment et
Travaux Publics « Informatisation de calcul des murs de soutènement », baptisé « MdS
Version 2002 » ; sa conception est telle qu’elle sera plus appropriée à un plus grand nombre
d’utilisateurs.
Pour ce faire, nous allons aborder le présent mémoire de la manière suivante :
• La première partie concerne les généralités des murs de soutènement
• La deuxième se porte sur la formulation et les calculs des murs.
• La troisième partie est consacrée aux structures de programme et l’application

du logiciel « MdS Version 2002 ».
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PARTIE I - GENERALITES SUR LES OUVRAGES DE

SOUTENEMENT
I.1 Définition.
Un mur de soutènement est une structure de génie civil réalisé dans le but de retenir
un talus de déblai ou de remblai dont la stabilité naturelle ne serait pas assurée. L’ouvrage
est en général vertical ou subverti cal. Le massif de terre soutenu peut être horizontal ou
incliné et peut supporter des surcharges.
Un mur de soutènement est un solide quasiment indéformable, souvent fragile, qui
cherche son équilibre, tel un corps étranger, dans un milieu plus ou moins mou, plus ou
moins hétérogène qu’est le sol.
I.2 Position des problèmes.
Il peut, comme un bateau, rouler, dériver et parfois craquer. Craquer, rouler et

dériver ce sont bien trois phénomènes dont peuvent être victimes les murs de soutènement.
Etant donné leur faible amplitude nous dirons : Se renverser, glisser et se tasser.
Ainsi on doit assurer la stabilité du mur de soutènement à l’égard de trois
mouvements :
2 Le glissement horizontal sur le sol d’assise,

2 Le renversement,
2 Le poinçonnement,
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P O IN C O N N E M E N T G L IS S E M E N T RENV ERSEM EN T
Figure I – 1 : Position de problème des murs de soutènement.
I.3 Les divers types d’ouvrages de soutènement.
En général, les murs de soutènement sont classés en deux grandes classes :

2 Les murs de soutènement qui sont composés d’une paroi résistante et d’une
semelle de fondation :
1. Murs poids qu’ils peuvent être en maçonnerie de moellons jointoyés ou
non ou de briques.
2. Murs en béton armé ou cantilever, mur à contrefort et diverses formes de
murs telles les murs à consoles, les mur avec dalles de transition, les murs
ancrés par dalle de frottement, tirants ou dalle d’ancrage.
3. Murs formés d’éléments spéciaux : gabions.
4. Murs-caissons.
2 Les écrans de soutènement qui sont composés seulement d’une paroi résistante :
1. Rideau de palplanches formé de profilés métalliques emboîtés les uns
dans les autres et fichés dans le sol ou bien formé par une paroi en béton
armé qui est aussi fiché dans le sol.
2. Mur en terre armée avec parement composé d’écaille en béton.
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I.3.1 Murs poids.
I.3.1.1 Définition.
Ce sont des murs en maçonnerie ou en béton non armé dont le parement peut être
incliné ou non et qui s’oppose par leur poids propre aux différentes poussées qui les
sollicitent.
Dans le cas du mur poids, trois actions sont bien différenciées mais l’action du poids
propre du mur G est prépondérante. L’association poids (G + P) doit donner une résultante
G
G+P+R = 0
Figure I – 2 – Murs poids
plongeante, traversant la semelle et équilibrée par S qui est égale et opposée.
G – Poids du mur
P – Poussées
R – Réaction du terrain de fondation
Le mur doit être muni de barbacanes, afin d’éviter l’accumulation néfaste d’eaux à
l’arrière du mur.
I.3.1.2 Différents types de mur poids.
Nous n’aurons à envisager dans ces notions que des murs de soutènement de hauteur
modérée pour lesquels, on pourra adopter les trois genres de profils spécifiés comme :
2 Profil rectangulaire
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2 Profil à parement intérieur incliné

2 Profil à parement extérieur incliné
a). Profil rectangulaire.

Comme leur nom indique rectangulaire, l’épaisseur d’un mur est constante
Figure I –3 : Mur poids de profil rectangulaire
b). Profil à parement intérieur incliné.

Le mur à parement intérieur incliné est recommandé pour le phénomène décrit à la figure 4,
pour soutenir un remblai s’il est du type drainant c’est à dire pulvérulent.
Figure I – 4 : Murs poids à parement extérieur vertical – Parement intérieur incliné
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c). Profil à parement extérieur incliné.

Une construction géométrique très simple permet de passer du profil rectangulaire précédent
au profil à parement extérieur incliné. Il est nécessaire que l’épaisseur restante au sommet
ait une valeur compatible avec le genre de maçonnerie employée. Il est recommandé pour
de talus en déblai.
Figure I – 5 : Murs poids à parement intérieur vertical – Extérieur incliné
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I.3.2 Murs en Béton Armé.

Les murs de soutènement en béton armé peuvent être réalisés de façon multiple et
peuvent aussi avoir des formes diverses.
I.3.2.1 Mur en classique ou mur en« T renversé »
Talus Terre plein
Amont
Voile
Aval
Patin Talon
Figure I – 6 : Mur en Béton Armé
Les murs en « T renversé » se composent habituellement des éléments suivants :

2 Un rideau, un voile ou un fut qui reçoit la poussée des terres et (ou) la poussée
due aux surcharges et qui peut être muni à sa partie supérieure d’une nervure
raidisseur. Ce rideau doit être muni de barbacanes (1 ou 2 unités par m2 en
dimension (10 x 10) cm2 minimum, afin d’éviter l’accumulation néfaste d’eaux à
l’arrière du mur).
2 Une semelle (patin avant et talon arrière) qui sert de fondation à l’ouvrage et qui
peut déborder en avant du rideau ou voile de manière à assurer une meilleure
répartition sur le sol.
Le mur cantilever est la forme classique pour un mur en béton armé et peut être en
béton armé de treillis soudé. Il est économique sans contrefort, tant que sa hauteur
n’excède pas 5 à 6 mètres pour le mur en béton armé de treillis soudé.
En effet, par rapport à un mur poids de même hauteur, il engendre des contraintes
plus faibles sur le sol pour une même largeur de semelle.
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Dans le cas de mur en déblai (c’est à dire réalisé en terrassant un talus) les
limitations de volume de terrassement et les difficultés de tenue provisoire des fouilles
obligent à réduire le talon et augmenter le patin (figure I – 7)
Talus
d’origine Talus
provisoire
important
Figure I – 7 : Cas des murs en déblai
Parfois, la stabilité au glissement du mur nécessite de disposer sous la semelle une

«bêche » celle-ci peut être à l’avant (figure I – 8 (a)), soit à l’arrière de la semelle (figure I – 8
(b)), soit parfois encore en prolongement du voile (figure I – 8 (c))
Figure (a) Figure (b) Figure (c)
Figure I – 8 : Disposition de bêche
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I.3.2.2 Mur à contrefort :

Lorsque la hauteur du mur devient importante ou que les coefficients de poussée
sont élevés, le moment d’encastrement du voile sur la semelle devient grand.
Une première solution consiste à disposer des contreforts dont le but est de raidir le voile.
Les contreforts sont encastrés dans la semelle et le voile, et ils sont disposés, soit à
l’arrière (figure 9a), soit à l’avant (figure 9b) du voile et espacés de 2,5 à 5m.
Choix de disposition des contreforts :
2 Contrefort avant : aspect technique discutable
2 Contrefort arrière : remblaiement difficile.
Contrefort avant (a) Contrefort arrière (b)
Figure I – 9 : Mur avec contrefort
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I.3.2.3 Mur divers :
On peut encore adopter d’autres solutions pour limiter les poussées des terres sur le
voile des murs (figures (a), (b), (c), (d) et (e) dans la figure I – 10), mais elles sont d’un
emploi peu fréquent. Ces solutions, certes astucieuses et séduisantes, ont l’inconvénient
d’être d’une exécution difficile et de grever le coût du mur, même si l’on économise par
ailleurs sur la matière.
Figure (a) : Mur à console Figure (b) : Mur avec dalle de Figure (c) : Mur échelle
transition système Coyne
Figure (d) : Dalle de Figure (e) : Mur à dalle

frottement d’ancrage
Figure I -10 : Divers Murs en béton armé
Remarque :
Si la qualité du sol de fondation est mauvaise (très compressible) ou si le sol de
fondation ne présente pas une capacité portante suffisante, le mur doit être fondé sur un
groupe de pieux (figure I-11).
Pieux
Figure I – 11 : Mur fondé sur un groupe de pieux
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I.3.3 Murs formés d’éléments spéciaux, «Mur en gabion »

Les gabions sont constitués d’un empilement de caisses parallélépipédiques réalisés
en treillis métalliques remplis des pierres (moellons et blocages) que l’on utilise couramment
en soutènement de voie, de rivière, d’ouvrage d’art, de pied de remblai sur des flancs
montagneux.
Ils sont utilisés aussi pour les éboulements des versants instables.
I.3.3.1 Avantages de mur de soutènement en gabions.

Il s’agit d’une structure souple. La déformabilité ne diminue pas la résistance mais au
contraire permet de mieux la mobiliser.
Cette structure est drainant, capable de recueillir et d’évacuer les eaux d’infiltration
provenant du massif en terre et d’y abaisser ainsi notablement les pressions interstitielles, ce
qui améliore de façon importante la stabilité de l’ensemble.
C’est une structure assez facile à mettre en œuvre.
La modification d’une telle structure (par exemple surélévation) peut être réalisée
facilement. Il en va de même pour l’entretien.
I.3.3.2 Limite d’utilisation des murs de soutènement en gabions.

Il est conseillé de ne pas dépasser dans le cas courant des hauteurs de 4m. Des
hauteurs plus importantes nécessiteront de vérifier la dimension où la poussée est
importante ainsi que les dispositions constructives particulières.
En outre, la déformabilité d’une telle structure amène à conseiller à partir de 4m de
hauteur, de poser un fruit au parement d’au moins 6° vers l’amont ou plus simplement
réaliser un profil en gradins aboutissant à ce fruit minimum.
La durée de vie de l’ouvrage est parfois limitée par celle du grillage. Il faut donc faire
attention aux zones exposées au marnage où à l’action de l’eau en général. On peut dans
certains cas y prévoir un revêtement du fil par PVC.
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I.3.3.3 Différents schémas des murs.
Figure (b) : Mur de

Figure (a) : En redans rampant sur le talus
soutènement avec
plateforme en pied
Figure I – 12 : Mur en Gabion
I.3.4 Murs-caissons de soutènement :
Les murs-caisssons sont composés de caissons fermés joints bout à bout, de 3.05m
de longueur chacun. Ces éléments constitués d’acier robuste et léger sont rapidement
assemblés sur place. Une fois remblayés avec un minimum de précaution, ils transforment la
masse de terre en un mur de soutènement à gravité très économique.
Le mur caisson est un mur de soutènement qui utilise la gravité d’une masse de terre
maintenue en place dans un caisson par des éléments en acier.
Figure I –13 : Murs caissons
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I.3.4.2 Avantages.
Les principaux avantages sont le coût initial très bas, les frais d’entretien peu élevés
et la possibilité d’effectuer l’installation en dépit de conditions difficiles et contraignantes. A
cela, il faut ajouter la résistance et la stabilité, ainsi que la facilité d’installation, à laquelle ne
nécessite ni d’équipement dispendieux ni main d’œuvres spécialisée.
L’aspect modulaire robuste et l’esthétique des lignes horizontales des murs
s’adaptent très bien à l’environnement.
Un aménagement paysager peut agrémenter le coup d’œil, surtout lorsqu’il s’agit de
murs ayant une longueur assez importante.
I.3.5 Rideau de palplanche « Mur de soutènement en palplanche »
Rideau de palplanche.
C’est un élément profilé en bois, en béton armé ou le plus souvent en métal enfoncé
dans le sol. Les palplanches sont un ensemble jointif, appelées rideau de palplanche
retenant la terre et assurant l’étanchéité.
1. Domaine d’emploi :
2 En présence d’eau :
Ouvrage de soutènement (mur du quai, soutien de rive et
protection de berge)
Ouvrage d’étanchement (batardeau).
2 Site terrestre :
Blindage de fouille sur la nappe, mur de soutènement et
culée de ponts.
2. Variante possible :
2 Simple encastré ;
2 Ancré.
3. Difficulté de réalisation et nature du sol de fondation exigée.
2 Sa réalisation exige l’intervention d’une entreprise spécialisée.
2 Le battage demande un sol meuble et sans obstacles.
I.3.5.2 Mur de soutènement en palplanches.

Le mur de soutènement en palplanche s’est avéré plus qu’un outil de construction
très polyvalent pour quai, digues, projet domiciliaires, culée de ponts, rampe de changement
de fondation de bâtiment, régulateurs des fossés et ouvrages de protection des berges.
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qS
T
h
Rideau de palplanche
D
Figure I – 15 : Mur en palplanches

h : hauteur libre du rideau
D : profondeur en fiche du rideau
qS : surcharge
T : tirant
I.3.5.3 Renseignements généraux.
Le concept d’emboîture métal/métal assure une rétention efficace de l’eau et des

sols.
Les éléments s’emboîtent les uns dans les autres ce qui permet de réduire les coûts
d’entreposage et d’expédition.
La facilité de manutention et d’enfoncement est les grands avantages de la
palplanche. Deux hommes suffisent au battage dans les sols lorsqu’on dispose d’une
rétrocaveuse.
Dans des conditions plus exigeantes, le battage peut se faire avec un marteau-pilon,
marteau vibrateur ou marteau diesel.
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I.3.6 Terre armée.

Par analogie avec la poutre et les consoles en béton armé, sollicitées en flexion et
compression, dans lesquelles les armatures forment les barres transversales tendues, et où
béton constitué les membrure et les diagonales comprimées (figure (a)) un massif en terre
armée est formé d’armatures qui se comportent, elles aussi, en transversales tendues,
tandis que la terre et le parement remplace le béton (figure (b))
T
T
Figure (a) : poutre console Figure (b) : terre armée
Figure I -15 : comparaison entre une poutre console en béton armé et un

massif en terre armée.
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TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
INTRODUCTION………………………………………………………………………………………6
PARTIE I - GENERALITES SUR LES OUVRAGES DE SOUTENEMENT........................................... 7

I.1 Définition. ......................................................................................................................................... 7
I.2 Position des problèmes...................................................................................................................... 7
I.3 Les divers types d’ouvrages de soutènement..................................................................................... 8
I.3.1 Murs poids..................................................................................................................................................... 9
I.3.2 Murs en Béton Armé. .................................................................................................................................. 12
I.3.3 Murs formés d’éléments spéciaux, «Mur en gabion »................................................................................. 16
I.3.4 Murs-caissons de soutènement : .................................................................................................................. 17
I.3.5 Rideau de palplanche « Mur de soutènement en palplanche » .................................................................... 18
I.3.6 Terre armée. ................................................................................................................................................ 20
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CHAPITRE I - LES MURS DE SOUTENEMENT COMPOSES D’UNE

PAROI RESISTANTE ET D’UNE SEMELLE DE FONDATION
C’est le cas d’un mur en béton armé en « T renversé » ou des murs poids qu’ils
soient en maçonnerie ou mur en gabions.
I-1- Schéma de calcul
q0
β
Poussées
λ δ
Butées
Figure II – 1 – Schéma de calcul
I-2- Calcul des coefficients de poussées, de butées, coefficient due à la

surcharge et due à la cohésion par la méthode de Rankine.
I-2-1 Coefficient de poussée active.
k aγ =
sin β ⋅ cos( λ − β)
cos δ ⋅ sin ϕ ⋅ sin(ωβ + β)
[ ]
1 − sin ϕ ⋅ cos( 2λ + ωβ − β)
Avec
sin β
sin ωβ =
sin ϕ
k aγ
-coefficient de poussée active
δ - Obliquité
ϕ - angle de frottement
λ - inclinaison de l’écran par rapport à la verticale
β - angle d’inclinaison de talus par rapport à l’horizontale
22
Promotion 2002
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L’obliquité δ est une relation implicite de β et λ tel que

⎡ ⎛ sin δ ⎞ ⎤ ⎡ ⎛ sin β ⎞ ⎤
2λ = ⎢arcsin⎜⎜ ⎟⎟ − δ⎥ − ⎢arcsin⎜⎜ ⎟⎟ − β⎥
⎣ ⎝ sin ϕ ⎠ ⎦ ⎣ ⎝ sin ϕ ⎠ ⎦
k aγ
peut être simplifié pour les cas suivants :
a- β = 0
cos λ
k aγ = ⋅ (1 − sin ϕ ⋅ cos 2λ )
cos δ ⋅ (1 − sin ϕ)
b- λ = 0 et β = δ
cos β − cos2 β − cos2 ϕ

k aγ = cos β ⋅
cos β + cos2 β − cos2 ϕ
c- λ = 0 , β = 0 => δ = 0
Ecran parfaitement lisse
1 − sin ϕ ⎛ 2 ⎛ π ϕ ⎞ ⎞
k aγ = = ⎜ tg ⎜ − ⎟ ⎟⎟
1 + sin ϕ ⎜⎝ ⎝ 4 2 ⎠⎠
I-2-2 Coefficient de butée
k pγ =
⎛
cos( λ − β)
⎞
[1 + sin ϕ ⋅ cos(2λ + ωβ − β)]
cos δ ⋅ ⎜ cos β − sin2 ϕ − sin β ⎟
⎝ ⎠
k pγ
est obtenu à partir de k aγ en changeant ϕ par - ϕ et δ par - δ
a- β = 0
cosλ
k pγ = ⋅ (1+ sinϕ ⋅ cos2λo
cosδ ⋅ (1+ sinϕ )
b- λ = 0 et β = δ
cosβ + cos 2β − cos 2ϕ

k pγ = cosβ ⋅
cosβ − cos 2β − cos 2ϕ
c- λ = 0 , β = 0 => δ = 0
Ecran parfaitement lisse
1+ sinϕ ⎛ 2 ⎛ π ϕ ⎞ ⎞
k pγ = = ⎜ tg ⎜ + ⎟ ⎟
1− sinϕ ⎜⎝ ⎝ 4 2 ⎠ ⎟⎠
Le plus employé dans les cas courants
23
Promotion 2002
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I-2-3 Influence de la surcharge

Coefficient de poussée due à la surcharge
cos δ − sin ϕ ⋅ cos ωδ
k aq = exp(− 2ε ⋅ tgϕ)
cos α0 + sin ϕ ⋅ cos ωα0
sin δ
sin ωδ =
Avec sin ϕ
sin α0
sin α0 =
sin ϕ
ωα0 + α0 ωδ − δ
ε= + +β−λ
2 2
k aq
- coefficient de poussée active due à la surcharge
α0 -Inclinaison de surcharge par rapport à la verticale
Cas particuliers
1. Surcharge verticale α 0 = −β .
k aq = ⋅ exp(− 2ε ⋅ tgϕ)
cos β + sin ϕ ⋅ cos ωβ
2ε = (ωδ − δ) − (ωβ − β) − 2λ
2. α0 = 0

k aq = ⋅ exp(− 2 ⋅ ε ⋅ tgϕ)
1 + sin ϕ
ωδ − δ
ε= +β−λ
2
3. Surcharge verticale sur surface libre horizontale.
k aq = ⋅ exp(− 2 ⋅ ε ⋅ tgϕ)
1 + sin ϕ
ωδ − δ
ε= −λ
2
Si l’écran est vertical
ωδ − δ
ε=
2
1 − sin ϕ
k aq =
1 + sin ϕ
Coefficient de butée due à la surcharge.
cos δ + sin ϕ ⋅ cos ωδ
kpq = exp(2 ⋅ ε ⋅ tgϕ)
cos α0 − sin ϕ ⋅ cos ωα0
24
Promotion 2002
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Avec
ω + δ ω α0 − α 0
ε=− δ − + β − λ (δ < 0 )
2 2
Cas particuliers : Surcharge verticale sur surface libre horizontale : α0 = β = 0

cos δ + sin ϕ ⋅ cos ωδ
kpq = ⋅ exp(2 ⋅ ε ⋅ tgϕ)
1 − sin ϕ
ω +δ
ε=− δ −λ
2 ( δ < 0)
Si l’écran est vertical

ω +δ
ε=− δ =0
2
1 − sin ϕ
k pq =
1 + sin ϕ
I-2-4 Influence de la cohésion

Coefficient de poussée due à la cohésion.
1 − k aq
k ac =
tgϕ
Coefficient de butée due à la cohésion.

kpq − 1
kpc =
tgϕ
25
Promotion 2002
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I-2-5 Organigramme de calcul des coefficients de poussées et de butées
a) Coefficient de poussée kaγ
Début
DONNEES : ϕ : Angle de frottement interne

β : Inclinaison de talus
Oui Non
λ=0
Oui β=0
δ=0 Non
Oui
cos β − cos 2 β − cos 2 ϕ

1 − sin ϕ k aγ = cos β
k aγ = Non
cos β + cos 2 β − cos 2 ϕ
1 + sin ϕ
1 − sin ϕ
k aγ =
cos δ(1 + sin ϕ)
β=0
Oui Non
cos λ ⋅ (1 − sin ϕ ⋅ cos 2λ ) sin β ⋅ cos( λ − β) ⋅ (1 − sin ϕ ⋅ cos( 2λ + ωβ − β))

k aγ = k aγ =
cos δ ⋅ (1 − sin ϕ) cos δ ⋅ sin ϕ ⋅ sin(ωβ + β)
⎛ sin β ⎞
ωβ = Arc⎜⎜ ⎟⎟
⎝ sin ϕ ⎠
On doit donner des formules particulières de kaγ pour β = 0, sinon la formule de base présente
une valeur indéterminée.
ORGANIGRAMME 1 Calcul de coefficient de poussées de terre
26
Promotion 2002
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b) Coefficient de butée kpγ
Début
DONNEES : ϕ2 : Angle de frottement interne

Oui Non
λ=0
Non
β=0 2
Oui δ=− ϕ
3
δ=0
Oui
cos β + cos 2 β + cos 2 ϕ
1 + sin ϕ Non k pγ = cos β
k pγ = cos β − cos 2 β + cos 2 ϕ
1 − sin ϕ
1 + sin ϕ
k pγ =
cos δ(1 − sin ϕ)
Oui
β=0
Non
cos λ ⋅ (1 + sin ϕ2 ⋅ cos 2λ ) cos( λ − β) ⋅ (1 + sin ϕ 2 ⋅ cos( 2λ + ωβ − β))

k pγ = k pγ =
cos δ ⋅ (1 − sin ϕ2 )
cos δ⎛⎜ cos β − sin 2 − sin β ⎞⎟
⎝ ⎠
⎛ sin β ⎞
ωβ = Arc ⎜⎜ ⎟⎟
⎝ sin ϕ1 ⎠
ORGANIGRAMME 2 : Calcul de coefficient de butées
27
Promotion 2002
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Début
c) Coefficients kaq et kac
DONNEES : α0 : Inclinaison de la surcharge

ϕ1 : Angle de frottement interne
Oui
λ=0 Non
Oui Non
α0 = 0
Oui Non
β=0
cos δ − sin ϕ1 ⋅ cos ωδ
k aq = ⋅ exp(− 2 ⋅ ε ⋅ tgϕ1 )
Non cos α 0 + sin ϕ1 ⋅ cos ωα0
δ=0
Oui sin δ ωα 0 + α 0 ωδ − δ
cos δ − sin ϕ1 ⋅ cos ω δ sin ω δ =
k aq = ⋅ exp(− 2 ⋅ ε ⋅ tgϕ1 ) sin ϕ1 ; ε = 2
+
2
+β−λ
1 + sin ϕ1
1 − sin ϕ1 1 − sin ϕ sin δ sin α 0
k aq = k aq = sin ω δ = ωδ − δ sin ωα0 =
1 + sin ϕ 1 cos δ(1 + sin ϕ) sin ϕ1 ; ε = 2
+β sin ϕ1
1
− k aq
k ac = cos δ
tg ϕ 1
ORGANIGRAMME 3 : Calcul des coefficients de poussées due à la surcharge et due à la cohésion
28
Promotion 2002
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Début
DONNEES : α0 : Inclinaison de la surcharge

ϕ : Angle de frottement interne
Oui
Non 2
λ=0 δ=− ϕ
Oui Non
3
α0 = 0
Oui Non cos δ + sin ϕ ⋅ cos ωδ
β=0 k pq = ⋅ exp(2 ⋅ ε ⋅ tgϕ)
2 cos α 0 − sin ϕ ⋅ cos ωα0
δ=− ϕ
δ=0 3
Oui Non sin δ ωα 0 − α 0 ωδ + δ
cosδ + sinϕ ⋅ cosωδ sin ωδ =
k pq = ⋅ exp(2 ⋅ ε ⋅ tgϕ) sin ϕ ; ε = − 2
−
2
+β−λ
1− sinϕ
k pq =
1 − sin ϕ
1 − sin ϕ sin α 0
1 + sin ϕ k pq = sin δ ωδ − δ sin ωα0 =
cos δ(1 + sin ϕ) sin ω δ =
sin ϕ1 ; ε = 2
+β sin ϕ
1
k pq −
k pc = cos δ
tg ϕ
ORGANIGRAMME 4 : Calcul des coefficients de butées due à la surcharge et due à la cohésion
29
Promotion 2002
I-3- Mur de soutènement en gabions.
C
D ε
Figure II.2 : Mur de soutènement type en gabions.

Les données à prendre en compte sont la hauteur du mur H et les surcharges q0 sur
le talus amont que l’on transforme en épaisseur équivalente de remblai.
H0 = q0 / γ avec γ : poids volumique du sol [N/m3]
q0 : surcharge [N/m²]
Il faut également l’angle de frottement interne du sol de remblai et de fondation φ
On pose
π ϕ
α= −
4 2
D’où
2 γ terre (H + H 0 ) ⋅ sin α + H ⋅ cos α

2 2 2 2
B = ⋅
2
⋅
3 γ Gabions cos 2 α
Une telle formule néglige l’influence de la cohésion à la base du mur, ainsi que l’effet
de l’inclinaison de la poussée de terre.
A partir de la base, on pourra progressivement réduire la largeur du mur vers le haut
en donnant un fruit au parement aval.
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I-3-1 Justification de stabilité externe du mur.

La justification de stabilité externe du mur de soutènement est en fonction de la stabilité :
1. Au glissement à la base du mur
2. Au basculement par rapport au point aval du mur
3. Au poinçonnement du sol de fondation
4. Et au glissement d’ensemble du mur.
(a) Inventaire des forces :
Les différentes forces qui agissent sur un mur de soutènement en gabions sont
généralement :
• Poids propre du mur et des terres directement sus-jacentes.
• Poussées des terres derrières le mur.
• Actions des surcharges.
• Poussées hydrostatiques (cas éventuel)
(b) Calcul des actions sur le mur.
Poids propre.
On prend en compte le poids propre du mur lui même Gm, ainsi que celui des terres
et surcharges sus-jacentes Gt.
Si l’on craint une remontée de la nappe à un niveau supérieur à la base du mur, il
convient de prendre le poids déjaugé pour la tranche immergé dans le sol.
Poussées des terres.
1
Paγ = ⋅ γ terre ⋅ H2 ⋅ k aγ
2
k aγ
: coefficient de poussée active
γ terre : Poids volumique du sol.
H : hauteur totale du mur
Paγ est appliquée à H/3 de la base de l’écran
Poussée due à la surcharge

Une surcharge q0 distribuée de façon uniforme sur le terrain en amont du mur se traduit,
si le sol est homogène, par une contrainte supplémentaire Paq en un point de la face
amont du mur égal à
Paq = k aq ⋅ H ⋅ q0
31
Promotion 2002
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Elle est appliquée à H/2 de la base de l’écran.

Poussée due à la cohésion du sol :
Pac = −k ac ⋅ c ⋅ H
Elle est appliquée à H / 2 de la base de l’écran.

c - cohésion du sol
k ac -coefficient de poussée due à la cohésion
Remarque : La surcharge uniforme q0 peut être assimilée à une couche du terrain, de poids
équivalent d’épaisseur
q
H0 = 0
γ
La poussée active contre la paroi amont du mur, due à l’effet conjugué du remblai et
des surcharges peut donc s’exprimer par :
1 2 ⋅ H0
Paγ = ⋅ γ terre ⋅ H2 ⋅ K aγ ⋅ (1 + )
2 H
La face étant inclinée d’un angle δ par rapport à la normale au mur et appliquée en
un point situé à la hauteur d par rapport au pied du mur.
H H + 3 ⋅ H0
d= ⋅
3 H + 2 ⋅ H0
Poussée hydrostatique.
Le gabion étant un organe drainant, un des intérêts du mur de soutènement en gabions
est d’éviter l’apparition de poussée hydrostatique à l’arrière de celui-ci.
On vérifiera que les dispositions constructives permettent de considérer qu’il en soit bien
ainsi. Si toutefois on connaît une remontée de la nappe jusqu’à une hauteur h par rapport à
la base du mur, il convient de prendre la densité déjaugé dans la partie immergée aussi bien
pour le calcul du poids propre que pour le calcul de poussée des terres dans la zone sous
nappe.
Remarque.
La butée n’est pas prise en compte pour les raisons suivantes :
• Le déplacement du mur ne suffisait pas à mobiliser toute la butée.
• Il faut toujours prévoir l’éventualité du creusement du tranché aux pieds du mur.
32
Promotion 2002
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a- Stabilité au renversement.
On calcule la somme des moments M des actions par rapport au centre de la section à
la base du mur ;
L’excentricité de la résultante des actions est donnée par e = M / N
La stabilité au renversement sera vérifiée si :
• e< B/3 fondation rocheuse
• e < B/4 fondation sur un sol
• e < B/6 règle du tiers central pour des sols peu compressible (argile
raide, limon compact)
• e < B/18 pour des sols moyennement à très compressibles (argile et
limon plastique)
b- Stabilité au glissement.
Cette vérification consiste à comparer T à la résistance R au glissement du terrain de

fondation, donné par :
R = c .B + N.tanφ+Pb
c .B + N.tanφ :Résistance due à la cohésion et au frottement
Pb : représente la butée en pied aval du mur, ce terme est de toutes façons pris égal
à 0 lorsque des travaux ultérieurs sont susceptibles de modifier les conditions de butée à
l’avant de l’ouvrage. Dans les autres cas, on peut considérer le coefficient de poussée
passive égale à 1, soit
1
Pb = ⋅ γh ⋅ D2
2
La stabilité au glissement sera vérifiée si
N ⋅ tan ϕ + c ⋅ B′
T<
1,5
B ′ : largeur de la partie comprimée de la base du mur
B ′ = B - 2.e, avec
M
e=
N
M : moments des actions par rapport au centre C de la section
N : composante normale de toute les forces
T : composante tangentielle
33
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
c- Stabilité au poinçonnement.
L’excentricité de l’effort normal est donnée par

M
e=
N
• Si e< B/6 le diagramme des contraintes normales sur la section est un
diagramme trapézoïdal. L’ensemble de la section est comprimé et la contrainte maximale
s’écrit
N e
σ max = ⋅ (1 + 6 ⋅ )
B B
et la contrainte de référence est donnée par la formule :
N 3⋅e
σ réf = ⋅ (1 + )
B B
σmax
σréf
B′
4
Figure II.3 : Diagramme trapézoïdal
34
Promotion 2002
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• Si B/6 < e < B/2 la section n’est plus que partiellement comprimée sur une
largeur B ′ . Le diagramme des contraintes normales est triangulaire
N e
σ max = ⋅ (1 + 6 ⋅ )
B B
N
σ réf =
B − 2e
σmax
σréf F=0
B'/4
Figure II.4 : Diagramme triangulaire
La vérification au poinçonnement consiste à comparer σréf avec la contrainte

admissible qadm du terrain de fondation donnée par la formule de la capacité portante pour
une fondation sur semelle filante :
1 ⎡1 ⎤
q adm = γ ⋅ D + ⎢ ⋅ γ ⋅ B ′ ⋅ N γ ⋅ i γ ⋅ j γ + γ ⋅ D(N q − 1) ⋅ i q ⋅ j q + c ⋅ Nc ⋅ i c ⋅ j c ⎥
F ⎣2 ⎦
F : coefficient de sécurité en général pris égal à 3
γ : poids volumique du sol de fondation.
Nγ, Nq et Nc : facteurs de capacité portante appelés respectivement terme de

surface, terme de profondeur et terme de cohésion. Ils ne dépendent que de
l’angle de frottement interne φ du sol de fondation.
35
Promotion 2002
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Tableau I : Les valeurs de Nγ , Nq et Nc en fonction de φ
φ Nγ Nq Nc
0 0 1.09 5.38
3 0.03 1.31 5.90
6 0.14 1.72 6.81
9 0.36 2.25 7.92
12 0.76 2.97 9.28
15 1.42 3.94 10.98
18 2.49 5.26 13.10
21 4.20 7.07 15.81
24 6.89 9.60 19.32
27 11.20 13.20 23.94
30 18.07 18.40 30.14
33 30.44 26.09 38.63
36 48.09 37.75 50.59
39 80.12 55.95 67.87
42 136.68 85.37 93.71
45 240,97 134,87 133,87
iγ
,iq et ic sont des coefficients pour tenir compte de l’inclinaison de la
résultante des actions sur la surface de fondation
Meyerhof a proposé d’appliquer les expressions suivantes pour les coefficients
2⋅δ 2
i q = ic = (1 − )
π
δ 2
i γ = (1 − )
ϕ
avec δ - angle que fait la résultante des actions avec la normale à la surface
de fondation.
jγ
,jq et jc : coefficients correcteurs pour tenir compte de la réduction de la force
portante due à la pente.
36
Promotion 2002
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On adoptera ces coefficients si le mur est placé sur un talus de l’angle β ′ voir
figure suivante :
β’
Figure II.5 : Mur de soutènement en gabion sur un talus de l’angle β’
j ,
Si β′ =0 ⇒ γ jq et jc
jγ
Tableau II: Fondation sur sol non cohérent en pente. Valeur du coefficient correcteur
pour le terme Nγ
φ
β 25° 30° 35° 40° 45
0° 1 1 1 1 1
5° 0,79 0,78 0,79 0,77 0,76
10° 0,63 0,62 0,62 0,58 0,56
15° 0,50 0,49 0,47 0,43 0,42
20° 0,39 0,37 0,36 0,32 0,30
25° 0,20 0,26 0,25 0,23 0,21
30° 0 0,13 0,17 0,16 0,15
35° 0 0 0,09 0,10 0,10
40° 0 0 0 0,05 0,06
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Promotion 2002
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45° 0 0 0 0 0,03
jq
Tableau III: Fondation sur sol non cohérent en pente. Valeur du coefficient correcteur
pour le terme Nq :
φ
β 25° 30° 35° 40° 45
0° 1 1 1 1 1
5° 0,86 0,85 0,84 0,82 0,80
10° 0,73 0,71 0,69 0,67 0,64
15° 0,59 0,58 0,56 0,53 0,50
20° 0,45 0,46 0,44 0,42 0,39
25° 0,25 0,34 0,34 0,32 0,29
30° 0 0,17 0,24 0,23 0,21
35° 0 0 0,11 0,16 0,15
40° 0 0 0 0,07 0,04
45° 0 0 0 0 0,04
Tableau IV: Fondation sur sol non cohérent en pente. Valeur du coefficient correcteur jc
pour le terme NC :
φ
β 10° 15° 20° 25° 30° 35° 40°
0° 1 1 1 1 1 1 1
5° 0,95 0,94 0,93 0,91 0,90 0,88 0,86
10° 0,90 0,88 0,86 0,83 0,80 0,77 0,74
15° 0,85 0,82 0,79 0,76 0,72 0,68 0,64
20° 0,80 0,77 0,73 0,69 0,65 0,60 0,55
25° 0,76 0,72 0,68 0,63 0,58 0,53 0,47
30° 0,72 0,67 0,62 0,57 0,52 0,46 0,40
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35° 0,67 0,62 0,57 0,52 0,45 0,41 0,35

40° 0,63 0,58 0,53 0,47 0,41 0,35 0,30
45° 0,59 0,54 0,48 0,43 0,37 0,31 0,25
La stabilité au poinçonnement est assurée si
σ ref < q adm
I-3-2 Justification de la résistance interne du mur.

La résistance interne du mur sera considérée comme satisfaisant, si en toute section
horizontale du mur la relation suivante est vérifiée :
σréf < σadm
σadm : Contrainte de compression admissible pour les élément en

gabions
Tableau V : Contraintes de compression admissibles pour des éléments en gabions.
Densité du gabion σ adm [kPa]
1,4 400
1,6 500
1,8 600
Pour les valeurs intermédiaires, interpoler de façon linéaire
39
Promotion 2002
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I-4- Murs poids.
I-4-1 Pré dimensionnement
a- Calcul de e0 et e1 :
e0
d
β
t
H hl
h
D
e2
b1 e1
Figure II.6 : Murs poids type de soutènement.
Soit e l’épaisseur moyenne du mur (voir figure II. 7)

e = (0,3 à 0,4) x H
Figure II.7 : Murs poids à parement extérieur incliné. Prédimensinnement
40
Promotion 2002
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b- Pré dimensionnement de la semelle ; B, b1 et e2.
h h
≤ e2 ≤
12 10
h h
≤ b1 ≤
10 8
La largeur total B dépend du taux de travail admissible du terrain de fondation et alors
pour pouvoir confirmer le calcul les dimensions courantes des murs profilés proposent :
2 2
h≤B≤ h
5 3
I-4-2 Inventaire des forces :

Le système des forces extérieures agissant sur le mur se compose :
Poids propre du mur : Gm
Poussée d’Archimède sur la partie immergée : S
Poussée des terres P augmentées de la poussée q due à la transmission de la
surcharge appliquée sur le remblai.
Butée que l’on néglige en général : Bu.
Enfin la réaction R du sol de fondation. (figure II.8)
e0
L
P h
e1
G
e2
Bu
B
R S
Figure II.8 : Action des forces sur le mur poids.
41
Promotion 2002
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a- Poids propre du mur et poussé d’Archimède.
Efforts :
Mur :
1
G1 = (e 0 + e1 ) ⋅ h ⋅ γ m
2
Semelle : on tient compte de la poussée d’Archimède, ceci conduit au poids
volumique déjaugé γ 'm , avec γ 'm = γ m − γ w
Si le sol de fondation est en dehors de l’eau γ 'm = γ m
γ w : Poids volumique de l’eau égal à 1[T/m3]
γ m : Poids volumique du matériau utiliser
G 2 = e 2 ⋅ B ⋅ γ'm
b- Poussée sur l’écran.
b1. Poussée de terre

1
Paγ = ⋅ γ 1 ⋅ k aγ ⋅ L2
2
Elle est appliquée à h / 3 de la base de l’écran.
k aγ :
Coefficient de poussée active en fonction de l’angle de frottement
du remblai en amont du mur.
γ1′ : Poids volumique du remblai en amont du mur
b2. Poussée due à la surcharge

Paq = q0 ⋅ k aq ⋅ L
Elle est appliquée à h/2 de la base de l’écran.

q0 - surcharge
k aq
- coefficient de poussée due à la surcharge
L – ligne écran
b3. Poussée due à la cohésion
Pac = −C ⋅ kac ⋅ L
42
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
q0 - surcharge
k ac - coefficient de poussée due à la surcharge
L – ligne écran
c- Poussée sur l’écran de la semelle.
c1. Poussée de terre

1
Paγ 2 = ⋅ γ 2 ⋅ k aγ ⋅ e 2 2
2
Elle est appliquée à e 2 / 3 de la base de l’écran.
k aγ :
Coefficient de poussée active en fonction de l’angle de frottement du remblai en
amont du mur.
c2. Poussée due à la surcharge
Paq2 = (q0 + γ ⋅ h) ⋅ k aq ⋅ e 2
Elle est appliquée à e 2 /2 de la base de l’écran.

q0 - surcharge
k aq
- coefficient de poussée due à la surcharge
c3. Poussée due à la cohésion
Pac = −C ⋅ kac ⋅ e2

q0 - surcharge
k ac - coefficient de poussée due à la surcharge
c4. Poussée due à l’eau

1 2
Pe = ⋅ he
2
he – Hauteur d’eau
d- Calcul de l’excentricité.
Le système des forces extérieures s’exerçant sur le mur se réduit à une force unique
F. En P, ce torseur se réduit à la force F’ de même pôle à F.
Moment des forces par rapport à C, MC =moment de F’ par rapport à C
43
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
MC = Fv d
MC : somme de moment des forces extérieures par rapport à C
FV : Somme des forces verticales.
La position du point P est déterminée à partir de
MC
d=
FV
L’excentricité de P par rapport à l’axe de symétrie de la semelle est donnée par
BC
e = d−
2
1
La résultante F doit être passée dans le central de la semelle donc e doit être
DC 3
inférieure ou égale à
6
I-4-3 Justification de stabilité au renversement.
La vérification de mur à la stabilité au renversement consiste à vérifier la condition
MS
Fr = ≥ 1,5
MR
Avec MS : Somme de moment des forces de stabilisation par rapport à C
MR : Somme de moment des forces de renversement par rapport à C.
I-4-4 Justification de stabilité au glissement.
La composante horizontale FH du F’ doit être équilibrée par la force de frottement sol

semelle
a ⋅B + Fv ⋅ tan δ
Fg =
FH
a :adhérence entre sol et la semelle, on peut prendre a = C – Cohésion du sol de fondation

δ : Angle de frottement entre sol semelle
Le mur est stable au glissement si
Fg ≥ 1,5 si l’on néglige l’action des terres en aval du mur

Fg ≥ 2 Si l’on tient compte l’action des terres en aval du mur.
44
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
I-4-5 Vérification de stabilité au poinçonnement.

La vérification de non poinçonnement consiste à comparer le contrainte admissible
du sol de fondation qad et σ0. Avec :
Fv
σ0 =
B
Fv : Somme des forces verticales ; B: La base du mur.
Et
⎧ 2 ⎡ 2⋅δ 2 ⎤ 2 ⎫
1 ⎪1 ⎛ δ⎞ ⎛ ⎞ ⎛ 2⋅δ ⎞ ⎪
qadm = γ2 ⋅ D + γ'⋅h3 + ⋅ ⎨ ⋅γ'⋅B′⋅⎜⎜1− ⎟⎟ ⋅Nγ +γ'⋅D⎢⎜1− ⎟ ⋅Nq ⎥ +c2 ⋅Nc ⋅⎜1− ⎟ −γ2 ⋅D−γ'⋅h3 ⎬
F ⎪2 ⎝ ϕ⎠ ⎢⎝ π ⎠
⎣
⎥
⎦
⎝ π⎠ ⎪⎭
⎩
Avec h3 = H-he
he – Hauteur d’eau ; γ′ – Poids volumique déjaugé
Si le mur est en dehors de présence d’eau h3 = H et γ′ = γ2

Le mur est stable au poinçonnement si
Pour l’excentricité e = B/6, le mur est stable au poinçonnement si
3
⋅ σ 0 ≤ qadm
2
Pour l’excentricité e < B/6, le mur est stable au poinçonnement si
qadm
σ0 ≤
3e
1+
B
Sinon il faut augmenter la valeur de B ou bien traiter le sol de fondation.
F : Coefficient de sécurité égal à 3
γ d : Poids volumique du sol de fondation en [T/m3]
D : Ancrage de semelle [m]

B ′ : Largeur de la partie comprimée de la base du mur
B ′ = B - 2.e, avec e est l’excentricité.
Nγ
et Nq : facteurs de capacité portante appelés respectivement terme de surface,
terme de profondeur et terme de cohésion. Ils ne dépendent que de l’angle de frottement
interne φ du sol de fondation.
δ : Angle de frottement entre sol et semelle
φ : Angle de frottement du sol de fondation.
45
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
I-4-6 Organigramme de calcul de murs poids
I-4-7
46
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
DEBUT
DONNEES : Sol : de fondation : C2, φ2, γ2

Amont du mur : C1, φ1, γ1
Mur : h : Hauteur du mur
Semelle : Poids volumique de la semelle
Surcharge q0
PREDIMENSIONNEMENT : e0 ; e1 ; B
Augmentation de b1 et B
CALCUL DES COEFFICIENTS DE POUSSEES et DE BUTEES :
CALCUL DES FORCES AGISSANT SUR LE MUR
CALCUL DE COEFFICIENT DE SECURITE AU RENVERSEMENT : Fr
NON
1,5 ≤ Fr
Augmentation de B
Oui
CALCUL DE COEFFICIENT DE SECURITE AU GLISSEMENT : Fg
NON 1,5 ≤ Fg
Oui
CREATION DE BECHE
CALCUL DE σ0 et qadm
Vérification de stabilité au Non

poinçonnement
Oui
• VERIFICATION DE STABILITE INTERNE DU MUR
FIN
47
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
I-5- Mur en béton armé ou Cantilever
I-5-1 Pré dimensionnement :
e0
β
b1
e2
e3
e1
Figure II-9 : Mur de soutènement en béton armé. Prédimensionnement

Le calcul complet d’un mur de soutènement est une œuvre assez laborieuse, le
dimensionnement de l’ouvrage et ses vérifications demandant une succession de calcul long
et itératif. Aussi, pour arriver de la façon la plus rapide aux bons résultats, il est important de
pré dimensionner les caractéristiques du mur de la manière la plus juste possible.
Nous proposons les deux méthodes pour pré dimensionner un mur :
_ Prédimensionnement suivant le « Guide pour l’étude et réalisation des
soutènement » des murs cantilevers ou « T renversé »
_ Prédimensionnement suivant les abaques de SETRA.
a- Prédimensionnement suivant le « Guide pour l’étude et réalisation

des soutènements »
H : hauteur totale d’un mur de soutènement (donnée)
H
e0 = Max {15cm, }
H 24
e1 = e2 =
12
48
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
H H
≤ b1 ≤
8 5
Haval ≥ 1m
B = 0,20 + 0,45H
Il est prudent de majorer de 15% la largeur de semelle ainsi déterminée, car elle ne
permet pas toujours de satisfaire les vérifications de la stabilité externe.
b- Pré dimensionnement suivant les abaques de SETRA.
Pré dimensionnement des épaisseurs e0, e1 et e2.

Données : H et D
e0 = 20cm pour H ≤ 6m
e0 = 30cm pour H>6m

Les épaisseurs e1 du mur à la base et e2 de la semelle sont prises égales.
La valeur est donnée par les abaques de SETRA (Voir annexe A) en fonction des quantités :
a = D / H nombre sans dimension caractérisant le talus
H : hauteur de la tête du mur par rapport à la base de la semelle.
a = 0 si h = 0
h = hauteur de talus
Les abaques de SETRA correspondent à des angles de frottement interne du remblai
derrière le mur respectivement à 20°, 30° et 40°.
Pré dimensionnement de la semelle : b1 et B.
Les dimensions b1 et B de la semelle sont données par les abaques de SETRA (voir annexe
A) en fonction des quantités :
⎯σser : pression limite admissible du sol à l’ELS en [MPa]
H : hauteur de la tête du mur par rapport à la base de la semelle.
49
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
I-5-2 Calcul des forces agissantes sur le mur
a- Calcul des poussées de terre et des poussées dues à la surcharge

et à la cohésion.
Le présent sous-chapitre concerne uniquement le principe de calcul des poussées en partant
des caractéristiques du terrain donné.
Forces agissantes :
Les différentes forces qui agissent sur un mur de soutènement en dehors de la présence
d’eau sont :
Le poids propre du mur et de la semelle G1 et G2
Le poids des terres surmontant la fondation à l’amont (remblai amont) G3
Le poids des terres surmontant la fondation aval G4
La résultante de la poussée de terre soutenue Paγ
La résultante de la poussée due à la charge d’exploitation sur la terre pleine
Paq
La résultante de la poussée due à la charge concentrée sur la terre amont
Pmax ;
La résultante de la poussée due à l’influence de la cohésion Pac
La résultante de la butée du terrain devant le mur Ppγ
La résultante de la butée due à la charge d’exploitation sur la terre pleine
aval ;
La résultante de la butée due à l’influence de la cohésion ;
La réaction R sous la base du mur.
b- Combinaisons d’actions
Les combinaisons d’actions à considérer sont de la forme symbolique :

G1+G2+ G3+G4+Paγ+Paq+Pac
50
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
q0
Paq
ϕ Pa
γ
G3 M ϕ
G1
q1
G4
G2
Pp
Figure II-10 : Forces agissantes sur le mur en béton armé
c- Principe de calcul.
La poussée unitaire qui s’exerce sur un écran de poussée en un point M situé à une distance
r de l’arête supérieure de l’écran est de la forme
P(r ) = k aγ ⋅ γ ⋅ r + k aq ⋅ q0 − k ac ⋅ C
q0 – surcharge d’exploitation
C – Cohésion
kaγ - coefficient de poussée de terre
kaq – Coefficient de poussée due à la surcharge d’exploitation
kac – Coefficient de poussée due à l’influence de la cohésion
γ - Poids volumique de la terre

Pour raison de sécurité, la butée est négligée.
51
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
d- Calcul des poussées sur un écran.
talus
β
P(r)
λ
δ
L
Ecran de poussée
Figure II-11 : Ecran de poussée

β - angle que fait le talus avec l’horizontale
λ - Angle d’inclinaison de l’écran sur la verticale
φ – Angle de frottement interne du derrière le mur
δ - Obliquité de la poussée sur l’écran.
La poussée unitaire P(r) peut se composer en
Une composante unitaire horizontale
PH ( r ) = P ( r ) x cos( δ + λ)
Une composante unitaire verticale
PV ( r ) = P ( r ) x sin( δ + λ)
52
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
I-5-3 Diagramme de poussée.
a- Mur Cantilever avec talus incliné infini
C β
A
Δ Δ"
θ
O' B
Figure II – 12 : Représentation de deux droites de glissement
Un déplacement dans le sens de l’expansion du remblai fait apparaître deux surfaces

de glissement passant par l’arête du talon
Pour simplifier, on peut admettre que ces surfaces de glissement sont des plans dont les
traces sur les plans de la figure sont les deux droites Δ″ et Δ.
La théorie du cercle de Mohr montre que la droite Δ est inclinée sur l’horizontale d’un angle θ
égale à
π ϕ (i + β)
θ= + +
4 2 2
Avec
⎛ sin β ⎞
i = Arc sin⎜⎜ ⎟⎟
⎝ sin ϕ ⎠
53
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
Deux cas sont possibles :

La droite Δ coupe le talus au point C (Figure II-13). Dans ce cas on
considère que la massif AO’BC est solidaire du mur
β
C
A
P( r )
Δ
δ=ϕ
θ
O' B
Figure II – 13 : Droite coupée sur le talus
La droite Δ coupe la face interne du voile (Figure II – 14)
54
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
β
A
P( r )
δ = ϕ o u 2 /3 ϕ
P ( r)
C δ = ϕ
O'
B
Figure II-14 : Droite coupée à la face interne du voile.
Dans les deux cas mentionnés ci-dessus le calcul par les méthodes exposées est fastidieux.
Ainsi, est-il d’usage de simplifier ces schémas, en considérant l’écran fictif vertical
passant par l’arête du talon. La masse de terre AO’BC comprise entre le parement du voile
et ce plan agit uniquement par son poids.
C
A β
δ = Μin (β , ϕ )
O'
B
Figure II – 15 : Droite simplifiée
Il est d’usage également de prendre pour obliquité de la poussée δ = Min(β, ϕ)

Le diagramme de poussée est du type triangulaire. La poussée s’applique à partir du
sommet de l’écran.
55
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
P(r) C
Figure II – 16 : Diagramme de poussée du type triangulaire

b- Mur Cantilever avec talus incliné fini :
D' D
β
Figure II – 17 : Mur en B.A. avec un talus incliné fini
Ce cas est très fréquemment rencontré. Le talus d’inclinaison β sur l’horizontal est limité par
un terre-plein horizontal infini.
La poussée réelle est définie par deux diagrammes de poussée :
56
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
Poussée due à un remblai horizontal infini passant par le point D’, ce qui
k aγ
implique que le coefficient de poussée de terre avec β = 0
Poussée due à un massif limité par un talus infini d’angle β ≠ 0 sur

l’horizontale.
Pa γ (r) D' D
C' β
Pa γ ( β =0, r)
Pa γ (r)
δ = M in (β,ϕ)
Paγ ( β =0, r - C'D ') B

r
Figure II – 18 : Diagramme des poussées à talus incliné fini
c- Mur Cantilever avec une charge uniformément infinie sur la terre

pleine.
La théorie de Coulomb montre que l’effet d’une charge uniforme q0 est la même que celui
d’une épaisseur h’’ de sol supplémentaire : Si γ est le poids volumique du remblai, on a :
q
h" = 0
γ
57
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
G
P(β =0 ,r + h'' ) h"
P(r) D' D q0
P(β =0 , r) C' C
β
P(β 0 ,r-C'D')
ϕ
Figure II – 19 : Diagramme de poussées avec un talus fini et surcharge uniformément infini
d- Mur Cantilever avec une surcharge uniformément finie sur la terre

pleine.
La construction est identique à celle du paragraphe 4.3 ci-dessus. L’effet de la charge
d’exploitation est compris entre les deux droites d’influence inclinée sur l’horizontale de ϕ et
π ϕ
de +
4 4
58
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
G'
P ( β =0 , r + h") h"
P(r) q0
D' D
P ( β =0 , r ) C' C
ϕ
E' E
P (β 0, r-C'D')
π/4 +ϕ/2
F' F
r
Figure II – 20 : Diagramme de poussées avec un talus fini et surcharge uniformément fini
e- Mur Cantilever avec une charge concentrée.
Ce cas est envisagé lorsque la surface d’impact d’une charge (roue de véhicule par
exemple) est très petite par rapport à la dimension de l’ouvrage. Dans ce cas l’écran vertical
peut être fictif ou réel.
L’effet d’une charge concentrée sur le remblai se traduit par une surface d’impact de
poussée sur le mur.
Par la méthode de Krey on a
π ϕ
4ptg( + )
Pmax = 4 2
⎛ ⎛ π ϕ⎞ ⎞
a 2 ⎜⎜ tg⎜ + ⎟ − tgϕ ⎟⎟
⎝ ⎝4 2⎠ ⎠
z1 = a ⋅ tgϕ
⎛ π ϕ⎞
z 2 = c ⋅ tg⎜ + ⎟
⎝4 2⎠
ou c = a + b (voir figure II – 21)
b est très petite par rapport à la dimension de l’ouvrage
59
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
a b
z1 ϕ
z2
π/4 + ϕ/2
Parement
Figure II -21 : Surcharge concentrée
f- Mur Cantilever avec nappe aquifère.
Si le mur n’est pas drainé et maintient un niveau d’eau à l’amont, les calculs doivent
tenir compte de la poussée de l’eau.
Dans le cas d’une nappe aquifère de niveau constant, le diagramme de poussée
unitaire à partir du niveau supérieur de la nappe est la somme de
Poussée hydrostatique Ph = γ w ⋅ h e
Avec γ w - poids volumique de l’eau

Poussée unitaire du sol de poids volumique apparent égal au poids
volumique déjaugé γ ′
60
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
D D'
h1 P( β 0 , r-h1)
C C'
h' P ( β =0 , r)
E E'
he
+
P ( β = 0, γ = γw , r-h')
r
P (β = 0, r-h')
Figure II – 22 : Diagramme de poussées avec une nappe aquifère
61
Promotion 2002
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I-5-4 Justification de la stabilité externe d’un mur Cantilever.
a- Vérification de stabilité au renversement.
MR
MS
O
Figure II-23 : Moment renversant et moment stabilisant
MR - Somme de moment des forces renversantes par rapport au point de renversement O
MS - Somme de moment des forces stabilisantes par rapport au point de renversement O

Le mur est dit stable au renversement si :
MS
≥ 1,5
MR
Dans le cas d’un sol rocheux, un mur de soutènement ne peut guère renverser sans
poinçonner simultanément le sol d’assise. Il en résulte que, dans ce cas, la vérification du
non poinçonnement du sol d’assise tient bien de vérification de renversement.
b- Vérification du glissement de mur sur le sol d’assise.
En l’absence d’une bêche d’ancrage il convient à vérifier que la composante horizontale

Ph correspondant à la plus favorable des combinaisons d’actions est plus égale à la valeur
limite Ph définie par
C ⋅ B + Pv ⋅ tgϕ
Ph =
1,5
Pv - Composante verticale des actions sur de calcul correspondant à la
combinaison pour laquelle Ph a été déterminée.

B’ – Largeur du sol comprimé, avec B’ = B – 2 e
e – Excentricité et B base de la semelle.
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Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
C’est à dire, le mur est stable au glissement si :
C ⋅ B + Pv ⋅ tgϕ
1.50 ≤
Ph
c- Vérification du non poinçonnement du terrain d’assise.
La vérification de non poinçonnement consiste à comparer la contrainte admissible du sol de
fondation q adm et la contrainte normale effective σ 0 avec
P
σ0 = V
B
⎡ 2 2 2 ⎤
1⎢ Β ⎛ δ ⎞ ⎛ 2δ ⎞ ⎛ 2δ ⎞
⎜
qadm = γ 2 ⋅ D + γ ′ ⋅ he + γ′⋅ ⋅Νγ 1− ⎟ + γ'⋅D⋅Νq⋅⎜1− ⎟ +C2Νc ⋅⎜1− ⎟ − γ 2D− γ′⋅he ⎥
F⎢ 2 ⎜ ϕ ⎟ ⎝ π⎠ ⎝ π⎠ ⎥
⎢⎣ ⎝ 2⎠ ⎥⎦
F – coefficient de la sécurité
Pour l’excentricité e = B/6, le mur est stable au poinçonnement si
3
⋅ σ 0 ≤ qadm
2
Pour l’excentricité e < B/6, le mur est stable au poinçonnement si
qadm
σ0 ≤
3e
1+
B
I-5-5 Vérification de stabilité interne d’un mur.

La vérification de stabilité interne d’un mur de soutènement en béton armé permet de
calculer les armatures du mur et par suite de vérifier la contrainte admissible du béton et
des aciers. Donc tout d’abord on passe au calcul des sollicitations.
a- Sollicitations de calcul.
L’état limite de résistance d’un mur de soutènement se vérifie en appliquant les

Règles du B.A.E.L.91.
Les combinaisons d’action à considérer sont :
A l’état limite de service : les mêmes que celles qui ont été considérées
pour la vérification de la stabilité externe du mur, c’est à dire, sous forme
symbolique :
63
Promotion 2002
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G1 + G2 + G3 + Paγ + Paq + Pac

A l’état limite ultime :
1,35 ⋅ (G1 + G 2 + G3 + Paγ + Pac ) + 1,5 ⋅ Paq

L’état limite déterminant est fonction du critère de fissuration :
Si la fissuration est peu préjudiciable, l’ouvrage est calculé à l’état limite
ultime
Si la fissuration est préjudiciable ou très préjudiciable, l’ouvrage est calculé
à l’état limite de service.
b- Sections de calcul.
Le calcul de la structure d’un mur de soutènement nécessite l’étude de certaines sections

critiques
S1
S2
S3
S4 S5
Figure II-24 : Section de calcul des armatures pour les murs en B.A.
S1 = Section du voile à la moitié de sa hauteur => A1

S2 = Section du voile au tiers de sa hauteur => A2
S3 = Encastrement du voile sur la semelle => A3
S4 => Encastrement du patin sur le voile => A4
S5 => Encastrement du talon sur le voile = > A5
Pour calculer et vérifier les armatures, voir chapitre III Partie 2.
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Promotion 2002
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I-5-6 Organigramme de vérification des stabilités de mur cantilever
DEBUT
DONNEES : Sol : de fondation : C2, φ2, γ2

Amont du mur : C1, φ1, γ1
Nappe aquifère : he – hauteur de la nappe par rapport à la base du mur
γ’ – Poids volumique déjaugé
Mur : H : Hauteur totale du mur
PREDIMENSIONNEMENT : e0 , e1 , e2 , e3 , b1 , B
Augmentation de b1 et B
CALCUL DES COEFFICIENTS DE POUSSEES et DE BUTEES :
CALCUL DES FORCES AGISSANT SUR LE MUR
CALCUL DE COEFFICIENT DE SECURITE AU RENVERSEMENT : Fr
1,5 ≤ Fr
Oui NON
CALCUL DE COEFFICIENT DE SECURITE AU GLISSEMENT : Fg
Augmentation de B
NON
1,5 ≤ Fg Oui
CREATION DE BECHE
CALCUL DE σ0 et qadm
Vérification de stabilité au Non

poinçonnement
Oui
• VERIFICATION DE STABILITE INTERNE DU MUR
FIN
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PARTIE II : FORMULATION ET CALCULS DES MURS DE SOUTENEMENT.

CHAPITRE I - LES MURS DE SOUTENEMENT COMPOSES D’UNE PAROI RESISTANTE ET
D’UNE SEMELLE DE FONDATION 22
I-1- SCHEMA DE CALCUL ................................................................................................................................... 22
I-2- CALCUL DES COEFFICIENTS DE POUSSEES, DE BUTEES, COEFFICIENT DUE A LA SURCHARGE ET DUE A LA
COHESION PAR LA METHODE DE RANKINE. ........................................................................................................ 22
I-2-1 Coefficient de poussée active.............................................................................................................. 22
I-2-2 Coefficient de butée ............................................................................................................................. 23
I-2-3 Influence de la surcharge .................................................................................................................... 24
I-2-4 Influence de la cohésion ...................................................................................................................... 25
I-2-5 Organigramme de calcul des coefficients de poussées et de butées.................................................... 26
I-3- MUR DE SOUTENEMENT EN GABIONS. ......................................................................................................... 30
I-3-1 Justification de stabilité externe du mur.............................................................................................. 31
a- Stabilité au renversement. ..................................................................................................................................... 33
b- Stabilité au glissement........................................................................................................................................... 33
c- Stabilité au poinçonnement. .................................................................................................................................. 34
I-3-2 Justification de la résistance interne du mur....................................................................................... 39
I-4- MURS POIDS. .............................................................................................................................................. 40
I-4-1 Pré dimensionnement .......................................................................................................................... 40
a- Calcul de e0 et e1 : ........................................................................................................................................... 40
b- Pré dimensionnement de la semelle ; B, b1 et e2. ............................................................................................ 41
I-4-2 Inventaire des forces : ......................................................................................................................... 41
a- Poids propre du mur et poussé d’Archimède.................................................................................................... 42
b- Poussée sur l’écran.......................................................................................................................................... 42
c- Poussée sur l’écran de la semelle. ................................................................................................................... 43
d- Calcul de l’excentricité. ................................................................................................................................... 43
I-4-3 Justification de stabilité au renversement. .......................................................................................... 44
I-4-4 Justification de stabilité au glissement................................................................................................ 44
I-4-5 Vérification de stabilité au poinçonnement. ........................................................................................ 45
I-4-6 Organigramme de calcul de murs poids.............................................................................................. 46
I-5- MUR EN BETON ARME OU CANTILEVER ..................................................................................................... 48
I-5-1 Pré dimensionnement :........................................................................................................................ 48
a- Prédimensionnement suivant le « Guide pour l’étude et réalisation des soutènements » ................................. 48
b- Pré dimensionnement suivant les abaques de SETRA. .................................................................................... 49
I-5-2 Calcul des forces agissantes sur le mur .............................................................................................. 50
a- Calcul des poussées de terre et des poussées dues à la surcharge et à la cohésion. .......................................... 50
b- Combinaisons d’actions ................................................................................................................................... 50
c- Principe de calcul. ............................................................................................................................................ 51
d- Calcul des poussées sur un écran. .................................................................................................................... 52
I-5-3 Diagramme de poussée. ...................................................................................................................... 53
a- Mur Cantilever avec talus incliné infini ........................................................................................................... 53
b- Mur Cantilever avec talus incliné fini : ............................................................................................................ 56
c- Mur Cantilever avec une charge uniformément infinie sur la terre pleine........................................................ 57
d- Mur Cantilever avec une surcharge uniformément finie sur la terre pleine...................................................... 58
e- Mur Cantilever avec une charge concentrée..................................................................................................... 59
f- Mur Cantilever avec nappe aquifère................................................................................................................. 60
I-5-4 Justification de la stabilité externe d’un mur Cantilever. ................................................................... 62
a- Vérification de stabilité au renversement. ........................................................................................................ 62
b- Vérification du glissement de mur sur le sol d’assise....................................................................................... 62
c- Vérification du non poinçonnement du terrain d’assise. .................................................................................. 63
I-5-5 Vérification de stabilité interne d’un mur. .......................................................................................... 63
a- Sollicitations de calcul. .................................................................................................................................... 63
b- Sections de calcul............................................................................................................................................. 64
I-5-6 Organigramme de vérification des stabilités de mur cantilever.......................................................... 65
66
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CHAPITRE II - MUR DE SOUTENEMENT EN PALPLANCHES.

II-1 Conditions et données générales de calcul:
Le mur de soutènement en palplanche est exécuté par un battage, ce qui demande un
sol meuble et sans obstacles pour arriver à la profondeur utile. Ainsi, une cohésion nulle et
un écran parfaitement lisse sont nécessaires pour satisfaire cette demande.
D’où les données générales de calcul sont :
Cohésion égale à 0
Angle de frottement
Hauteur libre du mur.
II-2 Les types d’architecture du rideau.

On se limitera, dans cet ouvrage, à l’étude des rideaux plans qui conduisent à des
problèmes à deux dimensions ; il ne faut pas oublier que les très grandes réalisations en
palplanches se présente souvent sous forme de constructions cellulaires.
On distingue :
Les rideaux ancrés
Les rideaux sans ancrages.
Dans ce dernier cas, la stabilité n’est assurée que par les réactions du sol sur la partie
enterrée que l’on appelle la fiche. Les rideaux ancrés au contraire doivent une part de leur
stabilité à une ou plusieurs lignes de tirants qui sont reliés à des plaques d’ancrages
enterrées dans le sol à quelque distance de la paroi. Ces tirants sont attachés sur le rideau
dans sa moitié supérieure.
Les rideaux ancrés résistent donc à la poussée des terres à la fois grâce aux efforts
d’ancrages et grâce à la butée sur la fiche.
67
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
II-3 Rideau sans ancrage. Contre butée
II-3-1 En dehors de présence d’eau.
q0 A
Poussée
H
Paq
Paγ
B
Butée f0
f
C o Pp
Butée Poussée γ
a-).Déplacement du rideau b-).Distribution simplifée

Figure II – 25 -Schéma de calcul de rideau sans ancrage.
Contre buté - En dehors de présence d’eau
La méthode de calcul, due à Blum, consiste à utiliser de diagramme simplifié de la
figure II-25. On suppose que le sol au dessus du point O est en équilibre limite des deux
côtés du rideau, et on admet que la contre butée, qui se développe à l’arrière du rideau au
dessous du point O, est équivalente à une force horizontale concentrée appliquée en O.
Le problème présente deux inconnus:
La hauteur de la fiche f
La force de contre butée C.
a- Calcul de f et C.
Les forces agissantes sur la palplanche sont Paγ, Paq, Ppγ et C.
Paγ - poussée de terre
Paq – Poussée due à la surcharge
Ppγ - la butée
1
Paγ = ⋅ γ ⋅ k aγ ⋅ (H + f0 )2
2
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Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
Paq = q 0 ⋅ k aq ⋅ (H + f0 )
1
Ppγ = ⋅ γ ⋅ k pγ ⋅ f02
2
1 − sin ϕ
Avec k aγ = k aq = = ka
1 + sin ϕ
et
1 + sin ϕ
k pγ = = kp
1 − sin ϕ
(a) Calcul de f.
Pour calculer la fiche f, en écrivant l’équilibre des moments au point O, on obtient une
équation du 3éme degré en f0
∑ Mt / 0 = 0
⎛ H + f0 ⎞ ⎛ H + f0 ⎞ f
Paq ⋅ ⎜⎜ ⎟⎟ + Paγ ⋅ ⎜⎜ ⎟⎟ − Ppγ 0 = 0
⎝ 2 ⎠ ⎝ 3 ⎠ 3
D’où on a la forme suivante
a1 ⋅ f03 + a 2 ⋅ f02 + a 3 ⋅ f0 + a 4 = 0
Avec
(
a1 = γ ⋅ k a − k p )
a 2 = 3k a (q0 + γH)
a 3 = 3k aH(2q 0 + γH)
a 4 = k a ⋅ H 2 (3q 0 + γH)
Calcul de f0 suivant la formule de Newton-Raphson :
On pose
g( x ) = a1 ⋅ x 3 + a 2 ⋅ x 2 + a 3 ⋅ x + a 4
Soit x la racine exacte cherchée de cette équation et désignons par x0 une valeur de x. En
supposant que g(x) puisse être développée en série de Taylor au voisinage de x0, on a
f " (ξ )
g( x ) = g( x 0 ) + g' ( x 0 ) ⋅ (x − x 0 ) + ⋅ (x − x 0 )2
2 ⋅ f ' (x 0 )
ξ ∈ (x, x 0 )
Et puisque g(x) = 0 et x est la racine exacte
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Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
g( x 0 ) g" (ξ)
x = x0 − − ⋅ (x − x 0 )2
g' ( x 0 ) 2 ⋅ g' ( x 0 )
En négligeant le reste
g" (ξ)
R2 = ⋅ (x − x 0 )2
2 ⋅ g' ( x 0 )
En répétant ce procédé on trouve la formule de récurrence
g( x k )
x k +1 = x k −
g' (x k )
k = 0, 1,2,………
La racine exacte de x est xk+1 si g (xk+1) = 0.
D’où la valeur de f0 = x
On peut prendre la fiche f
f = 1,2 ⋅ f0 Ce résultat est du côté de la sécurité.

(b) Calcul de C.
Pour calculer C, en écrivant la deuxième équation de la statique ;
∑ Fext =0
D’où
C = Ppγ − Paγ − Paq
b- Calcul du moment fléchissant maximum et vérification de

contrainte.
Le dimensionnement du rideau s’effectue alors suivant les méthodes habituelles de
la résistance des matériaux : on calcule le moment fléchissant maximum dans le rideau et
sa valeur détermine alors le profil à utiliser.
AB :
0 ≤ x ≤ H:
1
T( x ) = k a ⋅ q0 ⋅ x + ⋅ ka ⋅ γ ⋅ x2
2
1 1
M( x ) = − ⋅ q0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ x 3
2 6
BO :
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Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
H ≤ x ≤ H + f0 :
1 1
T( x ) = k a ⋅ q0 ⋅ x + ⋅ k a ⋅ γ ⋅ x 2 − ⋅ k a ⋅ γ ⋅ ( x − H) 2
2 2
1 1 1
M( x ) = − ⋅ q0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ x 3 + ⋅ γ ⋅ k a ⋅ ( x − H)3
2 6 6
D’où le moment fléchissant maximum est Mmax = M (H)
La contrainte σ dans l’acier en effet est égale à

Mmax
σ=
WR
où WR est le module de la palplanche, cette σ doit être inférieure à la contrainte
admissible σa, on a donc :
Mmax
σ= ≤ σa
WR
D’où l’on tire :
Mmax
WR ≥
σa
avec
2 ⋅ σe
σa =
3
σe – contrainte admissible des aciers
et
I
WR =
v
I – moment d’inertie du rideau par rapport à xx’ (voir figure II-26)
v – l’axe neutre du rideau
avec
e
v=
2
(Voir figure II-26)
71
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
x e x'
Figure II-26 : Caractéristique d’une palplanche
e – hauteur
Le tableau ci dessous donne quelques indications sur les caractéristiques de
différents profils de palplanches de type courant :
Tableau VI : Caractéristiques de différents profils de palplanches pour l’usage courant.

Hauteur e [cm] Poids de 1m² de Module de
paroi [kg] résistance par mètre
3
de paroi [cm ]
Larssen I 15 100 500
Larssen III 24,7 155 1360
Larssen IV 31 187 2040
Larssen V 34,4 238 2960
II-3-2 En présence d’eau
q0 A
Poussée Paγ
B
H
Paq he
Pae
Paγ'
o'
Butée Ppe f0
f
C o Pp
Butée Poussée γ
a-).Déplacement du rideau b-).Distribution simplifée

Figure II . 27 –Schéma de calcul pour un rideau Sans ancrage. Contre
buté –En présence d’eau.
72
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
a- Calcul de f et C.
Les forces agissantes sur la palplanche sont Paγ, Paq, Ppγ et C.
Paγ – Poussée de terre
Paγ’ – Poussée de terre due au poids volumique déjaugé.
Pae – Poussée active de l’eau
Ppγ – La butée
Ppe – Poussée passive de l’eau
1
Paγ = ⋅ γ ⋅ k aγ ⋅ (H − he )2
2
1
Paγ′ = ⋅ γ ′ ⋅ k aγ (he + f0 )2
2
1
Pae = γ w ⋅ (he + f0 )2
2
Paq = q 0 ⋅ k aq ⋅ (H + f0 )
1
Ppγ = ⋅ γ ′ ⋅ k pγ ⋅ f02
2
1
Ppe = γ w ⋅ f0 2
2
1 − sin ϕ
1 + sin ϕ
et
1 + sin ϕ
k pγ = = kp
1 − sin ϕ
(a) Calcul de f :
Pour calculer la fiche f, en écrivant l’équilibre des moments au point O, on obtient une
équation du 3éme degré en f0
∑ Mt / 0 = 0
⎛1 ⎞ 1 1 1
Paγ ⋅ ⎜ (H − h e ) + h e + f0 ⎟ + ⋅ γ ′ ⋅ k a (h e + f0 )3 + (h e + f0 )3 + q0 ⋅ k a (H + f0 )2
⎝3 ⎠ 6 6 2
3
1
′ 3 f0
− ⋅ γ ⋅ k p ⋅ f0 − =0
6 6
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Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
D’où on a la forme suivante
a1 ⋅ f03 + a 2 ⋅ f02 + a 3 ⋅ f0 + a 4 = 0
Avec
a1 =
1
6
(
⋅ γ′ ⋅ kp − k a )
k
a 2 = a ⋅ (h e ⋅ γ ′ + q0 )
2
(
a 3 = Paγ + h e + ) 1
2
(
⋅ k a ⋅ γ ′ ⋅ h 2e + 2 ⋅ q 0 ⋅ H )
⎛1 ⎞ 1 1 1
a 4 = Paγ ⋅ ⎜ ⋅ (H − h e ) + h e ⎟ + ⋅ γ ′ ⋅ k a ⋅ h 3e + ⋅ h 2e + ⋅ q0 ⋅ k a ⋅ H 2
⎝3 ⎠ 6 2 2
On en tire la valeur de f0
D’où f = 1,2 f0
(b) Calcul de C :
Pour calculer C en écrivant la deuxième équation de la statique ;
∑ Fext =0
D’où
( ) (
C = Ppγ + Ppe − Paγ + Paγ′ + Pae + Paq )
b- Calcul du moment fléchissant maximum et vérification de
contrainte.
Le dimensionnement du rideau s’effectue alors suivant les méthodes habituelles de
la résistance des matériaux : on calcule le moment fléchissant maximum dans le rideau et
sa valeur détermine alors le profil à utiliser.
AB :
0 ≤ x ≤ H − he :
1
T( x ) = k a ⋅ q0 ⋅ x + ⋅ ka ⋅ γ ⋅ x2
2
1 1
M( x ) = − ⋅ q0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ x 3
2 6
BO’ :
H − he ≤ x ≤ H :
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Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
1 1 1
T( x ) = k a ⋅ q0 ⋅ x + ⋅ k a ⋅ γ ⋅ x 2 + ⋅ k a ⋅ γ'⋅( x − (H − h e )) 2 + (x − (H − h e ))2
2 2 2
1 1 1 1
M( x ) = − ⋅ q 0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ x 3 − ⋅ γ'⋅k a ⋅ ( x − (H − h e )) 3 − (x − (H − h e ))3
2 6 6 6
O’O :
H ≤ x ≤ H + f0 :
1 1 1
T( x ) = k a ⋅ q0 ⋅ x + ⋅ k a ⋅ γ ⋅ x 2 + ⋅ k a ⋅ γ'⋅( x − (H − h e )) 2 + (x − (H − h e ))2
2 2 2
1 1
− ⋅ γ ′ ⋅ k p ⋅ (x − H)2 − (x − H)2
2 2
1 1 1 1
M( x ) = − ⋅ q 0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ x 3 − ⋅ γ'⋅k a ⋅ ( x − (H − h e )) 3 − (x − (H − h e ))3
2 6 6 6
1 1
+ ⋅ γ ′ ⋅ k p (x − H)3 + (x − H)3
6 6
D’où le moment fléchissant maximum est Mmax = M(H)
La vérification de contrainte dans l’acier est de même pour la vérification de contrainte au
paragraphe II . 3-1. b-
75
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
II-4 Rideau ancré simplement buté en pied.
II-4-1 En dehors de présence d’eau.
q0 A
b
Ta B Ta B
H
Poussée Paq
Paγ O
Butée f
Ppγ
O'
a-).Rideau ancre simplemet butée b-).Distribution simplifiée
Figure II – 28 – Schéma de calcul de rideau ancré simplement butée en pied –

En dehors de présence d’eau
Les inconnues du problème sont au nombre de deux : la fiche et l’effort d’ancrage Ta.
Les deux équations de la statique permettent donc de résoudre le problème.
1
On prend donc b = H
3
Les forces agissantes sur le rideau sont Paγ , Paq ,Ppγ et Ta
1
Paγ = ⋅ γ ⋅ k a ⋅ (H + f )2
2
Paq = q0 ⋅ k a ⋅ (H + f )
1
Ppγ = ⋅ γ ⋅ kp ⋅ f 2
2
a- Calcul de f et Ta.
(a) Calcul de f
On écrit que le moment résultant des forces appliquées est nul au point d’ancrage B :
∑ Mt / B = 0
76
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
⎛2 ⎞ ⎛H + f ⎞ ⎛2 ⎞
Paγ ⋅ ⎜ ⋅ (H + f ) − b ⎟ + Paq ⋅ ⎜ − b ⎟ − Ppγ ⋅ ⎜ ⋅ f + H − b ⎟ = 0
⎝3 ⎠ ⎝ 2 ⎠ ⎝3 ⎠
ème
On obtient une équation du 3 degré en f
a1 ⋅ f 3 + a 2 ⋅ f 2 + a 3 ⋅ f + a 4 = 0
Avec
a1 =
1
3
(
γ ⋅ ka − kp )
⎡⎛ 1 q ⎞ 1 ⎤
a 2 = ⎢⎜ γH − γb + 0 ⎟ ⋅ k a − γ ⋅ k p ⋅ (H − b )⎥
⎣⎝ 2 2 ⎠ 2 ⎦
( ( )
a 3 = γ ⋅ k a H2 − 2bH + q0 ⋅ k a (H − b ) )
⎧⎪ ⎛1 1 ⎛ H2 ⎞ ⎞⎫⎪
a 4 = ⎨γ ⋅ k a ⎜ H3 − bH2 + q0 ⋅ k a ⎜ − bH ⎟ ⎟⎬
⎜3 2 ⎜ 2 ⎟⎟
⎪⎩ ⎝ ⎝ ⎠ ⎠⎪⎭
On en tire la valeur de f.
(b) Calcul de Ta :
La deuxième équation de la statique c’est la somme des forces extérieures horizontales
égale à 0
∑ Fext =0
Ta = Paq + Paγ − Ppγ
b- Calcul des moments fléchissants maximum et vérification de

contrainte.
AB :
0≤x≤b
1
T1( x ) = q 0 k a ⋅ x + γ ⋅ ka ⋅ x2
2
1 1
M1( x ) = − ⋅ q0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ x 3
2 6
BO :
b≤x≤H
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Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
1
T2 ( x ) = q0k a ⋅ x + γ ⋅ k a ⋅ x 2 − Ta
2
1 1
M2 ( x ) = − ⋅ q0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ x 3 + Ta ⋅ ( x − b)
2 6
OO’ :
H ≤ x ≤H+ f :
1 1
T3 ( x ) = q0k a ⋅ x + γ ⋅ k a ⋅ x 2 − Ta − γ ⋅ k p ⋅ ( x − H) 2
2 2
1 1 1
M3 ( x ) = − ⋅ q0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ x 3 + Ta ⋅ ( x − b) + ⋅ γ ⋅ k p ⋅ ( x − H)3
2 6 6
Les moments fléchissants maximum sont donc au point B et au point de la valeur
nulle de l’effort tranchant.
f
Mmax 1
= M1(b)
f
Mmax 2
= M2 ( x 0 )
Pour calculer X0 T2(x)=0 => X0
DIAGRAMME DU MOMENT FLECHISSANT :
f
M max1
f
M m ax2
Figure II- 29 : Diagramme du moment fléchissant

paragraphe II . 3-1. b-
On prend Mmax = Max{Mmax1 ; Mmax2}
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Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
II-4-2 En présence d’eau.
q0 q0 A
b
Ta B Ta B
H
Poussée Paq
he
Pa γ O
Butée f
Ppγ
O'
a-).Rideau ancre simplemet butée b-).Distribution simplifiée
Figure II – 30- Schéma de calcul de rideau ancré simplement butée en pied

En présence d’eau
a- Calcul de f et Ta.
Les forces agissantes sur la palplanche sont Paγ ,Paq, Ppγ et C.
Paγ - poussée de terre
Ppγ - la butée
1
Paγ = ⋅ γ ⋅ k aγ ⋅ (H − he )2
2
1
Paγ ′ = ⋅ γ ′ ⋅ k aγ (he + f )2
2
1
Pae = γ w ⋅ (he + f )2
2
Paq = q0 ⋅ k aq ⋅ (H + f )
1
Ppγ = ⋅ γ ′ ⋅ k pγ ⋅ f 2
2
1
Ppe = γw ⋅ f2
2
1 − sin ϕ
1 + sin ϕ
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Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
et
1 + sin ϕ
k pγ = = kp
1 − sin ϕ
(a) Calcul de f :
On écrit que le moment résultant des forces appliquées est nul au point d’ancrage B :
∑ Mt / B = 0
⎛2 ⎞ ⎛2 ⎞ ⎛1 ⎞
Paγ ⋅ ⎜ ⋅ (H − h e ) − b ⎟ − Paγ ′ ⋅ ⎜ (h e + f ) + (H − h e ) − b ⎟ − Pae ⎜ (h e + f ) + (H − h e ) − b ⎟
⎝3 ⎠ ⎝3 ⎠ ⎝2 ⎠
⎛H+ f ⎞ ⎛2 ⎞ ⎛f ⎞
− Paq ⋅ ⎜ − b ⎟ + Ppγ ⋅ ⎜ ⋅ f + H − b ⎟ + f ⋅ ⎜ + H − b ⎟ = 0
⎝ 2 ⎠ ⎝3 ⎠ ⎝2 ⎠
ème
On obtient une équation du 3 degré en f
a1 ⋅ f 3 + a 2 ⋅ f 2 + a 3 ⋅ f + a 4 = 0
Avec
a1 =
1
3
(
γ'⋅ k a − k p )
⎡ 1 ⎤ 1 1
a 2 = ⎢− γ'⋅k a {2 ⋅ h e + (H − h e ) − b}⎥ − ⋅ q0 ⋅ k a + ⋅ γ'⋅k p ⋅ (H − b )
⎣ 2 ⎦ 2 2
⎡ 1
⎣ 2
( ⎤
)
a 3 = ⎢− ⋅ γ ′ ⋅ k a ⋅ 2h 2e + 2h e ⋅ ((H − h e ) − b ) ⎥ − q0 ⋅ k a ⋅ (H − b )
⎦
1 ⎡2
⎣3
⎤ 1
⎦ 2
1
( )
a 4 = − ⋅ γ ′ ⋅ k a ⋅ ⎢ ⋅ h 3e + ((H − h e ) − b ) ⋅ h 2e ⎥ − ⋅ h 2e − h e ⋅ ((H − h e ) − b ) − ⋅ q0 ⋅ k a ⋅ H2 + 2 ⋅ b ⋅ H
2 2
⎛2 ⎞
+ Paγ ⋅ ⎜ (H − h e ) − b ⎟
⎝3 ⎠
On en tire la valeur de f.
(b) Calcul de Ta :
La deuxième équation de la statique c’est la somme des forces extérieures horizontales
égale à 0
∑ Fext =0
Ta = (Paq + Paγ + Paγ ' + Pae ) − (Ppe + Ppγ )
80
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
b- Calcul des moments fléchissants et vérification de contrainte.

(a) Cas b < (H-he) :
0≤x≤b
1
T1( x ) = q 0 k a ⋅ x + γ ⋅ ka ⋅ x2
2
1 1
M1( x ) = − ⋅ q0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ x 3
2 6
b ≤ x ≤ H − he :
1
T2 ( x ) = q0k a ⋅ x + γ ⋅ k a ⋅ x 2 − Ta
2
1 1
M2 ( x ) = − ⋅ q0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ x 3 + Ta ⋅ ( x − b)
2 6
H − he ≤ x ≤ H :
1 1 1
T3 ( x ) = q 0 k a ⋅ x + γ ⋅ k a ⋅ (H − h e )2 − Ta + γ'⋅k a ⋅ (x − (H − h e ))2 + (x − (H − h e ))2
2 2 2
1 1 ⎛ 1 ⎞
M3 ( x ) = − ⋅ q 0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ (H − h e ) ⋅ ⎜ x − (H − h e )⎟ + Ta ⋅ ( x − b)
2 6 ⎝ 3 ⎠
1 1
− ⋅ γ'⋅k a ⋅ (x − (H − h e ))3 − ⋅ (x − (H − h e ))3
6 6
H ≤ x ≤H+ f :
1 1 1
T4 ( x ) = q0 k a ⋅ x + γ ⋅ k a ⋅ (H − h e )2 − Ta + γ '⋅k a ⋅ (x − (H − h e ))2 + (x − (H − h e ))2
2 2 2
1
− ⋅ γ ′ ⋅ k p ⋅ (x − H)2 − 1 (x − H)2
2 2
1 1 ⎛ 1 ⎞
M4 ( x) = − ⋅ q 0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ (H − h e ) ⋅ ⎜ x − (H − h e )⎟ + Ta ⋅ ( x − b)
2 6 ⎝ 3 ⎠
1 1 1 1
− ⋅ γ'⋅k a ⋅ (x − (H − h e ))3 − ⋅ (x − (H − h e ))3 + ⋅ γ ′ ⋅ k p ⋅ (x − H)3 + ⋅ (x − H)3
6 6 6 6

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_____________________________________________________________________________________________________
f
Mmax 1
= M1(b)
f
Mmax 2
= M2 ( x 0 )
Pour calculer X0 : T2(x)=0 => X0
f
Mmax 3
= M 3 ( X1 )
Avec X1 est calculé à partir de T3 (x)= 0, on a une équation du second degré en x et
on en tire X1.
(b) Cas b > (H - he) :
0 ≤ x ≤ (H − h e )
1
T1( x ) = q 0 k a ⋅ x + γ ⋅ ka ⋅ x2
2
1 1
M1( x ) = − ⋅ q0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ x 3
2 6
H − he ≤ x ≤ b
1 1 1
T2 ( x ) = q 0 k a ⋅ x + γ ⋅ k a ⋅ x 2 + ⋅ γ ′ ⋅ k a ⋅ (x − (H − h e ))2 + (x − (H − h e ))2
2 2 2
1 1 1 1
M2 ( x ) = − ⋅ q 0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ x 3 − ⋅ γ ′ ⋅ k a ⋅ (x − (H − h e ))3 − ⋅ (x − (H − h e ))3
2 6 6 6
b ≤ x ≤ H:
1 1 1
T3 ( x ) = q 0 k a ⋅ x + γ ⋅ k a ⋅ (H − h e )2 − Ta + γ'⋅k a ⋅ (x − b )2 + (x − (H − he))2
2 2 2
1 1 ⎛ 1 ⎞
M3 ( x ) = − ⋅ q 0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ (H − h e ) ⋅ ⎜ x − (H − h e )⎟ + Ta ⋅ ( x − b)
2 6 ⎝ 3 ⎠
1 1
− ⋅ γ'⋅k a ⋅ (x − he )3 − ⋅ (x − he))3
6 6
H ≤ x ≤H+ f :
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Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
1 1 1
T4 ( x ) = q0 k a ⋅ x + γ ⋅ k a ⋅ (H − h e )2 − Ta + γ '⋅k a ⋅ (x − (H − h e ))2 + (x − (H − h e ))2
2 2 2
1 1
− ⋅ γ ′ ⋅ k p ⋅ (x − H)2 − (x − H)2
2 2
1 1 ⎛ 1 ⎞
M4 ( x) = − ⋅ q 0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ (H − h e ) ⋅ ⎜ x − (H − h e )⎟ + Ta ⋅ ( x − b)
2 6 ⎝ 3 ⎠
1 1 1 1
− ⋅ γ'⋅k a ⋅ (x − (H − h e ))3 − ⋅ (x − (H − h e ))3 + ⋅ γ ′ ⋅ k p ⋅ (x − H)3 + ⋅ (x − H)3
6 6 6 6

f
Mmax 1
= M1(b)
f
Mmax 2
= M2 ( x 0 )
Pour calculer X0 : T2(x)=0 => X0
f
Mmax 3
= M 3 ( X1 )
Avec X1 est calculé à partir de T3 (x)= 0, on a une équation du second degré en x et
on en tire X1.

paragraphe II. 3-1. b-
On prend Mmax = Max{Mmax1 ; Mmax2 ; Mmax3}
83
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
II-5 Rideau ancré encastré en pied.
II.5-1 - En dehors de présence d’eau.
b
Ta B M0
H
H
M1
O
a
f f0 f
M2 d
C O'
a)-Distribution simplifiée b)-Diagramme de moment fléchissant
Figure II– 31 – Schéma de calcul de rideau ancré encastrement en pied

En dehors de présence d’eau
On utilise pour ce type de calcul, la même distribution de contraintes que dans le

rideau sans ancrage –Contre butée, avec les mêmes hypothèses simplificatrices. Mais dans
ce cas les inconnus sont au nombre de trois :
La hauteur de butée f0
La force de contrebutée C
L’effort d’ancrage Ta
Le problème est donc hyperstatique
L’idée de Blum consiste à rendre le système en système isostatique, En appliquant la
méthode de la ligne élastique à des nombreux cas particuliers, Blum a pu établir une relation
empirique entre la position du point de moment nul (Déterminée par la longueur a de la
figure II-31) et l’angle de frottement interne du terrain.
84
Promotion 2002
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b
Ta B
Paq1 H
Paγ
O
- + a
Tr R Tr
R f0
Paq2 d
O' C
Pp-Pa
Figure II – 32 –Poutre équivalente
En pratique, lorsque ϕ est compris entre 25° et 35° on peut admettre que
a = 0,1H
Les inconnues de calcul sont au nombres de quatre : Tr, Ta, d et C. Et les buts de calcul
sont de déterminer :
Hauteur de la fiche f
Tirant Ta
Contrebutée C
Les forces agissantes sur le rideau sont :
1
Paγ1 = ⋅ k a ⋅ γ ⋅ H2
2
1
Paγ 2 = ⋅ k a ⋅ γ ⋅ (0,1 ⋅ H) 2
2
Paq1 = k a ⋅ q 0 ⋅ H
Paq2 = k p ⋅ q0 ⋅ d
1
Pp = ⋅ γ ⋅ k p ⋅ d2
2
Pa = Paγ1 + Paq1 + Paγ 2 + Paq2
On prend
H
b=
3
85
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
a- Calcul des Tr, Ta, f et C.

(a) Calcul de Tr :
En écrivant la somme du moment résultant des forces extérieures par rapport à B du
point de l’ancrage :
∑ Mt / B = 0
⎛2 ⎞ ⎛ 0,1⋅ H ⎞ ⎛H ⎞ ⎛ 0,1⋅ H ⎞
Tr ⋅ (1,1⋅ H − b) − Paγ1 ⋅ ⎜ H − b ⎟ − Paγ 2 ⋅ ⎜ + H − b ⎟ − Paq1 ⋅ ⎜ − b ⎟ − Paq2 ⋅ ⎜ + H − b⎟ = 0
⎝3 ⎠ ⎝ 3 ⎠ ⎝2 ⎠ ⎝ 2 ⎠
On pose
⎛ 2H ⎞ ⎛H ⎞ ⎛ 0,1⋅ H ⎞ ⎛ 0,1⋅ H ⎞
P = −Paγ1 ⋅ ⎜ − b ⎟ − Paq1 ⋅ ⎜ − b ⎟ − Paγ 2 ⋅ ⎜ + H − b ⎟ − Paq2 ⋅ ⎜ + H − b⎟
⎝ 3 ⎠ ⎝2 ⎠ ⎝ 3 ⎠ ⎝ 2 ⎠
D’où
P
Tr =
1,1⋅ H − b
(b) Calcul de Ta :
En écrivant l’équation de la statique :
∑ Fext = 0
Ta + Tr = Pa => Ta = Pa − Tr
(c) Calcul de f :
∑ Mt / O' = 0
1 ⎡1 ⎤ 1
Tr ⋅ d − ⋅ ⎢ ⋅ γ ⋅ k p ⋅ d2 − Pa ⎥ ⋅ d + q0 ⋅ ka ⋅ d2 = 0
3 ⎣2 ⎦ 2
On obtient l’équation du second degré en d, après calcul on trouve
2
q0 ⎛1 ⎞ ⎛1 ⎞
⋅ ka + ⎜ q0 ⋅ k a ⎟ + 4⎜ γ ⋅ k p ⎟ ⋅ (Tr + Pa )
2 ⎝2 ⎠ ⎝6 ⎠
d=
1
⋅ γ ⋅ kp
3
f0 = d + 0,1 ⋅ H
D’où
f = 1,2 ⋅ f0
86
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
(d) Calcul de C :
∑ Fext = 0
Pp − Pa = C + Tr + Paq2
( )
C = Pp − Pa − Tr − Paq2
b- Calcul des moments fléchissants et la vérification de contrainte.

AB :
0≤ x ≤b:
1
T1( x ) = q 0 k a ⋅ x + γ ⋅ ka ⋅ x2
2
1 1
M1( x ) = − ⋅ q0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ x 3
2 6
BO :
b≤x≤H
1
T2 ( x ) = q0k a ⋅ x + γ ⋅ k a ⋅ x 2 − Ta
2
1 1
M2 ( x ) = − ⋅ q0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ x 3 + Ta ⋅ ( x − b)
2 6
OO’ :
H ≤ x ≤H+ f :
1 1
T3 ( x ) = q0k a ⋅ x + γ ⋅ k a ⋅ x 2 − Ta − γ ⋅ k a ⋅ ( x − H) 2
2 2
1 1 1
M3 ( x ) = − ⋅ q0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ x 3 + Ta ⋅ ( x − b) + ⋅ γ ⋅ k a ⋅ ( x − H)3
2 6 6
H
M0 = M1( )
3
T2 (x) = 0 => x01
M1 = M2 (x 01 )
T3 ( x ) = 0 => x 02
M2 = M3 ( x 02 ) .
87
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
La vérification de contrainte dans l’acier est la même que la vérification de contrainte donnée
au paragraphe II – 3.1 b-)
On prend Mmax = Max{M0 ; M1 ; M2}
II.5-2 - En présence d’eau.
b
Ta B M0
H
H
he
M1
O
a
f f0 f
M2 d
C O'
a)-Distribution simplifiée b)-Diagramme de moment fléchissant
Figure II – 33 – Schéma de calcul Rideau ancré encastré en pied –En

présence d’eau
L’hypothèse de calcul est la même que rideau ancré encastré en pied en dehors de
présence d’eau.
88
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
A
Paγ b
Ta B
Paq1 H
Paγ ' he
Pae
O
- + a
Tr R Tr
R f0
Paq2 d
O' C
Pp-Pa
Figure II – 34 : Poutre équivalente
En pratique, lorsque ϕ est compris entre 25° et 35° on peut admettre que
a = 0,1H
Les inconnues de calcul sont au nombres de quatre : Tr, Ta, d et C. Et les buts de calcul
sont de déterminer :
Hauteur de la fiche f
Tirant Ta
Contrebutée C
Les forces agissantes sur le rideau sont :
1
Paγ = ⋅ k a ⋅ γ ⋅ (H − h e ) 2
2
1
Paγ '1 = ⋅ k a ⋅ γ'⋅h e 2
2
1
Paγ '2 = ⋅ k a ⋅ γ ′ ⋅ (0,1 ⋅ H)2
2
1 2
Pae = he
2
Paq1 = k a ⋅ q 0 ⋅ H
Paq2 = k p ⋅ q0 ⋅ d
89
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
1
Pp = ⋅ γ ⋅ k p ⋅ d2
2
On pose
Pa = Paγ + Paγ '1 + Paγ '2 + Pae + Paq1 + Paγ 2 + Paq2

On prend
H
b=
3
a- Calcul des Tr, Ta, f et C.

(a) Calcul de Tr :
En écrivant la somme du moment résultant des forces extérieures par rapport à B du
point de l’ancrage :
∑ Mt / B = 0
⎛2 ⎞ ⎛2 ⎞ ⎛ 0,1⋅ H ⎞
Tr ⋅ (1,1⋅ H − b) + Paγ ⋅ ⎜ (H − h e ) − b ⎟ − Paγ '1 ⋅ ⎜ h e + (H − h e ) − b ⎟ − Paγ '2 ⋅ ⎜ + H − b⎟
⎝3 ⎠ ⎝3 ⎠ ⎝ 3 ⎠
⎛H ⎞ ⎛ 0,1⋅ H ⎞
− Paq1 ⋅ ⎜ − b ⎟ − Paq2 ⋅ ⎜ + H − b⎟ = 0
⎝2 ⎠ ⎝ 2 ⎠
On pose
⎛2 ⎞ ⎛2 ⎞ ⎛ 0,1⋅ H ⎞ ⎛H ⎞
P = −Paγ ⋅ ⎜ (H − h e ) − b ⎟ − Paγ '1 ⋅ ⎜ h e + (H − h e ) − b ⎟ − Paγ '2 ⋅ ⎜ + H − b ⎟ − Paq1 ⋅ ⎜ − b ⎟
⎝3 ⎠ ⎝3 ⎠ ⎝ 3 ⎠ ⎝2 ⎠
⎛ 0,1⋅ H ⎞
− Paq2 ⋅ ⎜ + H − b⎟
⎝ 2 ⎠
D’où
P
Tr =
1,1⋅ H − b
(b) Calcul de Ta :
En écrivant l’équation de la statique :
∑ Fext = 0
Ta + Tr = Pa => Ta = Pa − Tr
(c) Calcul de f :
∑ Mt / O' = 0
90
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
1 ⎡1 ⎤ 1
Tr ⋅ d − ⋅ ⎢ ⋅ γ ⋅ k p ⋅ d2 − Pa ⎥ ⋅ d + q0 ⋅ ka ⋅ d2 = 0
3 ⎣2 ⎦ 2
On obtient l’équation du second degré en d, après la résolution de cette équation on trouve
2
q0 ⎛1 ⎞ ⎛1 ⎞
⋅ ka + ⎜ q0 ⋅ k a ⎟ + 4⎜ γ ⋅ k p ⎟ ⋅ (Tr + Pa )
2 ⎝2 ⎠ ⎝6 ⎠
d=
1
⋅ γ ⋅ kp
3
f0 = d + 0,1 ⋅ H
D’où
f = 1,2 ⋅ f0
(d) Calcul de C :
∑ Fext = 0
Pp − Pa = C + Tr + Paq2
( )
C = Pp − Pa − Tr − Paq2
b- Calcul des moments fléchissants et la vérification de contrainte.

(a) Cas b < (H - he) :
0≤ x ≤b:
1
T1( x ) = q 0 k a ⋅ x + γ ⋅ ka ⋅ x2
2
1 1
M1( x ) = − ⋅ q0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ x 3
2 6
b ≤ x ≤ H − he
1
T2 ( x ) = q0k a ⋅ x + γ ⋅ k a ⋅ x 2 − Ta
2
1 1
M2 ( x ) = − ⋅ q0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ x 3 + Ta ⋅ ( x − b)
2 6
H − he ≤ x ≤ H :
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Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
1 1 1
T3 ( x ) = ⋅ γ ⋅ k a ⋅ (H − h e )2 + q 0 ⋅ k a ⋅ x − Ta + (x − (H − h e ))2 + ⋅ k a ⋅ γ ′ ⋅ (x − (H − h e ))2
2 2 2
1 ⎛ 2 ⎞ 1 1
M3 ( x ) = − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ (H − h e )2 ⋅ ⎜ x − (H − h e )⎟ − q 0 ⋅ k a ⋅ x 2 + Ta ⋅ (x − b ) − (x − (H − h e ))3
2 ⎝ 3 ⎠ 2 6
1
− ⋅ k a ⋅ γ ′ ⋅ (x − (H − h e ))3
6
H ≤ x ≤ H + f0
1 1 1
T4 ( x ) = ⋅ γ ⋅ k a ⋅ (H − h e )2 + q0 ⋅ k a ⋅ x − Ta + (x − (H − h e ))2 + ⋅ k a ⋅ γ ′ ⋅ (x − (H − h e ))2
2 2 2
1 1
− ⋅ γ ′ ⋅ k p ⋅ (x − H)2 − (x − H)2
2 2
1 ⎛ 2 ⎞ 1
M4 ( x) = − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ (H − h e )2 ⋅ ⎜ x − (H − h e )⎟ − q 0 ⋅ k a ⋅ x 2 + Ta ⋅ (x − b )
2 ⎝ 3 ⎠ 2
1 1 1 1
− (x − (H − h e ))3 − ⋅ k a ⋅ γ ′ ⋅ (x − (H − h e ))3 + ⋅ (x − H)3 + ⋅ k p ⋅ γ ′ ⋅ (x − H)3
6 6 6 6
M0 = M1(b)
T3 (x) = 0 => X01
M1 = M3 (x 01 )
T3 ( x ) = 0 => x 02
M2 = M 4 ( x 02 )
(b) Cas b > (H – he) :
0 ≤ x ≤ (H − h e ) :
1
T1( x ) = q 0 k a ⋅ x + γ ⋅ ka ⋅ x2
2
1 1
M1( x ) = − ⋅ q0 ⋅ k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ x 3
2 6
H − he ≤ x ≤ b
1 1
T2 ( x ) = Paγ + q 0 k a ⋅ x + ⋅ γ ′ ⋅ k a ⋅ (x − (H − h e ))2 + (x − (H − h e ))2
2 2
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Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
1 1 1
M2 ( x ) = −Paγ ⋅ (x − (H − h e )) − q0 k a ⋅ x 2 − ⋅ γ ′ ⋅ k a ⋅ (x − (H − h e ))3 − (x − (H − h e ))3
2 6 6
b ≤ x ≤ H:
1 1 1
T3 ( x ) = ⋅ γ ⋅ k a ⋅ (H − h e )2 + q 0 ⋅ k a ⋅ x − Ta + (x − (H − h e ))2 + ⋅ k a ⋅ γ ′ ⋅ (x − (H − h e ))2
2 2 2
1 ⎛ 2 ⎞ 1 1
M3 ( x ) = − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ (H − h e )2 ⋅ ⎜ x − (H − h e )⎟ − q 0 ⋅ k a ⋅ x 2 + Ta ⋅ (x − b ) − (x − (H − h e ))3
2 ⎝ 3 ⎠ 2 6
1
− ⋅ k a ⋅ γ ′ ⋅ (x − (H − h e ))3
6
H ≤ x ≤ H + f0
1 1 1
T4 ( x ) = ⋅ γ ⋅ k a ⋅ (H − h e )2 + q0 ⋅ k a ⋅ x − Ta + (x − (H − h e ))2 + ⋅ k a ⋅ γ ′ ⋅ (x − (H − h e ))2
2 2 2
1 1
− ⋅ γ ′ ⋅ k p ⋅ (x − H)2 − (x − H)2
2 2
1 ⎛ 2 ⎞ 1
M4 ( x) = − ⋅ γ ⋅ k a ⋅ (H − h e )2 ⋅ ⎜ x − (H − h e )⎟ − q 0 ⋅ k a ⋅ x 2 + Ta ⋅ (x − b )
2 ⎝ 3 ⎠ 2
1 1 1 1
− (x − (H − h e ))3 − ⋅ k a ⋅ γ ′ ⋅ (x − (H − h e ))3 + ⋅ (x − H)3 + ⋅ k p ⋅ γ ′ ⋅ (x − H)3
6 6 6 6
M0 = M2 (b)
T3 (x) = 0 => X01
M1 = M3 (x 01 )
T3 ( x ) = 0 => x 02
M2 = M 4 ( x 02 )
La vérification de contrainte dans l’acier est la même que la vérification de contrainte donnée
au paragraphe II – 3.1 b-)
On prend Mmax = Max{M0 ; M1 ; M2}
93
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
II-6 Condition de Renard.
II.6-1 - Effets hydrodynamiques, renard.

On admet en général que l’eau est en équilibre hydrostatique de part et d’autre du
rideau, même si les niveaux sont différents. On peut craindre alors la formation d’un
phénomène de renard, ce phénomène est particulièrement à redouter dans le cas des
fouilles (Figure II– 35), car l’on épuise à droit du rideau pour maintenir le niveau aval de l’eau
au plafond de la fouille, de ce fait la dénivellation h est importante. La dénivellation h est en
général imposée, il convient donc de s’assurer que la fiche est assez importante pour éviter
la formation de renard.
γ S
h
γ'
f
σ1' σ2' γ'
Figure II – 35 Schéma de calcul de rideau avec un

phénomène de Renard
Soit σ′1 la composante normale de la contrainte effective sur une facette horizontale à
proximité immédiate du pied du rideau et à gauche de celui-ci, soit σ′2 la contrainte

correspondante à droite du rideau.
Pour que l’ensemble des grains au voisinage du pied du rideau reste en équilibre, il
faut que l’on ait
σ1′
σ ′2 ≥
Nq
Avec
⎛ π ϕ⎞
N q = tg 2 ⎜ + ⎟ ⋅ exp(π ⋅ tgϕ)
⎝4 2⎠
94
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
II.6-2 - Calcul de σ1 :
σ1 = γ ⋅ S + (γ ′ + γ w )(h + f )
γ - Poids volumique du sol
γ ′ - Poids volumique déjaugé
γ w - poids volumique de l’eau
La pression de l’eau est u = γ w (mh + f )

La différence d’altitude et de pression entre le pied de palplanche et le fond de
fouille provoque une perte de charge mh entre eux
La contrainte effective a donc l’expression :
σ1′ = σ1 − u
II.6-3 - Calcul de σ2.

On a de même
σ 2 = (γ + γ w )f .
σ ′2 = σ 2 − u
II.6-4 - Calcul de la fiche f :
σ1′
σ ′2 ≥
Nq
f
En prenant m = 0.5 pour la valeur par excès de
h
D’où
1 ⎛ ⎛ γ ⎞ ⎞ γ ⋅h
⎜⎜ γ ⋅ S + ⎜ γ ′ + w ⎟ ⋅ h ⎟⎟ + w
Nq ⎝ ⎝ 2 ⎠ ⎠ 2
f≥
⎛ 1 ⎞⎟
γ ′ ⋅ ⎜1 −
⎜ Nq ⎟
⎝ ⎠
95
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
II-7 Calcul du rideau d’ancrage pour un rideau ancré.

Le calcul complet d’un rideau de palplanche ancré doit comporter le calcul des tirants et
des plaques d’ancrage. On suppose que les tirants sont placés égale distance les uns des
autres, l’intervalle entre deux tirants est E.
h1
t
b Ta D
h
Pp Pa
θ ka γD
ka γD γ
γ
kp γD
γ Rideau d'ancrage
Rideau de palplanche
a-). Vue en profil
Tirant B
E
Rideaux de palplanche
Plaque d'ancrage
b-).Vue en plan
Figure II – 36. Schéma de calcul de plaque d’ancrage pour le Rideau ancré
Les inconnues de calcul sont B, t, h et L

B – La largeur de la plaque (Figure II – 36 (b))
96
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
t – distance entre la crête du rideau d’ancrage et le point de fixation du tirant sur le

rideau d’ancrage (voir Figure II – 36 (a))
h – hauteur de la plaque d’ancrage (Voir figure II – 36(a))
L – Distance entre le rideau de palplanche et le rideau d’ancrage.
Les données de calcul sont E, h1, poids volumique et l’angle de frottement interne du sol.
h1 est la distance entre la surface supérieure de l’amont du rideau de palplanche et la

crête du rideau d’ancrage.
Et E est l’intervalle entre deux tirants qui est en générale égale à 1m.
II-7-1 Calcul de h :
Les forces agissantes sur le plaque d’ancrage sont : Pp et Pa
1 1
Pp = ⋅ k p ⋅ γ ⋅ D 2 − ⋅ k p ⋅ h12
2 2
1 1
Pa = ⋅ k a ⋅ γ ⋅ D 2 − ⋅ k a ⋅ γ ⋅ h12
2 2
Avec
D = h1 + h
Pour calculer h, en écrivant l’équation de la statique :
∑ Fext =0
Pa +Ta = Pp
On obtient l’équation du second degré en h et on en tire sa valeur
( ) ( )
γ k a − k p ⋅ h 2 + 2 ⋅ h1 ⋅ γ ⋅ k a − k p h + 2Ta = 0
h
II-7-2 Calcul de t :
1 2 1
⋅ k p ⋅ γ ⋅ h 2 ⋅ h + ⋅ k p ⋅ γ ⋅ h1 ⋅ h 2
t= 2 3 2
1
k p ⋅ γ ⋅ h 2 + k p ⋅ γ ⋅ h1 ⋅ h
2
2 2
⋅ h + h1 ⋅ h
t= 3
h + 2h1
97
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
II-7-3 Calcul de B.
( )
Ta ⋅ E = B ⋅ Pp − Pa + 2 ⋅ P0 ⋅ tgϕ
Avec
1
P0 = ⋅ γ ⋅ k 0 ⋅ h2
2
ko – Coefficient de poussée au repos
Ta ⋅ L − γ ⋅ k 0 ⋅ tgϕ ⋅ h 2
B=
Pp − Pa
II-7-4 Calcul de L.
L
L1 L2
π/4 + ϕ/2 D
H Rideau d'ancrage
π/4 − ϕ/2
0,05H
Rideau de palplanches
Figure II – 37 – Schéma de calcul de la distance entre le rideau et la plaque
Pour calculer L, il faut calculer d’abord L1 et L2.

⎛ ⎛ π ϕ ⎞⎞
L1 = 1,05 ⋅ H ⋅ ⎜⎜ tan⎜ − ⎟ ⎟⎟
⎝ ⎝ 4 2 ⎠⎠
⎛ π ϕ⎞
L2 = D ⋅ tan⎜ + ⎟
⎝4 2⎠
D’où L > L1 + L2
98
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
II-7-5 Calcul de la section minimale des tirants :
h1
Ta t
b
θ Ta'
T a'
θ R ideau d'ancrage
Ta
R ideau de palplanches
Figure II – 38 – Schéma de calcul de section minimale des tirants

Soient Ta’ l’effort transmis par les tirants, E l’espacement entre deux tirants donc
chaque tirant transmettra un effort de traction Ta‘’ et σa contrainte admissible dans l’acier
Ta
Ta' =
cos θ
Avec
⎛ b − t − h1⎞
θ = Arc tan⎜ ⎟
⎝ L ⎠
Et un effort de traction Ta’’ :
Ta' ' = Ta'⋅E
La section minimale des tirants As sera donc
Ta"
As =
σ adm
Pour la contrainte admissible σa (Voir paragraphe II – 3 -1 b-)
99
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
II-8 Organigramme de calcul de mur en palplanches:
100
Promotion 2002
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DEBUT
Sol : Angle de frottement et poids volumique

Rideau : Hauteur libre et les caractéristiques du rideau
Choix du type du rideau de palplanche
Calcul des inconnues

selon le choix du rideau
Phénomène de Renard
Oui
Non
Comparaison les deux fiches
trouvées
Calcul du moment fléchissant

maximum
Vérification de contrainte
admissible
Calcul de plaque d’ancrage pour

le rideau ancré. Sinon terminé
FIN
101
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
CHAPITRE III - DETERMINATION DES ARMATURES PAR LA

METHODE DU B.A.E.L.91
III-1- Introduction.
Le calcul aux états limites permet de considérer l’état local ou d’ensemble d’une
structure à tous les niveaux. Le présent chapitre s’apprête à l’application des calculs aux
états limites relatives à la détermination des armatures, prenant place le calcul aux
contraintes admissibles (contrainte de service borné à la contrainte admissible).
La nécessité de calculs est la justification de la sécurité à l’égard de la résistance de

l’ouvrage et ses composants ainsi qu’envers le comportement en service.
Historiquement, la méthode de calcul des ouvrages en B.A. a été effectué aux

contraintes admissibles et est axée sur le modèle linéaire. Cette méthode était employée
dans le cadre des « règles CCBA 68 ».
f
σ=
αm
Dans laquelle
f traduit la résistance du matériau considéré
α m coefficient supérieur à 1.
La sécurité est assurée si la sollicitation S obtenue pour une combinaison ∑ Fi

d’action de service ne dépasse pas la sollicitation résultante S correspondant au cas où au
moins l’un des matériaux atteint la contrainte admissible σ
Symboliquement, on a
⎛ f ⎞
S(∑ Fi ) = ∑ S(Fi ) ≤ S⎜⎜ ⎟⎟
⎝ αm ⎠
102
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
Toujours est-il que dans le cadre de cet historique de méthode utilisée, récemment le
calcul en béton armé a eu comme nouvelle destination la méthode de calcul aux états limites
que n’est autre que la méthode appelée « METHODES AUX ETATS LIMITES »(B.A.E.L 91)
Certes, on s’y réfère à tout état (état limite) où la construction ne suivrait plus à l’un
des critères prévus au cours de sa conception.
D’où, sont appliqués :
Les états limites ultimes (E.L.U.) : perte de l’équilibre statique, capacité

maximale atteinte
Les états limites de service (E.L.S.) : fissuration excessive ou déformation

excessive, compression excessive du béton.
Ces états demandent une condition de sécurité qui s’exprime symboliquement :
⎛ f ⎞
S (∑ γ i ψ i Q i ) ≤ S ⎜⎜ k ⎟⎟
⎝ γk ⎠
Dans laquelle :
γi = coefficient de pondération ;
ψi Qi = valeur représentative ;
f
fbu = 0,85 c 28
θγ b
fk = résistance caractéristique des matériaux ;
γk = coefficient de pondération pour l’acier et le béton.
III-2- Caractères des matériaux :
a- Béton :
Pour les cas usuels, on peut établir un diagramme d’allure géométrique qui est
montré sur le schéma ci-après représentant le comportement bu béton jusqu’à rupture.
103
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
σbc
fbu S
σ bc = 0.6 ⋅ fc 28
0 2% 3,5% Ebc
Figure II-39 : Diagramme d’allure géométrique.
La résistance caractéristique à la traction du béton à « j » jours pour fc28 ≤ 50 MPa
s’exprime par : ftj = 0,6 + 0,06 fcj (MPa).
Avec fcj : résistance caractéristique à la compression.

Pour j < 28
⎧ δ
⎪ 4,78 + 0,83 j f c 28 Pour f C28 ≤ 40 MPa
⎪
f cj =⎨
⎪ δ
f Pour f C 28 > 40 MPa
⎪⎩ 1,40 + 0,95 j c 28
Pour j >28,
fcj = 1,10 ⋅ fc 28
pour fc28 ≤ 40 MPa
fc28 : la valeur caractéristique de sa résistance à la compression à 28 jours est en

fonction du dosage et de la classe du ciment (article B.1.1 du B.A.E.L. 91).
⎧1,15 : combinaiso n accidentelles

γb = ⎨
⎩1,50 : cas courante
γb : coefficient de sécurité partiel du béton.
Et θ est en fonction de la durée t d’application des combinaisons d’actions :
⎧1: durée d' application > 24 h

⎪
θ = ⎨0,9 : durée d' application entre 1heure et 24 heures
⎪0,85 : durée d' application < 1heure .
⎩
Et le module de déformation instantanée à « j » jours d’âge
E cj = 1100 3 fcj [MPa]
b- Acier :
Le module d’élasticité longitudinale de l’acier est tenu à être égal à
104
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
ES = 200.000 MPa.
σs
fe
diagramme de calcul
fed
Arctg Es
10 %o
Comportement de l’acier
Figure II - 40 : Diagramme de calcul des aciers
La déduction par une affinité parallèle à la tangente du point d’origine dans le rapport 1 / γS
permet d’obtenir le diagramme de calcul des aciers.
⎧1 : Combinaiso ns accidentelles
γs = ⎨
⎩1,15 : Cas courants
γS : coefficient de sécurité partiel de l’acier.
105
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
III-3- Calcul des armatures longitudinales.
III-3-2 Fissuration peu préjudiciable.

Hypothétiquement, pour parfaire les calculs relatifs à cette étude, on doit considérer les
paramètres suivants : sollicitations et matériaux.
Mu : moment à l’ELU
Mser : moment à ELS
Et posons
Mu
γ=
Mser
En principe, la section des armatures tendues est :
⎧Aser
A = max ⎨
⎩Au
De plus, pour satisfaire à la condition de non fragilité, il faut que :
A ≥ A min
f
A min = 0,23 ⋅ t 28 ⋅ b ⋅ d
fe
Dès que Mu>Mlu, il faut prévoir des aciers comprimés A’.
Avec Mlu :
Mlu = μ lμ ⋅ b ⋅ d2 ⋅ fbu
La section d’aciers comprimés strictement nécessaire sera le plus souvent celle qui
résulte en calcul si l’état limite de service.
M u − M lu M u − M lu
A ' = A ' ser = =
σ sc , ser ( d − d ' ) ( d − d ' ) σ sce
La section d’aciers comprimés strictement récessive serait le plus celle qui résulte
en calcul si l’état limite de service (fc28 ≤ 35 MPa pour FeE 500).
106
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
σ
A ' = sce
fed
Et la section d’armatures tendues supplémentaires est :
Mu σ
A= + A '⋅ sce
Z b ⋅ f ed f ed
Avec
fe
f ed =
γs
⎧ 1
⎪⎪9 ⋅ γ ⋅ fc 28 − δ' (13 ⋅ fc 28 + 415 ) ⋅ K ≤ 435.Mpa FeE500
σ sce = ⎨
⎪9 ⋅ γ ⋅ f 1
⎪⎩ c 28 − 0,9 ⋅ δ' (13 ⋅ f c 28 + 415 ) ⋅ ≤ 348.Mpa FeE400
K
107
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
Dimensions de la section
fc28,ft28, fe, γ
f
fbu = 0,85 ⋅ c 28
θ ⋅ γb
Mu
μ bu =
b ⋅ d 2 ⋅ fbu
μ bu ≤ μ lu
Mu − M1u
A' =
(d − d') ⋅ σ sce
α = 1,25 ⋅ (1 − 1 − 2μ bu ) α = 1,25 ⋅ (1 − 1 − 2μ bu )
Z b = d(1 − 0,4 ⋅ α ) Z b = d(1 − 0,4 ⋅ α )
Mu σ Mu σ
A= + A '⋅ sce A= + A '⋅ sce
Z b ⋅ f ed f ed Z b ⋅ f ed f ed
Vérifier A > Amin
ORGANIGRAMME 8 : Calcul des armatures cas peu préjudiciable
III-3-3 Fissuration préjudiciable ou très préjudiciable.

Limitée par les conditions de fissuration à une valeur limite σs , l’état limite déterminant
pour le calcul des armatures est toujours conduit à l’ELS.
Ici intervient la notion du « moment résistant –béton » Mrb : capacité maximale du
béton ;
Si Mrb ≤ Mser , l’armature comprimée est nécessaire.
108
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
Dimension de la section
Mser , σ bc ,σ s
15 ⋅ σ bc
α1 =
15 ⋅ σ bc + σ s
1 ⎛ α ⎞
Mrb = ⋅ α1⎜1 − 1 ⎟ ⋅ b ⋅ d 2 ⋅ σ bc
2 ⎜ 3 ⎟⎠
⎝
Mser > Mrb
⎛ ⎛ α ⎞⎞ α − δ'
Z b = ⎜ d ⋅ ⎜1 − 1 ⎟ ⎟ σ sc = 15 ⋅ σ bc ⋅ 1
⎜ ⎜ 3 ⎠⎟ ⎟⎠ d1
⎝ ⎝
Mser − Mrb
A' =
A ser =
Mser (d − d')σ sc
Zb ⋅ σ s
Mser = Mrb
Mser σ
A ser = + A '⋅ sc
Zb ⋅ σs σs
Vérifier A > Amin
ORGANIGRAMME 9 : Calcul des armatures cas préjudiciable ou très

préjudiciable
III-3-4 Vérification des contraintes.

Calcul de moment de la section homogène :
Détermination de l’axe neutre
109
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
By2 + [30 ( As + A’s) y] + 30 ( d As + d’ A’s)] = 0.

Moment d’inertie
I = by3 / 3 + 15 [ As ( d – y)2 + A’s ( y – d’)2].
K = Mser / I.
Calcul des contraintes :
• pour le béton :
σ bc = K ⋅ y 1 ≤ σ bc = 0,6 ⋅ fc 28
• pour l’acier :
σs = n K (d - y) = 15 K (d - y)
⎧
⎪
⎡2
5
( )⎤
⎪min ⎢ fe ; MAx 240,110 ηft 28 ⎥MPa pour fissuration préjudiciable
σs = ⎨ ⎣ ⎦
( )
⎪min ⎡ 1 fe ; MAx 200,90 ηft ⎤MPa pour fissuration très préjudiciable
⎢2 28 ⎥
⎩⎪ ⎣ ⎦
où :
η = 1,6 pour les barres H.A courants
η = 1 pour les ronds lisses.
110
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
CHAPITRE II - MUR DE SOUTENEMENT EN PALPLANCHES. ............................................................ 67

II-1 CONDITIONS ET DONNEES GENERALES DE CALCUL: .......................................................... 67
II-2 LES TYPES D’ARCHITECTURE DU RIDEAU............................................................................... 67
II-3 RIDEAU SANS ANCRAGE. CONTRE BUTEE ............................................................................... 68
II-3-5 En dehors de présence d’eau. ............................................................................................................ 68
a- Calcul de f et C................................................................................................................................................. 68
b- Calcul du moment fléchissant maximum et vérification de contrainte............................................................. 70
II-3-6 En présence d’eau.............................................................................................................................. 72
a- Calcul de f et C................................................................................................................................................. 73
b- Calcul du moment fléchissant maximum et vérification de contrainte............................................................. 74
II-4 RIDEAU ANCRE SIMPLEMENT BUTE EN PIED.......................................................................... 76
II-4-5 En dehors de présence d’eau. ............................................................................................................ 76
a- Calcul de f et Ta. .............................................................................................................................................. 76
b- Calcul des moments fléchissants maximum et vérification de contrainte. ....................................................... 77
II-4-6 En présence d’eau.............................................................................................................................. 79
a- Calcul de f et Ta. .............................................................................................................................................. 79
b- Calcul des moments fléchissants et vérification de contrainte. ........................................................................ 81
II-5 RIDEAU ANCRE ENCASTRE EN PIED.......................................................................................... 84
II.5-1 - En dehors de présence d’eau. .......................................................................................................... 84
a- Calcul des Tr, Ta, f et C. .................................................................................................................................. 86
b- Calcul des moments fléchissants et la vérification de contrainte...................................................................... 87
II.5-2 - En présence d’eau............................................................................................................................ 88
a- Calcul des Tr, Ta, f et C. .................................................................................................................................. 90
b- Calcul des moments fléchissants et la vérification de contrainte...................................................................... 91
II-6 CONDITION DE RENARD. .............................................................................................................. 94
II.6-1 - Effets hydrodynamiques, renard. ..................................................................................................... 94
II.6-2 - Calcul de σ1 : ................................................................................................................................... 95
II.6-3 - Calcul de σ2. .................................................................................................................................... 95
II.6-4 - Calcul de la fiche f :......................................................................................................................... 95
II-7 CALCUL DU RIDEAU D’ANCRAGE POUR UN RIDEAU ANCRE. ............................................ 96
II-7-5 Calcul de h :....................................................................................................................................... 97
II-7-6 Calcul de t :........................................................................................................................................ 97
II-7-7 Calcul de B......................................................................................................................................... 98
II-7-8 Calcul de L......................................................................................................................................... 98
II-7-9 Calcul de la section minimale des tirants : ........................................................................................ 99
II-8 ORGANIGRAMME DE CALCUL DE MUR EN PALPLANCHES:.............................................. 100
CHAPITRE III - DETERMINATION DES ARMATURES PAR LA METHODE DU B.A.E.L.91......... 102
III-1- INTRODUCTION......................................................................................................................... 102
III-2- CARACTERES DES MATERIAUX : ......................................................................................... 103
a- Béton :............................................................................................................................................................ 103
b- Acier : ............................................................................................................................................................ 104
III-3- CALCUL DES ARMATURES LONGITUDINALES. ................................................................ 106
III-3-2 Fissuration peu préjudiciable......................................................................................................... 106
III-3-3 Fissuration préjudiciable ou très préjudiciable............................................................................. 108
III-3-4 Vérification des contraintes. ........................................................................................................... 109
111
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
CHAPITRE I - STRUCTURES DE PROGRAMME.
I-1-Introduction.
Les objectifs majeurs de la partie, comme son intitulé l’indique sont multiples mais on
peut les axer essentiellement aux calculs des murs des soutènements. La programmation à
faire comprend un certain nombre de volets informatiques qui se résument comme suit :
Fondement des différentes étapes de programme ;
Principe de fonctionnement de programme.
D’une part, pour le fondement des différentes étapes de programme, il s’énonce
sommairement de cette manière :
Procéder au chargement du menu principal de programme ;
Choix des murs
Saisie des données
Choix de caractéristique géométrique du mur
Calcul de pré dimensionnement du mur.
Calcul des coefficients de poussées et des butées
Calcul des forces agissantes sur le mur
Exécuter la vérification de stabilité externe de mur
Exécuter la vérification de stabilité interne de mur
Présenter la note de calculs
Procéder enfin au lancement de l’impression des résultats.
A priori, l’utilisateur introduit seulement les unités des surcharges en [Tonnes/m2], de
l’angle de frottement en [Degré], de cohésion en [Tonnes/m2], de poids volumique en
[Tonnes / m3] et les dimensions en [Mètres].
I-2-Fonctionnement du menu principal

Le chargement se résume comme suit :
On exécute le programme et on a l’interface « MENU PRINCIPAL »
Il y a trois boutons en haut : « Murs poids », « Mur en béton armé » et « Mur en
palplanche », ce sont des boutons option pour choisir le mur à étudier parmi les trois ; pour
lancer le choix l’utilisateur, cliquez sur un seul bouton.
Pour arriver au différent calcul, il suffit de cliquer le bouton « suivant » en bas.
112
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
D A
E
F
Figure III -1 : Menu principal – Mur Poids

A- Profil du mur poids
B- Option du mur poids
C- Option mur en béton armé
D- Option mur en palplanche
E- Bouton suivant pour arriver au calcul des murs
F- Bouton fermer pour quitter le programme.
G- Affichage du choix de matériau à utiliser pour le mur poids.
H- Profil du mur en béton armé
I- Profil du mur en palplanche
J- Hypothèse de calcul du mur en palplanche.
113
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
H
I
Figure III – 2 Menus principaux – Mur en béton armé et Mur en palplanches.
114
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
I-3-Murs poids.
I-3-1 Données de calcul et forme géométrique du mur.
A B C
Figure III – 3 – Interface de données pour le mur poids

Groupe A : C’est le groupe de données caractéristiques mécaniques du sol amont, de mur
et du sol d’assise, et de données caractéristiques géométriques du mur ;
Les unités sont placées à droite de la case de saisie de valeur.
Groupe B : Pour saisir la surcharge de mur et l’angle d’inclinaison de surcharge
Groupe C : Deux options pour le choix de forme géométrique du mur.
Groupe D : Caractéristique géométrique de talus en amont du mur
Groupe E : L’emplacement des dimensions géométriques du mur après la clique sur le
bouton de « Prédimensionner »
BOUTONS :
« Prédimensionner » : Pour calculer le pré dimensionnement du mur
« Menu principal » : Pour revenir à l’interface Menu Principal.
115
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
I-3-2 Calcul des forces agissantes et moment sur le mur
B C1 C
A C2
C3
Figure III- 4 – Interface des forces agissantes et moment de flexion pour le mur poids
Groupe A : C’est l’affichage des coefficients de poussée et l’angle d’inclinaison de la paroi
amont
Groupe B : Emplacement pour les forces agissantes sur le mur
Groupe C : Présentation des résultats du moment des forces, de somme des forces
verticales et de somme des forces horizontales.
C1 : Résultat du moment par rapport au point C (Point de renversement du mur)
C2 : Résultat de somme des forces verticales
C3 : Résultat de somme des forces horizontales.
Groupe D : Emplacement pour le choix de calcul s’il est en présence d’eau ou en dehors de
présence d’eau.
Groupe E : Cas de calcul entre le cas défavorable et le cas normal.
BOUTON : « Calculer » : Pour afficher les résultats.
116
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
I-3-3 Vérification du mur au renversement.
A
b1
b2
b3
Figure III – 5 Interface de vérification de stabilité au renversement pour le mur poids

Groupe A : Affichage de résultat de pré dimensionnement après la stabilisation au
renversement
Groupe B : Affichage des résultats du moment stabilisant, du moment renversant et le
coefficient de sécurité au renversement.
b1 : Valeur du moment stabilisant
b2 : valeur du moment renversant
b3 : Le coefficient de sécurité au renversement
Groupe C : Résultat de stabilisation au renversement
BOUTON : « Vérifier le renversement » pour vérifier la stabilisation au renversement.
117
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
I-3-4 Interface de vérification au glissement et poinçonnement.
A B
1 A1
A2
6 B1
2 7
3 5 8
4 9
B2
10
A4
A3
B3
Figure III – 6 – Vérification des stabilités au glissement et au poinçonnement.

Groupe A : Emplacement pour la vérification de stabilisation au glissement
– A1 : groupe des valeurs utiles à la vérification de glissement
(1) Valeur de la base de la semelle
(2) Valeur de la somme des forces verticales
(3) Valeur de la somme des forces horizontales
(4) Valeur de coefficient de sécurité au glissement
– A2 : emplacement pour la valeur de la bêche et la case à cocher.
(5) Valeur de l’ancrage de bêche.
– A3 : Affichage de résultat après la vérification de glissement.
– A4 : affichage pour prouver que Fg > 1,5
– BOUTON : « Vérifier le glissement » : Pour vérifier le glissement
« Calcul de l’ancrage de la bêche » Bouton de calcul de
l’ancrage de la bêche.
Groupe B : Emplacement pour la vérification de stabilisation au poinçonnement.
118
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
– B1 : Groupe des résultats des facteurs portants du sol, contrainte admissible

du sol support et contrainte normale effective
(6), (7), (8) Affichage des facteurs portantes du sol
(9) Valeur de la contrainte admissible du sol
(10) Valeur de la contrainte normale effective.
– B2 : affichage pour prouver qu’il est vérifié au poinçonnement
– B3 : Affichage de résultat après la vérification au poinçonnement.
– BOUTONS : « Vérifier le poinçonnement » Cliquer sur ce bouton pour
vérifier le poinçonnement
« Ré dimensionnement de la semelle » on clique sur ce bouton
si le mur n’est pas vérifier au poinçonnement pour redimensionner la
semelle
I-3-5 Sécurité à la stabilité interne et l’étude de prix.
A B
B1
A1
9 13
1
2
14
3
11 10
4
12
15
A2 16
5
6
B2
A3
B3
Figure III – 7 – Stabilité interne et l’étude de prix.

Groupe A : Stabilité interne du mur :
– A1 : groupe de dimensions et des armatures du chaînage
(1) Base du chaînage
119
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
(2) Hauteur du chaînage

(3) Diamètre des armatures
(4) Résultat des armatures longitudinales
– A2 : groupe de dimensions et des armatures du poteau
(5) Base du poteau
(6) Hauteur du poteau
(7) Diamètres des armatures du poteau
(8) Résultats des armatures longitudinales du poteau
– A3 : Affichage de ratio des armatures
BOUTON : « Calcul armature » Cliquer ce bouton pour calculer les armatures
longitudinales
Groupe B : Groupe d’évaluation de prix
– B1 : Prix unitaire
(9) Prix par m3 du moellon
(10)Prix par m3 du béton non armé
(11)Prix par m3 du déblai
(12)Prix par m3 du remblai
(13)Prix par kg des armatures
(14)Prix par m3 du béton armé
(15)Taux des Valeurs Ajoutées (T.V.A.)
(16)Longueur totale du mur
– B2 : tableau du Bordereau de Détail Estimatif
– B3 : Prix total du mur, Tout taxe Comprise
BOUTON : « Calcul de Prix » Bouton pour lancer le calcul de prix.
120
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
I-3-6 Résultat final pour la dimension du mur et schéma.
Figure III – 8 – Affichage des résultats de calcul pour le mur poids

Groupe A : Affichage des résultats des dimensions finales du mur
• Mur
• Semelle
• Talus
Groupe B : Affichage des résultats des vérifications
Groupe C : Schéma en échelle.
Afin d’obtenir l’impression des résultats du dimensionnement, après avoir effectué les
calculs il faut appuyer sur le bouton « Note de calcul », le traitement de texte associé à la
Calculette du mur poids sera lancé. Dans ce traitement de texte seront affichés les données
et les résultats des calculs effectués.
121
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
I-4-Mur en Béton armé.
I-4-1 Géométrie du mur de soutènement.
B C
A 3
6
4
1
5 8
2 9
10
11
12
D
13
14
Figure III – 9 – Forme géométrique de mur en béton armé.

Groupe A : Affichage du profil de mur en général
(1) Hauteur totale du mur
(2) Profil du mur
Groupe B : Géométrie du voile : trapézoïdal ou rectangulaire
(3) Voile d’épaisseur constante
(4) Voile d’épaisseur variable
(5) Schéma du voile.
Groupe C : Affichage de prédimensionnement.
122
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
(6) Longueur du patin du mur

(7) Base de la semelle
(8) Valeur maximale des épaisseurs de la semelle
(9) Valeur minimale des épaisseurs de la semelle
(10) Epaisseur de la crête du voile
(11) Base du voile
Groupe B : Géométrie de semelle : trapézoïdal ou rectangulaire
(12) Choix pour les épaisseurs de la semelle constante
(13) Choix pour les épaisseurs de la semelle variable.
(14) Schéma de la semelle
BOUTONS :
« Prédimensionnement » Cliquer ce bouton pour afficher les résultats de
prédimensionnement.
« Menu principal » : Pour revenir à l’interface Menu Principal.
123
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
I-4-2 Caractéristiques mécaniques du sol.
A B
10
1 2
C
E F G
3 11
4
12
5
13
D
Figure III -10 – Données sur les caractéristiques mécaniques des sols et des
coefficients
Groupe A : Caractéristique géométrique du talus.
(1) Option du talus finis, avec hauteur h (voir schéma du groupe E)
(2) Option du talus infinis avec hauteur h infinie
Groupe B : Groupe de caractéristique mécanique du sol amont.
(3) Valeur de l’angle de frottement interne
(4) Affichage de la valeur de cohésion
(5) Poids volumique du sol amont
Groupe D : Groupe de caractéristique mécanique du sol d’assise
(6) Angle de frottement interne

(7) Cohésion
(8) Poids volumique
124
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
(9) Inclinaison de surcharge

(10) Inclinaison du talus
Groupe E : schéma
Groupe F : Affichage des coefficients de poussées de terre
(11) Coefficient de poussée de terre
(12) Coefficient de poussée due à la surcharge
(13) Coefficient de poussée due à la cohésion du sol amont
Groupe G : Facteur de capacité portante du sol support.
BOUTON : « Calculer » Ce bouton utilise pour afficher les valeurs des coefficients de
poussées et les facteurs de la capacité portante du sol support.
I-4-3 Calcul des forces agissantes sur le mur.
A B C
7
1 4
9
2 8
5
3
6
F
D
10 11
E
G
12
Figure III – 11 – Forces agissantes sur le mur en béton armé.

Le but de cette interface est de calculer les forces agissantes sur le mur
Groupe A : Affichage des valeurs des poussées de terre
(1) Valeur de la poussée de terre
125
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
(2) Valeur de poussée due à la surcharge

(3) Valeur de poussée due à l’influence de la cohésion du sol
Groupe B : Affichage des valeurs du poids propre
(4) Poids propre du voile
(5) Poids propre de la semelle
(6) Poids propre de terre surmontant sur la semelle.
Groupe C : Groupe des surcharges
(7) Surcharge concentrée
(8) Surcharge repartie
(9) Coordonnée de la surcharge
Groupe E : Groupe de nappe aquifère
(10) Hauteur d’eau
(11) Valeur de poussée de l’eau
(12) Case à cocher s’il y a des nappes aquifères.
D : Option pour le calcul de surcharge
F : Schéma du calcul de charge
G : Schéma du calcul de la nappe aquifère.
BOUTON : « CALCULER » : Le rôle de ce bouton est le calcul des efforts agissants sur le
mur.
126
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
I-4-4 Interface de vérification de stabilité externe du mur
B
B
5
A C
6
1 7 10
2
11
3
12
8
4
9 13
Figure III – 12 – Vérification de stabilité externe du mur en béton armé

Groupe A : Vérification de stabilité au renversement
(1) Moment des forces stabilisantes
(2) Moment des forces renversantes
(3) Coefficient de sécurité de stabilité au renversement
(4) Affichage pour confirmer que le mur est stable au renversement
BOUTONS :
« Renversement » : Ce bouton a pour but de vérifier la stabilité au
renversement
« Rédimensionnement » : Si le mur n’est pas stable au renversement,
ce bouton aura le but de redimensionner le mur.
Groupe B : Vérification de stabilité au glissement
127
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
(5) Somme des forces verticales

(6) Somme des forces horizontales
(7) Coefficient de sécurité au glissement
(8) Ancrage de la bêche
(9) Affichage d’un message pour confirmer que le mur est stable au glissement.
BOUTONS :
« Glissement » : Ce bouton a pour but de vérifier la stabilité au
glissement.
« Calcul bêche » : Si le mur n’est pas stable au glissement, ce bouton
aura le but de calculer la bêche.
Groupe C : Vérification de stabilité au poinçonnement.
(10) Ancrage de la semelle
(11) Contrainte admissible du sol support.
(12) Contrainte normale effective.
(13) Affichage d’un message pour confirmer que le mur est stable au poinçonnement.
BOUTONS :
« Poinçonnement » : il a pour but de vérifier le poinçonnement.
« Rédimensionnement de semelle » : Si le mur n’est pas stable au
poinçonnement, ce bouton aura le but de redimensionner la semelle.
Groupe B : Affichage des résultats de vérification de stabilité externe du mur.
128
Promotion 2002
_____________________________________________________________________________________________________
I-4-5 Vérification de stabilité interne du mur.
a- Interface pour les sollicitations et affichage du diagramme de moment

fléchissant.
B

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Informatisation de calcul MdS

des murs de soutènement Version 2002

MdS Version 2002

Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme

Présenté et soutenu le 21 février 2003

Sous la direction de : Monsieur RABENATOANDRO Martin

________________________________________Deuxième Partie : Formulation et calculs

LISTE DES ABREVIATIONS

________________________________________Deuxième Partie : Formulation et calculs

________________________________________Deuxième Partie : Formulation et calculs

Butée : Massif de terre destiné à équilibrer la poussée

________________________________________Deuxième Partie : Formulation et calculs

LISTES DES FIGURES

Figure I -1 Position de problème des murs de soutènement …………………………………… 9

________________________________________Deuxième Partie : Formulation et calculs

Figure II -22 Diagramme de poussées avec une nappe aquifère ………………………………… 60

________________________________________Deuxième Partie : Formulation et calculs

LISTES DES TABLEAUX

________________________________________Deuxième Partie : Formulation et calculs

LISTES DES ORGANIGRAMMES

Organigramme 1 Calcul de coefficient de poussée de terre ……………………………………….. 27

________________________________________Deuxième Partie : Formulation et calculs

CHAPITRE II : MUR DE SOUTENEMENT EN PALPLANCHES.

________________________________________Deuxième Partie : Formulation et calculs

La technologie des murs de soutènement est apparue sous sa forme moderne, il y a

De nos jours, face au développement technique et technologique et l’apogée de l’outil

Pour ce faire, nous allons aborder le présent mémoire de la manière suivante :

• La première partie concerne les généralités des murs de soutènement

• La deuxième se porte sur la formulation et les calculs des murs.

• La troisième partie est consacrée aux structures de programme et l’application

PARTIE I - GENERALITES SUR LES OUVRAGES DE

I.2 Position des problèmes.

Il peut, comme un bateau, rouler, dériver et parfois craquer. Craquer, rouler et

2 Le glissement horizontal sur le sol d’assise,

Figure I – 1 : Position de problème des murs de soutènement.

I.3 Les divers types d’ouvrages de soutènement.

En général, les murs de soutènement sont classés en deux grandes classes :

I.3.1 Murs poids.

Figure I – 2 – Murs poids

plongeante, traversant la semelle et équilibrée par S qui est égale et opposée.

I.3.1.2 Différents types de mur poids.

2 Profil à parement intérieur incliné

a). Profil rectangulaire.

Figure I –3 : Mur poids de profil rectangulaire

b). Profil à parement intérieur incliné.

Figure I – 4 : Murs poids à parement extérieur vertical – Parement intérieur incliné

c). Profil à parement extérieur incliné.

Figure I – 5 : Murs poids à parement intérieur vertical – Extérieur incliné

I.3.2 Murs en Béton Armé.

I.3.2.1 Mur en classique ou mur en« T renversé »

Talus Terre plein

Figure I – 6 : Mur en Béton Armé

Les murs en « T renversé » se composent habituellement des éléments suivants :

Figure I – 7 : Cas des murs en déblai

Parfois, la stabilité au glissement du mur nécessite de disposer sous la semelle une

Figure (a) Figure (b) Figure (c)

Figure I – 8 : Disposition de bêche

I.3.2.2 Mur à contrefort :

Contrefort avant (a) Contrefort arrière (b)

Figure I – 9 : Mur avec contrefort

I.3.2.3 Mur divers :

Figure (d) : Dalle de Figure (e) : Mur à dalle

Figure I -10 : Divers Murs en béton armé