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(étude de marché, comptes prévisionnels, aides et financements, structure juridique, formalités…), reportez-vous
au site internet de l’APCE www.apce.com
Métier passion, toujours en vogue : les Français soignent leur décoration intérieure et pour
les étrangers, les antiquaires français ont la cote !
Mais la concurrence est âpre, beaucoup s’improvisent brocanteurs le temps d’un vide-
grenier ! Les clients sont devenus connaisseurs, la chasse aux objets et mobiliers est
devenue plus difficile et passe désormais aussi par internet.
Autre évolution : les goûts des clients se portent plus volontiers sur des bibelots
contemporains, au détriment du mobilier ancien, expression pourtant du bon goût français.
Tout ceci fragilise de nombreux marchands : une situation de stagnation, bien éloignée des
ventes records présentées dans certaines salles de ventes !
1
Nouveau code APE depuis le 1er janvier 2008, commerce de détail de biens d'occasions en magasin.
ACTIVITES
Antiquaire ou brocanteur ?
L'antiquaire ou le brocanteur est celui dont l'activité professionnelle comporte la vente ou
l'échange d'objets mobiliers usagés ou acquis de personnes autres que celles qui les
fabriquent.
Le brocanteur et l'antiquaire font finalement le même métier, seule la pratique commerciale
établit une distinction entre les deux professions. Souvent l'antiquaire aura été brocanteur le
temps d'apprendre le métier et de constituer un stock.
Les lois qui régissent l'ensemble de la profession ignorent le terme d'antiquaire car à
l'époque des prémices de la législation dans ce domaine, le terme d'antiquaire avait sa
signification première, c'est-à-dire archéologue. La loi de base du 15 février 1898 définit le
brocanteur comme "revendeur de vieux meubles, linges, hardes, bijoux, vaisselles, armes,
métaux, ferrailles et autres objets et marchandises neuves acquises de personnes autres
que celles qui les fabriquent ou en font leur commerce".
La seule obligation morale du brocanteur est de vendre les choses pour ce qu'elles sont : le
brocanteur vend sans garantie une marchandise de hasard. L'antiquaire quant à lui doit se
montrer plus exigeant.
Les objets présentés par l'antiquaire doivent dater, en règle générale, d'au moins un siècle,
sauf si le commerçant est spécialisé dans l'art contemporain, auquel cas les objets seront
bien entendus plus récents. D'autre part, les antiquaires sont des spécialistes de la
recherche, de l'identification des objets, de façon à être en mesure de formuler un diagnostic
sur leur authenticité.
Pour résumer : un antiquaire ne vend que des pièces référencées et datées alors qu’un
brocanteur peut vendre un peu du tout venant.
L'antiquaire peut être amené à restaurer ou faire restaurer. Il doit être en mesure de garantir
par écrit l'époque et l'authenticité de tout ce qu'il vend et reste responsable des objets visés
dans la garantie pour une durée de 30 ans (engagement stipulé dans la charte de
l'antiquaire).
• Code NAF
APTITUDES
Culture, érudition, sûreté du jugement, sens du beau... et du commerce : telles sont les
qualités d'un bon antiquaire.
Avoir l'amour des belles choses, le goût du toucher et de la recherche. Etre doté d'un sens
artistique doublé d'un savoir-faire artisanal. Etre débrouillard, avoir du goût pour les objets
anciens et leur découverte, des connaissances spécifiques du milieu et une bonne dose de
curiosité. Être pédagogue : faire connaître, faire aimer, transmettre sa passion en quelque
sorte.
Une grande disponibilité : le brocanteur se lève tôt pour chiner, la recherche de biens occupe
une grande partie de l’activité. L’été, il sillonne la région dans les foires et déballages, quand
il ne part pas à l’étranger ramener des pièces plus originales. Un travail de force pour
soulever, emporter, ranger les meubles !
L’antiquaire doit aussi ne négliger aucune piste pour se fournir : ventes publiques,
particuliers, confrères, successions…
LE MARCHE
En 2010, le marché de l'art en France, tous opérateurs confondus, représente environ
4 milliards d'euros, dont 2,3 milliards réalisés par 15 000 commerces indépendants et
1,7 milliard par les 385 maisons de vente. Mais la situation est de plus en plus difficile pour
les premiers, victimes de la forte médiatisation des seconds (source : Les Echos 26 juillet
2012 d'après le SNCAO-GA). Il existe aussi la concurrence des ventes privées réalisées par
les commissaires-priseurs.
Autres estimations :
Faible implantation
Nord Pas-de-Calais
Lorraine
Corse
Lieu d'exercice
Effectif
Activité
A Paris : les Puces de Saint-Ouen, les salles des ventes de Drouot, le Village Suisse, le
Louvre des Antiquaires, le Village Saint-Paul, etc.
En province : La cité des antiquaires (Lyon), La promenade des antiquaires (Nice), Les
antiquaires de la rue Damiette (Rouen)...
Le marché de l'art n'a pas échappé à la crise économique et financière de 2008. Cependant,
la disponibilité du public à l'égard de l'art en général ne faiblit pas.
Certaines niches comme l'art déco sont épargnées car elles touchent une clientèle plus
jeune ou du show-biz. Les antiquaires qui sont positionnés sur le très haut de gamme et
ciblent de riches collectionneurs ou des musées tirent aussi leur épingle du jeu ;
globalement, le marché de l'art se porte mieux, l'art reste une valeur refuge (Apec,
Courrier cadres). Certaines ventes record par Sotheby's en témoignent.
A l'autre extrémité, le pseudo marché des bibelots vendus dans les vide-greniers est
également prospère. Il attire de nombreux auto-entrepreneurs, et aussi des particuliers
qui en principe n'ont pas le droit de participer à plus de 2 manifestations par an.
Les goûts évoluent, le "charme de l'ancien" doit cohabiter avec le "lumineux contemporain
(…) c'est très probablement à ce nouveau concept que l'on devra un renouvellement très
attendu" de la clientèle. (Même source)
A noter !
Le plan de renouveau pour le marché de l'art français annoncé officiellement le 2 avril
2008 à la suite notamment du rapport de Martin Bethenod sur le marché de l'art
français. Deux pistes pour la réflexion :
Notre patrimoine, notre histoire, nos artisans d'art Appauvrissement du "réservoir" : 50% du
ont fait de la France jusque dans les années 1950 patrimoine est déjà parti à l'étranger ; la France
le premier pays du marché de l'art … exporte trois fois plus d'antiquités et d'objets d'art
qu'elle n'en importe : ce succès se retourne peu à
peu contre nous !
Une fiscalité dissuasive, notamment depuis la
7ème directive européenne de 1995 : droit à
l'importation, droit de suite, droit de reproduction.
Le mobilier qui a donné ses heures de gloire aux
professionnels n'a plus la cote, sauf auprès de
quelques collectionneurs.
Opportunités Menaces
La clientèle des nouveaux riches des pays La concurrence des vide-greniers, des brocantes,
émergents. Mais c'est aussi une cause de et d'internet…Ah moins que cela soit aussi une
l'éparpillement et de la disparition du patrimoine opportunité !
national.
La concurrence des commissaires priseurs et des
Notre pays est probablement plus que tout autre,
salles de vente qui sont autorisées à vendre de
en raison des nombreux créateurs qui ont
gré à gré
accompagné les siècles, une terre de
découvertes, de surprises et d'émerveillement qui
font de notre marché de l'art le plus excitant pour
les professionnels et le plus attrayant pour les
amateurs.
CLIENTELE
• Profil de clientèle
Autres professionnels
La clientèle est souvent constituée d'autres professionnels : par exemple aux Puces, on
estime qu'un meuble passe en moyenne entre les mains de sept marchands avant d'arriver
chez un particulier (source : Le Monde).
Particuliers
Celle des antiquaires : professions libérales, cadres moyens et supérieurs. Les trois
quarts des acheteurs ont plus de trente ans.
Celle des brocanteurs : leur clientèle est beaucoup plus diversifiée et il n'existe pas de
clientèle type, leur seul point commun est leur goût pour les belles choses anciennes.
Le collectionneur est un profil que l'on retrouve dans les deux cas, il a une bonne
connaissance dans son domaine et est au courant des prix pratiqués, il est souvent tatillon et
difficile à satisfaire.
Il faut enfin souligner l'importance de la clientèle étrangère : par exemple, les "puciers"
réalisent jusqu'à 80% de leur chiffre d'affaires à l'exportation.
CONCURRENCE
• Les grandes maisons de vente
La concurrence avec les célèbres maisons (Christie's, Sotheby's et Art curial) est bien
connue, elles ont une puissance médiatique que n'ont pas les antiquaires.
Les commissaires-priseurs sont autorisés à faire des ventes de gré à gré (application de la
directive service européenne).
• Les vide-greniers
Chaque année, plus de 50 000 vide-greniers sont organisés dans toute la France !
En vingt ans, on est passé de plusieurs dizaines à plusieurs centaines : selon le syndicat
professionnel des antiquités et de la brocante (SPAB), quelque 500 vide-greniers sont
désormais recensés en moyenne en France par an et par département. 300 à 400 exposants
y participent, dont 5 à 10% seraient de "faux particuliers" et de vrais professionnels
déguisés. Selon le SPAB également, seuls 30% des particuliers présents sur ces marchés
n'y vendraient que leurs objets personnels une seule fois par an.
50 000 vide-greniers par an, entre 8 à 10 millions de vendeurs amateurs, ce sont donc
25 000 professionnels non déclarés qui ne paient pas de taxes sur les ventes (Source :
Magazine Entreprendre).
Dans ce contexte, les pouvoirs publics ont réagi : la loi Dutreil du 2 août 2005 en faveur des
PME (article 21) restreint le recours aux manifestations de vide-greniers. Selon le décret
n°2009-16 du 7 janvier 2009 relatif aux ventes au déballage et pris en application de l'article
L 310-2 du Code du commerce, les particuliers non inscrits au registre du Commerce sont
autorisés à participer aux ventes au déballage deux fois par an au plus. L'article 3 de ce
décret prévoit pour ces derniers l'obligation de remettre à l'organisateur, lors de leur
inscription sur le registre des participants, une attestation sur l'honneur de non-participant à
deux autres manifestations de même nature au cours de l'année civile. La remise de cette
attestation doit être mentionnée sur le registre tenu à l'occasion de toute manifestation
donnant lieu à la vente ou à l'échange d'objets mobiliers usagers (cf. : R 321-9 du Code
pénal).
Rappelons que ces ventes ne devront concerner que des biens personnels et usagés.
Autres concurrences : la vente sur Internet, sur des sites d'enchères comme eBay ou
PriceMinister
Deux associations de brocanteurs ont d'ailleurs attaqué eBay au motif que le site faciliterait
l'activité de professionnels non déclarés (source : ZDNET 5 septembre 2008).
Devant l'ampleur des sollicitations auxquelles tout acheteur lambda est confronté, le
concurrent est aussi bien le magasin d'appareils ménagers ou l'agence de voyages que le
confrère installé à proximité. En effet, au lieu d'hésiter devant l'achat de deux meubles de
style, le chaland peut aussi bien atermoyer entre un téléviseur couleur et un meuble art
déco. Pour attirer cette clientèle, des chaînes du style Fly ou Actua ont misé sur l'impact du
marketing afin de mieux répondre à la demande du client.
Nombre
Code Taux de
Secteur d'entreprises Créations 2011
APE création
2011
Commerce de détail de biens
d'occasion en magasin (livres,
47.79Z 14 132 1 340 9,4%
brocante, fripe, antiquités,
dépôt-vente,...)
Par ailleurs, le brocanteur qui maîtrise la restauration de meubles ou tout autre service aux
particuliers peut s'appuyer sur ce talent pour développer et fidéliser sa clientèle. Esthètes
éclairés et soucieux de préserver des pièces de qualité, certains n'hésitent pas à engager
des frais de restauration.
Il est conseillé de :
constituer des "adresses" (clients qui ont des pièces intéressantes à vendre),
se mettre en cheville avec un commissaire-priseur afin de pouvoir se débarrasser
rapidement du sur stock ou bien pour revendre un objet acquis par erreur,
Par ailleurs l'Apec donne les informations suivantes (source : Courrier Cadres) :
On peut commencer par repérer le marché et ses acteurs (brocanteurs, antiquaires, salle
des ventes) grâce à la rencontre avec des experts.
Constituer le stock de départ (vide-greniers, successions, ventes aux enchères et bouche à
oreille !)
Une fois le stock de départ constitué, de premiers déballages sur des marchés
professionnels comme Le Bourget ou le Parc des Princes. Il existe dorénavant une licence
spécialisée (formation de Marne-la-Vallée, voir rubrique 6).
Certains endroits sont plus favorables à l'ouverture d'une brocante ou d'une boutique
d'antiquités : les régions côtières, plus ouvertes sur l'extérieur, sont moins riches en
antiquités que les régions du centre plus sédentaires et donc davantage portées vers un
certain conservatisme.
Un exemple de boutique crée à partir d'objets chinés aux "puces", la brocante autrement :
www.maisonapart.com/edito/decoration-la-brocante-autrement-930.php
Après de nombreuses années passées dans les métiers de la comptabilité, Fabien décide de
se consacrer à sa véritable passion, la chine et la brocante. Il profite d'une période de
chômage pour passer un diplôme dans une école de commerce parisienne, et apprendre
ainsi à mettre en valeur ses objets. Diplôme en poche, il acquiert une expérience solide
auprès d'un antiquaire de St-Germain-en-Laye. En 2006, il décide de sauter le pas et de se
mettre à son compte via une opportunité d'emplacement aux Puces de St-Ouen. Il est
conseillé par l'Adie obtient un microcrédit www.depoks.arteo.com
La consommation des ménages est analysée par l'Insee et grâce aux IDC, indices de
disparité des dépenses de consommation. Autres sources d'information : les
antennes départementales des fédérations professionnelles et les centres ou
associations de gestion agréés.
Le milieu des antiquaires est un secteur traditionnel où les antiquaires le sont souvent de
père en fils.
Cependant la profession évolue et attire des personnes de milieux les plus divers.
Quelques parcours : Télérama présente un dossier sur le marché de l'art et ses acteurs
http://www.telerama.fr/formations/marche-de-l-art,12.php
• Convention collective
LOCAUX
20 mètres carrés paraissent être un minimum nécessaire pour exposer correctement la
marchandise. Les frais fixes afférents à un local sont souvent importants. Encore une fois, le
nouveau venu aura avantage à commencer en tant que marchand ambulant, à participer aux
manifestations de plus en plus nombreuses. Il disposera cependant aussi d’un local pour
stocker les meubles, bibelots et autres trouvailles !
Pour s'acheter un magasin, il faut une surface financière importante : un stand bien placé sur
le marché Biron (Puces de Saint Ouen) coûtait déjà 30 000 € de droit au bail en 2005
(source : Courrier cadres, Apec).
• Stocks
La notion de stock est très différente pour les antiquaires et pour les brocanteurs. Le
brocanteur devra commencer avec un stock minimum de 15 000 €. Par contre, il est
beaucoup plus difficile d'évaluer le stock dont a besoin un antiquaire pour débuter dans la
profession. Il dépend en grande partie de la perspicacité et de la justesse de ses achats, car
le préalable à toute bonne vente est fonction du choix avisé des acquisitions. Pour se
procurer des pièces susceptibles de trouver rapidement un acquéreur, il est indispensable
qu'elles soient rares ou en tous cas particulières et donc forcément chères. Par conséquent,
le problème qui se pose avec le plus d'acuité au jeune antiquaire est celui des stocks.
Afin de pallier à cette difficulté une solution consiste à prendre en dépôt des pièces
provenant d'un stock d'un confrère, le bénéficiaire de l'objet se charge alors de la vente en
respectant un prix minimum déterminé entre les parties. En dehors de cet accord, le vendeur
a toute latitude pour fixer le prix de la vente et la différence lui revient de droit.
Exemple de volume d'activité : aux Puces, les chiffres d'affaires s'échelonnent entre 30 000 €
et 1,5 M€.
EBE 17,5
Le coefficient multiplicateur
Les frais de déplacement, le loyer, les charges sociales, l'électricité, le stock, les frais de
rénovation des meubles, l'assurance commerciale multiple (l'équivalent d'une assurance
multirisques pour les particuliers).
La rotation du stock est quelque chose de très aléatoire. Le brocanteur verra son stock
tourner beaucoup plus rapidement que celui de l'antiquaire.
Les marchands ambulants et les marchands sédentaires ayant des activités ambulantes
dans une autre commune que celle de leur domicile ou établissement principal, sont tenus
d'obtenir la délivrance de la carte d'identité de commerçants non sédentaires (auprès de
la chambre du commerce et d'industrie ou de la chambre de métiers et de l'artisanat). Ils
doivent aussi transporter avec eux leur registre, afin de pouvoir le présenter aux
représentants des autorités chargées du contrôle qu'ils rencontrent lors de leurs
déplacements.
Le lecteur peut se reporter à la fiche professionnelle APCE sur le commerce ambulant ou
au guide métiers Vendez sur les marchés de l’APCE (en vente chez Eyrolles) et qui fait le
point sur les réglementations, les formalités pour s’installer, le régime social et fiscal,
exemples de créateurs à l’appui.
Pour tout savoir sur les formalités et la réglementation pour s'installer, retrouvez la
fiche de synthèse téléchargeable gratuitement, conçue par l'APCE à l'occasion de la
mise en service en 2010 du Guichet unique :
www.apce.com/cid95896/antiquaire-brocanteur.html?pid=316
ou sur www.guichet-entreprises.fr
• Quelques adresses
A Paris
Registre des revendeurs d’objets mobiliers (ROM)
Préfecture - 1 rue de Lutèce - 75004 Paris - Tél. 01 53 71 48 79/ 35 73
Livre de police en vente à la librairie papeterie Tissot
19 rue Lagrange - 75005 Paris - Tél. 01 44 41 71 11
Métaux précieux : déclaration d’existence obligatoire au service de la garantie
Tenue d’un registre - service de la garantie
14, rue Perrée - 75003 Paris - Tél. 01 44 54 56 60
En 2011, les nouveaux chefs d’entreprises ont choisi comme structure juridique :
La loi de finance rectificative pour 1994 et le décret 95-172 du 17 février 1995 ont transposé
dans la législation fiscale française le régime des biens institué par la 7ème directive
communautaire : de nouvelles définitions sont données aux biens d'occasion, aux œuvres
d'art et aux objets de collection.
Le taux de TVA est de 19,6%2 pour les objets d'antiquité et d'occasion et les œuvres d'art.
Le taux réduit est applicable aux livres anciens et d'occasion. Toutefois, pour les œuvres
d'art vendues par des commerçants justifiant d'actions de promotion (notamment par la
2
Attention les taux de TVA peuvent varier…
La TVA est acquittée sur la marge bénéficiaire (différence entre le prix de vente et le prix
d'achat) ou sur le montant de la vente.
L'imposition sur la marge est soit faite au coup par coup, soit réalisée par le système de la
globalisation (calcul chaque mois). Il existe des spécificités lorsque les biens acquis l'ont été
dans des lots hétérogènes ou lorsque le négociant a eu droit à des déductions sur ses
achats.
Il existe une directive européenne sur le droit de suite à valoir sur les œuvres d'art. La
transposition de la nouvelle directive européenne stipule que les marchands revendeurs de
toutes œuvres d'artistes plasticiens devront acquitter :
le droit de suite (dont ils étaient épargnés auparavant),
la contribution due à la Maison des Artistes.
Information sur le site du CNAP, centre national des arts plastiques www.cnap.fr
Le droit de suite est perçu au profit des ayants droits de l'artiste. Il est payé sur le prix de
vente d'une œuvre, par le commerçant (ou la maison de vente).
QUALITE
Il existe un code de déontologie "us et coutumes" pour les adhérents du SNA, qui fixe les
rapports entre acheteurs et vendeurs.
Le SNCAO a créé un Comité d’éthique des organisateurs de salons afin de lutter contre la
prolifération anarchique des manifestations. Tous les adhérents s'engagent sur une
déontologie commune, véritable charte professionnelle : "L'objet est vendu pour ce qu'il est".
FORMATION
Hormis la profession de commissaire-priseur, les métiers du marché de l'art ne sont pas
réglementés. Aucun diplôme n'est donc exigé pour exercer la profession d'antiquaire ou de
brocanteur.
En attendant, une bonne connaissance acquise par le biais d'un héritage culturel et/ou un
apprentissage sur le tas sont indispensables : il ne faut pas commettre d'erreur en achetant
une marchandise. L'antiquaire tout particulièrement doit posséder des connaissances en art,
en styles, pouvoir vérifier l'authenticité d'un objet. Les voies de formations traditionnelles sont
l'université (histoire de l’art) et l'Ecole du Louvre. Il existe aussi des établissements privés.
C'est un métier de terrain qu'on apprend en chinant au "cul du camion", aux puces par
exemple.
L'expérience sur le terrain reste en effet irremplaçable.
Ecole du Louvre
34 quai du Louvre - 75001 Paris - Tél. : 01 55 35 18 00/35 et www.ecoledulouvre.fr
ICART, Institut supérieur des carrières artistiques
61 rue Pierre Charron - 75008 Paris - Tél. : 01 53 76 88 00 et www.icartparis.com
Signalons aussi l’IESA, Institut d’études supérieures des arts (cursus expertise marché de
l’art - Tél. 01 42 86 57 01 www.iesa.fr) et l’EAC, Ecole supérieure d’économie, d’art et de
communication (Tél. 01 47 70 23 83 et www.groupeeac.com)
Consulter les organismes professionnels, ainsi que le CIDJ : www.cidj.com carnet les
métiers d'art ou fiche sur le métier d’antiquaire sur le site.
SALONS
Consulter le site du SNCAO à la rubrique Foires et salons
Grand public
Biennale des antiquaires, années paires (contact : le SNA) ou en alternance le Salon du
Collectionneur.
FIAC, foire internationale de l'art contemporain
Biennale des antiquaires de Lyon
Foire nationale à la brocante de Chatou, organisée par le SNCAO.
Foires internationales comme la foire d'art Armory Show de New-York, Etc. !
Pour le grand public, les brocantes, foires et salons ne manquent pas, chaque ville ou
presque a son salon des antiquaires. Les manifestations les plus notables sont souvent
organisées ou agréées par les organismes professionnels.
INTERNET
(Autres sites que ceux déjà cités)
Guide Emer (5 volumes, paraît environ tous les 2 ans), Tél. 01 44 88 55 17 : Le guide
Emer est "la référence" des antiquaires, des spécialistes et des amateurs d’art en France
et en Europe.
Guide international des experts et spécialistes (experts et salles de ventes), édition des
Catalogues raisonnés, 1999.
LIBRAIRIE
Librairie du compagnonnage - 2 rue de Brosse - 75004 Paris - Tél. 01 48 87 88 14
www.librairie-compagnons.com
Sur le seul site de l'APCE, elles sont diffusées chaque année auprès de
20 000 porteurs de projet.