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L’histoire des droits de l’homme dans le Maroc avait commencé Après son indépendance en

1956, où il a ratifié certaines conventions en matière de politique interne des droits de


l’Homme, telles les Conventions de Genève (1956), la Convention sur la prévention et la
répression du crime de génocide (1958) et la Convention internationale sur l’élimination de
toutes les formes de discrimination raciale (1969). ce qui explique que le Maroc pendant cette
époque-là était très préoccupé par la mise en place des bases d’un État de droit c’est pour ça il
a inauguré un cycle de réformes ayant pour but d’harmoniser sa législation interne avec les
normes internationales des droits de l’Homme, le Royaume du Maroc dans sa première
constitution en 1962 a traité en plus au niveau des dispositions générales toute une série de
droits à savoir:
**Les droits politiques des citoyens qui font partie de droits de la 1 ère générations, comme le
droit à la liberté d’expression, le droit de circuler librement…
en effet ces droits ont été prévues par l’article 8-9-10-11 et 12 de la constitution de 1962
**Les droits économiques et sociaux du citoyen tel que le droit de la propriété et le droit de
grève ont été mentionnés dans l’article 13-12-14-15-16-17 et 18 de la même constitution.
Dans cette constitution le Maroc avait prévu plusieurs principes pour assurer l’exercice des
droits et libertés dans des meilleures conditions comme le principe de l’égalité devant la loi
,l’égalité entre femmes et hommes au niveau de la jouissance de certains droits politiques ,le
principe de la non rétroactivité des lois et le multipartisme.
La fin des années 60 et 70 a été marquée par une atmosphère de tension sociale surtout
politique (les événements de 23 mars- les événements de mars 1973- les années de plomb) qui
se reflétait sur le plan des droits de l'homme à travers les reformes de certaines lois comme le
code de procédure pénale .., ou même par l'apparition de certains cas de la disparition forcée
et des prisonniers politiques ;ainsi on peut dire que cette période a connu un déclin en matière
de droits de l'homme ce qui est très claire dans les constitutions de 1970 et 1972 qui n'ont rien
apporté de nouveau dans ce sens .
Mais au cœur des années 1990, le Maroc, a connu un développement majeur dans le
domaine des droits et les libertés individuels grâce à une série de réformes normatives en la
matière ainsi que les instruments de mise en œuvre pour protéger les valeurs des droits de
l’homme notamment la création d’un conseil consultatif de droits de l’homme et les tribunaux
administratifs après le discours de 8 mai 1990 du Roi Hassan II , ces deux institutions ont
joué un rôle très important pendant cette époque en ce qui concerne l’avancement du
processus d’harmonisation les lois et pratiques nationales avec les règles internationales
relatives aux droits de l’homme. Par ailleurs l’année 1992 a vu la quatrième révision de la
constitution, des innovations appréciables qui marquent un réel progrès dans l'alignement du
royaume du Maroc aux normes universelles de l'État de droit.

En fait les Constitutions de 1970 et 1972 n'apportaient rien de nouveau dans le domaine des
droits et libertés, tandis que la Constitution de 1992 a justement enrichi les domaines relatifs
aux droits de l'homme en adoptant un ensemble de textes internationalement reconnus. Si les
trois premières constitutions ont ajouté aux textes constitutionnels un ensemble de lois
législatives, comme la loi sur les libertés publiques de 1958 et la loi fondamentale du
Royaume de 1961, la révision constitutionnelle de 1992 a permis l'incorporation de normes
d'origine conventionnelle dans la constitution en créant une approche juridique qui permet la
gestion du débat entre le caractère privé et l'universalité des Droits de l'homme , et par
conséquent Le Maroc est devenu non seulement obligé de mettre en œuvre les droits
mentionnés dans le préambule, mais aussi les conventions et pactes internationaux relatifs aux
droits de l'homme. Chaque période
de révision constitutionnelle est régie par ses conditions politiques nationales et
internationales inhérentes, et par l'état des droits de l'homme au niveau international, en effet
si la période entre 1962 et 1972 est marquée par la prépondérance des droits économiques ,
sociaux, civils et politiques, la révision de 1992 a coïncidé avec l'émergence de la troisième
génération des droits de l'homme, C'est dans ce climat que la constitution de 1992 est
apparue. Après quelques années plus
tard une autre révision a vu le jour en 1996. En fait la constitution de 1996 a poursuit le
processus de constitutionnalisation des droits et des libertés en affirmant d’une manière
préambulaire « l’attachement du royaume aux droits de l’homme tels qu’ils sont
universellement reconnu ». A la lecture du texte il ressort clairement que cette constitution
toute comme ses devancières comporte dans son titre premier un certains nombre de
dispositions relatives aux droits et libertés, qui ont été mentionnés à titre d'approbation et de
garantie. En ce qui concerne les
dispositions relatives aux droits, la constitution affirmait que, le système du parti unique est
un régime illégal, que la loi expression suprême de la volonté de la nation, tous sont tenus de
s’y soumettre, que tous les Marocains sont égaux devant la loi.
et que tout citoyen, homme ou femme a le droit d'être électeur s'il est majeur et
jouit de ses droits civils et politiques.

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