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Complex
Complex
1 Généralités
1.1 Introduction.
1.1.1 Historique.
Nous proposons une introduction des complexes très sommaire avec la démarche
suivante :
• Imaginer, toujours dans l’irréel, pouvoir multiplier ce nombre i par nos bons
vieux réels ; cela donnerait des nombres imaginaires de la forme bi , b ∈ R .
x 2 + 4 = 0 ⇔ x 2 = −4 = 4i 2 ⇔ x = 2i ou x = −2i
• Enfin pouvoir ajouter à ces nouveaux nombres un réel a, ce qui donnerait des
nombres complexes de la forme a + bi où a et b sont des réels, de telle sorte que
pour b = 0 , on retrouve l’ensemble des réels.
7 7 2 7 7
3x 2 + 7 = 0 ⇔ x 2 = − = i ⇔ x= i ou x = − i
4 4 2 2
x2 + 2x + 5 = 0 ⇔ b x + 1g + 4 = 0 ⇔ b x + 1g = −4 = 4i
2 2 2
b g
⇔ x + 1 = 2i ou b x + 1g = −2i ⇔ x = −1 + 2i ou x = −1 − 2i
bi + 1g = i + 2i + 1 = −1 + 2i + 1 = 2i
2 2
bi + 1g = bi + 1g bi + 1g = 2i × bi + 1g = 2i
3 2 2
+ 2i = −2 + 2i
b2 − igb1 + 3ig = 2 + 6i − i − 3i = 5 + 5i
2
• Nous n’avons plus qu’à noter cet ensemble C. Ses éléments sont appelés nombres
complexes.
1.2.1 Définitions
b g
Re 1 − 2i = 1 , b g
Im 1 − 2i = −2
Reb4i g = 0 , Imb4i g = 4
Reb −3g = −3 , Imb −3g = 0
Tout nombre complexe dont la partie réelle est nulle est appelée nombre imaginaire
pur.
• Deux nombres complexes sont égaux si et seulement si ils ont même partie réelle
et même partie imaginaire.
•
bg
Im z = 0 ⇔ z ∈ R
Reb z g = 0 ⇔ z est un imaginaire pur
Nous avons choisi d’inclure 0 dans l’ensemble des imaginaires purs. Nous verrons
que ce choix permet de mettre en bijection l’ensemble des imaginaires purs et
l’ensemble des réels R, cela simplifie en général les rédactions d’exercices et rend
cohérent l’interprétation géométrique de ces nombres que nous traiterons plus loin.
bE g : az 2 + bz + c = 0 ba ,b,cg ∈ R *
× R2
∆ = b 2 − 4ac
Dans le rappel, nous avons donné les solutions de cette équation lorsque ∆ ≥ 0 .
Envisageons le cas ∆ < 0
FF b I
aG G z + J
2
∆ I =0
az + bz + c = 0 ⇔
2
H H 2a K
−
4a 2
JK
F bI
⇔ Gz + J
2
−∆ i2 ∆ b ∆ b ∆
H 2a K =
4a 2
=
4a 2
⇔ z1 = − −
2a 2a
i ou z2 = − +
2 a 2a
i
−b − i ∆ −b + i ∆
⇔ z1 = ou z2 =
2a 2a
z 2 + z + 1 = 0 , ∆ = −3
−1 − 3 −1 + 3
Les deux solutions sont donc les complexes : z1 = et z2 = .
2 2
| H 2a K
si ∆ = 0
F F b I ∆ I = |abz − x gbz − x g si ∆ > 0
2
+ bz + c = a G G z + J −
H H 2a K 4a JK S|abz − z gbz − z g si ∆ < 0
2
az 2 1 2
|| 1 2
T
Où z1 et z2 sont les deux racines complexes définies ci-dessus, et x1 et x2 les
deux racines réelles.
(MATH06E01A)
Un complexe est entièrement déterminé par ses parties réelle et imaginaire, c'est à
b g
dire par la donnée du couple de réels a,b . Il paraît donc tout naturel d'associer à
chaque nombre complexe z = a + bi , le point M de coordonnées a,b . Nous mettons b g
ainsi en bijection l'ensemble C des nombres complexes et l'ensemble P des points bg
du plan.
b M d’affixe z = a + bi
O a x
b g
Le vecteur U de coordonnées a,b est appelé vecteur image du nombre complexe
a + ib .
• L’ensemble des points du plan dont les affixes sont réels est l’axe des abscisses
• L’ensemble des points du plan dont les affixes sont des imaginaires purs est l’axe
des ordonnées.
Le centre du repère O intersection des axes a donc pour affixe le seul complexe à la
fois réel et imaginaire pur 0.
2 Opérations
2.1 Somme
b g b g b g b
z + z ′ = a + ib + a ′ + ib ′ = a + a ′ + b + b ′ i . g
→
→
Soit OM le vecteur image du complexe z et OM ′ le vecteur image du complexe z ′ .
b + b′ P
M
b
b′ M′
O
a a′ a + a′ x
Les parties réelle et imaginaire d’une somme de nombres complexes sont données
par les formules suivantes :
•
b g bg b g
Re z + z ′ = Re z + Re z ′
b g bg b g
Im z + z ′ = Im z + Im z ′
2.2 Différence
b g b g b g b
z − z ′ = a + ib − a ′ + ib ′ = a − a ′ + b − b ′ i . g
→
→
Soit OM le vecteur image du complexe z et OM ′ le vecteur image du complexe z ′ .
→
→
→
MM ′ = OM ′− OM
→
MM ′ a pour affixe z ′ − z
M
b
b′ M′
O
a a′ x
Les parties réelle et imaginaire d’une différence de nombres complexes sont données
par les formules suivantes :
•
b g bg b g
Re z − z ′ = Re z − Re z ′
b g bg b g
Im z − z ′ = Im z − Im z ′
2.3 Opposé
b M
−a O
a x
M′
−b
2.4 Produit
b gb g b
zz ′ = a + ib a ′ + ib ′ = aa ′ − bb ′ + i ab ′ + a ′b g
Reb zz ′ g = Reb z g.Reb z ′ g − Imb z g.Imb z ′ g
Imb zz ′ g = Reb z g.Imb z ′ g + Imb z g. Reb z ′ g
2.5 Quotient
2 − 3i
Soit le complexe z = , d’après les règles de calcul précédentes, on peut noter la
1 + 2i
b gb g
propriété : a + ib a − ib = a 2 + b 2 .
3 Conjugué et module.
3.1 Conjugué
3.1.1 Définition
b g
Soit z = a + bi , a ,b ∈ R 2 , un nombre complexe. Le conjugué de z se note z et
vaut : z = a − bi .
z = 1+ i ⇒ z = 1− i
z = 4i ⇒ z = −4i
Soit M un point quelconque du plan (P) d'affixe z. L'affixe du point M', symétrique
de M par rapport à l'axe des abscisses, est le nombre complexe conjugué de z noté z .
b b
M z = a + bi g
O a
−b d
M ′ z = a − bi i
3.1.3 Propriétés
• b gb g
zz = a + bi a − bi = a 2 + b 2 .
• z = a − bi = a + bi .
• z = z ⇔ a + bi = a − bi ⇔ b = 0 ⇔ z ∈ R .
• z + z' = z + z'
• zz' = z z'
Nous vous laissons le soin d’écrire les démonstrations des deux dernières propriétés.
MATH05E02A
Ecrire sous la forme a + ib les nombres complexes suivants :
1 + 3i 3 − 2i 2 + i
, , .
2 + 5i 4−i 1+ i
3.2 Module.
3.2.1 Définition
orthonormal ( O ,u ,v ) .
On appelle module de z, noté r ou z la longueur (ou norme) de OM
→
z = r = a 2 + b 2 = OM = OM
z = 1+ i ⇒ z = 1+1 = 2
1 3 FG 1 IJ + FG 3 IJ
2 2
z = +i
2 2
⇒ z =
H 2K H 2 K =1
On peut chercher l’ensemble des points du plan dont les affixes vérifient z = 1 .
Il s’agit en fait des points M du plan tels que OM = 1. C’est donc le cercle de centre
O et de rayon 1.
D’une manière plus générale, on cherche l’ensemble des points M plan dont les
affixes z vérifient : z − z0 = k , k ∈ R + , z0 ∈ C .
On considère le point A d’affixe z0 , on a établi précédemment que
→
z − z0 = AM = AM . L’ensemble cherché est donc le cercle de centre A et de
3.2.2 Propriétés
• Si z est réel, sa valeur absolue et son module sont confondus (cela justifie en fait
la notation z ).
1 1
• Si z ≠ 0 , alors =
z z
En rappelant que z = OM et z − z ′ = M ′M , On a :
• z = 0 ⇔ OM = 0 ⇔ O = M ⇔ z = 0
• z − z' = M ′M ≤ M ′O + OM = z + z'
Donc z + z' ≤ z + − z' = z + z'
• z = z relève de la définition même du module.
zz ′ = baa ′ − bb ′g + bab ′ + ba ′g
2 2
= a 2 a ′ 2 + b 2b ′ 2 + a 2b ′ 2 + b 2 a ′ 2
z z ′ = a 2 + b 2 a ′ 2 + b ′ 2 = a 2 a ′ 2 + b 2b ′ 2 + a 2b ′ 2 + b 2 a ′ 2
Donc pour tous les nombres complexes z et z ′ , zz ′ = z z'
1 z z a 2 + b2 1 1
• = = 2 = = =
z zz a + b 2 a 2 + b2 a 2 + b2 z
Nous avons déjà abordé cette question précédemment. Nous pouvons donc énoncer :
L’ensemble des points M du plan dont les affixes ont pour module 1 est le cercle
trigonométrique.
• Nous avons vu dans le chapitre sur la trigonométrie que les coordonnées de ces
b g
points pouvaient s’écrire cos θ ; sin θ où θ ∈ R .
Donc tout nombre complexe de module 1 peut se s’écrire z = cos θ + i sin θ
z
• De plus nous pouvons remarquer que si le complexe z est non nul, a pour
z
module 1. Donc pour les complexes non nuls, il existe θ ∈ R tel que
z
z
b
= cos θ + i sin θ soit z = z cos θ + i sin θ g
• Finalement tout complexe non nul peut se mettre sous la forme
b g
z = z cos θ + i sin θ où θ est donné à 2kπ près, k ∈ Z .
4 Forme trigonométrique
4.1 Argument
4.1.1 Définition
Soit z un nombre complexe non nul et M le point image de z dans le plan (P) muni du
! !
repère orthonormal ( O ,u ,v ) .
bg
On appelle argument de z, noté Arg z toute mesure, en radians, de l'angle de
FH IK bg
vecteurs u , OM . Donc, Arg z est défini modulo 2π (c'est-à-dire à 2kπ près).
y
M zbg
O x
En plaçant dans le plan les points images des complexes considérés et en revenant à
la définition, on établit :
π π
bg b g b g
arg 1 = 0, arg −3 = π , arg 2i = , arg −i 3 = −
2 2
d i
4.1.2 Recherche pratique de l’argument d’un complexe donné non nul
R|cosθ = a
S| br .
|Tsinθ = r
4.1.3 Propriétés
Notons que :
•
RSz = z ′ ⇔
RS z = z ′
Tz et z ′ non nuls Targ z = arg z ′ + 2kπ , k ∈Z
• arg z = − arg z + 2 kπ , k ∈Z
• b g
arg − z = arg z + π + 2 kπ , k ∈Z
• argd − z i = π − arg z + 2 kπ , k ∈Z
d i
M 1′ − z M zbg
x
O
b g
M ′ −z di
M 1′ z
π π
Trouver le module et l’argument du complexe z = − cos + i sin .
5 5
Ce complexe a pour module 1.
π π
Autre exemple d’un complexe de module 1: z = − sin + i cos
5 5
π
On peut « intuitivement » comprendre qu’il faut trouver α pour transformer − sin
5
π
en cos α et cos en sin α .
5
π FG IJ π FG IJ
H K
On utilise alors : cos + x = − sin x et sin + x = cos x
2 2 H K
π π π π FG π π IJ
7π 7π FG IJ
Donc : z = − sin + i cos = cos +
5 5 2 5 H
+ i sin +
2 5
= cos
10K+ i sin
10 H K
π π
Finalement z = − sin + i cos = 1;
7π LM OP
5 5 10 N Q
©Cycles Préparatoires du Service Commun de Formation Continue de l’INPL. 15
Cours : Philippe Leclère ; Exercices : Gérard Hirsch et Philippe Leclère
U.M.N06 : Les nombres complexes COURS Septembre 2000
(MATH05E03A)
• z1 = −2 + 2i
• d
z2 = −1 + 3i i
3π
Donnons la forme algébrique du complexe z de module 2 2 et d’argument − .
4
FG FG 3π IJ FG
3π IJ IJ = 2 2 FG − 2 2 I
JK
On écrit : z = 2 2 cos −
H H 4 K
+ i sin −
H
4 KK H 2
−i
2
= −2 − 2i
On écrira : zz ′ = r ,θ × r ′ ,θ ′ = rr ′ ,θ + θ ′
b g b
Posons sous forme trigonométrique : z = r cos θ + i sin θ et z ′ = r ′ cos θ ′ + i sin θ ′ g
cb g b
zz ′ = rr ′ cos θ cos θ ′ − sin θ sin θ ′ + i sin θ cos θ ′ + cos θ sin θ ′ gh
Or on se rappelle les formules fondamentales de trigonométrie :
b g
cos θ cos θ ′ − sin θ sin θ ′ = cos θ + θ ′
sin θ cos θ ′ + cos θ sin θ ′ = sinbθ + θ ′ g
On peut donc écrire zz ′ = rr ′ccosbθ + θ ′ g + i sinbθ + θ ′ gh
Retenez : quand on multiplie deux complexes non nuls, on Ajoute les Arguments et
on Multiplie les Modules.
Pour tous les nombres complexes z et z ′ non nuls, et pour tout entier naturel n, on a :
FG IJ
1
= − arg z 2π
• arg
HK
z
FG IJ
z
= arg z − arg z ′ 2π
• arg
H K
z′
• arge z j = n arg z
n
2π
e j e j b g
arg z n +1 = arg z n z = arg z n + arg z = n arg z + arg z = n + 1 arg z 2π
Donc Pn+1 est vraie, ce qui prouve que la proposition est vraie pour tout n.
Formule de MOIVRE
crbcosθ + i sin θ gh n
c b g b gh
= r n cos nθ + i sin nθ
n
ou encore r ,θ = r n , nθ
(MATH06E04A)
F1+ i 3I
=G
30
F1+ 2 +i I 30
d i
H 1 − i JK =G JK
5
, z3 = −1 + 3i
z1 , z2
H1+ 2 −i
5.1 Notation e iθ
5.1.1 Approche
bg
Considérons la fonction f définie sur R par : f θ = cos θ + i sin θ
On a démontré : f bθ + θ ′ g = f bθ g f bθ ′g et f bnθ g = c f bθ gh
n
.
On pense alors aux propriétés de la puissance.
5.1.2 Définition
bg
On a alors l’idée de noter f θ = cos θ + i sin θ = e iθ . Cette écriture est la forme
exponentielle du complexe cos θ + i sin θ .
En effet :
e iθ e iθ ′ = cos θ + i sin θ cos θ ′ + i sin θ ′ = cos θ + θ ′ + i sin θ + θ ′ = e i bθ +θ ′ g
b gb g c b g b gh
Et ee j = bcos θ + i sin θ g
iθ
= cosbnθ g + i sinbnθ g = e inθ
n
zz ′ = re iθ × r ′e iθ ′ = rr ′e i bθ +θ ′ g et = e b ′g
z r i θ −θ
z′ r′
Forme exponentielle de z = 1 + i .
F 2 + i 2 I = 2 FG cos π + i sin π IJ =
2G
π
H 2 2 JK H 4 4 K
i
z = 1+ i = 2e 4 .
5.2.1 Théorème
R|cosθ = e iθ
+ e − iθ
R|e iθ
= cos θ + i sin θ |
S|e ⇒S
||sinθ = e
2
T − iθ
= cos θ − i sin θ iθ
− e − iθ
T 2i
bg bg
Linéarisons la fonction f x = cos 4 x . En utilisant la formule du binôme et le
triangle de Pascal on retrouvera la formule :
b a + bg 4
= a 4 + 4a 3b + 6a 2 b 2 + 4ab 3 + b 4
Fe
cos b x g = G
ix
+ e −ix I 4
ee j
4
H 2 JK =
1
2 4
4ix
+ 4e 2ix + 6 + 4e −2ix + e −4ix
2
=
1
4 ee 4ix
e
+ e −4ix + 4 e 2ix + e −2ix + 6 j j
Il suffit maintenant d’utiliser les formules d’Euler suivantes :
b g
2 cos 4 x = e 4ix + e −4ix et 2 cos 2 x = e 2ix + e −2ix b g
On trouve alors :
bg 1
e
cos 4 x = 4 e 4ix + e −4ix + 4 e 2ix + e −2ix + 6
2
e j j
2
1
c b g 8
1 1
= 4 2 cos 4 x + 8 cos 2 x + 6 = cos 4 x + cos 2 x +
2
3
8
b g h b g b g
Nous verrons dans un prochain chapitre que cette linéarisation permet l’intégration
des polynômes trigonométriques.
1 3ix
=−
32i
e
e − 3e ix + 3e −ix − e −3ix e 2ix + 2 + e −2ix je j
=−
1 5ix
32i
e
e − e 3ix − 2e ix + 2e −ix + e −3ix − e −5ix j
=−
1 5ix
32i
e j e e
e − e −5ix − e 3ix − e −3ix − 2 e ix − e −ix jj
=−
1
32i
c b g b g h
2i sin 5x − 2i sin 3x − 4i sin x
1 1
b g
= − sin 5x + sin 3x + sin x
16 16
b g
1
8
π
On peut vérifier pour x = ,
3
π π F 3 I FG 1IJ = 3 3 3 2
sin 3
3
cos 2 =
3 GH 2 JK H 2 K 32
1 1 1 F 5π I 1 F 3π I 1 π
− sinb5x g + sinb3x g + sin x = − sinG J + sinG J + sin
1
16 16 8 16 H 3 K 16 H 3 K 8 3
3 3 3 3
= + =
32 16 32
(MATH06E05A)
Soit
R|r = 1n n R|r = 1
S|nθ = 2kπ bk ∈ Z g ⇔ S|θ = 2kπ bk ∈ Zg
T T n
Par conséquent, l'équation z n − 1 = 0 admet n racines distinctes, toutes de modules
1, et d'argument
2 kπ
θk =
n
avec k ∈ 0 ,1 ,.....,n − 1 l q
Les images des solutions
sont les sommets d'un
polygone régulier de n
côtés inscrit dans le cercle
de rayon unité centré en
O.
|RS
rn = ρ
r=nρ R|
T|
nθ = α + 2 kπ ( k ∈ Z )
⇔
θ= +
α 2 kπ
( k ∈Z)
S|
n n T
Il y a donc n racines distinctes, de la forme
α 2 kπ
zk = ρ en
i( +
n n
)
l
avec k ∈ 0 ,1 ,...., n − 1 . q
Les images des solutions sont les sommets d'un polygone régulier de n côtés inscrit
dans le cercle de rayon n ρ centré en O.
ième
de A (donc non nulle), alors z = n
z0n
F zI
⇔ G J
n
=1
En effet si z0 est une racine n
Hz K
0
z
et est une racine nième de l’unité.
z0
Soit à résoudre : z 3 = −2 2i .
−1 + i 3 −1 − i 3
On remarque que i 2 est solution. Les racines cubiques sont 1, , .
2 2
− 3 −i 3 −i
Les racines de l’équation sont donc : i 2 , ,
2 2
z 2 = Z ⇔ ( x + iy )2 = a + ib ⇔
R|Sx − y = a
2 2
|T2 xy = b
Ce système de deux équations à deux inconnues se résout par substitution mais
présente l'inconvénient de conduire à une équation bicarrée. Le système se résout
simplement en lui adjoignant une troisième équation traduisant l'égalité des modules
z2 = Z soit x 2 + y 2 = a 2 + b 2
On résout le système
R|x − y = a
2 2
|Sx + y = a
2 2 2
+ b2
||2 xy = b
T
(MATH06E06A)
En résumé :
FH MM , MM IK = arg z
1 2
2−z
2π
z 1−z
bg bg bg bg
Si A a , B b , C c et D d sont quatre points de P tels que A ≠ B et C ≠ D alors
c−a c−b
Calculons et .
d −a d −b
c−a
=
2i + 1 − i
=
1+ i
=
1 1+ ib g = i
1
2
d − a 2 − 2i + 1 − i 3 − 3i 3 2 3
c−b
=
2i + 1 + i
=
1 + 3i
=
b gb g
1 + 3i 3 + i
=i
d − b 2 − 2i + 1 + i 3 − i 10
Interprétation géométrique.
bg bg bg b g
On pose A a , B b , C c et D d
d −c π
On peut dire que b DAg ⊥ bCAg car arg = π
b−a 2
c−b π
De même, b DB g ⊥ bCB g car arg = π
d −b 2
M zbg
bg
M ′ z′
b
D z − z′ g
O x
On a : OS = OM + OM ′ et OD = OM − OM ′ = MM ′
b g bg bg
On a : z z ' = z z ' = ρ ρ ' et arg zz ′ = arg z + arg z ′ = θ + θ ' b2π g
y
b g
P zz′
M zbg
M ′ z′bg
x
O
FH M M , M M IK = FH M
1 3 1 4 2 M3 , M2 M4
IK bπ g
z 4 − z1 z − z2
c'est-à-dire : arg
z3 − z1
= arg 4
z3 − z 2
bπ g
Ainsi M 1 , M 2 , M 3 , M 4 sont cocycliques ou alignés si et seulement si
z4 − z1 z4 − z2
: ∈R
z 3 − z1 z3 − z2
(MATH06E07)
z1 + z2
Démontrer que si les nombres complexes z1 et z2 ont pour module 1, le nombre z =
1 + z1 z2
est réel.
(MATH06E08)
Montrer que tout nombre complexe de module 1 (avec z ≠ −1) peut se mettre sous la forme
1 + ia
z= avec a ∈ R
1 − ia
(MATH06E09)
π FG IJ
3π 5π FG IJ
7
Montrer que cos 2
14
+ cos 2
14H K
+ cos 2
14
=
4H K
(MATH06E10)
bg
Soit f z = z 4 − 8z 3 + 27 z 2 − 38z + 26
• b g b g
Calculer f 1 + i et f 1 − i .
e
Résoudre dans C l'équation : 3z 2 + z + 1 j + ez
2 2
+ 2z + 2 j 2
=0
(MATH06E12)
l q
Soit n ∈ N − 0 ,1 . Calculer le produit des racines nièmes de 1.
(MATH06E13)
(MATH06S01)
6 −i 2
1. Calculer z1 = et z2 = 1 − i sous forme trigonométrique
2
z1 π π
2. Donner le module et l'argument de en déduire : cos et sin .
z2 12 12
7π 11π
3. En déduire cos et tan
12 12
(MATH06S02)
1+ z
On pose, pour z ∈ C − 1 lq Z=
1− z
FG 1 + z IJ + FG 1 − z IJ
3 3
2. Résoudre dans C l'équation :
H1 − zK H1 + zK =2
(MATH06E07)
• Z = 1 ⇔ ZZ = 1
On a donc : z1 z1 = 1 et z 2 z 2 = 1
On va évaluer z − z
z1 + z2 z +z z +z z +z
z−z= − 1 2 = 1 2 − 1 2
1 + z1 z2 1 + z1z 2 1 + z1z 2 1 + z1 z2
z1 + z2 + z1 z1 z2 + z2 z1 z2 − z1 − z2 − z1 z2 z1 − z1 z2 z 2
= =0
( 1 + z1z 2 )( 1 + z1 z2 )
Ce qui prouve que z est réel.
(MATH06E08)
On rappelle que z = 1 ⇔ x 2 + y 2 = 1
1 + ia
Pour montrer l'existence de a ∈ R tel que z = , on résout l'équation d'inconnue a
1 − ia
1 + ia
z=
1 − ia
b g
⇒ z 1 − ia = 1 + ia ⇒ ia 1 + z = z − 1 b g
Comme z ≠ −1 on a
a=
b g = ib1 − x − iyg = ib1 − x − iyg × b1 + x − iyg
i 1− z
1+ z 1 + x + iy 1 + x + iy 1 + x − iy
1 + x − iy − x − x 2 + ixy − iy − ixy − y 2
=
b1 + xg 2
+ y2
−2iy y
comme x 2 + y 2 = 1 , on a : a = i = qui est bien un réel.
2 + 2x 1 + x
(MATH06E09)
1 + cos 2a
On utilise la relation trigonométrique cos 2 a =
2
π FG 3π 5π IJ F π 3π 5π I
3 1
H
S = + cos + cos + cos
3 i
= + Re e 7 + e
i
K GG 7 +e
i
7 JJ
2 2 7 7 7 2 H K
π 2π 4π
3 1 i7 i i
1 + e 7 + e 7
S = + Re e
2 2
On rappelle la formule de la somme des termes consécutifs d'une suite géométrique de raison
q ≠1
1− q3
1+ q + q2 =
1− q
2π
i
Soit avec q = e 7 ≠1
F I 6π F 3π
−i
3π 3π I
3 1 G 1− e J 3 1 G JJ
π i π i i
i 7 e i 7 e 7 −e 7
S = + ReG e 7
JJ = 2 + 2 ReGG e 7 ×
2 2 G 2π π π π
JK
H 1− e
i
K 7 H e i
7 e
−i
7 −e
i
7
F 3π I F 3π I
3 1 G 7 = + ReG e
J JJ
i
3π −2i sin i
3π sin
3 1
= + ReG e
π J 2 2 G
7 × 7 × 7
2 2
GH −2i sin J
7 K
GH sin
π
7
JK
3π 3π 6π
sin cos sin
3 1 7 7 = 3+1 7
S= +
2 2 π 2 4 π
sin sin
7 7
6π π
b g
Comme sin π − x = sin x , on a sin
7
= sin
7
π 3π 5π 7
et donc S = cos 2 + cos 2 + cos 2 =
14 14 14 4
(MATH06E10)
bg
f z = z 4 − 8z 3 + 27 z 2 − 38z + 26
= −4 − 8b −2 + 2i g + 27b2i g − 38i − 38 + 26 = 0
bg
On trouve en divisant f z par z 2 − 2 z + 2 ou par identification
bg e je
f z = z 2 − 2 z + 2 z 2 − 6z + 13 j
b g 2
On résout z 2 − 6z + 13 = 0 , avec ∆ = 36 − 52 = −16 = 4i , donc deux racines complexes
6 − 4i
conjuguées : z1 = = 3 − 2i et z2 = 3 + 2i
2
l
et l'ensemble des solutions de l'équation f ( z ) = 0 est 1 + i ;1 − i ;3 + 2i ;3 − 2i q
(MATH06E11)
b3 + igz + b1 + 2igz + 1 + 2i = 0
2
ou
b3 − igz + b1 − 2igz + 1 − 2i = 0
2
(MATH06E12)
n −1 2 kπ
i
On doit calculer ∏ e n
k =0
n −1 2 kπ
n −1
∑i
2 kπ 2 π n −1
∑k b g
2π n −1 n
∏ e
i
n =e k =0 n
=e
i
n k =0
=e
i
2n = ei b g = b−1g n−1
π n −1
k =0
(MATH06E13)
X = 8 et Y = −6
⇔ ou
X = −8 et Y = 6
Ainsi, l'une des solutions est z = 3 − i . On obtient toutes les solutions en multipliant l'une
d'entre elles par les racines quatrièmes de l'unité, donc par 1, par −1, par i , par −i
(MATH06E01B)
b g b g
On considère le polynôme complexe : z 3 + 1 + i z 2 + 1 + i z + i
1) Montrer que ce polynôme admet une racine imaginaire pure.
b g b g
2) Factoriser ce polynôme et résoudre : z 3 + 1 + i z 2 + 1 + i z + i = 0
MATH06E02B
MATH06E02C
3 3
1+2i 1 −2 19 + 7i 20 + 5i
1) 2) 3) 4) +
1 − 2i (1+2i )(3 − i ) 1− i 3 9 − i 7 + 6i
(MATH05E03B)
(MATH06E03C)
(MATH06E04B)*
On pose z = 1 + i
1) Calculer z 2 ,z 3 ,z 4 .
3) Calculer S = 1 + z + z 2 + ⋅ ⋅ ⋅ ⋅ + z 24 .
MATH06E06B
(MATH06E06C)
Soit n ∈ N − {0;1}
Résoudre dans l’ensemble des nombres complexes l’équation : ( z + i ) = ( z − i )
n n
MATH06E01A
(bi )3 − 2 ( ) ( )
3 + i (bi ) + 4 1 + i 3 (bi ) − 8i = b3i 3 − 2
2
( )
3 + i b 2 i 2 + 4bi − 4b 3 − 8i
= −b 3 i − 2 ( )
3 + i b2 i 2 + 4bi + 4b 3 − 8i = −b3i + 2 ( )
3 + i b2 + 4bi − 4b 3 − 8i
= 2b 2 3 − 4b 3 + −b3 + 2b 2 + 4b − 8 i( )
Un complexe est nul si et seulement si sa partie réelle et sa partie imaginaire sont nulles.
2b2 3 − 4b 3 = 0 2b 3 (b − 2 ) = 0
3 ⇔ ⇒b=2
− b + 2b 2
+ 4b − 8 = 0 −b + 2b + 4b − 8 = 0
3 2
z3 − 2 ( ) (
3 + i z 2 + 4 1 + i 3 z − 8i ) z − 2i
(
− z 3 − 2iz 2 ) z 2 − 2 3z + 4
(
− 2 3z 2 + 4 1 + i 3 z − 8i )
(
− −2 3 z 2 + 4i 3 z )
4 z − 8i
− ( 4 z − 8i )
0
Vous remarquerez cette technique pratique que vous utilisiez sans doute déjà dans R et qui
permet de minimiser les erreurs de calcul et surtout qui est bien plus simple que la technique
d’identification classique.
Donc z 3 − 2 ( ) ( )
3 + i z 2 + 4 1 + i 3 z − 8i = ( z − 2i ) z 2 − 2 3 z + 4( )
2 3 − 2i
complexes conjuguées sont donc : z1 = = 3 − i et z2 = 3 + i
2
Si vous avez éprouvé des difficultés pour résoudre cet exercice, nous vous conseillons
vivement de faire l’exercice ci-dessous.
(MATH06E01B)
(
On obtient : z 3 + (1 + i ) z 2 + (1 + i ) z + i = ( z + i ) z 2 + z + 1 )
−1 − 3i −1 + 3i
Il ne reste plus qu’à résoudre z 2 + z + 1 = 0 ⇔ z1 = et z2 = .
2 2
−1 − 3i −1 + 3i
Les racines sont donc : −i, z1 = et z2 =
2 2
Si vous avez éprouvé des difficultés pour résoudre cet exercice, nous vous conseillons
vivement de consulter votre tuteur.
(MATH06E02A)
a + ib
On multiplie le numérateur et le dénominateur du nombre complexe z = par le nombre
c + id
complexe conjugué du dénominateur, c'est-à-dire c − id ( avec c − id ≠ 0 )
1 + 3i (1 + 3i )( 2 − 5i ) 2 + 6i − 5i + 15 17 1
= = = + i
2 + 5i ( 2 + 5i )( 2 − 5i ) 4 + 25 29 29
3 − 2i (3 − 2i )( 4 + i ) 14 5
= = − i
4−i ( 4 − i )( 4 + i ) 17 17
2 + i ( 2 + i )(1 − i ) 3 1
= = − i
1 + i (1 + i )(1 − i ) 2 2
Si vous avez éprouvé des difficultés pour résoudre cet exercice, nous vous conseillons
vivement de faire l’exercice ci-dessous.
(MATH06E02B)
z = −2 + i et z ′ = 3 − 4i
1) z+z ′ = − 2 + i + 3 − 4i=1 − 3i
3) z 2 = ( −2 + i ) = 4 − 1 − 4i = 3 − 4i
2
1 1 1 3 + 4i 3 4
5) = = × = + i
z ′ 3 − 4i 3 − 4i 3 + 4i 25 25
Si vous avez éprouvé des difficultés pour résoudre cet exercice, nous vous conseillons
vivement de faire l’exercice ci-dessous.
(MATH06E02C)
1+2i 1 −2
1) 2) 3) 4)
1 − 2i (1+2i )( 3 − i ) 1−i 3
3)
−2
=
(
−2 1+i 3 )=−1− 3
i
(1 − i 3 ) 4 2 2
3 3 3 3
19 + 7i 20 + 5i 19 + 7i 9 + i 20 + 5i 7 − 6i
4) + = × + ×
9 − i 7 + 6i 9 − i 9 + i 7 + 6i 7 − 6i
3 3
164+82i 170 − 85i
=(2+i) + (2 − i) = (8+12i − 6 − i)+(8 − 12i − 6+i)=4
3 3
= +
82 85
Dans le 4), vous remarquerez qu’il est plus simple de calculer la forme algébrique à l’intérieur
des parenthèses avant d’élever au cube.
Si vous avez éprouvé des difficultés pour résoudre cet exercice, nous vous conseillons
vivement de consulter votre tuteur.
(MATH06E03A)
Pour les cas simples, il n’est pas nécessaire de « dérouler » la méthode, on peut procéder
comme suit :
1 i 3π 3π
• On écrit z1 = −2 + 2i = 2 2 − + = 2 2 cos 4 + i sin 4
2 2
Le module de z1 est z1 = 2 2
3π 3π
L'argument de z1 est arg z1 = modulo 2π . Donc z1 = 2 2 ;
4 4
1 3 2π 2π
• On écrit z2 = −1 + 3i = 2 − + i = 2 cos + i sin
2 2 3 3
Le module de z2 est z2 = 2
2π 2π
L'argument de z2 est arg z2 = modulo 2π . Donc z2 = 2;
3 3
Si vous avez éprouvé des difficultés pour résoudre cet exercice, nous vous conseillons
vivement de faire l’exercice ci-dessous.
(MATH06E03B)
π π 1
• Si ϕ ∈ − , alors cos ϕ > 0 et le module de z est et son argument ϕ modulo
2 2 cos ϕ
2π
π 3π
• En revanche, si ϕ ∈ , alors cos ϕ < 0 et l'on écrit
2 2
− ( cos ϕ + i sin ϕ ) cos (π + ϕ ) + i sin (π + ϕ )
z= =
− cos ϕ − cos ϕ
1
le module de z est − et son argument π + ϕ modulo 2π .
cos ϕ
Si vous avez éprouvé des difficultés pour résoudre cet exercice, nous vous conseillons
vivement de faire l’exercice ci-dessous.
(MATH06E03C)
π π
• z1 = sin + i cos .
5 5
Il faut se ramener à z = r ( cos α + i sin α )
π π
On utilise les relations trigonométriques sin − ϕ = cos ϕ et cos − ϕ = sin ϕ
2 2
3π
π π π π 3π 3π i
alors z1 = cos − + i sin − = cos + i sin = e 10
2 5 2 5 10 10
3π 3π
Le module de z1 est 1 et son argument modulo 2π . Donc z1 = 1;
10 10
π π
• z2 = − sin + i cos
7 7
π π
On utilise les relations trigonométriques cos + ϕ = − sin ϕ et sin + ϕ = cos ϕ
2 2
π π π π 9π 9π
alors z2 = cos + + i sin + = cos + i sin
2 7 2 7 14 14
9π 9π
Le module de z2 est 1 et son argument modulo 2π . Donc z2 = 1;
14 14
Si vous avez éprouvé des difficultés pour résoudre cet exercice, nous vous conseillons
vivement de consulter votre tuteur.
(MATH06E04A)
30
1+ i 3
• z1 =
1 − i
iπ π
1 + i 3 = 2; et 1 − i = 2 ; −
3 4
π
1+ i 3 2; 3 2 π π 2 7π
= = ; − − =
π 2 3 4 2 12
;
1− i
2 ; − 4
30
1+ i 3 7π
30
35π 15 π
z1 = = 2; = 215 ; = 2 ; − = −215 i
1 − i 12
2 2
30
1+ 2 + i
• z2 =
1 + 2 − i
2 + i (1 + 2 + i ) ( )
2
1+ 1 + 2 − 1 + 2 2 + 2i + 2i 2 2+2 2 + 2+2 2 i 1+ i
= = = =
1+ 2 −i
(1 + 2 ) + 1
2
1+ 2 + 2 2 +1 (
2 2+2 2 ) 2
1+ 2 + i 1+ i π
Finalement : = = 1;
1+ 2 − i 2 4
30
1+ 2 + i π
30
15π π
Donc z2 = = 1; = 1; = 1; − = −i
1+ 2 − i 4 2 2
5
2π
( )
5
• z3 = −1 + 3i = 2;
3
(Vous pourrez regarder la solution de l’exercice MATH06E03A)
5
2π 10π 4π
( ) ( )
5
Donc z3 = −1 + 3i = 2; = 25 ; = 32; = 16 −1 − 3i
3 3 3
Si vous avez éprouvé des difficultés pour résoudre cet exercice, nous vous conseillons
vivement de faire l’exercice ci-dessous.
(MATH06E04B)
π 2π 3π 4π
1 ) z= 2; z 2 = 2; z 3 = 2 2; z 4 = 4; = −4
4 4 4 4
( )
k
z p = ( −4 ) z p
k
2) En posant n = 4k + p on a z 4k+p = z 4
( ) π π
6 1
z = ( −4 ) z1 = 212 2 , = 212 2 , = 212 (1 + i )
6
z 25 = z 4
4 4
3) Calculons S.
S = 1 + z + z 2 + ⋅ ⋅ ⋅ ⋅ ⋅ + z 24 =
1 − z 25 1 − 212 z
1− z
=
1− z
(
= 1 − 212 (1 + i )
1
−i
) (
= i −212 + 1 − 212 i )
( )
= 212 + 1 − 212 i = 4096 − 4095i
Si vous avez éprouvé des difficultés pour résoudre cet exercice, nous vous conseillons
vivement de consulter votre tuteur.
(MATH06E05A)
3
eix − e −ix eix + e −ix
P (x) =
2i
2
= − (
1 3ix
16
e − 3eix + 3e −ix − e−3ix )(eix + e−ix )
P (x) = −
16i
(
1 4ix
e − 2e 2ix + 2e −2ix + e −4ix = −
1
16i
) (( ) (
e 4ix − e −4ix − 2 e 2ix − e−2ix ))
Or e4ix − e−4ix = 2i sin ( 4 x ) et e2ix − e−2ix = 2i sin ( 2 x )
1 1
P ( x ) = − sin ( 4 x ) + sin ( 2 x ) .
8 4
Si vous avez éprouvé des difficultés pour résoudre cet exercice, nous vous conseillons
vivement de consulter votre tuteur.
(MATH06E06A)
z 2 = (α + i β ) = α 2 − β 2 + 2iαβ = −8 + 6i
2
(I)
α 2 − β 2 = −8 (1 )
2αβ = 6 (2)
Plutôt que de résoudre ce système qui conduit à une équation du quatrième degré bicarrée, on
préfère ajouter une équation supplémentaire, en écrivant l'égalité des modules de l'équation
(I),
α2 + β2 = ( −8)2 + (6 )2 = 10 (3)
2α 2 = 2 et α2 =1
D'où deux solutions α1 = 1 et α 2 = −1
La relation (3) prouve que α et β sont de même signe et par conséquent
Si α1 = 1 alors β1 = 3 et z1 = α1 + i β1 = 1 + 3i
Si α 2 = −1 alors β 2 = −3 et z2 = α 2 + i β 2 = −1 − 3i
(1 + 3i )2 = ( −1 − 3i )2 = −8 + 6i
Le discriminant est ∆ = b 2 − 4ac = ( −3 + i ) − 4 ( 4 − 3i ) = −8 + 6i
2
3 − i + 1 + 3i 3 − i − 1 − 3i
z' = = 2+i et z" = = 1 − 2i
2 2
Les solutions sont { 2 + i;1 − 2i }
b c
on prendra toujours soin de vérifier les relations S = z' + z" = − et P = z' z" =
a a
Dans cet exemple
S = ( 2 + i ) + (1 − 2i ) = 3 − i et P = ( 2 + i )(1 − 2i ) = 4 − 3i .
Si vous avez éprouvé des difficultés pour résoudre cet exercice, nous vous conseillons
vivement de faire l’exercice ci-dessous.
(MATH06E06B)
(
Ainsi z 3 + (1 + 6i ) z 2 + ( −13 + 6i ) z − 9 − 12i = ( z + 3i ) Az 2 + Bz + C )
Par identification, on trouve A = 1 B = 1 + 3i C = −4 + 3i
successivement ∆ = δ 2 = 8 − 6i donc δ = 3 − i ou δ = −3 + i
et les racines de l'équation du second degré sont
z' = 1 − 2i et z" = −2 − i
Si vous avez éprouvé des difficultés pour résoudre cet exercice, nous vous conseillons
vivement de faire l’exercice ci-dessous.
(MATH06E06C)
z+i
Comme i n'est pas solution, posons Z =
z −i
( z + i )n = ( z − i )n ⇔ Zn =1
Les solution de cette équation sont donc les racines nièmes de l’unité.
z+i Z +1
Pour Z ≠ 1 Z= ⇔ z =i
z −i Z −1
Les solutions sont donc les zk avec k ∈ {1 ,.....,n − 1 } définis par
2 kπ kπ kπ
i i −i
e n +1 e n +e n kπ
zk = i 2 kπ
=i kπ kπ
= cot an k ∈ { 1 ,.....,n − 1 }
i i −i n
e n −1 e n −e n
Si vous avez éprouvé des difficultés pour résoudre cet exercice, nous vous conseillons
vivement de consulter votre tuteur.
(MATH06E01A)
(MATH06E01B)
(MATH06E02A)
b gb g
on utilise en fait la propriété : a + bi a − bi = a 2 + b 2
2−i 2 − i 3 + 2i 8 + i 8 1
Exemple : = × = = + i
3 − 2i 3 − 2i 3 + 2i 13 13 13
(MATH06E02B)
• Dans les 4 premiers exemples, on utilise les propriétés sur les complexes
développées au paragraphe 2 du cours.
ba + bigba − big = a 2
+ b2
2−i 2 − i 3 + 2i 8 + i 8 1
Exemple : = × = = + i
3 − 2i 3 − 2i 3 + 2i 13 13 13
(MATH06E02C)
• Les trois premiers calculs font appel aux mêmes règles de calcul que pour les
exercices précédents.
• Notez cependant qu’il est préférable dans le 4) de mettre sous forme algébrique
l’intérieur des parenthèses et de calculer la puissance après cette simplification.
(MATH06E03A)
R|sinθ = b
et S
r
r = a + bi = a 2 + b 2
||cosθ = a
T r
Cela permet en général de déterminer θ à 2kπ s’il s’agit d’une valeur usuelle, sinon
on se contentera d’une valeur approchée à 2kπ .
(MATH06E03B)
b g c b g b gh = 2;θ + π
z = −2 cos θ + i sin θ = 2 cos θ + π + i sin θ + π
z ′ = −2bcos θ − i sin θ g = 2ccosbπ − θ g + i sinbπ − θ gh = 2; π − θ
(MATH06E03C)
b g
Le complexe est sous la forme z = r sin θ + i cos θ , Il faut donc transformer le sinus
en cosinus et le cosinus en sinus. Pour cela on utilise les formules
FG πIJ π FG IJ
cos x +
H 2 K H K
= − sin x , cos − x = sin x etc...
2
π π π π FG IJ
π π 9π FG IJ LM OP
sin
11
− i cos = cos
11
−
11 2 H
+ i sin −
K
11 2
= 1;−
22 H K N Q
(MATH06E04A)
(MATH06E04B)
• Pour la dernière question, il faut utiliser le résultat démontré dans le chapitre sur
1 − q n +1
les suites géométriques : 1 + q + q 2 +!+ q n =
1− q
(MATH06E05A)
(MATH06E06A)
On pose z = α + β i
R|Sα − β = −8
2 2
D’après la méthode du cours on doit résoudre :
|T2αβ = 6
Vous pourrez regarder la solution proposée qui utilise la technique du cours et
comparer votre résultat obtenu en utilisant la méthode suivante :
R|α + e−β j = −8
2 2
R|Sα − β = −8 ⇔ |Sαβ > 0
2 2
(MATH06E06B)
(MATH06E06C)
z+i
On pose Z = , on est ramené à résoudre : Z n = 1 dont les solutions sont les
z−i
racines nièmes de l’unité.
On peut alors se référer au cours § 6.2