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L’innovation pédagogique
Les clés
du marketing
international
Brigitte DEVESA
Sophie RICHARD-LANNEYRIE
La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41, d'une part, que les " copies
ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collec-
tive ", et, d'autre part, que les analyses et courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, " toute
représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses
ayants droits ou ayants cause est illicite. " (article 40, alinéa 1).
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon
sanctionnée par les articles 425 et suivants du code pénal.
Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous les pays.
Imprimé en France
Sommaire
Avant-propos ............................................................................................................................................................ 7
Prix
Fiche 40 - Politique de prix à l’international ................................................................................................... 156
Fiche 41 - Détermination des coûts de revient export ............................................................................... 160
Fiche 42 - Détermination des tarifs à l’export ................................................................................................ 163
Distribution
Fiche 43 - Politique de distribution à l’international ................................................................................... 165
Communication
Fiche 44 - Politique de communication à l’international ........................................................................... 169
Fiche 45 - Moyens médias de la communication internationale ........................................................... 175
Fiche 46 - Moyens hors médias de la communication internationale ................................................. 177
Fiche 47 - Les agences de publicité à l’international ................................................................................... 179
Partie 7 - La douane
Fiche 48 - Rôle et mission de la douane ........................................................................................................... 184
Fiche 49 - Conduite des opérations à l’international .................................................................................. 187
Fiche 50 - Activité de transit .................................................................................................................................. 191
Fiche 51 - Choix d’un régime douanier ............................................................................................................. 195
Fiche 52 - Utilisation de la marchandise........................................................................................................... 200
Fiche 53 - La déclaration d’échange de biens (DEB) .................................................................................... 202
Fiche 54 - Transformations des marchandises (1) ........................................................................................ 204
Fiche 55 - Transformations des marchandises (2) ........................................................................................ 208
Fiche 56 - Les procédures de dédouanement (1) ......................................................................................... 211
Fiche 57 - Les procédures de dédouanement (2) ......................................................................................... 216
Cette internationalisation des échanges a abouti à une mondialisation des marchés qui
a entraîné une interdépendance entre les nations.
Dans le même temps, ces nations ont bénéficié d’un cadre institutionnel favorable aux
échanges tant au niveau européen qu’au niveau mondial entre Etats.
Cependant, il existe une disparité entre les différentes parties du monde qui n’oc-
cupent pas la même place dans le circuit des échanges. Un cinquième de l’humanité
seulement consomme (et produit) les quatre cinquièmes des richesses mondiales.
Les espaces moteurs de la mondialisation appartiennent à l’« archipel métropolitain
mondial », une toile de grandes mégalopoles, essentiellement localisées au sein de la
Triade (Etats-Unis, Europe, Japon), qui sont reliées entre elles par des réseaux.
La logique du réseau évince celle du territoire : réseaux de transport (des hommes, des
marchandises, des matières premières, de l’énergie), mais aussi réseaux de télécom-
munications et réseaux relationnels. La distance s’apprécie non plus de façon métrique
mais en fonction de l’équipement des lieux en réseaux, qui définit leur accessibilité et
leur attractivité.
La mondialisation redonne aux Etats leur rôle de puissance publique. Les Etats ont
ainsi le pouvoir de réguler la mondialisation en fixant des normes, en redistribuant les
richesses, en aménageant le territoire.
Croissance démographique
L’espérance de vie reste modeste : 67 ans en moyenne.
Elle a considérablement augmenté : la population mondiale a gagné plus de
20 ans d’espérance de vie ces cinquante dernières années, soit près de cinq mois
d’espérance de vie en plus chaque année. De fortes disparités persistent (26 ans
en Sierra Leone contre 74 ans au Japon).
Les échanges internes : ils se réalisent surtout en Europe (plus de 1/3 du commerce
international), suivis par les échanges entre les pays d’Asie.
Les échanges intercontinentaux : les flux partant de l’Asie vers l’Europe et l’Amérique
du Nord dominent, suivis par les flux entre l’Amérique du Nord et l’Europe.
Organisations Principes
Vocation Exceptions
mondiales fondamentaux
Organisations internationales
Accord général sur les ● Non-discrimination. ● Possibilités de
trafics douanier (1947). ●Abandon des droits de création de zone
douanes. de libre échange
Objectifs : ● Interdiction de dum- ou d’union doua-
Le GATT développement du ping et de subventions nière.
www.wto.org libre-échange. à l’exportation. ● Ripostes anti-
● Abolition des restric- dumping.
tions quantitatives. ● Clauses de sau-
vegarde (fixation
de contingence)
Le FMI a été créé par la Finance (prêts) les Le FMI peut auto-
Conférence de Bretton déficits des balances riser un pays à
Woods (1944). des paiements des pays ne plus appliquer
FMI membres. (temporairement)
Fond Il organise les règles du GATT.
Monétaire le système monétaire La condition étant que
International international. les pays aidés mettent
en place des mesures
Objectif : combattre les pour rétablir l’équilibre
désordres monétaires extérieur.
internationaux.
L’AID
Association Internatio-
nale pour le Développe-
Les banques
ment.
mondiales
La SFI
Société Financière Inter-
nationale.
La BCE
Banque Centrale Euro-
péenne
www.ecb.int
La BCE (créée en 1998
et opérationnelle en
1999 avec la naissance
officielle et la mise en
place de l'euro).
Organe exécutif du
Système européen des
La BCE banques centrales,
Banque composé des banques
Centrale centrales des pays
Européenne membres et de la BCE.
www.ecb.int
Responsable de la
politique monétaire de
l'Union Européenne.
Mission principale :
assurer la stabilité des
prix au sein de la zone
euro, condition néces-
saire à une croissance
durable.
Le risque pays
Le risque pays est une notion clé dans le commerce international qui est à distinguer
du risque commercial inhérent à toutes transactions (faillite, défaut de paiements des
créanciers…) et lié aux caractéristiques propres du partenaire commercial.
Cette notion recouvre différents facteurs (macroéconomiques, politiques, sociaux) qui
peuvent être à l’origine d’un sinistre lors d’une opération avec un pays étranger. Elle
est liée à l’environnement dans lequel va se passer la transaction.
Il existe différents types de risques qui sont souvent liés les uns aux autres : par exemple
si la Banque Centrale « bloque » des sorties de devises c’est parce que la balance de
paiement du pays est déficitaire ce qui est la conséquence des mesures prises par les
autorités politiques.
Risques économiques et financiers : par exemple, une hausse des taux d’intérêts
qui augmente le coût des emprunts ou une hausse des taux d’intérêts qui bloque le
coût des emprunts…
Risques politiques : liés à un régime politique instable, des guerres, des embargos
ou un système judiciaire déficient par exemple…
Risques sociaux : liés à des conditions de vie ou de travail instable (chômage, pau-
vreté, inégalités)…
Risques naturels ou sanitaires : liés à des tremblements de terre ou à des catas-
trophes naturelles par exemple…
Ces risques peuvent entraîner des sinistres divers lors des échanges : par exemple le
défaut de paiement de l’acheteur, l’interruption d’un contrat, voir la confiscation des
biens…
Pour prendre la mesure des risques encourus, l’entreprise doit mettre en œuvre une
veille géopolitique qui lui permettra de connaître son degré d’exposition au risque pays.
Elle sera ensuite capable de gérer le risque en montant un dossier qui prend en compte
certaines règles de prudence par exemple en souscrivant une police d’assurance.
Pour une entreprise, mener une politique d’exportation c’est partir de la négociation
commerciale pour aboutir au traitement des commandes, en passant par l’expédition
et le règlement.
La démarche
Tous les marchés étrangers se trouvent éloignés de l’entreprise de différentes façons :
● Soit il s’agit d’une distance géographique qui imposera un certain délai (et donc
un coût) d’acheminement des produits ;
● Soit il s’agit de différences dans le développement économique du pays ;
● Soit il s’agit d’une distance liée aux institutions, autrement dit aux politiques éco-
nomiques menées par les Etats : ce peut-être, par exemple, les barrières doua-
nières, les réglementations et les normes, les différences de monnaies… ;
● Soit il s’agit de différences culturelles qui peuvent être des différences de menta-
lité, de langue voir même d’éducation…
VIIIème siècle
Le poète Hésiode évoque
le mythe Europe.
IIème
siècle de notre ère
L’empire Romain est à son
apogée. Il s’étend du bassin
méditerranéen à l’Asie Mineure.
A l’intérieur de cet empire une nouvelle
culture se développe « la civilisation
européenne ».
L’an 800
L’unité européenne
s’affirme.
L’occident s’impose
comme étant le
berceau de cette unité.
Après le sacre de
Charlemagne,
« Roi des Francs »,
celui-ci devient «
l’Empereur de l’Europe
Occidentale ».
Il est le père de
l’Europe.
1603
Après l’idée d’une
unité européenne, on envisage,
progressivement, une Europe fédéraliste.
Les premières pensées du fédéralisme font leur
apparition.
L’Allemand Althusius Johannes (juriste de 1557-
1638) évoque une unification européenne et diversité
la « subsidiarité ».
Actuellement ce principe de fonctionnement est
fondamental dans l’union européenne que
l’on connaît.
1814
n
Saint Simo
(philoso p h e
roposera
français), p
d’un
la création
parlem en t
européen.
L’Ere de la reconstruction :
Cette construction européenne commence par la réconciliation de la France et de l’Al-
lemagne et la protection des démocraties. Les Etats-Unis viennent en soutient de cette
reconstruction.
Le traité d’Amsterdam : il met en place l’espace Schengen mais pas seulement, il ré-
forme le système institutionnel qui permettra l’élargissement à l’Est (1999).
Depuis l’empire Romain, les Européens partagent en matière d’héritage culturel une
histoire commune. On constate au fil du temps, que les pays européens ont partagé un
grand nombre d’expériences :
Avec l’Empire Romain c’est la mise en place d’un droit écrit
Pour l’Europe au Moyen Age, le christianisme comme un apport structurant
Progrès économique et liberté individuelle avec la philosophie des Lumières
Développement du capitalisme et protection sociale avec la Révolution industrielle
L’exigence d’une paix durable
On peut considérer que cet héritage commun se manifeste avec la mise en place des
droits et libertés fondamentaux. Le traité de Lisbonne consacre ces droits et libertés
comme source d’inspiration pour la construction européenne.
Pour autant l’héritage commun, présente des diversités culturelles. L’Union Euro-
péenne est majoritairement chrétienne, elle se partage entre :
Catholiques
Protestants
Orthodoxes
Le citoyen Européen :
Pour être citoyen européen, il faut avoir la nationalité d’un Etat membre de l’UE. La
citoyenneté européenne ne remplace donc pas la citoyenneté nationale. Il s’agit de
constituer le lien entre le citoyen de l’UE et l’identité européenne.
C’est le traité de Maastricht qui a institué en 1992 la citoyenneté européenne.
La citoyenneté étant attribuée aux nationaux des Etats membres, en conséquence
celle-ci n’est pas ouverte aux résidents d’origine extracommunautaire (pays tiers non
membres de l’UE). Une conséquence qui s’applique même si le résident est installé
durablement. Si la citoyenneté ne lui est pas accordée, en revanche il va bénéficier des
droits économiques et sociaux dans les différents Etats membres de l’UE. La citoyen-
neté européenne permet le droit de vote aux élections municipales et européennes.
S’agissant de la définition de la nationalité européenne, chaque Etat décide des condi-
tions requises, en effet l’UE n’a pas de compétence en la matière. Les Etats sont les
seuls au travers de leur code de nationalité de décider qui est en mesure ou pas d’obte-
nir la nationalité européenne.
Autre droit possible : les garanties juridiques, qui consistent en la protection diplo-
matique et consulaire par un autre Etat membre, sur le territoire d’un pays tiers
(non membre de l’UE), si le leur n’y est pas représenté.
Enfin il est désormais possible de saisir le Médiateur européen et lui adresser une
plainte contre un acte de mauvaise administration qu’une institution aurait commis.
Tous ces droits ont des limites et des conditions :
Un citoyen de l’UE peut être élu conseiller municipal mais pas Maire ou adjoint
Un citoyen européen peut être fonctionnaire dans son Etat de résidence mais unique-
ment sur des emplois qui ne mettent pas en jeu sa souveraineté.
Enfin, le citoyen européen doit justifier de revenus suffisants pour s’installer dans un
autre Etat.
Sur les devoirs du citoyen européen, les traités existants ne définissent pas les devoirs
du citoyen européen. Seul la Charte des droits fondamentaux dans son préambule
énonce le principe que « la jouissance de ces droits entraîne des responsabilités et
des devoirs ».
Une finalité contraignante pour les Etats membres par le traité de Lisbonne :
Après l’échec du traité constitutionnel, l'Europe a du réagir. Ainsi le couple Franco-Alle-
mand (Sarkozy /Merkel) va jouer un rôle essentiel.
La Charte aurait pu être reléguée au magasin des accessoires juridiques, mais cela ne
fut pas le cas. Le traité de Lisbonne non seulement la mentionne au nouvel article 6
paragraphe 1, mais surtout précise qu'elle a la même valeur juridique que les traités.
Elle est érigée au rang du droit primaire.
Elle s'applique d'abord aux institutions et aux organes de l'Union Européenne dans le
respect du principe de subsidiarité, mais aussi aux États membres lorsqu'ils mettent en
œuvre le droit de l'Union.
Le Conseil de l'Europe
Le Conseil de l'Europe est une organisation intergouvernementale regroupant au-
jourd'hui 47 États membres. C'est le traité de Londres du 5 mai 1949 qui l'a créé. Il a été
signé par 10 États, France, Benelux (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg), Italie, Norvège,
Suède, Danemark, Irlande, Royaume-Uni). Il est considéré comme l'organisation des
États attachés à la démocratie libérale et au pluralisme politique.
Ses objectifs sont :
La défense des droits de l'homme,
La prééminence du droit,
La prise en compte des problèmes de la société,
Chercher des solutions aux problèmes tout en gardant la stabilité démocratique
en Europe.
Le Conseil de l'Europe siège à Strasbourg au Palais de l'Europe.
Le traité de Londres représente l'acte fondateur du Conseil de l'Europe.
La notion de droits de l'homme était limitée aux domaines civiques et politiques. Cette
notion s'applique désormais aux domaines sociaux, culturels et économiques. On
parle donc maintenant de trois générations de droits.
Les droits dits de première génération sont « civils et politiques » donc liés à la per-
sonne. Ces droits incluent le droit à la vie, le droit à l'égalité et à la liberté d'exprimer
son opinion et de pratiquer une religion.
Les droits dits de deuxième génération apparaîtront après la Seconde guerre mon-
diale. Il s'agit des droits sociaux, culturels et économiques, qui tournent autour de la
vie des individus dans leur travail.
Les droits dits de la troisième génération augmentent la liste des droits de
l'homme. Difficile de donner une définition de ces droits qui concernent beaucoup
de domaines, toutefois on peut considérer qu'ils sont dans la continuité de la dignité
humaine.
Droits des enfants : différentes protections seront mises en place depuis la Déclaration
de Genève en 1924, et en 1959 avec la Déclaration des droits de l'enfant adoptée par
l'Assemblée des Nations Unis. Elle a été reconnue par la Déclaration Universelle des
Droits de l'Homme dans le pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Il était nécessaire d’avoir un instrument juridique international spécial, conçu unique-
ment pour les enfants, les moins de 18 ans.
Une Convention relative aux droits de l'enfant a été adoptée en 1989 par l'Assemblée
générale des Nations Unis, elle entra en vigueur en 1990.
On retrouve dans ces droits :
le droit à la survie,
le droit de se développer dans toute la mesure du possible,
le droit d'être protégé contre les influences nocives...
le droit de vivre (d'autres droits sont réservés aux enfants).
Le Conseil Européen
Le Parlement Européen
Contrôle la Examine les propositions
politique Examine les propositions de lois de lois
La Cour des comptes européens : contrôle les comptes de l’Union Européenne. Elle
siège au Luxembourg.
Rappel :
L’Union Européenne (UE) n’est pas un Etat mais une organisation
qui ne fonctionne que sur la base des traités.
Actes législatifs, ce sont des actes juridiques adoptés par la procédure législative ordi-
naire et/ou spéciale.
Actes délégués, cela signifie que l’acte législatif peut déléguer à la Commission le pou-
voir d’adopter des actes non législatifs. Ils sont de portée générale, et modifient ou
complètent certains éléments essentiels.
Actes d’exécution : ces actes fixent les modalités de mise en œuvre des actes législatifs.
Le règlement :
Il a une portée générale, c’est un acte juridique européen qui est obligatoire dans
toutes ces dispositions. Ainsi les Etats membres sont dans l’obligation de les appliquer.
Le règlement est donc applicable directement dans l’ordre juridique des Etats. Le règle-
ment s’impose à tous les sujets de droit (particuliers Etats et/ou institutions)
La directive :
C’est un acte juridique européen pris par le Conseil de L’Union Européen et/ou le par-
lement européen. La directive lie les Etats destinataires uniquement sur l’objectif à
atteindre, en revanche les Etats ont le choix des moyens et des formes pour atteindre
les objectifs fixés par la directive qui sera transposée dans un second temps par leur
droit national.
La décision :
Elle n'est pas un acte législatif mais un acte juridique pris par le Conseil de l’Union
Européenne, le Parlement Européen et/ou la Commission Européenne.
Elle est obligatoire dans toutes ses dispositions et applicable directement. Il n’y a pas
lieu à transposition en droit national.
Elle n’est pas de portée générale contrairement au règlement.
La décision peut parfois être publiée au Journal Officiel (JO). Mais la publication n’est
pas une condition de leur applicabilité.
Conclusion :
L'histoire a régulièrement montré que rien d'important ne peut se construire à la hâte
et sans difficultés. L'idée d'Europe est fort ancienne. Si la Révolution française porte
une dimension nouvelle, elle a eu pour conséquence entre autres la construction de
nouveaux États-nations en Europe. L'Europe a de nombreuses racines profondes telles
que les valeurs partagées issues de la civilisation gréco-romaine, du christianisme, de
la philosophie des droits de l'homme et de la démocratie parlementaire.
NB : cette fiche a été faite avant la signature du traité budgétaire. Depuis ce traité a
été signé le 2 mars 2012 par 25 Etats membres de l'UE (tous sauf le Royaume-Uni et la
République tchèque), son entrée en vigueur devrait se faire en janvier 2013.
Ci-dessous un lien utile pour comprendre les points essentiels de ce nouveau traité
européen.
http://www.lemonde.fr/politique/visuel/2012/10/04/le-texte-du-traite-europeen-de-
crypte_1769780_823448.html
1/ Disparition des droits de douane : ce droit équivaut à des impôts qui frappent une
marchandise dès lors qu’elle franchit la douane.
2/ Les mesures d’effet équivalent ont disparu : 2 types de mesures sont concernés :
Taxes d’effet équivalent à des droits de douanes (TEEDD)
Mesures d’effet équivalent à restrictions quantitatives (MEERQ)
Les nouveautés :
Le traité de Lisbonne est entré en vigueur le 1er décembre 2009, il ne remplace pas les
traités existants, il les modifie.
Le management interculturel :
C’est la prise en compte de la diversité entre les peuples et dans tous ces aspects.
C’est aussi l’occasion d’une meilleure relation et entente entre les peuples. Quoi de
plus naturel que d’entretenir une entente entre les différentes cultures et identités. On
peut considérer que le management culturel est donc l’opportunité d’une meilleure
relation entre les peuples et celle du partage des cultures. Il vise à améliorer les inte-
ractions des différentes cultures en vue d'en minimiser les conséquences négatives des
différences pour les individus et permet de leur offrir les ressources qu’offre chaque
culture.
La notion de culture
En philosophie, la notion « culture » désigne ce qui est
contraire à la notion de « nature ». Autrement dit, le mot
culture renvoie à tout ce qui est acquis, par opposition à
ce qui est inné.
En sociologie, on appelle « culture » « ce qui est commun
à un groupe d'individus, ce qui le soude » et qui évolue
lors des échanges au cours du temps. Elle se caractérise
en manières distinctes d'être, de penser, d'agir et de com-
muniquer.
La culture existe quelle que soit la communauté (entreprise, classe sociale, région,
pays, religion). Sa particularité est de mettre en relation tous ces niveaux de culture
afin de créer un ensemble de cultures hétérogènes qui co-existent entre elles.
La culture se compose de l’ensemble des représentations mentales, de normes, valeurs,
comportements… qui distinguent les membres d’un groupe par rapport à un autre et
rassemblent les individus, renforçant ainsi le sentiment d’appartenance. Elle regroupe
donc ce que les individus ont en commun, ce qu’ils transmettent et partagent.
La notion de culture implique un processus de formation, de transformation, de déve-
loppement (comme une terre cultivée produit une récolte)
La culture représente le mode de vie d’une société c’est à dire l’ensemble des connais-
sances, des valeurs, des pratiques, des modèles de comportement transmis par l’édu-
cation et propres à un groupe social donné. Par exemple la façon différente, en fonc-
tion de la culture de coucher les bébés.
Dans cette perspective, il convient d’agir sur le comportement dans sa dimension so-
ciale en tant qu’intégration de l’individu à un groupe c’est à dire en modifiant la pres-
sion de l’entourage par rapport à l’objet concerné.
La socialisation
L’intégration d’un individu se mesure par l’intensité des échanges sociaux qui le lient
aux groupes constituant une société qui ainsi, et réciproquement, le reconnaît comme
membre.
D’après Emile Durkheim, l’intégration d’un individu passe par la socialisation (c’est à
dire le processus autoritaire par lequel la société se perpétue et renforce son homo-
généité en transmettant à l’individu les normes de son groupe). Cette intégration de
l’individu dans la société se réalise grâce à ses instances de socialisation (telles que la
famille, l’école, les médias…)
La socialisation représente l’ensemble des processus d’acquisition des valeurs et des
normes qui permettent aux individus de s’intégrer à une communauté
On distingue la socialisation primaire et la socialisation secondaire.
● La socialisation primaire prend place durant l’enfance
● La socialisation secondaire se déroule tout au long de la vie de l’individu
C’est parce qu’un individu est « socialisé » qu’il peut s’adapter à son environnement
social et donc s’intégrer à une collectivité dont il aura appris (de façon consciente ou
inconsciente) les manières «de faire, de penser et de sentir ».
La socialisation résulte autant de l’incorporation des normes et des valeurs que de
l’interaction sociale
L’individu se socialise également au travers des rapports qu’il entretient avec autrui.
La conscience collective
E. Durkheim la définit comme «l’ensemble des manières de penser, de sentir et d’agir»
qui constitue la culture d’une société donnée.
Héritage de l’histoire et transmise de génération en génération, elle régit les croyances
et les comportements des membres d’une société donnée.
Elle assure une fonction indispensable de cohésion sociale et permet la pérennité de
la société.
Elle est à l’origine des rapports de solidarité qui unissent les différents individus et les
différents groupes qui constituent le corps social.
Références culturelles
Tout message de communication d’entreprise interne ou externe renvoie à un contexte
culturel, une culture d’entreprise, un secteur de la production et de la consommation.
Tout message évoque des pratiques sociales et des idéologies des différents groupes
sociaux.
Lors de toute opération de communication, il est indispensable de faire preuve d’em-
pathie en se mettant à la place de la cible afin de percevoir les arguments à utiliser
pour convaincre la personne visée.
Pour que l’individu « adhère » à un produit ou à une marque, il faudra que la commu-
nication fasse entrer ce produit ou cette marque dans les normes du groupe auquel cet
individu appartient.
Le management interculturel
Le management interculturel fonctionne de la même façon : dans les rapports avec les
personnes d’une autre culture que celle de l’émetteur, il s’agit de connaitre les us et
coutume, de saisir les spécificités tant culturelles que linguistiques du récepteur afin
d’être en mesure d’y apporter une réponse individualisée.
Ainsi, il faut tenir compte des cultures divergentes suivant les pays : par exemple, dans
les pays du Sud, le retard à la mise en couple et à l’accès au marché du travail des effec-
tifs actuellement en période de nidification (30 à 44 ans) modérera leur autonomie de
maturité future. Autre exemple, les Belges sont exigeants sur la qualité et sur la prise
en compte de leur spécificité culturelle.
Le marketing interculturel
Le marketing interculturel cherche à homogénéiser le produit, en éli-
minant les barrières culturelles (nationalités, classes d’âge, catégo-
ries socio-professionnelles…) dans le but de regrouper les consommateurs autour
d’une « zone d’affinités culturelles » pour créer un produit exempt de valeurs cultu-
relles étrangères qu’ils n’accepteraient pas.
Contrairement au marketing adaptatif qui met en évidence les différences entre
pays.
Pour aboutir à cela, il faut au préalable étudier comment est identifié le produit afin
d’adapter le mix marketing à un lancement international.
L'environnement économique
Les symboles liés au niveau de développement économique d'un pays détermineront
les comportements de consommation des individus qui y vivent.
Ainsi, existe-t-il des différences culturelles importantes entre deux pays qui n'ont pas
atteint le même stade de développement.
Dans les économies développées, l'évolution des attentes des consommateurs et leur
pouvoir croissant influencent l'offre au niveau planétaire à différents niveaux : éthique,
respect de l'environnement, sensibilité aux marques…
Il en est de même, à l'intérieur des pays émergents, entre les générations dont les seg-
ments les plus jeunes essaient de s'identifier aux stéréotypes culturels (vestimentaires,
alimentaires, musicaux, ..) nord-américains.
Universalisme ou particularisme
Cette dimension oppose les cultures universalistes (américaine, suédoise, allemande,
anglaise) qui cherchent une solution à portée générale (une norme ou une règle) qui
puisse s'appliquer à tous les cas (la même règle pour toute l'organisation) aux cultures
particularistes (Corée du sud, Chine, Egypte, ..) qui privilégient les solutions aux cas par
cas (au détriment de la règle).
Cette différence culturelle est souvent, dans les organisations, à l‛origine de malenten-
dus. Des difficultés proviennent quand les sièges sociaux des multinationales (notam-
ment nord-américaines) mettent en place dans leurs filiales implantées dans des pays
à cultures différentes des pratiques locales notamment dans la gestion des relations
commerciales pour lesquelles le contact personnel avec les individus compte plus que
le contrat formel.
Les organisations appelées à évoluer sur les marchés internationaux doivent à la fois
définir un minimum de règles au sein des cultures particularistes et prendre plus en
compte les cas particuliers au sein de cultures universalistes.
Objectivité ou la subjectivité
Cette dimension oppose les cultures objectives (Japon, Grande Bretagne,...) qui pri-
vilégient des attitudes neutres et rationnelles aux cultures affectives (France, Italie,
Liban,...) qui n'hésitent pas à exprimer leurs sentiments et leurs états d'âme sur leur
lieu de travail.
Chaque culture, dans une relation d'affaires, réagira donc différemment. Cela est
particulièrement vrai dans la communication verbale. Ainsi, le silence est-il perçu dif-
féremment, dans une négociation, par un asiatique (phase d'assimilation) et par un
occidental (échec de la négociation). Trompenaars rappelle donc qu'il est nécessaire
de prendre conscience de ces différences de comportement pour ne pas commettre
d'erreurs d'interprétation.
Pour résumer
La culture a pour fonction de coordonner les activités des membres
d'un groupe ou d'une société. Elle permet aux individus de s'intégrer
et de se socialiser en développant les comportements appropriés à leur environne-
ment relationnel et professionnel.
La communication interculturelle
Pour la communication, le choix fondamental sera celui de la langue, puis de ce choix
va découler les risques de malentendus liés à la non maîtrise de la même langue de
part et d’autre.
Il s’agira donc de rechercher des compromis, par le biais de concessions et par la re-
cherche de création d’une norme commune, afin de rapprocher les différents membres
du groupe, leur donner une vision commune et des projets communs entretenus par
des réunions périodiques par exemple.
On
assiste aussi
à une opposition
démographique entre des
pays industrialisés vieillissants
et à faible taux de fécondité et les
autres pays, émergents ou non, qui
présentent des caractéristiques
démographiques (contraires
ou décalées) à l’échelle
planétaire.
Ces pressions se
traduisent sur le plan
politico-réglementaire : par
le renouveau du libéralisme
économique et la montée
du phénomène de
globalisation (règle
des 3 D).
La
globalisation
impose, depuis
le début des années
80, un mouvement de
déréglementation et de
décloisonnement.
L’effet prisme est une notion qui permet de tenir compte des change-
ments qui peuvent survenir au niveau des forces et des faiblesses de
l’entreprise comme au niveau de son marketing mix lors du transfert
de sa politique commerciale à l’étranger.
En effet, à l’étranger l’environnement, le comportement du consommateur, la
concurrence locale l’appareil de distribution sont différents. Cela, ajoutés aux
droits de douanes et aux taux de change…, modifient l’efficacité et la pertinence
du marketing mix.
Ainsi, l’effet prisme peut avoir 4 types d’effets :
Exemple :
Un fabriquant de piscine va être intéressé par des critères liés au type d’habitation par
exemple. Le coefficient de pondération de ses équipements logistiques sera moins fort
que pour un producteur de fruits (denrées périssables).
Marché Straté-
gique : maintenir
Fort
l’investissement
ou investir.
Marchés tac-
Modéré tiques : surveil-
ler, rentabiliser.
Marchés « poids
mort » : à élimi-
Faible ner, se désen-
gager, ne pas
investir.
S’agit-il, par exemple, d’une stratégie d’internationalisation commer-
ciale qui implique une stratégie de conquête de parts de marchés
ou d’une stratégie de déplacement de la production
Ou bien l’entreprise souhaite-t-elle écouler un surplus de production...
Définir les modes L'entreprise doit veiller à ce qu'il y ait une adéquation entre le mode
de distribution d'implantation choisi et les pratiques de distribution commerciales en
commerciale des vigueur sur le marché visé
produits sur le Le réseau de distribution doit correspondre au positionnement retenu
marché visé et permettre une bonne pénétration du marché
Il est conseillé à une entreprise, qui aborde pour la première fois un marché étranger,
de choisir une solution à investissement réduit, rapidement amortissable, par exemple
le réseau de distribution sous-traité ou en coopération.
Cependant, elle doit envisager son développement futur et mettre en place les struc-
tures de distribution qui lui permettront d‛adapter le plus facilement possible sa stra-
tégie internationale.
Autres intermédiaires
Négociants exportateur
Sociétés de commerce interna-
tional
Commissionnaires (achat ou
vente)
Courtiers
Consignataires
La segmentation marketing
La segmentation marketing part de l'idée que le marché est hétérogène et que tous les
agents n'ont pas les mêmes besoins. La segmentation consiste à étudier ces différents
besoins et permet à l'entreprise d'adapter son offre à cette demande diversifiée.
Segmenter un marché consiste donc à le découper en sous-ensembles homogènes en
fonction des besoins et des comportements des consommateurs. Besoins qu'il sera
possible de traiter avec un mix adapté.
Ainsi, la segmentation va isoler, dans un premier temps, les macro-segments (couples
produits marchés), puis, dans un second temps, elle identifiera, à l'intérieur de ces
macro-segments, des micro-segments (marchés cibles). Cette démarche permet d'op-
timiser les actions marketing.
La segmentation stratégique
La segmentation stratégique est la première étape du processus d'analyse et de for-
mulation de la stratégie d'entreprise. Elle a pour but de mettre en évidence les DAS
(Domaines d’Activités Stratégiques) correspondant à des métiers (ensemble des com-
La standardisation
La standardisation permet des gains de productivité mais l’adaptation est souvent le
prix à payer pour prendre pied sur un marché.
Ce type de stratégie est particulièrement recommandé pour les entreprises :
qui entrent dans un processus d'internationalisation
qui sont positionnées sur une niche
qui se trouvent sur des secteurs d'activité matures et fortement concurren-
tiels
qui répondent à des appels d'offre internationaux …
Remarque : « Think Global, Act local » : la standardisation peut être adaptée à une
approche globale des marchés ce qui permet à l’entreprise de rentabiliser ses investis-
sements tout en continuant à s’adapter aux spécificités locales. Autrement dit, il s’agit
de concevoir des produits universels et de les adapter localement.
SEGMENTS
PAYS/ SEGMENTS SEGMENTS
MARCHES EXISTANTS NOUVEAUX
A L'EXPORT
Stratégie d'optimisation Stratégie d'optimisa-
des parts de marché et tion de couverture des
ACTUELS
des résultats commer- marchés avec nouveaux
ciaux produits
Stratégie d'expansion Stratégie de couverture
NOUVEAU géographique sur produits multicréneaux
actuels
Les ent
reprise
confron s sont
tées, d
quelque epuis
s anné
change es, à u
ment p n
nature rofond
de la c d e la
économ oncurr
ique to e n c e
ouver t taleme
sous le nt
3D (dé signe d
cloison es
dérégle n e m ent,
menta
désinte tion,
rmédia
tion).
Dans
ce nouveau contexte,
l’anticipation, la qualité de
service, l’interactivité deviennent
le fond sédimentaire d’avantages
compétitifs durables et le fer de lance
de stratégies offensives destinées à
perturber la concurrence.
Par
ailleurs, la
banalisation des technologies
offre à de nouveaux pays
industriels la possibilité de devenir
des compétiteurs internationaux
qui, à leur tour, exportent leurs
fabrications vers les pays
riches.
Françaises
Organismes Type d’informations fournies
DRCE (Directions Régionales du Com-
merce Extérieur)
CCI (Chambres de Commerce et
d’Industrie) Informations générales
Chambres de commerce françaises à Informations statistiques
l’étranger
Etudes sectorielles
Chambres de commerce franco-étran-
gère Informations économiques et politiques
sur les pays
Banques françaises
Ubifrance
Presse spécialisée
Direction Générale des douanes Informations statistiques sur les
échanges extérieurs français.
Fédérations et syndicats professionnels Etudes statistiques sectorielles, mono-
graphiques.
Banques de données Bibliographies.
Textes, statistiques sur les pays.
ARIST (Agence Régionale pour l’infor-
mation scientifique et technique)
Informations sur les concurrents.
ADIT (Agence pour la diffusion de
l’information technologique)
AFNOR Informations sur les projets industriels à
l’étranger et sur les concurrents.
Ubifrance Informations sur les foires et salons à
www.ubifrance.fr l’étranger.
Sopexa Informations agro-alimentaire.
On
peut citer :
l’accélération du rythme
technologique, le raccourcissement
du cycle de vie du produit, la recherche
d’amortissement des produits et donc
la nécessité de faire des économies
d’échelle…
La
volonté de bénéficier
d’une image mondiale pousse,
en effet, à la standardisation des
politiques de communication qui
doivent permettre à l’entreprise
de se différencier de la
concurrence.
Ne négligeons pas
non plus les influences
culturelles et nationales
qui déterminent
les modes de
consommation même
pour des marques
« globales ».
Ainsi,
on observe une ambivalence
de comportement avec l’apparition
de groupes culturels mondiaux qui
ont des styles de vie homogènes
mais qui, dans le même
temps, souhaitent conserver
leurs différences régionales.
Au niveau du produit
Cette adaptation passera par la mise en conformité du
produit avec les normes étrangères en vigueur, préa-
lable indispensable à l‘homologation du produit par le
pays importateur.
Cette approche technique se doublera d’une adapta-
tion des caractéristiques commerciales du produit pour
prendre en compte les besoins et les attentes particu-
lières de la clientèle visée dans chacun des pays destinataires.
L’adaptation du produit peut se faire également :
au niveau de l’emballage ou du conditionnement voire même du design : qui
doit garantir l’intégrité du produit pendant les opérations de transports et de
stockage et tenir compte des contraintes de la distribution ;
Au niveau du prix
La même attention sera apportée à la définition de la politique tarifaire.
Le prix d’un produit sur un marché étranger ne se calcule pas en ajoutant les frais de
logistique internationale au prix de vente France.
Une démarche rigoureuse et cohérente sera nécessaire pour offrir un prix satisfaisant
au vendeur et attractif à l’acheteur.
Le choix des moyens de paiement est tout aussi important tout comme la prise en
compte du risque afférent.
La politique commerciale
La politique commerciale se compose traditionnellement des deux variables tactiques :
la distribution et la communication.
Son degré d’internationalisation et ses contraintes financières sont les paramètres qui
détermineront les possibilités en ce domaine, tant pour les choix de mode de distribu-
tion que pour les stratégies de communication.
Au niveau Européen
Les mesures legislatives baptisées « Directives nouvelle approche » fixent la régle-
mentation à laquelle le produit doit se conformer pour être vendu sur le territoire
de l’Union Européenne. L’exigence est essentiellement en matière de sécurité et de
santé publique. Pour s’y conformer les produits doivent être adaptés aux normes euro-
péennes - appelées « normes harmonisées » - destinées à assurer une conformité à la
directive associée pour laquelle elles ont été rédigées.
Les techniques marketing et les concepts de base restent les mêmes sur le plan natio-
nal et à l’international, mais l’expérience acquise au niveau national ne sera pas for-
cément transposable à l’international. Tout dépend du degré d’internationalisation de
l’entreprise.
Dans ce cas, l'entreprise choisit d'uniformiser ses politiques marketing sur l'ensemble
de ses marchés export.
La stratégie est globale et standardisée.
Cette approche, particulièrement adaptée aux sociétés multinationales, repose sur un
certain nombre de conditions :
la demande sur les marchés doit être relativement homogène
l'entreprise possède un avantage concurrentiel qui se traduit dans un posi-
tionnement clair et lisible
l'entreprise se trouve dans un rapport de forces favorables sur son champ concur-
rentiel (distributeurs, fournisseurs, clients, concurrents, ...)
il existe des segments transnationaux homogènes, de tailles suffisantes, stables
et accessibles susceptibles de justifier la mise en place de ce type de stratégie.
Lancement du
Lancement de
même produit
produits adaptés
à l’étranger que Création d’un pro-
au marché local.
sur le territoire Création de pro- duit global.
Cela implique de
national. duits spécifiques Souvent l’apanage
modifier le produit
Eventuellement au marché cible. du secteur des par-
par exemple au
l’entreprise peut fums par exemple.
niveau de son
modifier le posi-
conditionnement.
tionnement.
Le choix doit prendre en compte :
les réglementations locales
les habitudes de consommations
les spécificités culturelles
Remarque : l’entreprise peut également être aider en analysant son portefeuille d’acti-
vités au moyen de la matrice BCG par exemple qui lui indique les chances de succès
ou d’échec du lancement d’une gamme de produit spécifique sur le marché étranger.
Adaptation du conditionnement
Celle-ci est parfois nécessaire pour :
respecter les habitudes locales,
prendre en compte les contraintes de la distribution locale
tenir compte des données climatiques
respecter les contraintes règlementaires des pays visés.
Une bouteille d’eau qui a une forme distinctive peut ainsi se voir refuser l’enregistre-
ment. De même, la commercialisation des yaourts en Chine se fait par le biais de bou-
teilles à couvercles percés, le yaourt étant, dans ce pays, considéré comme un soft drink.
© Le Génie des Glaciers 151 Les clés du marketing international
38
Adaptation de l’étiquetage
L’étiquette doit respecter les règlementations locales sous peine de voir interdire l’im-
portation du produit.
L’étiquette doit être écrite dans la langue du pays de destination.
Le global sourcing
Consiste à adopter une stratégie d’achat au niveau mondial.
Le global sourcing consiste à « sourcer » au plus près des unités de
fabrication.
Cela permet à l’entreprise de bénéficier d’économies d’échelles d’approvisionne-
ment et de réduire les coûts de fabrication.
Remarque
La commercialisation d’un produit sur un marché étranger nécessite que celui-ci
soit adapté aux exigences culturelles locales et que donc soit défini, pour l’ache-
teur, un nouveau cahier des charges qui prendra en compte les nouveaux besoins.
e-procurement
C’est un mode d’approvisionnement par le biais d’Internet qui per-
met l’achat de biens et de services en ligne à des conditions négo-
ciées. Cela permet de réduire le coût de la gestion administrative
des commandes.
Le e-procurement permet d’accélérer les processus d’achat en :
détectant rapidement des fournisseurs potentiels
évaluant les offres proposées
sélectionnant les solutions les mieux adaptées et les plus compétitives
facilitant la commande, le suivi de la livraison, la facturation et le paiement.
Le prix est une des variables du mix marketing. Son choix doit donc être cohérent avec
l’ensemble de la politique marketing de l’entreprise.
L’objectif marketing fixé doit être atteint sur tous les marchés où le produit est présent.
Quel que soit le choix de l’entreprise en matière de politique de prix, celle-ci doit être
cohérente avec l’image de marque du produit et son positionnement.
Différents indicateurs aident l’entreprise à choisir le prix le plus adéquat possible pour
son produit.
Consulter les niveaux de revenus des habitants du pays visé : cela donne une
idée du pouvoir d’achat des habitants du pays
S’informer sur les habitudes de consommation
Connaître le degré de maturité du marché
NB. Un prix varie aussi selon le mode de distribution retenu
Pour fixer son prix export, l’entreprise doit également tenir compte des frais hors pro-
duction :
Des coûts de fonctionnement du service export : frais fixes concernant l’en-
semble des activités export de l’entreprise.
Des frais de prospections des marchés : frais d’études de marché, de missions
de prospection - qui constituent des dépenses d’investissement - doivent inté-
grés sous forme d’amortissement dans le coût de revient des produits vendus
à l’étranger : soit dans le coût des produits distribués sur le marché prospecté
(alourdissement du prix de vente et diminution de la compétitivité), soit dans
le coût de l’ensemble des produits exportés.
Des frais de commercialisation : frais de distribution, de promotion, de ser-
vice après-vente
Des frais financiers : relatifs au paiement (techniques et monnaies) et aux
délais de paiement.
Des frais de couvertures de risques : risques de non -paiement, de change,
de produit.
Des frais d’élaboration des documents
Des frais de pénétration du marché
Les incoterms
Le recours aux Incoterms (CCI 2000) est nécessaire pour formuler un
prix dans le but de limiter les risques de litiges liés aux transferts de
frais et aux risques occasionnés par l’acheminement international.
L’incoterm fixe l’étendue des prestations incluses dans la proposition du vendeur.
L’entreprise peut proposer des tarifs selon plusieurs incoterms afin de s’adapter
à la demande du client.
La Prospection internationale
Pour cela, l'entreprise lance une prospection autrement dit elle va rechercher des
clients susceptibles d'être intéressés par ses produits ou services.
Au niveau des contraintes commerciales du marché visé, l’entreprise doit tenir compte :
de la réglementation en vigueur sur le marché visé : par exemple réglementa-
tion des taux de changes, des visas, réglementation douanière relatives aux
échantillons, législation en matière de mailing… etc
des contraintes pratiques du marché visé : il peut s’agir de contraintes clima-
tiques, des modes de transports locaux, de la langue, des us et coutumes
locales… etc.
Type Objectifs
Participation à un événement ou à une Présenter l’entreprise et ses produits.
manifestation commerciale (Foire, Salon,
Développer son image de marque.
Congrès, expositions….etc).
Rencontrer des prospects.
NB. Les produits doivent être transportés
Recueillir des informations sur les
sur le lieu de l’exposition. Pour les pays
concurrents.
ayant adhéré à la convention, l’entreprise
doit établir un carnet ATA.
Missions de prospection et Missions Permet de :
de prospection collectives (organisées
- mieux comprendre les conditions d’ac-
par les Chambres de Commerces, Ubi-
cès au marché visé ;
France… etc)
- de rencontrer des partenaires potentiels.
Déplacement de durée limitée dans le
pays ciblé. Les missions collectives permettent de
réduire le coût.
Tout comme pour fixer le prix d’un produit, le mode de présence a une influence sur
les choix de communication.
Par exemple :
Options
Mode
stratégiques de la Avantages/
Caractéristiques d’organisation de
communication à Inconvénients
la communication
l’international
Avantage
Respects des spéci-
ficités des marchés Décentralisation
nationaux. Autonomie locale
Mise en œuvre Réponse aux at- de chaque zone de
d’une politique de tentes de consom- présence qui défi-
communication mateurs différents. nit, directement,
spécifique pour Respect des sa stratégie de
chaque marché contraintes juri- communication.
ciblé. diques locales. Le siège social
Possibilités de approuve seule-
réactions rapides ment les décisions
en fonction du prises et peut aussi
marché. avoir un rôle de
Adaptation conseil.
Inconvénients Objectifs :
Budgets coûteux. augmenter la
Aucun effet de souplesse d’exécu-
synergies possible tion et la motiva-
entre les différents tion des équipes
marchés sur les- locales.
quels l’entreprise
est présente. NB. Le coût des
Risque de créer campagnes de
des perceptions communication est
différentes qui élevé.
pourrait nuire à
l’image du produit.
Le positionnement international
Télévision
Certaines chaînes télévisuelles sont internationales. Elles diffusent soit dans leur
langue nationale soit dans différentes autres langues. Le développement des satellites
augmentent l’internationalisation de la télévision.
Site Internet
Le site est une vitrine qui permet à l’entreprise de présenter ses produits et services
tout en se présentant elle-même.
Cependant, le problème se pose à l’international d’adapter le site à la culture et aux
coutumes locales.
Il ne s’agit pas de se contenter de traduire le site, il s’agit de recréer tout un univers
en adéquation avec le pays visé. La structure et le design du site peuvent se faire au
niveau national, mais il est essentiel de procéder à un paramétrage des rubriques au
niveau local.
Les outils publicitaires sur Internet varient d’un pays à l’autre. Cela oblige l’entreprise à
choisir des techniques médias locales et adaptées au pays ciblé.
Le Mobility Business
Il consiste à toucher les clients sur leur mobile ou via leur portable même s’ils sont en
dehors du territoire national.
Brochures et catalogues
Les brochures (plaquettes) et catalogues en font partie : les premières sont plus insti-
tutionnelles, les seconds plus commerciaux.
Leur objectif est de présenter l’entreprise et ses produits et d’aider le commercial dans
son argumentation.
A l’international, il faut veiller à la bonne traduction des textes et au respect de la légis-
lation en ce qui concerne les photos.
Marketing direct
Méthode de prospection et de vente, il permet à l’entreprise de prospecter la clientèle
tout en communiquant au moindre coût sur les marchés étrangers.
La promotion
Elle consiste à apporter un avantage supplémentaire temporaire à un produit dans le
but de déclencher un comportement précis de la part de la cible visée. La promotion
agit dans le cadre d’une stratégie « push » en « poussant » le produit vers le consom-
mateur.
Il est difficile d’envisager des opérations de promotion internationales.
Le plus souvent, les actions de promotion sont menées sur chaque marché en tenant
compte de la législation en vigueur et des contraintes locales comme notamment les
habitudes d’achat et les stratégies des concurrents.
Réseau
Agence international Correspondants à
Agence locale
multinationale d'agences de l'étranger
publicité
Se compose d'un Constitué de plu- Agences locales L'annonceur contacte
siège social et de sieurs agences qui ayant des accords directement une
filiales implantées à disposent de par- de représentation agence située sur le
l'étranger. ticipations minori- de l'agence natio- territoire visé.
taires dans le capital nale sur un territoire
Objectifs : assurer d'agences implan- donné. Objectif : Objectif : coordon-
l'unicité de la créa- tées dans différents permettre l'adéqua- ner l'ensemble des
tion et du média- pays. tion de la communi- campagnes sur les
planning dans tous cation avec le mar- différentes zones
les pays. Objectifs : avoir une ché local. où l'entreprise est
couverture géogra- présente.
Communication phique étendue et C o m m u n i c a t i o n
standardisée. offrir une prestation adaptée ou homo- C o m m u n i c a t i o n
uniforme sur l'en- gène adaptée.
semble du réseau.
Communication
standardisée ou
homogène.
Ce qui
importe avant tout
est de maîtriser le processus
d’ensemble qui permettra aussi
bien à l’entreprise qui débute son
internationalisation qu’à celle qui a plus
ou moins largement dépassé ce stade de
prendre les décisions les plus appropriées.
Les trois premières étapes peuvent se mettre
en place sans structure export particulière.
Il sera cependant nécessaire qu’une
analyse stratégique et des moyens
spécifiques accompagnent les deux
dernières étapes.
Missions
De nombreuses missions lui sont confiées : sécuriser, protéger, recouvrer, faciliter.
L'espace de liberté issu de la mondialisation du commerce doit être également un
espace de sécurité.
La douane assure ses missions en adaptant constamment son action à la croissance du
commerce international et à la nature des fraudes.
Une des missions importantes des douanes est de sauvegarder la sécurité des Fran-
çais par le contrôle des personnes et des flux de marchandises. Même s'il n'existe
aujourd'hui plus de frontières à proprement parler au sein du territoire européen, la
douane lutte contre le trafic de stupéfiants, contre les trafics d'armes et explosifs et
participe à la lutte contre le terrorisme.
Elle joue enfin un rôle actif dans la protection des populations et notamment en ma-
tière de santé publique par le contrôle des échanges de matières dangereuses et du
transport des déchets industriels toxiques.
Principe d’import-export
Depuis l'acte unique européen, on parle :
d'exportation : lorsque la marchandise sort du territoire communautaire à
destination d'un pays tiers. Lorsque l'échange se fait avec un pays de l'UE, on
parle d'expédition.
d'importation : pour une marchandise qui rentre sur le territoire communau-
taire, en provenance d'un pays tiers et d'introduction lorsque l'échange est
originaire d’un pays membre de l'UE.
Import
L'importation consiste à introduire sur le territoire communautaire des marchandises
ou des prestations de services originaires de pays tiers.
Dans la majorité des cas, les mesures douanières à l'importation consistent en la per-
ception des droits et taxes relatifs aux produits à partir du TEC (Tarif extérieur Commun)
qui reprend les droits applicables en fonction de l'espèce tarifaire des marchandises.
Au sein du territoire économique européen, les entreprises peuvent bénéficier d'ac-
cords référentiels relatifs notamment à la position douanière de leur marchandise.
Les régimes douaniers peuvent soutenir les exportations et les conséquences de ces
régimes sur les importations.
L'acte unique européen a permis depuis 1993 la libre circulation des marchandises, des
capitaux et des hommes au sein du territoire communautaire. Cet acte unique a donc
également supprimé les droits de douanes sur le territoire communautaire.
Si les entreprises désirent sécuriser leurs opérations commerciales, elles ont la possibi-
lité d'obtenir un renseignement tarifaire contraignant (RTC). Le RTC est une procédure
certifiée sur le site de la douane.
Export
Les formalités d'exportation ne concernent que les marchandises envoyées à destina-
tion des pays tiers à l'Union européenne ou des Départements d'Outre-Mer.
Les marchandises envoyées dans un autre Etat membre de l'Union européenne font
l'objet d'échanges intracommunautaires, qui ne sont pas soumis à des formalités
douanières d'exportation.
Les déclarations à l'export concernant le dédouanement des marchandises doivent
être accompagnées de la facture ou d'une photocopie de la facture. La facture doit
être hors taxe et indiquer toutes les mentions obligatoires.
La TVA quant à elle n'est pas due dans le cadre des exportations ni dans le cadre des
expéditions. La TVA est due et calculée au moment de l'arrivée de la marchandise sur
le territoire français. La mention relative à l'exonération de TVA est la suivante : « exo-
nération de TVA, art 262 I du Code Général des Impôts. »
Des réglementations spécifiques prévoient l'obligation de présenter des titres ou docu-
ments particuliers comme :
Les licences et autres autorisations d'exportation demandées en application
des réglementations du contrôle du commerce extérieur et du contrôle de la
destination finale.
Les certificats d'exportation pour certains produits agricoles.
Les contrôles spéciaux applicables à certains produits (certificat sanitaire,
certificat de conformité...).
Les autres documents variables en fonction de la destination : certificat d'origine, at-
testation de transport, documents de transport en fonction du mode choisi, déclara-
tion du fournisseur, etc.
Entreposage à l’importation
L'intérêt du régime d'entreposage à l'importation est qu'il permet de suspendre, pen-
dant le séjour en entrepôt, la perception des droits et taxes, prohibitions et réglemen-
tations applicables.
D'une manière fictive, ces marchandises sont considérées comme n'étant pas sur le
territoire douanier.
Toutes les marchandises sont admissibles hormis bien entendu celles portant atteinte
à la moralité, à la santé publique ou à l'ordre public.
Le séjour des marchandises est en principe illimité sauf marchandises périssables ou
dangereuses et entrepôt type B. Des opérations en nombre limité sont autorisées soit
pour conserver la marchandise ou pour opérer des manipulations simples.
La marchandise peut faire l'objet d'une cession de propriété, de transfert d'un entre-
pôt à un autre.
Une autorisation est requise soit auprès de la Direction Générale des douanes pour
les entrepôts de type A ou B, ou du bureau de douane géographiquement compétent
pour les autres.
En procédure normale, le régime impose la présentation des marchandises au ser-
vice ainsi que le dépôt d'une DAU (déclaration sous forme de Document Administratif
Unique).
En procédure simplifiée, pour les entrepôts de type A C D E, le régime impose la pré-
sentation des marchandises et le dépôt d'un DAU incomplet (DAU simplifié), la pré-
sentation de la marchandise et le dépôt d'un document commercial ou administratif.
Les opérateurs sont dispensés en ce qui concerne la présentation sous réserve d'une
information préalable au bureau de douane et l'inscription des mouvements dans la
comptabilité matière.
Entreposage à l’exportation
L'intérêt du régime d'entrepôt à l'exportation est que les marchandises peuvent béné-
ficier par anticipation des avantages liés à l'exportation. Par exemple, l'exonération de
TVA, le stockage de la marchandise sur le territoire national, l'économie résultant des
prestations payables à l'étranger en devises comme le magasinage, la manutention…
etc.
Les marchandises admissibles sont les marchandises françaises ou mises à la consom-
mation sur le territoire douanier européen et destinées à être exportées (ou avitaille-
ment).
Les opérations sont identiques à celles autorisées pour l'entrepôt d'importation sauf
cession de propriété.
Le délai de séjour est limité à 2 ans.
Le perfectionnement actif
Une entreprise qui importe depuis les pays tiers (non CEE) des matières ou des de-
mi-produits utilisés dans la fabrication de produits exportés hors CEE, peut utiliser le
régime de perfectionnement actif. Ce régime est subordonné à la mise en place d’une
caution.
Le perfectionnement actif permet d'importer des marchandises non communautaires
en exonération des impositions douanières qui seraient dues si elles étaient mises en
libre pratique, à condition que celles-ci soient réexportées sous forme de produits
compensateurs, après transformation.
Ce régime encourage les opérations de transformation au sein du territoire commu-
nautaire et les réexportations qui y font suite. Le produit fini est vendu à l'étranger
dans des conditions favorables de compétitivité. Les marchandises admissibles sont
non communautaires et doivent être identifiables dans les produits compensateurs,
produits issus du perfectionnement.
Le perfectionnement actif est accordé s'il se justifie économiquement et si sa mise en
œuvre ne porte pas préjudice aux intérêts communautaires. Certains produits peuvent
être exclus pour permettre l'écoulement des stocks sur le territoire européen.
la compensation à l'identique
et la compensation à l'équivalent.
Mais il arrive parfois que la réexportation des produits compensateurs dans un pays
tiers ne puisse pas avoir lieu ou que l'utilisateur décide de verser la marchandise sur
le territoire national. Il y aura donc mise en libre pratique ou mise à la consommation.
Ce système est peu utilisé car il ne présente plus l'avantage de bénéficier de trésorerie
car les droits de douane sont payés et seulement remboursés sur la partie de marchan-
dises qui aura été réexportée.
Si les produits compensateurs sont réexportés dans les conditions fixées par les auto-
risations de perfectionnement, l'opérateur a droit au remboursement dans les cas sui-
vants :
placement sous un régime douanier qui induit une exportation ultérieure mais
programmée vers un pays tiers.
La déclaration d'exportation se fait sur DAU éventuellement dans le cadre d'une pro-
cédure simplifiée. Le bénéficiaire du régime doit formuler sa demande de rembourse-
ment auprès de l'autorité douanière dans un délai de 6 mois, dans le pays dans lequel
a eu lieu la MLP.
Lors de la réimportation des produits, le déclarant paiera les droits de douane au taux
en vigueur le jour de la réimportation, déduction faite du montant des droits appli-
cables au moment de la réimportation aux marchandises d'exportation temporaire, si
elles étaient importées du pays où ont eu lieu lesdites transformations, opérations du
perfectionnement.
Les droits de douane à acquitter seront alors les droits propres aux produits compen-
sateurs, les droits propres aux marchandises placées sous le régime (produits de base
exportés s'ils étaient importés du pays tiers).
En ce qui concerne la TVA et les taxes assimilées, elles sont perçues sur la valeur des
biens et des services fournis à l'étranger, au taux de la marchandise réimportée. Cette
valeur correspond au montant de la facture du prestataire. Il est lui-même majoré
de façon habituelle des frais intervenant jusqu'au premier lieu de destination de la
marchandise. Cette solution est applicable en France à condition que l'exportateur et
l'entreprise ré-importateur soient la même personne.
La perception des autres droits et taxes se fait de manière habituelle comme si les
produits étaient simplement importés.
Les droits antiduming sont des droits perçus sur des produits à des prix anormale-
ment bas.
Un importateur qui achète des produits agricoles étrangers devra payer des droits
spécifiques établis en fonction du poids. Ceci afin de compenser l'écart entre les prix
mondiaux et les prix communautaires.
Il s'agit d'une aide financière aux agriculteurs qui exportent leur pro-
duction. Ces restitutions sont calculées en fonction de la quantité
(poids) et de la nature du produit.
Déclaration sommaire
Mode de transport Lieu
et délais
Port pourvu d'un bureau de
Mer Manifeste maritime sous 24h
Douane
Manifeste aérien ou LTA
Aéroport pourvu d'un bureau
Air dès ouverture du bureau de
de douane
douane à l'arrivée
Lettre de Voiture CMR ou
Bureau de douane le plus CIM ou lettre de transit
Terre
proche désigné par arrêté (DAU) dès l'ouverture du
bureau ou à l'arrivée.
La déclaration de détail
Elle se fait sur le DAU et doit être recevable afin de permettre d'attribuer un régime
douanier à la marchandise et de contrôler la conformité des opérations.
Texte légal
L'article 64 du code des douanes communautaires (CDC) indique que toute personne
en mesure de présenter ou de faire présenter au service des douanes la marchandise
en cause ainsi que tous les documents dont la production est nécessaire, sous réserve
que si cette déclaration entraîne des obligations particulières, « ce qui est le cas pour
la dette douanière », la déclaration doit être faite par cette personne ou pour son
compte.
L'article 5 du code des douanes communautaires fixe les deux modes de représenta-
tion possibles :
la représentation directe : dans ce cas, le représentant agit au nom et pour le
compte d'autrui.
Pour résumer
1° cas : la déclaration en nom propre et pour compte propre
Les importateurs ou exportateurs interviennent eux-mêmes ou par l'intermédiaire
de leurs employés salariés. Ils sont donc, en qualité de déclarants, les seuls débi-
teurs de la dette douanière et fiscale au moment du dédouanement ou a posteriori
2° cas : la déclaration est faite en nom propre et pour le compte d'autrui (représen-
tation indirecte) les importateurs ou exportateurs sont solidairement responsables
avec leur mandant (commissionnaire en douane) de la dette douanière et fiscale.
3° cas : la déclaration est faite au nom et pour le compte d'autrui (représentation
directe).
La déclaration a été établie par un commissionnaire en douane agréé, dûment ha-
bilité par mandat, seul l'importateur ou l'exportateur est responsable de la dette
douanière en sa qualité de déclarant.
1. absence, durant les trois dernières années écoulées, d'infractions graves et répé-
tées à la législation douanière de la part de la société, des cadres dirigeants et/ou
des principaux actionnaires de l'entreprise ou des représentants juridiques pour les
questions douanières ;
2. compatibilité et accessibilité du système comptable et logistique aux exigences du
contrôle douanier (traçabilité dans les écritures des flux concernés par la législation
douanière) ;
3. obligation de disposer d'un système logistique qui distingue les marchandises com-
munautaires de celles qui ne le sont pas ;
4. existence de procédures visant à la détection d'irrégularités ou de fraudes (contrôles
internes et recours à des mesures correctives) ;
5. si pertinent, gestion satisfaisante des licences ou autorisations relatives aux mesures
de politique commerciale ou agricole ;
6. modalités satisfaisantes d'archivage et de protection des données ;
7. sensibilisation des employés à la fraude ou aux irrégularités et communication avec
la douane en cas de difficultés à se conformer aux exigences ;
8. protection et sécurisation des systèmes informatiques ;
9. solvabilité financière assurée au cours des 3 dernières années.
La PDD
Dans le cadre de la procédure de dédouanement à domicile, aussi appelée PDD, la
marchandise n'est pas présentée à la douane. L'opération doit être enregistrée dans
les écritures de l'entreprise avec un numéro d'ordre, date et heure, régime douanier,
désignation des marchandises, prix, poids net, nombre et nature des colis, pays de
destination.
Une déclaration globale établie en trois exemplaires est déposée périodiquement
(mensuellement ou bimensuellement) au bureau de douane de domiciliation, accom-
pagnée de tous les documents exigibles.
La marchandise ne doit pas être soumise à des contrôles particuliers.
Ce type de procédure peut être accordé à toute entreprise sous réserve qu'elle offre
toutes les garanties financières et de moralité fiscale et que le volume ou la fréquence
de ses importations ou exportations le justifie.
La PSD/PSB
Le but de la procédure de dédouanement au bureau ou PSD (ou procédure de dédoua-
nement simplifiée au bureau ou PSB) est de permettre aux entreprises d'exporter ou
d'importer dans des cas déterminés, sans attendre que l'ensemble des formalités de
dédouanement aient été accomplies.
Cette procédure ne s'applique pas à certaines marchandises comme les produits pétro-
liers, les déchets toxiques et dangereux, etc.
La procédure ICS
Le renforcement des procédures douanières en Europe
Les obligations liées au projet ICS (Import Control System) sont entrées en vigueur au
1er janvier 2011 : à cette date, les opérateurs ont l'obligation de transmettre aux ser-
vices douaniers les données exigibles à des fins de sûreté et de sécurité préalablement
à l'entrée dans le territoire de l'Union européenne.
La législation ICS est menée à l'initiative des douanes européennes, mieux connues
sous la bannière "Multi-Annual-Strategic-Plan" (MASP). Le MASP constitue une feuille
de route stratégique établie par la Commission Européenne pour moderniser et ren-
forcer les procédures douanières en Europe et évoluer vers un mode de traitement «
sans papier ». Il s'agit de mesures importantes parmi une série d'initiatives de moder-
nisation des systèmes et des procédures en Europe d'ici 2014.
ICS fait partie de l'initiative eCUSTOMS de l'Union européenne et a été développé dans
le cadre des standards du commerce international régis par l'Organisation Mondiale
des Douanes (World Customs Organisation). Son objectif est de renforcer la protection
des Citoyens Européens et de légitimer les échanges internationaux.
Le dispositif communautaire
Le dispositif de sécurisation des flux mis en place dans l'Union euro-
péenne repose sur les principes arrêtés par l'OMD pour le cadre des
normes SAFE et met en œuvre les éléments clés décrits ci-dessus.
Les règlements
Le règlement (CE) 648/2005 du Parlement et du Conseil, le 13 avril 2005, dit amen-
dement « sûreté » du code des douanes communautaires constitue la première
mesure prise en matière de sûreté et sécurité. Il met en place un système de
gestion des risques dans l'Union européenne dans lequel les contrôles douaniers
reposent sur une analyse de risque utilisant des procédés informatiques, un cadre
commun de gestion des risques, des critères communs ainsi que des domaines de
contrôle prioritaires déterminés par la Commission et les États membres.
L’entreprise
veut être en mesure
d’évaluer le potentiel à
développer de manière occasionnelle
ou durable des relations d’affaires sur un
marché export avec des partenaires étrangers.
Elle souhaite plus précisément savoir
comment adapter son offre, voire sa
démarche commerciale, aux contraintes
commerciales, techniques, juridiques,
réglementaires, culturelles du ou des
marchés cibles.
L’évaluation de la capacité
de l’entreprise à s’implanter sur un
ou plusieurs marchés extérieurs concerne
l’entreprise qui souhaite s’implanter durablement
sur un ou plusieurs marchés étrangers (vendre,
fabriquer ou faire fabriquer).
Dans le cas d’un objectif, d’un niveau d’implication
stratégique plus élevé, elle doit savoir si l’entreprise
peut mettre en place une stratégie de
développement pérenne à l’export et de
la manager à distance.
Texte légal
Textes de références :
Directive européenne 2008/8/CE du 12 février 2008
Art. 259 du code général des impôts
Instruction fiscale du 4 janvier 2010, BOI 3 A-1-10
Règlements et décrets concernant l'accès à la profession de transporteur routier :
- Règlement (CE) n° 1071/2009 du Parlement européen et du Conseil du
21 octobre 2009 établissant des règles communes sur les conditions à res-
pecter pour exercer la profession de transporteur par route, et abrogeant la
Directive 96/26/CE1 du Conseil.
- Directive n° 96/26/CE du Conseil du 29 avril 1996 modifiée par la directive
n°98/76/CE du 1er octobre 1998 concernant l'accès à la profession de trans-
porteur de marchandises et de transporteur de voyageurs par route ainsi que
la reconnaissance mutuelle des diplômes, certificats et autres titres visant à
favoriser l'exercice effectif de la liberté d'établissement de ces transporteurs
dans le domaine des transports nationaux et internationaux.
La règle Poids/Volume
En transport routier, les entreprises établissent des barèmes de facturation avec une
unité de facturation (Unités Payantes) à la tonne ou au kg (parfois à la tranche). Pour
évaluer le montant à facturer, le transporteur applique une règle d'équivalence du
poids au volume, qui va toujours aller à son avantage en termes de tarification.
Remarque
Les assujettis non redevables de la TVA, tels que les bénéficiaires d'une franchise en
base de TVA (micro-entrepreneurs/auto-entrepreneurs) qui réalisent des prestations
de services intra-communautaires doivent se rapprocher de leur service des impôts
des entreprises (SIE) afin d'obtenir un numéro de TVA intra-communautaire pour les
besoins de leurs opérations.
A noter :
- A compter de 2011 pour les prestations de services portant sur des activités cultu-
relles, artistiques, sportives, scientifiques, éducatives, de divertissement ou similaires
(ex : foires et expositions), on retiendra la TVA du lieu où les prestations se tiennent
ou sont exécutées.
- A partir de 2013, pour les locations de moyens de transport à long terme, on retien-
dra la TVA de l'Etat de l'acheteur.
- A partir de 2015, pour les prestations de services de télécommunication, radio, télévi-
sion fournies par voie électronique, on retiendra la TVA de l'Etat de l'acheteur.
L'OTIF
L'OTIF comprend actuellement 41 pays, à savoir :
Tous les États d'Europe à l'exception des États issus de l'an-
cienne URSS (sauf la Lituanie et la Lettonie) ;
4 États du Proche-Orient (Irak, Iran, Liban et Syrie) ;
3 États d'Afrique du Nord (Algérie, Maroc et Tunisie).
Le siège de l'organisation est à Berne et les organes sont : l'assemblée générale,
le comité administratif et financier, la commission de révision, la commission d'ex-
perts pour le transport des marchandises dangereuses et l'office central des trans-
ports internationaux ferroviaires.
Les tâches principales de l'OTIF concernent :
Le droit de transport international ferroviaire (transport de passagers et
de marchandises) ;
Le transport de marchandises dangereuses ;
Le contrat d'utilisation de véhicules, et le contrat d'utilisation de l'infras-
tructure ferroviaire ;
La validation de normes techniques et l'adoption de prescriptions tech-
niques uniformes applicables au matériel ferroviaire ;
L'élimination des entraves au franchissement des frontières dans le cadre
du trafic international ;
La participation à l'élaboration d'autres conventions internationales rela-
tives au transport ferroviaire.
Remarque
La valeur d'une marchandise est calculée en fonction de son utilité. La valeur unitaire
des marchandises transportées augmentant, l'impact du coût du transport maritime
sur le prix du produit vendu au consommateur final est faible.
BRUXELLES modi-
BRUXELLES 1924 fiée 1968 (Règle
Régimes ROTTERDAM
(règles de la de la HAYES- HAMBOURG 1979
juridiques 2009
HAYE) VISBY) et 1979
(Protocole DTS)
* Transport Mari- * Transport Mari- * Transport maritime de * Transport Mari-
time de sous palan time de sous palan la réception au port à la time et Transport
à palan (tackle to à palan (tackle to livraison (Port to port) Multimodal ayant
tackle) tackle) une phase mari-
time : multimodal
transmaritime
(door to door)
* Connaissement * Connaissement * Port de chargement ou * Lieu de récep-
ou tout autre ou tout autre de déchargement situé tion ou port de
document simi- document simi- dans un Etat contractant chargement ou
laire formant titre, laire formant titre. lieu de livrai-
émis dans un état Emis dans un état son ou port de
contractant (art. contractant déchargement
10) situé dans un Etat
contractant
* Exclusion des * Port de Charge- * Connaissement émis * Application à
animaux vivants et ment situé dans dans un Etat contractant tous types de do-
des marchandises un Etat contrac- cument de trans-
en pontée (art. tant port y compris
1-c) les documents
électroniques de
transport
La logistique fluviale
En fonction des infrastructures du port, il peut y avoir deux solutions de distribution
via le fluvial :
une distribution au cœur même de la ville, de porte à porte,
une distribution au cœur de la ville, en fluvial puis en routier (avec empotage,
puis dépotage).
L'étude des déterminants économiques de la demande de transport et de logistique
fluviale montre que les entreprises sont à la recherche d'une prestation logistique
complète et de solutions logistiques nouvelles qui se traduisent par un recours crois-
sant à l'externalisation dans une logique de réduction des coûts ou d'absorption des
pointes. Pour répondre à cette demande, les ports intérieurs présentent l'avantage
de leur multi-modalité et de leur intégration durable dans la politique des territoires.
En matière d'aménagement du territoire et de transfert modal, la possibilité de fixer et
développer des implantations logistiques à proximité des ports et du bord à voie d'eau
est un objectif particulièrement important.
Les tarifs du péage sont fonction des caractéristiques du bateau, du trajet, de la nature
des marchandises transportées, du chargement du bateau, que ce bateau relève du
régime de la navigation intérieure ou de celui de la navigation maritime.
Sur les différents États que comptent l'Union Européenne, six seulement offrent un vé-
ritable réseau fluvial (Allemagne, Autriche, Belgique, France, Luxembourg et Pays-Bas)
avec des réalités diverses quant aux réseaux, à la cale, à l'organisation de la profession,
et au soutien des États.
Le transport fluvial est réglementé par l'ADN : Accord européen relatif au transport
international des marchandises Dangereuses par voie de Navigation intérieure, ratifié
par 14 États et mis en œuvre par la CCNR.
De manière plus globale, le transport fluvial est soumis aux mêmes règles que le trans-
port maritime.
Les parcs et centres d'affaires de l'aéroport sont également devenus des centres im-
portants de développement industriel et commercial intra-urbains.
Conventions et réglementations
Le transport aérien est une activité réglementée définie dans le Code de l'Aviation
Civile comme « consistant à acheminer par aéronef, d'un point d'origine à un point de
destination, des passagers, du fret ou du courrier, et ce à titre onéreux ».
Trois documents sont indispensables pour exercer une activité de transporteur aérien :
Une convention de droit privé a été signée à Varsovie en 1929 pour unifier certaines
règles relatives au transport international aérien. Elle s'applique aussi bien au trans-
port de biens que de personnes, et régit les relations juridiques entre les transporteurs
et les chargeurs.
Une autre convention a été signée à Montréal en 1999 : elle fixe les règles de respon-
sabilité en cas d'accidents et remplace celles prévues dans la Convention de Varsovie.
Les 2 conventions coexistent depuis et pendant une période indéterminée.
Transport maritime
La tarification est liée aux accords Conférences, qui sont des accords ratifiés par les
compagnies maritimes sur l'exploitation des lignes régulières, de façon à couvrir l'inté-
gralité du globe et harmoniser les tarifs.
Les Consortiums et les Pools ont été créés pour éviter les retours à vide et permettre
de faire baisser les tarifs.
L'équivalence poids-volume qui sert de base à la détermination de l'Unité Payante en
maritime, est 1 tonne = 1 m3. Les compagnies se basent sur cette équivalence pour
calculer le prix du fret, sauf en RO-RO où la tarification se fait au mètre linéaire.
On parle de taxation en léger quand le tonnage est inférieur au cubage et de taxation
en lourd dans le cas inverse. Pour une taxation au conteneur, on ne tient pas compte
de la nature de la marchandise. Il existe enfin des pénalités de retard en cas de location
de conteneurs.
On rajoute parfois les opérations de manutention dans le calcul de prix : ce sont les
Liner Terms. Les conditions contractuelles pour des lignes régulières concernent la part
des frais d'embarquement et/ou de débarquement couverte par le taux de fret. Il peut
y avoir majoration pour des petits colis (on applique un minimum de taxation).
On rajoute les droits portuaires, les taxes portuaires de sûreté, les surtaxes portuaires
de manutention...
Transport routier
La liberté des tarifs s'applique en transport routier international. Sachant que la
concurrence est rude en la matière, les tarifs varient donc énormément d'un transpor-
teur à l'autre.
L'ouverture à la concurrence du transport international routier a vu émerger depuis 5
ou 6 ans les contrats d'affrètement signés notamment avec des entreprises des pays
de l'Est qui effectuent à moindre prix des trajets sur le territoire communautaire pour
le compte d'entreprises européennes.
Transport ferroviaire
Il n'existe aucune tarification commune aux États signataires de la convention CIM ce
qui implique que les tarifs peuvent être différents d'un État à un autre.
Cependant, et c'est le cas en Europe, il existe des accords bilatéraux préférentiels, dans
lesquels seul le kilométrage rentre en ligne de compte.
Le crédit documentaire
C’est un arrangement en vertu duquel la banque, à la demande du
client :
doit payer à un tiers
ou doit accepter des effets de commerce,
ou doit autoriser une autre banque à effectuer ce paiement (Définition de
la CCI)
Remarque
Les Incoterms ne prennent pas en compte :
- Le lieu de paiement, le prix, la monnaie et le délai de paiement,
- Les conditions d'emballage,
- Le transfert de propriété,
- Les conséquences d'infraction au contrat de vente ou d'achat.
Nom du destinataire,
Mentions facultatives
Interdiction de transbordement, frais que l'expéditeur prend en charge, mon-
tant du remboursement à percevoir à la livraison,
Valeur déclarée de la marchandise et somme représentant l'intérêt spécial à
la livraison,
On trouve également les notes de poids ou les certificats de pesée qui peuvent accom-
pagner la marchandise, ainsi que pour du transport d'alcool, des documents relatifs
aux droits d'accises communément appelés "congés alcool".
La CTBL
Il existe déjà des documents pour le combiné comme la CTBL (« Combined Transport
Bill of Lading »).
C'est le document qui devra être présenté si le crédit documentaire exige un document
de transport couvrant au moins deux modes de transport différents (transport multi-
modal).
Quand l'entrepreneur de transport multimodal prend les marchandises en charge, il
émet un document de transport multimodal qui, au choix de l'expéditeur, sera soit
négociable soit non négociable.
Quand il est sous forme négociable, il est à l'ordre ou au porteur. S'il est à l'ordre,
il est transmissible par endossement. La livraison des marchandises ne peut être
exigée du transporteur ou de la personne agissant en son nom que contre remise du
document de transport multimodal négociable, dûment endossé si cela est néces-
saire. Le transporteur est alors dégagé de son obligation de livrer les marchandises
Règles de preuve
Le Règlement reconnaît aux parties le droit de connaître la manière dont les preuves
sont présentées avant de décider de porter le litige à l’arbitrage.
Une permission est requise pour porter le litige devant une cour arbitrale d’appel.
Cette permission ne peut être accordée que si la partie perdante consigne une avance
auprès de la cour arbitrale d’appel, la somme étant déterminée par la cour arbitrale
de premier degré.
La même règle s’applique pour les parties partiellement perdantes. Une consignation
pour avances sur les dépens de la procédure d’appel peut être demandée.
2 conventions :
Convention européenne de Genève sur l'arbitrage commercial
international (Genève, du 21 avril 196l)
Convention de New York pour la reconnaissance et l’exécution des sentences
arbitrales étrangères.
Le diagnostic
international mettra en
évidence la capacité de l’entreprise à :
- s’internationaliser
- s’implanter sur un ou plusieurs marchés
extérieurs
- se développer à l’international de
manière intégrée.
Le crédit de droits
L'importateur - sous réserve d'acceptation - bénéficie d'un délai de quatre mois pour
payer les droits et taxes exigibles, majorés bien entendu d'un taux d'intérêt lié au taux
d'escompte de la banque de France (ou de la BCE).
L'importateur devra être cautionné par sa banque ou par un organisme spécialisé. Le
paiement prend la forme d'obligations cautionnées (billets à ordre à l'ordre du rece-
veur) payables à échéance. Cela entraîne le paiement d'une remise de 33% environ sur
le montant de l'obligation.
Le crédit d'enlèvement
Cette mesure permet au redevable de retirer sa marchandise au fur et à mesure des
vérifications, sans que l'obligation de s'acquitter de sa dette soit une source de diffi-
cultés.
Ainsi, l'importateur s'engage à acquitter les droits et taxes dans un délai maximum de
30 jours à compter de l'inscription des droits au registre de liquidation.
Il aura fourni aux Douanes des renseignements sur sa société et mis en place une sou-
mission cautionnée (valable un an).
Il devra payer une remise de 1 pour mille de la somme due.
La valeur transactionnelle
La valeur transactionnelle est la méthode la plus utilisée.
La valeur en douane est souvent associée au prix de vente des marchandises donc au
montant de la transaction.
Remarque
Dans les opérations intra-communautaires, le fret (c'est le transport principal par op-
position au pré-acheminement et au post-acheminement) n'est pas considéré comme
l'accessoire de l'introduction. Il subit une taxation spécifique, celle de la TVA.
Coût d’achat des matières premières importées = Prix d’achat des composants + frais
directs d’approvisionnement + Frais indirects d’approvisionnement – droits de douane
+ coût de la caution
Auquel s’ajoutent les frais d’adaptation technique et commerciale autrement dit :
la mise en conformité du produit aux normes et réglementations techniques
du marché prospecté
L’adaptation du produit aux goûts et aux habitudes de consommation du mar-
ché visé
Ces frais sont ajoutés aux coûts de production du produit sous la forme « d’amortisse-
ment ».