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Spécialité : hydraulique
Présenté par :
Moussa sihem
Ghettas faiz
Chergui billel
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Sommaire :
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Chapitre 1 : Généralités sur les inondations
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I. Définition
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II. Les types des inondations :
1. L'inondation à monter lente :
Les inondations de plaine se produisent lorsque la rivière sort lentement de
son lit mineur et inonde la plaine pendant une période relativement longue.
La rivière occupe ensuite son lit moyen et éventuellement son lit majeur.
Après une ou plusieurs années pluvieuses, il arrive que la nappe (masse
d’eau contenue dans le sol) affleure le terrain et qu’une inondation
spontanée se produise. On parle alors d’inondation par remontée de nappe
phréatique. Ce phénomène concerne les terrains bas ou mal drainés.
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2. L'inondation à monter rapide : Lorsque des précipitations intenses,
telles des averses violentes, tombent sur tout un bassin versant, les eaux
de ruissellement se concentrent rapidement dans le cours d’eau
engendrant des crues rapides (torrentielles sur les cours d’eau à fortes
pentes > à 6 %), brutales (rapides) et violentes (vitesse et charriage de
matériaux). Généralement le temps de concentration est inférieur à 12h
ce qui rend parfois difficile l’information de la population.
Le cours d’eau transporte de grandes quantités de sédiments et de flottants
(bois morts…) ce qui se traduit par une forte érosion du lit et un dépôt de
matières transportées. Ces dernières peuvent former des barrages, appelés
embâcles, qui s’ils viennent à céder, libèrent une vague pouvant être très
dangereuse voire mortelle.
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3. L'inondation par ruissellement pluvial : L’imperméabilisation du
sol due aux aménagements (bâtiments, routes, parkings…) limitent
l’infiltration des précipitations dans le sol et accentuent le ruissellement.
Ceci occasionne souvent la saturation et le refoulement du réseau
d’assainissement des eaux pluviales. Il en résulte des écoulements plus
ou moins importants et souvent rapides dans les rues. Lorsque ce
dernier se produit en milieu urbain on appelle cela le ruissellement
urbain.
Par ailleurs, il existe un type de ruissellement que l’on pourrait qualifier de
« ruissellement pluvial organisé » dans des talwegs ou cadereaux.
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4. L'inondation par submersion marine : Cela désigne une inondation
temporaire de la zone côtière par la mer dans des conditions
météorologiques extrêmes, pouvant cumuler dépression
atmosphérique, vent violent, forte houle, associés aux phénomènes
marégraphiques provoquant une élévation du niveau moyen de la mer,
aggravés lorsque ces phénomènes se conjuguent à l’occasion d’une
tempête.
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Chapitre 2 : Les causes et les conséquences des
inondations :
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Les conséquences :
Les inondations touchent tous les pays du globe mais avec des effets très
diversifiés. Ces catastrophes naturelles ont un impact important sur notre
société. Il est donc primordial d’analyser leurs impacts sur la vie et la santé,
sur l’économie, mais aussi sur l’environnement et l’écologie.
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3) Perturbations dans l’assiduité et la ponctualité au travail et
à l’école
4) Les coupures d’eau et d’électricité rendent les conditions de
vie plus difficiles
5) La migration vers d’autres hébergements entraîne des
dépenses supplémentaires,
6) Les maladies entraînent des dépenses imprévues et
affaiblissent davantage le pouvoir d’achat des familles (déjà
assez bas)
7) Les activités économiques sont paralysées jusqu’à ce que les
eaux ne se retirent ou s’évaporent
8) La destruction des récoltes, des séances et des champs
accentue l’insuffisance alimentaire des populations
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Chapitre 3 : Les moyens de lutte contre les inondations :
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progressivement automatisées et les services ont même la possibilité
d’interroger les stations en cas de besoins que ce soit sur la pluie, les
débits, les volumes d’eau des retenues, l’onde de crue, etc…
L’implantation d’un réseau de radar météorologique qui mesure la pluie
tombée, avant son accumulation au sol, permet d’anticiper au mieux et
peut représenter un véritable outil d’aide à la décision. Cependant la
prévision notamment pour les phénomènes brutaux, n’est pas facile, car
même le recours aux documents, radars et satellitaires, ne permet ni de
localiser avec précision les points d’impacts majeurs des phénomènes de
grande ampleur, ni d’évaluer leur importance réelle.
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Recalibrage du cours d’eau : Le principe du recalibrage consiste
à augmenter la débitante du lit mineur en augmentant la section
d’écoulement par élargissement du lit, approfondissement ou les
deux.
1) La rectification du lit mineur ;
2) La protection des berges contre l’érosion ;
3) La suppression de la ripisylve (systématique sur au moins
l’une des deux berges) ;
4) L’endiguement « rustique » (merlon réalisé avec les déblais
du recalibrage)
Les digues de protection contre les inondations : Les digues de
protection contre les inondations sont des ouvrages dont au moins
une partie est construite en élévation au-dessus du niveau du terrain
naturel et destinés à contenir épisodiquement un flux d’eau afin de
protéger des zones naturellement inondables. Les digues de
protection contre les inondations constituent le deuxième grand type
de digues. On trouve ces digues essentiellement le long des cours
d’eau, parfois positionnées directement en contact avec la berge, ou
éloignées de plusieurs mètres, ou plus (quelques centaines de
mètres).
Recalibrage des systèmes d’évacuation de l’eau : Cette
opération consiste à modifier les capacités d’écoulement des
systèmes d’évacuation des eaux pluviales pour éviter que leur
engorgement ne provoque des inondations dues aux précipitations
sur une zone urbanisée. Il peut également s’agir de modifier un
défaut des systèmes d’évacuation qui n’empêche pas l’eau du cours
en crue de refouler. L’effet est essentiellement local
Protection de l’aval – Période de retour de protection : La
démarche de conception des ouvrages de ralentissement dynamique
est habituellement fondée sur un objectif de protection d’enjeux
localisés à l’aval. Cet objectif se construit en identifiant, pour les
zones à protéger :
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Les débits à partir desquels les inondations provoquent des dégâts
gênants (ce qui va fixer le débit maximal du pertuis) ;
La période de retour des événements contre lesquels on souhaite se
protéger (ce qui va fixer le volume de la retenue)
Mesures de protection contre les inondations:
La classification des zones vulnérables établie selon la typologie des
inondations et permis d'orienter le choix des mesures palliatives nécessaires
aussi bien structurelles que non-structurelles:
Mesures structurelles:
Les mesures structurelles sont des mesures techniques de protection contre
les crues. Elles sont bien connues et cohérentes dans les travaux d'ouvrages
de génie civil dans le lit des cours d'eau et sur les versants. Elles visent à
influer sur les conditions d'écoulement des crues et leur hydrologie pour
réduire le risque d'inondation. La correction des lits, l'emploi judicieux des
barrages et la construction des digues, la protection et l'aménagement des
bassins sont les principaux aspects de la lutte contre les crues. Ces mesures
n'ont d'ailleurs pas toujours eu une optique environnementale. Il convoitait
autrefois d'agir sur la nature alors qu'aujourd'hui il s'agit d'un avenir
meilleur pour la protection et le besoin en restaurant ses équilibres.
Mesures non structurelles:
Ces mesures concernent les composantes suivantes:
La délimitation du domaine public hydraulique:
Elle constitue l'une des principales composantes permettant d'instaurer une
meilleure prévention. En effet, les empiètements sur le domaine public
hydraulique constituant souvent des obstacles et changent la section
d'écoulement et par conséquent favorisent les risques d'inondation.
Le contrôle et la réglementation de la mise à niveau des zones
inondables:
La prévention du risque d'inondations passe en priorité par la maitrise de
l'extension souvent anarchique de l'urbanisation dans les zones inondables.
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L'amélioration de la prévision et de l'annonce des crues :
Cette disposition peut être concrétisée à travers la modernisation et
l'extension du système d'annonce des crues afin de couvrir tous les bassins
versants de la zone et particulièrement les zones les plus menacées. Il
signale que l'efficacité d'un système d'annonce dépend de la typologie des
inondations, qui permet ou non de mettre en place des dispositions pour
l'atténuation des impacts négatifs des crues
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CHAPITRE 4 : CONCLUSION
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