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Elaboré par :
Monsieur Yadh LABANE, Consultant international
Monsieur André Bassolé Consultant national
Le projet SAP IC est constitué de deux composantes essentielles qui ont chacune un résultat :
Conformément aux termes de référence, cet examen à mi-parcours portera sur les activités réalisées
et/ou initiées par le projet SAP-IC durant la période 2014-2016.
1
PNUD, Bureau de l’évaluation 2014, Directives pour la des projets soutenus par le PNUD et financés par le FEM. Directives pour la
conduite d’examen à mi-parcours des projets appuyés par le PNUD et financés par le GEF
(http://web.undp.org/evaluation/documents/guidance/GEF/mid-term ).
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC , Rapport final Page 12
L’équipe d'examen à mi-parcours est composée :
D’un consultant international chargé de la coordination du travail de l’équipe. Il a été appelé à
apporter son expérience et son savoir faire dans le domaine de l’évaluation et chargé d’assurer
la qualité du rapport d’évaluation, et ;
D’un consultant national chargé d’apporter sa connaissance des conditions cadres aussi bien au
niveau national qu’au niveau local.
La représentativité de l’échantillonnage
La mission d’évaluation a réalisé, en concertation avec le coordonnateur du projet et les
principaux partenaires, un échantillonnage des sites à visiter. Cette démarche est légitime vu le temps
matériel imparti à la mission de terrain. Néanmoins elle induit quelques biais.
De même, faute de temps, certaines données relatives au niveau de la maîtrise des connaissances
acquises ainsi que l’impact des formations reçues, sont fondées uniquement sur les déclarations des
personnes questionnées et non sur des tests.
Ceci étant, Cette mission d’examen à mi-parcours a pris les dispositions nécessaires et a procédé aux
vérifications d’usage. Elle est en mesure d’affirmer que les informations fournies sont d’une fiabilité
acceptable.
Conformément aux directives pour la conduite de l’examen à mi-parcours des projets appuyés
par le PNUD et financés par le GEF, le contenu du rapport s’articule autour des éléments suivants:
Objectif :
Renforcer les capacités de suivi météorologique, climatologique et hydrologique, les systèmes d'alerte
précoce et d'information disponibles pour répondre aux conditions météorologiques extrêmes et la
planification de l'adaptation au changement climatique au Burkina Faso.
Composante 1 Composante 2
Transfert de technologies pour le suivi climatique, Informations hydrométéorologiques, météorologiques
météorologique et environnemental et climatiques intégrées dans les plans de
développement et des systèmes d'alerte précoce
Résultat 1: Renforcement des capacités des services Résultat 2: Utilisation efficace et efficiente des
hydrométéorologiques nationaux (DGM / DGRE) et informations hydrométéorologiques et
des institutions environnementales (DCIME) pour environnementales pour produire des alertes précoces
suivre les conditions météorologiques extrêmes et le et des prévisions saisonnières qui entrent dans les
changement climatique (sécheresses, inondations, plans de développement à long terme.
vents violents)
Montant du cofinancement pour le résultat 1: Quotes-parts pour le résultat 2: 36.354.315 $
24,236,210 $
Subvention demandée pour le projet au FPMA: Subvention demandée pour le projet au FPMA:
2,414,700 $ 995,300 $
Les zones cibles sur lesquels le projet SAP-IC sera mis en œuvre sont représentées sur la figure 4:
Aux termes de l'Arrêté numéro 2015 - 082/MERH/CAB datant du 18 mai 2015, un organe de
supervision appelé Comité de Pilotage (COPIL) a été mis en place. C’est un organe d'orientation et de
pilotage qui regroupe l'administration, les organisations de la société civile, les représentants des
collectivités territoriales et les clients du secteur. Il est chargé d'orienter, de suivre et de superviser
l'exécution du projet.
Sous la présidence du Secrétaire Général du ministère de l'Environnement, de l'Économie Verte,
et du Changement Climatique (Ministère de l'Environnement et des Ressources Halieutiques au
moment de la prise de l'Arrêté) le Comité de pilotage a pour mission d'examiner le plan d'exécution du
projet, ses différents rapports d'évaluation, ses apport d'activités et financiers périodiques, le
programme d'activités annuel, son budget et son plan de passation de marchés. Il a également pour
mission de veiller à la mise en œuvre des recommandations des mission de supervision et des audits,
d'évaluer les performances du Coordonnateur conformément à sa lettre de mission, de faire des
recommandations à l'attention du Coordonnateurs et des différents partenaires du projet, d'approuver
les différents états financiers et d'examiner tout dossier soumis à son approbation.
Le Secrétaire Permanent du Conseil National du Développement Durable (SP/CNDD, ex
SP/CONEDD) en assure la fonction de Vice-Président, tandis que le Coordonnateur du projet en est le
Rapporteur Général. Le Comité de Pilotage compte en tout vingt-deux (22) membres dont un
représentant du PNUD et trois (3) observateurs. Il se réunit en session ordinaire deux (2) fois par an (en
décembre et en juillet) et en session extraordinaire sur convocation de son Président chaque fois que de
besoin.
La première session 2014 du comité de pilotage s'est tenue, le 30 septembre 2014 (d’après
Rapport annuel SAP_IC 2014_2015 version PNUD).
La mise en œuvre du projet a été marquée par les grandes étapes ci-dessous résumées:
9 juillet 2014: Lancement technique du projet;
30 septembre 2014: Première session du Comité de Pilotage comme mentionné plus
haut;
27 Février 2015: Première session 2015 du Comité de Pilotage;
6 Février 2015: signature de l'Arrêté portant création du projet SAP-IC;
Mars 2015: mise en place effective de l'Unité de Gestion du Projet;
18 Mai 2015 : signature de l'arrêté portant nomination du Coordonnateur du Projet;
18 Mai 2015: signature de l'Arrêté portant création du Comité de Pilotage du projet,
comme mentionné plus haut;
Entre 2015 et 2017, processus d'élaboration et de signature de conventions de partenariat
entre le ministre de tutelle technique du Projet et les premiers responsables des six (6)
institutions partenaires de mise en œuvre; la dernière convention signée est celle avec
l'ASECNA dont l'aboutissement vient d'intervenir.
Sur la base de ces conventions de partenariat les parties concernées ont déployé les activités
programmées.
Lors des réunions relatives à la conception du projet, l’ensemble des parties prenantes et leur
intervention dans le cadre du projet SAP-IC ont été définis dans le tableau qui suit :
Tableau 6 : Matrice des intervenants et les activités prévues au cours de la mise en œuvre et l’évaluation
Résultat 1 Résultat 2
TAILORED Climate
Open-Access DATA
Improve SYNERGY
Project Support (PS)
COMMUNICATIO
Procurement AWS
RURAL awareness
Project Board (PB)
FORECASTING
Decentralisation
RADIOSONDE
O&M Training
Rehabilitation
Support (DS)
SATELLITE
Procurement
Equipment
Equipment
HYDRO
Products
RADAR
training
N SOP
M&E
Intervenant
Portal
Secteur Etatique
SP/CONEDD
Direction Générale de la Météo PB
(DGM)
Division du Développement des PB
Compétences, de l’Information
et du Monitoring de
l’Environnement (DCIME)
Direction Générale de la PB
Resource en Eau (DGRE)
Direction Générale de PB
l’Environnement (DGE)
Direction de la Communication PB
Direction de la Protection Civile PB
Conseil national d'urgence et de PB
réhabilitation (CONASUR)
Direction générale de la santé et PS
de l'assainissement
Institutions Technique/
recherche
Centre d'Information et d'étude PS
sur l'eau (DEIE)
Private Sector
ASECNA PS
SAAGA PS
Coton
Régional/Secteur
La Confédération rurale du DS
Burkina Faso, Confédération
Paysanne du Faso (CPF)
ONGs / OSCs
COS3C DS
SOS Sahel DS
INADES DS
WILDAF DS
Women’sForestryAssocation DS
Bailleurs de fonds
Banque Mondiale PS
UNDP COGEL
PEI PNUD
FEM PNUD PB
USAID PS
Utilisateurs finaux
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 23
équipements hydrométriques et procéder à un choix
définitif d’un matériel adéquat pour le Burkina.
Le partage des données est La coordination/volonté des agences pour l’échange
entravée par le manque de des données est globalement suffisante et n’a pas
coordination/volonté des agences entravé le partage des données.
pour des échanger des données ou Bas Au niveau technique, des services de téléphonie
par des contraintes techniques mobile ont été mis en place afin d’assurer une partie de
(connexion internet ou réseau de la transmission des données en revanche, le cout élevé
télécommunication) des services internet a entravé certaines taches.
L’acquisition et l’installation L’acquisition et l’installation d'équipements
d'équipements hydrométéorologiques ont été réalisées dans des délais
hydrométéorologiques, y compris raisonnables. En revanche, les grilles de sécurités qui
le matériel et les logiciels, est Bas ont fait l’objet d’un marché public, ont mis prés de 6
retardée en raison de mois pour être acquis. Ces retards ont occasionnées des
complications dans le déblocage actes de vandalismes au niveau de 13 stations
des fonds et / ou des procédures d’observation météorologique qui ont été installées
nationales de passation des sans grille de sécurité.
marchés.
Par ailleurs, le projet a été également confronté à d’autres risques exogènes et indépendants de
sa volonté, qui n’ont pas été prévus dans le document de départ à savoir :
La situation politique instable qui a prévalue dans le pays durant les 2014 et 2015;
Les attentats terroristes de janvier 2016 et d’Aout 2017 qui ont occasionnés des retards
notamment au niveau des équipementiers. A titre d’exemple, les fonds ont été débloqués mais
pour des raisons d’insécurité, l’équipementier refuse de faire venir son technicien au Burkina
Faso pour réhabiliter le radar d’Ouagadougou.
De même, le projet a été aussi confronté à d’autres risques endogènes qui n’ont pas été prévus dans le
document de départ à savoir :
Départ de personnes impliqué dans la mise en œuvre du projet ;
Risques technologiques liés au fonctionnement des équipements ;
Contrainte de temps (Risques de retards dans l’exécution du projet : La prise tardive (Mai
2015) de l’arrêté portant création du comité de pilotage et celui portant nomination du
coordonnateur,
Le délais particulièrement long mis pour la validation des spécifications techniques liées à
l’acquisition des équipements météorologiques et hydrologiques ;
Déficit d’organisation (retard ou non signature de certaines conventions).
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 24
Le projet SAP /IC a une vocation national, il prévoit la production d'alertes précoces et des
informations climatiques pour soutenir de nombreux domaines tels que la sécurité alimentaire /
agriculture, la gestion de l'eau, la santé et l'énergie ;
Par ailleurs, le projet SAP-IC est également en parfaite cohérence avec les politiques et les stratégies
nationale du PNUD et du FEM :
Il répond aux exigences du FEM en matière de conception et d'exécution tel que: la durabilité, le
suivi et évaluation, la reproductibilité, l’implication des parties prenantes, l’approche
multidisciplinaire, l'égalité des sexes, l’approche complémentaire. etc.
Il est en parfaite conformité avec les directives fournies par le FEM et le Fonds d'affectation
spéciale pour les PMA
Son objectif est également conforme à la portée des interventions attendues telles que formulées
dans le document de programmation et la décision 5/PROGRAMME PAYS.9 du FPMA
Il reconnaît les liens entre l'adaptation et la réduction de la pauvreté (GEF/C.28/18, 1 (b), 29).
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 25
IV-1- 2 Cadre de résultats/cadre logique
Il y a lieu de signaler que nous avons rencontré des difficultés pour collecter toute l’information
nécessaire, d’ailleurs certaines informations nous manquent encore.
Par ailleurs, Il y a lieu de noter qu’il y a des insuffisances au niveau de la formulation des indicateurs.
Ceci est probablement lié à un problème de traduction de l’anglais au français. A titre purement
indicatif, le terme « informations côtières » utilisé dans la formulation du 2ème résultat, n’est pas bien
défini, il présente beaucoup d’ambigüités
Les résultats attendus et les indicateurs du projet figurent dans le cadre logique du projet (Annexe …)
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 26
Ces acquis constituent les assises de l’élaboration d’une information hydrométéorologiques
pour les usagers. En effet, l’exploitation des données collectées permettra aux agents de
vulgarisation agricole de disposer d’informations sur le début de la saison des pluies, la
fréquence des jours de pluie, etc. Ceux en charge de la gestion des inondations disposeront
d’information sur l'intensité des précipitations.
Chronologiquement, la 2ème composante a démarré plus tardivement que la première dans la
mesure où elles dépendent en grande partie des acquis de la 1ère composante. Ses acquis sont
peu perceptibles à mi-parcours, ils se limitent à des formations et quelques activités disparates
ont été réalisées.
Ainsi, il est attendu que quelques produits hydrométéorologiques soient développés au niveau
de la 1ère composante (basés sur les besoins des utilisateurs, à la fois publics et privés) et
diffusés à travers les réseaux du CONASUR. Cependant, malgré un mandat qui englobe toutes
les étapes de la gestion du risque et un Département dédié à la prévention des catastrophes, dans
la pratique, le CONASUR se positionne plutôt dans la réponse que dans l’alerte.
Nous nous sommes basés sur les Rapports d’activité du projet, plus particulièrement celui relatif
à la période 2014-2016. Cependant, il y a lieu de signaler que les taux de réalisation des activités sont
parfois différents d’un rapport à un autre. Sur cette base, l’équipe d’évaluation à mi-parcours a procédé
à une revue et une analyse des réalisations par composante et par résultat et ce en fonction : i) des
informations recueillies au cours de la mission de terrain, ii) les contacts avec les principaux
partenaires, iii) notre appréciation du niveau de réalisation et iv) ce qui nous a été permis d’observer de
visu.
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 27
L’équipe d’évaluation à mi-parcours a noté une relative surestimation des activités/sous activités jugées
« réalisées » dans les Rapports fourni par l’Unité de gestion du projet. Ceci est essentiellement du à une
différence d’appréciation :
Exemple 1: une activité relative à du matériel ne peut être jugé de « réalisée » que si
l’équipement est fonctionnel en temps réel ;
Exemple 2 : L’acquisition des clôtures pour les stations automatiques météorologiques n’est pas
suffisant, l’activité ne peut être jugé de « réalisée » que si les clôture sont installées ;
Exemple 3: l’activité qui a donné lieu à l’acquisition du modèle Mike Hydro à la place de Mike
Bassin ne peut pas être jugé réalisée ;
Exemple 4: la mise en place d’une plateforme de collecte et de transmission des données par
SMS ne peut être jugé de « réalisée » si il a été uniquement procédé à l’acquisition des
équipements de transmission.
Concernant les activités non réalisées, nous présentons des éléments d’explications pour quelques uns
d’entres eux :
L’activité 1.2.5 non réalisée a été expliquée par l’existence d'un serveur de haut débit acquis par
le PANA.
La non réalisation des activités 1.3.1, 1.3.2 , 1.3.3 , 1.3.4 et 1.3.5 a été expliqué par le refus de
l'équipementier d'envoyer son personnel dans un pays non sécurisé et la mobilité des Points
focaux de la Structure
La non réalisation des activités 1.4.1 et 1.4.2 a été expliqué par la non signature de la
convention de partenariat entre la DGM et l’ASECNA (actuellement : signature en cours)
Ainsi, le taux de réalisation des activités/sous-activités relatives à la 1ère composante se situe au niveau
de 40 % (10 activités sur 25). En revanche, celui relatif aux activités/sous-activités de la 2ème
composante se situe au niveau de 31 % (10 activités sur 32). Pour l’ensemble du projet, le taux de
réalisation des activités/sou-activités se situe à hauteur de 35 % (20 activités sur 57).
A cette statistique, il faudrait ajouter le taux des activités en cours de réalisation qui se situe à hauteur
de : i) 12 % (3/25) pour la 1ère composante et ii) 31 % (10/32) pour la 2ème composante, soit iii) 23 %
(13/57) pour l’ensemble du projet.
Pour une évaluation à mi-parcours, ces taux sont en dessous de la moyenne mais demeurent dans des
proportions acceptables.
L’objet de ce paragraphe est de passer en revue les indicateurs du cadre logique à la lumière des
progrès accomplis durant la période de revue à mi-parcours du projet (2014-2016). Pour cela, on
s’appuiera sur la Matrice des progrès vers la réalisation des résultats proposée par les Directives pour la
conduite de l’examen à mi-parcours des projets appuyés par le PNUD et financés par le GEF.
Les progrès sont indiqués au moyen d’un code de couleurs selon le principe des «feux tricolores» en
fonction du niveau de progrès obtenus pour chaque réalisation
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 28
Pour les réalisations codées en rouge « Ne sont pas en voie de réalisation » nous formulerons des
recommandations.
Il y a lieu de signaler que le document de projet n’a pas prévu de cible à mi-parcours. De même, que le
Niveau lors du premier PIR (auto-déclaré) n’a pas été réalisé.
Il y a lieu de noter par ailleurs que nous n’avons pas pu disposer des informations nécessaires pour
évaluer l’ensemble des indicateurs et ce malgré nos demandes pressantes.
Tableau 10 : Tableau d’échelle d’évaluation des progrès vers la réalisation des résultats
qualification définition
Très satisfaisant L’objectif/la réalisation devrait atteindre ou dépasser toutes les cibles de fin de
(HS) projet, sans présenter d'insuffisance majeure. Les progrès réalisés vers
l’objectif/la réalisation peuvent être un exemple de « bonnes pratiques ».
Satisfaisant (S) L’objectif/la réalisation devrait atteindre la plupart des cibles de fin de projet, et
ne présente que des insuffisances mineures.
Assez satisfaisant L’objectif/la réalisation devrait atteindre la plupart des cibles de fin de projet
(MS) mais présente des insuffisances importantes.
Assez insatisfaisant L’objectif/la réalisation devrait atteindre la plupart des cibles de fin de projet
(MU) mais présente des insuffisances majeures.
Insatisfaisant L’objectif/la réalisation ne devrait pas atteindre la plupart des cibles de fin de
(U) projet.
Très insatisfaisant L’objectif/la réalisation n’a pas atteint les cibles à mi-parcours, et ne devrait
(HU) atteindre aucune des cibles de fin de projet.
Au titre de la réalisation des cibles par rapport aux indicateurs de performance par résultat et par
composante, la situation est résumée dans la matrice des progrès vers la réalisation des résultats qui se
présente comme suit :
évaluation à mi-
Évaluation
parcours2
Niveau et
obtenue3
1. Capacité selon 1. Capacité limitée à 1. Evaluation des L’évaluation des capacités pour
tableau de bord générer des SAP et capacités l’ensemble des agences des partenaires du
Objectif du projet
d'évaluation des IC à l'échelle OBJECTIF score projet SAP-IC a été estimée à 111 (voir
capacités nationale pour les de 161 pour annexe…)
(BASE : 74 ; phénomènes l’ensemble des L’ANAM a sensiblement renforcé ses
OBJECTIF : 161) hydrométéorologiqu agences de SAP capacités. Les capacités de la DEIE et de
(Voir Annexe 12) es extrêmes l’ONDD sont également renforcés.
S En revanche, les capacités du COSANUR
devraient être davantage renforcée durant
la mise en œuvre de la 2ème composante ;
2
Indication par code de couleur uniquement
3
Utilisation de l’échelle d’évaluation des progrès à 6 niveaux : HS, S, MS, MU, U, HU
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 29
de projet
Stratégie
évaluation à mi-
Évaluation
parcours2
Niveau et
obtenue3
Indicateur Niveau de référence Cibles à la Justification de l’évaluation /
Fin de Projet remarques
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 30
de projet
Stratégie
évaluation à mi-
Évaluation
parcours2
Niveau et
obtenue3
Indicateur Niveau de référence Cibles à la Justification de l’évaluation /
Fin de Projet remarques
processus d'alerte
pour assurer sa
pérennité.
Femmes : 5%
Hommes : 10%
2. Cadres de 2. Les cadres de 2. Au moins 2 des Cette indicateur est tres mal formulé dans
développement développement ne notes d'orientation la mesure ou il fait mention de la version
(SCADD, PEI) tiennent pas compte du DSRP intègrent révisée de la SCADD et du IPE en 2015.
intégrant les des produits SAP / l’analyse de cartes A cette date, et meme à ce jour, le projet
informations IC tels que la carte des risques et/ou n’a pas encore produit des cartes de
climatiques dans la des risques ou les des prévisions des risques et/ou de prévision de CC.
formulation de prédictions de changements A la fin du projet, on peut espérer le
leurs stratégies de changements climatiques MU développement de quelques produits
réduction de la climatiques dans la capables quelques produits, seront-ils en mesure de
pauvreté et des planification à long d’influencer les permettre des éléments dans la
liens entre terme. propositions de planification à long termes ?
pauvreté et planification à long
l’environnement au terme Cet indicateur pourrait être atteint d’ici la
niveau local fin du projet mais avec quelques
(BASE: Pas insuffisances majeures.
d'intégration,
OBJECTIF :
Intégration dans la
version révisée de
la SCADD et du
IPE en 2015)
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 31
de projet
Stratégie
évaluation à mi-
Évaluation
parcours2
Niveau et
obtenue3
Indicateur Niveau de référence Cibles à la Justification de l’évaluation /
Fin de Projet remarques
3. Produits et 3. Les Stratégies 3. Elaboration d'au Elaboration d’ici la fin du projet d'au
stratégies de SAP sectorielles moins 2 produits moins 2 produits climatologiques adaptés
sectoriels spécifiques ne climatologiques est réalisable.
spécifiques prennent pas en adaptés et En revanche, la diffusion de bulletins
intégrant les compte les SAP/IC présentation d'un agricoles par téléphonie mobile
risques climatiques parce que les plan d'études de moyennant un cout supporté uniquement
(les secteurs de prévisions marché sur les par l’usager final est une perspective
l’agriculture, de la météorologiques et moyens de mettre MU difficile à réaliser.
santé et de la climatiques sont de en œuvre des Enfin, l’intégration des risques
production de mauvaise qualité et bulletins agricoles climatiques dans les secteurs de
coton) non adaptées pour par téléphonie et l’agriculture, de la santé et de la
des utilisations soutenant la production de coton, est une perspective
spécifiques, en délivrance de difficile à atteindre d’ici la fin du projet.
particulier les services Cet indicateur pourrait être atteint d’ici la
prévisions climatologiques/m fin du projet mais avec quelques
saisonnières. étéorologiques insuffisances majeures.
ciblées.
Certains obstacles et barrières d’ordre institutionnel, financier, technique et informationnel ont entravé
la réalisation des objectifs du projet.
Une prévision météorologique / hydrologique encore limitée :
La prévision des risques météorologiques à l’échelle synoptique sera probablement améliorée par
l’acquisition du système Synergie en revanche, une prévision à l’échelle locale est techniquement
irréalisable avec les capacités actuelles de l’ANAM.
Au niveau de la DEIE, les activités relatives aux prévisions hydrologiques ont été mal formulées. A la
fin du projet, on pourrait espérer au grand maximum un modèle hydrologique expérimenté à titre
pilote, sur un seul bassin versant.
Capacités et moyens limités du CONASUR
La mission du CONASUR inclut la gestion préventive des catastrophes, la gestion des crises et la
réhabilitation post-crise. Dans la pratique, le CONASUR se positionne plus dans la réponse que dans
l’alerte précoce, domaine ou il n’a pas encore de culture. De même, le budget du CONASUR est limité,
il est aux environs de 200 000 000 CFA/an, soit près de 300 000 Euros/an. Avec de telles capacités et
des moyens aussi limités, le CONASUR ne serait pas en mesure de diffuser une alerte précoce sur
l’ensemble du territoire national.
Diffusion des informations et des alertes : Synergie limitée avec autres les initiatives / agences
liées au SAP
Au niveau national, il existe un SAP sécurité alimentaire et un autre sur la santé qui ont une synergie
limitée avec le CONASUR. De même, diverses ONG/OSC agissent dans la diffusion des informations
d'alerte, sans être en mesure de les rapporter à des points focaux cohérents pouvant être tenus
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 32
responsables de la communication d'alerte. Le feed-back des utilisateurs finaux, nécessaires pour la
validation et l’amélioration des alertes fait entièrement défaut au Burkina.
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 33
de la mise en œuvre de la 2ème composante que le genre pourrait véritablement être pris en compte à
travers le renforcement des capacités pour l’exploitation et l’utilisation des données hydro climatiques.
L’évaluation de la mise en œuvre du projet ainsi que sa gestion réactive sera présenté dans ce
paragraphe à partir des axes suivants (selon les directives pour la conduite de l’examen à mi-parcours
des projets appuyés par le PNUD et financé par le GEF) :
Les dispositions relatives à la gestion
La planification des activités
Le financement et cofinancement
Les systèmes de suivi et d’évaluation au niveau du projet
La participation des parties prenantes
La communication de données
La communication
La supervision des activités du projet est placée sous la responsabilité des entités suivantes :
La coordination du projet est assurée par le Secrétariat Permanent du Conseil National pour le
Développement Durable (SP/CNDD) en sa qualité d'agence chargée de la mise en œuvre du
projet ;
Le Directeur national du projet est le Secrétaire Permanent du CNDD ;
Le Comité de Pilotage du Projet (CoPil), regroupe toutes les institutions concernées par la
production et la diffusion de l’information hydrométéorologique. Le Comité de pilotage du
projet (CoPIL), dirigé par le Secrétaire Général du Ministère en charge de l’environnement, est
chargé d'approuver les activités du programme ;
Le Coordinateur qui est nommé par arrêté du Ministre en charge de l’Environnement. Le
coordinateur du projet rend compte au COPIL et au directeur national et dirige l’équipe du
projet dans la planification et la réalisation du projet.
Le Coordinateur est hébergé par le SP/CNDD et est chargé de conduire le projet au quotidien au
nom du Partenaire de mise en œuvre ;
Les partenaires d’exécution, composés de la DGM, de la DCIME, du SP/CONASUR, de la
DGRE, de SAAGA et de l’ASECNA ainsi que les organisations de la société civile (OSC) /
organisations non gouvernementales (ONG) ;
Le PNUD qui s'occupera de la supervision opérationnelle, via le Bureau du PNUD à Addis-
Abeba en Ethiopie. La supervision stratégique sera assurée par le Conseiller Technique
Régional du PNUD/FEM chargé du projet.
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 34
Au niveau organisationnel, la figure qui suit présente l’ensemble des parties prenantes
regroupées en fonction de la nature de leur contribution aux activités du projet SAP-IC
La DEIE a mené à terme la mise en place d’un réseau automatisé d’observation hydrologique
dont l’exploitation n’est pas encore finalisée. En termes de prévision hydrologique, il y a eu
l’acquisition du modèle Mike Hydro ainsi que 3 sessions de formation de 5 jours sur ce modèle. Le
dilemme se pose avec acquitté :
• Mike Hydro est un modèle orientée vers la gestion/partage de la ressource et non vers la
modélisation de la dynamique des cours d’eau ;
• Il faut déjà trouver les moyens pour acquérir MIKE Bassin, procéder aux formations
nécessaires, le caler et l’utiliser à titre pilote sur le bassin du Mouhoun
• Enfin, il faudrait que la DEIE dispose du volume minimum d’information pour faire tourner ce
modèle.
L’ONDD (ex DCIME) utilisera l’information générée par le projet SAP-IC essentiellement
pour la production du Rapport national sur l’état de l’environnement au Burkina Faso;
• Synthèse de la situation climatique
• Synthèse de la situation hydrologique.
De même, grâce à l’utilisation de la station MESA, les données seront intégrées au SAP .
Enfin, la reconfiguration du serveur de grande capacité avec une connexion Internet par LS, par des
experts nationaux, offrira un espace de cloud computing aux structures membres du PNGIM et aux
autres SAP (ex. GTP)
4
Le programme CIRDA appuie les pays africains vulnérable au CC (Benin, Burkina Faso, Liberia, Sierra Leone, Sao Tome and Principe,
Ethiopia, the Gambia, Uganda, Tanzania, Malawi and Zambia) à travers le renforcement du système de production d’information et de
services climatiques.
5
Station de prévision multi-fonctions :
• Prévision générale / aéronautique / marine.
• Suivi des phénomènes météorologiques sévères depuis le siège de SMN, le domicile du prévisionniste, la cellule de crise, etc..
• Prévision immédiate et support météorologique lors d'événéments spécifiques (rencontres sportives, etc.).
• Bulletins météo pour les médias.
• Support météo pour les opérations militaire / unités mobiles.
• Suivi météorologique lors d'opérations météo-sensibles
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 36
Le CONASUR à une mission qui inclut la gestion préventive des catastrophes, la gestion des
crises et la réhabilitation post-crise. Ainsi, le Secrétariat Permanent du CONASUR comprend un
département Prévention des catastrophes néanmoins dans la pratique, dans la pratique, il se positionne
plus dans la réponse que dans l’alerte. La contribution actuelle du CONASUR au projet SAP-IC est
encore timide, en principe, elle devrait être plus importante dans la seconde phase du projet quand il
s’agira de diffuser l’information et les alertes aux usagers
L'ASECNA est le seul partenaire de mise en œuvre qui a le statut d'institution panafricaine. Par
son antenne nationale du Burkina Faso, elle contribue à fournir une information sur les phénomènes
météorologiques au secteur de l'aviation pour des besoins de sécurité de la navigation, mais aussi à
d'autres utilisateurs potentiels tels que ceux du BTP.
La signature de la convention de partenariat n’a eu lieu qu’en 2017. L’implication de l’ASECAN au
projet SAP-IC est timide cependant, le nouveau Point Focal affiche une plus grande détermination pour
s’impliquer davantage dans le projet SAP-IC.
Concernant Le programme SAAGA, malgré les multiples contacts engagés, nous n’avons pas
pu programmer de rencontre ni avec le point focal ni avec les responsables de cette Institution. Son
implication dans le projet SAP-IC est très limitée.
Gestion réactive
La mise en œuvre de certaines activités des projets à été confrontée à des contraintes d’ordre
technique, institutionnel et procédurale. L’unité de gestion du projet a fait preuve d’une réactivité
appropriée notamment en ce qui concerne le recours :
1- A la procédure accélérée de passation de marché du PNUD ;
2- A l’expertise nationale pour l’installation des équipements acquis dans le cadre du projet.
Le projet est également confronté à des changements fréquents au niveau de la hiérarchie et au sein des
structures partenaires;
Trois (3) ministres;
Quatre (4) secrétaires généraux;
Trois (3) secrétaires permanents du CONEDD/CNDD;
Trois (3) points focaux DEIE / DGRE;
Trois (3) points focaux ANAM
Deux (2) points focaux CONASUR
Deux (2) points focaux SAAGA.
De telles perturbations ont engendré des interruptions, des retards et des pertes de momentum. Cela a
nécessité des investissements en temps de la part du Coordonnateur pour mettre les nouveaux acteurs
dans la dynamique du projet
Le processus de planification des activités est axés sur les résultats cependant, ce processus
n’est pas toujours rigoureusement suivi et parfois certaines activités sont reportées pour des
considérations diverses (exemple : certaines activité de 2017 ont été reportées en 2018).
Il y a également lieu d’insister sur le fait que le cadre de résultats/cadre logique du projet n’est
pas toujours utilisé en tant qu’outil de gestion. D’ailleurs, certains partenaires de mise en œuvre n’ont
qu’une connaissance très superficielle de ce cadre logique.
Les contributions des partenaires dans le cofinancement en nature figurent dans le tableau suivant :
Tableau 12 : tableau des Sources, Buts et Montant du Cofinancement par le projet de bases
Sources de Nom du Co-
But Montant ($)
Co-financement financier(s)
Project COGEL PNUD Exploiter les chaines de dialogue locales établies et les $4m
mécanismes de réactions aux catastrophes sur le terrain. En
retour le projet FPMA2 soutiendra les régions avec des
SAP/IC pour consolider leur résilience au CC
Programme National Banque Mondiale Soutenir le projet du PNGT en donnant aux populations $53.5m
de Gestion des terroirs, locales des informations climatiques et alertes précoces
Phase III du projet pour leur planification. Le projet FPMA2 utilisera les
PNGT mécanismes de communication que le PNGT aura
renforcés avec les populations locales
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 38
Sources de Nom du Co-
But Montant ($)
Co-financement financier(s)
Initiative Pauvreté PNUD Assister le PEI-Burkina pour créer un lien entre la pauvreté $1.6m
Environnement et l’environnement. Le lien entre le projet FPMA2 et le
IPE facilitera l’intégration des SAP/IC dans la SCADD les
politiques du IPE
Co-financement $61,090,525
Total
Financement en nature
Au niveau financier, la principale caractéristique de ce projet est que le cofinancement en nature
est très important, il représente la somme de 61 millions de US$, soit 93.3 % du montant global du
projet. La part la plus importante de ce cofinancement en nature vient de la Banque Mondiale qui à
travers le Programme National de Gestion des terroirs, Phase III du projet PNGT, cofinance le projet
SAP-IC à hauteur de 53.5 Millions de US$. Sur le terrain, ce cofinancement en nature n’est pas très
perceptible.
Financement en espèce
Le financement en espèce fourni par le PNUUD/GEF est à hauteur de 3.6 millions de US$. La
contribution nationale, prise en charge par le Ministère de l’Economie et des finances, est à hauteur de
40,525 US$, soit un total de 3,640,252 US$. Ce décaissement global se décline selon les années de la
manière suivante :
Le montant décaissé en 2014 est très faible, il reflète le début tardif du projet. Les
décaissements en 2015 (33,8%) et 2016 (26.6%) sont comparables.
Le décaissement à la date de l’examen à mi-parcours (Décembre 2016) est de 64.5 %, il reflète une
relative dynamique du projet malgré les difficultés rencontrées. Ceci s’explique également par le fait
que cette première phase du projet a été en grande partie consacrée aux acquisitions d’équipements
pour l’observation météorologique, hydrologique et de communication. Ces équipements sont
relativement couteux.
Pour l’ensemble des activités prévues en 2017, le budget total général s’élève à cinq cent trente-
neuf millions neuf cent vingt-quatre mille (539 924 000) francs CFA soit cent trente-huit millions cinq
cents mille (138 500 000) francs CFA pour la 1ère composante et trois cent quarante-sept millions cinq
cents mille (347 500 000) francs CFA pour la 2ème composante.
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 39
Modalités de mise en œuvre
• Sur la base du PTAB des demandes de décaissement trimestriel sont adressées au PNUD;
• La mise en place des fonds se réalise dans les deux semaines;
• Une relative fluidité des activités avec l’ANAM, la DEIE/DGRE, le CONASUR et l’ONDD
• Moins de fluidité avec ASECNA et SAAGA
• Difficultés rencontrées : la passation des marchés passe par la Direction des Marchés Publics, avec une
durée des procédures pouvant atteindre six (6) mois
6
Non incluant le temps du personnel de l’équipe du projet
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 40
terrain PNUD RCU (dans Le cas échéant) financés par le GEF, CO, tel que requis par le
) payé par les frais d’IA PNUD RCU
Représentants du Gouvernement et le budget
opérationnel
Total indicatif du coût 117.000 US $
Non incluant le temps du personnel du projet, le personnel du PNUD (+ / - 5% du budget
et les frais de déplacement total du FEM)
Le comité de pilotage (COPIL) joue un rôle essentiel dans le suivi et évaluation et la supervision du
projet en assurant la qualité des processus et des produits, et en conduisant des évaluations pour
l'amélioration de la performance, de la responsabilisation et l'apprentissage. Se Basant sur le plan de
travail annuel approuvé, le COPIL peut aussi examiner et approuver les plans trimestriels (le cas
échéant), approuver tous les écarts essentiels déviant des plans originaux. Conformément au décret
2007-776, le Comité se réunit deux fois par an
Cependant, les difficultés auxquelles a été confronté le projet ne lui ont pas permis de se conformer à
ce plan. Ainsi, Il y a lieu de noter qu’il y a un manque de continuité des rapports de suivi commencés
au départ d’une façon satisfaisante. Au niveau fonctionnel, la mission d’évaluation à mi-parcours
estime que le système de suivi-évaluation mis en place s’apparente davantage à un système de
reporting en temps différé. Par ailleurs, les rapports consultés sont de qualité insuffisante et manquent
de précisions. En fait le système de suivi évaluation mis en place se limite à faire du reporting, il ne
permet pas d’assurer les fonctions d’alerte et de pilotage.
Le document de projet avait programmé la participation des parties prenantes qui figure dans le
tableau qui suit :
de
des
risques/obstaclesese
Atelier d’évaluation
l’évaluation initiale
l’amélioration/dura
Parties prenantes
Identification des
co-financements
Strategic sur les
niveau national
Représentation
Participation à
des capacities
Lancement &
Identification
validation au
Planification
Approbation
Alignement
Ateliers de
documents
Politique/
des rôles
priorités
Analyse
Genre
bilité
s
Secteur Etatique
Direction Générale de la X X X X X X X
Météo (DGM)
(SP/CONEDD) DCIME X X X X X X X
Direction Générale de la X X X X X X X
Resource en Eau (DGRE)
Direction Générale de X X X X X X X
l’Environnement (DGE)
Direction de la X X X X X X X
Communication
Direction de la Protection X X X X X X X
Civile
Conseil national de secours X X X X X X X X
d’urgence et de
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 41
de
des
risques/obstaclesese
Atelier d’évaluation
l’évaluation initiale
l’amélioration/dura
Parties prenantes
Identification des
co-financements
Strategic sur les
niveau national
Représentation
Participation à
des capacities
Lancement &
Identification
validation au
Planification
Approbation
Alignement
Ateliers de
documents
Politique/
des rôles
priorités
Analyse
Genre
bilité
s
réhabilitation (CONASUR)
Direction générale de la X X X
santé et l’hygiène
Institutions techniques/de recherche
Centre d’étude et X X X X
d’information sur l’eau
(DEIE)
Secteur privé
ASECNA X X X X X X X
SAAGA X X X X X X X
Secteur/Régional
Rural Confédération X X X X X X X X
Paysanne du Faso (CPF)
ONG/OSC
Coalition d’Organisation X X X X X X X
des Sociétés Civiles sur le
Changement Climatique
(COS3C)
SOS Sahel X X X X
INADES X X X
WILDAF (Femmes, droit et X X X X
développement en Afrique)
Women’s Forestry X X X X
Association
Partenaires donateurs
Banque mondiale X X
COGEL PNUD X X
USAID X X X X X
L’ensemble de ces parties prenantes ont été présentes lors de l’atelier de démarrage et semblent
avoir joué un rôle intéressant dans le processus de conception et de mise en place du projet. En
revanche, leur participation lors de la mise en œuvre du projet a été globalement et largement en deçà
de ce qui a été prévu
Pour les Institutions étatiques : la participation de l’ANAM est exemplaire, celle de l’ONDD est
satisfaisante, celle du CONASUR et de la DEIE sont moyennement satisfaisantes
Le secteur privé : les opérateurs de téléphonie mobile apportent leurs contribution au projet
alors que l’ASECNA et de la SAAGA s’impliquent faiblement
La Confédération Paysanne du Faso (CPF), en tant que relais dans les régions, n’a encore
enregistré aucune participation.
La participation des ONGs est encore timide, en principe, ils devraient être sollicités davantage
durant la mise en œuvre de la 2ème composante du projet.
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 42
Ceci étant, il est opportun de mettre en relief le rôle joué par la radio communautaire de
proximité « Radio Palabre » de Koudougou (100 km à l'ouest de Ouagadougou) dans la diffusion des
données météorologiques et des conseils agrométéorologiques aux usagers finaux
Conventions de partenariat
Dans le cadre de la gestion du projet, des partenariats nécessaires et appropriés ont été mis en place avec les
partenaires principaux à travers des Conventions signées entre le ministre de tutelle du projet et les premiers
responsables des six (6) structures partenaires de mise en œuvre (ANAM (ex DGM), DGRE, ONDD (ex
DCIme), ASECNA, CONASUR, SAAGA).
Cette approche est certes pertinente, cependant la durée excessive des négociations (1 an et demi) ainsi que
le contenu peu élaboré des Conventions (reprise des activités et sous-activités du projet) atténuent la qualité
de l’approche
Sensibilisation
Des ateliers de sensibilisation et de formation ont été organisés par le projet SAP-IC.
Malencontreusement, malgré nos demandes, nous n’avons pas pu disposer d’un tableau récapitulatif
des informations concernant les participants, les formations dispensées et les résultats escomptés.
En se référant au rapport d’activité 2014-2016 du projet SAP-IC, le CONASUR (Conseil National de
Secours d’Urgence et de Réhabilitation) avait organisé 5 sessions de formation / renforcement de
capacités à la Tapoa, au Passoré et à Koudougou. Ces sessions ont regroupé 174 participants dont 27
personnes issues des structures membres du CONASUR, des ONG/OSC, des Directions de la
communication des ministères-chefs de fils sectoriels du CONASUR ainsi que le Système
d’information du Gouvernement (SIG) et de l'ONDD(ex DCIME). Cependant, lors de notre rencontre
avec le CONASUR, ce dernier n’était pas en mesure de nous fournir les rapports de ces ateliers avec
les listes des participants
La consultation des parties de mise en œuvre et la mission de terrain à Koudougou et Saria n’a
pas recensé d’utilisation régulière de ces formations. Certains bénéficiaires, comme "Radio Palabre",
ont exploité à bon escient les connaissances acquises.
IV-3- 7 Communication
Communication interne avec les parties prenantes
La communication interne avec les parties prenantes au projet SAP-IC se fait régulièrement et
de manière officielle lors des réunions du COPIL, et directement par courrier électronique ou par
téléphone. Pour les besoins de la gestion quotidienne des activités du projet, l’Unité de gestion du
projet et à sa tète le coordonnateur, communique de manière régulière avec les partenaires de mise en
œuvre technique du projet. Cette communication est :
fluide et efficace avec certains comme l’ANAM, l’ONDD et le CONASUR et des retours
d’informations sont relevés. En revanche,
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 43
elle est moins efficace avec les autres partenaires de mise en œuvre technique comme la DEIE,
l’ASECNA.
Concernant la SAAGA, elle n’est pas exclue du processus de communication mais elle fait preuve
d’une très faible implication dans le projet.
Communication externe
Le projet SAP-IC présente des lacunes en termes de communication externes. En effet,
il ne dispose pas des éléments de base d’une communication externe : i) un dépliant de
présentation du projet, ii) des stylos, des casquettes et autres gadgets utilisés couramment
comme outils de communication ;
Il ne dispose pas de site web et n’a pas utilisé le site spécialisé ALM7 (Adaptation Learning
Mechanism) du PNUD
Il n’a pas créé de compte Facebook afin de toucher en particulier le groupe des jeunes
burkinabais qui sont très familiers avec les réseaux sociaux de communication.
En fait, la visibilité du projet est faible aussi bien au niveau central à Ouagadougou qu’au niveau
régional.
En résumé,
Le projet SAP-IC dans sa phase actuelle de mise en œuvre à mi-parcours a réalisé des progrès vers
le résultat primaire de l'environnement et du développement durable du PNUD avec notamment:
Les capacités de l'ANAM et de la DEIE/DGRE qui sont déjà renforcées pour la production et la
diffusion d'une information hydrométéorologique actuelle (presqu'en temps réel) y compris sur les
phénomènes extrêmes grâce aux stations automatiques implantées et en opération;
Des populations cibles qui ont été formées par le SP/CONASUR, notamment des agences de
communication, des DCPM, des ONGs et Associations opérant en milieu rural en matière de
traitement de l'information climatique.
Une campagne de sensibilisation sur le projet qui a touché 335 personnes dont 67 femmes (soit environ
20% de la population sensibilisée) sur l'ensemble des zones agro-écologiques du Burkina Faso,
notamment à Bobo Dioulasso, Dédougou et Dori. Cela visait à promouvoir l'utilité des informations sur
le climat et le système d'alerte précoce pour l'adaptation au changement climatique et à introduire des
moyens concrets par lesquels les communautés pouvaient s'impliquer dans la mise en œuvre du projet et
fournir un feed-back.
Au moins une radio commuanutaire (Radio Palabre de Koudougou) qui assure le relais de l'information
sur le terrain en diffusant quotidiennement le bulletin météorologique en français et en langue locale sur
un rayon de 80 km, de même que le bulletin agrométéorologique (voir encadré sur les effets de cette
initiative).
Un matin, en arrivant au bureau, j'ai été abordé par un agent de la radio qui tenait en main de la volaille. Il
m'a expliqué que c'était un cadeau laissé par un éleveur Peulh venu exprimer sa reconnaissance à la Radio
Palabre, car le bulletin météorologique diffusé la veille et qui annonçait la pluie lui a évité d'entreprendre
un long périple avec son troupeau à la recherche de points d'eau et de pâturages.
7
L’Adaptation Learning Mechanism (ALM) a été lancé en 2007 par le PNUD en partenariat avec la Convention-cadre des Nations Unies
sur les changements climatiques (UNFCCC), le PNUE, la Banque mondiale. Et d’autres Agences des Nations Unies dont la FAO.
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 44
IV-4- DURABILITE
1. Risques financiers
2. Risques socio-économiques
3. Cadre institutionnel et risques de gouvernance
4. Risques environnementaux
Concernant le nouveau réseau d’observation hydrologique automatisé, acquis par la DEIE dans le cadre du
projet, une nouvelle ligne budgétaire sera inscrit dans le budget de la DEIE et dédiée à la maintenance de ce
nouveau réseau automatisé.
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 45
335 personnes sensibilisées sur le projet dans chacune des zones agro-écologiques vulnérables
pour promouvoir l'utilité des informations sur le climat et le système d'alerte précoce pour
l'adaptation au changement climatique et introduire des moyens concrets par lesquels les
communautés peuvent s'impliquer dans la mise en œuvre du projet et fournir un feed-back.
11 émissions radios réalisées à Koudougou, Ouahigouya, Dori, Kaya, Bobo-Dioulasso,
Ouagadougou, Dédougou, Gaoua, Fada, Tenkodogo, Manga sur le dispositif national de gestion
des catastrophes et crises humanitaires au Burkina Faso. Sur 10 radios prévues, 10 radios ont
été couvertes.
De même, 12 visites terrain et des consultations des parties prenantes ont été entrepris dans
douze (12) localités à savoir : Bagawa, Tin-Akoff, Monkuy, Souri, Safi et Kobouré, Lato-Den, Samba,
Bani, Seytenga, Sindou, Banfora reparties dans les régions du Sahel, du Centre-nord et de la Boucle du
Mouhoun, du Nord, du Sahel et des Cascades. L'objectif était de comprendre comment les utilisateurs
des bulletins et avertissements d'alerte précoce utilisent l'information pour la gestion des risques
climatiques et météorologiques et comment leurs cadres décisionnels influent sur l'interprétation des
mises en garde et des avertissements. Il en ressort d’une manière générale, que les producteurs utilisent
très peu l’information climatique dans leurs activités agricoles.
On peut raisonnablement conclure que la sensibilisation des parties prenantes est insuffisante
pour appuyer les objectifs à long terme du projet à travers un changement de comportement ou d’autres
effets perceptibles ?
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 46
Le risque sécuritaire : les actes terroristes sont pour le moment ponctuels et circonscrits. Si ce
fléau prendra plus d’ampleur il constituera un risque sur la durabilité des équipements des et la
diffusion de l’information.
les actes de vandalisme : 13 stations non clôturées ont déjà subi des actes de vandalisme. Dans
le futur ce risque demeure présent mais avec moins d’acquitté même si toutes les stations seront
clôturées.
L’ensemble des réalisations sur le terrain ne présentent pas de risque particulier sur
l’environnement. Au contraire, les activités du projet SAP-IC (renforcement du réseau d’observation
hydrométéorologique, génération des données et amélioration des produits et des services
météorologiques/climatiques et leur diffusion aux usagers étatiques et finaux) seraient de nature à
renforcer les capacités d’anticipation et d’alerte précoce des risques majeurs au Burkina Faso. Aussi, on
pourrait raisonnablement s’attendre à une diminution des dégâts des catastrophes naturelles sur
l’environnement et les populations à travers de meilleures capacités d’anticipation et d’alerte.
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 47
D’ailleurs, les Conclusion de l’étude8 « Evaluation environnementale stratégique du projet
SAP-IC » vont dans le même sens. Elles mentionnent que :
L’acquisition et l’installation des équipements hydrométéorologiques n’auraient pas d’impacts
significatifs9 sur l’environnement.
Le projet aura des impacts positifs notamment en termes d’amélioration de la résilience et
l’adaptation aux changements climatiques par les prévisions des phénomènes extrêmes,
l’augmentation de la productivité aussi dans l’agriculture que dans l’élevage par une meilleure
planification des activités en tenant compte des systèmes d’alerte.
Evaluation de la durabilité
L’évaluation de la durabilité en fonction des 4 aspects définis plus haut sera estimée selon de
l’échelle d’évaluation de la durabilité définie dans les directives PNUD-FEM figurant dans le tableau qui
suit :
Tableau 16 : tableau de l’échelle d’évaluation de la durabilité
Risques négligeables pour la durabilité ; les principales réalisations sont
Probable (L) sur le point d’être atteintes à la clôture du projet et devraient être
maintenues dans un avenir prévisible
Risques modérés ; certaines réalisations au moins devraient être
Assez probable (ML) maintenues, étant donné les progrès vers les résultats des réalisations
observés lors de l’examen à mi-parcours
Risques importants que les principales réalisations ne soient pas
Assez improbable (MU) maintenues après la clôture du projet, à l’exception de certains produits
et activités
Improbable (U) Risques forts que les réalisations du projet et les principaux produits ne
soient pas maintenus
L’évaluation de la durabilité en fonctions des quatre critères figure dans le tableau qui suit :
Risques socio-économiques
Assez probable (ML)
8
Evaluation environnementale stratégique du projet SAP-IC, Rapport final, juillet 2017, Salifou SAVADOGO, Consultant en
Géosciences et Environnement)
9
Certains impacts peuvent être ressentis sur les milieux biophysiques et humain. Ces impacts sont principalement liés à l’acquisition des
terrains devant abriter les différentes stations, les différents travaux liés à la préparation des sites et l’installation même des équipements.
Ces impacts concernent surtout la pollution de l’air et les sols principalement sur les sites de travaux. Mais ces impacts négatifs du projet
peuvent être atténués, réduits voir éliminés par la mise en œuvre des mesures environnementales préconisées par l’étude.
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 48
V - CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
Suite à cet examen à mi-parcours des résultats atteints par le projet SAP-IC et de la manière
avec laquelle le projet a été mis en œuvre, la mission d’évaluation formule les conclusions et les
recommandations suivantes susceptibles d’améliorer sa gestion et de lui permettre d’atteindre les
objectifs escomptés d’une manière durable.
V -1 CONCLUSIONS
Le projet SAP-IC a contribué à créer un environnement propice pour une réponse adaptée aux
conditions météorologiques extrêmes et à une meilleure planification de l'adaptation au changement
climatique au Burkina Faso.
Les équipements de l'initiative MESA ont été livrés et installés au cours du premier trimestre 2017. La
reconfiguration du serveur HPC et de l’ensemble des installations de l'ONDD (ex DCIME) connaissent
également un début de réalisation. L’accent devrait être mis sur la validation de ce type d’image par des
observations sur le terrain. Ceci sera de nature à affiner l’imagerie satellitaire afin d’améliorer la qualité
des alertes produites par le CONASUR.
La deuxième composante du projet venant chronologiquement après la première, ses acquis sont peu
perceptibles à mi-parcours. Ils se limitent à des formations et quelques activités disparates.
En fait, ce qui entrave techniquement l’atteinte des résultats de la deuxième composante relative à
l’intégration des informations hydrométéorologiques, météorologiques et climatiques dans les plans de
développement et les systèmes d'alerte précoce, ce sont essentiellement
Le fait de n'avoir pas développé dans le cadre de ce projet un guide d'alerte formalisée et des
seuils d’événements météorologiques extrêmes, notamment la sécheresse, les inondations et les
probabilités de vent forts (objet de l’activité 2.1.3) ;
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 49
Le développement insuffisant de capacités au sein de l'ONDD (ex DCIME) pour cartographier
les risques hydrométéorologiques ;
L'absence d'études de validation par l'ONDD (ex DCIME) sur les zones et les villages les plus
vulnérables aux risques climatiques.
La pauvre stratégie de communication externe du projet qui n'est pas porteuse de capitalisation
de ses premiers résultats dans les processus de formulation et d'élaboration des plans de
développement local
Le projet a été confronté à : i) quelques risques à caractère sécuritaire indépendants de la volonté de ses
responsables de mise en œuvre, ii) des difficultés d’ordre technique et iii) des difficultés et des
barrières d’ordre institutionnel et organisationnel inhérentes au contexte national. De même, le projet
SAP-IC a été confronté à une forte une mobilité des ressources humaines induisant un manque de
continuité dans le suivi des activités du projet ou même un arrêt de participation de la part de partenaire
clé comme le programme SAAGA. Le projet a fait preuve d’une gestion réactive satisfaisante au regard
des contretemps auxquels il a été confronté.
De manière globale, l’examen à mi-parcours montre que les performances du projet en termes de mise
en œuvre et de gestion réactive varient d’un aspect à un autre. Ainsi, les dispositions initiales relatives à
la gestion du projet étaient intéressantes. Cependant au niveau de la mise en œuvre effective nous
avons relevé des insuffisances au niveau
du système de suivi et d’évaluation ;
de la participation des parties prenantes ;
La Communication de données
La Communication
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 50
V - 2 RECOMMANDATIONS
Instaurer et assurer la fonctionnalité d’un système de suivi évaluation tel que décrit dans le
document du projet afin d’assurer les fonctions de reporting en temps réel mais également
d’alerte et de pilotage.
Insister verbalement et par écrit auprès des points focaux et de leurs supérieurs hiérarchiques, et
inclure des clauses dans les conventions de partenariat rendant obligatoires la communication et
le partage des informations relatives à la mise en œuvre du projet au sein des institutions
partenaires;
Nommer officiellement au sein des institutions partenaires des suppléants aux Points Focaux et
aux agents impliqués dans la mise en œuvre directe du projet et le suivi de ses activités, de
manière à éviter les interruptions et les blocages suite à un quelconque changement de position
ou de responsabilité au sein du personnel chargé de la mise en œuvre et des membres du Comité
de pilotages
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 51
De toute urgence, prendre les dispositions idoines, notamment avec le concours de la procédure
accélérée du PNUD pour sécuriser toutes les stations météorologiques automatiques
nouvellement implantées, par des clôtures et une surveillance continue.
Donner suite et valoriser les formations dispensées et les études réalisées à travers leur
recensement, le partage des résultats et le suivi par le projet de leurs effets sur le terrain,
notamment par un dispositif de recueil du feedback des utilisateurs finaux.
Compléter la formation des agents de la DEIE/DGRE acquérir Mike Hydro et tout mettre en
œuvre pour la modélisation et l'exploitation de ce modèle sur le bassin du Mouhoun.
Accorder davantage d’autonomie aux partenaires de mise en œuvre dans l’implémentation des
conventions de partenariat tout en gardant la gestion financière au niveau de l’Unité de gestion.
Identifier les risques climatiques envisagés dans le SAP et développer les indicateurs dédiés à
chaque risque;
Renforcer le dispositif de suivi - évaluations du projet avec les outils appropriés destinés à
améliorer encore davantage les capacités réactives de sa gestion et à développer l'anticipation
par un suivi rigoureux et actuel des indicateurs.
Le CONASUR doit travailler en étroite collaboration et synergie avec les SAP existants pour la
santé et la sécurité alimentaire. À l'exemple du partenariat entre l'ANAM et l'ASECNA, mettre
à la disposition du SP/CONASUR des experts du domaine des SAP, notamment des
prévisionnistes pour exploiter les données des stations hydrométéorologiques à l'échelle locale
(au moins régionale)
Rassembler les moyens de quelques sous-activités et les dédier à une étude d’un niveau
international sur le potentiel de recouvrement des coûts de l’information climatique au Burkina
Faso.
Au lieu d’envisager des études clés en main, les entités de mise en œuvre devraient envisager
des accompagnements avec l’expertise nécessaire
Pour la diffusion des informations climatiques aux usagers finaux : identifier des radios locales
qui peuvent jouer le rôle d’intermédiaire, à l'exemple de Radio Palabre à Koudougou;
Examen à mi-parcours du projet SAP-IC, Rapport provisoire, version 0.0, du 20 Décembre 2017 Page 52