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‫الجـمهـوريــة الجـزائـريــة الديـــمقراطيــة الشعبيــــة‬

République Algérienne Démocratique et Populaire


Ministère Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique
Direction Générale de la Recherche Scientifique et Développement Technologique
UNIVERSITE ORAN1 AHMED BEN BELLA

Science et Technologie au Service de la Résilience des Territoires

Les Collectivités Locales Face au Développement Durable

Agenda 2030 et Agenda 2063 / Plan d’Action de Sendai


Sidi El Houari Quartier Vert Résilient Intelligent
Feuille de Route à Construire avec les Acteurs concernés
Réunion le ..Octobre 2019

La Cellule de Réflexion et sa Composante


- Wilaya d’Oran
o Structure ?
o Dairas
 Assemblée Populaire Communale : APC d’Oran 
 Les Directions wilayales
 Environnement, Conservation des Forêts, Protection Civile, EPIC de
Gestion. ?
- Les Universités
o Université Oran1 : Equipe de Formation Risques
- La Société Civile
o Fondation Imam Sidi El Houari

Proposition
Equipe Formation Risques, Faculté des Sciences Exactes et Appliquées Université Oran1
Pr Abdel Aziz Belkhatir & Pr Kh.Guenachi,
1
Mémo à titre introductif à une feuille de Route à présenter
Préambule
Depuis longtemps, l’activité humaine entraîne des modifications de l’environnement urbain, rural et
naturel à grande échelle, avec des conséquences et des impacts néfastes et dramatiques sur l’équilibre des
territoires, la santé humaine, les modes et conditions de vie et de travail des populations dont notamment la
génération des pollutions et des déchets issus des activités anthropotechniques, la prolifération des
maladies etc. Le monde est alors en pleine mutation avec l’émergence d’enjeux socioéconomiques pour
l’Etat, les Collectivités Locales, les Opérateurs Economiques Publics/Privés et pour la Société Civile, créant
ainsi de nouveaux besoins et de nouveaux métiers. Une des réponses à apporter à ces préoccupations
environnementales, porte sur la recherche appliquée au développement durable et aux technologies propres
impliquant différentes disciplines telles que les Sciences et la Technologie, les Sciences Sociales,
Economiques, Juridiques, l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, en vue d’assurer l’équilibre
des écosystèmes, d’atténuer les conséquences fâcheuses du changement climatique, de répondre aux enjeux
des eaux propres, des énergies propres à coût abordable, des industries – innovations et infrastructures, des
villes durables respectivement 6ème, 7ème, 9ème, 11ème des 17 Objectifs du Millénaire prévus par l’Agenda 2030
et dont le dernier (le 17eme) porte sur le partenariat Mondial, National et Régional pour la réalisation de
l’ensemble. La recherche du bien-être et de la qualité de vie des citoyens est au cœur du sujet. Ainsi un
nouveau mode d'organisation a vu le jour, basé sur les concepts de management de la société dans son
ensemble qui vise la recherche permanente d'amélioration des conditions environnementales dans le cadre
du processus normatif en pleine évolution et adaptabilité. L’atteinte des objectifs visés nécessite une vision
systémique de l’amont à l’aval du processus de développement, l’humain et son bien être étant aujourd’hui
au centre des préoccupations des Nations Unies. Par conséquent, la conjugaison du volet sociétal,
environnemental, économique et de bonne gouvernance voire gouvernance climatique est le passage obligé
dans toutes activités socioéconomiques.
Dans ce contexte, ce projet d’équipe de recherche mixte, porte sur la construction de la Ville
Durable dans le cadre de l’Ecodéveloppement et changement climatique, traduisant également celle-ci dans
sa dimension de Ville Intelligente, Numérique Durable Verte et Résiliente par la mobilisation de tous les
acteurs, appliqué au quartier Sidi El Houari. Pensé et réfléchi en processus global, incluant le volet sociétal,
le processus technologique intégré propre durable et la Résilience des Territoires, ce projet à caractère
multidisciplinaire et intersectoriel, se veut une réponse aux problèmes des impacts des activités
anthropotechniques sur la santé et l’environnement naturel et artificiel, à généraliser à l’échelle nationale.
Depuis longtemps, l’activité humaine entraîne des modifications de l’environnement urbain, rural et naturel
à grande échelle, avec des conséquences et des impacts néfastes et dramatiques sur l’équilibre des
territoires, la santé humaine, les modes et conditions de vie et de travail des populations dont notamment la
génération des pollutions et des déchets issus des activités anthropotechniques, la prolifération des
maladies etc. Le monde est alors en pleine mutation avec l’émergence d’enjeux socioéconomiques pour
l’Etat, les Collectivités Locales, les Opérateurs Economiques Publics/Privés et pour la Société Civile, créant
ainsi de nouveaux besoins et de nouveaux métiers. Une des réponses à apporter à ces préoccupations
environnementales, porte sur la recherche appliquée au développement durable et aux technologies propres
impliquant différentes disciplines telles que les Sciences et la Technologie, les Sciences Sociales,
Economiques, Juridiques, l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, en vue d’assurer l’équilibre
des écosystèmes, d’atténuer les conséquences fâcheuses du changement climatique, de répondre aux enjeux
des eaux propres, des énergies propres à coût abordable, des industries – innovations et infrastructures, des
villes durables respectivement 6ème, 7ème, 9ème, 11ème des 17 Objectifs du Millénaire prévus par l’Agenda 2030
et dont le dernier (le 17eme) porte sur le partenariat Mondial, National et Régional pour la réalisation de
l’ensemble. La recherche du bien-être et de la qualité de vie des citoyens est au cœur du sujet. Ainsi un
nouveau mode d'organisation a vu le jour, basé sur les concepts de management de la société dans son
ensemble qui vise la recherche permanente d'amélioration des conditions environnementales dans le cadre
du processus normatif en pleine évolution et adaptabilité.
L’atteinte des objectifs visés nécessite une vision systémique de l’amont à l’aval du processus de
développement, l’humain et son bien être étant aujourd’hui au centre des préoccupations des Nations Unies.

2
Par conséquent, la conjugaison du volet sociétal, environnemental, économique et de bonne
gouvernance voire gouvernance climatique est le passage obligé dans toutes activités socioéconomiques.
Composante Humaine d’une Nation
Etape 0 : Diagnostic de la situation (Plan juridique, Actions institutionnelles, Actions Société Civile)
Répondre à :
Qui Quoi Où Comment Combien ou Moyens Milieu Main d’Œuvre Matériel Méthode
Etape 1 : Identifier les Acteurs Directs et Indirects et Missions dans le cadre réglementaire

La Partie A
Etape 0 : Diagnostic 
1- Cartographie du Quartier Sidi El Houari/Les Planteurs/Rais El Ain
a. Diagnostic
- Superficie
- Voisinage
- Population
- Activités Socioéconomiques en et autour du site
- Etat des lieux physiques
- Retours d’expériences : sinistres naturels, anthropotechniques, sinistres liés à la malveillance
- Missions et actions des uns et des autres réalisées à Septembre 2019
o Institutionnels
o Universitaires 
o Société civile
o

La Partie B
La Feuille de Route à réfléchir
Du Concept Théorique à la Mise en place de la Stratégie

PLAN PROPOSE
A-Préalables
I- Cadre Juridique
II- Cadre Normatif
III- Cadre Développement Durable
B-Stratégie Nationale de Développement Durable
I. Actions économiques et sociales
C-Mise en place du programme à construire collectivement

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I Missions et Actions prévues dans la règle de droit :

A-Préalables
I-1Cadre juridique Fondateur de Développement Durable en Algérie
Rôle de l’Etat et ses Services Déconcentrés : Une Responsabilité Institutionnelle

2
Socle : Mettre en Place la Feuille de Route de l’Application Suivi et Contrôle de l’application des Textes

En amont : Historique
Sommet de la Terre de 1972 : les premiers jalons de la Protection de l’Environnement
- Création de la Commission Nationale de la Protection de l’Environnement en 1974
- Ordonnance n° 76-04 du 20 février 1976, relative aux règles applicables en matière de sécurité contre les
risques d’incendie et de panique et à la création de commission de prévention et de protection civile;

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o Décret n° 76-36 du 20 février 1976, relatif à la protection contre les risques d’incendie et de
panique dans les établissements recevant du public
- Loi N° 90-29 du 1er décembre 1990, modifiée et complétée, relative à l’aménagement et l’urbanisme
o Décret exécutif N° 90-78 du 27 février 1990 relatif aux études d’impact sur l’environnement ;
- Loi N° 98-04 du 20 Safar 1419 correspondant au15 juin 1998 relative à la protection du patrimoine
culturel ;
- Loi N° 01-20 du 27 Ramadhan 1422 correspondant au 12 décembre 2001 relative à l’aménagement
du territoire dans le cadre du développement durable ;
- Loi N°19-01 du 12 décembre 2001 relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets.
- Loi n° 2003-03 du 16 Dhou El Hidja 1423 correspondant au 17 février 2003 relative aux zones
d'expansion et sites touristiques
- Loi N° 03-10 du 19 juillet 2003, relative la protection de l’environnement dans le cadre du
développement durable.
- Loi N° 04-20 du 15 Janvier 2004 relative à la gestion des risques et des crises dans le cadre du
Développement Durable
- Loi n° 04-09 du 14 août 2004, Energies Renouvelables dans le Cadre du Développement Durable
o Décret exécutif n° 06-198 du 4 Joumada El Oula 1427 correspondant au 31 mai 2006
définissant la réglementation applicable aux établissements classés pour la protection de
l’environnement;
o Décret exécutif n° 07-144 du 2 Joumada El Oula 1428 correspondant au 19 mai 2007 fixant
la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement;
o Décret exécutif n∞ 07-145 du 2 Joumada El Oula 1428correspondant au 19 mai 2007
déterminant le champ d’application, le contenu et les modalités, d’approbation des études
et des notices d’impact sur l’environnement.
o Décret exécutif n° 09-335 du Aouel Dhou El Kaada 1430 correspondant au 20 octobre 2009
fixant les modalités d’élaboration et de mise en œuvre des plans internes d’intervention par
les exploitants des installations industrielles;
o Décret n° 85-232 du 25 août 1985 relatif à la prévention des catastrophes
o
Après la signature de la Convention de Barcelone sur la Stratégie de Développement Durable Méditerranée
- Loi n° 06-06 du 21 Moharram 1427 correspondant au 20 février 2006 portant loi d’orientation de la Ville
 Art. 7. — La politique de la ville, conçue comme un ensemble pluridimensionnel,
plurisectoriel et multilatéral, vise à réaliser le développement durable et se concrétise
à travers plusieurs volets : le volet du développement durable, l’économie urbaine,
l’urbain, la culture, le social, la gestation et l’institutionnel.
- Loi n° 2007-06 du 25 Rabie Ethani 1428 correspondant au 13 mai 2007 relative à la gestion, à la
protection et au développement des espaces verts,
- Loi n° 10-02 du 16 Rajab 1431 correspondant au 29 juin 2010 portant approbation du Schéma
National d'Aménagement du Territoire.
 En sont Article 2 alinéa 2 il y est écrit qu’il nous appartient désormais de préparer notre pays à
affronter dans son organisation territoriale les grandes échéances de demain. Le monde autour
de nous continue de changer. L’émergence de nouveaux acteurs économiques, le nouveau
contexte énergétique, le rôle toujours croissant des nouvelles technologies, l’insécurité
mondiale, l’enjeu des nouvelles émigrations sub-sahariennes, sont autant de défis auxquels
nous devons nous adapter
 Le SNAT prévoit une des 3 exigences dont la troisième qui est celle de la préservation et de
la valorisation du capital naturel et culturel de notre pays. La croissance ne peut désormais être
que durable. Nous sommes dépositaires de l’avenir de nos enfants et de nos petits enfants. Or,
les ressources naturelles sont rares et la contrainte des risques majeurs continue de peser sur
notre pays. Il nous appartient donc de bâtir un territoire durable et de porter en conséquence
5
une attention permanente au rapport entre développement et charge environnementale. C’est à
travers cette préoccupation majeure que nous assurerons au mieux la pérennisation de ce
capital naturel et culturel afin de le transmettre aux générations futures et de ne pas
compromettre leurs capacités à en bénéficier.
 Le SNAT intègre dans un contexte de globalisation et de compétitivité au niveau mondial,
l’insertion et le rayonnement de l’Algérie dans ses espaces naturels d’appartenance et
d’évolution (Maghreb, Euro - Méditerranée, Afrique).
 La consolidation du lien territorial et la gouvernance territoriale. Cet enjeu recoupe tous les
autres. Le problème de fond est de créer un « lien territorial » de type nouveau, afin de
développer un nouveau mode d’exercice de la responsabilité sur le territoire. L’enjeu de la
territorialité se situe au croisement du développement et de la démocratisation.
- Loi n° 11-10 du 20 Rajab 1432 correspondant au 22 juin 2011
Titre II : Des compétences de la commune.
Chapitre 1 : De l'aménagement et du développement.
Chapitre 2 : De l'urbanisme, des infrastructures et de l'équipement.
Chapitre 3 : De l'action de la commune en matière d'éducation, de protection sociale, de
sport, de jeunesse, de culture, de loisirs et de tourisme.
Chapitre 4 : De l'hygiène, de la salubrité et de la voirie de la commune
- Loi N°15-21 du 31 Décembre 2015 relative à la Recherche Scientifique et le Développement
Technologique. Décret exécutif n° 09-335 du Aouel Dhou El Kaada 1430 correspondant au 20
octobre 2009 fixant les modalités d’élaboration et de mise en oeuvre des plans internes
d’intervention par les exploitants des installations industrielles;
o Décret exécutif n° 15-207 du 27 juillet 2015 fixant les modalités d’initiation et d’élaboration
du plan national d’action environnementale et du Développement Durable (P.N.A.E.D.D).
La Loi sur la Recherche et le Développement Technologique 05-2015 horizon 2020
complétant la loi N° 08-05 du 16 Safar 1429, inscrit la recherche appliquée en première priorité, la
passerelle Université Entreprise un objectif central pour la contribution de la recherche appliquée et
l’innovation au bien être du citoyen.
L'adoption et le développement des énergies renouvelables sont au centre de la problématique
du développement socioéconomique durable. En effet le développement durable ne peut se concevoir
et se concrétiser que si les modes de production et de consommation énergétivores avec leur cortège
de conséquences néfaste (épuisement des ressources fossiles, pollution, atteinte à l'environnement)
soient remis en cause. La prise de conscience de cette remise en cause, désormais entendue, demeure
les stratégies à mettre en œuvre et leur mode opératoire. 
La nouvelle donne écologique mondiale, permet aux gouvernements de prendre la mesure de
la transition vers des modes de consommation et de production durables utilisant des énergies
renouvelables sous toutes leurs formes (photovoltaïque, thermique, géothermique, hydro thermique,
hydroélectrique, éolienne, biomasse et hydrogène) qui présentent l'avantage du fait qu'elles sont
propres, renouvelables (ce qui respectent la notion du développement durable) et peuvent être une
forme de recyclage (déchets ménagers). Il faudrait par conséquent bien comprendre les enjeux de tels
changements, mais surtout aussi la somme d'efforts nécessaires en termes d'investissement certes
mais sans doute plus encore en termes de gouvernance et d'efficience.
Décret exécutif n° 15-207 du 11 Chaoual 1436 correspondant au 27 juillet 2015 fixant les modalités d'initiation et
d'élaboration du plan national d'action environnementale et du développement durable (P.N.A.E.D.D) :
Article 1 : définitions
 Rapport national environnemental (R.N.E) : document issu d'une large concertation intersectorielle
qui permet d'identifier les vulnérabilités d'ordre physique du territoire, les dysfonctionnements d'ordre
institutionnel et juridique et les carences dans les actions environnementales menées.
 Coûts des dommages environnementaux : désignent les pertes financières estimatives résultant de la
modification de la qualité de l'environnement.
 Coûts des inefficiences : désignent les pertes Economiques et financières au sens du gaspillage des
ressources naturelles.
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 Coûts de remèdiation : désignent les coûts de la dégradation environnementale et des inefficiences qui
représentent les dépenses nécessaires, en l'Etat des connaissances et des données disponibles, afin de
remédier à la dégradation de l'environnement.
 Evaluation périodique : réalisation, au moins une fois tous les cinq (5) ans d'une Evaluation sur la
période du plan national d'action pour l'environnement et le développement durable.
Article.3.
 Le plan national d'action environnementale et du développement durable identifie :
o les actions prioritaires environnementales
o les moyens humains, financiers et le calendrier de réalisation de toutes les actions retenues ;
o et propose la mise à jour de l'analyse des coûts des dommages environnementaux et des
inefficiences ainsi que les coûts de remédiation
Article. 5.
 Le plan national d'action environnementale et du développement durable est élaboré sur la base du
rapport national sur l'Etat et l'avenir de l'environnement selon une approche participative et de
concertation intersectorielle.
Article. 6.
 Il est créé, auprès du ministre chargé de l'environnement, un comité national d’examen du plan
national d’action environnementale et du développement durable, désigné ci-après ´comité’ chargé :
o de l'Elaboration du rapport de démarrage, du rapport d'etat d'exécution et du rapport
d'évaluation ;
o de l'élaboration des montages financiers ;
o du suivi de l'exécution et de l'évaluation des résultats ;
o de la validation du projet du plan national d'action environnementale et de développement
durable.
Loi n° 17-11 du 8 Rabie Ethani 1439 correspondant au 27 décembre 2017 portant loi de finances pour 2018
Article. 189.
 Il est ouvert dans les écritures du Trésor, un compte d'affectation spéciale n° 302-065
intitulé « Fonds national de l'environnement et du littoral ».
 En recettes :
 la taxe sur les activités polluantes ou dangereuses pour l'environnement ;
 les taxes spécifiques fixées par les lois de finances ;
 le produit des amendes perçues au titre des infractions à la législation relative
à la protection de l'environnement ;
 les dons et legs nationaux et internationaux ;
 les indemnisations au titre des dépenses pour la lutte contre les pollutions
accidentelles occasionnées par des déversements de substances chimiques
dangereuses dans la mer, dans le domaine public hydraulique et des nappes
souterraines, le sol et dans l'atmosphère ; les dotations éventuelles du budget
de l'Etat ;
 toutes autres contributions ou ressources.

 En dépenses :

 le financement des actions de surveillance et de contrôle de l'environnement ;


 le financement des actions d'inspection environnementale ;
 les dépenses relatives à l'acquisition, à la rénovation et à la réhabilitation des
équipements environnementaux ;
 les dépenses relatives aux interventions d'urgence en cas de pollution marine
accidentelle ;
 les dépenses d'information, de sensibilisation, de vulgarisation et de formation,
liées à l'environnement et au développement durable ;
7
 les subventions destinées aux études et actions relatives à la dépollution
industrielle et urbaine ;
 les contributions financières aux centres d'enfouissement technique (CET)
pour une durée de trois (3) années, à compter de leur mise en exploitation ;
 le financement des actions de protection et de mise en valeur des milieux
marins et terrestres ;
 le financement des programmes de protection et de réhabilitation des sites
naturels et des espaces verts ;
 le financement des opérations de préservation, de conservation et de
valorisation de la biodiversité, des écosystèmes et les ressources naturelles et
de lutte contre les changements climatiques ;
 le financement des actions de commémoration des journées nationales et
mondiales, en rapport avec la protection de l'environnement ;
 le financement des opérations liées aux attributions des différents prix
instaurés dans le cadre de la protection de l'environnement ;
 la prise en charge des dépenses relatives à la réalisation des systèmes
d'information liés à l'environnement et à l'acquisition des équipements
informatiques ;
 le financement des rapports et plans environnementaux ;
 le financement d'actions et subventions liées à l'économie verte ;
 le financement des études, notamment celles liées à l'application de la
législation et de la réglementation relatives à l'environnement ».
Loi n°06 de 2007et Décret Nomenclature Foret?
a- Actions et Ressources Humaines dans le cadre de la loi
Dans le cadre de cette loi relative à la gestion, à la protection et au développement des espaces verts,
l’article 1er., mentionne qu’elle a pour objet de définir les règles de gestion, de protection et de développement
des espaces verts dans le cadre du développement durable.
TTTRE I : DISPOSITIONS GENERALES
Art. 2. - La gestion, la protection et le développement des espaces verts dans le cadre du développement
durable ont pour objectifs notamment:
- d'améliorer le cadre de vie urbain;
- d'entretenir et d'améliorer la qualité des espaces verts urbains existants;
- de promouvoir la création d'espaces verts de toute nature;
- de promouvoir l'extension des espaces verts par rapport aux espaces bâtis;
- de faire de l'introduction des espaces verts, dans tout projet de construction, une obligation prise en charge
par les études urbanistiques et architecturales publiques et privées.
Art. 4. - En vertu de la présente loi, constituent des espaces verts les zones ou portion de zones urbaines non
construites et recouvertes totalement ou partiellement de végétation, situées à l'intérieur de zones urbaines,
ou devant être urbanisées, au sens de la loi n° 90-25 du 18 novembre 1990,susvisée, et qui font l'objet d'un
classement selon les modalités fixées par les dispositions de la présente loi en une des catégories suivantes:
- les parcs urbains et périurbains qui sont constitués par les espaces verts délimités et, éventuellement
clôturés, constituant un espace de détente et de loisirs, et pouvant comporter des équipements de repos, de
jeux et/ou de distraction, de sports et de restauration. Ils peuvent également comporter des plans d'eau, des
circuits de promenade et des pistes cyclables;
- les jardins publics qui sont des lieux de repos ou de halte dans des zones urbaines et qui comportent des
massifs fleuris ou des arbres. Cette catégorie comprend également les squares plantés, ainsi que les places et
placettes publiques arborées;
- les jardins spécialisés qui comprennent les jardins botaniques et les jardins ornementaux;
- les jardins collectifs et/ou résidentiels;
- les jardins particuliers;
- les forêts urbaines* qui comportent les bosquets, les groupes d'arbres, ainsi que toute zone urbaine boisée
y compris les ceintures vertes;
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- les alignements boisés qui comprennent toutes les formations arborées situées le long des routes,
autoroutes et autres voies de communication en leurs parties comprises dans des zones urbaines et
périurbaines.
Art. 8. - L'étude de classement comporte:
- la caractérisation physique de l'espace vert;
- la caractérisation écologique de l'espace vert;
- le plan général d'aménagement de l'espace vert.
???? Où en est la situation à Septembre 2019 ?
L'étude de classement doit faire ressortir notamment:
- l'importance de l'espace vert concerné pour la qualité du cadre de vie urbain;
- l'usage de l'espace concerné en cas de risque majeur;
- la fréquentation de l'espace vert concerné avec, pour corollaire, les mesures et moyens de sa sécurisation et
de son entretien;
- la valeur particulière des composantes des espaces verts concernés et notamment ceux dont la protection
est nécessaire;
- l'évaluation du risque de dégradation naturelle ou artificielle auquel les composantes de l'espace vert sont
exposées.
Les acteurs de cette partie à identifier ????

Art. 9. - L'étude de classement doit également comprendre un inventaire exhaustif de l'ensemble de la


végétation de l'espace vert concerné qui fait ressortir:
- les variétés végétales existantes dans l'espace vert concerné;
- la cartographie de l'espace vert faisant ressortir les variétés végétales qui y sont implantées;
- la cartographie de l'espace vert faisant ressortir les allées et voies de circulation éventuelles, ainsi que les
réseaux d'approvisionnement en eau d'arrosage et, le cas échéant, les bassins ou plans d'eau existants.
Les acteurs de cette partie à identifier ????
Art. 10. - Il est institué une commission interministérielle des espaces verts chargée d'examiner les dossiers
de classement des espaces verts, d'émettre un avis sur le classement proposé et de transmettre aux autorités
concernées les projets de classement relevant de leur autorité des espaces verts chargée d'examiner les
dossiers de classement des espaces verts, d'émettre un avis sur le classement proposé et de transmettre aux
autorités concernées les projets de classement relevant de leur autorité.
Qui est chargé d’établir la liste des membres de la commission ?
Art. 25. - Dès son classement et après avis de la commission instituée par les dispositions de l'article 10 ci-
dessus, l'espace vert concerné fait l'objet d'un plan de gestion.

Art. 26. - Le plan de gestion des espaces verts est un document technique qui comporte l'ensemble des
mesures de gestion, d'entretien, d'usage, ainsi que toute prescription particulière de protection et de
préservation de l'espace vert concerné, afin de garantir sa durabilité.
Le contenu et les modalités d'élaboration, d'adoption et de mise en œuvre du plan de gestion des espaces
verts sont fixés selon la catégorie à laquelle ils appartiennent par voie réglementaire.
Qui est chargé d’établir ce plan de gestion des espaces verts ?
Art. 29. - Pour toute conception d'espaces verts, le concepteur public ou privé est tenu dans une optique
d'homogénéité et d'unité, de prendre en considération les facteurs suivants:
- le caractère du site;
- les vues à conserver, à mettre en valeur ou celles à masquer;
- les ressources de terrain;
- les espèces et variétés végétales de la région concernée;
- le patrimoine architectural de la zone ou de la région;
- les servitudes et les contraintes liées à la mitoyenneté, régime des eaux, au droit de passage, au bornage,
aux alignements de voirie, nivellements, plantations, aux canalisations souterraines et aux installations
électriques souterraines.
Qui est chargé d’établir le contrôle de développement des espaces verts ?
9
b- Détermination des Missions et des acteurs dans le cadre de la loi
- Missions
- Acteurs
- Commission intersectorielle mentionnée dans la loi
Question : créer une cellule de réflexion juridique pour faire le bilan et le point sur la situation
Ces textes sont ils suffisant pour créer le cadre juridique de la feuille de route de la Gestion durable des
forets 
Le programme d'efficacité énergétique
Ce programme d'efficacité énergétique a pour finalité de favoriser « une utilisation plus responsable
de l'énergie et d'explorer toutes les voies concourant à la préservation des ressources et la
systématisation d'une consommation utile et optimale.» 
Il concerne les volets suivants avec des objectifs chiffrés à atteindre: 
 L'isolation thermique des bâtiments ; 
 Le développement du chauffe-eau solaire ; 
 La généralisation de l'utilisation des lampes basse consommation,
 L'introduction de l'efficacité énergétique dans l'éclairage public ;
 L'aide à l'introduction de l'efficacité énergétique dans le secteur industriel et les
établissements grands consommateurs d'énergie, par la réalisation d'audits et l'aide aux
projets d'économie d'énergie ;
 L'augmentation de la part de marché du Gaz de pétrole liquéfié carburant et la promotion du
Gaz Naturel Carburant la conversion des centrales électriques au cycle combiné quand cela
est possible ;
 La réalisation de projets pilotes de climatisation au solaire 
Le développement des capacités industrielles.
Le développement des capacités industrielles est primordial pour réussir à réaliser le programme des
énergies renouvelables. Concernant le Solaire photovoltaïque, il était st prévu d'atteindre, sur la
période 2011-2013, un taux d'intégration de l'industrie algérienne de 60 %. Cet objectif ambitieux
devrait être atteint grâce à la réalisation d'une usine de fabrication de modules photovoltaïques d'une
capacité équivalente à 120 MWc/an par le Groupe Sonelgaz à travers sa filiale Rouiba-Eclairage et
dont la mise en service était prévue fin 2013. 
Sur la période 2014-2020, l'objectif est d'atteindre un taux d'intégration des capacités algériennes de
80%. Il est aussi mentionné qu' « il est attendu qu'un réseau de sous-traitance nationale soit mis en
place pour la fabrication des onduleurs, des batteries, des transformateurs, des câbles et autres
équipements entrant dans la construction d'une centrale photovoltaïque ».

(Qu'en est-il de la réalisation de ces objectifs?) 


On peut aussi noter dans le document de présentation du programme ceci « L'Algérie devrait
disposer également, sur la même période, de capacités de conception, et de réalisation capables
d'atteindre un taux d'intégration de l'ordre de 60% par des entreprises algériennes.» 
Comme il est également prévu la réalisation d'un centre d'homologation des équipements destinés
aux installations des EnR.
(Ou en est-on en matière de concrétisation de ces intentions?) 
La recherche et le développement 
Outre la formation dans cette nouvelle optique, la prise en charge de la problématique de production
d'énergie renouvelables et l'efficacité énergétique exigent un encadrement de qualité en ressources
humaines, la recherche scientifique constitue un autre levier d'importance.
On cite le PNR où Cent huit (108) projets ont donc été exécutés dans le cadre de ce programme sur
de nombreux aspects liés aux énergies renouvelables, qui a impliqué 500 chercheurs dont près de 400
enseignants chercheurs exerçant dans les laboratoires de différentes universités et 134 chercheurs
permanents ouvrant dans les centres et unités de recherche
(Qu'en est-il de mise en application des résultats de la recherche et de son essaimage.)
10
Les difficultés de mise en œuvre du programme de développement des énergies renouvelables.
Selon de nombreux observateurs les contraintes qui retardent le développement des énergies
renouvelables, sont nombreuses dans le contexte de l'économie algérienne. Entre autres :
- l'absence d'une industrie dédiée, 
- L'absence de compétences pour étudier, fabriquer, construire et exploiter des centrales de plusieurs
centaines de MW.
- La faiblesse de la recherche et l'innovation 
- Les coûts de l'énergie traditionnelle qui sont bas et soutenus représentent une barrière importante. 
Les objectifs annoncés dans ce programme n'ont guère été réalisés conformément aux prévisions. On
est bien loin de ces objectifs
En définitive, au vu des politiques à mettre systématiquement en œuvre (vis des entreprises, des
consommateurs, en matière de formation, de détermination de branches industrielles dédiées, en
matière d'investissement, de source de financement et de partenariat…) pour réussir à terme de jeter
les bases irréversibles d'une transition énergétique réussie, nous pouvons affirmer qu'il ne suffit pas
d'émettre un programme aussi ambitieux soit- il, avec des objectifs définis pour pouvoir s'engager
résolution dans une entreprise aussi complexe que celle de la transition énergétique .
Enoncer des stratégies, certes, élaborer des plans d'action c'est sans doute la où réside toute la
difficulté (plan devant identifier les objectifs à atteindre, les moyens et les sources de financement
nécessaires, les partenaires impliqués dans tous les projets, et les indicateurs d'évaluation en terme
d'efficacité (degré de réalisation des objectifs) et d'efficience (à quel couts a-ton réalisé les objectifs
tracés). 

On ne semble pas mesurer les écarts entre ce qui est entrepris dans les économies occidentales mais
aussi dans les économes émergentes. Ils sont énormes en terme d'innovation, de savoir faire
capitalisé et de perspectives réelles d'avancées significatives dans la reconversion des modèles de
croissance fordistes. Aussi soyons modestes pour reconnaitre les énormes défis qui se posent.
Quel est l'état réel de notre économie, quels sont nos avantages compétitifs scientifiquement établis ?
Quels sont nos capacités réelles d'innovation ? …
Et d'autre questions encore dont les réponses apportées doivent permettre non pas de combler
progressivement les écarts, (les pays, les entreprises continuent entretemps d'avancer) mais pour ne
pas rester en marge de cette dynamique mondiale. il faut s'engager résolument à lever tous les
obstacles et les contraintes qui caractérisent à ce jour notre économie à commencer par cette grande
réforme des institutions permettant d'assoir les règles de la bonne gouvernance et un fonctionnement
optimal d'une économie de marché performante. En l'occurrence institutionnaliser systématiquement
l'évaluation des politiques publiques. 
Ce qu'on apprend des expériences internationales (la ou le souci de la gestion publique efficiente
est le plus prononcé) c'est que : 
1. les acteurs de l'évaluation doivent être indépendants et pluralistes, et la conduite des évaluations
soit totalement transparente. 
2. Le pilotage de l'évaluation des politiques publiques réclame une réelle expertise comme il en
ressort de l'abondante littérature sur les « bonnes pratiques » de l'évaluation tant du point de vue tant de la
gestion de la démarche que des travaux qu'elle implique. 
D'où l'importance de la formation dans ce domaine. 
L'évaluation représente incontestablement une démarche politique qui permettra de renouveler les
modes de gouvernance de notre pays, si elle est réellement indépendante, pluraliste, transparente et efficace. 
Malgré l'importance qui lui est reconnue dans les discours sur la réforme de l'Etat, l'évaluation est
aujourd'hui quasiment ignorée dans notre pays, sans doute parce que son institution bousculerait notre
système politique et administratif, et remettrait en cause bien des privilèges. 

II- Les Dispositions Normatives

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III- Contexte International et Orientations Onusiennes


La Gestion dans le Cadre du Développement Durable
Le développement durable est une nouvelle conception de l’intérêt public dans un cadre de développement
sécurisé et résilient. La spéculation à l’échelle mondiale a contraint à reconsidérer le développement
économique et à y intégrer les aspects écologiques, culturels voire sociétaux en vision systémique
sécurisée.
Exigences du Jour

Gouvernance : Responsabilité des Acteurs Institutionnels dans la Gestion Durable des Collectivités


Locales : ISO 37 120 : 2014 (Ville Durable) Document Publié le: 2014-05-15
• Domaines abordés par ISO 37120:2014
 Économie
 Éducation
 Énergie
 Environnement
 Finance
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 Secours incendie et Int-Urgence
 Gouvernance
 Santé
 Loisirs
 Sécurité
 Abris
 Déchets
 Télécom- Innovation
 Transports
 Aménagement
 Eaux usées
 Eau et services d'assainissement

III-a Les Orientations onusiennes et la stratégie nationale de développement durable


1-Le concept du développement durable et les orientations onusiennes
Dans le cadre de la Conférence des Nations Unies à Rio en 1992, et des différentes conférences
ministérielles pour la protection des forêts en Europe (Strasbourg, Helsinki, Lisbonne en 1998, Vienne en
2003), des indicateurs de gestion durable des forêts ont été publiés. Ils reposent sur certains critères :
 Conservation et amélioration appropriée des ressources forestières et de leur contribution aux cycles
mondiaux du carbone
 Maintien de la santé et de la vitalité des écosystèmes forestiers
 Maintien et encouragement des fonctions de production des forêts (bois et non bois)
 Maintien, conservation et amélioration appropriée de la diversité biologique dans les écosystèmes
forestiers
 Maintien et amélioration appropriée des fonctions de protection dans la gestion des forêts
(notamment sol et eau)
 Maintien d’autres bénéfices et conditions socio-économiques Les forestiers fixent les objectifs à
atteindre pour chaque forêt (production de bois, protection des sols, des plantes et des animaux,
respect des paysages, accueil du public) ainsi que les différents travaux à effectuer, sur une période
de 10 à 20 ans.
(Source :http://www.vedura.fr/environnement/biodiversite/foret-durable
2-L’Algérie face aux Objectifs de Développement Durable
L’Algérie s’intègre dans la démarche de développement durable et ce à travers la ratification et
l’adoption des conventions, protocoles et programmes internationaux liés à ce concept. C’est un acquis
dans l’édifice de la construction des politiques nationales dans le domaine de l’environnement et du
développement durable.
Les Dix-sept objectifs de développement durable sont officiellement actés par les 193 Etats membres des
Nations unies dont l’Algérie. Des ODD ambitieux qui vont pousser les Etats à réorienter leurs politiques
publiques. Dans le document final de Rio + 20 "L'avenir que nous voulons« les Etats membres ont
souligné la nécessité d'aborder la réduction des risques et adaptation au changement climatique dans la
définition des objectifs de développement durable.
L’humanité, la planète, la prospérité, la paix et les partenariats déclinés en 17 objectifs de
développement durable et 169 cibles témoignent de l’ampleur de ce nouveau programme universel et
montrent à quel point il est ambitieux. Ils s’inscrivent dans le prolongement des objectifs du Millénaire
pour le développement et visent à réaliser ce que ceux-ci n’ont pas permis de faire. Les objectifs et les
cibles guideront l’action à mener au cours des 15 prochaines années dans des domaines qui sont d’une
importance cruciale pour l’humanité et la planète. Ils sont
Objectif 1. Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde
Objectif 2. Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir
l’agriculture durable
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Objectif 3. Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge
Objectif4. Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les
possibilités d’apprentissage tout au long de la vie
Objectif5. Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles
Objectif6. Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources
en eau
Objectif 7. Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes à un coût
abordable
Objectif 8. Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif
et un travail décent pour tous
Objectif 9. Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et
encourager l’innovation
Objectif 10. Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre
Objectif 11. Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients
et durables
Objectif 12. Établir des modes de consommation et de production durables
Objectif 13. Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs
répercussions
*Objectif 14. Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux
fins du développement durable
Objectif 15. Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable,
gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation
des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité
Objectif 16. Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes à tous aux fins du développement
durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces,
responsables et ouvertes à tous
Objectif 17. Renforcer les moyens de mettre en œuvre le Partenariat mondial pour le développement
durable et le revitaliser
*Étant entendu que la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques est la principale
structure intergouvernementale et internationale de négociation de l’action à mener à l’échelle mondiale face
aux changements climatiques.
Sur la période 2015-2030, l'Agenda 2030 pour le développement durable devra aboutir à la
mobilisation de plusieurs milliers de milliards de dollars de financements privés et publics. 
"Tout l'enjeu sera ensuite d'allouer les financements à bon escient c'est-à-dire rediriger les soutiens
aux pratiques  néfastes – telle que l'exploitation des énergies fossiles – vers des politiques durables
permettant à la fois de protéger l'environnement et d'assurer la subsistance de l'Homme", ((WWF).
c- la Mondialisation et le développement Socioéconomique en Algérie
Par ailleurs le développement socioéconomique doit se faire dans le cadre d’une économie circulaire.
Celle-ci s'inspire de la formulation de la théorie ’du berceau au berceau’, 2002 par Michael Braungart et
William Mac Donough. Le premier livre sur l'économie circulaire en langue française paraît en 2009 :
l'urgence écologique  par Jean-Claude Lévy. Elle est schématisée par la figue ci-dessous

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L'économie circulaire se veut plus « écologiquement vertueuse » que les modèles économiques
classiques qui basent le développement économique sur une production de richesse ou de plus-value se
traduisant par une destruction de ressources.

Elle promeut pour cela un système économique et industriel d'une part sobre en carbone et en
énergie et d'autre part sobre en ressources naturelles pas, peu, difficilement, lentement ou coûteusement
renouvelables, fondé sur l'éco-conception des produits et services qui doit favoriser le recyclage au meilleur
coût.

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Comment se traduisent ces
actions dans un Territoire?

Du Concept
A sa Mise
en œuvre

Maitrise
Contrôle

Données
Question 2 : Ou en est l’Algérie dans l’application du Développement Durable?
Ou en est l’économie algérienne dans ce modèle globalisé ?
Ou en est l’Algérie de l’économie Bleue et l’Economie Verte (recommandation ST 2012)

Comment traduire ces questions au niveau local : Sidi El Houari Terrain d’expérimentation
Plan d’Action :
Projet Collectif à construire avec les acteurs concernés
De la Stratégie Nationale de Développement Durable
à la Gestion Durable du Quartier Sidi El Houari
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Le quartier de Sidi El Houari à Oran, le "vieil Oran" un quartier chargé d’histoire
Il existe à Sidi El-Houari d’innombrables sites et monuments historiques, vestiges des différentes
périodes qu’a connues Oran par le passé, depuis sa  fondation en l’an 902. Certains de ces monuments sont
déjà classés. Le quartier historique de Sidi El-Houari a été décrété "secteur sauvegardé", à la lumière d'un
décret exécutif daté du 22 janvier 2015 portant création et délimitation du secteur sauvegardé de la "vieille
ville" de Sidi El Houari et paru au Journal Officiel.
Equipe de Formation Risques, Facultés des Sciences Exactes et Appliqués, Université Oran1
Pr Abdel Aziz Belkhatir & Pr KH.Guenachi,

L’Histoire du Quartier

Sidi el Houari (du nom de l’Imam Oranais) est le premier arrondissement d'Oran. L'arrondissement
est construit au nord-ouest d'Oran, sur les flancs de l'Aïdour et sur l'oued Rhi. Il donne sur la mer.

Ce quartier souffre de l'abandon des autorités algériennes. C'est le quartier le plus ancien de la ville et
il est considéré comme un symbole du passage de plusieurs civilisations : arabe, turque, espagnole et
française. Il se situe à l’Ouest de la ville d’Oran entre le versant est du Murdjajo et le vieux port.
L'arrondissement comporte plusieurs sites et monuments classés.

C'est dans cet arrondissement que se situait le quartier historique et patrimonial La Calère (La Calère
Basse et La Calère Haute) aujourd'hui détruit dont l'appellation française était "la Marine".

 Casbah. La Casbah est au centre du quartier historique Sidi El Houari qui compte les deux mosquées
historiques de la ville. Le quartier en mauvais état de conservation doit faire l'objet d'un plan de
réhabilitation.
 Saint-Louis. Le quartier Saint-Louis est construit autour de l'église de même nom. Il domine la mer
d'un côté et l'oued Rhi de l'autre. L'église Saint-Louis a été édifiée en 1679 par les Espagnols. Elle a
été en grande partie détruite par les combats et par le tremblement de terre et fut reconstruite en
1839. La porte d'Espagne se trouve à proximité.
 Vieux port. Le quartier du vieux port est situé en contrebas de l'Aïdour et comme son nom l'indique,
il donne sur la mer. Il compte entre autres l'ancienne préfecture coloniale d'Oran.

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