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I. INTRODUCTION – DEFINITION
Ostéopathie raréfiante diffuse du squelette
Diminution de la résistance mécanique de l’os
o Masse osseuse basse
o Altérations micro-architecturales du tissu osseux
Augmentation de la fragilité osseuse
Risque accru des fractures.
En raison de la forte relation qui existe entre la DMO et le risque fracturaire, l’OMS
(1994) a proposé de définir l’OP à partir des critères densitométriques
II. EPIDEMIOLOGIE
Vieillissement progressif des populations : incidence + prévalence des fractures OP
Tunisie: étude 1123 femmes: OP densitométrique 24%, femmes>45 ans
Fx ESF : Pc vital
20 % décèdent dans l’année qui suit la fracture
FV : Pc fonctionnel (déformations)
Incidence difficile à évaluer: Asymptomatique 2/3 cas, pas de
consensus/déf radiologique
F poignet : fréquente femme jeune 55-60 ans
III. PHYSIOPATHOLOGIE
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IV. CLINIQUE: TDD: OP primitive post-ménopausique
1. Signes cliniques :
Silencieuse
Rachialgies : aigue, chronique
Fractures :
Spontanées / chute / traumatisme minime.
FV, FESF, Fracture de l’extrémité distale du radius, FESH, Fx côtes, du bassin, du sacrum et ES
tibia
Signes négatifs :
Pas AEG
Pas de fièvre
Pas de signes d’orientation vers un primitif
2. Signes physiques
Diminution de la taille (surveillance)
F. aigue: douleur exquise, raideur rachidienne.
F. chronique: déformations:
• Cyphose dorsale (FV multiples)
• Impaction des côtes sur le bassin.
Signes négatifs :
• Pas de tuméfactions osseuses
• Pas d’hypertrophie des organes
hématopoïétiques
• Examen neurologique normal
V. EXAMENS COMPLEMENTAIRES
1. Imagerie
a. Rx Standards
• Clichés à demander : Rachis dorso-lombaire (F+P), Bassin (F) et Rx des zones douloureuses
• Peuvent être normales
• L’ostéoporose trabéculaire peut s’exprimer par :
o Hypertransparence osseuse diffuse (perte >30 %)
Contours nets: aspect cerné des vertèbres
Aspect peigné des vertèbres: disparition des travées horizontales
o FV : caractéristiques par leur topographie et leur aspect
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b. Ostéodensitométrie
• Permet de quantifier la MO et de dépister l’OP
• Absorptiométrie biphotonique aux rayons X permet de mesurer:
o DMO g/cm² au R lombaire L1-L4
o DMO g/cm² cortical au col du fémur
• Résultats: T score, Z score
• Déf ostéodensitométrique de l’OPPM:
o T S> -1 : normal
o -2,5 <TS ≤ -1 : ostéopénie
o T score≤ -2,5 : ostéoporose
o T score≤ -2,5 avec fracture : OP sévère
T-score : écart type (DS) entre la valeur DMO du patient et la valeur moyenne
de DMO d’une population d’adulte jeune de même sexe
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Z-score : écart type (DS) entre la valeur DMO du patient et la valeur moyenne
de DMO d’une population de sujet de même âge et de même sexe
Indication de la DMO :
c. Autres examens:
TDM: indication limitée
Ultrasons: mesure simple au calcanéum
Scintigraphie – IRM: intérêt si doute diagnostic
2. Biologie : pas d’anomalies biologiques
B. indispensable: NFS, VS ou CRP, calcémie, phosphorémie, PAL, EPP, creat
B. OP secondaire: PTH,TSH, oestradiol, FSH-LH, testostérone, Prl, bilan hépatique,
bilan maladie coeliaque…
3. Histomorphométrie : réalisée en cas de doute diagnostique avec une ostéopathie
raréfiante comme l’ostéomalacie
Elle montre :
Un amincissement des corticales
Une atrophie des travées
Une augmentation des surface de résorption ostéoclastique donc un hyper
remodelage osseux
4. Dosage de la vitamine D
• Ce dosage est réalisé si le diagnostic d’ostéoporose est confirmé afin de corriger le déficit ou
l’insuffisance avant d’instaurer un traitement antiostéoporotique
VIII. DIAGNOSTIC :
1. Diagnostic Positif :
Evoqué: FV ou FP sans traumatisme évident, ou en présence de facteurs de risque
Confirmé par la DMO, la normalité de la biologie, l’aspect bénin sur les RX
2. Diagnostic différentiel :
• Dvt une FV: MTS/MM
• Dvt une raréfaction osseuse diffuse:
Ostéopathie maligne
Ostéopathie bénigne: OM, hyperparathyroidie, ODR
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IX. Evaluation du risque fracturaire :
Facteurs de risque clinique /estimer le risque fracturaire :
Age, ménopause précoce,
Antécédents personnels de fracture, antécédents familiaux de FESF,
Hypogonadisme,
IMC bas,
Corticothérapie prolongée,
Tabagisme actif,
Antécédent de rhumatisme inflammatoire chronique,
Immobilisation prolongée,
Faible apport en calcium et en vitamine D
X. TRAITEMENT :
2. Buts :
a. Prévenir l’ostéoporose
b. Traiter précocement et efficacement l’ostéoporose
2. Moyens
a. Mesures générales :
Exercice physique
Bisphosphonates BSP
Antiostéoclastique
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Alendronate Fosavance® (70 mg alendronate+ 5600U de vitD): 1cp/semaine. Précautions
d’utilisation (Biodisponibilité).
Résidronate Actonel ® 35 mg : 1cp/semaine
Acide zolédronique Aclasta ® 5mg: une perfusion annuelle
Tolérance: EI : troubles digestifs: oesophagite, ONA machoire très rare, sd pseudogrippal
(forme injectable)
CI : IR sévère, hypocalcémie, grossesse, allaitement
2. Indications
• Traitement préventif :
• Avant la ménopause : mesures générales
• Après la ménopause :THS, attention aux CI ;
• Sujet âgé : Apport : calcium – Vit D et prévention des chutes
• Traitement curatif
• OPPM: mesures générales, SERMS ou BSP ou RS ou TERIPARATIDE ou DENOSUMAB
en fonction du risque fracturaire (RECOMMANDATIONS)
• OP secondaires:
• Traitement étiologique
• OPCI: dose min efficace, courte durée et mesures HD, BSP ou Teriparatide
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