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Membre d'ATTAC suisse et du comité d'ATTAC Bienne-Jura, j'ai été touché par ce témoignage de
notre collègue Yoko Akimoto, du secrétariat d'ATTAC Japon, le voici :
15 mars 2011
Le temps passe, et malheureusement la réalité nous réveille. Nous voyons de nouveaux chiffres
chaque fois que nous regardons la télévision, semblables à ceux de nos amis au Pakistan ou en Haïti
qui souffrent toujours des catastrophes naturelles. Hier, le gouverneur de Miyagi a annoncé que
cette catastrophe devait faire plus 10.000 morts.
Hier, la TEPCO a prédit que d’autres pannes de courant seraient possible à Tokyo, qui se
poursuivront jusqu'à la fin du mois d'avril, expliquant que cette pénurie est due à cet accident
nucléaire. Les surfaces commerciales dans la région métropolitaine n'ont pas assez de nourriture
pour vendre aux consommateurs. Lait, eau, poisson, pain ou le riz se font rares. Certaines des
étagères se vident, les problèmes de distribution sont une des principales raisons de cette pénurie.
Certaines routes sont bloquées, les camions de fret à destination de Tokyo sont au point mort tant
sur les autoroutes que sur les routes ordinaires.
Malheureusement, il aura fallu ce grand tremblement de terre provoquant cet accident nucléaire,
non seulement pour nous dire combien cette énergie est une énergie non maîtrisée, mais aussi pour
nous rappeler les faiblesses de ce processus de distribution et de nos modes de production de masse
mondialisées et de plus en plus décentralisées. Comme la surproduction, la surconsommation et le
sur-amortissement, plus de complaisance produit inévitablement des fissures dans la planète,
accompagné de l'émission de carbone excessives ou inutiles pour aller vers la destruction de la
Terre Mère. Le mode de vie ou notre façon de vivre une vie sans détruire l'environnement pourrait
être notre grande tâche à prendre en considération. Maintenant quatre jours se sont écoulés depuis la
tragédie qui s'est passé. Les informations sur cette catastrophe se succèdent. Nous ne savons pas
encore si certains des membres de nos familles, amis et membres de notre organisation se trouvant
dans les zones touchées sont morts ou hors de danger. La contamination radioactive se répand.
Selon les témoignages, nous en avons déjà à Tokyo. Maintenant, nous sommes dans l'inquiétude
masquée, et invisible.
Dans la solidarité
Yoko Akimoto