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Corrigé
1. Déterminer les entiers positifs a et b sachant que a < 4000 et que la division euclidienne de a par b
donne un quotient de 82 et un reste de 47. Puisque n − 4 divise 3n − 17 et que n − 4 divise n − 4, n − 4 divise également (3n − 17) − 3(n − 4) = −5.
2. Déterminer le quotient et le reste de la division euclidienne de 2 + 562 par 4.
2013 Or les diviseurs dans Z de −5 sont −5, −1, 1, 5. Les valeurs possibles de n − 4 sont donc ces valeurs, et donc
3. Quand on divise un nombre par 12, le reste est 8. Quand on divise ce même nombre par 10, on on a n ∈ {−1, 3, 5, 9}.
augmente le quotient de 1 et le reste devient 2. Quel est ce nombre? Réciproquement, si n = −1, alors n − 4 = −5 divise 3n − 17 = −20. Si n = 3, n − 4 = −1 divise
3n − 17 = −8. Si n = 5, n − 4 = 1 divise 3n − 17 = −2. Si n = 9, n − 4 = 5 divise 3n − 17 = 10.
4. Démontrer que sur la droite y = x + , il n'y a pas de points à coordonnées entières.
3 1
4 8
En conclusion, les valeurs de n qui conviennent sont −1, 3, 5 et 9.
2013 2011
Soit Sn la somme des n premiers entiers. Elle vaut 2
. Si n est impair, autrement dit si n + 1 est pair, alors
2 + 562 = 4 × (2 + 140) + 2.
(n + 1)/2 est un entier, et n|Sn . Le reste est donc 0. Si maintenant n = 2k est pair, alors
Ainsi, le quotient est 2 + 140 et le reste est 2.
2011
2
2k(2k + 1) (2k)
3. On écrit deux fois la division euclidienne. Notons a le nombre recherché, et q le premier quotient, on Sn = = + k = k × 2k + k = k × n + n/2
trouve a = 12q + 8 et a = 10(q + 1) + 2. Il s'agit maintenant d'un petit système à résoudre, et on trouve 2 2
a = 32.
Le reste est donc n/2 .
4. Supposons qu'il existe un point (x, y) à coordonnées entières sur cette droite. Alors, multipliant
l'équation de la droite par 8, on trouve que
Exercice 5 - Division euclidienne avec de grands nombres [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
8y = 6x + 1.
Enoncé
Mais 2|8y , 2|6x et donc 2|1 , ce qui n'est pas le cas. Soient a, b, n trois entiers supérieurs ou égaux à 1. On note q le quotient de la division euclidienne de a − 1 par
b, et r le reste. Déterminer le quotient et le reste de la division euclidienne de ab − 1 par b . n n+1
Exercice 2 - Divisibilité et identité remarquable [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos] Indication
Corrigé
Enoncé
La division euclidienne s'écrit a − 1 = bq + r, avec 0 ≤ r ≤ b − 1 . On multiplie ensuite tout par b
n
et on
Démontrer que, pour tous x, y ∈ R et tout n ∈ N∖{0} , on a
trouve abn − bn = bn+1 q + rbn , puis on se ramène à
n−1
k=0
où r
′
= rb
n
+ b
n
− 1 . On remarque que 0 ≤ r
′
≤ (b − 1)b
n
+ b
n
− 1 = b
n+1
− 1 . On a donc écrit la division
En déduire que 609|5
4n
− 2
4n
.
euclidienne de ab
n
− 1 par b
n+1
, le quotient est q et le reste est rb
n
+ b
n
− 1 .
Indication
Exercice 6 - Grands nombres divisibles [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Corrigé
Développons le membre de droite de l'identité que l'on nous demande de démontrer. Enoncé
Montrer que pour tout entier n ≥ 1 , n
40 n!|(5n)! .
n−1 n−1 n−1
(x − y) ∑ x y
k n−1−k
= ∑x
k+1
y
n−1−k
− ∑x y
k n−k
Indication
k=0 k=0 k=0
Corrigé
n n−1
k n−k k n−k On raisonne par récurrence sur n. La propriété est clairement vérifiée si n = 1, car 5! = 120 = 40 × 3 .
= ∑x y − ∑x y
Supposons la propriété vraie au rang n, et prouvons la au rang n + 1. On a
k=1 k=0
(5n + 5)! = (5n)!(5n + 1)(5n + 2)(5n + 3)(5n + 4)(5n + 5) = (5n)!5(n + 1)(5n + 1)(5n + 2)(5n + 3)(5n + 4)
en effectuant un changement d'indice dans la première somme. Mais les deux sommes sont identiques, à deux
termes près, et on a donc et
n−1
n+1 n
k n−1−k n n−n 0 n−0 n n 40 (n + 1)! = 40 n! × 40(n + 1).
(x − y) ∑ x y = x y − x y = x − y .
k=0
Puisque par hypothèse de récurrence, 40 n!|(5n)!, il suffit de prouver que
n
Le fait que 609|54n − 24n est alors une application immédiate de cette identité à x = 5
4
et y = 2
4
, puisque 40(n + 1)|5(n + 1)(5n + 1)(5n + 2)(5n + 3)(5n + 4) , ou encore 8|(5n + 1)(5n + 2)(5n + 3)(5n + 4). Mais
dans ce cas x − y = 609. 5n + 1, 5n + 2, 5n + 3, 5n + 4 sont quatre entiers consécutifs. Deux sont pairs, et l'un des ces deux entiers
pairs est même divisible par 4. Donc 8 divise bien leur produit.
Exercice 3 - Une relation de divisibilité [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Exercice 7 - Écriture en base b [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Enoncé
Déterminer les entiers relatifs n tels que n − 4 divise 3n − 17 .
Soit b ≥ 2 un entier. On souhaite démontrer que tout entier n ≥ 1 s'écrit uniquement
p
ℓ ℓ
k
n = ∑ ak b k ′ k
n = ∑ ak b = ∑a b .
k
k=0
k=0 k=0
k=0
k
k ′ k
n = ∑ ak b et n = ∑ a b .
k 2.2. On écrit simplement que
k=0 k=0
ℓ−1 ℓ−1
On peut supposer p ≥ p . Quitte à compléter la suite a par a
′ ′
k
′
p +1
′
= ⋯ = ap = 0
′
, on peut supposer que k k ℓ ℓ
∑ ck b ≤ (b − 1) ∑ b = b − 1 < b
p = p . Soit ℓ ∈ {0, … , p} le plus grand possible tel que a ≠ a .
′ ′
ℓ ℓ k=0 k=0
k ℓ
∑ ck b < b . ∣ ℓ−1 ∣ ℓ−1
∣ ′ k∣ ′ k ℓ ′ ℓ
k=0 ∣∑ (ak − ak )b ∣ ≤ ∑ |ak − ak |b < b ≤ (aℓ − aℓ )b
∣ k=0 ∣ k=0
2.3. Conclure.
3. Donner l'écriture de 37 (écrit en base 10) en base 2, puis en base 3. ce qui contredit l'hypothèse faite. On a donc bien démontré l'unicité de la décomposition en base
b.
3. On va faire des divisions euclidiennes successives :
Indication
Corrigé 37 = 2 × 18 + 1
= 2 × (2 × 9 + 0) + 1
1. Pour n ≥ 1 , on note Hn la propriété suivante : = 2 × (2 × (2 × 4 + 1)) + 1
p 2
= 2 × (2 × (2 × 2 + 1)) + 1
k
Hn =" ∃p ≥ 0, ∃(a0 , … , ap ) ∈ {0, … , b − 1} avec ap ≥ 1 tels que n = ∑ ak b . " 5 2 0
= 2 + 2 + 2
k=0
Initialisation : H1 est vraie, car 1 = 1 × b0 (on a p = 0 et a0 = 1). 37 s'écrit donc en base 2 : 100101 . En base 3, on a
Hérédite : Soit n ≥ 1 et supposons H1 , … , Hn vraies. Prouvons Hn+1 . On distingue deux cas :
37 = 3 × 12 + 1
soit n + 1 < b. Dans ce cas, on peut écrire n + 1 = (n + 1)b0 , et on a le résultat avec p = 0 et
= 3 × (3 × 4) + 1
a0 = n + 1 .
soit n + 1 ≥ b. Dans ce cas, on réalise la division euclidienne de n + 1 par b. On écrit donc = 3 × (3 × (3 + 1)) + 1
3 2 0
= 3 + 3 + 3 .
n + 1 = bq + r, 0 ≤ r ≤ b − 1.
k
q = ∑ ak b , 0 ≤ ak ≤ b − 1, ap ≥ 1. Exercice 8 - Une équation de type Fermat [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
k=0
Enoncé
On obtient alors Le but de l'exercice est de résoudre l'équation 2
k
= a
2
+ b
2
, avec k ∈ N , a, b ∈ N
∗
.
p p+1
1. Démontrer que si N , a et b sont des entiers tels que N = a + b et N est un multiple de 4, alors 2 2
a et b
n + 1 = ∑ ak b
k+1
+ r = r + ∑ ak−1 b .
k
sont pairs.
k=0 k=1 2. En déduire que l'équation 2 = a + b , n ∈ N, a, b ∈ N n'admet pas de solutions.
2n 2 2 ∗
n + 1 = ∑a b ,0 ≤ a
′
k
k ′
k
≤ b − 1, a
′
p
′ ≥ 1 Indication
k=0
Corrigé
en posant p′ = p + 1, a′k = ak−1 pour k = 1, … , p′ et a′0 = r.
Dans tous les cas Hn+1 est vraie. 1. On distingue plusieurs cas. Si a et b sont tous deux impairs, a = 2k + 1 et b = 2l + 1, alors
Donc, par le principe de récurrence forte, Hn est vraie pour tout entier n ≥ 1 . a
2
+ b
2
= 4(k
2
+ l
2
+ k + l) + 2 n'est pas un multiple de 4. Si a est pair et b est impair, a = 2k et
2. b = 2l + 1 , alors a + b = 4(k + l2 + l) + 1 n'est pas un multiple de 4. Le raisonnement est identique
2 2 2
2.1. Il suffit d'écrire que si a est impair et b est pair. Dans tous les cas, pour que a2 + b2 soit un multiple de 4, il est nécessaire
p p
que a et b soient pairs.
n = ∑ ak b
k
= ∑a b
′ k 2. Imaginons qu'il existe au moins une solution à l'équation, et choisissons une solution 22n = a2 + b2
k
k=0 k=0
avec n le plus petit possible. Alors n ≥ 1, car l'équation 20 = 1 = a2 + b2 n'admet pas de solutions avec
2n
a ≥ 1 et b ≥ 1. Donc, 2 est un multiple de 4. D'après la question précédente, a = 2k et b = 2l sont
ce qui s'écrit encore, par définition de ℓ, des nombres pairs. Ainsi, on a encore
2n 2 2 2(n−1) 2 2
2 = 4k + 4l ⟺ 2 = k + l .
1. Cinq nombres entiers consécutifs s'écrivent n , n + 1 , n + 2 , n + 3 , n + 4 , avec n un entier. Si on fait
Ainsi, on a trouvé une solution à l'équation avec n − 1 < n, ce qui contredit la minimalité de n. Donc la somme de ces cinq nombres, on trouve :
l'équation n'admet aucune solution.
∗ n + (n + 1) + (n + 2) + (n + 3) + (n + 4) = 5n + 10 = 5(n + 2).
3. Démontrons par récurrence sur n que l'équation (portant sur a, b ∈ N ) 22n+1 = a2 + b2 admet pour
unique solution a = b = 2n . Pour n = 0, on doit résoudre 2 = a2 + b2 avec a, b ∈ N∗ , ce qui entraîne Ceci est bien un nombre divisible par 5.
bien a = b = 1. Soit n ∈ N et supposons que la propriété est vraie au rang n. Prouvons-la au rang n + 1. 2. Il suffit de trouver un contre-exemple! Ainsi, 0,1,2,3 sont 4 entiers consécutifs. Leur somme fait 6,
Alors, 2
2n+3
est un multiple de 4. D'après la première question, si a
2
+ b
2
= 2
2(n+1)+1
, alors a = 2k , qui n'est pas divisible par 4.
b = 2l et donc 3. Posons b = a − k. Alors les nombres a − k, … , a − 1, a, a + 1, … , a + k s'écrivent encore
b, b + 1, b + 2, … , b + 2k, ce qui constitue bien 2k + 1 = n nombres consécutifs.
2n+1 2 2
2 = k + l . 4. On va effectuer la somme en regroupant les nombres a − 1 et a + 1, a − 2 et a + 2, etc.. On trouve
Par hypothèse de récurrence, k = l = 2n , et donc a = b = 2n+1 . La propriété est donc vraie au rang (a − k) + ⋯ + a + ⋯ + (a + k) = a+
n + 1. Par le principe de récurrence, elle est vraie pour tout n ≥ 0.
(a − 1) + (a + 1)+
(a − 2) + (a + 2)+
Exercice 9 - Suite récurrente linéaire [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
⋮
Enoncé (a − k) + (a + k)
Corrigé = a + k × 2a
= (2k + 1)a
Exercice 10 - Nombre de diviseurs d'un produit d'entiers [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille
= an.
d'exos]
Notons, pour k ≥ 1 , P(k) l'hypothèse suivante : "tout entier n ≥ 1 qui est le produit de k entiers distincts (a − 1) + (a + 1)+
k(k+1)
possède au moins 2
+ 1 diviseurs distincts". Prouvons par récurrence sur k que, pour tout k ≥ 1 , P(k)
(a − 2) + (a + 2)+
est vraie. ⋮
k(k−1)
Initialisation : P(1) est vraie, car n admet alors au moins un diviseur (lui-même), et si k = 1 , 2
+ 1 = 1 . (a − (k − 1)) + (a + (k − 1))
Hérédité : soit k ≥ 1 tel que P(k) est vraie et prouvons P(k + 1). Soit n un produit de k + 1 entiers distincts. = 2a + k + (2a + 2a + ⋯ + 2a)
Alors n s'écrit n = a1 a2 ⋯ ak+1 où a1 < a2 < ⋯ < ak+1 . Posons m = n/ak+1 . Alors m est le produit de k
k−1 fois
k(k−1)
entiers distincts, et donc m admet au moins diviseurs distincts. De plus, si d est un diviseur de m , alors
2 = 2a + k(k − 1) × 2a
dak+1 est un diviseur de n. Notons A les diviseurs de m et B = {ak+1 d; d ∈ A}. Alors, puisque a1 < ak+1 , ...,
= 2ka + k
ak < ak+1 , les élements a1 , … , ak ne sont pas éléments de B alors qu'ils sont éléments de A. On sait aussi
que A et B ont le même cardinal. Dans B, il y a donc au moins k éléments qui ne sont pas dans A (puisque = (2a + 1)k.
dans A, il y a au moins k éléments qui ne sont pas dans B). Ainsi, on a trouvé au moins k diviseurs
supplémentaires de n. Ainsi, n possède au moins Cette somme est bien divisible par k = n/2 .
k(k − 1) k(k + 1)
2
+ k =
2 Congruences
diviseurs. Ceci prouve que P(k + 1) est vraie. Exercice 12 - Puissances itérées [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Conclusion : par le principe de récurrence, P(k) est vraie pour tout entier k. Enoncé
Exercice 11 - Somme d'entiers consécutifs [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos] 1. Déterminer, suivant les puissances de n ∈ N, le reste de la division euclidienne de 2
n
par 5.
Enoncé 2. Quel est le reste de la division par 5 de 1357 ? 2013
Corrigé
Exercice 17 - Divisible par 7 [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
On développe n
3
+ (n + 1)
3
+ (n + 2)
3
:
Enoncé
n
3
+ (n + 1)
3
+ (n + 2)
3
= 3n
3
+ 9n
2
+ 15n + 9 = 9(n
2
+ 1) + 3n(n
2
+ 5). Démontrer que, pour tout entier naturel n, 3
2n+1
+ 2
4n+2
est divisible par 7.
Enoncé Hérédité : Soit n ∈ N tel que P(n) est vraie. Remarquons que 3
2
≡ 2 [7] et que 2
4
≡ 2 [7] . Alors, on écrit
(modulo 7) :
1. Déterminer les entiers naturels n tels que 5 ≡ −1 [13]. n
2n+1 4n+2
≡ 2 × 3 + 2 × 2 [7]
Indication ≡ 2 × (3
2n+1
+ 2
4n+2
) [7]
Corrigé ≡ 2 × 0 [7]
≡ 0 [7].
Exercice 15 - La preuve par neuf [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé Ainsi, 7 divise 32n+3 + 24n+6 et donc P(n + 1) est vraie.
Montrer que tout entier naturel est congru modulo 9 à la somme des chiffres de son écriture décimale. En En conclusion, par le principe de récurrence, P(n) est vraie pour tout n ∈ N .
¯¯
¯¯¯
¯¯¯
¯¯¯
¯¯¯
¯¯¯
¯¯
déduire que, quels que soient les entiers naturels x = an … a0
¯¯
¯¯¯
¯¯¯
¯¯¯
¯¯¯
¯¯¯
¯¯
, y = bm … b0 et z = cp … c0
¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯
, si xy = z , alors
(∑
n
a ) (∑
i=0 i
m
b ) ≡ (∑
i=0
c ) [9].
i
p
i=0 i
Exercice 18 - Théorème de Pascal [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé
Indication
Soit m un entier naturel non-nul, et soit (ri ) la suite d'entiers définie par r0 = 1 et ri+1 est le reste de la division
Corrigé euclidienne de 10r par m.
i
2. En déduire des critères simples permettant de reconnaitre sur l'écriture décimale d'un réel s'il est ou
n n−1 non divisible par 3, par 9, par 10, par 11.
x ≡ 10 an + 10 an−1 + ⋯ + 10a1 + a0 [9]
≡ an + an−1 + ⋯ + a0 [9].
Indication
La deuxième partie de l'exercice s'en déduit aisément. En effet, on écrit que Corrigé
n m p
n
xy = z ⟹ xy ≡ z [9] ⟹ (∑ ai ) (∑ bi ) ≡ (∑ ci ) [9]. 1. Puisque a s'écrit a = ∑i=0 ai 10i , il suffit de démontrer que pour tout i ≥ 0, 10i ≡ ri [m]. On va
i=0 i=0 i=0 démontrer ce résultat par récurrence sur i. La propriété est clairement vérifiée pour i = 0. Supposons
qu'elle est vraie au rang i, à savoir ri ≡ 10i [m], et prouvons-la au rang i + 1. On a 10i+1 ≡ 10ri [m] et
par définition de ri+1 , on a aussi ri+1 ≡ 10ri [m] . Ainsi, on a bien 10
i+1
≡ ri+1 [m] , ce qui achève de
Exercice 16 - Division de puissances [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
prouver que, pour tout i ≥ 0, on a 10i ≡ ri [m].
Enoncé 2. Pour chaque valeur proposée (3,6,9,10), on va étudier le comportement de la suite ri afin d'en
déduire le critère de divisibilité proposé.
Démontrer que 13 divise 3
126
+ 5
126
.
Pour 3, on va prouver que ri est toujours égal à 1. C'est vrai pour i = 0, et si c'est vrai au rang i,
Indication alors
Corrigé 10
ri
= 10 = 3 × 3 + 1,
On va commencer par étudier les puissances de 3 modulo 13 . On commence par remarquer que
et donc ri+1 = 1. On a donc prouvé qu'un nombre est divisible par 3 si et seulement si la somme
3
1
≡ 3 [13], 3
2
≡ 9 [13], 3
3
≡ 1 [13].
de ses chiffres est divisible par 3.
Pour 9, le raisonnement est similaire, et on prouve qu'un nombre est divisible par 9 si la somme de
ses chiffres est divisible par 9.
On sait donc que, puisque 126 = 3 ∗ 42 , 3
126
≡ (3 )
3 42
[13] , et donc 3
126
≡ 1 [13] . De même, on a
Pour 10, on a r0 = 1, r1 = 0 et on prouve par une récurrence immédiate que ri = 0 pour i ≥ 1. Un
1 2 3 4
nombre est donc divisible par 10 si et seulement si son dernier chiffre est nul (bien sûr, on le savait
5 ≡ 5 [13], 5 ≡ 12 [13], 5 ≡ 8 [13], 5 ≡ 1[13].
déjà!).
Pour 11, on remarque que r0 = 1, que r1 = 10, puisque que r2 = 1, r3 = 10, …. On prouve donc
Par un raisonnement similaire, et utilisant que 126 = 31 ∗ 4 + 2 , on trouve par récurrence sur k que r2k = 1 et r2k+1 = 10. C'est vrai pour k = 0, et si c'est vrai au rang k,
126 2 126 alors
5 ≡ 5 [13] soit 5 ≡ 12 [13].
10r2k+1 = 100 = 9 × 11 + 1,
On en déduit que
ce qui prouve que r2k+2 = 1. Il vient ensuite r2k+3 = 10, ce qui prouve l'assertion par récurrence.
126 126
3 + 5 ≡ 0 [13], Pour en déduire un critère de divisibilité commode, on remarque que 10 ≡ −1 [11]. a est donc
n
divisible par 11 si et seulement si ∑ (−1) ak
k
est divisible par 11.
ce qui signifie bien que 13 divise 3
126
+ 5
126
. k=0
On considère la suite (un ) d'entiers naturels définie par u0 = 14 et un+1 = 5un − 6 .
Exercice 19 - Équation modulaire [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
1. Quelle conjecture peut-on émettre sur les deux derniers chiffres de (u )?
Enoncé
n
2. Montrer que pour tout entier naturel n, u ≡ u [4]. En déduire que pour tout entier naturel k, on a
n+2 n
On cherche à trouver les solutions modulo n de l'équation ax ≡ b [n] , où a, b, n sont trois entiers naturels avec u2k≡ 2 [4] et u ≡ 0 [4].
2k+1
a, b ≥ 1 et n ≥ 2. On note d = a ∧ n. 3.
3.1. Montrer que pour tout entier naturel n, on a 2u = 5 + 3.
n+2
1. S'il existe une solution x, alors il existe k ∈ Z tel que ax = b + kn . Mais, puisque d|a et d|n, alors Enoncé
d|b. Réciproquement, supposons que d|b. Il existe u, v ∈ Z tels que au + nv = d. Écrivons b = db′ et Le but de l'exercice est de déterminer tous les couples d'entiers (m, n) ∈ N
2
tels que 2
m
− 3
n
= 1 .
multiplions l'égalité de Bézout par b′ . Il vient
1. Déterminer le reste de la division euclidienne de 3 par 8 (on distinguera les cas n
n pair et n impair).
′
a(ub ) + n(vb ) = db
′ ′
= b. 2. En déduire que si (m, n) ∈ N est solution de 2 − 3 = 1, alors m ≤ 2.
2 m n
k=1 le plan d'équation z = −1/4. Pour un point M de l'espace, on note H le projeté orthogonal de M sur P et E
l'ensemble des points M tels que M H = M F .
Remarquons ensuite que 10 = −1 (mod 11) , et donc 10
k
= (−1) (mod 11)
k
. On obtient donc
1. Démontrer que E a pour équation x + y = z. 2 2
10
k−1
+ 10
2p−k
= (−1)
k−1
+ (−1)
2p−k
(mod 11)
2. Soit x, y des entiers. Démontrer que 7|x + y si et seulement si 7|x et 7|y. 2 2
k−1 k
3. Existe-t-il des points qui appartiennent à l'intersection de E et du plan z = 98 dont toutes les
= (−1) + (−1) (mod 11)
coordonnées sont des entiers? Si oui, les déterminer.
= 0 (mod 11)
Indication
Ainsi, chaque terme (10
k−1
+ 10
2p−k
)ak est congru à 0 modulo 11. Il en est de même pour n .
Corrigé
Exercice 21 - Une suite arithmético-géométrique [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
1. Soit M (x, y, z) . Alors son projeté orthogonal H sur P a pour coordonnées H (x, y, −1/4) . On écrit
Enoncé ensuite que MH = MF ⟺ MH
2
= MF
2
et on calcule ces distances :
2 2 2 2 2 2
MH = (z + 1/4) , M F = x + y + (z − 1/4) . p
2. Soit p ≥ 2 premier. Montrer que p|( ) pour k ∈ {1, … , p − 1} .
k
On en déduit que 3. En déduire une preuve du petit théorème de Fermat : si n ≥ 1 et p est premier, n ≡ n [p]. p
z 1 z 1
4. (Plus difficile). Déduire de 2. que, pour tout N ∈ N , pour tout j ∈ N , pour tous (x , … , x ∗ ∗
1 N ) ∈ Z
N
, on
MH
2
= MF
2
⟺ z
2
+ + = x
2
+ y
2
+ z
2
− + a
2 4 2 4
2 2 p
j
⟺ z = x + y . N N
j
p
(∑ xi ) ≡ ∑ x [p].
i
Remarquer qu'il est important de faire un raisonnement par équivalence ici. i=1 i=1
2. Il est d'abord presque évident que si 7|x et 7|y, alors 7|x2 + y 2 . Réciproquement, établissons le
tableau des carrés modulo 7 :
Indication
x [7] 0 1 2 3 4 5 6 Corrigé
2
x [7] 0 1 4 2 2 4 1
2n 2n
1. Il est clair que (n + 1)( ) = n( ) . Maintenant, comme (n + 1) ∧ n = 1 , on en déduit que
n
On établit ensuite un tableau à double entrée où en colonne varie la valeur de 2
x [7] , en ligne celle de n + 1
2n
2
y [7] , et dans la case à l'intersection on a la valeur de x
2
+ y [7]
2
. On trouve : (n + 1)|( ) .
n
2 2
y /x 0 1 2 4 p
2. Puisque ( ) est entier, on sait que k!(p − k)!|p! = p × (p − 1)! . Maintenant, puisque p est premier,
0 0 1 2 4 k
on sait aussi que k! ∧ p = 1 et (p − k)! ∧ p = 1 . Par le théorème de Gauss, k!(p − k)!|(p − 1)! et donc
1 1 2 3 5
(p−1)! p
2 2 3 4 6 est un entier. Autrement dit, p|( ) .
k!(p−k)! k
4 4 6 6 1
3. Si n = 1 , le résultat est trivial. Supposons le résultat établi au rang n et prouvons le au rang n + 1 .
On a
On remarque donc que x + y ≡ 0 [7] si et seulement si x ≡ 0 [7] et y ≡ 0 [7]. D'après le premier
2 2 2 2
tableau, ceci n'est possible que si x ≡ 0 [7] et y ≡ 0 [7]. On a donc prouvé le résultat. p−1
p
p p k p
2 (n + 1) = n + 1 + ∑( )n ≡ n + 1 [p]
3. Remarquons que 98 = 2 × 7 est divisible par 7. Si (x, y, 98) est un point de E à coordonnées k
k=1
entières, on a donc 98 = x2 + y 2 qui entraine 7|x2 + y 2 . D'après la question précédente, il existe des
entiers k, l tels que x = 7k et y = 7l. Si on reporte dans l'équation précédente, on trouve d'après la question précédente. Par hypothèse de récurrence,
49k + 49l = 98 soit k + l = 2. On a donc k, l = ±pm1. Il y a donc sur l'intersection de E et du plan
2 2 2 2
p
exactement 4 points à coordonnées entières : (7, 7, 98), (7, −7, 98), (−7, 7, 98) et (−7, −7, 98). (n + 1) ≡ n + 1 [p].
4. On traite d'abord le cas j = 1 , et on procède par récurrence sur N . Le cas N = 1 est trivial. Pour
N = 2, on a
Exercice 25 - Congruences simultanée - Problème du cuisinier chinois [Signaler une erreur] [Ajouter
à ma feuille d'exos] p−1
p p p p p−k p p
Enoncé (x1 + x2 ) = x
1
+ x
2
+ ∑(
k
)x x
1 2
≡ x + x [p]
1 2
k
k=1
1. Soient n, m, a trois entiers tels que n ∧ m = 1. Montrer que l'équation nx ≡ a [m] admet une unique
d'après la question précédente. Si on suppose l'identité démontrée au rang N et qu'on souhaite la
solution modulo m.
prouver au rang N + 1, on écrit
2. Soient n, m, a, b quatre entiers avec n ∧ m = 1. Montrer que le système
p p
N +1 N
x ≡ a [n]
{ ( ∑ xi ) = (∑ xi + xN +1 )
x ≡ b [m].
i=1 i=1
3. Un phare émet un signal jaune toutes les 15 secondes et un signal rouge toutes les 28 secondes. On ≡ (∑ xi ) + x
N +1
[p] d'apr s le cas N = 2 è
aperçoit le signal jaune 2 secondes après minuit et le rouge 8 secondes après minuit. A quelle heure i=1
verra-t-on pour la première fois les deux signaux émis en même temps ? N
4. Une bande de 17 pirates s'est emparée d'un butin composé de pièces d'or d'égale valeur. Ils décident ≡ ∑x
p
i
+ x
p
N +1
[p] (par hypoth se de r currence). è é
de se les partager également et de donner le reste au cuisinier chinois. Celui-ci recevrait alors trois i=1
pièces. Mais les pirates se querellent et six d'entre eux sont tués. Le cuisinier recevrait alors quatre
pièces. Dans un naufrage ultérieur, seuls le butin, six pirates et le cuisinier sont sauvés et le partage Ainsi, l'hypothèse de récurrence est démontrée.
laisserait cinq pièces d'or à ce dernier. Quelle est alors la fortune minimale que peut espérer le cuisinier On démontre alors la formule générale par récurrence sur j. Le cas j = 1 vient d'être abordé. Si la
quand il décide d'empoisonner le reste des pirates? relation est vraie au rang j, alors
Indication
Corrigé
2n
1. Soit n ≥ 1 . Montrer que (n + 1)|( ) .
n