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FILM DOCUMENTAIRE

Apport économique des femmes dans le secteur informel

VOIX OFF 1 : Cette économie, dit pourtant informelle, emploie plus de la majorité de la
population malienne sinon africaine. Elle contribue à l’amélioration des conditions sociales et
économiques de ces actifs. Et Ça ! les femmes l’ont comprises, ce qui font d’elles les ferventes
fulgurantes de ce secteur informel.
Malgré leur forte présence dans ce secteur, leur pourcentage selon les statistiques reste…
VOIX OFF 2 : Parmi ces exemples de femmes débrouillardes au quotidien, se trouvent de
nombreux cas de réussite qui par la suite se sont retrouvées dans le secteur formel. L’une de ces
figures se nomme Mme SIMPARA ASSITAN KEITA aujourd’hui à la tête de Kissima
Industries SARL, une unité spécialisée dans la transformation et l’industrialisation du balanites
(Zèkène) en produits dérivés, commercialisés, également Présidente du Programme
d’Entreprenariat des Femmes Africaines (AWEP), haut cadre au Patronat du Mali… ce sont
entre autre quelques casquettes de Mme SIMPARA qu’elle n’hésite pas à utiliser en faveur de
l’entreprenariat féminin mais surtout le développement du secteur informel pour les femmes.
VOIX OFF 3 : Beaucoup de ces femmes de l’économie informelle évoluent dans la
restauration. En effet si ce milieu, dans les pays occidentaux n’est accessible qu’avec des
procédures de formalisations, au Mali elle est la porte de réussite pour les femmes du pays et
parfois même pour les non maliennes. C’est le cas de AMI TALL, restauratrice et cuisinière
depuis plus de 40 ans. De ces expériences elle a su mettre en place une association solidaire de
financement pour ses consœurs et compatriotes sénégalaises.
VOIX OFF 4 : L’un des plus grands problématiques liés au secteur informel, est
l’inaccessibilité au micro crédit car elle reste un secteur peu sûr et risqué pour les établissements
financiers. Afin de pallier à ce problème et mieux aider les femmes à s’autonomiser
financièrement, AMI Tall a eu l’ingéniosité de mettre en place une association de crédit mutuel
entre femmes.
VOIX OFF 4-2 : Si aujourd’hui la restauratrice aux plus de 40 ans d’expériences s’exprime
aisément sur le secteur informel, il faut dire qu’elle a débuté sur un tumultueux chemin.
VOIX OFF 5 : Il existe des exemples de femmes qui ont trouvé leur voie dans cet
environnement peu favorable pour les affaires OUI ! Mais encore nombreuses sont celles qui
ont du mal fructifier leur recette, c’est le cas de KIATOU BOUARE, vendeuse de légumes
depuis plus de 17 ans.
Elle fait aussi partie de cette autre majorité de femmes qu’on retrouve dans nos marchés et qui
n’ont pas la chance ou la bonne information d’accéder à un réseau de femmes encore moins au
micro financement.
Ce n’est pas pour autant que KIATOU baisse les bras, encore moins face aux nombreuses
dépenses quotidiennes.
VOIX OFF 6 : Comme KIATOU, la fragilité de l’économie informelle laisse beaucoup de ses
actives perplexes et incertaines quant à leur épanouissement financier.
VOIX OFF 7 : Afin de briser ces barrières d’appuis financiers, il est nécessaire de connaitre
l’économie informelle. Car selon les modèles de réussite de ce secteur, il est impératif de se
former pour mieux affronter les défis qui leurs sont imposées.

VOIX OFF 8 : Croire en cette économie qui ne garantit pas toujours le confort, est le choix
qu’a fait AMI TALL.
Car consciente de l’impact positif et des revenus que lui rapportent ses activités informelles,
AMI espère léguer sa bravoure en héritage. Aujourd’hui grande est sa fierté de voir ses filles
marchées sur ses pas. Parmi elles, celle qui la seconde le plus dans ses activités est RACKY.

VOIX OFF 9 : Le grand nombre des travailleurs de l’informel prouve que ce secteur est le
premier employeur au Mali. Et cette place de choix lui est dû au fait qu’il n’exige pas forcement
de diplômes ou de longues études, c’est le secteur qui tend ses bras envers ceux qui se battent
pour leur gagne-pain et ceux qui croient en son large potentiel.
Mme SIMPARA fait partie de la deuxième catégorie, ce qui lui a value la curiosité et la
confiance de certains investisseurs mais surtout de bénéficier d’un programme américain grâce
auquel elle fait profiter une majorité conséquente de femmes travaillant dans l’informel.

VOIX OFF 10 : Vivre d’espoir est aussi le crédo de l’autre grande majorité. Et c’est le cas de
KIATOU, notre vendeuse de légumes aux plus de 17 années d’expériences. Laisser tomber
n’est pas envisageable, quand il faut malgré tout contribuer ou parfois même subvenir aux
dépenses familiales. Pour ces femmes, le pilier de leur espoir se trouve dans les générations
futures, pour lesquelles elles rêve Dun avenir meilleur.

VOIX OFF 11 : Si la persévérance de ces femmes s’accentue d’années en années, il est légitime
quelles ne doivent leur succès qu’à leurs propres efforts et non à l’accompagnement de l’Etat
qui ne les inclus pas vraiment dans leur programme de développement.
VOIX OFF 12 : C’est donc sur ces messages forts, adressés aux autorités, que les travailleuses
de l’informel exigent un changement positif de leur condition de travail dont dépendent de
milliers d’avenir.

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