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Titre original: SET MY HEART FREE !

Copyright © 1984 by Rita Carmack


Jewel Press
P.O. Box 2042
Windsor, Colorado 80550

Traduction française: Laurence Hamel et Erwin Buchmann

© Copyright édition française 1986


Société d’évangélisation «Réalités de la foi»
Case postale 51
CH-1816 Chailly/Montreux (Suisse)
ISBN 2-88116-003-4

Photo couverture: St-Johannis-Druckerei, Lahr

Sauf autres indications, les citations bibliques utilisées dans le présent


ouvrage sont tirées de la version Louis Segond.
Rita Carmack:

Libère mon
cœur !

COLLECTION ÉDIFICATION
Préface

J’ai écrit ce livre parce que je souhaite de tout mon coeur


voir les croyants trouver guérison et libération dans tous les
domaines de leur vie - spirituelle, morale et physique .
J’ai connu bien des frustrations dans ma vie chrétienne,
car j’entendais des sermons ou je lisais des livres qui me di-
saient ce que je devais faire ou être, mais ils omettaient de
me dire comment m’y prendre. Dans les pages de ce livre
je vais essayer de vous dire comment vivre votre vie chré-
tienne de tous les jours, comment avancer sur le chemin de
la liberté, de la paix et de la joie.
Voici ma prière pour vous:
Au nom tout-puissant de Jésus, je prie afin que vos yeux spi-
rituels s’ouvrent tandis que vous lisez ce livre. Je prie afin que
vous parveniez à une plus grande compréhension et à une
connaissance plus profonde de Dieu et de sa Parole et que vous
puissiez ainsi réaliser qui vous êtes en Jésus-Christ. Je prie aussi
pour que vous compreniez les principes bibliques exposés dans
ces pages et que vous soyez régénéré dans votre esprit, renou-
velé dans votre intelligence ; en bonne santé, prospère et que
vos relations avec vos semblables soient heureuses. Amen.
Sommaire

1. Le don gratuit de Dieu ..........................................................7


2. Devenir un être équilibré .................................................. 19
3. Coup d’oeil sur la liberté ................................................... 25
4. Libéré du passé..................................................................... 31
5. Libération par le pardon ................................................... 41
6. S’aimer soi-même ................................................................ 47
7. Liberté dans le Saint Esprit ............................................... 53
8. Sous le contrôle de Dieu ................................................... 63
9. A l’aise dans la famille ........................................................ 73
10. Liberté physique .................................................................. 89
11. Financièrement à l’aise ................................................... 103
12. Libre de croire .................................................................... 113
13. Mûrir spirituellement ...................................................... 123
14. Libération par la parole .................................................. 131
Le don gratuit de Dieu 7

1
LE DON GRATUIT DE DIEU

La recherche de l’homme
Dans une de ses éditions, notre journal local a publié les
résultats d’un sondage national, selon lequel la majorité
des personnes interrogées (plus de 89%) cherchent «à faire
des expériences pouvant procurer la paix intérieure». «La
paix intérieure est recherchée par près de neuf adultes sur
dix» fut la conclusion de l’article commentant ce sondage.
Ce sondage révélait aussi l’importance que les Améri-
cains accordent à l’utilisation de leurs capacités créatives;
ils préfèrent les efforts de coopération à la compétition.
Comment atteindre de tels objectifs? Com-
ment trouver la paix intérieure et la liberté per-
mettant de développer une créativité individuelle?
Quelle est cette liberté à laquelle tous aspirent?
Certains pensent, voire prétendent que la liberté poli-
tique est la réponse à la recherche du bonheur de l’homme.
Pourtant la plupart des habitants des États-Unis, «terre
de liberté», ne sont ni satisfaits ni vraiment heureux.
Il y a dans ce livre des réponses à la question de la paix
du cœur. En le lisant, vous découvrirez la liberté la plus
importante, celle que nous révèle la Parole de Dieu, la
Bible: la liberté spirituelle. Car la liberté à laquelle l’homme
aspire au plus profond de lui-même est celle de l’esprit.
8 Libère mon coeur !

Prenez à cœur les pensées exposées dans ce livre et vous


serez libéré de vos sentiments de culpabilité, de crainte,
d’infériorité, d’amertume, de rancœur, de solitude et aussi
de vos chagrins. Cette libération vous amènera à être vous
même, à avoir des relations de confiance avec autrui. Vous
n’éprouverez plus le besoin de vous cacher ou de jouer à
être celui ou celle que vous n’êtes pas. Plus de simulation ni
de dissimulation!
Satan essaie de vous faire croire que nul ne vous aime-
ra si l’on sait qui vous êtes réellement. Il s’efforce de vous
convaincre que vous êtes indigne de l’amour de Dieu, de
l’affection et de la confiance d’autrui. Mais, par la connais-
sance et la mise en pratique de la Parole de Dieu, vous vain-
crez Satan et vous déjouerez ses ruses. Le diable fait tous ses
efforts pour vous faire croire que vous êtes un être minable
et méprisable, mais la Bible dit:
«Voyez quel amour le Père nous a témoigné pour que nous
soyons appelés enfants de Dieu!» (1 Jean 3/1).
Et Paul écrit:
«Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni
les dominations ( ... ) ni aucune autre créature ne pourra nous
séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ, notre
Seigneur» (Rom. 8/38-39).
Parlant de Dieu, le prophète Esaïe dit:
«Comme un berger, il paîtra son troupeau; il prendra les
agneaux dans ses bras, et les portera dans son sein» (Esaïe
40/11).
Ces paroles nous montrent à quel point Dieu nous estime
dignes de son amour. Et notre libération a lieu quand nous
ne donnons plus la priorité à nous-mêmes et à ce que les
autres, nos parents ou nos amis, pensent de nous, mais
quand nous considérons ce que Dieu déclare à notre sujet.
Le premier pas vers la libération consiste à accepter
l’amour de Dieu et son pardon, à découvrir qu’il est notre
Père par Jésus-Christ. Vous recevrez alors un esprit nouveau
Le don gratuit de Dieu 9
et, suivant pas à pas le chemin tracé dans ce livre, vous de-
viendrez libre, non seulement spirituellement, mais aussi
moralement et physiquement.
«Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira», dit
Jésus (Jean 8/32).
De quelle vérité Jésus parle-t-il? De LA VÉRITÉ révélée par:
1. LA PAROLE DE DIEU: «Sanctifie-les par ta vérité: ta parole
est la vérité» (Jean 17/17). «Sanctifier» signifie «mettre à part»
(pour Dieu) ou «rendre saint».
2. JÉSUS LUI-MÊME: «Je suis le chemin, la vérité et la vie; nul
ne vient au Père que par moi» (Jean 14/6).
3. LE SAINT -ESPRIT: «Quand le consolateur sera venu,
l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité» (Jean
16/13a).

Notre ministère débute


Derin, mon époux, et moi, avions contracté un «mariage
chrétien». Chacun de notre côté, nous nous étions engagés
envers Dieu et nous assistions fidèlement aux réunions de
notre église. Cependant, nous n’étions, ni l’un ni l’autre, en
paix ou libre pour autant.
Souvent, au cours des premières années de notre ma-
riage, nous avons déménagé. Une fois même, en un mois,
nous avons fait l’aller-retour Seattle - Kansas. Puis Derin, ses
études terminées, devint enseignant. Il avait beaucoup de
succès dans l’exercice de sa profession dans le Colorado.
Mais, malgré sa réussite, Derin n’était pas heureux et,
tous deux, nous avons quitté l’enseignement. Les trois ou
quatre années qui suivirent furent désastreuses sur le plan
financier et nous nous sommes terriblement endettés. Nous
vendîmes alors notre confortable maison de campagne
pour nous installer dans une maisonnette louée au Kansas.
A cette époque, j’avais atteint un certain équilibre intérieur,
ce qui n’était pas le cas de Derin, lequel continuait à cher-
10 Libère mon coeur !

cher... Il trouva une occupation apparemment faite pour lui,


et où sa personnalité allait pouvoir s’épanouir. Malgré cela, il
n’était ni heureux ni satisfait.
Un coup de téléphone d’un de ses amis lui apprit l’exis-
tence d’une association appelée «Porteurs de fardeaux». Son
ami pensait que Derin trouverait là paix et contentement.
Bien qu’il fût impossible d’obtenir un rendez-vous avec
quelqu’un de cette œuvre avant deux mois, Derin décida de
se rendre quand même à Seattle dès le lendemain. Tout en
lui était désespéré. Grâce à Dieu, deux rendez-vous furent
annulés ce jour-là et Derin fut reçu par un conseiller qui lui
expliqua comment Dieu peut guérir d’anciennes blessures
et nous rendre réellement libres.
Trois responsables de «Porteurs de fardeaux» lui impo-
sèrent les mains et prièrent pour qu’il fût libéré de la crainte
et de la colère. Ce même soir il me téléphona:
- Ça y est, j’ai trouvé la réponse! Je suis libre, je suis une
nouvelle créature ...
J’accueillis cette nouvelle avec pas mal de scepticisme.
Si souvent déjà Derin avait cru avoir trouvé «la réponse»!
Mais cela n’avait jamais duré bien longtemps et j’étais cer-
taine qu’il n’en irait pas autrement cette fois-ci.
Depuis longtemps ma devise était: «Ne soyons pas trop
optimistes». Je n’avais donc pas grand espoir de voir Derin
changer véritablement. Résignée, je pensais que ma voca-
tion serait celle d’une épouse soumise, toujours prête à ac-
cepter de nouveaux changements de situation dus au fait de
vouloir gagner rapidement beaucoup d’argent, avec, pour
conséquence, des déménagements successifs.
Cette existence n’était pas sans laisser des traces malheu-
reuses en moi, mais, malgré un profond ressentiment, j’avais
décidé de ne jamais divorcer. J’essayais donc d’être la plus
heureuse possible, malgré ces circonstances.
Cependant, une fois mon mari revenu de Seattle, force
Le don gratuit de Dieu 11
me fut de constater un réel changement en lui. Il était moins
irrité et semblait moins frustré; il manifestait davantage
d’amour et de compréhension à mon égard et aussi à l’égard
de nos trois enfants, ce qui nous réjouissait grandement.
Dès lors, les gens ne tardèrent pas à venir chez nous, cher-
cher conseil et prière. Quelquefois il s’agissait de parents et
d’amis, d’autres fois c’étaient des personnes inconnues ve-
nant d’autres villes, voire d’autres États. Le nombre de ceux
qui cherchaient de l’aide allait croissant et nous comprîmes
que le Seigneur nous appelait à un ministère de compassion,
surtout auprès de chrétiens déçus qui avaient besoin d’aide
pour trouver la paix, la joie et la liberté véritables dans leur
marche avec Dieu. C’est ainsi que les «Derin Carmack Minis-
tries» sont nés et que débuta pour nous deux une activité
passionnante.

Chrétiens liés
Ce printemps-là, j’entendis une prédication sur Marc
12/24: «N’êtes-vous pas dans l’erreur parce que vous ne com-
prenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu?»
Ce texte fit une profonde impression sur moi. Par ces pa-
roles, Jésus s’adressait aux sadducéens, grandement dans
l’erreur en ce qu’ils croyaient, parce qu’ils ne connaissaient
ni ne comprenaient les Écritures.
Je dus constater que cela pouvait s’appliquer à beaucoup
de chrétiens de ma connaissance. Que d’incrédulité et de
croyances erronées dans leur esprit, simplement parce qu’ils
ne connaissaient pas la Parole de Dieu! Beaucoup de gens
d’église discutent et se posent quantités de questions sur
des sujets qui trouvent des réponses claires dans la Bible.
Satan les trompe de la même façon qu’il a trompé Eve dans
le jardin d’Eden:
«Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les
arbres du jardin?» (Gen. 3/1).
Ce stratagème de Satan réussit et Eve tomba dans le pé-
12 Libère mon coeur !

ché. Nombreux sont ceux qui, dans notre société, vivent une
vie de défaite parce qu’ils sont sans cesse à se demander si la
Bible, Parole de Dieu, veut vraiment dire ce qu’elle dit. Leurs
incessants doutes et remises en question ont des consé-
quences désastreuses pour leur vie d’enfant de Dieu. Ils ne
jouissent ni de leurs droits ni de leurs privilèges. Les doutes
et l’incrédulité font que beaucoup de chrétiens sont privés
de la puissance divine, pourtant à disposition de ceux qui
connaissent la Parole de Dieu et la reçoivent avec foi.
Paul priait pour les chrétiens de son temps pour qu’ils
sachent «quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur
de SA puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de
sa force» {Eph. 1/19).
Par sa vie et ses actes, Jésus a donné la preuve de la véra-
cité de la Parole de Dieu. Il a accompli parfaitement toutes
les prophéties messianiques de l’Ancien Testament. Par son
ministère il a révélé la volonté de Dieu pour les hommes:
«Je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la
volonté de celui qui m’a envoyé» (Jean 6/38).
Jésus a apporté le salut, la guérison et la vie en abon-
dance. L’apôtre Pierre a dit:
«Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun
autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous
devions être sauvés» (Actes 4/12).
Matthieu rappelle que «Jésus parcourait la Galilée, ensei-
gnant ( ... ), prêchant ( ... ) et guérissant toute maladie et toute
infirmité parmi le peuple» (Matth. 4/23).
Jésus lui-même déclare:
«Je suis venu afin que mes brebis aient la vie et qu’elles soient
dans l’abondance» (Jean 10/10).

Une issue
Nous trouvons donc la vérité et la liberté en Jésus: «Car
votre maître n’est plus le péché; il ne conserve aucun droit sur
Le don gratuit de Dieu 13
vous et ne pourra, par conséquent, ni vous dominer ni vous
vaincre. Vous ne relevez plus de la Loi, votre vie est placée sous
le signe de la grâce divine» (Rom. 6/14 - Parole Vivante).
Lorsque nous acceptons Jésus-Christ, le Fils, comme notre
Seigneur, Dieu nous accorde sa faveur; nous sommes mis au
bénéfice de sa grâce. En tant que chrétiens, nous pouvons
dire avec Paul:
«Il n y a donc maintenant plus aucune condamnation pour
ceux qui sont en Jésus-Christ. En effet, la loi de l’Esprit de vie
en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort»
(Rom. 8/1-2).
Pourtant, je sais qu’il y a, aujourd’hui, quantité de chré-
tiens qui soupirent, comme je l’ai fait moi-même, après la
puissance de Dieu dans leur vie. Ils ont soif de voir cette
puissance agir en eux et au travers d’eux pour aider les
autres. Peut-être est-ce là aussi votre désir. J’ai donc écrit ce
livre sachant que Dieu, qui m’a répondu et a changé ma vie
et celle de tant d’autres, veut pareillement répondre à votre
besoin, à vos aspirations.
Avant tout, pourtant, il vous faut croire que vous êtes en-
fant de Dieu et que Jésus demeure en vous. Devenir enfant
de Dieu est un acte tout simple. Il vous suffit de faire monter
vers Dieu, d’un cœur sincère, cette prière:
«Seigneur, je me repens et je me détourne de mes péchés. Je
crois que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. Je l’accepte
comme mon Sauveur personnel et comme le Seigneur de ma
vie. Merci, Seigneur, d’écouter cette prière et de pardonner mes
péchés. Amen.»
Sur l’autorité de la Parole de Dieu - «si tu confesses de ta
bouche que Jésus est Seigneur, et si tu crois dans ton cœur que
Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé» (Rom. 10/9) -
vous êtes maintenant enfant de Dieu.
Trouvez dès que possible quelqu’un avec qui partager
cette expérience. Jésus a dit:
«Quiconque me confessera devant les hommes, je le confes-
14 Libère mon coeur !

serai aussi devant mon Père qui est dans les cieux; mais qui-
conque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi de-
vant mon Père qui est dans les cieux» (Matth. 10/32- 33). Il faut
confesser à haute voix que Jésus est le Seigneur de votre vie!
Désormais, je vais m’adresser à mes lecteurs et lectrices en
présumant qu’ils ont accepté le Christ comme leur Sauveur
et Seigneur personnel. Si tel ne devait pas être le cas, mes
paroles n’auront pas beaucoup de sens pour vous!
Mais, si vous avez fait ce pas par la foi, trois textes décri-
vent votre nouvelle position devant Dieu:
«Il vous a délivrés de la puissance des ténèbres et vous a
transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui vous
avez la rédemption, la rémission des péchés» (Col. 1/13).
«Tous ceux qui l’ont reçue (la lumière venue dans le monde:
Jésus), à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir
de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni
de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de
Dieu» (Jean 1/12-13}.
«L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous
sommes enfants de Dieu» (Rom. 8/16).

Dieu veut notre bien


Désormais, étant son enfant, sachez que Dieu veut votre
bien. Jésus a dit: «Si donc ( ... ) vous savez donner de bonnes
choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui
est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les
lui demandent» (Matth. 7/11).
Jésus dit encore:
«Je suis venu afin que mes brebis aient la vie, et qu’elles
soient dans l’abondance» (Jean 10/10).

Et l’apôtre Jacques:
«Toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en
haut, du Père des lumières» (Jacques 1/17).
Le don gratuit de Dieu 15
La nature elle-même ne nous montre-t-elle pas que Dieu
désire nous combler? La création me plonge dans l’émerveil-
lement quand je la considère: les montagnes majestueuses, le
ciel bleu animé de nuages multiformes, les couchers de soleil
illuminés de tous les feux, la magnificence des fleurs - de la
petite violette au grand magnolia, du premier crocus perçant
la neige printanière au dernier chrysanthème de l’automne -,
tout nous dit que Dieu désire réjouir notre cœur.
Connaissez-vous seulement les noms des nombreuses
et diverses espèces de fruits et légumes? La variété de leurs
couleurs, leur saveur exquise? Pommes de terre et pommes
auraient pu nous suffire, mais Dieu nous a aussi donné des
aubergines et des pastèques, et tant d’autres choses bonnes
à manger!
Comment ne pas constater que Dieu veut ce qu’il y a de
meilleur pour ses enfants! Nous avons toutes les raisons de
croire, au tréfonds de nous-mêmes, que réellement «toute
grâce excellente et tout don parfait» nous viennent de Dieu.
Nous devons apprendre à résister au mal et à affirmer le
bien. Nous vivons dans un monde pécheur et nous restons
humains, même après notre nouvelle naissance et, de ce fait,
nous n’échappons ni aux difficultés ni à la souffrance. Mais il
nous faut considérer que les maux sont d’origine satanique
et que c’est la manière dont nous permettons à Dieu de tra-
vailler en nous dans ces moments difficiles, qui en détermi-
nera le résultat. Ou Dieu pourra s’en servir pour développer
en nous la vie et le caractère de Jésus, à la gloire de son nom,
ou l’ennemi en profitera et prendra sa revanche, si nous ac-
ceptons dans nos cœurs le doute et l’amertume à l’égard de
Dieu et de nos semblables. C’est notre choix qui fera de nous
des vainqueurs ou des vaincus.
«Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vain-
queurs par celui qui nous a aimés» (Rom. 8/37).
«Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui
contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance
16 Libère mon coeur !

de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa ver-


tu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les
plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez
participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui
existe dans le monde par la convoitise, - à cause de cela même,
faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la
vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance
la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel,
à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et
y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni
stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ»
(2 Pierre 1/3-8).
Avez-vous parfois le sentiment d’être oisif et stérile, im-
productif pour Christ? La liste ci-dessus vous semble-t-elle
impossible à réaliser? Remarquez que Pierre ne parle pas
seulement d’efforts à faire pour réaliser ces vertus, mais il
faut les développer toujours plus. Il ne s’agit donc pas d’un
coup de baguette magique, par lequel Dieu vous injecterait
d’un seul coup toute la connaissance et tout l’amour dont
vous aurez besoin. Notez bien ces deux paroles-clé: «Au
moyen de la connaissance de Jésus» et: «Il nous a donné les
plus grandes et les plus précieuses promesses, afin Que par
elles vous deveniez participants de la nature divine ... »
Comment, en vous appropriant ces promesses contenues
dans la Parole de Dieu et en les gardant présentes à votre
esprit, rendre vos efforts fructueux par la connaissance des
voies de Dieu, voilà ce que j’aimerais vous voir apprendre en
lisant ces pages. Il n’est pas dans mes intentions de décrire
ce que vous devez faire ou être, car vous avez certainement
entendu assez de sermons et lu suffisamment de choses à
ce sujet. Mon désir est plutôt de vous apprendre comment
agir correctement afin d’atteindre maturité et stabilité spi-
rituelles. Alors, radieux et plein de joie, épanoui, vous serez
un chrétien capable d’amener d’autres personnes à Jésus et
à son amour.
Le don gratuit de Dieu 17
Prière:
Seigneur, tandis que je lis ce livre contenant de tes paroles,
ouvre mes yeux afin que, tandis que je mettrai en pratique les
vérités énoncées, je sois encouragé et fortifié. Aide-moi à gran-
dir spirituellement et à être libéré dans mon être intérieur, de
manière à être capable de dispenser amour et secours autour
de moi. Au nom de Jésus. Amen.
Devenir un être équilibré 19

2
DEVENIR UN ÊTRE ÉQUILIBRÉ

Un esprit nouveau
Souvent, de nos jours, on reproche aux chrétiens d’être
hypocrites. Malheureusement, cette critique n’est pas tou-
jours dénuée de fondement. Pourquoi? Parce qu’il n’y a pas
d’harmonie entre notre esprit, notre âme et notre corps.
Nous sommes ignorants quant aux choses qui concernent
notre esprit, nous négligeons notre âme et nos émotions, et
aussi notre corps.
Puissiez-vous, en lisant ces pages, découvrir ce que Dieu
pense au sujet de ces trois éléments de votre être. Puisse le
présent chapitre vous aider à comprendre comment devenir
vrai, dépouillé de tout artifice. Comme le disait une de mes
amies, vous serez alors une personne «bien assemblée» !
«Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature.
Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont
devenues nouvelles» (2 Cor. 5/17).
Ce «quelqu’un» signifie vous et moi; quiconque a reçu
Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur est «une nouvelle
créature» .
- Mais, dites-vous, je ne comprends pas: si je suis une nou-
velle personne, comment se fait-il que je me mette encore
en colère ? Pourquoi ai-je encore tant de mal à pardonner à
20 Libère mon coeur !

ceux qui me font du tort? Comment se fait-il que je ne puisse


toujours pas me passer de tranquillisants?
C’est qu’il ne s’agit pas là d’une nouvelle création phy-
sique, mentale ou émotionnelle, mais d’une création spiri-
tuelle. Donc, spirituellement parlant, vous êtes une nouvelle
créature.
La Bible nous apprend beaucoup de choses au sujet de
notre esprit, appelé aussi «notre cœur». Nombreux sont ceux
d’entre nous qui avons beaucoup entendu parler du corps et
de l’âme, mais très peu du cœur et de l’esprit. Voici un verset
qui vous aidera à mieux comprendre ce qu’est votre esprit:
«Le souffle de l’homme (l’élément de la personnalité humaine
qui procède directement de Dieu) est une lampe de l’Éternel; il
pénètre Jusqu’au fond des entrailles» (Proverbes 20/27).
Au lieu de nous servir de notre intelligence pour essayer
de déceler les origines de nos problèmes, nous devrions
user du discernement spirituel, la lampe (ou la lumière) du
Seigneur qui, lui, peut sonder notre être le plus caché.
On admet de plus en plus que ni la psychiatrie ni la méde-
cine ne sont en mesure de nous libérer de nos frustrations
et de nos maux. Pour être en parfaite santé et connaître un
plein épanouissement, il faut que la lumière guérissante de
Dieu pénètre notre esprit, car la plupart de nos problèmes
sont d’origine spirituelle.
En acceptant le pardon et la purification de Dieu, vous re-
cevez en même temps un esprit nouveau, l’Esprit de Christ.
Jésus est la pierre de l’angle (Matth. 21/42). En construisant
sur ce fondement, avec les outils que sont la prière, la Parole
de Dieu et ses voies, vous deviendrez un être vraiment ac-
compli et équilibré.
Par le Christ, Dieu crée en nous un esprit nouveau. Cepen-
dant, dans la plupart des cas, un certain temps est nécessaire
avant de voir notre âme (nos émotions, nos attitudes) et notre
corps (nos mauvaises habitudes, nos faiblesses physiques) cor-
respondre à notre nouvel être spirituel.
Devenir un être équilibré 21
Un esprit transformé
Après avoir été renouvelés dans notre esprit, il nous faut
faire nôtres les instructions de Romains 12/2:
«Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez trans-
formés par le renouvellement de votre intelligence.»
Une transformation est un changement réel et radical, sem-
blable à la métamorphose d’une chenille qui, de créature ram-
pant de feuille en feuille, devient un papillon aux ailes irisées
et volant de fleur en fleur.
Je suis convaincue que Dieu ne désire nullement voir ses
enfants vivoter, se traîner de problème en problème. Il aime-
rait plutôt les voir voler de victoire en victoire, dans la liberté
et la joie!
Si ce dernier état n’est pas le vôtre, que pouvez-vous donc
offrir au monde souffrant? Les gens ne savent que trop bien
ce que veut dire se débattre dans les problèmes! S’ils doivent
renoncer aux plaisirs éphémères de ce monde et «gâcher» leur
dimanche en allant à l’église, encore faut-il que cela en vaille
la peine et qu’ils puissent voir dans la vie des chrétiens une ré-
ponse à leur besoin de bonheur et de paix, une raison sérieuse
de s’engager pour Christ!
Alors que je faisais partie d’une équipe d’évangélisation, un
homme que j’essayais d’amener à Christ, m’a dit:
- Pourquoi devenir chrétien? Je suis satisfait de mon exis-
tence. Financièrement tout va très bien, nos enfants ne nous
causent aucun problème, nous sommes tous en bonne san-
té: tout va pour le mieux. Notre voisin, lui, est chrétien. Or, il
a toutes sortes de problèmes: sa situation financière laisse
à désirer, il a des problèmes de santé ... et je devrais devenir
chrétien? Pourquoi, je vous le demande?!
Oui, en effet, pourquoi? Personne de notre groupe ne sut
que répondre.
22 Libère mon coeur !

Un corps en bonne santé


La volonté de Dieu est de bénir chacun de ses enfants.
Il désire protéger notre esprit, réjouir notre âme, préserver
notre corps de la maladie. La majorité des chrétiens com-
prend que Dieu opère une transformation de notre esprit au
moment de notre conversion. Ils acceptent ce changement
non seulement pour l’être intérieur, mais pour tout ce qui
concerne leurs pensées, leur intelligence, leurs attitudes et
habitudes. Par contre, ils semblent éprouver quelque diffi-
culté à admettre que Dieu se préoccupe aussi de la santé de
leur corps.
Je suis mère de trois enfants. Est-ce que j’aime à les voir
malades? Jamais de la vie! Bien au contraire, je m’efforce de
les bien nourrir et je veille à ce qu’ils aient le repos nécessaire
afin de rester en bonne santé. Est-ce que j’aimerais donc mes
enfants plus que Dieu n’aime les siens? Certainement pas. La
logique la plus élémentaire démontrerait donc que Dieu, en
principe, veut ce qu’il y a de meilleur, aussi pour notre corps.
Dieu veut également nous bénir financièrement. Mes
enfants ont besoin d’argent pour leurs fournitures scolaires,
pour le vêtement et leurs repas et je suis heureuse de pour-
voir à ces besoins. Je suis encore plus heureuse lorsque je
puis leur accorder des choses dont ils ont envie sans en avoir
nécessairement besoin; j’aime leur faire plaisir. Dieu aime à
nous combler.
«Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et
sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme» (3
Jean 2).
Matthieu précise que Jésus a accompli ce qui avait été an-
noncé par Esaïe, le prophète (53/4):
«Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies»
(Matth. 8/17).
Si Christ a pris sur lui nos maladies, pourquoi les porterions-
nous encore? Paul écrit:
«Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus Christ qui
Devenir un être équilibré 23
pour nous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa
pauvreté nous fussions enrichis» (2 Corinthiens 8/9).
Beaucoup de chrétiens, à qui je cite ce verset, répliquent
aussitôt qu’il parle de notre richesse spirituelle. Christ se-
rait donc devenu spirituellement pauvre en venant dans le
monde? Mais, voyons donc! Si le Fils parfait de Dieu était spi-
rituellement pauvre, où irions-nous? Il n’y aurait plus d’espoir
pour personne! Non, certes, Christ n’était pas pauvre dans ce
sens, mais il était pauvre quant aux biens matériels * .
Dieu veut nous voir prospérer à tous égards et il veut que
nous soyons en bonne santé, c’est certain. Dans un autre cha-
pitre de ce livre, nous aborderons de façon plus précise encore
ce que la Parole de Dieu enseigne au sujet de la santé physique
et de la prospérité.

Notre fondement: la Parole de Dieu


Quelqu’un a dit:
- Si Dieu ne voulait pas dire ce qu’il a dit, alors pourquoi n’a-
t-il pas dit ce qu’il voulait dire? - Parole profonde, à méditer.
Cessons de chercher dans la Parole de Dieu ce que nous
pensons être des contradictions! Cessons de l’interpréter à
notre manière afin de justifier notre incrédulité !Changeons
d’attitude et acceptons la Parole de Dieu telle qu’elle est.
Nous devons apprendre à fonder notre foi non sur nos ex-
périences personnelles ou sur des ouï-dire, sur ce que nous
voyons ou ne voyons pas dans notre vie ou celle des autres,
mais bien sur la Parole de Dieu. Oui, puisse notre foi se fon-
der sur la seule Parole de Dieu.
Prétendre que la guérison ou la prospérité ne sont pas
dans la volonté de Dieu, uniquement parce que quelqu’un
(pourtant si remarquable, si saint, si plein de foi) est tombé
malade, ou a fait faillite, ou est décédé, etc. ... est un faux
raisonnement; un tel fait ne doit d’aucune manière ébranler
*Note du traducteur: considérez le contexte des chapitres 8 et 9 de la seconde
épître aux Corinthiens.
24 Libère mon coeur !

notre foi. La volonté de Dieu n’est pas révélée dans ce qui


arrive aux chrétiens, elle est révélée dans sa Parole infaillible.
Notre foi ne peut donc s’appuyer sur nos expériences et
sur nos émotions, mais sur la Parole de Dieu seulement, Pa-
role qu’il faut mémoriser en la méditant jour et nuit. Ainsi
elle deviendra partie intégrante de nous-mêmes, renou-
velant tout notre être, régénérant notre esprit, guérissant
notre corps, implantant en nous une foi inébranlable, ainsi
que la connaissance et la puissance divines.
Dès lors nous serons transformés par l’amour de Dieu
et libérés du conformisme religieux incrédule qui domine
le christianisme officiel. Tandis que nous mettrons notre
confiance dans la Parole de Dieu et que nous la confesse-
rons, elle deviendra réalité dans notre vie.
«Eh quoi! si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité
anéantira-t-elle la fidélité de Dieu? Loin de là. Que Dieu, au
contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour men-
teur, selon qu’il est écrit: Afin que tu sois trouvé juste dans tes
paroles, et que tu triomphes lorsqu’on te juge» (Rom. 3/3-4).
«Mon fils, sois attentif à mes paroles, prête l’oreille à mes dis-
cours. Qu’ils ne s’éloignent pas de tes yeux; garde les au fond
de ton cœur; car c’est la vie pour ceux qui les trouvent, c’est la
santé pour tout leur corps» (Proverbes 4/20-22).

Prière:
Ô Dieu, mon Père par Jésus-Christ, tandis que j’étudie et tra-
vaille, aide-moi à devenir un être équilibré. Que mon esprit,
mon âme et mon corps soient guéris, restaurés et que, disci-
pliné, je marche continuellement dans tes voies. Révèle-moi la
vérité contenue dans ta Parole et qu’elle me libère! Au nom de
Jésus. Amen.
Coup d’oeil sur la liberté 25

3
COUP D’OEIL SUR LA LIBERTÉ

Voyage spirituel
Il y a quelques années, tandis que je lisais le livre de Glenn
Clark «I will Lift Up Mine Eyes» («Je lèverai mes yeux»), j’ai com-
mencé à entrevoir l’immensité du possible pour quiconque
s’attend au Seigneur.
Ce livre est tellement positif. L’auteur y raconte comment,
de manière merveilleuse et enthousiasmante, la Parole de
Dieu a apporté des changements dans sa vie et dans celle
d’autres personnes. Il explique comment «rendre nos pieds
semblables à ceux des biches» pour marcher «dans des lieux
élevés» (Psaume 18/34). Il enseigne comment coordonner,
accorder notre subconscient et notre conscient avec la vo-
lonté de Dieu. La joie, la sécurité, l’union avec Dieu émanent
de ce livre et les miracles y mentionnés m’ont donné envie
de réaliser ces choses dans ma propre vie.
Parce que Glenn Clark cite Agnès Sanford, je me suis mise
à lire les écrits de cette dernière. J’y découvris une façon
merveilleuse de vivre; j’étais intriguée.
En méditant sur les ouvrages de ces deux auteurs, j’ai dé-
couvert qu’ils utilisaient des affirmations et des confessions
positives tout en suggérant à leurs lecteurs d’en faire autant.
Pourtant, à cette époque, je ne comprenais pas vraiment ce
principe et je ne comprenais pas non plus qu’il devait être mis
26 Libère mon coeur !

pratiquement en application, jour après jour, et qu’il fallait un


certain temps jusqu’à ce que soit changée mon ancienne ma-
nière de penser et que mon esprit soit renouvelé.
Je vais donc essayer de vous expliquer, de façon précise,
comment renouveler votre manière de penser, afin que votre
vie chrétienne devienne une vie de victoires, par le Christ Jésus
agissant en vous et au travers de vous.
L’application de ces principes a réussi à mon mari, à moi et à
tous ceux que nous avons pu aider. Je suis certaine que, pour
vous aussi, cela représentera une aide efficace.

Guéri de la dépression
Au début de notre ministère, Derin et moi avons rencon-
tré un homme que nous ne connaissions pas auparavant: Bill,
un serviteur de Dieu. Il souffrait d’une grave dépression dont
l’origine remontait à sa plus tendre enfance. Son subconscient
avait été prédisposé à la crainte, autant par sa mère que par
l’instruction religieuse qu’il avait reçue. Sa nature hypersen-
sible le soumettait aux influences les plus contradictoires. Et,
malheureusement pour lui, la plupart des enseignements re-
çus le poussaient vers la crainte plutôt qu’à la confiance et à
la foi.
Bill avait consulté quatre conseillers chrétiens, dont trois
psychiatres. Ils lui avaient administré le sérum de vérité et
avaient ainsi découvert en partie les origines de ses craintes.
On lui conseilla de se «relaxer». Cependant, cela ne l’aida nulle-
ment. Un dernier psychiatre consulté lui administra, d’entente
avec un médecin, une drogue euphorisante et on lui conseilla
de se reposer et d’abandonner le pastorat.
Bill ne se sentait bien qu’en prenant l’euphorisant pres-
crit; il le prit pendant deux ans. Mais, une contradiction le
hantait: comment, en effet, prêcher aux autres que Jésus est
la réponse à leurs problèmes alors que lui-même était inca-
pable d’y faire face sans comprimés?
Ces comprimés étaient censés le guérir en une année.
Coup d’oeil sur la liberté 27
Comme le succès se faisait attendre, il décida de cesser
ce traitement et de s’attendre au secours de Dieu. Mais il re-
tomba aussitôt dans une dépression encore plus profonde.
Ce fut même le désespoir total. Il ressentait une immense
fatigue et, quand il s’allongeait, son désir était de rester cou-
ché pour toujours.
Il décida alors de reprendre son médicament, d’abandon-
ner son ministère et de chercher un travail séculier. Il pensait
préférable de soutenir financièrement d’autres ministères
plutôt que d’en exercer un dans l’état où il se trouvait.
Quand il vint nous voir, Bill avait déjà trouvé un travail
dans un autre État et y cherchait un logement.
Il ne tenait pas vraiment à rencontrer d’autres conseillers
car il était convaincu que plus personne ne pouvait rien pour
lui et je crois qu’il vint nous voir uniquement sur l’insistance
de son épouse. «De toute façon, disait-il, cela ne peut me
faire de mal», Sa curiosité fut éveillée lorsque mon mari lui
dit:
- Je ne puis vous aider et je ne puis même pas vous dire
pourquoi les autres conseillers n’ont rien pu pour vous.
Quand j’ai téléphoné à Bill pour lui demander si je pouvais
me servir de son témoignage dans ce livre, il m’a répondu:
- Certainement, et dites à vos lecteurs que je vais bien!
Puis il continua:
- Je pensais que jamais je n’en sortirais et que je ne pour-
rais me passer d’un soutien humain. Mais tout cela est du
passé, désormais la Parole de Dieu me soutient puissam-
ment et continuellement.
Non seulement Bill va bien, mais il exerce un ministère
extraordinairement béni et, par son moyen, de nombreuses
personnes ont connu la guérison spirituelle, morale et phy-
sique.
Quel désastre, si Satan avait réussi à neutraliser définitive-
ment ce ministère dynamique par la crainte et la dépression!
28 Libère mon coeur !

Ce que nous avons partagé avec Bill, j’aimerais le partager


avec vous. Il fut un des premiers que nous avons pu aider.
Depuis, le Seigneur nous a permis de comprendre beaucoup
de choses dans ce domaine.

Les trois composantes de l’homme


La Bible nous dit que l’homme est esprit, âme et corps (1
Thess. 5/23).
Lorsque nous recevons Jésus comme Sauveur et Seigneur,
nous naissons de nouveau, spirituellement. Lisez à ce sujet
ce que Jésus dit à Nicodème (Jean 3). Spirituellement par-
lant, nous devenons de nouvelles créatures et «si quelqu’un
entre en communion vivante avec Christ, il devient un homme
nouveau, il est recréé. L’ancien état est dépassé, ce qui était au-
trefois a disparu, la nouvelle création a déjà commencé, voici:
tout est devenu nouveau» (2 Cor. 5/17 - Parole Vivante).
Nos problèmes nous atteignent au niveau de l’âme et du
corps. Les vieilles manières de ressentir les choses dispa-
raissent rarement du jour au lendemain. C’est donc à ce ni-
veau-là que nous avons à être renouvelés en nous appuyant
fermement sur la Parole de Dieu.
«Si vous vous attachez à la Parole ( ... ) vous comprendrez la
vérité, et la vérité fera de vous des hommes libres» (Jean 8/32
-Parole Vivante).
Dès lors, notre manière d’agir sera conforme à la pensée
de Dieu. Dans la certitude d’avoir un esprit nouveau, nous
sommes renouvelés en nous attachant à la Parole de Dieu.
Nous nous attendons à la guérison de notre vie, à l’harmo-
nisation de nos relations avec autrui, nos familles, et nos
proches; la guérison pourra alors aussi germer dans notre
corps.
Le Psaume 51 nous révèle dans quel ordre le roi David
exposait ses besoins à Dieu dans la prière: Premièrement, il
demande à Dieu la purification de son cœur et le renouvelle-
ment de son esprit (v. 12); puis la joie du salut pour son âme
Coup d’oeil sur la liberté 29
(v. 14). Il s’agit là des sentiments. Enfin, le verset 17 concerne
son corps: «Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche pu-
bliera tes louanges».
Trop souvent, nous abordons le problème de la guérison à
l’envers. Nous soignons notre corps malade, pensant qu’une
amélioration de notre bien-être physique entraînera un
mieux dans le domaine de l’âme et de l’esprit. Cependant,
aujourd’hui, la plupart des médecins sont d’accord pour dire
que le 90% des maladies sont dues à de faux sentiments ou
à des attitudes négatives.
Et, oh combien nos philosophies modernes sont-elles er-
ronées! «Chacun pour soi» - «profitons!» etc. Les taux élevés
de divorces et de suicides le prouvent. Ce ne sont pas nos
voies, mais celles de Dieu qui seules peuvent nous procurer
le bonheur, ainsi que la paix du cœur et de l’esprit.
Dans 2 Timothée 3/16-17, Paul déclare que «toute l’Écri-
ture a été rédigée sous l’inspiration de Dieu. C’est pourquoi elle
est utile pour enseigner dans la vérité et nous en persuader,
pour apprendre à nous connaître et pour nous convaincre de
péché, pour réfuter les erreurs et rectifier nos pensées. Elle nous
aide à réformer notre conduite et nous rend capables de me-
ner une vie juste et disciplinée. Ainsi l’homme qui appartient à
Dieu se trouve parfaitement équipé; il est prêt pour accomplir
toute bonne œuvre» (Parole Vivante).

Prière:
Bien-aimé Seigneur, je désire que ta paix, ta joie et ta liber-
té soient mon partage. Je sais que les réponses humaines ne
peuvent résoudre mes problèmes. Ta Parole, Seigneur, qui est
la vie, peut seule procurer la guérison, l’épanouissement. Aide-
moi à marcher jour après jours dans tes voies. Que ta Parole
devienne partie intégrante de mon être tout entier.
Je choisis de fonder ma vie entière sur ce que ta Parole en-
seigne, plutôt que sur la philosophie des hommes. Merci, Sei-
gneur, de m y aider. Dans le nom puissant de Jésus. Amen.
Libéré du passé 31

4
LIBÉRÉ DU PASSÉ

Extirper les «échardes»


Je suis une «mordue» des antiquités. J’aime décaper de
vieux meubles, les poncer, les frotter avec de l’huile jusqu’à
ce qu’ils deviennent lisses et brillants. Ceux qui travaillent le
bois savent qu’il faut se méfier des échardes, qui peuvent
s’incruster profondément dans les chairs et provoquer
de vives douleurs au toucher. Si l’on ne prend pas soin de
les enlever, elles peuvent donner lieu à des infections aux
conséquences douloureuses et graves.
Beaucoup de chrétiens souffrent d’échardes spirituelles.
Certaines blessures non guéries ou des sentiments de
culpabilité leur font toujours mal parce qu’ils ignorent com-
ment permettre à Dieu de pénétrer dans leur esprit et dans
leur subconscient pour en extraire la racine de leurs pro-
blèmes. Peut-être est-ce là aussi votre cas. Des souvenirs
malheureux, un sentiment de culpabilité ou du ressentiment
sont une source de douleur chaque fois que Satan vous les
remet en mémoire. Tant que vous n ‘en êtes pas délié par
la prière, ils vous pénètrent et détruisent votre joie dans la
marche chrétienne.
Mais, si vous permettez au Seigneur d’extirper ces
«échardes» en lui apportant, lui confessant les événements
douloureux du passé, pour ensuite permettre à sa Parole de
32 Libère mon coeur !

renouveler votre esprit, vous deviendrez libre, spirituelle-


ment, moralement et physiquement.
Dans Matthieu 9/2-8, nous lisons le récit de la guérison
d’un paralytique. Jésus pardonne d’abord les péchés de cet
homme et, ce faisant, il provoque la critique des pharisiens.
Puis, afin de montrer qu’il a le pouvoir de pardonner et de
guérir, il dit au paralytique: «Lève-toi, prends ton lit et va à la
maison!» Jésus dit:
«Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais et Il
en fera de plus grandes parce que je m’en vais au Père» (Jean
14/12).
Connaissez-vous beaucoup de chrétiens qui font ce que
faisait Jésus: enseigner avec autorité, guérir les malades,
faire des miracles? Non seulement la plupart d’entre nous
ne faisons pas ces choses, mais cela ne semble guère nous
intéresser. Pourquoi donc? Ne croyons-nous pas les paroles
de Jésus? Peut-être sommes-nous trop occupés à nous dé-
gager par nous-mêmes du fardeau de nos problèmes pour
avoir le temps et la force de faire ce que Jésus a fait.
Il me semble que c’est le cas de nombreux chrétiens.
Nous ressemblons à Bill, dont nous avons parlé. Nous
sommes si craintifs, si timorés, si déprimés,si angoissés que
nous nous trouvons incapables de nous ouvrir les uns aux
autres pour nous aider.
La dépression de Bill était surtout le résultat de craintes et
de sentiments de culpabilité implantés en lui dès l’enfance.
Lorsque nous avons prié pour lui pour qu’il soit délié de ces
souvenirs négatifs, il n’a plus eu besoin de médicaments et
devint un chrétien épanoui, équilibré et portant du fruit en
abondance.
Les livres de psychologie nous enseignent que le subcons-
cient représente 90% de l’âme humaine. 10% seulement ont
trait à la pensée consciente, au raisonnement et à la pour-
suite d’un but déterminé.
Depuis la naissance jusqu’à l’âge de 5 ou 6 ans, l’enfant
Libéré du passé 33
n’a pas une image élaborée de sa personne; sa vision de
lui-même est basée sur les attitudes et les actions de ceux
avec lesquels il est en contact. A cet âge-là, l’enfant accepte
comme étant une référence à sa propre personne ce que ses
parents, sa famille, ses maîtres d’école et d’autres adultes
disent et font. Pour cette raison, toute injustice, toute puni-
tion imméritée, toute parole négative, telle par exemple:
«Méchant garçon! Vilaine fille!» - «Jamais tu ne feras quelque
chose de bien!» - «Comment peux-tu être aussi stupide?» -
«Tu n’apprendras donc jamais rien!» - Maladroit !» - «Quel
idiot!» pénètrent dans l’ordinateur du subconscient et pro-
duisent un sentiment de rejet. Elles peuvent susciter un sen-
timent d’infériorité subsistant pendant toute une vie.
Certains, comme ce fut mon cas, ont eu le bonheur de
passer leur enfance dans la sécurité et la joie; ils ont eu une
enfance heureuse. Mais beaucoup de ceux que nous avons
conseillés ont conservé des souvenirs d’enfance extrê-
mement douloureux, qui les ont meurtris au plus profond
d’eux-mêmes, leur donnant le sentiment d’être méprisés et
rejetés.
Même ceux qui ont eu une enfance heureuse et sans pro-
blèmes peuvent avoir connu, à certains moments, des cir-
constances qui les ont blessés ou révoltés. Ils peuvent avoir
été blessés par des enseignants ou des camarades, par des
membres de leur église ou des pasteurs qui, de façon exa-
gérée, ont mis l’accent sur le jugement et la colère de Dieu.
Beaucoup de blessures ont aussi pour origine les problèmes
du couple.
Certains, des années durant, ont entendu des réflexions
comme: «Ta mère (ou ton père) ne nous aimaient pas et
c’est pourquoi elle (ou il) nous a quittés» - «Quand ton père
saura ce que tu as fait, tu verras ce qui t’arrivera!» - «Si tu
es méchant, Dieu ne t’aimera plus» - «Si tu n’es pas sage,
le croque-mitaine ou le loup-garou viendra te chercher» -
«Quelle honte d’avoir fait cela!» - «Ne joue pas dans la rue, tu
vas te faire écraser», etc.
34 Libère mon coeur !

Il y a aussi ces choses de notre passé: des péchés, la honte


et l’humiliation ressenties, le sentiment de culpabilité pro-
voqué par des fautes réelles ou imaginaires. Tout cela peut
avoir sur nous un effet des plus négatifs.
Il n’est dès lors pas surprenant qu’une fois devenus adultes,
nous nous débattions dans la crainte, la dépression, la ran-
cune, les sentiments de culpabilité ou des complexes d’infé-
riorité. Pour se débarrasser de toutes ces choses on essaie
de pratiquer la méthode Coué, on consulte des psychiatres,
participe à des thérapies de groupe. On découvre peut-être
de quels complexes on souffre et pourquoi. On nous dit quel
genre de personne nous devrions être, mais nous n’arrivons
pas à faire concorder ce que nous sommes avec ce que nous
aimerions devenir.

Prière pour la guérison


«Confessez vos péchés les uns aux autres, et priez les uns
pour les autres, afin que vous soyez guéris» (Jacques 5/16).
Prenez une feuille de papier et, en vous basant sur ce ver-
set, faites une liste de tous les péchés qui sont cause de vos
problèmes; ceux du présent et du passé, ainsi que tous ceux
que vous ne vous êtes pas pardonné à vous-même. Inscrivez
également sur cette liste le nom des personnes qui vous ont
blessé, trompé, menti, y compris les membres éventuels de
votre famille. Faites également une liste des choses qui vous
troublent et vous inquiètent. Inscrivez encore les choses qui
vous concernent personnellement: traits de caractère, dé-
fauts physiques ou moraux que vous avez du mal à accepter.
Beaucoup de gens établissent deux listes: l’une dont
le contenu peut être communiqué librement à un ami de
confiance, un conseiller ou un pasteur, et l’autre qui restera
strictement privée et sera un objet de prière avant d’être
détruite.
Voyez le contenu de la première liste avec la personne que
vous estimez capable de vous aider au cours de ce processus
Libéré du passé 35
de guérison intérieure. Si vous n’avez personne à qui vous
adresser en toute confiance, demandez à Jésus lui-même
d’être votre confident et l’intercesseur dans la prière qui sera
proposée plus loin. Lors du partage, discutez librement des
choses en question. Si elles sont importantes, il convient de
les noter. De toute façon, il sera bon d’en parler parce que la
confession orale nous aide à trouver la solution et à recevoir
la guérison.
Après avoir discuté de votre liste, demandez à votre
confident de prier en se tenant debout derrière vous, ses
mains sur vos épaules, alors que vous êtes assis et tout à fait
détendu. Ouvrez vos mains, les paumes vers le haut, ce qui
sera le signe visible de l’abandon du passé et de l’acceptation
de ce que Dieu veut vous donner pour remplacer ce passé.
Dieu veut que vous receviez pardon, libération et guérison.
En se servant de votre liste, votre intercesseur pourra prier
pour vous à peu près comme ceci:
«Seigneur, je viens à toi au nom de Jésus, ton Fils. X et moi
sommes d’accord pour croire que tu veux faire quelque chose
de tout nouveau dans sa vie, aujourd’hui; nous t’en remercions
et t’en bénissons.
Nous revenons maintenant au passé de X, même avant sa
naissance. Nous te demandons que toute expérience négative
vécue par sa mère puisse être guérie et effacée par ta lumière;
que le traumatisme ou la souffrance éprouvés pendant la nais-
sance soit également effacé. Je te demande, Seigneur, de péné-
trer dans tous les souvenirs malheureux de X et de guérir toutes
les blessures reçues dans son enfance. Montre-lui que, même
dans ces circonstances pénibles, tu étais présent et que main-
tenant tu le (ou la) guéris de telle sorte que ces souvenirs ne lui
causent plus ni souffrance ni détresse».
L’intercesseur doit mentionner spécifiquement les bles-
sures provenant de l’enfance, de l’adolescence, et de la vie
d’adulte dont il est question dans la liste. Par exemple:
«Seigneur, tu étais présent quand la mère de X a dit qu’elle
36 Libère mon coeur !

(ou lui) était un «accident» et qu’elle (ou lui) n’était pas désiré(e).
Toi, Jésus, tu aurais voulu consoler ce petit enfant puni si dure-
ment et si injustement pour une fenêtre cassée dont il n’était
pas responsable. Ton cœur aussi,Jésus, a été brisé lorsque X a vu
son père battre sa mère. Tu aurais voulu protéger et réconforter
X dans ces durs moments.
Seigneur, mets un baume sur ces occasions de gêne et de
honte que X a connus à l’école. Que ton pardon soit le partage
des maîtres et élèves responsables.
Maintenant qu’elle (ou il) est adulte, X a subi des blessures
dans sa vie d’épouse (ou d’époux). Que ton divin pardon dé-
coule d’elle (de lui) vers son conjoint (citer le nom de celui-ci).
Tu vois, Seigneur Jésus, que dans son travail professionnel X
a été exploité par son employeur. Que ton pardon passe de lui
(ou elle) à cet employeur afin qu’il soit libéré et qu’il n’y ait plus
aucune rancune ou amertume dans leurs relations».
Puis priez à haute voix et demandez à Dieu de vous par-
donner vos mauvaises réactions dans ces situations du
passé. Déposez toute colère, toute amertume, tout ressenti-
ment, toute culpabilité, toute crainte et vexation au pied de
la croix; demandez le pardon et la purification de votre atti-
tude. Remerciez Jésus de ce qu’il vous le donne. Remerciez-
le parce que vous êtes désormais pardonné, purifié, libéré et
guéri par lui.
A ce moment précis, beaucoup de gens éprouvent un
merveilleux sentiment de libération, un réel soulagement. Si
ce n’est pas votre cas, ne soyez pas découragé. Souvenez-
vous que notre foi repose sur la Parole de Dieu et non sur
nos sentiments. Jésus dit:
«Je vous dis que, si deux d’entre vous s’accordent sur 10 terre
pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée
par mon Père qui est dans les cieux» (Matthieu 18/19). .
Dans Jean 20, Jésus confère à ses disciples l’autorité né-
cessaire pour pardonner les péchés, et Jacques 5 nous dit
que nous sommes guéris lorsque nous prions les uns pour
Libéré du passé 37
les autres. La Parole de Dieu est la vérité. Appuyez-vous fer-
mement sur elle.
Job 11/15 -18 exprime de façon très belle ce qui se passe
au travers de ce genre de prière:
«Alors tu lèveras ton front sans tache, tu seras ferme et
sans crainte; tu oublieras tes souffrances, tu t’en souviendras
comme des eaux écoulées. Tes jours auront plus d’éclat que le
soleil à son midi, tes ténèbres seront comme la lumière du ma-
tin, tu seras plein de confiance, et ton attente ne sera pas vaine;
tu regarderas autour de toi, et tu reposeras en sûreté».
Lisez ces lignes à haute voix et à plusieurs reprises afin
qu’elles pénètrent profondément en vous.

Le renouvellement de l’esprit
Votre subconscient est désormais guéri et purifié, votre
esprit recréé et renouvelé, vous pouvez progresser vers
«la transformation par le renouvellement de l’intelligence»
(Rom. 12/2).
L’ancienne manière de penser -cet automatisme de la
pensée gravée dans votre subconscient - a disparu. Doréna-
vant celle-ci devra être remplacée par une nouvelle manière,
biblique et positive, de penser. Votre intelligence doit être
programmée d’une façon toute nouvelle; vous y arriverez en
cherchant l’opposé positif de toute pensée négative. L’ayant
trouvé, vous ferez bien de l’écrire, de noter toute affirmation
ou confession positive. Cela vous sera d’un grand secours
dans cet exercice.
Votre affirmation est la proclamation de la vérité. Selon
le dictionnaire, affirmer signifie «soutenir qu’une chose est
vraie; assurer, déclarer fermement». Si vous préférez le mot
«confesser», le dictionnaire le définit par «faire acte public
d’adhésion».
Après avoir couché sur le papier votre affirmation ou
confession positive, rapportez-la à un verset ou passage
38 Libère mon coeur !

biblique, qui révèle la pensée de Dieu pour ses enfants. Ré-


pétez ces affirmations plusieurs fois de suite, matin et soir.
Énoncez en même temps au moins trois versets bibliques
s’y rapportant. Pour ma part, j’ai répété mes affirmations
chaque jour, et cela pendant quarante jours, ce chiffre ayant
dans la Bible une signification spirituelle * .
Vous verrez que l’affirmation positive de la Parole de Dieu
bouleversera votre vie. Dieu dit:
«Ainsi en est-il de ma parole qui sort de ma bouche: elle
ne retournera point à moi sans effet ... » (Esaïe 55/11).
«A tes résolutions répondra le succès, sur tes sentiers brillera
la lumière» (Job 22/28).
Vous direz donc, vous concernant, des choses positives
conformes à la vérité, en accord avec la Parole de Dieu.
Si vous êtes par nature craintif, mais que désormais vous
confessiez: «Christ en moi me donne de l’assurance en
toute circonstance», vous dites bien car, en fait,vous agis-
sez comme Dieu qui, lui, «appelle les choses qui ne sont point
comme si elles étaient» (Rom. 4/17). La manière d’agir de
Dieu est la seule bonne pour nous aussi! Et les choses qui ne
sont pas «seront» !
Dans les chapitres qui vont suivre, vous trouverez des
exemples d’affirmations ainsi que l’effet qu’elles ont eu sur
ceux qui les ont prononcées. Gardez toujours présent à
l’esprit l’importance extrême qu’il y a à être en accord avec
la Parole de Dieu, en la confessant journellement. Faites-la
pénétrer en vous en la confessant à haute voix.

Prière:
Seigneur, je t’ai apporté les blessures de mon passé. Merci de
m’avoir guéri et libéré. Aide-moi à rester débarrassé de toute
amertume afin que Satan n’ait d’emprise sur aucune parcelle
de mon être. Merci de m’aider à marcher victorieusement et de

*il indique souvent un temps d’épreuve (note trad.).


Libéré du passé 39
me permettre de triompher de tout ce que l’adversaire pourrait
tenter contre moi. Je te loue de ce que je suis plus que vainqueur
par Jésus-Christ! En son nom, amen.
Libération par le pardon 41

5
LIBÉRATION PAR LE PARDON

Dans le chapitre précédent nous avons effleuré le sujet


du pardon. Celui-ci étant des plus importants pour notre vie
chrétienne, j’aimerais émettre quelques suggestions et don-
ner quelques directives à ce propos.

Ce qu’en dit la Parole


Au chapitre 6 de l’évangile de Matthieu, Jésus nous en-
seigne comment prier. Il dit entre autre: «Pardonne-nous nos
offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offen-
sés». Cette phrase est particulièrement importante puisque
Jésus la relève pour la commenter. Au versets 14 et 15 il dit:
«Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père
céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas,
votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses».
Avez-vous jamais pensé au fait que si vous prononcez le
«Notre Père» sans pardonner à ceux qui vous ont offensé,
vous demandez à Dieu de ne pas vous pardonner? C’est
grave! D’ailleurs, si tel était votre cas, il vaudrait mieux garder
le silence quant à cette phrase.
Le pardon que vous retenez aux autres retient aussi le par-
don de Dieu pour vous. Cela empêche son amour de couler
en vous et au travers de vous. Cela empêche Dieu d’exaucer
42 Libère mon coeur !

vos prières. Cela rend difficile la communication avec Dieu,


vous empêche de l’entendre vous parler.
Il va de soi que si nous désirons le pardon de Dieu, nous
devons, nous aussi, pardonner aux autres. Pour la plupart
d’entre nous, c’est humainement impossible. La seule façon
de vraiment pardonner est de permettre au pardon divin de
passer au travers de nous vers ceux qui nous ont blessés ou
fait du tort.

Pardonner aux autres


Catherine Marshal écrit dans un de ses livres que le pre-
mier pas à faire en vue du pardon est de mettre en ordre le
passé.
«Lorsque vous êtes debout, faisant votre prière, si vous avez
quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre
Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses»
(Marc 11/25).
Il est quasiment inévitable que des gens nous fassent du
tort, mais notre pardon doit leur être accordé; il doit être le
partage des mères, des pères, des grands-parents, des frères
et sœurs, de tous nos parents (sans oublier les beaux-parents
!). Qui que ce soit à qui nous aurions quoique ce soit à repro-
cher, doit pouvoir bénéficier de notre pardon. Tous doivent
être pardonnés. Après avoir pardonné à nos proches, il faut
aussi pardonner à nos enseignants, aux camarades d’école,
aux professeurs, aux pasteurs, aux employés ou employeurs,
aux collègues, au gouvernement, à la police, bref, à tous ceux
envers qui nous aurions gardé un ressentiment. Au chapitre
9 de ce livre nous aborderons ce problème par rapport au
couple et aux enfants.
Il se peut que vous n’ayez aucune envie de pardonner.
Peut-être que le ressentiment, la colère, voire l’amertume
et la haine font partie de votre façon de vivre. Dans ce cas ce
sentiment ne vous prédispose nullement au pardon et à la li-
bération d’autrui. Alors, quelle bonne nouvelle d’apprendre
Libération par le pardon 43
qu’on n’a pas besoin d’en avoir envie pour pardonner à
quelqu’un! Le pardon est accordé par un acte volontaire et
par des paroles libératrices. Dès lors, votre attitude à l’égard
des personnes pardonnées changera parce que Dieu pourra
vous aider.
Pour pardonner dites: «Père, je veux faire cet acte de volonté
de pardonner à X, à cet instant même. J’abandonne toute co-
lère et tout ressentiment envers X,et je donne la possibilité à ton
pardon de couler vers lui au travers de moi. Merci d’ôter de mon
cœur toute colère et de la remplacer par la paix et l’amour».
Mettez à la place de X le nom de toute personne à qui
vous avez à pardonner. Il est fort probable que le nom de
certaines personnes s’impose plus spécialement à votre es-
prit. Ce sont celles qui vous ont fait le plus de mal. N’oubliez
pas de les nommer afin de les libérer.

Se pardonner à soi-même
Ensuite, vous avez besoin de vous pardonner et de vous
libérer vous-mêmes. La plupart d’entre nous, ayant appris
que nous devons pardonner aux autres, l’avons fait sincère-
ment. Mais souvent le diable nous incite à nous condam-
ner nous-mêmes. Il aime à nous rappeler nos péchés, nos
erreurs, les situations embarrassantes du passé, afin de nous
culpabiliser et de nous faire faire des complexes d’infériorité.
Souvenons-nous: lorsque nous demandons à être pardon-
nés d’un péché, Dieu pardonne et oublie:
«Je ne me !souviendrai plus de leurs péchés» (Hébreux
10/17).
Dieu efface complètement et définitivement notre péché.
Puisque Dieu l’oublie, nous pouvons donc être certains
que ce n’est pas lui qui nous le rappelle. C’est Satan. Résis-
tez-lui et rappelez-lui que tous vos péchés ont été lavés dans
le sang de Jésus, l’agneau de Dieu:
«Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde» (Jean
1/29).
44 Libère mon coeur !

Pardonner à Dieu*
Enfin, nous devons «pardonner» et «libérer» Dieu. Beau-
coup éprouvent de la difficulté à admettre qu’ils ont, une fois
ou l’autre, ressenti de la colère à l’égard de Dieu, et certains
ont gardé à son endroit du ressentiment. Satan les a trom-
pés en leur faisant croire que Dieu serait responsable de cer-
tains malheurs ou tragédies, tandis que c’est lui, le diable,
qui vient pour voler, tuer et détruire; Jésus, par contre, est
venu pour nous offrir une vie abondante.
Lorsque nous péchons, nous ouvrons une porte à Satan,
qui vient nous troubler. Nos paroles négatives donnent
souvent à Satan des «droits» sur nous, de même que notre
manière de parler, lorsque celle-ci est conforme au monde
plutôt qu’à la vérité de la Parole de Dieu.
Ne vous est-il pas déjà arrivé de dire par exemple: «Je crois
que j’ai attrapé une grippe», au lieu de: «L’Éternel éloignera
de moi toute maladie»? (Deut. 7/15).
Il nous est assez difficile de reconnaître que nous sommes
le plus souvent nous-mêmes la cause de nos problèmes.
Nous aurions plutôt tendance à en tenir Dieu pour respon-
sable •. Si nous agissons d’une manière contraire à la Parole
de Dieu, tout en affirmant être dans sa volonté, nous per-
dons nos droits d’enfants de Dieu.
*Note de l’auteur: J’ai été critiquée au sujet de cet enseignement sur le par-
don de Dieu. «Dieu n’a jamais fait de mal. Il est parfait et n’a pas besoin de
pardon», dit-on.
Il est vrai que Dieu n’a jamais commis d’erreur, mais vous pouvez en avoir
l’impression. Le problème ne réside pas dans ce que Dieu a fait, mais plutôt en
notre manière de percevoir Dieu et ses actes.
Si vous êtes, à tort, en colère contre un ami qui, à votre avis,vous a fait du
mal, vous avez malgré tout besoin de lui pardonner. Il se peut que votre ami
soit irrépréhensible, mais si vous ressentez à son égard de l’hostilité ou de
l’amertume, il vous faut lui pardonner pour que les relations entre vous rede-
viennent normales.
Ce même principe existe quant à vos relations avec Dieu. Lui «pardonner» est
nécessaire pour votre guérison spirituelle ou affective -non pour la sienne.
«La folie de l’homme pervertit sa voie, et c’est contre l’Éternel que son cœur
s’irrite» (Proverbes 19:3).
Libération par le pardon 45
Dieu ne nous envoie pas la maladie (quoiqu’il puisse la
permettre dans certains cas, comme dans celui de Job, avec
un but éducatif ). Elle n’existe pas dans son royaume! Nous
nous ouvrons à la maladie imposée par l’ennemi parce que
nous sommes chancelants sur notre fondement scripturaire.
La Parole de Dieu dit:
«Ne vous y trompez pas, frères bien-aimés: toute grâce ex-
cellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des
lumières, chez lequel il n y a ni changement ni ombre de varia-
tion» (Jacques 1/16-17).
Le croyez-vous vraiment? Si tel n’est pas le cas, vous lais-
sez une brèche ouverte aux difficultés produites par Satan.

Une prière de pardon


Voici une prière que vous pouvez faire pour accorder le
pardon aux autres, à vous-même et à Dieu:
Père, par un acte de ma volonté je te demande que ton par-
fait pardon passe au travers de moi, vers tous ceux qui m’ont
blessé, déçu ou mis en colère au cours de ma vie (dites ici les
noms qui vous viennent à l’esprit car il est fort probable que
ce soient justement ces personnes-là qui sont à l’origine
de votre amertume et en sont l’objet). Je t’abandonne mon
«non-pardon», tout ressentiment, toute colère et toute amer-
tume. Je proclame que ceux-ci sont remplacés par ton amour.
Pardonne-moi, Père, tout mauvais sentiment et veuille m’en
purifier.
J’accepte ton pardon, Seigneur, pour tous mes péchés,
pour toutes mes erreurs. Je m’en dégage et me pardonne à
moi-même. Je ne me méprise plus et ne me condamne plus; je
regrette tout sentiment de culpabilité. Je vais désormais faire
tous mes efforts pour comprendre ma véritable identité, selon
ce qu’en dit ta Parole.
Pardonne-moi, Père, de t’avoir reproché mes problèmes et

*Comparez Ézéchiel 18/29-31 (note trad.).


46 Libère mon coeur !

mes souffrances. Je te «pardonne» et te «dégage» en te deman-


dant de m’aider à te comprendre et à t’aimer.
Merci, Seigneur! Au nom de Jésus. Amen.
Maintenant, confessez de votre bouche:
- J’ai pardonné complètement aux autres, à moi-même et
à Dieu; et je marche désormais dans son amour.
Et pratiquez et proclamez ces vérités:
«Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous
pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en
Christ» (Eph. 4/32).
«Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et aucune
occasion de chute n’est en lui» (1 Jean 2/10).
«Ne jugez point, et vous ne serez point jugés; ne condamnez
point, et vous ne serez point condamnés,’ absolvez, et vous se-
rez absous» (Luc 6/37).
« ... nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous et
nous y avons cru» (1 Jean 4/16).
S’aimer soi-même 47

6
S’AIMER SOI-MÊME

Se considérer soi-même de la bonne manière


Un des problèmes auquel nous sommes le plus fréquem-
ment confrontés, mon mari et moi, lorsqu’on vient cher-
cher conseil auprès de nous, c’est le complexe d’infériorité.
Beaucoup de gens manquent d’assurance et nombreux sont
ceux qui craignent d’être rejetés par les autres. Ce sentiment
d’insécurité a des incidences sur tous les domaines de leur
vie: mariage, amitié, relation avec Dieu.
Il est difficile pour quelqu’un qui ne s’accepte pas lui-
même de croire à l’amour du conjoint, de ses amis, et même
de Dieu.
- J’ai du mal à aimer mon mari, me dit un jour Jeanne, alors
qu’elle était assise à notre table de cuisine.
- Est-ce que tu t’aimes toi-même? Lui ai-je demandé.
- Non, pas du tout!
- Quand on ne s’aime pas soi-même, il est pour ain-
si dire impossible d’aimer les autres et d’avoir avec eux
les relations voulues par Dieu. Commencez par com-
prendre qui vous êtes en Jésus-Christ, afin d’avoir une
vision juste de vous-même et de bons sentiments à
l’égard de votre propre personne. Alors vous pourrez
aimer les autres comme Dieu veut que vous les aimiez.
48 Libère mon coeur !

Satan trompe les enfants de Dieu en leur faisant croire


qu'humilité et mépris de soi sont synonymes! La véritable
humilité passe par une juste perception de la personne de
Dieu et de notre position par rapport à lui. Satan cherche à
nous paralyser dans notre témoignage en mettant en avant
notre indignité. Il nous empêche ainsi de saisir l'autorité que
nous confère Christ, et cherche ainsi à réduire le potentiel
que nous avons en tant qu'enfants de Dieu.
Voyons ensemble ce que dit la Parole de Dieu au sujet de
notre identité !
Vous êtes une créature merveilleuse, créée à l'image de
Dieu, aimée de lui, élue dès avant la fondation du monde (Eph.
1/4).
Si vous souffrez d'un complexe d'infériorité, ou que vous
ayez du mal à vous accepter vous-même, affirmez ceci:
Dieu m'aime inconditionnellement, donc je m'aime et m'ac-
cepte tel que je suis, sans condition. Dieu dit:
«Je t'aime d'un amour éternel, c'est pourquoi je te conserve ma
bonté» (Jér. 31/3).
«Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous
soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes» (1 Jean
3/1).
« L'amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu
a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions
par lui» (1 Jean 4/9).
« ... vous que j'ai pris en charge dès votre origine, que j'ai portés
dès votre naissance ! Jusqu'à votre vieillesse je serai le même,
jusqu'à votre vieillesse, je vous soutiendrai ; je l'ai fait, et je
veux encore vous porter, vous soutenir et vous sauver» (Esaïe
46/3-4).

Vous êtes donc incomparable


Affirmez aussi:
Je ne me méprise pas parce que j’apprécie ce que Dieu a
fait en moi.
S’aimer soi-même 49
«Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que
l’Esprit de Dieu habite en vous? .. Le temple de Dieu est saint, et
c’est ce que vous êtes» (1 Cor. 3/16-17).
«C’est toi qui as formé mes reins, tu m’as tissé dans le sein
de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si mer-
veilleuse. Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît
bien» (Psaume 139/13-14).
Jésus nous enseigne que le Père n’oublie pas les oiseaux,
et il affirme que nous valons bien plus que beaucoup de pas-
sereaux. Il veut par là nous faire comprendre combien Dieu
nous connaît et prend soin de nous. Même les cheveux de
notre tête sont comptés! (Luc 12).
Au moment où vous avez été conçu, Dieu avait d’innom-
brables options au choix, pour votre personnalité. Rien ne le
limitait pour vous créer exactement tel que vous êtes. Dieu
avait, et a toujours, un objectif quant à la réalisation de votre
personne, de vos actions et de votre devenir.
Votre rôle n’est certes pas celui de vous plaindre parce
que les situations que vous vivez ne correspondent pas tout
à fait, ou pas du tout à ce que vous auriez souhaité. Vous
devriez pourtant chercher à savoir quel est le plan de Dieu
pour vous dans ces circonstances. Dieu veut vous bénir tel
que vous êtes; non seulement vous bénir, mais aussi vous
utiliser. Ne vous sous-estimez jamais. J’ai lu quelque part le
dicton suivant: «Le Créateur ne fait pas de camelote !» Que
c’est vrai! vous êtes précieux à ses yeux. Il ne vous condamne
pas, mais vous dit plutôt: «Permets-moi de te montrer un
meilleur chemin».
Glenn Clark explique en quoi nous sommes incompa-
rables et comment en prendre conscience: «Je crois que nos
désirs sincères sont placés dans notre cœur par Dieu, ils sont
formés et façonnés par sa main. Dieu désire répondre posi-
tivement à la recherche et aux aspirations du cœur humain,
à condition qu’elles n’aillent pas à l’encontre des normes
morales et sociales».
50 Libère mon coeur !

Confiance en soi
Si, jusqu’ici, vous avez manqué de confiance en vous-
même, si vous avez été craintif ou timide, confessez ceci:
J’ai confiance parce que Christ vit en moi. Le Seigneur est ma
lumière et mon salut, de qui aurais-je peur? (c.f. Psaume 27/1).
«Fortifie-toi et aie bon courage! Ne crains point ( .. .) Car
l’Éternel, ton Dieu marchera avec toi; il ne te délaissera point, il
ne t’abandonnera point» (Deut, 3/12).
«N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est at-
tachée une grande rémunération» (Hébr. 10/35).
«Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné,
mais un esprit de force, d’amour et de sagesse» (2 Tim. 2/7).
Dieu veut que vous ayez confiance en lui. Il désire que
vous ayez la complète assurance d’être son enfant unique
et chéri. Il ne veut pas vous voir douter de son approbation.
Le monde admire ceux qui ont une confiance inébran-
lable en leurs possibilités et qui le démontrent par leurs réa-
lisations. Nous, nous pouvons attirer les autres à Christ par
notre confiance humble, tranquille, fondée sur lui.

La paix intérieure
Si vous avez toujours été nerveux, inquiet, faites vôtre
cette confession:
Parce que Jésus vit en moi, j’ai la paix et le contentement du
cœur.
«Je vous ai dit ces choses afin que vous ayez la paix en moi»
(Jean 16/33).
«Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même
prend soin de vous» (1 Pierre 5/7).
«Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu
par notre Seigneur Jésus-Christ» (Rom. 5/1).
«Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je
vous donnerai du repos» (Matth. 11/28).
S’aimer soi-même 51
«Arrêtez et sachez que je suis Dieu!» (Psaume 46/11).
«Quand les pensées s’agitent en foule au dedans de moi, tes
consolations réjouissent mon âme» (Psaume 94/19).
Pour développer cette paix intérieure, il faut vous arrêter
et prendre le temps de vous tenir seul devant Dieu. Mettez
de côté radio, télévision, tourne-disques, cassettophone!
Toutes ces choses peuvent être bonnes en soi, mais peuvent
cependant aussi prendre trop de place, même quand il
s’agit des productions chrétiennes. Rien ne peut remplacer
le temps passé chaque jour à lire tranquillement la Parole de
Dieu, à la méditer et à prier.
Je me rends compte que cela peut être très difficile pour
des mamans ayant des enfants à la maison toute la journée.
Mais, ce temps peut être pris de bonne heure le matin, ou le
soir lorsque les enfants sont couchés, ou pendant leur sieste.
Christ, lui aussi très actif, se retirait seul dans des lieux
déserts ou sur la montagne pour prier, le matin de bonne
heure ou pendant la nuit. Il savait combien il était indispen-
sable de maintenir la communion avec Dieu, son Père.
Un cœur paisible est bénéfique à la santé et à la beauté
physiques, à l’équilibre des émotions et aussi à l’épanouisse-
ment de la maturité spirituelle.
«La paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera
vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ» (Phil. 4/7).
Votre beauté devrait être celle de votre être intérieur, la
beauté incorruptible d’un «esprit doux et paisible, qui est
d’un grand prix devant Dieu» (1 Pierre 3/3-4).
Il m’arrive de retrouver de vieilles connaissances, per-
dues de vue depuis des années. Que de fois m’ont-elles fait
remarquer que je suis plus belle aujourd’hui qu’autrefois!
Ce n’est pas désagréable à entendre pour une femme qui
a largement passé la quarantaine. Mais je n’ignore pas que
cette beauté, qui surprend mes connaissances, est le reflet
de la paix de Dieu dans ma vie, la beauté de son Esprit en
moi. C’est pourquoi: que toute louange et gloire reviennent
à Dieu! Les voies de Dieu sont si merveilleuses!
52 Libère mon coeur !

Prière:
Père, je te loue et te remercie de m’avoir fait tel que je suis.
Aide-moi à m’aimer et à m’accepter sans condition, car tu
m’aimes tel que je suis. Veuille me révéler toujours davantage
ta personne, afin que je réalise pleinement la grandeur de ton
amour à mon égard et la réalité de mon identité en Christ. En
son nom. Amen.
Liberté dans le Saint-Esprit 53

7
LIBERTÉ DANS LE SAINT-ESPRIT

Recevoir l’Esprit
«Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et moi, je
prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin
qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que
le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le
connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure
avec vous, et il sera en vous» (Jean 14/15-17).
«Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous
conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même,
mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les
choses à venir» (Jean 16/13).
J’ai accepté Jésus comme mon Sauveur lorsque j’étais en-
core enfant. Et ce ne fut qu’à l’âge de 35 ans que je le recon-
nus comme le Seigneur de ma vie! Jamais je n’avais prié pour
recevoir la plénitude du Saint-Esprit.
Au cours de l’hiver 1970-71, sur les instances de mon frère
cadet, je suis allée écouter une prédication sur le Saint-Es-
prit, après quoi je me suis agenouillée pour demander au
Père de me remplir de l’Esprit Saint, m’abandonnant entiè-
rement à Dieu.
Le Saint-Esprit est entré dans ma vie; je le sais car le fruit
de l’Esprit, surtout la paix, a commencé à se manifester en
moi. La lecture de la Parole de Dieu est devenue un plaisir au
lieu d’un devoir, et la joie une réalité quotidienne.
54 Libère mon coeur !

Galates 5/22 nous décrit le fruit de l’Esprit:


«L’amour, la Joie, la paix, la patience, la bonté, la bien-
veillance, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi».
Tous ces aspects du fruit de l’Esprit ne se sont pas manifes-
tés instantanément dans ma vie. Rappelons-nous qu’il s’agit
d’un fruit, et un fruit a besoin d’un certain temps pour mûrir.
A certains arbres, il faut plusieurs années pour développer
leur potentiel et produire leurs fruits.
Un arbre fruitier a aussi besoin de soins. Il doit être arrosé,
fertilisé, émondé, avant d’offrir d’abondantes récoltes.
Il ne faut donc pas non plus s’attendre à voir le fruit de
l’Esprit parvenir instantanément à une pleine maturité chez
le chrétien rempli du Saint-Esprit. Il nous faut être patients,
dépourvus d’esprit de critique et prêts à souscrire à tout ce
qui peut développer en nous ce fruit. L’arbre a besoin de
temps pour croître et porter du fruit. Même après plusieurs
années, je vois en moi du fruit qui n’est pas encore parvenu
à une pleine maturité. Je reste donc active pour le cultiver et
je m’efforce d’être «enracinée et fondée dans l’amour» (Eph.
3/17).
Après sa résurrection, et avant de monter au ciel, Jésus a
recommandé aux siens d’attendre à Jérusalem le don pro-
mis par le Père, le Saint-Esprit (Actes 1/5 et 2/33).
A Nicodème il a dit:
«Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans
le royaume de Dieu» (Jean 3/5 J.
Après que Jésus eut été baptisé par Jean, le Saint-Esprit
est descendu sur lui sous la forme visible d’une colombe
(Luc 3/22). Puis nous lisons:
«Jésus, rempli du Saint-Esprit, revint du Jourdain ... » (Luc
4/1), et:
«Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna en Gali-
lée, … » (Luc 4/14).
Christ· est notre modèle, «il nous a laissé un exemple, afin
Liberté dans le Saint-Esprit 55
que nous suivions ses traces» (l Pierre 2/21). Si le Fils de Dieu
a eu besoin du baptême et de la puissance du Saint Esprit, à
plus forte raison, nous aussi, ses disciples, avons-nous besoin
du Saint-Esprit pour être conduits dans les voies de Dieu et
être revêtus de puissance et d’autorité.
Jésus lui-même nous dit comment recevoir le Saint Esprit:
«Et moi, je vous dis: demandez et l’on vous donnera, cher-
chez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira ( ... ) Si donc,
tout mauvais que vous l’êtes, vous savez néanmoins donner à
vos enfants ce qui est bon pour eux, à plus forte raison, votre
Père céleste donnera-t-il le Saint Esprit à ceux qui le lui de-
mandent !» (Luc 11/9 et 13 - Parole Vivante).
Donc, quand nous demandons le Saint-Esprit au Père,
dans le nom de Jésus, la Parole nous dit que nous le rece-
vons. Voici un exemple de prière pour recevoir le Saint- Es-
prit dans votre vie:
Seigneur, c’est au nom de Jésus, ton Fils, que je viens à toi et
te demande de me donner le Saint-Esprit. Je désire qu’il fasse en
moi sa demeure et me donne la puissance qui me permettra de
vivre une vie de victoire à ta gloire. Je me soumets sans réserve
à ta volonté, pour que tu puisses te servir de moi. Merci de me
donner ton Esprit Saint. J’accepte, à cette heure même, ce don
de ta part. Amen.
Si vous avez fait cette prière d’un cœur sincère, saisissez
maintenant, par la foi, la plénitude du Saint-Esprit. C’est la
Parole de Dieu qui vous y invite!

Le fruit de l’Esprit
L’épître aux Galates (5/22) nous présente le fruit de l’Esprit:
«L’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bien-
veillance, la fidélité, la maîtrise de soi».
Vous pouvez amener ce fruit à maturité dans votre vie, par
les paroles de votre bouche.
56 Libère mon coeur !

Confessez l’amour
Vous faut-il plus d’amour, alors dites:
L’amour de Jésus est en moi, je puis donc aimer les autres et
leur pardonner.
« ... l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-
Esprit qui nous a été donné» (Rom. 5/5).
«A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous
avez de l’amour les uns pour les autres» (Jean 13/35).
«Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue,
mais en action et avec vérité» (1 Jean 3/18).
«Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et aucune
occasion de chute n’est en lui» (1 Jean 2/10).
Que de choses ont été écrites au sujet de l’amour! Je ne
m’étendrai donc pas là-dessus. Il y a cependant une chose
que vous devez savoir: l’amour commence par un acte de
volonté, un choix, puis il s’affermit par des paroles et des ac-
tions. Exprimez l’amour, que vous le ressentiez ou non. Agis-
sez avec amour, même si vous n’en avez aucune envie. Dès
que vos paroles et vos actions s’accordent avec la volonté de
Dieu sur ce plan, vous commencerez à ressentir, vous aussi,
l’amour dans votre cœur. Confessez la joie
Un deuxième aspect du fruit, c’est la joie. Si, jusqu’à pré-
sent, vous avez été dépressif et négatif, sans doute considé-
rez-vous comme un mensonge de parler de votre joie dans
le Seigneur. Mais, gardez présent à votre esprit la parole de
Romains 4/17:
«Dieu appelle les choses qui ne sont point comme si
elles étaient».
Par la foi, vous pouvez en faire autant. Ce n’est pas un
mensonge. C’est être d’accord avec la vérité de la Parole de
Dieu qui affirme que, pour les rachetés de l’Éternel, «une joie
éternelle couronnera leur tête, l’allégresse et /Q joie s’appro-
cheront» (Ésaïe 51/11).
«Vous croyez en lui (Christ), vous réjouissant d’une joie inef-
Liberté dans le Saint-Esprit 57
fable et glorieuse parce que vous obtiendrez le salut de vos
âmes pour le prix de votre foi» (1 Pierre 1/8-9).
«La lumière est semée pour le juste, et la joie pour ceux dont
le cœur est droit» (Psaume 97/11).

Confessez la paix
Encore un aspect du fruit de l’Esprit. Si vous avez du mal
à rester calme, serein et paisible, vous n’êtes certes pas une
exception. Les quantités de tranquillisants vendus par les
pharmaciens en sont la preuve.
Mais Paul écrit: «Ne vous inquiétez de rien». La majorité
de gens vous diront que c’est impossible. Mais nous nous
conformons à ce que dit la Parole de Dieu et non aux raison-
nement des hommes.
Donc, nous pouvons affirmer:
Je suis en paix, car Christ vit en moi!
«Ne vous inquiétez de rien, mais en toutes choses faites
connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplica-
tions, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui sur-
passe toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en
Jésus-Christ» (Phil. 4/6-7).
«Rechercher la pensée de l’Esprit, obéir à ses directives, voilà
qui nous conduit à la vie et à la paix» (Rom. 8/6 - Parole Vi-
vante].
«Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix; je ne vous
donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se
trouble point, et ne s’alarme point» (Jean 14/27).
«J’écouterai ce que dit Dieu, l’Éternel, car il parle de paix à
son peuple» (Psaume 85/9 j.
«Car lui-même (Christ) est votre paix» (Eph. 2/14).
Les dons spirituels
Nous devons aussi aspirer aux dons spirituels: «Recherchez
la charité. Aspirez aussi aux dons spirituels ... » (1 Cor. 14/1).
58 Libère mon coeur !

Ces dons sont énumérés dans 1 Corinthiens 12/7 -Il :


«Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour
l’utilité commune. En effet, à l’un est donné par l’Esprit une
parole de sagesse (. . .), une parole de connaissance (. . .), la foi (
… ), le don des guérisons ( ... ), le don d’opérer des miracles ( ... ),
la prophétie ( ... ), le discernement des esprits ( … ), la diversité
des langues ( … ), l’interprétation des langues ( … ). Un seul et
même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun
en particulier comme il veut».
Je vais affirmer un certain nombre de choses qui risquent
fort de bouleverser quelques principes théologiques des
deux côtés du camp chrétien. Mais je ne cherche pas l’ap-
probation des responsables d’églises. Le but que je pour-
suis est de voir les enfants du Seigneur libérés, même des
chaînes doctrinales.
Beaucoup d’entre nous ont entendu des arguments pour
et contre les dons spirituels, le parler en langue étant celui
qui provoque le plus de discussions. Permettez-moi de vous
raconter ma propre expérience, car je sens qu’elle pourra
aider ceux qui, comme ce fut mon cas, faisaient ou font par-
tie d’une église qui ignore ce don, quand elle ne prêche pas
«contre».
Lorsque, en 1971, j’ai demandé au Saint-Esprit de me rem-
plir, je n’ai même pas envisagé la possibilité de demander
des dons et je n’ai pas parlé en langue. Pourtant j’ai été per-
suadée sur le moment, et le suis toujours, qu’à cette occa-
sion le Saint-Esprit est vraiment entré dans ma vie. Ce n’est
qu’en 1979 que j’ai commencé à perdre mes sentiments
négatifs quant au don des langues. J’ai réalisé que ce don
n’était pas simplement quelque chose que Dieu donnait à
son peuple afin de le persuader ou le convaincre qu’il avait
été visité par lui.
Dans un de ses livres, Agnès Sanford parle de façon très
discrète et très compréhensible de ses expériences dans
le Saint-Esprit. Notre pasteur répondait patiemment à mes
Liberté dans le Saint-Esprit 59
nombreuses questions sur ce sujet. Une personne qui avait à
cœur d’intercéder pour notre ministère se mit un jour à prier
en langue sans même avoir demandé ce don. A vrai dire, elle
n’avait pas envie de prier en langue, car son église y était
opposée. Mais Dieu lui montra clairement que si elle désirait
continuer à être bénie, elle devrait s’ouvrir aux dons de son
Esprit.
Suite à un certain nombre d’expériences, j’en suis arrivée,
au début de 1979, à dire au Seigneur: «Père, quelque soit le
don qui, à ton avis, m’est nécessaire pour mon service ou
pour moi-même, je suis prête à le recevoir». Au fond de moi-
même j’espérais surtout ne pas recevoir la prophétie ou le
parler en langue ...
Mais - gloire soit rendue à Dieu! - il savait mieux que moi
ce qu’il me fallait. Un peu plus tard, après que le pasteur et
Derin eurent prié pour moi, des «mots étranges» me traver-
sèrent l’esprit et, le lendemain matin, pendant mon culte
personnel, je me mis tout doucement à prier en langue.
Il n’y eut ni supplication, ni état émotionnel, mais simple-
ment une paisible acceptation du Saint-Esprit priant le Père
au travers de moi, du tréfonds de mon cœur.
Depuis, j’ai reçu d’autres dons de l’Esprit: la prophétie, la
foi et le discernement des esprits; mais celui qui me sert le
plus et dont je ne saurais plus me passer, c’est bien le don
des langues.
Et voici une bonne nouvelle: les chrétiens qui parlent en
langue seront au ciel, et ceux qui ne parlent pas en langue y
seront aussi! Je suis persuadée que Dieu se réjouit de ce que
nous marchons dans l’amour les uns et les autres!
Lorsque je prie avec des chrétiens désireux de recevoir
le don des langues, je remarque que ceux qui font partie
d’églises fondamentalistes éprouvent souvent des difficul-
tés à le recevoir. Ce n’est pas que Dieu ne leur a pas accordé
son Esprit quand ils le lui ont demandé, mais ils ont été blo-
qués par des enseignements négatifs. Si tel est votre cas, ne
60 Libère mon coeur !

vous découragez pas. Continuez à croire et à confesser que


vous avez reçu le Saint-Esprit et que ses dons sont à l’œuvre
dans votre vie. Vous pouvez confesser avec assurance:
Je suis rempli et baptisé du Saint-Esprit qui habite en moi
avec son fruit et ses dons.
Nous avons déjà cité le texte biblique se rapportant au
fruit de l’Esprit; en voici quelques-uns qui se rapportent aux
dons:
«Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour
l’utilité commune. En effet, à l’un est donné par l’Esprit une pa-
role de sagesse; à un autre une parole de connaissance ( ... ), la
foi ( ... ), le don des guérisons ( … ), le don d’opérer des miracles
( ... ), la prophétie ( ... ), le discernement des esprits ( ... ), la diver-
sité des langues ( ... ), l’interprétation des langues. Un seul et
même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun
en particulier comme il veut» (1 Cor. 12/7-11 ).
«Dieu approuvant leur témoignage par ( ... J les dons du
Saint-Esprit distribués selon sa volonté» (Hébr. 2/4).
«Car la promesse (du Saint-Esprit) est pour vous, pour vos
enfants et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand
nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera» (Actes 2/39).
«Celui qui parle en langue s’édifie lui-même; celui qui pro-
phétise édifie l’Église» (1 Cor. 14/4 ).
Tous ceux qui désirent le meilleur pour leur vie peuvent
s’attendre à la manifestation d’un, de deux, voire même de
tous les dons. Il ne nous sied pas cependant de dire au Sei-
gneur: «Donne-moi les dons de guérison, ou la parole de
sagesse, mais surtout pas celui de la prophétie ou les lan-
gues!»*
Que serait -il arrivé si Marie avait refusé d’accepter tout ce
que Dieu voulait lui donner par le Saint-Esprit? Connaissant
la loi juive, elle savait pourtant que la grossesse avant le ma-
riage pouvait être punie de mort. Elle a cependant accepté
le don du Saint-Esprit et la conception de Jésus-Christ dans
son sein. A cause de son obéissance elle est devenue la plus
Liberté dans le Saint-Esprit 61
honorée des femmes.
Nous ne savons pas tout ce que Dieu a en réserve pour
nous-mêmes et pour les autres au travers de nous; aussi,
pour que son plan se réalise en nous, il nous faut être ouverts
et disponibles, prêts à recevoir les dons qu’il a pour nous.
«Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distri-
buant à chacun en particulier comme il veut ( ... ) A chacun 10
manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune» (1
Cor. 12/11-7).
Nous sommes membres du corps de Christ dont nous fai-
sons partie. Jésus sait quel ou quels dons sont nécessaires
pour que nous puissions être un membre utile à son Corps.
Nous devrions nous contenter de demander à Dieu les dons
qu’il juge utile de manifester en nous pour l’édification de
son Église.
Pour être réellement efficace, chaque église ou commu-
nauté devrait manifester, par ses membres, tous les dons
spirituels.
Malheureusement, les dons de l’Esprit ont souvent été,
‘parmi les chrétiens, un sujet de controverse utilisé par Sa-
tan pour freiner la manifestation de la puissance réservée à
l’Église de Jésus-Christ.
De nos jours pourtant, la prophétie de Joël 2/28-29 s’ac-
complit; le Saint-Esprit est répandu sur beaucoup. Prenons
garde de ne pas «éteindre l’Esprit» (1 Thess. 5/19) de peur de
passer à côté de la pleine bénédiction de Dieu!
Voici un verset biblique pour ceux qui douteraient que la
volonté de Dieu est de leur accorder en partage la plénitude
du Saint-Esprit:
«L’homme qui n’a que ses facultés naturelles n’est pas en
mesure de percevoir ce qui vient de l’Esprit de Dieu: il n’accepte
pas ses dons et n’admet pas les vérités spirituelles; elle sont,

* L’Esprit reste souverain: il les distribue «à chacun comme il veut» (1 Cor.12/11)


(Note trad.).
62 Libère mon coeur !

à ses yeux, «pure folie» et il est incapable de les comprendre.


Pourquoi? Parce que seul l’Esprit de Dieu permet de les discer-
ner, et c’est à la lumière de l’Esprit qu’elles demandent à être
jugées» (1 Cor. 2/14 - Parole Vivante).

Prière:
Seigneur, je te loue pour le don du Saint-Esprit. Merci, Sei-
gneur Jésus, d’être monté au ciel pour qu’il puisse venir habi-
ter en moi. Merci de m’avoir baptisé dans le Saint-Esprit et de
m’avoir donné son fruit et ses dons. Donne-moi d’être dispo-
nible et d’accepter ce que le Saint Esprit veut accomplir en moi.
Aide-moi à être vigilant pour que je ne l’éteigne ni ne l’attriste
d’aucune manière, mais que je lui sois complètement soumis
dans tous les domaines de ma vie. Au nom de Jésus. Amen.

Note du traducteur: Il est clair que l’on reçoit le Saint-Esprit à la nouvelle nais-
sance et comme conséquence de la foi en l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ
pour nous (Eph. 1/13; Rom. 8/9, etc.).
Ce n’est toutefois pas la même chose d’avoir reçu l’Esprit de Dieu comme vie
de Christ en nous et d’en être consciemment et constamment rempli, puisque
l’apôtre Paul, s’adressant à des croyants qui avaient déjà l’Esprit les exhorte
en leur disant: «Ne vous enivrez pas de vin: c’est de la débauche. Soyez, au
contraire, remplis de l’Esprit … » (Eph. 5/18).
Sous le contrôle de Dieu 63

8
SOUS LE CONTRÔLE DE DIEU

La maîtrise de soi
Dans le domaine du contrôle de soi, le combat pour une
vie victorieuse est souvent soit gagné soit perdu. Il convient,
là aussi, d’«appeler les choses qui ne sont point comme si elles
étaient» (Rom. 4/17).

Le contrôle de l’appétit
J’ai dû aider des personnes souffrant de boulimie. Je
n’avais pas vraiment, jusque là, été confrontée avec ce pro-
blème et j’ignorais les conséquences qu’il pouvait avoir.
Désormais, au lieu de juger les obèses, j’ai de la compas-
sion pour eux. Après avoir partagé leurs luttes et avoir dé-
couvert les causes de ce problème, qui remonte souvent à
l’enfance, je les comprend mieux.
Mais, quelles que soient les causes d’un poids excessif,
que ce soient des blessures reçues pendant l’enfance, un
manque de discipline personnelle ou un mode de nutrition
inadéquat, Dieu a la réponse à ce problème. Je vous propose
donc de vous adresser à lui en priant:
Seigneur, je me repens de ma gourmandise et de mes excès
de table. Je t’en demande pardon. Je refuse l’emprise de Satan
sur mon corps. J’accepte de me maîtriser et d’être tempéré.
64 Libère mon coeur !

J’affirme que mon corps est le temple du Saint Esprit et que le


Saint-Esprit seul doit le dominer.
Père saint, guéris-moi de toutes les blessures pouvant être la
cause de ma gourmandise et de tout déséquilibre qu’elle a pu
provoquer dans mon corps. Que par ta puissance une parfaite
harmonie s’établisse entre mon esprit, mon âme et mon corps.
Je regrette toutes les paroles négatives qui ont pu être les
miennes à ce sujet et renonce à en prononcer à l’avenir, de
sorte que Satan ne pourra plus s’en servir comme arme contre
moi. Désormais je prends la résolution de mettre un frein à ma
bouche (Psaume 39/2).
Merci, Seigneur, de m’avoir pardonné et libéré de cet escla-
vage. Je ne vivrai plus selon la chair, mais selon l’Esprit, en ac-
cord avec Romains 8/5-6. Dans le nom puissant de Jésus. Amen.
Affirmez de tout votre cœur:
C’est Christ qui contrôle mon appétit et ma façon de manger.
Confessez les vérités bibliques suivantes:
« L‘homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute
parole qui sort de la bouche de Dieu» (Matth. 4/4).
« Le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais
la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit» (Rom. 14/17).
«Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous
fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu»
(1 Cor. 10/31).
«Les aliments sont fait pour le ventre et le ventre pour les
aliments, mais notre corps n’a pas été fait pour la débauche»
(1 Cor. 6/13 - Parole Vivante). «Ne cherchez pas ce que vous
mangerez et ce que vous boirez, et ne soyez pas inquiets» (Luc
12/29).
«La vie n’est-elle pas plus que la nourriture?» (Matth. 6/25).

En janvier, Aline décida qu’elle devait perdre du poids.


Elle pria à ce sujet, demandant à Dieu de l’aider. Puis, tout
Sous le contrôle de Dieu 65
en confessant ces versets, elle commença un régime. En sept
mois, elle perdit 30 kilos. En juillet, elle fut qualifiée pour la fi-
nale d’un concours d’esthétique. Elle ne s’était pas astreinte
à un régime particulier, mais elle mangeait moins. Elle priait:
- Seigneur, tu sais ce dont mon corps a besoin chaque jour,
montre-moi donc quels sont mes réels besoins alimentaires.
Puis, dans l’obéissance, elle alla de l’avant, en s’appuyant
chaque jour sur la Parole pour vaincre ses anciennes habi-
tudes.
Aline a bonne mine, bonne allure et se réjouit d’avoir re-
mis le contrôle de sa vie entre les mains du Seigneur.

Le contrôle des émotions


Si vous êtes colérique, voici une bonne affirmation à uti-
liser:
Mes émotions sont soumises au Saint-Esprit. Je suis patient
et doux.
«Celui qui est lent à la colère a une grande intelligence,
mais celui qui est prompt à s’emporter proclame sa folie»
(Prov.14/19).
«Conduisez-vous d’une manière digne de l’Évangile du
Christ» (Phil. 1/27).
«Ne te hâte pas en ton esprit de t’irriter, car l’irritation repose
dans le sein des insensés» (Eccl. 7/9).
«Si vous vous mettez en colère, ne péchez point; que le soleil
ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au
diable» (Eph. 4/26-21).
J’aimerais vous faire part d’une expérience personnelle
à ce sujet. Depuis longtemps, la colère et le ressentiment
étaient mes problèmes. Si mon mari arrivait en retard à la
maison, je me mettais en colère. Souvent j’étais trop dure
avec mes enfants; je les punissais par colère plutôt que par
amour. Puis, j’ai lu le livre de Tim La Haye: «L’humeur contrô-
lée par l’Esprit», et j’ai pris à cœur ses conseils.
66 Libère mon coeur !

J’ai reconnu que ma colère était un péché et j’ai demandé


à Dieu de me pardonner et de m’aider à me défaire de cette
vilaine habitude. Le changement qui se produisit fit impres-
sion sur mon mari. Un soir, alors qu’il rentrait en retard, il dit
simplement:
~ J’avais oublié que tu ne te fâcherais pas!
Cela fait plus de dix ans que le Seigneur m’a délivrée de
cette fâcheuse habitude, au point que ma famille est toute
étonnée lorsqu’il m’arrive de me fâcher! Quelle merveilleuse
libération pour eux et pour moi. Quelle paix et quelle joie!
Vous aussi pouvez être délivré de la colère et des souf-
frances qu’elle entraîne. Premièrement, repentez-vous et
demandez pardon à Dieu; puis adoptez une nouvelle façon
de réagir, basée sur la Parole de Dieu, afin de développer la
douceur, la patience et la maîtrise de soi.

Le contrôle de la langue
La Bible nous enseigne à utiliser notre bouche, notre
langue et nos lèvres pour donner gloire à Dieu, confesser sa
Parole et sa volonté.
Il nous faut faire très attention à ce que nous disons. Le
péché impardonnable, le blasphème contre le Saint-Esprit,
se commet avec la langue: «Quiconque parlera contre le
Saint-Esprit ... » (Matth. 12/32).
Jacques nous avertit, en écrivant:
«Par elle (la langue) nous bénissons le Seigneur, notre Père,
et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu.
De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il
ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi» (Jacques 3/9-10).
«Si quelqu’un croit être religieux, sans tenir sa langue en
bride, mais en trompant son cœur, la religion de cet homme est
vaine» (Jacques 1/2 6).
Jésus affirme: «Je vous le dis: au jour du jugement, les
hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront
Sous le contrôle de Dieu 67
proférée» (Matth.12/36).
Si cette affirmation ne vous impressionne pas beaucoup -
le jour du jugement vous paraissant vague et lointain - alors
considérez ceci: Aujourd’hui même nous recevons selon ce que
nous confessons de nos lèvres!
Écoutez bien ce que vous dites et ce que l’on dit autour
de vous et vous remarquerez combien sont nombreuses les
paroles négatives que l’on prononce. Souvent, les malades
racontent avec force détails leurs souffrances; on dirait qu’ils
prennent plaisir à parler de leurs problèmes de santé. Et,
comme un fait exprès, les maladies ne leur manquent pas!
Dans notre famille nous tenons à vivre en bonne santé.
Aussi, lorsque quelqu’un parmi nous ne se sent pas très
bien, nous disons:
- Tu verras cela ne tardera pas à aller mieux! Demain matin
il n’y paraîtra plus!
Durant nos vingt-cinq ans de mariage, avec nos enfants
actuellement âgés de 22, 19 et 16 ans, personne d’entre
nous n’a dû être hospitalisé pour cause de maladie. Que le
Seigneur en soit béni!
Mais nos paroles n’ont pas toujours été positives quant
aux problèmes d’argent et nous avons connu, dans ce do-
maine, des situations qui nous ont rendus perplexes. Nous
savons aujourd’hui que de nombreuses et inutiles confi-
dences ont été faites à des amis au sujet de nos difficultés
financières, et nous réalisons que ces paroles négatives ont
eu des conséquences fâcheuses et créé des liens dans ce
domaine.
Depuis que nous avons pris conscience de notre erreur,
nous travaillons au renouvellement de notre intelligence en
confessant la bénédiction de Dieu sur nos finances.. Nous af-
firmons ce que la Parole de Dieu dit à ce sujet et il en résulte
des effets positifs, voire miraculeux.
Parfois le Seigneur nous vient aussitôt en aide en cas de
68 Libère mon coeur !

maladie ou quand les ressources viennent à manquer. C’est


alors un miracle, un acte de Dieu. Néanmoins, ce que nous
désirons avant tout comprendre, c’est le plan de Dieu, et ses
plans suivent le plus souvent des lois naturelles. Il se dévoile
à notre entendement au fur et à mesure qu’il guérit notre
corps et subvient à nos besoins financiers.
J’avoue qu’il existe bien des situations où je ne comprends
ni le temps de Dieu, ni la manière dont il s’y prend pour ré-
soudre nos problèmes financiers. Mais je sais une chose: plus
vite nous croirons, plutôt que de rester incrédules et dans le
doute, plus vite nous verrons des miracles.
Il est intéressant de constater jusqu’à quel point Satan
réussit à nous amener à utiliser quotidiennement des pa-
roles ou dictons négatifs. Par exemple, en réponse à la ques-
tion: «Comment ça va 7» on répondra: «Pas trop mal!» Ce qui
vient à dire que cela va mal, mais pas trop! Oui, Satan a aussi
ses «Proverbes» à lui, des paroles qu’on cite et qui sont des
mensonges.
Je fais désormais très attention à mes paroles, même aux
clichés, aux banalités et à l’argot, parce que je sais quelle est
la puissance des paroles exprimées.
«Par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras
condamné» (Matth. 12/37).

Dites ce que vous voulez, ce que vous désirez voir se


réaliser
Veillez à ce que vos paroles soient positives et vous verrez
des résultats positifs. David écrit:
«Reçois favorablement les paroles de ma bouche et les sen-
timents de mon cœur, 6 Éternel, mon rocher, mon libérateur»
(Psaume 19/15).
Il est bon de se servir de ce verset, chaque matin, dans
notre culte personnel.
Autrefois, lorsque je lisais Luc 17/5-6, je pensais que ma foi
Sous le contrôle de Dieu 69
était trop petite:
«Les apôtres dirent au Seigneur: Augmente-nous la foi. Et le
Seigneur leur dit: Si vous aviez de la foi comme un grain de sé-
nevé, vous diriez à ce sycomore: Déracine-toi et plante-toi dans
la mer; et il vous obéirait».
Puis, un jour, en le lisant tout à nouveau,j’ai compris ce
que Jésus voulait dire: «Ne vous inquiétez pas de la quantité
de foi que vous avez; même si elle est infiniment petite, agis-
sez par cette foi! Parlez! que vos lèvres prononcent ce que
vous voulez voir s’accomplir et cela arrivera !»
Jésus savait qu’au moment où les disciples mettraient leur
foi en action, et la confesseraient, ils verraient des résultats
qui augmenteraient cette foi.
Votre affirmation doit être:
Ma langue est dominée par Christ, parce que son amour et
sa vérité sont en moi.
«Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise,
mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification
et communique une grâce à ceux qui l’entendent» (Eph. 4/29).
«Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assai-
sonnée de sel (sans fadeur); afin que vous sachiez comment il
faut répondre à chacun» (Col. 4/6).
Jacques écrit que «aucun homme ne peut dompter sa
langue» (chap. 3/8), mais au verset 2 il dit:
«Si quelqu’un ne bronche pas en paroles, c’est un homme
parfait, capable de tenir tout son corps en bride».
Est-ce qu’il se contredirait? Certainement pas! Nous de-
vons soumettre notre langue et nos paroles à Dieu parce
que l’homme est incapable de se les soumettre à lui-même.

Contrôler la convoitise
La Bible dit: «Fuyez l’impudicité ( ... ) Celui qui se livre à l’im-
70 Libère mon coeur !

pudicité pèche contre son propre corps» (1 Cor. 6/18).


Ce n’est pas chose aisée, surtout quand revues, livres, té-
lévision et publicité font tout pour éveiller les appétits sen-
suels.
Pour mener une vie victorieuse, il faut apprendre à résister
efficacement au mal, surtout dans ce domaine. La pulsion
sexuelle est un instinct naturel et normal, mais il devient
mauvais lorsque Satan en prend le contrôle.
Nous devons éliminer de notre univers toute littérature,
films érotiques ou pornographiques et porter nos pensées
vers ce qui est pur:
«Que tout ce qui est vrai, tout ce qui est pur, tout ce qui est
aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux
et digne de louange soit l’objet de vos pensées» (Phil. 4/8).
La convoitise et la luxure ne sont pas faciles à éliminer de
notre vie, mais Dieu dit:
«Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été hu-
maine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez
tentés au-delà de vos forces; mais avec la tentation il prépa-
rera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la sup-
porter» (1 Cor. 10/13).
Depuis quelque temps j’ai compris quelque chose de plus
à propos de ce texte. Je me posais des questions, j’en voulais
même parfois à Dieu lorsque je succombais à la tentation.
Ne dit-il pas ici que je ne serais pas tentée au delà de mes
forces? Mais je n’avais pas compris la signification de la se-
conde partie de ce verset: «Il préparera aussi le moyen d’en
sortir».
J’ai appris que ce «moyen d’en sortir» était la Parole de
Dieu par laquelle nous pouvons résister au diable quand il
nous tente. Quand Jésus a été tenté, il a cité les Écritures.
Lorsque nous sommes tentés, nous pouvons «rester de-
bout» en citant la Parole. Ne jamais discuter avec l’adversaire
au niveau du raisonnement! Mettons-le plutôt en déroute
au niveau spirituel. Il sait que la Parole de Dieu est vraie, il
Sous le contrôle de Dieu 71
ne supporte pas de l’entendre! Résistons-lui donc avec cette
Parole, il s’enfuira loin de nous et nous aurons remporté la
victoire en résistant à la tentation.
Affirmez: J’ai en moi la pureté de Christ!
«Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu»
(Matth. 5/8).
«Notre Sauveur Jésus-Christ s’est donné lui-même pour
nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire
un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les
bonnes œuvres» (Tite 2/14).
«Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions nous
de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre
sanctification dans la crainte de Dieu» (2 Corinthiens 7/1).
«Ce que je demande dans mes prières (. .. ) c’est que vous
soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ» (Phil. 1/9-
10).
«Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes,
a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et
aux convoitises mondaines» (Tite 2/11-12).

Le contrôle de l’esprit
Un jour je me suis aperçue qu’aucune de mes affirmations
de «contrôle» ne se rapportait à mon esprit. C’est alors que
j’écrivis:
De mon plein gré, par un acte volontaire, je place mon esprit
sous le contrôle du Saint-Esprit. Mon esprit est assujetti à son
Esprit et désire lui obéir.
Et j’ai confessé les versets bibliques suivants:
« ... nous qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Es-
prit» (Rom. 8/4).
« ... ceux qui vivent selon l’Esprit s’affectionnent aux choses
de l’Esprit ( ... ), l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix»
(Rom. 8/6-7).
72 Libère mon coeur !

«Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs


de la chair» (Gal. 5/16).
En soumettant votre esprit au Seigneur, soumettez-lui
aussi votre âme en affirmant:
Christ vit en moi, mes pensées et mes attitudes lui sont sou-
mises, dans l’obéissance au Saint-Esprit.
Confessez les versets bibliques suivants:
« ... nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de
Christ» (2 Cor. 10/5).
«Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez trans-
formés par le renouvellement de l’intelligence» (Romains
12/2).
« ... nous avons la pensée de Christ» (1 Cor. 2/16).
Faites donc les choses proposées dans ce chapitre et
Éphésiens 4/22-24 deviendra alors pour vous une réalité.

Prière:
Seigneur, Je veux que ce soit toi qui contrôle tout dans ma
vie. Aussi, par un acte volontaire, je me remets entièrement
entre tes mains, corps, âme et esprit. Je rejette toute rébellion
contre toi et ta volonté. Je renonce-à toute emprise de Satan sur
ma vie et proclame qu’il n’a plus aucun pouvoir sur moi. Je te
demande, Seigneur, d’établir ta justice dans chaque recoin de
mon être. Merci de me donner un esprit d’obéissance et de maî-
trise de moi. Je veux marcher dans tes voies. Au nom de Jésus.
Amen.
A l’aise dans la famille 73

9
A L’AISE DANS LA FAMILLE

L’équilibre familial
Vous constaterez que les confessions positives contenues
dans les chapitres précédents vous aideront dans vos rela-
tions familiales. Les membres de votre famille se rendront
compte de vos progrès et réagiront favorablement à votre
égard. Si vous êtes célibataire ou n’avez pas d’enfants, lisez
quand même le présent chapitre car son contenu s’ap-
plique aussi aux autres liens de parenté et vous permettra
de conseiller d’autres personnes ayant des problèmes fami-
liaux.
De nos jours, la vie de famille semble littéralement se dé-
sintégrer. Les divorces vont augmentant et les enfants mar-
tyrs sont de plus en plus nombreux. Que de fugueurs, de
délinquants juvéniles, d’adolescents qui mettent fin à leurs
jours! Éducateurs, sociologues et psychiatres cherchent dé-
sespérément des solutions, mais n’en trouvent aucune qui
soit satisfaisante et durable. La réponse à ces problèmes ne
peut être trouvée en dehors de Dieu et de sa Parole. Nous
devons «sonder les Écritures» au sujet des relations fami-
liales. La Bible donne beaucoup de directives concernant la
vie de famille.
Elisabeth vint me voir parce qu’elle pensait ne pas aimer
sa fille, Janine, comme elle aurait dû. Satan l’avait même
74 Libère mon coeur !

convaincue qu’elle ne l’aimait pas du tout.


Souvent, lorsque je m’entretiens avec quelqu’un, il m’ar-
rive d’aller au-delà de ses paroles pour saisir ce que son
cœur et son esprit désirent vraiment exprimer. Ce fut le cas
pour Elisabeth. Elle disait:
- Je n’aime pas Janine. J’ai même songé à la faire adopter
pour qu’elle grandisse entourée d’affection.
En réalité, son cœur disait: «J’aime Janine, mais parce que
j’ai moi-même le sentiment d’avoir été rejetée, j’adopte la
même attitude à son égard».
Je lui ai donc dit ce que je ressentais en l’écoutant, mais elle
n’en fut pas convaincue. Cependant, désireuse de coopérer
malgré tout, elle rentra chez elle avec les versets bibliques
que je lui avais donnés et elle les confessa chaque jour. La
situation s’améliora, mais Satan n’était visiblement pas près
de lâcher prise. En effet, Janine commença à se comporter
de façon très désagréable et exaspérante. Elisabeth réagit
par la colère, infligeant à sa fille de sévères punitions, ce qui
l’affectait profondément.
Cependant, je vis derrière l’écran de fumée, placé là par
Satan, l’amour d’Elisabeth pour les enfants, y compris Ja-
nine. Aussi ai-je prié, demandant à Dieu un miracle. Et il l’a
fait! Après m’avoir quittée, tandis qu’elle rentrait chez elle
en voiture, Elisabeth prit soudain conscience que Dieu est
amour et qu’il vivait en elle. Elle se souvint de cette parole:
« Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez
vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui
qui est dans le monde» (1 Jean 4/4).

Elle comprit que l’amour de Dieu était plus fort que la


haine de Satan. Elle réalisa qu’en vérité, elle aimait Janine.
Trois jours plus tard, j’eus l’occasion de me trouver avec
Elisabeth et Janine, qui regardait sa maman lui disant qu’elle
l’aimait.
A l’aise dans la famille 75
- Moi aussi, je t’aime, lui répondit Elisabeth.
Puis, Janine se tourna vers moi, avec un sourire radieux,
et s’exclama:
- Maman me dit toujours cela!

Les voies de Dieu pour nos enfants


Les actions et les attitudes de nos enfants sont le reflet
des paroles que nous leur adressons et que nous pronon-
çons à leur sujet. Prenez garde de ne pas les affliger par des
paroles telles que: «Tu ressembles à (nom d’un parent ou
d’une personne à problèmes)!» - «Tu ne feras jamais rien de
bien !» - «Quel paresseux !» - «Tu n’apprendras donc jamais
rien !» etc. Bénissez-les plutôt avec des paroles positives:
«J’aime ta façon de mettre la table!» - «Tu fais des progrès !» -
«Quelle bonne idée tu as là!» - «Je suis fier de t’avoir pour fils
(ou fille)» - «Tu apprendras à être responsable !» etc.
Veillez aussi à les traiter toujours avec respect et politesse.
Dites «s’il te plaît», lorsque vous leur demandez quelque
chose, et «merci» ensuite. Ne les appelez pas seulement si
vous avez quelque chose à leur faire faire, mais appelez-les
aussi en vue d’un partage: une jolie fleur, un papillon, un
coucher de soleil, un compliment à leur faire, un gâteau sor-
tant du four. Ils répondront tellement plus volontiers à vos
appels!
Voici une affirmation suivie de quelques versets utiles:
J’ai, dans mes relations avec mes enfants, la sagesse et la
compréhension qui viennent de Dieu.
«Apprenez aux Jeunes femmes à aimer ( ... ) leurs enfants»
(Tite 2/4).
«Nos enfants le serviront car on parlera du Seigneur aux
générations futures» (Psaume 22/31).
«Tous tes fils seront disciples de l’Éternel, et grande sera la
prospérité de tes fils» (Esaïe 54/13).
«Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en
les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur» (Eph. 6/4).
76 Libère mon coeur !

La seule manière d’élever vos enfants de sorte qu’ils de-


viennent des personnalités stables au milieu d’une société
instable, est de manifester un esprit «comme Christ» dans la
vie de tous les jours. Il est des parents qui se disent chrétiens,
qui vont régulièrement à l’église et se comportent pieuse-
ment en présence d’autre personnes mais, au sein de leur
famille, ils ne vivent pas en chrétiens. Ils ouvrent de ce fait
une brèche par laquelle Satan introduira le doute et le res-
sentiment dans le cœur des enfants. Les enfants issus de tels
foyers «chrétiens» rencontrent souvent de grandes difficul-
tés à accepter et servir Christ plus tard, bien plus que ceux de
familles non-chrétiennes.
Les affirmations présentées sous la rubrique «maîtrise de
soi» (p. 64ss) vous aideront à être conséquent dans ce do-
maine. Voici quelques autres versets encore, qu’il est bon de
méditer:
«Je prendrai garde à la voie droite ( ... ) Je marcherai dans
l’intégrité de mon cœur, au milieu de ma maison» (Psaume
101/2).
«Celui qui trouble sa maison héritera du vent» (Proverbes
11/29a).
Dans Tite 2/4-6, les femmes plus âgées sont invitées à en-
seigner aux plus jeunes à aimer leur mari et leurs enfants, à
avoir de la retenue et à être pures, occupées aux soins do-
mestiques et à manifester de la bonté.
Notre société actuelle a vraiment besoin de mamans
qui comprennent que leur responsabilité première est de
construire un foyer où règnent amour et sécurité. Un grand
nombre de ceux qui cherchent conseil auprès de nous sont
issus de foyers où l’on a négligé les principes bibliques dans
l’éducation des enfants. Que de femmes sont occupées par
un travail à l’extérieur ou diverses activités (même chré-
tiennes) au point de négliger leur famille. D’autres restent
chez elles, mais n’y assument pas leurs responsabilités; elles
passent leur temps devant la télévision ou à lire des romans
A l’aise dans la famille 77
«à l’eau de rose», alors qu’elles devraient vaquer aux soins
du ménage.
Ne nous attendons pas à voir nos enfants rester purs
dans une société corrompue, conditionnée par la sexualité
et toutes autres espèces de vices, si nous, les mamans, ne
menons pas une vie pure et exemplaire.
Souvent, à l’école, nos enfants sont confrontés avec la mé-
chanceté et la violence; aussi ont-ils besoin d’un foyer qui
soit un havre de paix, d’amour et de douceur.
Les livres sur l’éducation des enfants sont nombreux dans
le monde et contiennent d’abondantes théories et conseils
pour avoir des enfants bien équilibrés. Ne suivez leurs
conseils que s’ils s’accordent avec la Bible. Surtout quand
il s’agit de discipline. Lorsque mes enfants étaient petits,
un éminent spécialiste de la question s’opposait aux fes-
sées. Puis, par la suite, il se rétracta disant que son premier
point de vue était erroné. Heureusement, je n’ai jamais tenu
compte de ses conseils.
La Bible dit: «La folie est attachée au cœur de l’enfant; la
verge de la correction l’éloignera de lui» (Prov. 22/15).
«La verge et la correction donnent la sagesse, mais l’enfant
livré à lui-même fait la honte de sa mère» (Proverbes 29/15).
Lisez Hébreux 12. L’auteur de ces lignes supposait que ses
lecteurs avaient du respect pour leur père, pour avoir été dis-
ciplinés par lui, et savaient par conséquent se soumettre à la
correction donnée par Dieu. Il faut croire qu’à cette époque-
là, la famille était toute autre que maintenant!
Si nous acceptons de faire notre part, la Bible a pour nous
des promesses:
«Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre; et quand il
sera vieux, il ne s’en détournera point» (Prov. 22/6).
«Châtie ton fils, et il te donnera du repos, et il procurera des
délices à ton âme» (Prov. 29/17).
Un conseil important: ne punissez jamais, surtout corpo-
78 Libère mon coeur !

rellement, sous le coup d’une colère. Je sais que cela n’est


pas toujours facile, mais en tant que parents chrétiens, nous
n’avons pas à laisser libre cours à la colère, nous devons
aider nos enfants à grandir dans un jugement équilibré et
dans la maîtrise de soi. Lorsque nous perdons le contrôle de
nous-mêmes, nous allons vers l’échec parce que nos enfants
reçoivent des messages contradictoires.
Je regrette infiniment de ne pas avoir eu conscience de
cela lorsque mes enfants étaient petits. Il m’arrive encore
parfois de me fâcher, mais j’attends alors d’avoir retrouvé
mon calme et de décider de la punition à infliger quand la
colère s’est apaisée.
S’il vous arrive de punir votre enfant sous le coup d’une
colère - et à qui cela n’est-il jamais arrivé !? -, ne craignez pas
de lui demander pardon. Non pour la punition infligée, sur-
tout si elle était méritée, mais pour l’avoir administrée sous
l’effet de la colère. Les enfants comprennent que leurs pa-
rents sont humains, ils ne s’attendent pas à ce qu’ils soient
parfaits. Nos enfants sont toujours prêts à nous pardonner
dans ce domaine.
Demandez pardon sans tarder, avant le coucher de l’en-
fant, le soir, sinon vous permettriez à la colère de devenir
du ressentiment produisant de l’amertume, avec des effets
négatifs pouvant parfois s’étendre sur des années.
Il a beaucoup été question de revenir à la fessée, mais en
utilisant un objet, par exemple une cuillère en bois. Je suis
d’accord d’utiliser «un outil» plutôt que la main nue, mais au
fond je sens que ce n’est pas là la solution à tous les pro-
blèmes de discipline.
J’ai donné des fessées à nos enfants lorsqu’ils étaient pe-
tits, mais j’ai aussi eu recours à d’autres punitions: les obliger
à rester assis sur une chaise pendant un certain temps ou
les envoyer dans leur chambre. Nous avons besoin de cher-
cher le conseil de Dieu dans le domaine de la discipline, afin
d’être rendus capables d’agir avec amour et un jugement
A l’aise dans la famille 79
sain, plutôt que selon une théorie «à la mode».
Je connais un petit garçon qui avait reçu une fessée ma-
gistrale au sein d’un groupe d’enfants dans une église. Cela
le traumatisa à tel point que, pendant longtemps, il fut très
rebelle à sa famille. Il me semble que ce genre de punition
devrait être administré plutôt par les parents.
Je ne suis pas d’accord non plus de donner la fessée aux
adolescents. Il est vrai que je ne connais pas de passage bi-
blique disant expressément de ne pas fesser un adolescent.
J’exposerai donc simplement mon point de vue personnel.
Vous en tirerez vos propres conclusions.
Avant tout, laissons parler le bon sens. Un adolescent est
souvent plus grand et plus fort que ses parents. En cas de
réaction violente de sa part, cela pourrait mal tourner pour
ses parents. D’autre part, si l’adolescent est assez soumis
pour accepter la fessée, on peut se demander s ‘il la mérite
vraiment. Si je lis et médite ce que la Bible dit concernant la
«verge» utilisée pour la correction, je remarque qu’il est tou-
jours question de l’enfant. Selon la tradition juive, on reste
enfant jusqu’au jour de ses treize ans. A ce moment là a lieu
la cérémonie du «Bar Mizvah», laquelle déclare que le gar-
çon est désormais adulte et considéré comme un homme.
Il n’est plus sous la surveillance des parents comme avant;
à partir de ce jour-là, le garçon devient un homme respon-
sable vis-à-vis de la Loi et des commandements. Je pense
par conséquent que les enseignement de l’Écriture quant à
la correction corporelle ne sont plus applicables au-delà de
treize ans. En cas de nécessité on appliquera d’autres mé-
thodes disciplinaires.
Comme je l’ai déjà dit, c’est là mon opinion personnelle.
Demandez à Dieu de vous révéler comment agir dans
votre propre situation familiale.
«Celui qui craint l’Éternel possède un appui ferme, et ses en-
fants ont un refuge auprès de lui» (Prov. 14/26).
Dans la société actuelle, nos enfants ont besoin de trou-
80 Libère mon coeur !

ver chez eux un refuge et une forteresse. C’est à nous, leurs


parents, de pourvoir à leur sécurité.
Mes enfants ont très librement partagé avec moi les pro-
blèmes rencontrés au collège: drogue, sexualité, etc. Je me
suis toujours sentie directement concernée par les propos
écœurants et les mœurs dépravées auxquels ils se sont vus
confrontés. Ils avaient tellement de camarades issus de
foyers brisés, qu’ils ont dû quelquefois se demander si cela
n’arriverait pas aussi un jour chez nous.
Un autre problème inquiétant est celui de l’occultisme,
qui prend une place grandissante dans les films, à la télé-
vision et dans la littérature, même dans les bandes dessi-
nées pour enfants. Les chanteurs rocks et leurs groupes s’en
servent pour leur publicité et leurs chansons. Nous autres,
chrétiens, devons être conscient que tout contact avec l’oc-
cultisme, tout ce qui touche au spiritisme, à la divination, aux
horoscopes, doit être proscrit.
«Qu’on ne trouve chez toi personne qui ( ... ) exerce le métier
de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur,
personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent
la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car qui-
conque fait ces choses est en abomination à l’Éternel» (Deut.
18/10-12).
Il nous faut prendre conscience des diverses et nom-
breuses ruses dont Satan se sert pour détourner nos enfants
des voies de Dieu. Nous pouvons combattre ses ruses si
nous sommes suffisamment ouverts envers eux pour qu’ils
se sentent libres de discuter avec nous de leurs problèmes,
si nous prenons fermement position pour le bien contre le
mal, selon l’enseignement biblique et si, par-dessus tout, par
notre exemple, nous attirons nos enfants à Christ et à son
amour.
Voici une prière qui vous aidera à établir de bonnes rela-
tions avec eux:
Père, je viens à toi au nom de Jésus, ton Fils, mon Sauveur. Je
A l’aise dans la famille 81
te demande pardon pour toutes mes mauvaises attitudes, mes
colères, mon manque de pardon et mon hostilité à l’égard de
mes enfants. Pardonne-moi aussi, Père, toutes les paroles dures
que je leur ai dites ou prononcées à leur sujet. Je me repens de
toute punition injuste que je leur ai infligé. Merci, Père, pour ton
pardon. Je reçois ta miséricorde. Pour ma part, je pardonne à
X pour toute inquiétude, toute honte qu’il (ou elle) m’a causée.
Je l’accepte comme un enfant donné par toi dans ton infinie
sagesse. Je renonce à toute parole négative prononcée à son
sujet. Aide-moi à considérer X avec amour, avec un regard com-
patissant; aide-moi à le (ou la) comprendre. Guéris, s’il te plaît,
Père, toute blessure du passé. Je proclame que nous sommes
désormais libres pour de nouvelles relations basées sur ton
amour. Merci, Seigneur. Au nom de Jésus. Amen.

Aimer son conjoint


Il a été dit qu’il est plus important pour un enfant que ses
parents s’aiment que de se savoir aimé d’eux. La raison en
est un profond besoin de sécurité. La société et le monde
actuels n’offrent guère de sécurité, mais un foyer centré sur
le Christ est un havre certain.
Le fait d’être chrétien ne signifie pas automatiquement
que l’on amènera son conjoint à Christ. Et ce n’est pas non
plus une garantie de bonne compatibilité dans le mariage.
Beaucoup de mes lecteurs pourraient le confirmer. L’ennemi
a parfois réussi à nous amener à nous plaindre de choses né-
gatives au sujet de notre vie conjugale et nous avons récolté
par la suite les problèmes découlant de telles confessions. Si,
par exemple, vous affirmez que votre mari oublie systémati-
quement les anniversaires, qu’il vous a blessée trop souvent
pour que vous puissiez lui pardonner, qu’il ne vous écoute
jamais; que votre épouse fait une cuisine exécrable, qu’elle
gâche tout ce qu’elle touche, que la maison est mal tenue
et que vous vous demandez ce qu’elle peut bien faire à lon-
gueur de journée; qu’elle vous harcèle sans arrêt; qu’elle
82 Libère mon coeur !

n’est jamais prête à l’heure; qu’elle devrait apprendre à s’or-


ganiser, sachez qu’ainsi vous «maudissez» (maudire signifie
«dire du mal») votre conjoint et que ce dont vous vous plai-
gnez se produira d’autant plus.
Commencez donc, dès maintenant, à bénir (bénir signifie
«dire du bien») votre mari ou votre femme et refusez de res-
sasser ses défauts.

Pour l’épouse
Affirmez ceci: Je me soumets à X (nom de votre époux)
comme au Seigneur. Il est mon chef et il m’aime comme Christ
a aimé l’Église. Souvenez-vous de Romains 4/17 ! «Femmes,
soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Sei-
gneur» (Col. 3/18).
«Qui peut trouver une femme vertueuse? ( ... ) Son mari a
pleine confiance en elle ( .. .) et il lui donne des louanges» (Prov,
31/10,11 et 28).
«La bannière qu’il déploie sur moi, c’est l’amour» (Cant. des
Cantiques 2/4).
Lorsque nous conseillons l’un et l’autre des conjoints,
force nous est de constater à quel point les points faibles
sont différents chez l’homme et la femme. Commençons
par les faiblesses des épouses ... mais ne vous réjouissez pas
trop, messieurs: votre tour viendra!
Épouses, veillez surtout à ne pas donner prise aux péchés
«qui vous enveloppent si facilement» (Hébr. 12/2):
Le bavardage. N’allez pas à droite et à gauche en quête
d’une oreille attentive et compatissante, pour y déverser les
défauts de votre mari. Si vous avez vraiment besoin d’aide,
confiez-vous à une seule personne, quelqu’un dont la vie est
vraiment fondée sur la Parole, ou à votre pasteur. Puis cher-
chez des solutions bibliques et mettez-vous à confesser la
volonté de Dieu pour votre mari et pour votre couple.
La manipulation. C’est un défaut très sournois. Si vous
A l’aise dans la famille 83
ignorez en être victime, demandez à votre mari, à vos en-
fants ou à votre meilleure amie. Lorsqu’on les manipule, les
gens s’en rendent compte, même si cela vient de la «petite
femme la plus douce du monde».
Un jour, une belle jeune femme vint me voir pour chercher
de l’aide. Je restai perplexe lorsqu’elle m’apprit que son mari
ne lui montrait guère d’intérêt sur le plan sexuel. Après avoir
fait plus ample connaissance avec ce couple, je découvris
que cette belle jeune femme était sans doute la plus habile
manipulatrice jamais rencontrée. Je décelai rapidement les
causes du problème. En effet, c’était le seul domaine où elle
ne pouvait dominer son mari; c’est pourquoi il avait décidé
de s’abstenir!
Satan est passé maître dans l’art de manipuler; il s’entend
à faire agir les gens contre leur gré. Refusez de lui ressem-
bler, dans ce domaine aussi!
Au lieu de bavarder, de manœuvrer, remettez plutôt à
Dieu votre mari et ses défauts, et il le changera. Vous pou-
vez participer à sa transformation en priant. Par exemple,
demandez pour lui la soif de justice, le désir de lire la Parole
de Dieu, le fruit de l’Esprit, la joie, la paix, la patience et louez
le Seigneur de ce que votre mari est le chef spirituel de votre
foyer. Demandez pour lui la sagesse, des égards pour les
enfants, une bonne administration de vos biens, la pureté,
la maîtrise de soi. Puis, attendez-vous à voir de merveilleux
résultats lorsque vous affirmez:
J’aime X (nom de votre mari). Il pourvoit à mes besoins, il me
sécurise et je le soutiens dans ses décisions.
« ... apprenez aux jeunes femmes à aimer leurs maris ( ... )
et à leur être soumises, afin que la Parole de Dieu ne soit pas
blasphémée» (Tite 2/4-5).
«Que la femme respecte son mari» (Eph. 5/33).
«La femme sage bâtit sa maison, et la femme insensée la
renverse de ses propres mains» (Prov, 14/1).
84 Libère mon coeur !

Pour le mari
Le commandement de la Parole de Dieu pour les époux
est d’aimer leur épouse comme Christ aime l’Église (Ephé-
siens 5/25).
Le moyen le plus fréquemment utilisé par Satan en vue
de détruire les relations d’amour, c’est l’égoïsme. Beaucoup
d’hommes ont tendance à faire ce dont ils ont envie, sans
se soucier des désirs ou des besoins de leur famille. Une
récente enquête a montré qu’aux États-Unis la plupart des
pères passent moins de cinq minutes par jour en compagnie
de leurs enfants. Pourquoi cela? A cause de l’égoïsme! Beau-
coup d’entre eux préfèrent regarder la télévision plutôt que
de jouer une demi-heure avec leurs enfants ou de leur faire
la lecture.
Souvent, les femmes que je conseille se plaignent du
manque de communication avec leur mari. Ils passent des
soirées entières à regarder la télévision, à lire le journal ou
téléphoner pour des raisons professionnelles. Le mari qui
se laisse submerger par toutes sortes d’activités provoque
en sa femme le sentiment d’être délaissée, de ne pas être
aimée.
Dans bien des familles les questions financières aussi ne
sont pas exemptes d’égoïsme. Que de maris ont acheté
ce qu’ils désiraient personnellement, tels que skis de luxe,
matériel de pêche ou voiture neuve, alors que leur famille
manquait du nécessaire. Cela arrive plus souvent que l’on ne
pense.
Mari, tu dis aimer ta femme, mais ton comportement fait
qu’elle peut se poser bien des questions. Tu es retenu par
ton travail, mais tu ne prendrais pas le temps de l’avertir par
un coup de fil, pour que le repas ne soit pas trop cuit lorsque
tu arriveras enfin. Tu dépenses de l’argent pour ton sport
favori, tandis que ta femme et tes enfants s’habillent de vê-
tements achetés d’occasion. Ta femme travaille à l’extérieur
autant d’heures que toi, mais il ne te viendrait pas à l’idée
A l’aise dans la famille 85
d’essuyer la vaisselle ou de l’aider au ménage, parce que «ça,
c’est le travail des femmes».
Dans les discussions, le plus souvent tu insistes pour avoir
le dernier mot et tu «fais la tête» quand tu n’es pas d’accord.
Tout cela n’est qu’égoïsme, «moi d’abord». Si vous vous
reconnaissez là, vous avez besoin de vous repentir, de de-
mander pardon à Dieu et de changer en affirmant:
J’aime ma femme, X. Elle m’a été donnée par Dieu. Elle a ma
protection et mon soutien.
«Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et
s’est livré lui-même pour elle» (Eph. 5/25).
«Fais ta joie de la femme de ta jeunesse ( ... ) sois en tout
temps enivré de ses charmes, sans cesse enivré de son amour»
(Prov. 5/18-19).
«L’amour est patient et plein de bonté ( ... ) il ne fait rien de
malhonnête, ne cherche pas son propre intérêt» (1 Cor. 13/4-
5).
«L’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa
femme, et les deux deviendront une seule chair» (Ephésiens
5/31).
«Maris, montrez de la sagesse envers vos femmes ( ... ) afin
que rien ne vienne faire obstacle à vos prières» (1 Pierre 3/7).
«On peut hériter de ses pères une maison et des richesses,
mais une femme intelligente est un don de l’Éternel» (Pro-
verbes 19/14).
«La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine; la femme qui
craint l’Éternel est celle qui sera louée. Récompensez-la du fruit
de son travail» (Prov, 31/30-31).
L’orgueil est encore un piège dans lequel tombent beau-
coup d’hommes.
«Tout cœur hautain est en abomination à l’Éternel; certes, il
ne restera pas impuni» (Prov. 16/5).
L’indépendance est une forme d’orgueil. Beaucoup
86 Libère mon coeur !

d’hommes pensent que leurs succès professionnels sont


le résultat de leurs seuls efforts. Certains ont réussi grâce
à leurs capacités intellectuelles, d’autres en «bossant dur»,
mais les uns comme les autres dépendent de leurs propres
compétences plutôt que de Dieu.
«L’orgueil précède la chute» est une parole souvent citée.
Beaucoup ne savent même pas que cette parole se trouve
dans la Bible (Prov. 16/18). L’orgueil incite aussi au doute.
Jacques écrit qu’un homme qui doute ne doit pas s’imaginer
qu’il recevra quelque chose du Seigneur (Jacques 1/6-8). Vos
prières ne sont pas exaucées? Vérifiez et voyez si vous êtes
humble devant Dieu. Si non, priez et demandez-lui pardon;
repentez-vous. «Celui qui est lent à la colère a une grande in-
telligence» (Prov. 14/19).
«Marchez ( … ) en toute humilité et douceur, avec patience,
vous supportant les uns les autres avec charité» (Eph.4/2).
«L’amour est patient et plein de bonté ( ... ) il ne cherche point
son intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal» (1
Cor. 13/4-5).

Pour l’un et l’autre


Pour le mari, autant que pour la femme, qui ont été bles-
sés dans leur vie conjugale (et qui ne l’a pas été?) l’affirma-
tion suivante est très efficace:
J’ai pardonné complètement toute erreur et toute blessure
reçue dans notre vie conjugale. J’aime mon conjoint d’un
amour inconditionnel.
La confession des versets suivants fera durer ce par-
don: «Supportez-vous les uns les autres et, si l’un a sujet de
se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De
même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi»
(Col. 3/13).
«Du reste, que chacun de vous aime sa femme, comme lui-
même, et que la femme respecte son mari» (Eph: 5/32).
A l’aise dans la famille 87
«Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père
céleste vous pardonnera aussi» (Matth. 6/14).
«Celui qui couvre une faute cherche l’amour, et celui qui la
rappelle dans ses discours divise des amis» (Proverbes 17/9).
J’ai assisté à un divorce qui aurait pu être évité si ce der-
nier passage avait été mis en pratique.
Si vous parlez encore d’une blessure occasionnée par
votre mari ou votre femme il y a des années en arrière,
alors vous ne pardonnez pas comme Dieu pardonne. Dieu
pardonne et oublie (Hébr. 10/17). Nous autres humains ne
possédons pas cette aptitude divine d’oublier entièrement,
mais nous pouvons au moins nous abstenir d’évoquer sans
cesse certains événements.
Beaucoup de couples conseillés par mon mari et moi se
sont servis de l’affirmation et des textes cités ci-dessus et
ont obtenu des résultats positifs. Des membres d’une même
famille ont manifesté davantage d’amour les uns envers les
autres. Des époux ont réalisé une amélioration dans leur
communication, leurs partages, leurs relations, intimes et
dans la compréhension réciproque.
Récemment, j’ai reçu un coup de téléphone de Léa, avec
laquelle j’avais eu un long entretien quelques jours aupa-
ravant. Je lui avais expliqué l’efficacité des affirmations bi-
bliques pour changer ce qui doit l’être.
C’était une Léa enthousiaste que j’avais au bout du fil.
Elle me disait avoir de la peine à croire ce qui était en train
de se passer. Elle me raconta comment son mari avait décidé
de prendre quelques jours de congé pour emmener toute
la famille faire du ski, lui qui, jusque là, était toujours «trop
occupé» pour passer du temps avec sa femme et ses enfants.
Ses fils aussi s’entendaient mieux entre eux depuis qu’elle
les bénissait en demandant à Dieu de leur donner un esprit
de coopération et d’amour. L’un d’eux avait même offert
à son frère de faire un tour sur son vélo qu’il n’aurait prêté
pour rien au monde auparavant!
88 Libère mon coeur !

Léa était encouragée aussi parce que le Saint-Esprit lui


inspirait des versets confirmant ses affirmations. Elle était
dans la joie et louait Dieu pour toutes les bonnes choses qui
se passaient dans son foyer.

Prière:
Père, je viens à toi au nom de Jésus, ton Fils. Je te demande
pardon pour toutes les fois où j’ai été égoïste, où j’ai manqué
de pardonner et d’avoir de la considération pour mon conjoint.
(Si vous avez été physiquement infidèle, demandez par-
don pour cela aussi).
Mon comportement jusqu’ici a blessé X et fait du tort à notre
union. Je m’en repens et je suis déterminé(e) à agir autrement
désormais.
Père, je veux pardonner à X tout ce qu’elle (ou il) a pu faire ou
dire et qui m’a blessé(e). Je renonce à toute parole négative dite
à son sujet depuis le début de notre mariage. Mets un frein à ma
bouche, je te prie, Seigneur.
Que l’amour, la lumière, la croissance spirituelle soient notre
partage à tous deux. Merci de l’assurance que tu nous donnes
d’être aimé l’un par l’autre.
Que notre vie conjugale et notre foyer soient un témoignage
de ce que tu peux faire en mettant l’amour, la paix et la joie
dans les relations humaines. Je te loue et te remercie pour ta
bénédiction, et pour le plein épanouissement de notre foyer. Au
nom de Jésus. Amen.
Liberté physique 89

10
LIBERTÉ PHYSIQUE

Depuis bien longtemps déjà, l’Église a laissé dans l’ombre


les promesses divines se rapportant pourtant aux bénédic-
tions physiques (santé et prospérité), au point que très peu
de chrétiens osent croire littéralement aux promesses par-
lant de santé corporelle et prospérité matérielle. Aujourd’hui
encore, bon nombre de chrétiens ne sont pas disposés à
accepter le fait que Dieu désire que ses enfants soient en
bonne santé et matériellement prospères.

Dieu nous veut en santé


Depuis toujours, malgré les arguments en faveur de la
«sainteté de la souffrance» (physique), je sentais pourtant
que la volonté de Dieu pour ses enfants était qu’ils soient
en bonne santé! Mon bon sens s’opposait à l’enseignement
selon lequel la maladie serait selon la volonté de Dieu.
En tant que père ou mère, appréciez-vous de voir vos en-
fants malades ou souffrants? Certainement pas, si vous êtes
une personne normale! Nous avons mal quand nous voyons
nos enfants souffrir et nous désirons ardemment les voir
bien portants et forts. Je suis même malheureuse quand un
de nos chats est malade et je suis certaine que Dieu nous
aime bien plus que nous n’aimons nos enfants et même nos
chats.
90 Libère mon coeur !

Dans notre for intérieur nous savons que nous ne devrions


pas être malades. Si vous croyez réellement qu’il est dans la
volonté de Dieu que vous soyez malade, vous devriez être
logique et ne pas consulter de médecin ni prendre de re-
mède, mais vous abandonner passivement au mal, disant:
«Que la volonté de Dieu soit faite !»
Si vraiment Dieu est glorifié par nos maladies, ne devrions-
nous pas prier pour être malades afin de pouvoir donner
gloire à Dieu dans une plus grande mesure?
Comprenez-vous pourquoi la théorie selon laquelle la
maladie serait de Dieu, conforme à sa volonté, est absurde?
Et si la maladie est selon la volonté de Dieu, comment
donc se fait-il qu’au ciel, où sa volonté s’accomplit parfaite-
ment, la maladie n’existe pas? Jésus nous a appris à prier:
«Que ton royaume vienne, que t« volonté soit faite sur 10 terre
comme au ciel» (Matth. 6/10).
S’il n’y a pas, selon sa volonté, de maladie au ciel, comment
donc, selon cette même volonté, serions-nous malades sur
la terre? Autant de questions qui me laissèrent perplexe.
Aussi, quand je lus le passage suivant dans un des livres
d ‘Agnès Sanford («The Healing Power of the Bible»), ce fut
pour moi une illumination:
«De fait, nous sommes souvent tellement loin de la ,divine
folie’ que nous encourageons le diable en disant la maladie
est voulue de Dieu. Autant dire que le jardinier veut la mau-
vaise herbe dans son jardin ou qu’une maison si misérable-
ment construite qu’elle ne tient pas debout l’est parce que son
constructeur l’a voulu ainsi. Jamais Jésus n’a demandé pour-
quoi il devrait guérir quelqu’un, et personne ne lui a demandé:
Pourquoi rends-tu la santé aux malades? La raison semble évi-
dente: Dieu a créé l’homme à son image et à sa ressemblance,
donc en bonne santé».
Mais voyons ce que dit la Parole de Dieu, seule base va-
lable pour le croyant. Dans l’Ancien Testament, quand Moïse
énumère les bénédictions que Dieu a en réserve pour son
Liberté physique 91
peuple, il dit: «L’Éternel éloignera de toi toute maladie».
Il dit encore:
«Vous servirez l’Éternel, votre Dieu, et il bénira votre pain et
vos eaux, et il éloignera la maladie du milieu de toi ( ... ) Il rem-
plira le nombre de tes jours» (ce qui veut dire:
Vous ne mourrez pas avant le temps) (Exode 23/25-26).
Matthieu précise:
«Il (Jésus) guérit tous les malades, afin que s’accomplît ce qui
avait été annoncé par le prophète Ésaïe: Il a pris nos infirmités,
et il s’est chargé de nos maladies» (Matthieu 8/16-17).
C’est la citation d’Esaïe 53/4 et cela se rapporte indubi-
tablement à la guérison physique. Jésus venait de guérir la
belle-mère de Pierre quand il guérit «tous les malades» qu’on
lui avait amené. Ainsi s’accomplit littéralement une prophé-
tie à laquelle d’aucuns ont voulu donner une signification
spirituelle seulement (cf. verset 17).
Jésus affirme qu’il est venu pour accomplir la volonté de
son Père (Jean 6/38) et je ne trouve dans les Évangiles aucun
cas où il aurait renvoyé un malade, disant: «Il n’est pas dans
la volonté de Dieu que tu sois- guéri».
Bien au contraire, les Évangiles nous rapportent un grand
nombre de guérisons, Jésus aide les malades à recevoir leur
guérison (Marc 1/40-42; 8/22-26); «il guérit tous leurs ma-
lades» (Matth. 12/16). Jésus envoya ses disciples en mission
leur disant: «Guérissez les malades ... » (Matth. 10/8).
Souvent on met en avant le cas de Paul. Or, même s’il de-
vait s’agir d’une maladie (ce qui ne peut être prouvé scriptu-
raire ment) , Paul sait le pourquoi de son «écharde dans la
chair»:
«Pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, à cause de l’excel-
lence des révélations» (2 Cor. 12/7-10).
Connaissez-vous beaucoup de chrétiens qui aient été
«enlevés dans le paradis, et qui entendirent des paroles
ineffables qu’il n’est pas permis à un homme d’exprimer»?
92 Libère mon coeur !

Ou qui aient eu de telles révélations qu’ils ont besoin d’une


«écharde dans la chair» pour ne pas s’enorgueillir? Ne serait-
il pas temps d’extirper plutôt l’écharde de notre incrédulité
pour permettre à Dieu de nous guérir?
«Mais qu’il demande avec foi, sans douter; car celui qui doute
est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de
côté et d’autre. Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra
quelque chose du Seigneur» (Jacques 1/6-7).
Nos doutes nous tuent! Satan est à l’origine de la maladie,
qui est une conséquence directe ou indirecte du péché. Il
nous faut lui résister, le vaincre pour vivre en bonne santé.
Ce sont là des paroles que je confesse même si je suis ma-
lade ou que je souffre. J’ai découvert qu’il faut une confes-
sion persévérante de la Parole qui guérit (Psaume 107/20)
si l’on veut vaincre les années de faux enseignements reçus
quant à la volonté de Dieu concernant notre santé.
La lumière du Christ en moi guérit parfaitement mon esprit,
mon âme et mon corps.
« ... lui (Jésus) par les meurtrissures duquel vous avez été
guéris» (1 Pierre 2/24).
«Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies»
(Matth. 8/17). .
«Il (Dieu) envoya sa parole et les guérit» (Ps. 107/20).
«Éternel, mon Dieu, j’ai crié à toi, et tu m’as guéri» (Ps.30/3).
«Mon fils, sois attentif à mes paroles ( ... ) garde-les au fond
de ton cœur; car c’est la vie pour ceux qui les trouvent, c’est la
santé pour tout leur corps» (Prov. 4/20-22).
«Alors la lumière poindra comme l’aurore, et ta guérison
germera promptement» (Ésaïe 58/8).
«Ne sois pas sage à tes propres yeux, crains l’Éternel et dé-
tourne-toi du mal: ce sera la santé pour tous tes muscles, et un
rafraîchissement pour tes os» (Prov. 3/7-8).
«La prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relè-
vera» (Jacques 5/15).
Liberté physique 93
La confession de ces paroles de Dieu ont porté du fruit
dans ma vie. Depuis que je confesse que Dieu me veut en
bonne santé, j’ai été guérie de migraines, d’un kyste, de plu-
sieurs grippes et refroidissements et je jouis d’une manière
générale d’une bien meilleure santé que par le passé.

Questions habituelles
Il se peut que vous vous demandiez: «Si tout cela est vrai,
pourquoi donc tant de chrétiens sont-ils malades?» Et vous
ne manquez pas d’exemples! Je n’aurai certes pas réponse à
toutes vos questions, mais voici quelques pensées à prendre
en considération.
Premièrement, nous ne pouvons pas déterminer la vo-
lonté de Dieu pour ses enfants en considérant seulement ce
qui arrive à certains d’entre eux, quelque soient leurs qua-
lités et leur sincérité. Ce n’est pas en regardant aux autres,
même aux bons chrétiens, que nous aurons un modèle sûr
nous montrant les voies de Dieu. Les quelques textes que j’ai
cités démontrent clairement que Dieu veut que ses enfants
jouissent d’une bonne santé.
Jésus affirme être venu pour accomplir la volonté de son
Père (Jean 6/38). Examinez les Écritures: partout vous dé-
couvrirez que Jésus a guéri les malades. Jamais il n’a dit à
quelqu’un: «Dieu veut que tu sois malade. Glorifie-le par ta
souffrance». Bien au contraire, nous apprenons que «Jésus
parcourait toute la Galilée (. .. ) guérissant toute maladie et
toute infirmité parmi le peuple» (Matth. 4/23).
L’incrédulité est une des raisons pour lesquelles tant de
chrétiens sont malades; non pas toujours à cause de leur
propre incrédulité, mais à cause de l’incrédulité générale
dans leurs églises et autour d’eux. Marc 6/5 -6 nous apprend
que Jésus ne put, dans sa ville, guérir que quelques malades,
à cause de l’incrédulité de ses habitants.
Beaucoup de croyants ne considèrent pas non plus leur
corps comme le temple du Saint-Esprit. Ils mangent trop, se
94 Libère mon coeur !

nourrissent mal. J’ai lu récemment que 46% des Américains


souffrent d’un excès de poids.
Il faut une nourriture équilibrée, de l’exercice physique et
le repos nécessaire pour que notre corps soit en bonne san-
té. Si nous négligeons les choses élémentaires nécessaires à
son maintien, nous enfreignons des lois naturelles données
par Dieu, qui n’accepte que rarement de passer outre ces
lois.
Parlez avec un médecin et il vous dira qu’un large pour-
centage de maladies sont d’ordre psychosomatique, elles
résultent de peurs incontrôlées, de sentiments de culpabi-
lité, de ressentiments, d’un manque de pardon. Nous per-
mettons à ces choses de demeurer dans notre vie, et c’est
notre corps qui en fait les frais.
Dans 1 Cor. 11/17 -3 2, Paul parle des croyants qui
prennent la Sainte Cène, sans s’examiner eux-mêmes. Il en
est qui prennent le repas du Seigneur indignement et de ce
fait ils sont malades, et certains sont morts avant le temps
(se sont endormis).
Avant de pouvoir nous attendre à être en bonne santé, il
nous faut apprendre à coopérer avec Dieu et la nature, par
la foi, par des habitudes saines et une bonne conscience. Si
nous sommes spirituellement une «nouvelle créature» avec
une intelligence renouvelée, notre corps en bénéficie et
trouve la guérison.
Un jour, mon mari et moi déjeunions avec un ami que
nous n’avions pas vu depuis une année. Il voulait débattre
avec nous le sujet de la volonté de Dieu concernant la santé
et la prospérité.
- Chacun finit par tomber malade et mourir, disait-il entre
autre.
Ce même jour, pendant mon culte personnel, je lus:
«Tu entreras au sépulcre dans ta vieillesse, comme on em-
porte une gerbe en son temps» (Job 5/26).
Liberté physique 95
Nous n’avons nul besoin d’être malades pour mourir; il
suffit pour cela que notre esprit quitte notre corps. La plu-
part des saints de l’Ancien Testament qui marchaient avec
Dieu ne sont pas morts de maladie. Voilà comment ils sont
morts:
«Joseph mourut, âgé de cent dix ans. On l’embauma et on le
mit dans un cercueil en Égypte» (Gen. 50/26).
«Moïse était âgé de cent vingt ans lorsqu’il mourut; sa vue
n’était point affaiblie, et sa vigueur n’était point passée» (Deut.
34/7).
«David se coucha avec ses pères, et il fut enterré dans la ville
de David» (1 Rois 2/1 O).
Comparez cela avec ce qui arriva au roi Achazia qui «fit ce
qui est mal aux yeux de l’Éternel» (2 Chrono 22/4). Elie, le
prophète, lui annonça de la part de l’Éternel:
«Parce que tu as envoyé des messagers pour consulter Baal-
Zébub, dieu d’Ekron, comme s’il n’y avait en Israël point de Dieu
dont on puisse consulter la parole, tu ne descendras pas du lit
sur lequel tu est monté, car tu mourras. Achazia mourut, selon
la parole de l’Éternel prononcée par Elie» (2 Rois 1/16-17).
Et Hénoch, lui, ne vit pas la mort du tout! La Bible dit:
«Hénoch marcha avec Dieu; puis il ne fut plus parce que Dieu
le prit» [Gen. 5/24).
Les deux témoignages suivants peuvent servir d’exemples
pour montrer ce que Dieu veut pour ses enfants. Nous avions
prié pour chacune de ces personnes en vue de leur guérison
intérieure; il s’ensuivit également une guérison physique.
Mais, n’essayez pas d’appuyer votre foi sur ces témoi-
gnages; la foi vient de ce qu’on entend de la Parole de Dieu.
Le ministère du Christ était confirmé par des guérisons et
des miracles, notre ministère doit normalement produire les
mêmes fruits.
96 Libère mon coeur !

Guérie d’arthrite
Une amie me téléphona un jour pour bavarder un peu
avec moi. Au cours de la conversation, elle m’apprit qu’elle
souffrait de douleurs dans la main droite et au poignet. Les
douleurs étaient même si fortes que son mari devait l’aider
à prendre son bain car elle n’était pas capable de tenir le
moindre objet.
Je lui dis que je prierais pour sa guérison, et qu’elle ne
devait pas se tracasser au sujet de son manque de foi; j’avais
confiance pour elle. Je ne connaissais pas son problème
du point de vue médical, ce n’est que plus tard que j’eus
connaissance du diagnostic du médecin.
Au cours de l’été 1976, celui-ci avait constaté que Suzy
souffrait de polyarthrite. Il l’avait envoyée chez un spécialiste
qui avait confirmé son diagnostic. Elle souffrait de douleurs
dans les articulations et avait souvent des crampes.
Je connaissais Suzy et je savais qu’elle n ‘était pas du genre
à s’écouter, à moins que le mal ne soit grave. Mais, pendant
l’année qui suivit, elle souffrait, jour après jour. Aucun médi-
cament ne fit de l’effet. Lorsqu’elle tenait pendant quelque
temps quelque chose dans sa main, celle-ci s’ankylosait au
point qu’elle ne pouvait plus J’ouvrir. Suzy avait toujours été
en parfaite santé, ne sachant même pas ce que c’était que
d’être grippée ou enrhumée. Mais Satan avait réussi à rem-
plir son cœur de crainte, surtout après qu’elle eut constaté
les effets terribles de l’arthrite et ce que cette maladie avait
fait de ceux qu’elle rencontrait dans la salle d’attente de son
médecin.
Quelques jours après que j’eus prié avec Suzy, elle allait
déjà nettement mieux. Puis, j’eus l’occasion de m’entrete-
nir avec elle au sujet de souvenirs pénibles remontant à son
enfance. Elle permit à mon mari et à moi de prier avec elle à
ce sujet. Dès lors, elle se mit à affirmer sa guérison ainsi que
ce que les Écritures disent à ce sujet.
Graduellement, les symptômes de l’arthrite disparurent.
Liberté physique 97
Récemment, Suzy m’a dit:
- Il arrive encore quelquefois que de légers symptômes
réapparaissent, mais alors je dis: ce ne sont que des symp-
tômes, mais j’ai été guérie!
Non seulement, elle a été libérée de son arthrite, son es-
prit aussi est libre. Elle rayonne de joie et fait vraiment plaisir
à voir. Sa foi en la bonté de Dieu s’est affermie, car les gué-
risons accomplies par le Seigneur non seulement pour elle,
mais aussi dans son ménage et chez ses enfants sont nom-
breuses.

Guérie d’allergie et de dépression


Le téléphone sonne tard dans l’après-midi. Je ne connais
pas la jeune femme qui m’appelle et j’ignore tout de ses
problèmes. Mais, après une brève conversation, j’apprends
qu’elle est sur le point de se suicider. Je lui dis de ne pas dé-
sespérer et que je vais chez elle dans la demi-heure qui suit.
Au volant de ma voiture, tandis que je me rends chez elle,
je me dis: «Comment vas-tu aider quelqu’un qui est sur le
point de mettre fin à ses jours? Que faire dans un tel cas?»
Aussitôt, je demande à Dieu de me donner la sagesse dont
j’ai besoin et je confesse:
«Or nous, nous avons la pensée de Christ» (1 Cor. 2/16 J.
Depuis six ans, Lise souffrait de graves allergies. Elle était al-
lergique aux animaux, aux parfums, aux produits capillaires
et à la plupart des aliments. Depuis des années, elle n’avait
plus mangé un repas normal. Son régime se limitait à une
vingtaine d’aliments. Mais Lise était une personne solide qui
avait jusque là assez bien réussi à tenir tête à ses allergies.
Ce qui l’avait amenée au bord du suicide, c’était le fait que,
depuis quelques mois, elle n’était plus capable de penser
clairement et cela allait en empirant.
Lise s’était fait une échelle de valeurs allant de 0 à 100.
Zéro représentait le suicide et 100 était l’état de santé nor-
98 Libère mon coeur !

mal. Le jour où je la rencontrai, elle en était au niveau 0,5%.


Étant infirmière, elle avait décidé de s’injecter un médica-
ment qui aurait mis fin à son existence.
Il ressortait de notre entretien que Lise avait été une per-
sonne très capable et travailleuse; elle apprenait facilement
et était aussi une excellente ménagère. Mais elle était parve-
nue à un point où même se brosser les dents lui demandait
un suprême effort. Vraiment. Satan avait réussi là une œuvre
de destruction presque parfaite, ravissant à Lise tout son
potentiel vital.
Je lui demandai ce qu’il en était de sa lecture de la Bible.
Elle répondit que son cerveau ne fonctionnait plus suffisam-
ment pour lui permettre de comprendre ce qu’elle lisait. Je
proposai alors de lui enregistrer sur cassette quelques textes
et affirmations bibliques positives pour qu’elle puisse les
écouter.
Deux jours plus tard, je retournai voir Lise et son mari, ac-
compagnée de mon époux. Après nous être entretenus avec
Lise, nous avons prié avec elle en lui imposant les mains, afin
qu’elle soit guérie de toute blessure du passé, pour que le
pardon coule au travers d’elle vers tous ceux qui lui avaient
fait du mal, pour qu’elle soit libérée de toute crainte et
qu’elle reçoive la guérison.
La guérison de Lise fut merveilleuse! En l’espace de deux
ou trois semaines elle était suffisamment rétablie pour pou-
voir lire des livres entiers en un seul jour! Quelque temps
plus tard, notre cercle biblique organisa un repas en com-
mun. Lise n’apporta pas ce soir-là la nourriture habituelle de
son régime et elle prit avec nous son premier repas normal
depuis six ans. Elle était transportée de joie et nous avec elle!
Trois mois après notre première entrevue, Lise était com-
plètement rétablie. Spirituellement, elle faisait de grands
progrès, lisant la Parole de Dieu et des livres chrétiens; elle
témoignait de l’amour de Dieu autour d’elle. Intellectuelle-
ment aussi, elle avait retrouvé toutes ses facultés; elle était
Liberté physique 99
de nouveau capable de saisir pensées et idées sans aucun
problème.
Physiquement elle se portait également parfaitement
bien; elle était capable de manger n’importe quoi. Elle se mit
à faire de l’équitation, il n’était donc plus question d’allergie
aux animaux. Toute allergie avait effectivement disparue et
elle n’avait plus besoin de piqûres antiallergiques.
Lise affirme que sur son échelle des valeurs, le niveau est
maintenant monté bien au-dessus du chiffre 100! Elle se
sent merveilleusement bien; elle est rayonnante de joie, de
vie et d’amour.
Plus tard, Lise et son mari ont déménagé à Seattle. L’au-
tomne passé ils sont revenus à Fort Collins pour assister à un
mariage. Lise était toujours rayonnante de santé. Elle et son
mari font désormais partie d’une église vivante en pleine
expansion et y fonctionnent comme conseillers auprès de
ceux qui acceptent Christ comme leur Sauveur .
Elle a repris du travail et s’occupe de prématurés dans un
grand hôpital. Elle prie pour ses petits patients et a vu un
certain nombre de merveilleuses guérisons: recouvrement
de la vue, surdité et cerveaux endommagés guéris. Après
la guérison d’un de ces petits pour lequel elle avait prié, les
médecins affirmèrent que c’était «un vrai miracle»!
Avant que nous ne priions pour elle, Lise s’était laissée
dire par plusieurs qu’il était dans la volonté de Dieu qu’elle
souffre ainsi. Mais - gloire à Dieu! - elle accepta de refuser ce
mensonge du diable en train de détruire sa vie. Son témoi-
gnage et la vie qu’elle manifeste désormais donnent gloire
à Dieu.
Je pourrais citer bien d’autres guérisons physiques que
nous avons vues, mais ce n’est pas le fait de savoir que
d’autres ont été guéris miraculeusement qui vous guérira. La
source de votre guérison se trouve uniquement dans votre
confiance en Dieu et en son infaillible Parole.
«Mon fils, sois attentif à mes paroles, prête l’oreille à mes
100 Libère mon coeur !

discours. Qu’ils ne s’éloignent pas de tes yeux; garde les dons


le fond de ton cœur; car c’est la vie pour ceux qui les trouvent,
c’est la santé pour tout leur corps» (Proverbes 4/20-22).
Les degrés qui nous permettent d’accéder à une bonne
santé «pour tout notre corps» sont contenus dans ce texte:
premièrement, il faut être attentif à la Parole de Dieu, l’écou-
ter réellement; deuxièmement, il ne faut pas perdre de vue
ses paroles, mais nous voir guéris et bien-portants; troisiè-
mement, il s’agit de les garder au fond de notre cœur, de les
méditer et de les mémoriser.
Alors, la promesse de Jérémie 30/17 se réalisera: «Je guéri-
rai et je panserai tes plaies, dit l’Éternel».

Affirmez que vous êtes fort


Si vous avez été malade pendant quelque temps et que
vous vous sentiez encore faible, sachez que Dieu veut vous
fortifier.
Affirmez: Christ en moi me fortifie en toute occasion.
Confessez les textes bibliques suivants:
«Je puis tout par celui (Christ) qui me fortifie» (Philippiens
4/13).
«Ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leurs forces. Ils
prennent leur vol comme les aigles; ils courent et ne se lassent
point, ils marchent et ne se fatiguent point» (Esaïe 40/31).
«Il (Dieu) vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être
puissamment fortifiés par l’Esprit, dans l’homme intérieur ... »
(Eph. 3/16).
«L’Éternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir
ceux dont le cœur est tout entier à lui» (2 Chroniques 16/9).
Dans l’exercice de mon ministère de conseillère, il m’ar-
rive de passer de longues heures avec certaines personnes
et d’avoir des entretiens et des moments de prière qui se
prolongent bien avant dans la nuit. Aussi, le lendemain je
me sens très fatiguée, et souvent, c’est justement ces lende-
Liberté physique 101
mains là qu’il y a une montagne d’ouvrage à abattre! Et je ne
me sens pas la force de m’y attaquer ... Mais, j’ai découvert
que le fait de confesser en ces occasions-là les textes que je
viens de citer produit des miracles! Je suis alors capable d’ac-
complir le travail qui doit être fait et de terminer en pleine
forme ma journée, avec des forces à revendre. Je suis «forti-
fiée à tous égards par sa puissance glorieuse, en sorte d’être
toujours et avec joie persévérante et patiente» (Col. 1/11).

Prière:
Père, je te remercie de ce que, par Jésus, la Parole vivante, tu
as pourvu à la guérison de mon corps et de mon esprit.
Je suis déterminé à vivre désormais dans cette santé divine
à laquelle il a été pourvu par Christ. Mon corps est le temple
de ton Saint-Esprit. Révèle-moi ce que cela signifie réellement.
Affermis en moi ta parole de vérité qui, selon Proverbes 4/21, est
vie et santé pour tout mon corps.
Dans le nom puissant de Jésus. Amen.
Financièrement à l’aise 103

11
FINANCIÈREMENT À L’AISE

La prospérité est un sujet souvent fort controversé. Bien


des doutes planent dans l’esprit des chrétiens, et un grand
nombre d’opinions ont cours à ce sujet parmi eux. S’ils
ignorent quelle est la volonté de Dieu à l’égard de leurs fi-
nances, s’ils ne croient pas qu’il désire les voir prospérer, quoi
d’étonnant s’ils se débattent dans des problèmes financiers?
Il est évident que Satan, lui, ne tient nullement à nous voir
prospérer». L’exemple de chrétiens qui possèdent ce dont ils
ont besoin, plus de quoi faire des largesses et donner géné-
reusement (selon 2 Cor. 9/8) est précieux dans un monde
où l’argent est synonyme de puissance. Le diable le sait et
il craint que notre prospérité ne contribue à sa défaite, elle
risquerait de rendre les gens de ce monde attentifs aux chré-
tiens et à leur message et l’inciterait à les écouter lorsqu’ils
proclament que Jésus est Seigneur.
Satan tient donc à ce que les richesses de ce monde
restent aux mains de la mafia, des truands et trafiquants de
drogue, des pornographes et des joueurs, des industriels du
tabac. Pensez donc à tout le bien que ces richesses feraient
si elles se trouvaient entre les mains de croyants fidèles et
responsables qui les géreraient sous la direction divine! Très

* A moins qu’il ne puisse se servir de notre prospérité pour nous perdre! (Note
trad.).
104 Libère mon coeur !

vite, l’Évangile serait «prêché à toutes les nations». Quelle


joie diabolique doit éprouver Satan. Lorsque nous confes-
sons que la pauvreté convient aux croyants, parce que cela
les «garde humbles»!
La Bible, parole écrite, par laquelle Dieu révèle sa volonté
aux hommes, contient un grand nombre de passages témoi-
gnant du fait que Dieu veut que ses enfants prospèrent. 3
Jean 2, par exemple, nous dit:
«Cher ami, je souhaite - et je prie - que tu prospères à tous
égards et que ton corps soit en aussi bonne santé que ton âme»
(Parole Vivante).
Notez l’expression «à tous égards». Cela comprend certai-
nement aussi la prospérité financière.
«Jésus-Christ, de par Dieu, a été fait pour nous Sagesse … »
(1 Cor. 1/30).
Le livre des Proverbes nous parle de la sagesse divine et
au chapitre 8/18, nous lisons:
«Moi, la sagesse ( ... ) avec moi sont la richesse et la gloire, les
biens durables et la justice ( ... ) Je marche dans le chemin de la
justice ( ... ) pour donner des biens à ceux qui m’aiment, et pour
remplir leurs trésors».
«Honore l’Éternel avec tes biens, et avec les prémices de tout
ton revenu: alors tes greniers seront remplis d’abondance, et
tes cuves regorgeront de moût» (Prov. 3/9-10).
Relisez attentivement le chapitre 28 du Deutéronome. Il y
est question des bénédictions et des malédictions réservées
au peuple de Dieu, suivant qu’il écoute et met en pratique la
Parole de Dieu ou ne l’écoute pas. Christ nous a «rachetés de
la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous,
afin que la bénédiction d’Abraham eût pour les païens son ac-
complissement en Jésus-Christ» (Gal. 3/13-14).
Une des bénédictions d’Abraham était justement la pros-
périté matérielle.
Pourquoi donc tant de chrétiens vivent-ils dans des si-
Financièrement à l’aise 105
tuations financières désastreuses? Parce que leur langue
confesse pénurie et manque d’argent et qu’ils ne croient
pas dans leurs cœur (parce qu’ils ont été mal enseignés) que
Dieu veut qu’ils possèdent des richesses!
N’entendons-nous pas des chrétiens dire:
- Nous avons de la peine à nouer les deux bouts; il manque
toujours quelque chose; nous ne sommes pas en mesure de
donner la dîme; par les temps qui courent, il est difficile d’ar-
river à quelque chose ...

Confessez l’abondance
Il faut cesser de nous plaindre que nous manquons de ceci
ou de cela! Affirmons au contraire: «Je confesse que Dieu veut
que je prospère matériellement ainsi que ma famille. Chaque
jour, i/ pourvoit à nos (mes) besoins».
«Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, qui
pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa
pauvreté vous fussiez enrichis» (2 Cor. 8/9).
«Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin
que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à
tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute
bonne œuvre» (2 Cor. 9/8).
«Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec
gloire, en Jésus-Christ» (Phil. 4/19).
«Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu;
et toutes ces choses vous seront données par-dessus» (Mat-
th.6/33).

Dieu aime voir les siens prospérer, matériellement aussi


«Certainement, je crois que Dieu veut nous donner l’ar-
gent nécessaire pour qu’il soit pourvu à nos besoins pré-
sents, mais je ne pense pas être en droit d’attendre à rece-
voir plus que le nécessaire», disent certains.
106 Libère mon coeur !

Considérons alors les textes suivants:


«Souviens-toi de l’Éternel, ton Dieu, car c’est lui qui te don-
nera la force pour les acquérir (les richesses: verset 17), afin
de confirmer, comme il le fait aujourd’hui, son alliance qu’il a
jurée à tes pères» (Deut. 8/18).
Dieu nous met en garde, non pas contre l’argent, mais
contre l’amour de l’argent (cf. 1 Tim. 6/10). Il faut prendre
garde de ne pas placer l’intérêt pour l’argent avant celui de
la justice. Ni l’argent, ni quelque autre objet précieux ne doit
avoir priorité dans notre vie. Il nous faut garder présent à
l’esprit que ni les banques, ni l’économie, ni les emplois, ni
quoique ce soit d’autre, mais Dieu seul est la source de notre
richesse.
Vous trouvez-vous financièrement en difficulté, ou êtes-
vous endetté? Affirmez donc ceci: «Nous sommes (je suis)
libre de toute dette et nous savons (je sais) vivre dans la pros-
périté à la gloire et à la louange de Dieu».
Confessez aussi les textes bibliques suivants:
«Mon ancienne prospérité semblera peu de chose, celle qui
m’est réservée sera bien plus grande» (Job 8/7).
«Lui (Dieu), qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a
livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi
toutes choses avec lui ?» (Rom. 8/32).
«Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout
ce que j’ai est à toi» (Luc 15/31).
«Heureux tout homme qui craint l’Éternel, qui marche dans
ses voies! Tu jouis alors du travail de tes mains, tu es heureux,
tu prospères» (Psaume 128/1-2).
Il n’est pas toujours facile de s’en tenir fermement à de
telles affirmations. Mon mari et moi avons connu des pé-
riodes difficiles sur le plan financier. En 1981, nous avons
perdu notre maison, cependant, nous avons continué à
confesser ces paroles de Dieu qui sont la vérité. J’aimerais
donc vous raconter comment Dieu a pourvu en nous don-
Financièrement à l’aise 107
nant une très jolie demeure, alors qu’il semblait que tout
espoir était à jamais anéanti.

La maison miracle
En 1981, Dieu a pourvu miraculeusement à une maison
pour notre famille.
Entre 1977 et 1981, nous avions vécu dans quatre de-
meures différentes. Vous comprendrez donc que nous
n’étions pas très heureux lorsque, au printemps 1981, on
nous apprit une nouvelle fois que nous allions devoir quitter
la maison que nous habitions et qu’il fallait déménager une
nouvelle fois.
Aussi, quand un chrétien de l’Oklahoma nous apprit que
Dieu lui demandait de nous acheter une maison, nous étions
hors de nous de joie. Nous trouvâmes une maison qui conve-
nait parfaitement à nos besoins. Le prix était convenable et
les transactions eurent lieu.
Cependant, un mois après notre installation, ce même
chrétien nous téléphonait pour nous dire qu’il ne réussissait
pas à réaliser les biens nécessaires au payement de la mai-
son que nous venions d’occuper!
Satan se moquait de moi tandis que je nettoyais, lavais
rideaux et fenêtres, désherbais les plate-bandes, accrochais
des tableaux aux murs - enfin, tandis que je faisais tout ce à
quoi on peut être occupé quand on s’installe confortable-
ment dans une maison. Il me souffla: «Pourquoi tout ce tra-
vail puisque vous allez devoir repartit bientôt ?»
Mais Derin et moi avions pris une décision importante:
nous avions décidé que ce n’était pas M. Long, notre source,
mais Dieu! Nous nous reposions donc entièrement sur le Sei-
gneur qui connaissait nos besoins.
Durant les années précédentes, j’avais découvert que la
meilleure arme pour résister au diable était la Parole de Dieu.
Je ne fus donc pas surprise quand Dieu me fit voir le texte
suivant:
108 Libère mon coeur !

«Ils possédaient des maisons remplies de toutes sortes


de bien, des citernes creusées, des vignes, des oliviers, et des
arbres fruitiers en abondance ( ... ) Ils vécurent dans les délices
par ta grande bonté» (Néh. 9/25).
Après avoir reçu cette parole, toutes les fois que Satan me
tentait et essayait de troubler ma quiétude, je répliquais par
ces mêmes mots et par d’autres textes s’appliquant à notre
situation.
Le jour arriva où il fallait soit payer, soit quitter la maison,
et nous n’avions toujours pas trouvé de solution pour régler
le propriétaire. Mon mari dut se contenter d’expliquer notre
position: nous nous attendions à Dieu qui, sans aucun doute,
pourvoirait.
Rester dans une maison qui ne vous appartient pas peut
créer de sérieuses difficultés sur le plan légal et c’est ce qui
arriva. Mais Dieu nous rassurait: il pourvoirait.
Normalement, nous aurions dû sans tarder faire nos ba-
gages et déménager ailleurs, mais chaque fois que j’y son-
geais, une voix intérieure me disait: «Rita, cette maison est à
vous: vous n’aurez pas à déménager». Aussi, je ne fis aucun
préparatif de départ. Au contraire, agissant par la foi, j’accro-
chai encore un tableau au mur!
Je consacrais aussi beaucoup de temps à méditer la Pa-
role de Dieu et je confessais des textes bibliques parlant de
la fidélité de Dieu à l’égard des siens. Nous repassâmes les
événements avec nos conseillers spirituels et ils nous encou-
ragèrent à rester ferme dans notre conviction, ce que nous
fîmes pendant dix longs jours.
Je lisais la première, puis la seconde épître de Paul aux
Corinthiens et, chaque jour, je notais sur un papier les ver-
sets qui me parlaient le plus. Lorsque, plus tard, quand tout
s’était arrangé, je relus ces passages, je savais que Dieu avait
tout dirigé. Voici les textes notés, avec les dates:
21 août: «Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, iné-
branlables, travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Sei-
Financièrement à l’aise 109
gneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Sei-
gneur» (1 Cor. 15/58), et: «Vous êtes fermes dans la foi» (2 Cor.
1/24).
Le lendemain, un vendredi, nous fûmes convoqués par le
juge. C’était le 22 août, où j’avais noté ceci:
«Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à
l’extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir; per-
sécutés, mais non abandonnés» (2 Cor. 4/8-9), et: «Nous avons
dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure
éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme» (2 Cor. 5/1).
Ce jour-là était certainement celui qui nous incitait le plus
au doute. En effet, le juge nous condamna à payer 145 dol-
lars par jour, pour chaque jour que nous resterions encore
dans la maison. Cependant, je n’emballai rien, mon esprit
était en paix.
23 août: «Voici maintenant le temps favorable, voici main-
tenant le jour du salut» (2 Cor. 6/2). Ce jour-là, une dame que
nous ne connaissions pas mais qui, elle, connaissait notre
problème, dit à un ami commun:
- C’est vraiment dommage que les Carmack aient dû par-
tir. S’ils étaient restés, nous aurions pu les aider.
- Mais, ils ne sont pas partis, ils sont toujours dans la mai-
son, lui répondit notre ami.
Aussitôt cette dame et son mari vinrent nous voir pour
nous dire qu’ils allaient acheter la maison parce que le Saint-
Esprit le leur montrait; ils pouvaient disposer du montant
nécessaire à l’achat dès le lendemain.
Le lendemain matin, 24 août, le texte que je lus concernait
nos bienfaiteurs, M. et Mme. James:
«Le secours de cette assistance non seulement pourvoit aux
besoins des saints, mais il est encore une source de nombreuses
actions de grâces envers Dieu. En considération de ce secours
dont ils font l’expérience, ils glorifient Dieu de votre obéissance
( ... ) et de la libéralité de vos dons» (2 Cor. 9/12-13).
110 Libère mon coeur !

Dieu avait tenu parole: «Mon peuple demeure dans le


séjour de la paix, dans des habitations sûres, dans des asiles
tranquilles» (Isaïe 32/18).
M. et Mme. James avaient été conduits par le Saint Esprit
à donner l’argent nécessaire à l’acquisition de notre maison.
Tandis que j’écris ces lignes, je loue le Seigneur de ce que,
pour la première fois en cinq ans, je n’ai pas à déménager cet
été! La Parole de Dieu est la vérité: j’ai une «habitation sûre».
Cependant, attention! Il y a tellement de chrétiens peu
sérieux dans le domaine de leurs finances! La Parole parle de
l’acquisition des richesses en rapport avec la sagesse (Prov.
8/18). Si vous avez mal dirigé vos affaires, pris de mauvaises
habitudes en gérant votre argent, il vous faut repartir en
affirmant:
Parce que je suis un bon administrateur des biens qui appar-
tiennent à Dieu, il peut m’en confier abondamment. Par Christ,
qui est ma sagesse, je suis capable de les administrer sagement.
Confessez les textes suivants:
«C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu
de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton
maître» (Matth. 25/21).
«Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la de-
mande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche,
et elle lui sera donnée» (Jacques 1/5). «Jésus-Christ, lequel, de
par Dieu, a été fait pour nous sagesse» ( 1 Cor. 1/30).
«Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur ( ... ) reconnais-le
dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers» (Proverbes
3/5-6).
«Avec moi (la sagesse) sont la richesse et la gloire, les biens
durables et la justice» (Prov, 8/18).
«L’Éternel est mon berger, je ne manquerai de rien» (Psaume
23/1).
Il y a beaucoup d’autres passages dans la Bible, parlant de
semer et de récolter, donner et recevoir. Si vous êtes cultiva-
Financièrement à l’aise 111
teur ou jardinier, vous comprendrez certainement ces prin-
cipes.
Quand, au printemps, j’ensemence mon jardin, je m’at-
tends à une abondante récolte en automne! Pour une
pomme de terre mise en terre, je m’attends à en retirer une
bonne dizaine ou davantage. Nous donnons à la terre une
semence infiniment petite et récoltons plus tard des lé-
gumes tellement plus grands que la semence jetée en terre!
Nous servons un Dieu bon et généreux, qui dispense l’abon-
dance en toutes choses!
Nous avons besoin d’apprendre que tout cela est vrai aus-
si quand il s’agit de donner et recevoir de l’argent. L’affirma-
tion suivante peut vous aider à vous familiariser avec cette
réalité et à attendre de votre Père céleste une abondante
moisson:
Je crois aux lois divines concernant semailles et récoltes.
Je sème et je m’attends à une bonne et abondante moisson.
«Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le
froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront
point» (Gen. 8/22).
«L’Éternel, ton Dieu, te bénira dans toutes tes récoltes, dans
tout le travail de tes mains, et tu te livreras entièrement à la
joie» (Deut, 16/15).
«Celui qui sème la justice a un salaire véritable» (Proverbes
11/18).
«Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant
entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent,
et portent du fruit avec persévérance» (Luc 8/15).
Notez les mots «avec persévérance». Lorsque, au prin-
temps, j’ensemence mon jardin, la première chose que je
vois apparaître ensuite, c’est de la mauvaise herbe! Mais, j’at-
tends. Et, bientôt, je vois apparaître aussi les radis, oignons,
petits pois, etc. Cependant, il me faudra attendre encore un
certain temps avant de pouvoir récolter de beaux légumes
bien fournis.
112 Libère mon coeur !

Je ne vais pas dire, trois jours après avoir mis en terre la


semence:
- Il me semble que la loi de Dieu concernant semailles et
moisson ne fonctionne pas dans mon cas.
Non, je patiente, j’attends, j’enlève la mauvaise herbe, j’ar-
rose, et finalement je récolte.
Je vous donne un conseil: consacrez autant de temps dans
les 120 prochains jours (le temps nécessaire pour cultiver le
jardin des semailles à la récolte) à planter en vous la Parole
de Dieu, à désherber (enlever vos doutes et vos paroles né-
gatives), à arroser (méditer et prier) et vous verrez une mois-
son abondante. La Parole de Dieu ne restera pas sans effet
(Ésaïe 55/11).
L’été dernier, un violent orage de grêle a semé la désola-
tion dans mon jardin. Je ne me suis pas laissée décourager,
mais j’ai enlevé ce qui avait été brisé, j’ai arrangé et attaché
ce qui pouvait l’être, j’ai sarclé la terre durcie - tout en priant
pour une résurrection! Le mois d’août arriva et les gens
s’émerveillaient devant mon jardin aux plantes prospères.
Ne permettez pas aux tempêtes provoquées par Satan de
vous décourager. Persévérez dans la prière et dans l’affirma-
tion des paroles de Dieu!

Prière:
Seigneur, j’ouvre mon cœur et mon esprit aux enseigne-
ments de ta Parole concernant/es finances. Aide-moi à com-
prendre qu’il n’est pas dans ta volonté que je sois dans le be-
soin. Je m’engage à être un bon intendant de l’argent qui passe
entre mes mains; je veux donner généreusement pour l’œuvre
de Dieu, de sorte que la Bonne Nouvelle puisse être proclamée
et apporter aux hommes salut et guérison.
Au nom de Jésus. Amen.
Libre de croire 113

12
LIBRE DE CROIRE

Après celui de l’amour -la charité -, la foi est certainement


le thème le plus fréquemment traité dans les sermons.
«Or, sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu» (Hébreux
11/6).
Lorsque quelqu’un accepte Christ, une mesure de foi lui
est donnée; chaque chrétien est donc capable de croire.
Beaucoup de croyants prient pour avoir plus de foi, mais
ce qu’il leur faut plutôt, c’est plus de connaissance et d’en-
tendement! - Plus de connaissance de la volonté de Dieu et
de ses voies révélées dans sa Parole; plus d’entendement et
de compréhension quant au caractère de Dieu et en ce qui
concerne les droits et privilèges de ses enfants.

L’amour de Dieu
Avant tout il faut laisser pénétrer au plus profond de nous-
mêmes la pensée que Dieu nous aime réellement, incondi-
tionnellement, prodigieusement, pour toujours.
Dieu aimerait que nous comprenions, autant qu’il est hu-
mainement possible, à quel point il nous aime. Dans Éphé-
siens 3/17 -19, l’apôtre Paul écrit:
«Je fléchis les genoux devant le Père ( ... ) Afin qu’enracinés
et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous
114 Libère mon coeur !

les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et


la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute
connaissance».
Satan s’efforce de nous tromper et de nous rendre
aveugles quant à l’amour de Dieu, car il sait pertinemment
que quiconque sait à quel point il est aimé de Dieu, aimera
le Seigneur à son tour, lui consacrera sa vie et le servira avec
joie.
Souvent, même ceux qui aiment et servent Dieu, ont
besoin d’aide pour comprendre vraiment combien Dieu les
aime et qu’il est toujours prêt à leur pardonner. C’est d’au-
tant plus nécessaire quand ils ont manqué d’amour de la
part de leur père terrestre.
L’affirmation suivante vous aidera à être mieux pénétré de
l’amour que Dieu a pour vous, son enfant:
Mon cœur et mon esprit sont toujours conscients que Dieu,
mon Père, m’aime inconditionnellement.
«Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous
soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes» (1 Jean
3/1).
«De loin l’Éternel se montre à moi: Je t’aime d’un amour éter-
nel; c’est pourquoi je te conserve ma bonté» (Jérémie 31/3).
«Mets ton espoir en l’Éternel! Car la miséricorde est auprès
de l’Éternel, et la rédemption est auprès de lui en abondance»
(Psaume 130/7).
«J’ai l’assurance que (rien) ( .. .) ni aucune créature ne pourra
me séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ, notre
Seigneur» (Rom. 8/38-39).

La protection divine
Parce que Dieu nous aime tant, il veille sur nous bien plus
qu’une mère veille sur ses petits enfants pour les protéger.
Selon ce que je sais, dans le monde animal, ce sont les
mères poules qui ne fuient pas devant le feu, n’abandonnent
Libre de croire 115
pas leur progéniture. N’est-il pas intéressant de constater
que le diable nous a amenés à employer» l’expression «poule
mouillée» pour désigner quelqu’un manquant de courage,
alors qu’une poule est capable de se sacrifier pour protéger
ses poussins? Dans le Psaume 91/4, nous lisons:
«Il (Dieu) te couvrira de ses plumes, tu trouveras un refuge
sous ses ailes».
Lorsque Jésus pleure sur Jérusalem, il dit:
«Combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme
une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous n’avez
pas voulu!» ( Luc 13/32).
Comme cette illustration est vraie: Christ nous a aimés et a
donné sa vie pour nous.
J’aime à me souvenir de ces textes qui parlent de protec-
tion, qui rassurent et chassent la crainte, lorsque mes enfants
sont loin de moi. Quand ils partent, je leurs dis:
- J’ouvre ainsi une avenue par laquelle les anges, envoyés
de Dieu, peuvent arriver pour vous protéger -- nous proté-
ger, moi et mes bien-aimés.
Affirmez: La protection de Dieu m’entoure, moi et ma famille.
Confessez: «Je dis à l’Éternel: Mon refuge et ma forteresse,
mon Dieu en qui je me confie ( ... ). Tu es mon refuge, ô Éter-
nel! Tu fais du Très-Haut ta retraite. Aucun malheur ne t’arri-
vera, aucun fléau n’approchera de ta tente. Car il ordonne à ses
anges de te garder dans toutes tes voies» (Psaume 91/9-11).
Le Psaume 91 est un des meilleurs textes démontrant la
protection de Dieu pour les siens.
«Tous ceux qui se confient en toi se réjouiront, ils auront de
l’allégresse à toujours, et tu les protégeras; tu seras un sujet de
joie pour ceux qui aiment ton nom. Car tu bénis le juste, ô Éter-
nel! Tu l’entoures de ta grâce comme d’un bouclier» (Psaume
5/12-13).
Vous avez certainement déjà entendu dire: «Je savais
qu’un malheur allait arriver! J’en avais la prémonition».
116 Libère mon coeur !

Agnès Sanford, dans son livre «The Healing Light», dit que
nos prémonitions sont souvent une sonnette d’alarme aver-
tissant d’un danger ou d’une tragédie. Si nous y prenons
garde pour prier en conséquence, il nous est possible d’évi-
ter des événements douloureux.
Voici ce qui m’est arrivé récemment: Ma fille mariée et son
époux avaient décidé de se rendre à un concert chrétien à
Denver, la veille du jour de l’an. Or, la semaine précédente,
Denver avait été ravagée par une tempête et je savais que
les routes et les rues y étaient dans un piteux état. Et je savais
aussi que dans la nuit de la Saint-Sylvestre, on buvait beau-
coup dans cette ville et qu’il allait par conséquence y avoir
des chauffeurs conduisant en état d’ébriété.
Tout cela me fit craindre de les voir partir. Mais mon mari
me fit remarquer que nos enfants étaient adultes et parfai-
tement capables de prendre eux-mêmes leurs décisions et
que, de ce fait, je devais m’abstenir de leur parler.
Néanmoins, mon esprit n’était pas en paix; j’étais troublée
plus qu’à l’ordinaire dans des situations similaires. Aussi,
pendant toute cette journée, je priais «par l’Esprit» aussi bien
qu’en anglais, demandant à Dieu de les garder et me réfé-
rant à des textes bibliques relatifs à la protection.
En revenant de Denver, tard dans la nuit, notre jeune
couple quitta l’autoroute pour aller prendre un café. Sur la
rampe de sortie, tout à coup, leurs freins cédèrent. Ils ve-
naient juste de quitter un fort trafic et il y avait là un gros tas
de neige sur lequel Pierre dirigea sa voiture. Ils purent ainsi
s’arrêter sans dommage.
Ils avaient exactement 35 dollars en poche, ce qui leur
permit de passer la nuit dans un motel tout proche. Le len-
demain, mon mari alla à leur rencontre pour récupérer leur
voiture et les ramener à la maison.
Que se serait-il passé si je n’avais pas prié? Je ne saurais le
dire, mais je suis heureuse d’avoir prié et de n’avoir pas igno-
ré l’avertissement que Dieu m’avait donné par une prémoni-
Libre de croire 117
tion. Je suis convaincu qu’en réponse à mes prières, Dieu a
envoyé ses anges pour veiller sur nos enfants.

Le divin réconfort
Ce matin, de nouveau, j’ai rêvé de ma mère et j’ai pleuré
et sangloté dans mon sommeil. Elle est décédée il y a un peu
plus d’un an, et par moments la tristesse me gagne encore.
Je garde tant de souvenirs d’elle! Que de fois ai-je partagé
avec elle mes problèmes, mes joies et mes peines! J’ai admi-
ré avec elle des couchers de soleil, les fleurs de mon jardin, la
pivoine rose cueillie la veille et qui venait d’une pousse prise
dans son jardin. Ensemble nous avions fait le tour des anti-
quaires, ce qui est tellement plus intéressant et plus amusant
que de le faire toute seule; l’une faisant découvrir à l’autre les
pièces uniques qu’elle découvrait!
Nos relations avaient été sans ombre. Notre amour était
fort et nous nous comprenions parfaitement. Je ne me sou-
viens pas d’avoir eu avec ma mère le moindre différend sé-
rieux. Souvent, il m’arrivait de lui dire:
- Si j’avais pu choisir moi-même ma mère, c’est toi et au-
cune autre que j’aurais choisie!
C’était toujours avec joie que j’allais lui rendre visite ou
que je la voyais arriver chez nous. Je savais aussi que j’allais
élever nos enfants de la bonne manière, grâce à ce que ma
mère avait été pour moi; mais je ne pense pas y avoir réussi
comme elle avec moi. Ma mère était simplement merveil-
leuse. Et pourtant, mes relations d’affection avec mes en-
fants sont excellentes.
Je pourrais citer ses nombreuses vertus, mais le texte de
Galates 5/22-23 - le fruit de l’Esprit - les résume toutes. Elle
avait aussi une très belle voix et se produisait à certaines
occasions. Mais elle chantait aussi en vaquant aux tâches
ménagères quotidiennes:
Chaque instant de chaque jour, Jésus prend soin de moi;
118 Libère mon coeur !

Chaque instant de chaque jour, mon cœur est dans la joie.


Depuis que Christ m’a sauvé, c’est le bonheur;
Libéré de mon péché, j’ai la paix dans mon cœur ...
Vous comprendrez donc à quel point j’étais affligée quand
elle mourut d’un cancer. Je ne sais ce que je serais devenue
ou ce que j’aurais fait, si je n’avais pas connu le Seigneur, le
Dieu consolateur, et su que «toutes choses concourent au
bien de ceux qui aiment Dieu». Mais je puis vous dire ce qui
m’a permis de surmonter cette épreuve. Si vous passez par
le deuil, agissez de même et vous pourrez vaincre votre tris-
tesse et votre douleur, être consolé et apaisé.
Voici la prière que j’ai faite: Seigneur, je t’apporte ma dou-
leur, ma tristesse et mon deuil. Je te remercie de ce que Jésus les
a pris sur lui, de sorte que je n’ai pas à les porter moi-même.
Et je confessais les textes tels que:
«Homme de douleur, habitué à la souffrance ( ... ), ce sont
nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est
chargé» (Ésaïe 53/3-4).
«Il m’a envoyé guérir ceux qui ont le cœur brisé ( ... ) Pour
consoler tous les affligés ( ... ), pour leur donner une huile de
joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d’un esprit
abattu» (Ésaïe 16/1-3).
«Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le
Père des miséricordes et le Dieu de toutes consolation, qui nous
console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation
dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions
consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction!» (2 Cor.
1/3-4).
«L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il sauve
ceux qui ont l’esprit dans l’abattement» (Psaume 34/19).
Il y a beaucoup d’autres textes capables de consoler notre
cœur. Vous pourrez en trouver en consultant une concor-
dance ou un index biblique.
Une fois encore, tandis que j’écris ces lignes, ma tristesse
Libre de croire 119
s’est envolée et Dieu a consolé mon cœur. Vraiment, Dieu est
un Dieu d’amour et de consolation!

La fidélité de Dieu
Si nous savons combien Dieu est fidèle et bon pour nous,
cela nous encourage à mettre notre confiance en lui, à avoir
foi en lui.
Hébreux 11/6 affirme que «sans la foi il est impossible
d’être agréable à Dieu». Dieu «récompense ceux qui le
cherchent de tout leur cœur», certainement, il rémunérera
vos efforts. D’ailleurs, je pense que si vous n’étiez pas un
chercheur sérieux, vous n’auriez pas lu ce livre jusqu’ici!
Si nous connaissons l’amour de Dieu, sa protection et
sa consolation, nous sommes capables de croire qu’il est
«notre récompense». Désormais il ne sera pas difficile d’avoir
confiance en sa fidélité.

Parler avec foi


L’histoire de la Sunamite, relatée dans 2 Rois 4, illustre bien
ce que signifie «parler avec foi». Malgré la mort de son fils et
sa douleur, elle dit à son mari: «Tout va-bien» (v. 23). Elle fait
la même réponse au serviteur d’Élisée (v. 26). C’est par la foi
qu’elle agit ainsi, confessant ce qu’elle s’attend à voir arriver,
et, par le moyen d’Élisée, Dieu ramène son fils à la vie.
Or, cet événement a eu lieu bien avant que ne fut écrit
Romains 4/17 et 8/28! Aujourd’hui, nous avons en nous la
vie de Christ, ses paroles et le Saint-Esprit, le Consolateur, qui
nous rend capables de parler avec foi.
Un jour, en relisant Luc 17, les versets 5 et 6 me laissèrent
une forte impression:
«Les apôtres dirent au Seigneur: Augmente-nous la foi. Et le
Seigneur dit: Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé,
vous diriez: à ce sycomore: Déracine-toi, et plante-toi dons la
mer, et il vous obéirait».
120 Libère mon coeur !

Nous avons trop mis l’accent sur le grain de sénevé, tandis


que - ce me semble - Jésus a voulu dire:
- Ne vous inquiétez pas parce que votre foi est petite, met-
tez-la en pratique: prononcez les paroles qui changent les
circonstances et qui surmontent les obstacles, aussi impos-
sible que cela paraisse.
Jésus ne dit pas que ses disciples aient besoin de plus de
foi et il ne propose pas de leur en donner davantage. Il ne
leur dit pas non plus de prier pour que leur foi augmente, il
dit:
- Mettez en pratique le peu de foi que vous avez. Dites ce
que vous désirez voir arriver * .
Il savait que les résultats ainsi obtenus ne manqueraient
pas de fortifier leur foi et de l’augmenter.
Y a-t-il un meilleur moyen pour encourager et fortifier
votre foi que de voir ce qui peut résulter de vos prières et
de votre confession de la Parole de Dieu? Les hommes de foi
sont ceux qui ont placé leur peu de foi dans un grand Dieu,
sont restés fermes dans leur confession de la Parole de Dieu
et ont ainsi vu leurs prières exaucées.
Le monde dit: «Je crois ce que je vois!»; mais Dieu dit:
«Crois et tu verras !» (Jean 11/40). Notre Dieu est le Dieu qui
«appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient»
(Rom. 4/17). La Sunamite a agi selon ce principe en disant:
«Tout va bien! », quand même son fils gisait mort sur son lit
et qu’elle le savait.
Apprenons à voir les choses avec nos yeux spirituels.
Il faut «connaître» en notre esprit et «avoir la foi de Dieu»,
c’est-à-dire avoir la foi qui est propre à Dieu, selon l’ensei-
gnement de Jésus dans Marc 11/22. En effet, «Dieu dit, et la
chose arrive».
Dieu lui-même est notre récompense, la récompense de
notre foi.

Cf. aussi Marc 11/20-24 (Note trad.).


Libre de croire 121
Prière:
Mon Seigneur et mon Dieu, je ne sais comment te louer de ce
que tu es le grand «JE SUIS», et tu m’aimes, me gardes, me guéris
et me consoles!
Affermis en moi la foi et aide-moi à tenir ferme à ta vérité et à
ce que tu es, Seigneur. Encore une fois: aide-moi à comprendre,
je te prie, malgré ma faiblesse, ton amour pour moi.
Merci de ce que tu ôtes de mon esprit tout chagrin. Merci
aussi d’enlever tout doute de mon cœur. Merci de ce que je puis
vivre entouré de ton amour et être sûr de ta protection en tout
temps.
Je loue ton nom, Jésus! Amen.
Mûrir spirituellement 123

13
MÛRIR SPIRITUELLEMENT

Il existe de nombreux exercices spirituels qui peuvent


nous aider à avancer, à progresser spirituellement et à mûrir.
Les moyens les plus connus sont certainement la prière et
l’étude de la Parole. Dans le dernier chapitre de ce livre, je
vous dirai ce que je pense de l’attitude qui consiste à faire
que la Parole de Dieu devienne partie intégrante de notre
être intérieur et de s’y référer dans toutes nos circonstances
et quotidiennement, de la mettre en pratique et ne pas se
borner à l’écouter (Jacques 1/22). Mais, voici auparavant
quelques réflexions sur la prière.

La prière positive
Beaucoup de livres traitent de la prière et de l’intercession.
Vous ne manquerez donc pas de possibilités de vous ins-
truire à ce sujet. Aussi me bornerai-je à souligner ici quelques
aspects qui, dans ce que j’ai lu concernant la prière, ne sont
mentionnés que rarement ou pas du tout.
Si vous êtes comme moi, vous priez habituellement en
silence, à moins de participer à une réunion de prière ou
d’être invité à prier pour ouvrir une réunion. Cependant,
autant que possible, priez aussi à haute voix pendant votre
culte personnel, cela vous aidera à garder votre esprit sur
le sujet présenté et évitera à vos pensées de voyager et de
124 Libère mon coeur !

s’égarer. Ce sera facile si vous êtes seul dans votre voiture ou


à faire votre ménage ou quelque autre travail.
Ce qui a aussi changé ma façon de prier, c’est ma manière
de présenter à Dieu les besoins d’autrui. Par exemple:
Avant: «Seigneur, je t’en prie, aide X. à ne plus tromper sa
femme et fais qu’il revienne à toi».
Maintenant: «Seigneur, je bénis X. avec un amour renouvelé
pour sa femme. Qu’il ait soif de justice et soit animé d’un ardent
désir de te connaître et de vivre en communion avec toi».
Avant: «Seigneur, je t’en prie, guéris X. du cancer. Fais que ses
douleurs cessent».
Maintenant: «Seigneur, je bénis X. avec ta force et la santé
que tu donnes. Que ton réconfort soit son partage et ta pré-
sence réelle en lui (elle)».
Avant: «Seigneur, je ne puis supporter la manière dont mes
enfants se comportent. Fais qu’ils cessent d’être aussi polis-
sons!»
Maintenant: «Seigneur, je bénis mes enfants avec un esprit
d’amour et de concorde. Qu’une bonne attitude soit leur par-
tage, ainsi que le désir d’obéir et d’agir de façon convenable».
La première manière de prier consiste à présenter le pro-
blème à Dieu. Vous visualisez le problème dans votre esprit
et vous le soumettez tel quel à Dieu, lui demandant d’inter-
venir.
La seconde manière consiste à visualiser la réponse aux
problèmes, l’exaucement positif souhaité. C’est cette ma-
nière de prier que je pratique désormais, c’est celle de la
parole de foi: j’appelle les choses qui ne sont point comme si
elles étaient (Rom. 4/17).
J’ai pratiqué cette manière de prier par exemple pour un
de nos amis qui souffrait gravement du dos. Il avait subi plu-
sieurs opérations, mais il continuait à souffrir cruellement.
En priant pour lui, je le «voyais» s’adonner aux sports qu’il
aimait tant avant la maladie de sa colonne vertébrale, entre
Mûrir spirituellement 125
autre le jeu de quilles et le volley-ball. Aujourd’hui il est com-
plètement rétabli; lui et son épouse, Derin et moi avons fait
une partie de quilles. Ma «vision» est devenue réalité.
Une amie infirmière me parlait d’une de ses patientes, me
demandant de prier pour elle, en la nommant, mais je ne la
connaissais pas. Elle souffrait d’une paralysie totale, suite à
une grave maladie. Toutes les fois que je passais devant son
domicile, au volant de ma voiture, j’ai pu la «voir en esprit»,
debout sur le pas de porte, faisant signe de la main à son
mari partant au travail. Mon amie infirmière me tenait au
courant de 1’évolution de son état, qui allait s’améliorant.
Finalement, elle se rétablit complètement, put quitter l’hôpi-
tal et rentrer chez elle. Prier avec foi, c’est voir l’exaucement
tandis que vous priez.
«Tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous
l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir» (Marc 11/24).
Il y a deux autres manières de prier très efficaces. L’une,
c’est de prier en langues pour des personnes aussi bien que
pour des situations. C’est la manière la plus sûre, car nous
prions sous l’inspiration du Saint-Esprit. De telles prières se-
ront donc toujours en accord avec la pensée de Dieu.
L’autre bonne manière consiste à citer des textes bi-
bliques, par exemple: «Père, je te rends grâces d’avoir ordonné
à tes anges de me garder dans toutes mes voies (Ps. 91/11), de ce
que tu m’entoures de ta grâce comme d’un bouclier» (Psaume
5/13).
«Je te loue de ce que tu envoies ta parole et me guéris (Psaume
107/20) et de ce que tu éloignes de moi toute maladie (Deut.
7/15). Je te bénis de ce que le fruit de l’Esprit, l’amour, la joie, la
paix, la patience, la gentillesse, la bonté, la fidélité, la maîtrise
de soi, agit dans ma vie» (Galates 5/22-23). Je te loue de ce que
tu as fait de moi ton enfant et me prodigues ton amour» (1 Jean
3/1).
Là aussi, vous êtes certain de prier en accord avec la vo-
lonté de Dieu; sa volonté est exprimée dans sa Parole.
126 Libère mon coeur !

La prière en vue de la «soif de justice» est utile en faveur de


ceux qui ne sont pas sauvés ou de chrétiens qui ne marchent
pas selon la volonté de Dieu. Pendant toute une année j’ai
prié ainsi pour un parent. Puis, lorsque nous l’avons rencon-
tré, il était très ouvert aux choses de Dieu et Derin a pu le
conseiller et prier avec lui. Aujourd’hui il est complètement
transformé et il fait des progrès spirituels remarquables.
Avant que je commence à prier pour lui, pour qu’il ait «soif
de justice», il n’y avait aucune communication possible entre
lui et nous. Désormais il y a une communion merveilleuse.
Prier par la Parole de Dieu, en utilisant des textes bibliques,
est très efficace.
Voici une affirmation et quelques textes bibliques en rap-
port avec la prière:
Communiquer avec Dieu par la prière fait toute ma joie. Je
prie et le Seigneur m’exauce.
«Ne vous inquiétez de rien; mais en toutes choses faites
connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplica-
tions, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui sur-
passe toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en
Jésus-Christ» (Phil. 4/6-7).
«Approchons-nous donc avec assurance du trône de la
grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être
secourus dans nos besoins« (Héb. 4/16).
«En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez
au Père, il vous le donnera en mon nom. Demandez, et vous
recevrez, afin que votre joie soit parfaite» (Jean 16/23-24).
«Nous avons auprès de lui (Dieu) cette assurance, que si nous
demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et
si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous de-
mandions, nous savons que nous possédons la chose que nous
lui avons demandée» (1 Jean 5/14-15).
Méditez aussi le texte de Matthieu 6/5 -13, où Jésus en-
seigne aux siens comment prier. L’oraison dominicale - le
Notre-Père - est la prière modèle.
Mûrir spirituellement 127
Ne l’oubliez pas: si vous priez, Dieu répond à vos besoins,
il vous bénit en vous exauçant. Vous serez encouragé dans
votre vie de prière et prier deviendra pour vous une occupa-
tion à laquelle vous prendrez plaisir.
Souvenez-vous-en: lorsque vous priez, il faut regarder
à travers vos problèmes aux réalités qui sont en Christ et
considérer avec confiance l’exaucement, voir «les choses qui
ne sont point comme si elles étaient»!

La puissance de la louange
La Bible est pleine de louanges et d’actions de grâces en-
vers Dieu. Dieu veut être loué. La louange libère l’action de
Dieu en notre faveur, elle enlève nos fardeaux, libère de la
dépression et glorifie Dieu. Affirmez ceci:
La louange et l’action de grâces envers Dieu font partie de
ma vie quotidienne.
«Je louerai l’Éternel de tout mon cœur, je raconterai toutes
tes merveilles. Je ferai de toi le sujet de ma joie et de mon allé-
gresse, je chanterai ton nom, Dieu Très-Haut» (Psaume 9/2-3).
«Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la
volonté de Dieu en Jésus-Christ» (1 Thess. 5/18).
«Entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par
des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre
cœur les louanges du Seigneur; rendez continuellement grâces
pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur
Jésus-Christ» (Eph. 5/19-20).
«Je bénirai l’Éternel en tout temps; sa louange sera toujours
dans ma bouche» (Psaume 34/2).
«Seigneur! ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta
louange» (Psaume 51/17).
«Par lui (Jésus), offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de
louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom»
(Héb. 13/15).
128 Libère mon coeur !

Louer Dieu en tout temps


Souvent je sentais que je ne louais pas assez Dieu. Pour-
tant, je commençais mes moments de prière par un temps
de louange et d’adoration et, certains jours, je consacrais
un moment uniquement à cela. Cependant, je me rendais
compte, que je n’apportais pas à Dieu la louange qui lui était
due et que j’étais loin de cette parole de David: «Je loue-
rai l’Éternel en tout temps, sa louange sera toujours dans ma
bouche» (Psaume 34/2).
C’est alors que je découvris que je pouvais louer Dieu
conjointement avec mes affirmations. Ainsi, mes affirma-
tions avaient plus de sens, prenaient plus de poids et m’ins-
piraient davantage. Voici un exemple vous montrant com-
ment je fais:
«Seigneur, je te loue de ce que la lumière du Christ m’éclaire
et apporte la guérison à mon esprit, mon âme et mon corps. Je
te loue de ce que, dans les meurtrissures de Jésus, je suis guérie
(1 Pierre 2/24). Merci, Jésus, d’avoir pris sur toi mes maladies
et mes infirmités (Matth. 8/1 7). Je te loue, Seigneur, d’avoir
envoyé ta parole pour me guérir (Psaume 107/20). Je te rends
grâces, Père, de ce que tes paroles sont vie et santé pour tout
mon corps (Prov. 4/22). Mon âme, bénis l’Éternel, car c’est lui
qui guérit toutes tes maladies (Psaume 103/2-3). Je te loue, Sei-
gneur, de ce que tu remplis les jours de ma vie (Exode 23/26)
et de ce que j’entrerai dans le sépulcre dans ma vieillesse (Job
5/26). Gloire à ton nom !»
Relisez ces paroles à haute voix, maintenant, et vous re-
marquerez qu’elles exaltent votre esprit et fortifient votre
foi. Si vous louez Dieu pendant vos affirmations positives,
celle-ci auront beaucoup plus d’impact. Vous ferez de ra-
pides progrès, la louange deviendra une «heureuse passion»
dans votre vie.
L’adoration
On ne fait souvent pas de ,différence entre la louange
et l’adoration apportée à Dieu et son Fils. En ce qui me
Mûrir spirituellement 129
concerne,j’en vois pourtant une.
Après avoir entendu un sermon de Norvel Hayes, je fus re-
prise dans ma conscience parce que ce n’était que rarement
que je me mettais à genoux, pour passer du temps dans
l’adoration, la louange et l’action de grâces. Désormais je le
fais, et c’est devenu pour moi un temps dont je ne saurais
plus me passer.
Ainsi, il m’arrive d’être à genoux juste pour louer Dieu à
haute voix pendant quelques minutes; je l’adore pour ce
qu’il est, pour son Fils et l’Esprit Saint. Je le loue pour son
amour et lui dis combien je l’aime. Souvent, je termine ce
moment d’adoration en priant le Notre-Père ou les premiers
cinq versets du Psaume 103. Je suis certaine que si vous agis-
sez de même, ce sera une réelle bénédiction pour vous.

Prière:
Seigneur, apprends-moi à prier des prières que tu peux exau-
cer, des prières qui soient en accord avec ta pensée et ta volonté,
des prières capables de renverser les forteresses de Satan, des
prières pleines de foi et qui visent des buts précis.
Apprends-moi à te louer et à être un adorateur en esprit et
en vérité. Aide-moi à ne pas rester confiné dans les traditions
humaines, mais à m’élever librement vers les lieux élevés de ta
sainte joie!
Dans la louange et l’adoration du glorieux nom de Jésus.
Amen.
Libération par la Parole 131

14
LIBÉRATION PAR LA PAROLE

Je suis heureuse que vous ayez suivi mes explications


jusqu’à ce chapitre qui, à bien des égards, est la poutre maî-
tresse de l’édifice élevé dans ce livre.
Il m’arrive de poser la question suivante:
- Combien d’entre vous croient que la Parole de Dieu ap-
porte la réponse aux problèmes?
La plupart des personnes répondent affirmativement, ils
croient effectivement que la Parole de Dieu a réponse à leurs
besoins et questions.
Après cette question, je leur demande de fixer leur pen-
sée sur un domaine précis de leur vie où ils rencontrent de
sérieux problèmes, où Satan a gardé de l’emprise sur eux, et
je leur demande:
- Combien pouvez-vous citer de textes bibliques appris
par cœur et qui vous rendent capables de résister au diable
pour le mettre en fuite?
Habituellement, un grand silence succède à cette ques-
tion!
Mon mari va généralement plus loin: il demande à ses
auditeurs capables de citer un texte ou deux se rapportant à
la guérison, à la prospérité ou à la protection divine de lever
la main. En moyenne, 5 % seulement des auditeurs sont en
mesure de relever ce défi !
132 Libère mon coeur !

Dieu, par le prophète Osée, dit: «Mon peuple est détruit,


parce qu’il manque de connaissance» (Osée 4/6).
N’entend-on pas dire:
- C’était un si bon chrétien, comment Dieu a-t-il pu per-
mettre qu’il lui arrive une chose aussi terrible? ... *
Mais, Dieu n’a pas voulu que cela arrive! Chaque jour de
«bons chrétiens» sont détruits parce que Satan profite de
leur manque de connaissance, parce qu’ils ignorent la vo-
lonté de Dieu à leur égard, ne savent pas ce que dit sa Parole.
Lorsque Jésus fut tenté, il répliqua par la Parole (Matth.
4/1-11). Trois fois, Jésus fut tenté et trois fois il répliqua: «Il
est écrit!» (versets 4,7 et 10). C’est par la Parole que Jésus a
vaincu Satan. Il nous faut suivre son exemple, car «il nous a
laissé un exemple, afin que nous suivions ses traces» (1 Pierre
2/21).
La Parole de Dieu est la vérité. Satan est menteur: «Lorsqu’il
profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est
menteur et père du mensonge», dit Jésus (Jean 8/44). C’est
en connaissant la vérité révélée dans la Parole de Dieu que
nous triomphons de Satan.

Méditer la Parole
La méditation de la Parole de Dieu est plus profitable
lorsque nous la mémorisons, apprenant des textes par cœur.
Notez ce qui résulte d’une méditation assidue de la Parole
d’après les textes ci-après: victoire sur le péché, exaucement
de prières, prospérité, succès, santé.
«Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher
contre toi» (Psaume 119/11).
«Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en
vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accor-
dé» (Jean 15/7).

*On a certainement dû dire chose semblable dans l’entourage de Job (Note


trad.)
Libération par la Parole 133
«Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche; mé-
dite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est
écrit; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises,
c’est alors que tu réussiras» (Josué 1/8).
«Heureux l’homme ( ... ) qui trouve son plaisir dans la loi de
l’Éternel, et qui la médite jour et nuit! Il est comme un arbre
planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa sai-
son, et dont le feuillage ne se flétrit point: tout ce qu’il fait lui
réussit» (Psaume 1/2-3).
«Il (Dieu) envoya sa parole et les guérit, et il les fit échapper
de la fosse» (Psaume 107/20).
La Parole devient puissante et agissante en notre faveur
quand nous la connaissons, la confessons, la mettons en pra-
tique et l’appliquons dans notre vie quotidienne.
Satan essayera de vous faire croire que vous êtes inca-
pable de mémoriser des textes bibliques. Ne l’écoutez pas,
il est menteur! Vous souvenez-vous de votre nom, votre
adresse, votre numéro de téléphone? Oui? Alors, vous êtes
aussi capable de vous souvenir de passages bibliques. Affir-
mez hardiment:
Il m’est possible de mémoriser la Parole de Dieu. Elle est au
fond de mon cœur, je puis en faire usage jour après jour. Elle me
rend victorieux dans la tentation.
Le psaume 119 dans son entier se rapporte à la Parole de
Dieu. C’est le plus long chapitre de la Bible! Lisez ce psaume
en entier et retenez-en les versets qui appuient l’affirmation
ci-dessus.
Ce que j’expose dans ce livre m’a permis d’aider efficace-
ment d’autres personnes en difficulté. Je me sens animée
d’une énergie nouvelle pour témoigner et amener d’autres
âmes au salut. D’autres encore sont guéris de leurs maladies
lorsque je prie avec eux. Mais, ma plus grande récompense
est de voir d’autres chrétiens découvrir que ce qu’ils ont es-
péré se réalise, que la Parole de Dieu répond à leurs besoins,
que Jésus guérit leur être intérieur et les libère de toute
134 Libère mon coeur !

crainte, de leurs complexes d’infériorité, de dépressions, de


leurs sentiments de culpabilité, de l’irritation et de l’amer-
tume; que le Saint-Esprit les rend puissants et capables
d’être «plus que vainqueurs» dans leur vie de tous les jours.
Ma prière est que ce livre vous aide à comprendre com-
ment, pratiquement, vous pouvez dire des réponses et voir
des réponses aux problèmes que vous rencontrez, au lieu de
voir seulement vos problèmes et de les ressasser dans vos
conversations.
Jésus dit au sujet d’une certaine catégorie de gens de son
temps:
«Le cœur de ce peuple est devenu insensible; ils ont endurci
leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, de peur qu’ils ne voient
de leurs yeux, et qu’ils n’entendent de leurs oreilles, qu’ils ne
comprennent de leur cœur, qu’ils ne se convertissent, et que je
ne les guérisse» (Matth. 13/15 J.
Je souhaite que cela ne soit pas vrai pour vous, mais que,
plutôt, vous appliquiez les principes de la Parole de Dieu à
votre vie, de sorte que Christ puisse dire:
«Heureux sont vos yeux, parce qu’ils voient, et vos oreilles,
parce qu’elles entendent !» (Matth. 13/16).

Prière:
Seigneur Dieu, auteur de toute vérité, je viens à toi. Je veux
que ta Parole soit vivante en moi; je veux la mettre en pratique
et ne pas me borner à l’écouter seulement. Je veux serrer ta Pa-
role dans mon cœur; je veux la méditer jour et nuit.
Je veux apprendre à connaître la vérité; la vérité me rendra
réellement libre. Ta Parole est la vérité. Aide-moi à en imprégner
totalement mon cœur et mon esprit.
Merci, Seigneur, de ce que ta Parole a été faite chair et a
habité parmi nous; merci de ce qu’elle est encore faite chair en
habitant en moi.
Au nom de Jésus. Amen.
ISBN 2-88116-003-4

Ce livre a été écrit dans le


but de vous aider à découvrir
quelle est la volonté de Dieu à
votre égard et vous apprendre
comment vivre une existence
harmonieuse esprit, âme et
corps.

Tous les principes présen-


tés dans ces pages sont basés
sur la Parole de Dieu, la Bible.
Ils vous enseignent comment
grandir spirituellement et
acquérir un bon équilibre. En
les pratiquant dans votre vie quotidienne, vous trouverez la
réponse à vos besoins, la paix du cœur et vous connaîtrez la
liberté la plus importante entre toutes - la liberté dans l’Es-
prit. Vous serez libéré des chaînes du passé, de vos craintes
et doutes, de vos peines et chagrins, du ressentiment et de
l’amertume, de vos complexes d’infériorité.

Rita Carmack

Lisez ce livre, et découvrez comment devenir un chrétien


rayonnant de joie, de paix et d’amour, capable de faire décou-
vrir à d’autres Jésus-Christ et son amour.

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