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Berbères

Berbères
ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⵏ / Imaziɣen (ber)
‫ البربر‬/ ‫( األمازيغ‬ar)

Femme berbère portant une tenue traditionnelle chleuh.

Drapeau berbère.

Populations significatives par région


Maroc 15 000 000 - 20 000 0001,2,

Algérie 12 000 000 - 15 000 0001,3,

France + 2 000 0004,5

Pays-Bas et Belgique 1 100 0006

Niger 800 0007

Mali 800 0008

Mauritanie 650 0009,10

Libye 607 00011

Tunisie ≈ 50 00012

Égypte 50 00013

Canada 25 88514

Burkina Faso 25 00015

États-Unis 3 00016

Population totale environ 38 000 000

Autres
Régions
Afrique du Nord
d’origine

Langues berbères, traditionnellement écrites avec l'alphabet tifinagh, également l'alphabet berbère latin ou l’alphabet arabe ;
Langues
Dialectes arabes maghrébins (chez la population berbère arabisée)

Religions Islam (majoritaire), Christianisme et Judaïsme (minoritaires)


Ethnies Chaouis, Chleuhs, Chenouis, Infusen, Kabyles, Mozabites, Rifains, Iznassen, Jbalas, Touaregs, Zayanes, Zenagas, Guanches,
liées etc.

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Les Berbères ou Imazighen (en berbère : Imaziɣen, ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⵏ en néo-tifinagh ou


ⵎⵣⵗⵏ en tifinagh traditionnel) sont un groupe ethnique autochtone d'Afrique du Nord.
Connus dans l'Antiquité sous le nom de Libyens, les Berbères ont porté différents
noms durant l'histoire, tels que Mazices, Maures, Numides, Gétules, Garamantes et
autres. Ils sont répartis dans une zone s'étendant de l'océan Atlantique à l'oasis de
Siwa en Égypte, et de la mer Méditerranée au fleuve Niger en Afrique de l'Ouest.
Historiquement, ils parlaient des langues berbères, classées dans la branche berbère
de la famille afro-asiatique.
Aujourd'hui, la majeure partie des Berbères vit en Afrique du Nord : on les trouve
au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Libye, au Niger, au Mali, en Mauritanie,
au Burkina Faso, en Égypte, mais aussi aux Îles Canaries17. De grandes diasporas
vivent en France, en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Italie, au Canada et
dans d'autres pays d'Europe18,19.
De nos jours, la majorité des Berbères sont musulmans sunnites20, mais on retrouve
aussi des Berbères ibadites (dans le Djebel Nefoussa et à Zwara en Libye,
à Djerba en Tunisie, dans le Mzab et à Ouargla en Algérie21), juifs22 et chrétiens23.
L'identité berbère est généralement plus large que la langue et l'ethnicité, et englobe
toute l'histoire et la géographie de l'Afrique du Nord. Les Berbères ne sont pas une
ethnie entièrement homogène, et ils englobent un éventail de sociétés et
d'ascendances. Les forces unificatrices du peuple berbère peuvent être une langue
commune, une origine commune et une identification collective au patrimoine, à la
culture et à l'histoire berbères.
Il y aurait environ 28 à 38 millions de berbérophones en Afrique du Nord1,24. Le
nombre de Berbères ethniques (y compris non-berbérophones) est beaucoup plus
élevé, car beaucoup de Berbères ne parlent plus le berbère, mais l'arabe maghrébin.
La grande majorité de la population d'Afrique du Nord est d'origine berbère, bien
qu'en raison de l'arabisation, la majorité de la population du Maghreb s'identifie
comme arabe25,26.
Les Berbères s'appellent eux-mêmes Imazighen (sing. : Amazigh)27,18, qui qualifie
les hommes libres ou les hommes nobles.
Ce terme serait lié au nom antique des Mazices, ethnonyme relevé par les auteurs
de langue latine, et sa variante Maxyes, terme relevé par Hérodote27.

Sommaire

 1Liminaire
 2Étymologie
 3Origines
o 3.1Recherches pré-modernes
o 3.2Génétique
o 3.3Anthropologie
 3.3.1Mechta-Afalou ou Proto-Berbère
 3.3.2Mechtoïde
 3.3.3Protoméditérannéen
o 3.4Linguistique
o 3.5Récits de l'Antiquité et du Moyen Âge
 3.5.1Selon Salluste
 3.5.2Selon Hérodote
 3.5.3Selon Ibn Khaldoun
o 3.6XIXe-XXe siècle
 4Groupes ethniques
o 4.1Principaux groupes ethniques berbérophones
o 4.2Principaux groupes ethniques « non-berbérophones » d'origine berbère
 5Berbères au pluriel
 6Histoire
o 6.1Préhistoire
o 6.2Antiquité
 6.2.1La Numidie
 6.2.2Guerre de Jugurtha
 6.2.3De 256 à 640, christianisme, invasion vandale
o 6.3Moyen Âge
 6.3.1Conquête musulmane
 6.3.2Dynasties et grandes formations berbères
 6.3.3Les conflits berbères
 6.3.4Influence des Berbères en Afrique de l'Ouest et en Al-Andalus
o 6.4Époque moderne
 6.4.1De 1400 à 1900
 6.4.2Les confréries berbères et le mouvement des saints berbères entre 1500 et 1900
o 6.5Contemporain
 6.5.1De 1900 à 2000
 6.5.2La résistance berbère face à la colonisation européenne
 6.5.3Diaspora
 7Religion
 8Cultes berbères
 9Culture berbère
o 9.1Croyances
o 9.2Tatouage
o 9.3Festivals
o 9.4Culture
 10Démographie contemporaine
 11Berbères notables
 12Notes et références
 13Voir aussi
o 13.1Bibliographie
 13.1.1Travaux généraux
 13.1.2Études spécialisées
 13.1.3Livres en ligne
o 13.2Articles connexes
o 13.3Liens externes

Liminaire
Le plus connu des royaumes berbères est la Numidie. De nombreux rois berbères
ont régné dans différentes régions d'Afrique du Nord, tels
que Gaïa, Syphax, Massinissa, Juba Ier et Juba II, mais aussi des reines, telles
que Dihya, Sophonisbe ou encore Tin Hinan. On peut aussi parler des grandes
confédérations connues de Libye antique, telles celles des Libous, ou
des Mâchaouach, et les XXIIe et XXIIIe dynasties égyptiennes qui en sont issues. Il y
eut aussi des expansions berbères à travers le sud du Sahara, la plus récente étant
celle des Touaregs et la plus ancienne celle des Capsiens.
Plus réduites, les zones berbérophones actuelles sont inégalement réparties,
majoritairement au Maroc et en Algérie ainsi que dans une moindre mesure en Libye,
en Tunisie et en Égypte. Les langues berbères forment une branche de la famille
des langues afro-asiatiques. Autrefois, leur alphabet servait à écrire le libyque, dont
l'alphabet, appelé « tifinagh » a continué à être utilisé par les Touaregs et fait preuve
aujourd'hui d'un regain d'intérêt auprès des berbérophones.
Les Berbères constituent donc une mosaïque de peuples de l'Égypte au Maroc, se
caractérisant par des relations linguistiques, culturelles et ethniques. On distingue
plusieurs formes de langues
berbères : Chleuh, Chaoui, Rifain, Kabyle, Chenoui, Mozabite, Nafusi, Touareg…
sont les plus importantes variétés de la langue berbère. À travers l’histoire, les
Berbères et leurs langues ont connu des
influences puniques, romaines, arabes, turques ou encore françaises, ce qui fait que
de nos jours, sont appelées officiellement « berbères », les ethnies d'Afrique du
Nord parlant, se considérant et se réclamant berbères.
Cependant le terme berbère est un exonyme qui n'est pas forcément reconnu par
certains Berbères qui lui préfèrent le terme
(autoethnonyme) Amazigh (pl. Imazighen).
Selon Charles-Robert Ageron, « dans l’usage courant, qui continue la tradition arabe,
on appelle Berbères l’ensemble des populations du Maghreb »28.

Étymologie
Le nom « berbère » dérive d'un terme de l'égyptien ancien qui signifie « étranger »
ou des variations de celui-ci. L'exonyme a été adopté plus tard par les Grecs, avec
une connotation similaire.
Parmi ses attestations écrites les plus anciennes, Berbère apparaît en tant
que ethnonyme dans Le Périple de la mer Érythrée, au Ier siècle29.
En dépit de ces premiers manuscrits, certains historiens modernes ont soutenu que
le terme n'est apparu que vers 900 dans les écrits des généalogistes arabes30,
Maurice Lenoir postant une date d'apparition au VIIIe ou au IXe siècle31.
Les Berbères sont les Mauri cités dans la Chronique de 754 lors de la conquête
musulmane de la péninsule Ibérique, pour devenir depuis le XIe siècle, le
terme Moros (en espagnol, et Maures en français) sur les chartes et les chroniques
des royaumes ibériques chrétiens en expansion pour se référer aux Andalous, Nord-
Africains, et les musulmans en général.
Pour l'historien Abraham Isaac Laredo32 le nom Amazigh pourrait être dérivé du nom
de l'ancêtre Mezeg qui est la traduction de l'ancêtre biblique Dedan, fils de Shéba
dans le targoum. Selon Léon l'Africain, Amazigh signifiait « homme libre », bien que
cela soit contesté, parce qu'il n'y a pas de racine de M-Z-Gh qui signifie « libre »
dans les langues berbères modernes. De plus, « Am- » est un préfixe signifiant « un
homme, celui qui est [...] ». Par conséquent, la racine requise pour vérifier cet
endonyme serait (a)zigh, « libre », ce qui manque cependant aussi dans le
lexique berbère, mais peut être lié à aze « fort », Tizzit « bravoure »,
ou jeghegh « être brave, être courageux »33.
En outre, ce terme a aussi une connotation avec le mot touareg Amajegh, qui signifie
« noble »34,35. Le terme Amazigh est commun au Maroc, en particulier chez les
locuteurs du rifain et du shilah de l'Atlas central, en 198036, mais ailleurs dans la
patrie berbère, un terme local plus particulier, comme Kabyle ou Chaoui, est plus
souvent utilisé en Algérie37.
Selon l'historien Ibn Khaldoun, le nom Mazîgh est dérivé de l'un des premiers
ancêtres des Berbères, basé sur une opinion38.
Les Égyptiens, les Grecs, les Romains et les Byzantins ont mentionné diverses tribus
avec des noms similaires vivant en Libye antique, dans les zones où les Berbères
ont été plus tard identifiés. Les noms de tribus ou confédérations postérieurs diffèrent
des sources classiques, mais sont probablement encore liés au berbère moderne.
Parmi eux, la confédération des Mâchaouach représente l'une des premières
identifiées. Pour les historiens, il s'agirait du même peuple que celui appelé quelques
siècles plus tard en grec Mazyes par Hécatée de Milet, et Maxyes par Hérodote,
alors qu'il a été appelée Mazaces et Mazax dans les sources latines, et serait lié aux
derniers Massyles et Massæsyles. Tous ces noms sont similaires et sont peut-être
des représentations étrangères du nom utilisé par les Berbères pour s’appeler eux-
mêmes, en général, Imazighen.

Origines

Le Medracen, à Batna, est un mausolée numide, l'un des plus anciens monuments de
l'actuelle Algérie (300 av. J.-C.)

La majorité des haplogroupes masculins des Berbères sont E1b1b (12% à 100%)
d'origine atérienne[réf. nécessaire] et ibéromaurusienne39,40, et J (0% à 31%) d'origine
majoritairement arabe et carthaginoise41. L'haplogroupe R1b (M269), présent surtout
en Europe de l'Ouest arrive ensuite avec des fréquences entre 0 et 15 % selon les
régions. Un sous-groupe particulier de l'haplogroupe E1b1b, l'haplogroupe E1b1b1b
caractérisé par le marqueur M81, est très fréquent chez les Berbères et voit sa
fréquence décroître d'ouest en est42.
Les études anthropologiques et génétiques ont révélé la complexité du peuplement
de l'Afrique du Nord.
La question du type humain auquel se rattachaient les Berbères ou tout au moins
leur composant principal a été l’objet d’un débat récurrent, pour les uns, une
évolution se ferait par gracilisation avec une gracilisation générale du squelette, un
changement dans les proportions du crâne, qui de l'hyperdolicocéphalie des débuts
de l'Ibéromaurusien va devenir brachycéphale; elle s'observe dans le Columnatien,
où Marie-Claude Chamla a identifié des Mechta-Afalou gracilisés, pour d'autres, il y
aurait une impossibilité anatomique de passer du type Mechta-Afalou au type
Protoméditérannéen, la transition anatomique de l'Afrique du Nord résulterait donc
d'une migration43,44,45.
Recherches pré-modernes
Selon les récits de l'Antiquité, notamment Hérodote (v. 484 av. J.-C. — 425 av. J.-C.)
dans son écrit L'Enquête (en grec ancien: Ἱστορίαι / Historíai), relatant les
informations collectées pendant ses voyages en Afrique du Nord, les Libyens (terme
générique pour les Berbères) se disaient descendre des Troyens. Il les plaçait dans
la partie septentrionale de l'Afrique, dans les montagnes de l’Atlas (Enquête, IV, 184-
185)46. Par ailleurs, toujours selon Hérodote, le terme de « Maxies » était utilisé par
les Berbères pour se dénommer. Hérodote compte parmi eux les « Atlantes »47.
Salluste n’hésite pas à remonter les siècles pour rechercher les origines des
Berbères ; il va même jusqu’à interroger les ouvrages en langue punique en
possession du roi Hiempsal II ou les écrits mêmes de ce souverain numide48.
Diodore de Sicile aussi a consacré plusieurs paragraphes de son Livre Trois (LIV-LV)
à un peuple d’« Atlantes » qu’il situe « à l’'extrémité de l'Afrique » et qu’il présente
comme « arrivé à un assez haut degré de puissance et de civilisation ». Il place leur
histoire aux temps légendaires de la mythologie et y voit l’origine de nombreux
dieux ; par ailleurs ces « Atlantes » doivent faire face à leurs « voisins » les
« Gorgones » et sont vaincus par les « Amazones »49.
Au Moyen Âge, les thèses s'appuient sur des récits bibliques et sur des références
historiques comme Ibn Khaldoun : elles donnent alors à ce peuple une
origine chamitique.
Aux XIXe et XXe siècles, plusieurs auteurs lui attribuèrent une origine européenne et
nordique.
Génétique
E
F
- K
A E(x - R R A So
Populati M - J J
n / E1b M G I 1 1 ut ur
on 2 M 1 2
B 1b) 8 a b re ce
1 9
9
5

Abde
li &
Benh
Algérie/Ch 21 85.3 4.6 0.9 0.5 1.9
0 4.6% 0 0 0 0 0 assin
aouis 8 % % % % %
e
(2019
)50

Algérie/Ka 10 Kaby
0 2% 71% 0 0 7% 0 0 7% 0 6% 7%
byles 0 le
DNA
E
F
- K
A E(x - R R A So
Populati M - J J
n / E1b M G I 1 1 ut ur
on 2 M 1 2
B 1b) 8 a b re ce
1 9
9
5

Proje
ct51

Arred
Algérie/Ka i et
57.9 10.5 15. 15.
byles/Tizi 19 0 0 0 0 0 0 0 0 al.
% % 8% 8%
Ouzou (2004
)52

Dugo
ujon
Algérie/Mo 89.6 1.5 1.5
67 0 4.5% 0 0 0 0 0 3% 0 et al.
zabites % % %
(2009
)53

Beka
da et
Algérie/Mo 10
20 0 10% 80% 0 0 0 0 0 0 0 0 al.
zabites %
(2015
)54

Beka
da et
Algérie/Zé 51.4 11. 8.5 2.8
35 0 25.7% 0 0 0 0 0 0 al.
nètes % 4% % %
(2015
)54

Pereir
Burkina a et
77.8 5.6
Faso/Touar 18 0 16.7% 0 0 0 0 0 0 0 0 al.
% %
egs (2011
)55

Kuja
Égypte/Siw nová
62.9 31.
is/Désert 35 0 5.7% 0 0 0 0 0 0 0 0 et al.
% 4%
Libyque (2009
)56
E
F
- K
A E(x - R R A So
Populati M - J J
n / E1b M G I 1 1 ut ur
on 2 M 1 2
B 1b) 8 a b re ce
1 9
9
5

Dugo
ujon
Égypte/Siw 28 3.2 7.5 6.5 28 8.3
93 6.5% 12% 0 0 0 0 et al.
is/Siwa % % % % % %
(2009
)53

Otton
Libye/Toua i et
11
regs/Al 38 0 50% 39% 0 0 0 0 0 0 0 0 al.
%
Awaynat (2011
)57

Otton
i et
Libye/Toua
9 0 11% 89% 0 0 0 0 0 0 0 0 0 al.
regs/Tahala
(2011
)57

Pereir
a et
Mali/Touar 90.9
11 0 9.1% 0 0 0 0 0 0 0 0 0 al.
egs %
(2011
)55

Semi
no et
Maroc/Ber 79.6 14.1
64 0 6.3% 0 0 0 0 0 0 0 0 al.
bères % %
(2004
)58

Regui
g et
Maroc/Rifa
43 0 0 79.1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 al.
ins
(2014
)59

Maroc/Rifa 65.1 12.7 Semi


55 0 12.7% 0 0 0 0 0 0 0 0
ins % % no et
al.
E
F
- K
A E(x - R R A So
Populati M - J J
n / E1b M G I 1 1 ut ur
on 2 M 1 2
B 1b) 8 a b re ce
1 9
9
5

(2004
)58

Regui
g et
Maroc/Chl 98.5
65 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 al.
euhs %
(2014
)59

Semi
no et
Maroc/Chl 12.5
35 0 2.5% 85% 0 0 0 0 0 0 0 0 al.
euhs %
(2004
)58

Alvar
Maroc/Chl ez et
90.8
euhs/Amiz 33 3% 6.1% 0 0 0 0 0 0 0 0 0 al.
%
miz (2009
)60

Dugo
ujon
Maroc/Chl 85.2 1.9 1.9 1.9
54 0 9.3% 0 0 0 0 0 0 et al.
euhs/Asni % % % %
(2009
)53

Regui
g et
Maroc/Zay 18 89.8
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 al.
anes 7 %
(2014
)59

Dugo
ujon
Maroc/Zay 2.9 81.1 4.3 5.8
69 5.7% 0 0 0 0 0 0 0 et al.
anes % % % %
(2009
)53
E
F
- K
A E(x - R R A So
Populati M - J J
n / E1b M G I 1 1 ut ur
on 2 M 1 2
B 1b) 8 a b re ce
1 9
9
5

Dugo
Maroc/Bén
ujon
i- 79.1 6.0 1.5 1.5 4.5
67 0 7.5% 0 0 0 0 0 et al.
Snassen/Si % % % % %
(2009
di Bouhria
)53

Pereir
a et
Niger/Toua 5.6 16.7 33.
18 44.4% 0 0 0 0 0 0 0 0 al.
regs % % 3%
(2011
)55

Ennaf
Tunisie/Ber aa et
92.5 2.5
bères/Bou 40 0 5% 0 0 0 0 0 0 0 0 al.
% %
Omrane (2011
)61

Ennaf
Tunisie/Ber aa et
92.5 2.5
bères/Bou 40 0 0 0 0 0 0 5% 0 0 0 al.
% %
Saad (2011
)61

Ennaf
Tunisie/Ber aa et
93.6 4.25 2.1
bères/Djerb 47 0 0 0 0 0 0 0 0 0 al.
% % %
a (2011
)61

Fadhl
aoui-
Tunisie/Ber
100 Zid et
bères/Chen 27 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
% al.
ini–Douiret
(2011
)62
E
F
- K
A E(x - R R A So
Populati M - J J
n / E1b M G I 1 1 ut ur
on 2 M 1 2
B 1b) 8 a b re ce
1 9
9
5

Fadhl
aoui-
Tunisie/Ber
65.7 2.9 31. Zid et
bères/Sene 35 0 0 0 0 0 0 0 0 0
% % 4% al.
d
(2011
)62

Fadhl
aoui-
Tunisie/Ber
100 Zid et
bères/Jrado 32 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
% al.
u
(2011
)62

Les migrations humaines suivant l'ADNmt

Le chromosome Y est transmis de père en fils, l'étude des polymorphismes présents


permet de suivre la lignée patrilinéaire – directe – d'une famille, d'une ethnie ou
d'une espèce.
La majorité des haplogroupes masculins des Berbères sont E1b1b (12 % à 100 %)
d'origine atérienne[réf. nécessaire] et ibéromaurusienne39,40, et J (0 % à 31 %) d'origine
majoritairement arabe et carthaginoise41. L'haplogroupe R1b (M269), présent surtout
en Europe de l'Ouest arrive ensuite avec des fréquences entre 0 et 15 % selon les
régions. Un sous-groupe particulier de l'haplogroupe E1b1b, l'haplogroupe E1b1b1b
caractérisé par le marqueur M81, est très fréquent chez les Berbères et voit sa
fréquence décroître d'ouest en est42.
L'ADN mitochondrial étant exclusivement transmis par les femmes à leurs enfants,
son étude génétique permet de suivre la lignée matrilinéaire – directe – d'une famille,
d'une ethnie ou d'une espèce. La majorité des Berbères ont un ADN
mitochondrial d'origine ouest-eurasienne63. La lignée maternelle directe des Berbères
la plus ancienne date du paléolithique (30 000 ans avant notre ère) représentée par
l'haplogroupe U6 (d'origine ouest-eurasienne)64. Cet haplogroupe est spécifique aux
Berbères et sa fréquence s'accroît quand on va à l'ouest. Selon une étude génétique
réalisée en 2010, les populations d'Afrique du Nord descendent en partie, du côté
maternel, de migrants de la péninsule ibérique arrivés il y a environ 8 000–
9 000 ans65.
L'ADN autosomal permet de déterminer l'affinité génétique de certaines populations
humaines par rapport à d'autres. À l'exception des Touaregs, la majorité des
Berbères sont génétiquement plus proches des Européens et des Moyen-Orientaux
que des autres populations humaines – les Touaregs se situant dans une position
intermédiaire entre les populations subsahariennes et le reste des Berbères66,67.
D'après une étude de Adams et al., réalisée en 2008, sur un échantillon de
1 140 individus de sexe masculin originaires de la péninsule ibérique, et des îles
Baléares, ces populations ont une proportion moyennement élevée d'ascendance
provenant d'ancêtres maghrébins (10,6 %), et juifs séfarades (19,8 %)68.
Une nouvelle étude parue en 2012 utilisant 730 000 polymorphisme nucléotidique de
l'ADN autosomal montre une différence entre les populations nord-africaines, proche-
orientales et sub-sahariennes69. Les populations nord-africaines possèdent ainsi
un haplotype distinctif dont l’apparition a été estimée entre 18 000 et 38 000 ans lors
d'une divergence puis d'une isolation70, et sont complètement distinctes des Africains
subsahariens, basé sur des attributs culturels, linguistiques et phénotypiques 70. La
présence d'ADN européen chez les Nord-Africains tels que les Marocains ou
les Algériens varie, atteignant au maximum 25 % et est semblable aux populations
méditerranéenne d’Europe du Sud comme les Basques et les Toscans utilisés dans
cette étude.
Les particularités géographiques de l'Afrique du Nord expliquent les différences
génétiques entre les populations berbères. Ainsi, les Berbères du Maghreb sont
génétiquement différenciés selon leurs origines ethniques (c'est-à-dire le Maroc,
l'Algérie, la Tunisie) indiquant un isolement prolongé entre eux. La composante
européenne présente chez les Berbères, du moins chez ceux installés dans le nord-
ouest de l'Afrique, est généralement plus élevée que celle venant du Proche-Orient,
ce qui signifie des contacts plus intenses avec l'ouest qu'avec l'est de la
Méditerranée. Inversement, le poids de la composante maghrébine est relativement
faible en Libye et en Égypte, où des taux élevés d'ascendance venant du Proche-
Orient sont observés. Cette découverte intéressante confirme le rôle crucial du
désert libyen en tant que barrière physique à la mobilité humaine, le vaste territoire
désertique entre Tripoli et Benghazi étant à peine peuplé depuis l'Antiquité jusqu'à
nos jours. La présence d'une ascendance proche-orientale, qui suit une distribution
opposée avec un gradient vers l'Est, a été liée à l'expansion arabe71.
Anthropologie

Mechta el Arbi a été trouvé près de Constantine

Mechta-Afalou ou Proto-Berbère
L'Afrique du Nord, durant le paléolithique ainsi que mésolithique, était habitée par
des populations du type de Mechta-Afalou ou Proto-Berbère72 caractérisées par une
robustesse générale, forte épaisseur des parois crâniennes, grandes dimensions du
crâne et de l’ensemble du squelette, tendance à la mésocéphalie, face large et
courte munie d’arcades sus-orbitaires saillantes réunies en un bourrelet médian,
orbites basses et rectangulaires, mandibule vaste, au corps très divergent avec
projection latérale des gonions, menton accusé, denture assez volumineuse et
atteinte de lésions pathologiques nombreuses. La stature de ces hommes était
élevée (1,77 m), leurs épaules larges, leur squelette très robuste. La comparaison
des hommes et des femmes de ces gisements montre qu’il existait un dimorphisme
sexuel prononcé, particularité fréquente chez les populations préhistoriques et
notamment au Mésolithique73.
Mechtoïde
Les hommes de Mechta-Afalou datant du Caspien, trouvés dans la nécropole de
Columnata, montrent des signes de gracilisation et de brachycéphalisation par
rapport aux hommes plus anciens d’Afalou et de Taforalt, et sont qualifiés du terme
de « mechtoïdes ». Ils présentent une moindre robustesse générale, des dimensions
du crâne et des os longs moins grandes (stature, 1,72 m), une tendance à la méso-
brachycéphalie, des reliefs osseux moins développés, une denture moins
volumineuse, toutes caractéristiques qui dénotent une gracilisation par rapport aux
restes ibéromausuriens plus anciens. L’usure des dents était chez eux moins
précoce et moins intense, la carie était en augmentation notable, indiquant des
modifications probables dans le régime alimentaire et une moindre résistance aux
facteurs cariogènes que leurs prédécesseurs73.
Protoméditérannéen
Ce dernier est divisé en deux variantes, une variante comprenant des sujets dolicho-
à mésocrânes, à face longue et à voûte élevée, aux orbites méso- à hypsiconques,
au nez méso- à leptorhinien, orthognathes ou modérément prognathes. Une autre
variante groupant des sujets dolichocrânes, à voûte basse, à la face de hauteur
moyenne, aux orbites mésoconques, au nez mésorhinien, éventuellement
prognathes. Chez les deux types la stature était élevée chez les hommes (1,76 m),
sensiblement plus petite chez les femmes (1,63 m) qui présentaient en outre une
certaine gracilité comparativement aux hommes nettement plus robustes.
Linguistique
Article détaillé : Langues berbères.
Les langues berbères, selon les experts européens, appartiennent à la famille des
langues afrasiennes (langues sémitiques, amharique, copte, langues tchadiques…)
qui remonte à 10 000 ans selon certains et 17 000 ans selon d’autres74.
L'origine des langues afrasiennes est très controversée75 certains linguistes pensent
qu'elles viennent d’Afrique orientale76,77, du Sahara78, du Levant79 ou de l'Afrique du
nord80.
Récits de l'Antiquité et du Moyen Âge
Selon Salluste

Un Libyen ancien peint sur la tombe de Séthi Ier

Salluste consacra les chapitres XVII et XIX de son ouvrage Bellum Iugurthinum à une
digression sur le pays de l'Afrique du Nord et ses habitants, d'après les traditions
numides et les livres puniques du roi Hiempsal II. Après une description du pays –
limites, climat, faune et flore –, l'historien présente les Gétules et les Libyens comme
les premiers habitants de l'Afrique. Le demi-dieu Hercule mourut en Espagne selon
la « croyance africaine », et son armée composée de divers peuples se démantela.
Les Mèdes, les Perses, les Arméniens de son armée passèrent par bateau en
Afrique et s'établirent sur la côte81.
Les Perses s'établirent à l'ouest, « plus près de l'Océan », habitant dans les coques
renversées de leurs bateaux, faute de matériel de construction. Ils s'allièrent par
mariage avec les Gétules. Conduits à se déplacer sans cesse, ils se donnèrent le
nom de « Nomades » (Numides)82. Salluste tient pour preuve de ce récit les
habitations des paysans numides, rappelant celles des coques renversées de
l'armée d'Hercule.
Les Mèdes et les Arméniens s'unirent aux Libyens. Ils « bâtirent des places fortes »
et « pratiquaient des échanges commerciaux avec l'Espagne ». Altérant le nom des
Mèdes, les Libyens indigènes se seraient mis à les appeler Maures. Par la suite, les
Perses et les Gétules grandirent en puissance et s'installèrent à l'ouest de Carthage
sous le nom de Numides. Enfin, ils annexèrent la Libye. La presque totalité du nord
de l'Afrique fut annexée par les Numides, « les vaincus se fondirent avec les
vainqueurs, qui leur donnèrent leur nom de Numides ».
Selon Hérodote
Hérodote (484 av. J.-C.-425 av. J.-C.) dit que les Maxyes — un peuple Berbère —
prétendent descendre des Troyens83. Il est a noter que d'après la tradition grecque,
les Maxyes ne sont pas les seuls habitants de la Libye antique qui seraient venus du
bassin égéen au temps de la guerre de Troie84.
Selon Ibn Khaldoun

Statue d'Ibn Khaldoun à Tunis ; il a consacré sa vie à l'étude de l'histoire des Berbères.

Ibn Khaldoun (1332-1406) fait remonter l'origine des Berbères à Mazigh fils de
Canaan. D'après lui, ils descendent de Canaan, fils de Cham. Faisant une étude
comparative des différents généalogistes arabes et berbères existant bien avant lui, il
en tire sa propre analyse sur l'origine des Berbères. Dans son livre sur l'Histoire des
Berbères, il cite presque tous les travaux déjà faits sur la généalogie ancienne 85. Il
désigne deux grandes familles : Madghis et Barnis85,86.
À propos de ces traditions, Yves Modéran a fait observer87 :
« Issue d’un genre littéraire spécifique, le récit mythique et généalogique, l’évocation
d’un ancien mouvement des Berbères de l’est vers l’ouest, explicitement rapportée à
l’ensemble de ce peuple, et non à telle ou telle tribu connue à l’époque byzantine, est
toujours repoussée par les auteurs arabes dans des temps extrêmement éloignés,
définis par une chronologie biblique (ou coranique, si l’on préfère). Et elle s’avère
surtout, dans presque tous les cas connus, reprise de traditions juives ou chrétiennes
bien antérieures au Bas-Empire romain, avec seulement des corrections destinées à
actualiser le mythe et à le rendre ainsi fonctionnel, capable de fournir des
explications aux hommes du Moyen Âge sur la situation des Berbères de leur propre
époque »
XIXe-XXe siècle
Le premier auteur à avoir évoqué l'origine nordique des Berbères est Thomas
Shaw dans son ouvrage Travels or Observations Relating to Several Parts of
Barbary and the Levant publié en 1738. Selon lui, les Berbères blonds descendent
des Vandales de Gélimer, retirés dans les montagnes après qu'ils eurent été défaits
par Bélisaire. Un siècle plus tard, un autre texte fondateur de l'origine nordique des
Berbères est l'article de Laurent-Charles Féraud intitulé Monuments dits celtiques
dans la province de Constantine et publié en 1863 où il suggère que les Berbères
blonds descendent des Gaulois mercenaires de Rome, à cause de la présence
des dolmens en Algérie. Par la suite, le docteur Lucien Bertholon, qui consacre sa
vie à l'anthropologie berbère, même s'il n'en continue pas moins à affirmer l'origine
nordique des Berbères, en fait les descendants des peuples égéens88.
Contrairement à ces auteurs, l'anthropologue italien Giuseppe Sergi ne pense pas
que les Berbères proviennent du nord, mais au contraire, que les Nordiques
proviennent du sud. Pour Sergi, il existe une race méditerranéenne, originaire
d'Afrique, dont était issue la race nordique; cette race méditerranéenne étant elle-
même issue des Chamites, qui occupaient le Nord de l'Afrique89.
Les théories de l'origine nordique des Berbères sont reprises, dans la première
moitié du XXe siècle, par certains auteurs allemands. Ainsi Hans Günther90, raciologue
du Troisième Reich, ou encore Alfred Rosenberg, théoricien du nazisme, considèrent
les Berbères comme descendants des peuples aryens atlanto-nordiques91.
Pour Henri Vallois écrivant en 1944, il est également certain que les « Berbères
blonds » appartiennent à la race nordique92.
Dans un ouvrage de 1882 consacré à la forme des crânes humains, Armand de
Quatrefages et Ernest Hamy assimilent l'homme de Cro-Magnon aux Basques,
aux Chaouis, Kabyles et aux Guanches93.

Groupes ethniques
Les Berbères sont dispersés en plusieurs groupes ethniques en Afrique du Nord.

Répartition des populations berbérophones en Afrique du Nord.


Rifains Chenouis
Zayanes Kabyles
Chleuhs Chaouis
Zenagas Infusen
Touareg Berbères des Oasis

Principaux groupes ethniques berbérophones


 Maroc :
o les Rifains, au nord du Maroc sur une chaine montagneuse appelée le Rif;
o les Béni-Snassen, au nord-est sur une chaîne montagneuse appelée le
massif des Béni Snassen.
o les Berbères du Maroc central, se situent dans le Moyen-Atlas et les versants
nord et orientales du Haut Atlas ;
o les Chleuhs94 se trouvent dans le sud-ouest du Haut Atlas, l'Anti-Atlas, la
vallée du Souss, et le nord du désert Atlantique ;
o les Berbères du Maroc orientale (Ait Zkara, Ait Yalaa, Ahl Figuig) ;
 Algérie du Nord :
o les Beni Snous et les Aït Bu Saïd, dans les monts de Tlemcen (wilaya de
Tlemcen)95 ;
o les Matmatas et les Haraoua, dans le l'Ouarsenis entre Miliana, Aïn
Defla, Berrouaghia, Médéa
o Les Bettioua du Veil Arzew.
o les Chenouis, sur le versant ouest de l'Atlas tellien occupant une zone qui
s'étend de Tipaza à Tenés ;
o les Aït Salah et Aït Misra, Berbères de l’Atlas blidéen ;
o les Kabyles, qui occupent une partie significative de l'Atlas tellien du nord de
l'Algérie et notamment les chaines du Djurdjura, des Bibans et des Babors ;
o les Aït Wagru, dans le Hodna près de M'Sila ;
o les Chaouis, sur une importante chaine de l'Atlas Saharien : les Aurès et ses
environs;
o les Berbères du Sud-Oranais96, notamment à Boussemghoun, dans la wilaya
d'El Bayadh97.
 Tunisie :
o les Berbères des villages semi-berbèrophones de Tunisie : Île de Djerba (El
May, Sedghiane, Mahboubine, Sedouikech, Guellala, Ajim), Majoura, Sened,
Sakket, Taoujout, Zraoua, Tamezret, Chenini, Douiret, Matmata, Thala et Mak
thar. En Tunisie, ils sont appelés par les arabophones « Chleuh ».
 Libye du Nord :
o les Zurawas à Zouara, ville côtière proche de la frontière avec la Tunisie ;
o les Infusen, situés sur un massif montagneux au nord-ouest du pays du nom
de Djebel Nefoussa ;
o les Banou Ifren, dans la région de Yafran aussi sur le Djebel Nefoussa ;
En Libye, les berbérophones constituent à peu près 10 % de la population presque
tous concentrés à l'ouest (excepté ceux d'Aoudjila et de Djaraboud)98.

 Sahara :
o les Touaregs, dont l'aire de nomadisation s'étend sur plusieurs
pays : Algérie, Libye, Niger, Mali et Burkina Faso ;
o les Mozabites dans la vallée du Mzab en Algérie avec comme centre
principale la ville de Ghardaïa (Algérie) ;
o les Berbères de l'oasis de Laghouat en Algérie ;
o les Berbères de l'oasis de Ouargla en Algérie ;
o les Berbères de l'oasis de Touggourt en Algérie ;
o les Chlouh essentiellement dans la Saoura (Algérie) mais aussi dans la région
de Figuig (Maroc) ;
o les Berbères des oasis d'Adrar en Algérie ;
o les Berbères de l'oasis de Ghadamès à 500 km au sud-ouest de Tripoli, sur le
plateau de Tinghert, prêt de la frontière avec l'Algérie et la Tunisie ;
o les Berbères de l'oasis de Ghat, en Libye, sur les contreforts du mont
Koukoumen (667 m) dans le Tassili n'Ajjer ;
o les Berbères de l'oasis d'Aoudjila dans l'est de la Libye ;
o les Berbères de l'oasis Djaraboud, en Libye, proche de la frontière avec
l’Égypte, faisant face à l'oasis de Siwa ;
o les Siwis, dans l'oasis de Siwa (Égypte) ;
o les Zénètes du Touat en Algérie.
 Mauritanie :
o les Zenagas, de la côte sud de la Mauritanie.
Principaux groupes ethniques « non-berbérophones » d'origine
berbère
Principaux groupes ethniques — totalement ou en grande majorité — « non-
berbérophones » mais historiquement berbères ou d'origine berbère. Ils sont parfois
appelés Berbères arabisés. On peut citer :

 les Guanches dans les îles Canaries, en Espagne (hispanophones) ;


 les Jbalas dans le nord du Maroc (arabophones), les Sanhadja des Srayr en
constitueraient la seule faction berbérophone subsistante ;
 les Ghomaras dans le nord du Maroc (majoritairement arabophones, minorité
berbérophone) ;
 Les tribus de la région
de Taza au Maroc : Tsoul, Branès et Ghiata (majoritairement arabophones,
minorité berbérophone) ;
 les Teknas dans le sud du Maroc en grande partie arabophones) ;
 les Chiadmas, au sud des plaines atlantiques marocaines (arabophones).
 les Reguibat au Maroc, en Algérie, en Mauritanie (arabophones) ;
 les Houaras au Maroc et ailleurs (arabophones et berbérophones) ;
 les Zénètes Banou Ifren et Maghraouas de la vallée du Chélif, la Dahra et
L'Ouarsenis en Algérie99 ; parties de Chlef, Mostaganem, Relizane, etc. ;
 Les descendants des Kutamas (Kabyles hadra), berbères devenus arabophones
et habitants les montagnes de Petite Kabylie et Kabylie orientale :
(Béjaia, Jijel, Sétif, Mila et Collo), en Algérie.
 les Berbères de Sened et de Majoura en Tunisie (arabisés au XXe siècle) ;
 les Hachem ou Beni Rached de Mascara d'origine zenète (arabophone),
 les Laghouat de Bayadh et de laghouat s'appellent aussi ksel (Mont de Ksel),
origine de maghraoua confédération zenète (arabophone).
 les Khoumirs, dans le nord-est algérien et le Nord-Ouest tunisien
 les Oulhaça, les Traras et les Souahlias de Sahel de Tlemcen (arabophones).
 les Tribus de sud de Tlemcen d'origine zenatienne.
 les Bettiouas, originaire du Rif ;
note : Les études de la génétique matérialiste100,101, ainsi que les études historiques et
sociolinguistiques102,103 confirment l'origine berbère de la majorité des Nord-
Africains arabophones. L'arabisation de ces populations s'est prolongée de la
conquête islamique au VIIe siècle jusqu'au XXe siècle.
Les parlers arabes maghrébins demeurent fortement[réf. nécessaire] influencés par la
langue berbère.

Berbères au pluriel
Plusieurs nations sont venues partager le mode de vie des Berbères. Selon Salluste,
les Maures faisaient partie de l'armée d'Hercule venus d'Espagne104 composé
de Perses, d'Arméniens, et de Mèdes105. Ils se sont mêlés aux populations
autochtones Gétules du Maghreb actuel. Ils se sont installés dans les montagnes
du Maroc et aux Aurès en Algérie et en Libye. Il s'ensuit plusieurs ethnies qui se sont
fondues dans les tribus berbères comme les Phéniciens, les Vandales, les Juifs,
les Byzantins, les Romains, les Arabes, les peuples d'Afrique, les Européens,
les Turcs, etc.106,107.

Histoire
Article détaillé : Histoire des Berbères.
La région du Maghreb, aurait été habitée par des Berbères depuis au
moins 23000 av. J.-C.108,109,110,111 Des peintures rupestres locales, datées de douze
millénaires, ont été découvertes dans la région du Tassili n'Ajjer, dans le sud de
l'Algérie. D'autres d'art rupestre ont été observées à Tadrart Acacus dans le désert
libyen. Une société néolithique, marquée par la domestication et l'agriculture vivrière,
s'est développée dans la région saharienne et méditerranéenne (le Maghreb) de
l'Afrique du Nord entre 6000 et 2000 av. J.-C. Ce type de vie, richement représenté
dans les peintures rupestres du Tassili n'Ajjer du sud-est algérien, a prédominé au
Maghreb jusqu'à la période classique. Des scripts préhistoriques en tifinagh ont
également été trouvés dans la région d'Oran112. Au cours de l'ère pré-romaine,
plusieurs Etats indépendants successifs (Massyles et Massæsyles) existaient avant
que le roi Massinissa unifie le peuple de Numidie.
Préhistoire
Articles détaillés : XXIIe dynastie égyptienne et XXIIIe dynastie égyptienne.

Localisation du noyau à l’origine de la culture capsienne.


Relief au nom de Sheshonq Ier et de son fils, le grand prêtre d'Amon, Ioupout - XXIIe dynastie
égyptienne - Karnak, temple d'Amon-Rê.

La préhistoire se définissant comme les époques précédant l'invention ou l'usage de


l'écriture, de la production de documents écrits transmettant la mémoire aux
générations à venir, la préhistoire des peuples berbères à l'ouest de la vallée du
Nil se recoupe avec une grande partie de l'histoire de l'Égypte ancienne. Dans les
textes égyptiens, ces peuples, libyens, apparaissent sous les noms de Libou,
Tehenou, Temehou, Mâchaouach113.
Un chef mâchaouach monta sur le trône d'Égypte sous le nom de Sheshonq Ier,
fondant la XXIIe dynastie égyptienne. De ce côté, il est donc possible de dire que les
Berbères entrent dans l'histoire. Selon l'historien Bernard Lugan, « la génétique
montre que l'ancienne Égypte était en partie, et même largement berbère »114.
Antiquité
Articles détaillés : Libye antique et Civilisation carthaginoise.

Extension du territoire carthaginois avant la première guerre punique vers 264 av. J.-C.

Les Libyens (Berbères), formés de plusieurs confédérations telles que les Gétules,
les Garamantes115, les Atlantes, etc., dispersés dans le vaste territoire de la Libye
antique (Maghreb actuel) depuis les temps anciens, vont connaître des relations
culturelles et politiques avec l'Égypte ancienne, les Phéniciens (de ces échanges
naîtra la grande civilisation carthaginoise), la Grèce antique, l'Empire romain, etc. Le
monument Madracen, datant de 300 av. J.-C.116, appartiendrait donc à la grande
archéologie méditerranéenne de l'époque hellénistique manifestant un goût
archaïsant, mais aussi une très bonne connaissance du vocabulaire architectural le
plus récent comme en témoigne la présence d'une gorge égyptienne 117. Mais le
monument pose un gigantesque problème qui demeure non résolu 118.
Durant la période de prédominance des Phéniciens en Méditerranée, plusieurs villes
portuaires sont érigées dont Carthage.
Buste du roi berbère Massinissa, fondateur du royaume de Numidie (vers 201 av. J.-C.).

La première guerre punique se déclenche par la suite. Massinissa forme le premier


État dont le nom est la Numidie. Plusieurs guerres puniques se déclenchent en
Afrique du Nord pendant l'Antiquité. Durant l'ère pré-romaine, plusieurs États
indépendants se succédèrent (Massæsyles, Massyles, Maurétanie, etc.). Plusieurs
provinces connues sous les noms : la province d’Afrique correspondant au territoire
naturel de Carthage et la côte ouest de la Libye (l’Africa Vetus et de l’Africa Nova,
sera divisée par Dioclétien en trois : la Tripolitaine, la Byzacène et l'Afrique
proconsulaire résiduelle, aussi appelée Zeugitane.), la Numidie, la Maurétanie
désigne le territoire des Maures dans l'Antiquité. Il s'étendait sur le nord-ouest et
centre de l'actuelle Algérie, et une partie du nord marocain actuel.
Le roi Massinissa119 unifie la Numidie120,121. Il fonde la capitale Cirta. Au cours de
la deuxième guerre punique, les Massaesyles, commandés par Syphax, sont alliés
à Carthage, tandis que les Massyles, commandés par Massinissa, s'allient à Rome,
après avoir été spoliés par Syphax. À la fin de la guerre, les Romains attribuent tout
le territoire numide à Massinissa. Son nouveau territoire entoure désormais celui
de Carthage, sauf du côté de la mer.

L'empire romain au IIIe siècle.

En 148 av. J.-C., à la mort de Massinissa, Scipion Émilien partage la Numidie entre
les trois fils du roi. De même, Rome oblige Micipsa, dernier fils de Massinissa, à
partager sa part entre ses deux fils et le fils naturel de son frère, Jugurtha. Ce
dernier, voulant restaurer l'unité du royaume, fait assassiner ses cousins, et,
en 113 av. J.-C., se rebelle contre Rome à qui il va infliger de sévères défaites au
cours d'une guerre longue et difficile qui durera de 111 av. J.-C. à 105 av. J.-C..
Incapables de remporter une victoire militaire, les Romains usent de traîtrise pour le
capturer. En 105 av. J.-C., à la faveur d'un guet-apens, Jugurtha est livré par
Bocchus, son beau-père et jusque-là son allié, à Sylla qui avait soudoyé l'entourage
de ce dernier. La Numidie est partagée : sa partie occidentale est attribuée
à Bocchus, roi de Maurétanie, le reste est laissé sous l'autorité d'un roi vassal
de Rome.
En 42 de notre ère, les Romains parviennent à devenir maîtres de la totalité du
Maghreb. Sous l'instigation de ces derniers, le territoire est divisé en provinces. Par
la suite, les Vandales et les Byzantins envahiront une partie du Maghreb actuel.
La Numidie
Articles détaillés : Numidie et Maurétanie.

Carte représentant le royaume de Syphax (Massæsyles) et Gaïa (Massyles) en 220 av. J.-C., avant leur
unification par Massinissa.

Maurétanie tingitane (à l'ouest), Maurétanie césarienne (au centre-ouest), Numidie (au centre-est), Africa (à
l'est) et la Gétulie, provinces romaines au Ier siècle de notre ère.

Au IIIe siècle av. J.-C., l'Afrique du Nord était divisée en trois royaumes berbères :
celui des Maures122 avec le royaume de Maurétanie qui s'étend de l'Atlantique au
fleuve Moulouya, au centre celui des Massæsyles, entre le Mulucha et la rivière
Amsaga, sur lequel règne le roi Syphax et enfin, à l'est près de Carthage, le royaume
des Massyles, entre la rivière Ampsaga (Oued-el-Kebir) et les territoires de Carthage.

Carte du royaume de Numidie à son extension maximale, vers 150 av. J.-C.

Les Masaesyles et les Massyles s'affrontèrent, en 203 av. J.-C. à la fin de


la deuxième guerre punique, à la suite de laquelle Massinissa, chef des Massyles,
contribua de façon décisive à la victoire de l'Empire romain sur
Carthage, Massinissa parvint dès lors à unifier la Numidie qui s'étendit alors du
fleuve Moulouya à l'ouest jusqu'à la Cyrénaïque à l'est. Il réussit sous sa conduite à
préserver l'indépendance de son royaume en jouant habilement de la rivalité
régionale qui prévalait à l'époque, tout en lui garantissant une prospérité économique
certaine, grâce au remarquable développement de l'agriculture et de l'élevage. Sur le
plan de l'organisation politique, Massinissa plaça à la tête de chaque province un
gouverneur et à la tête de chaque tribu un « Amokrane » (le chef). Son conseil, formé
de dix personnes, le seconda efficacement dans sa politique et son administration
générale. Au nombre de ces dix conseillers, il avait trois de ses fils : Micipsa qui le
suppléait en plusieurs affaires, Gulussa, chargé de la conduite des armées et
Mastanabal chargé du trésor royal. Il mit en circulation une monnaie frappée à son
effigie, « avec des traits réguliers, un œil largement ouvert sous un sourcil assez
épais, des cheveux abondants et bouclés, une barbe allongée et bien taillée ». Le
règne de Massinissa prit fin lorsqu'il mourut en 148 av. J.-C.

Face est du mausolée royal de Maurétanie, surnommé tombeau de la chrétienne, construit probablement
entre Bocchus Ier et Juba II, 100 av. J.-C. et 25 av. J.-C. (Tipaza en Algérie)

Site de Sauma, tombeau de Massinissa à Constantine en Algérie, 148 av. J.-C.

Ainsi après la mort du grand roi fondateur, une crise de succession, vue d'un bon œil
par Rome se produisit et plongea la Numidie dans des troubles politiques. Micipsa,
fils de Massinissa succédera au trône de son père. Durant son règne, il fit envoyer le
très populaire Jugurtha, petit-fils de Massinissa, comme représentant en Ibérie pour
l'éloigner du pouvoir. Micipsa nomme Gulussa vice-roi et ministre de la Guerre et
Mastanabal vice-roi et ministre de la Justice. Après le bref règne de Micipsa, ses
deux fils Adherbal et Hiempsal finissent par détruire tout le travail d'unification de
Massinissa en divisant la Numidie de nouveau en Numidie orientale et occidentale.
La crise politique encore larvée à ce stade entre Rome et la Numidie, finit par se
déclarer officiellement lorsque Jugurtha, le très populaire petit-fils de Massinissa
revint en Numidie et se saisit du pouvoir par la force en 118 av. J.-C., en s'attaquant
aux petits-fils de Massinissa (tuant Hiempsal et expulsant Adherbal qui s'enfuit à
Rome) pour réunifier la Numidie et la remettre sur le chemin de la stabilité et du
développement.
Guerre de Jugurtha
Article connexe : Guerre de Jugurtha.
Monnaie à l'effigie de Jugurtha.

Rome qui ne voit pas d'un bon œil cette réunification, se met alors à créer des
problèmes politiques à Jugurtha, en lui demandant de s'expliquer sur sa prise de
pouvoir violente et l'expulsion d'Adherbal qui se réfugia chez eux. Jugurtha aurait
répliqué dans son entourage qu'il est une chose qu'il avait apprise des Romains lors
de son séjour en Ibérie : « Roma est urbs venalia » (trad. « Rome est une ville à
acheter »), faisant ainsi référence à l'étendue de la corruption chez les officiels
romains. C'est ainsi que Jugurtha se résout à acheter un répit en offrant de l'argent à
des membres de la classe politique romaine pour les corrompre. Rome accepte alors
de le laisser régner, mais seulement à condition que la Numidie reste divisée. Elle lui
offre la reconnaissance diplomatique sur la Numidie occidentale, à condition de
remettre Adherbal sur le trône en Numidie orientale. Jugurtha accepta dans un
premier temps l'offre de Rome. Cependant, son intention de restaurer la Numidie
unifiée demeura forte, ce qui le conduisit incessamment à envahir en 112 av. J.-C. la
Numidie orientale, réunifiant ainsi de nouveau la Numidie. Au passage il fit exécuter
plusieurs hommes d'affaires romains opérant en Numidie orientale. Le gouvernement
romain, furieux d'un tel développement, est sur le point de lui déclarer la guerre,
lorsque Jugurtha réussit une nouvelle fois avec grande habileté à corrompre les
responsables en place à Rome. Cela a pour conséquence d'atténuer l'animosité qui
s'était emparée de la classe politique romaine à son encontre, et même de lui
procurer un traité de paix avantageux.
Toutefois, ce traité sera aussitôt remis en cause, après les profonds changements
que connut la classe dirigeante romaine ; excédé, Jugurtha fit exécuter Adherbal en
réponse à cet acte. La classe politique romaine se déchaîne alors et finit par
demander l'invasion de la Numidie. Rome envoie alors le consul Metellus en Numidie
à la tête de plusieurs légions pour punir Jugurtha et le déposer. Jugurtha parvint
avec intelligence à résister durant des années, en combinant des manœuvres
militaires face aux Romains et politiques avec son voisin de l'ouest, le
roi Bocchus Ier de Maurétanie. L'adjoint du consul Metellus, Gaius Marius,
entrevoyant une opportunité, retourne à Rome pour se plaindre de l'inefficacité
suspecte de son chef et demande à être élu consul à sa place, ce qu'il obtint. C'est
alors que Gaius Marius envoie son questeur, Lucius Cornelius Sulla, en mission en
Maurétanie pour négocier l'aide de Bocchus Ier. Bocchus accepte alors de trahir
Jugurtha, et aide les Romains à le capturer dans un guet-apens. Jugurtha est alors
envoyé à la fameuse prison de Tullianum. Il fut exécuté tout de suite suivant la
tradition du triomphe romain en 104 av. J.-C. à la prison de Tullianum. Dès lors, la
Numidie est partagée : sa partie occidentale est attribuée à Bocchus, roi de
Maurétanie, le reste est laissé sous l'autorité d'un roi vassal de Rome.
Statue du roi berbère Juba II - Maison dite du Roi - 25-23 av. J.-C. - Vollubilis (Maroc).

Amphithéâtre d'El Jem comme apothéose de la culture romaine en Tunisie.

La situation perdure jusqu'à la guerre civile entre Jules César et Pompée. Juba Ier,
partisan de Pompée, perd son royaume en 46 av. J.-C. après la défaite
de Thapsus contre César. César accorde à Sittius un vaste territoire autour
de Cirta (Constantine). La Numidie devient alors la province d’Africa nova, jusqu'à ce
qu'Auguste réunisse les deux provinces en un seul ensemble, l'Afrique proconsulaire.
Cette dernière est dirigée par un proconsul, qui conduisit un moment l'armée
d'Afrique.
Auguste rend son royaume à Juba II, fils du précédent, après la bataille
d'Actium (31 av. J.-C.). En 25 av. J.-C., Juba II reçoit le trône de Maurétanie, et la
Numidie est partagée entre la Maurétanie et la province d'Afrique. La partie intégrée
à la province d'Afrique en constitue une région et, en théorie, n'a pas d'autonomie
administrative, puisqu'elle dépend du proconsul assisté de légats.
Par la suite, les Romains pénètrent dans le Maghreb actuel vers le début de notre
ère. Sous Rome, le territoire fut divisé en provinces :

 Maurétanie césarienne, qui correspond à l'Algérie centrale et occidentale. La


capitale était Caesarea (actuelle Cherchell).
 Maurétanie sétifienne, créée par Dioclétien pour la partie orientale de la
Maurétanie césarienne avec Sitifis (actuelle Sétif en Algérie) comme capitale.
 Maurétanie tingitane, qui correspond à peu près au nord du Maroc actuel. Les
villes principales sont Volubilis, Sala, Lixus, Banasa, Ceuta, Melilla et Tingis
(actuelle Tanger) qui en était le chef-lieu. Elle fut attachée administrativement à la
province d'Espagne (la Bétique).
 Etc.

Ruines romaines de Timgad (actuelle Wilaya de Batna, Algérie), et vue sur l'Arc de Trajan.
Lambèse fut la première capitale romaine, par la suite Timgad va être construite au
temps de Trajan. L'agriculture se développe grâce à la plantation de plusieurs milliers
d'oliviers pour faire de l'huile d'olive en Algérie. La civilisation berbère est à son
apogée, plusieurs grandes villes sont construites au nord et au sud dans le désert.
La nationalité romaine est offerte aux Berbères, cela facilite l'intégration de certains
nomades au monde romain123. Plusieurs mariages mixtes entre Romains et Berbères
naturalisés sont célébrés dans les grandes villes. La pratique des cultes berbères est
représentée dans les fresques romaines. De même, les jeux romains sont source de
distraction et de joie pour la plupart des Berbères. De plus, les bains publics étaient
un luxe ouvert à tout le monde. À Timgad, région chaouie, il y avait vingt-sept
bains124. Il n'y avait pas de remparts autour des villes pour faciliter les relations entre
les Berbères et les Romains. Les arts sont développés par les artisans berbères (la
céramique, la poterie, etc.). Plusieurs amphithéâtres sont construits. Le théâtre
de Timgad pouvait contenir 4 000 personnes de l'Aurès. La population globale de
l'Aurès était estimée entre huit et dix-mille habitants, pendant les premières années
de l'Empire romain en Afrique du Nord124.

Mausolée libyco-punique de Dougga, en Tunisie.


Apulée, écrivain romain, auteur de Métamorphoses, est d'origine berbère, de Madauros (actuelle Aurès).

Les populations se rebellent de nombreuses fois surtout les Zénètes, vers le début
du Ier siècle. Les Maghraouas auraient été très nombreux dans les environs d'Icosium
(Alger) et Ptolémée de Maurétanie devait les contenir.Ptolémée de Maurétanie, fera
transférer une partie des Maghraoua vers le chlef125. Cela provoque une succession
d'actions militaires de Rome, soldées parfois par de graves défaites romaines.
Les alentours de Tlemcen auraient été composés des royaumes gétules dans
l'antiquité. Ils auraient vécu dans cette partie du Maghreb126. Plusieurs rois gétules
purent contrebalancer l'Empire romain. L'exemple du héros Tacfarinas,
Vers 17, Tacfarinas qui soulève tous les tribus gétules127. Tacfarinas mourut
à Pomaria (Tlemcen actuellement)128. En effet, sept ans durant, Tacfarinas résiste
aux Romains, malgré Tibère qui transfère une seconde légion pour appuyer la
troisième légion Auguste (seule ensuite). Dès 39, Caligula confie la conduite de la
région de Numidie à un représentant personnel – « légat de l'empereur » – chargé de
commander la troisième légion Auguste. C'est ainsi qu'il met fin à une exception
politique : celle d'une armée importante placée sous les ordres d'un proconsul et non
d'un légat. Le Sénat perd la dernière légion qui était sous ses ordres.
Bien que toujours officiellement intégrée à la province d'Afrique proconsulaire, la
Numidie en constitue une région à part, placée sous l'autorité de son légat qui dirige
la troisième légion Auguste et ne rend de compte qu'à l'empereur. C'est une province
de fait, mais non de droit, statut relativement unique dans l'empire. Après 193,
sous Septime Sévère, la Numidie est officiellement détachée de la province d'Afrique
et constitue une province à part entière, gouvernée par un légat impérial.
Sous Dioclétien, elle constitue une simple province dans la
réorganisation tétrarchique, puis est brièvement divisée en deux : Numidie
militaire et Numidie cirtéenne.
À l'époque du Bas-Empire romain, les Levathae (ou Laguantans) se révèlent
tellement agressifs que les Romains font élever un limes pour les contenir. Après la
crise économique que vécut la grande cité romaine de Leptis Magna, la ville connut
plusieurs razzias de la part des populations locales.
De 256 à 640, christianisme, invasion vandale
Saint Augustin d'origine berbère, il est l’un des principaux Pères de l’Église latine et l’un des 33 Docteurs de
l'Église.

Portrait du philosophe et théologien saint Augustin.

Les Invasions barbares (100-500).

De nombreuses tribus berbères se convertissent au judaïsme. Certains auteurs


pensent que les Juifs d'Afrique du Nord sont en grande partie des Berbères judaïsés.
Le christianisme a pu ensuite se développer sur ce terreau juif.
Le christianisme apparaît vers l'an 256, et durant le siècle suivant, les populations
des villes côtières algériennes, ainsi qu'une minorité de la population dans les
campagnes se convertissent à la nouvelle religion.
En 313, les crises politiques et économiques poussent les populations à une
nouvelle révolte qui sera encore une fois Berbère. Mais cette fois la révolte est
religieuse et politique. En effet, le donatisme (du nom de l'évêque Donatus Magnus)
s'est développé en Algérie, à Baghaï, dans les Aurès et en Tunisie : ses partisans
refusent la réintégration dans l'Église des clercs ayant apostasié lors des
persécutions du début du siècle129. Le donatisme quittera rapidement le champ
religieux pour devenir une opposition politique à Rome. En effet, les donatistes
récusent la politique religieuse de Constantin Ier, le premier empereur romain
chrétien, et, exigeant la séparation de l'État et de la religion, finissent par déclarer
l'empereur comme étant le diable en personne. Ils rejettent aussi le rite romain.

Triomphe de Neptune et Amphitrite, mosaïque romaine de Cirta (actuelle Constantine en Algérie), ca. 315-
325.

Dès lors, Constantin envoie ses troupes les réduire au silence, dans ce qui est
considéré comme la première persécution de chrétiens par d'autres chrétiens130. La
répression ne fait qu'accroître le soutien populaire des donatistes; en 321 les légions
romaines se retirent.
Toutefois vers l'an 340, l'idéologie donatiste donne naissance à une secte populaire,
celle des « circoncellions », (ceux qui encerclent les fermes). Les donatistes, à
l'instar des autres chrétiens, célébrant les martyrs, les circoncellions, ouvriers
agricoles, deviennent des radicaux qui, considérant le martyre comme la plus grande
vertu chrétienne, abandonnent toutes les autres valeurs (Humilité, Charité, Agape,
etc.). Leur but étant de mourir au combat, les circoncellions, munis de matraques de
bois, - ils refusent de porter des armes en fer en vertu du précepte évangélique :
« Qui a vécu par l'épée, périra par l'épée » - attaquent les voyageurs, cernent puis
rançonnent les exploitations agricoles (d'où leur nom), tuant, violant, volant les
stocks, exigeant l'affranchissement des esclaves. Lorsqu'ils n'arrivent pas à se faire
tuer, ils se suicident en sautant du haut d'une falaise. Ce dérapage du culte donatiste
noircit encore plus leur réputation à Rome.
La cavalerie maure du général Lusius Quietus, sur la colonne Trajane, exposé au Museo della Civiltà
Romana, Rome.

Mouvement social autant que religieux, la secte des circoncellions, violemment


réprimée, finit par disparaître vers le IVe siècle.

L'apogée de l'Empire romain d'Orient avec les conquêtes de Justinien.

En 395 l'Empire romain faisant face à de sérieux problèmes internes, qui réduisent le
contrôle qu’exerce Rome sur l’Afrique du Nord, les donatistes, essaient de dominer la
scène politique et religieuse. L'empereur les déclare hérétiques en 409 et leur enjoint
de restituer toutes les églises en leur possession en Afrique du Nord. Il envoie
plusieurs légions qui sont d'une férocité terrible envers les responsables religieux du
culte, et parfois même envers la population locale. Saint Augustin,
évêque catholique d'Hippone (actuellement Annaba), essaie de calmer la violence de
l'administration romaine, en plaidant pour un traitement plus humain des donatistes.
Malgré les appels pressants de plusieurs parties, les donatistes disparurent presque
complètement de la scène religieuse, seule une minuscule communauté survivant
dans la clandestinité jusqu’au VIe siècle131.
Quelques années plus tard, en 430, c'est tout l'Empire romain qui se retire de
l'Afrique du Nord sous la pression des Vandales et des Alains, autre peuple indo-
européen, venus avec eux et originaires des steppes du sud de la Russie. Le 28 août
430, Saint Augustin, l'un des derniers symboles de l'intégration de la population
berbère au sein de l'Empire romain, trouve la mort durant le siège d'Hippone par les
Vandales132. Cependant les Berbères sous le règne de Cabaon réussissent à défaire
les Vandales et s'emparer des Aurès puis portèrent un coup dur à une armée
vandale à l'époque du roi vandale Thrasamund, qui mourut après avoir occupé le
trône pendant vingt-sept ans ; « les Vandales prirent la fuite, et les Maures,
s'élançant hors de leur retranchement, en tuèrent un grand nombre, en firent
beaucoup prisonniers, et de cette nombreuse armée il ne retourna dans leur pays
qu'un fort petit nombre de soldats »133.
Les attaques de plus en plus fréquentes des Berbères et l'énergie de l'empereur
byzantin Justinien et de son général Bélisaire, provoquent la chute rapide du
royaume vandale.
En 544, les Byzantins exerceront un pouvoir juste dans la province de Constantine et
dans l'Ifriqiya. Cependant, l'émergence d'insurrection berbère contre les Byzantins
provoque l'organisation de plusieurs États puissants les Djerawa, les Banou Ifren,
les Maghraouas, les Awarbas, et les Zénètes134.
Moyen Âge
Conquête musulmane
Articles détaillés : Conquête musulmane du Maghreb et Grande révolte berbère.

Carte représentant les royaumes romano-berbères dans les années 600, de gauche à droite ; le royaume
d'Altava, le royaume de l'Ouarsenis, le royaume du Hodna, le royaume de l'Aurès, le royaume de
Nemencha, le royaume de Capsus, le royaume de Dorsale et le royaume de Cabaon.

La première expédition musulmane sur l'Ifriqiya est lancée en 647. En 661, une
deuxième offensive se termine par la prise de Bizerte. La troisième, menée en 670
par Oqba Ibn Nafi, est décisive : ce dernier fonde la ville de Kairouan au cours de la
même année135 et cette ville devient la base des expéditions contre le nord et l’ouest
du Maghreb. L’invasion complète manque d’échouer avec la mort d’Ibn Nafi en
683136. Envoyé en 693 avec une puissante armée arabe, le
général ghassanide Hassan Ibn Numan réussit à vaincre l’exarque et à prendre
Carthage137 en 695. Seuls résistent certains Berbères dirigés par la Kahena137. Les
Byzantins, profitant de leur supériorité navale, débarquent une armée qui s’empare
de Carthage en 696 pendant que la Kahena remporte une bataille contre les Arabes
en 697137. Ces derniers, au prix d’un nouvel effort, finissent cependant
par reprendre définitivement Carthage en 698 et par vaincre et tuer la Kahena 136.
Contrairement aux précédents envahisseurs, les Arabes ne se contentent pas
d’occuper la côte et entreprennent de conquérir l’intérieur du pays. Après avoir
résisté, les Berbères se convertissent à l'islam136, ils sont enrôlés dans l'armée
Omeyyade pour calmer les révoltes, et c'est alors que le général Tariq ibn Ziyad s'en
va à la conquête de la péninsule ibérique, à la tête d'une armée de 12 000 hommes
composés essentiellement de Berbères fraîchement convertis. Des centres de
formation religieuse s’organisent alors, comme à Kairouan, au sein des
nouveaux ribats. On ne saurait toutefois estimer l’ampleur de ce mouvement
d’adhésion à l’islam. D’ailleurs, refusant l’assimilation, nombreux sont ceux qui
rejettent la religion dominante et adhèrent au kharidjisme, hérésie née en Orient et
proclamant l’égalité de tous les musulmans sans distinction d'origine ou de classe 138.
En 740, les Berbères de l'actuel Maroc lancent la grande révolte berbère, échaudés
par des prédicateurs Sufrites Kharijites, une secte musulmane qui a embrassé une
doctrine représentant l'égalitarisme total en opposition à l'aristocratie
des Quraych qui s'était accentuée sous le califat omeyyade, qui tente de leur
imposer le statut du dhimmi, qui se traduit notamment par l'imposition de lourdes
taxes. Les rebelles ont élu Maysara al-Matghari pour mener leur révolte, et ont réussi
à prendre le contrôle de presque tout ce qui est maintenant le Maroc, inspirant à de
nouvelles rébellions au Maghreb et à al-Andalus. Lors de la bataille de Bagdoura, les
rebelles berbères ont annihilé une armée particulièrement forte envoyée par le calife
omeyyade de Syrie. Les Omeyyade n’ont pu échapper à la catastrophe qu’à la suite
des dissensions internes qui ont scindé en deux les armées berbères. Ces dernières
furent battues séparément non loin de Kairouan dans les localités d’al-Qarn et d’al-
Asnam en 742139. Le Maroc et l'ouest Algérien est au main des armées berbères, et
les omeyyades en sont expulsés, mais l'est de l'Ifriqiya (actuelle Tunisie) reste une
province omeyyade jusqu’en 750, quand la lutte entre Omeyyades et Abbassides voit
ces derniers l’emporter138. De 767 à 776, les kharidjites berbères sous le
commandement d’Abou Qurra s’emparent de tout le territoire, mais ils se retirent
finalement dans leur royaume de Tlemcen, après avoir tué Omar ibn Hafs,
surnommé Hezarmerd, dirigeant de la Tunisie à cette époque140.

Les Fatimides au Maghreb de 909 à 973.

En 800, le calife abbasside Haroun ar-Rachid délègue son pouvoir en Ifriqiya à


l’émir Ibrahim ibn Al-Aghlab141 et lui donne le droit de transmettre ses fonctions par
voie héréditaire142. Al-Aghlab établit la dynastie des Aghlabides, qui règne durant un
siècle sur le Maghreb central et oriental. Le territoire bénéficie d’une indépendance
formelle tout en reconnaissant la souveraineté abbasside142. La Tunisie devient un
foyer culturel important avec le rayonnement de Kairouan et de sa Grande mosquée,
un centre intellectuel de haute renommée143. À la fin du règne de Ziadet Allah Ier (817-
838), Tunis devient la capitale de l’émirat jusqu’en 909144.
Appuyée par les tribus Kutama qui forment une armée fanatisée, l’action
du prosélyte ismaélien Abu Abd Allah ach-Chi'i entraîne la disparition de l’émirat en
une quinzaine d’années (893-909). En décembre 909, Ubayd Allah al-Mahdi se
proclame calife et fonde la dynastie des Fatimides, qui déclare usurpateurs les
califes omeyyades et abbassides ralliés au sunnisme. L’État fatimide s’impose
progressivement sur toute l’Afrique du Nord en contrôlant les routes caravanières et
le commerce avec l’Afrique subsaharienne. En 945, Abu Yazid, de la grande tribu
des Banou Ifren, organise sans succès une grande révolte berbère pour chasser les
Fatimides. Le troisième calife, Ismâ`îl al-Mansûr, transfère alors la capitale à
Kairouan et s’empare de la Sicile145 en 948. Lorsque la dynastie fatimide déplace sa
base vers l’est en 972, trois ans après la conquête finale de la région, et sans
abandonner pour autant sa suzeraineté sur l’Ifriqiya, le calife Al-Muizz li-Dîn
Allah confie à Bologhine ibn Ziri — fondateur de la dynastie des Zirides — le soin de
gouverner la province en son nom. Les Zirides prennent peu à peu leur
indépendance vis-à-vis du calife fatimide145, ce qui culmine avec la rupture avec ce
suzerain devenu lointain et inaugure l’ère de l’émancipation berbère 146. L’envoi
depuis l’Égypte de tribus arabes nomades sur l’Ifriqiya marque la réplique des
Fatimides à cette trahison146. Les Hilaliens suivis des Banu Sulaym — dont le nombre
total est estimé à 50 000 guerriers et 200 000 bédouins146 — se mettent en route
après que de véritables titres de propriété leur ont été distribués au nom du calife
fatimide. Kairouan résiste pendant cinq ans avant d’être occupée et pillée. Le
souverain se réfugie alors à Mahdia en 1057 tandis que les nomades continuent de
se répandre en direction de l’Algérie, la vallée de la Medjerda restant la seule route
fréquentée par les marchands146. Ayant échoué dans sa tentative pour s’établir dans
la Sicile reprise par les Normands, la dynastie ziride s’efforce sans succès pendant
90 ans de récupérer une partie de son territoire pour organiser des expéditions
de piraterie et s’enrichir grâce au commerce maritime.
Les historiens arabes sont unanimes à considérer cette migration comme
l’événement le plus décisif du Moyen Âge maghrébin, caractérisé par une
progression diffuse de familles entières qui a rompu l’équilibre traditionnel entre
nomades et sédentaires berbères146. Les conséquences sociales et ethniques
marquent ainsi définitivement l’histoire du Maghreb avec un métissage de la
population. Depuis la seconde moitié du VIIe siècle, la langue arabe demeurait
l’apanage des élites citadines et des gens de cour. Avec l'Hilaliens, les dialectes
berbères sont plus ou moins influencés par l’arabisation, à commencer par ceux de
l’Ifriqiya orientale146.
Dynasties et grandes formations berbères
Selon Ibn Khaldoun, les Berbères se divisent en deux branches, les deux sont issues
de leur ancêtre Mazighe. Les deux branches Botr et Barnès se seraient elles-mêmes
subdivisées en tribus et auraient Medracen comme ancêtre ; chaque région du
Maghreb étant constituée de plusieurs tribus. Les grandes tribus ou peuples
berbères
sont Sanhadja, Houaras, Zénètes, Masmoudas, Koutama, Awarba, Berghouata, Zou
aouas, etc. Chaque tribu est décomposée en des sous-tribus, ayant une
indépendance territoriale et décisionnelle147,148
Plusieurs dynasties berbères ont émergé pendant le Moyen Âge au Maghreb,
au Soudan, en Al-Andalus, en Italie, Au Mali, au Niger, au Sénégal, en Égypte,
au Portugal, etc. Ibn Khaldoun fait un tableau résumant celles au Maghreb dont les
dynasties
berbères Zirides, Ifren, Maghraouas, Almoravide, Hammadides, Almohade, Mérinide,
Abdalwadides, Wattassides, Meknassa, Hafsides, etc149. De plus, plusieurs chefs
arabes et perses avaient des épouses berbères comme Idris, Ibn Rustom, etc. Ce
qui donnera par la suite les dynasties Idrissides, Rostémides, etc.
Les Almohades ont contribué à l'unification religieuse du Maghreb, les
élites berbérophones ayant longtemps encouragé son arabisation pour des raisons
religieuses150. En revanche, lors de la dynastie des Zianides de Tlemcen, l'identité et
la langue berbère étaient le centre d'intérêt du roi Yaghmoracen Ibn Zyan151.

L'empire Almoravide en 1120.


L'empire Almohade en 1200.

L'empire Mérinide en 1347-1348.

e
Carte des États méditerranéens au XIV siècle parmi lesquels l'État à partir de la
gauche Mérinides, Zianides et Hafsides.
Les conflits berbères
Pendant l'Antiquité, les Berbères se disputaient le
pouvoir. Massinissa et Syphax s'affrontèrent lors de la deuxième guerre punique. Le
premier avait la Numidie occidentale et le deuxième la Numidie orientale. Massinissa
gagne la bataille, mais le fils de Syphax, Vermina, reprend la guerre contre
Massinissa. Massinissa était allié des Romains et Vermina était avec les
Carthaginois. Vermina demande la rémission à Rome. À la fin, Massinissa réussit à
unifier la Numidie. Après Micipsa, une lutte interne entre les petits-fils de Massinisa
se déclenche pour la succession. Jugurtha tue Adherbal pour la prise du pouvoir de
la Numidie. Jugurtha rompt avec les Romains. Mais Bocchus, beau-père de
Jugurtha, capture et livre Jugurtha aux Romains.

Carte d'extension minimale de diverses tribus Zénètes entre le Xe siècle et XIe siècle, dont une partie est
des Ifrenides.

Au Moyen Âge, l'une des plus puissantes tribus berbères était celle des Banou
Ifren85 après avoir servi la reine Dihya85. En 745, ces derniers choisissent le
dogme sufrite (kharidjite) et désignent Abou Qurra comme calife. Ce dernier sera à la
tête d'une armée composée de 350 000 cavaliers berbères. Il reprend le Maghreb
aux deux puissantes dynasties (les Omeyyades et les Abbassides), revient
à Tlemcen après qu'Yazid-Ibn-Haten a brisé la coalition berbère. Le premier conflit
important berbère au VIIIe siècle survient alors, raconté par Ibn Khaldoun, historien
du XIVe siècle152. Les Banou Ifren avaient 40 000 cavaliers dans cette
guerre[réf. nécessaire]. Abou Qurra a pu unir tous les Berbères153.
Par la suite, les Berbères se sont divisés en deux parties distinctes l'une de l'autre 154.
Cette division a créé un grand conflit entre les Sanhadjas et les Zénètes qui a débuté
au Maghreb avant d'être transposé en Andalus. Les Sanhadja (chiite) ont attaqué les
Zénètes kharidjites (Banou Ifren, Maghraoua, etc.), créant une séparation territoriale
entre les deux tribus berbères85. Les Zénètes furent ainsi amenés à se déplacer vers
l'ouest du Maghreb et au sud devant la poussée des Zirides (tribu des Sanhadja,
chiite)154. Cependant, plusieurs tribus des Banou Ifren et des Maghraouas se sont
ralliées aux Fatimides dans ce conflit complexe155, qui n'est ni de religion ni de
« race », d'après Yves Lacoste et al.155. D'autre part, plusieurs Fatimides ont changé
de camp pour s'engager du côté des Omeyyades85. Au contraire, selon le dictionnaire
de Michel Mourre, le pouvoir et la religion seraient les sources des conflits des
Berbères156.
Les Sanhadja se divisent pour former deux dynasties distinctes : les Zirides (chiite) et
les Hammadides (sunnite). Les Zénètes, eux aussi sont divisés sur la question de
pouvoir, trois dynasties sont formées Banou Ifren, Maghraoua et Meknassa. Une
lutte acharnée au pouvoir des tribus zénètes est signalée par Ibn Khaldoun.

Ibn Toumert rencontra son disciple Abd-el Moumen non loin de Béjaïa Béjaïa redevint une place
commerciale, scientifique et culturelle prospère sous les Hafsides du XIIIe au XVe siècles.

Ensuite survient le deuxième plus important conflit entre les Almoravides (tribu des
Sanhadja) et sunnite Malékites et les Zénètes. Après la défaite des Zénètes à l'ouest
du Maghreb par les Almoravides, les Zénètes qui restent en vie et minoritaires par
rapport aux Sanhadjas sont confrontés dans une guerre contre une
alliance Hammadides-Hilaliens157.
Tour Hassan à Rabat, construite en 1196 par les Almohades.

Les Almohades (qui signifie unificateur, les Almohades s'opposent au malékisme)


défont les Almoravides, tribu des Sanhadja. Les Almohades étaient composés des
Masmouda. Le fondateur du mouvement religieux est Ibn Toumert de la tribu
Masmouda ; son disciple Abd al-Mumin de la tribu Zénète prit la tète des Masmouda
et deviendra le premier calife Almohade. Un premier conflit apparait dans la grande
famille des Masmoudas, les Almohades détruisent les Berghouata. Puis, un
deuxième conflit surgit entre deux fractions des Masmouda, ce qui provoque une
guerre entre les Almohades et les Hafsides85. Après le massacre des Zénètes vers
le XIe siècle, et à la suite du déclin des Almohades, trois dynasties zénètes vont surgir
au Maghreb et en Al-Andalus (les Hafsides, les Zianides et les Mérinides)85.
Les deux dernières dynasties berbères zénètes se font la guerre, les Zianides contre
les Mérinides (ils adoptent un nouveau malékisme)158. Les Mérinides sont refoulés
au Maroc actuel par les Banou Ifren qui reprennent Tlemcen grâce aux Hafside] en
1437159, une trentaine d'années après la promulgation de la Charte d'Ajarif (1405), qui
détaille notamment la qisas (vengeance) et la diya (compensation financière) prévue
par le droit musulman160.
Les Mérinides prennent la Tunisie et font tomber les Hafsides. En effet, Abou el
Hassen souverain Mérinides de Constantine et de Béjaïa s'empare de la Tunisie,
Ibrahim abou Fadhel sera le souverain de la Tunisie, mais l'histoire ne révèlera pas
tous les noms des souverains mérinides en Tunisie161.
Les dynasties berbères sont achevées par l'arrivée des Espagnols et des Ottomans.
Depuis ces conflits, les Berbères sont séparés dans leur profond, ce qui a mené à la
création de plusieurs tribus qui n'ont aucun lien commun ni dans la langue, ni dans la
tradition, ni dans l'espace géographique, ni dans la religion, ni dans les mœurs, etc.,
au Maghreb, en Al-Andalus, au Sahel africain162.
Le conflit entre Sanhadja et Zénètes est le plus important dans l'histoire des
Berbères et a été révélé par tous les historiens du Moyen Âge et contemporains (Ibn
Khaldoun, Ibn Hazm, Émile Félix Gautier, Gabriel Camps, Rachid Bellil, etc.). Du
coup, quelques historiens comme Émile Félix Gautier et Gabriel Camps entre autres,
tirent des conclusions et des thèses de ce conflit majeur. Ces thèses seront
contredites par certains historiens contemporains comme Rachid Bellil, Benabou,
Potiron, etc. Ces derniers rejoignent l'approche historique d'Ibn Khaldoun 163.
Influence des Berbères en Afrique de l'Ouest et en Al-Andalus

Carte de l'Empire songhaï, fondé par le chef berbère Za el-Ayamen.

Carte historique de la péninsule Ibérique présentant l'époque des taïfas et les petits royaumes chrétiens
émergents. Les taïfas de Tolède, Ronda, Alpuente, Arcos, Carmona, Grenade, Morón, Ceuta,
d'Algésiras étaient berbères.

La dynastie songhaï des Dia, fut fondée à Koukia au XIe siècle, résultat d'un
métissage entre Berbères dirigés par le chef berbère Za el-Ayamen164, et les
Songhaïs. Plus tard la dynastie des Dia fondera le royaume songhaï de Gao, au
niveau du fleuve Niger, qui sera vassale de l'Empire du Ghana créé par les
Soninkés, puis l'Empire du Mali. Durant le XVe siècle, les Songhaïs, après plusieurs
conquêtes militaires, supplante l'Empire du Mali, et le royaume songhaï de Gao
devient un empire, sous la dynastie des Si, du conquérant Sonni Ali Ber, qui se verra
remplacé par la dynastie des Askia d'origine soninkés, fondée par Askia
Mohammed Touré, avec la ville de Gao pour capital. Il s'étend sur plus ou moins
le Niger, le Mali et une partie du Nigeria actuel. L'empire s'effondre à la fin
du XVIe siècle, à la suite de la bataille de Tondibi.
Les Zirides prennent le Sud de l'Italie avec l'aide des Fatimides et une partie de
l'Égypte. Les Berbères avaient des États indépendants en Al-Andalus à l'époque des
taïfas. L'Al-Andalus est prise par les Almoravides et ensuite par les Almohades et à
la fin par les Mérinides.
Époque moderne
De 1400 à 1900
Pendant la période de 1400 à 1500, l'effondrement des dernières dynasties berbères
englobe les deux territoires l'Andalousie et l'Afrique du Nord, au centre et à l'ouest.
Les Espagnols et les Portugais reprennent leurs territoires et envahissent le
Maghreb. Ensuite, les Ottomans chassent les Espagnols et prennent l'Algérie,
la Tunisie et la Libye. Quelques Berbères se replient dans les montagnes et
demeurent isolés surtout dans les régions de l'Aurès (le pays des Chaouis), ou
en Kabylie et au Sahara. Le Maroc résiste grâce à l'émergence des Saadiens puis de
la dynastie alaouite qui fondent l'Empire chérifien et résistent à la fois aux attaques
hispano-portugaises et aux tentatives d'invasion ottomanes. Les Espagnols
s'emparent du Sahara occidental, du Rif et de quelques villes dont (Sidi Ifni). Le Rif
engage la guerre pour se libérer de la tutelle espagnole avec Abdelkrim al-Khattabi.
Les Français attaquent les Ottomans et prennent l'Algérie, la Tunisie. La Libye est
conquise par les Italiens. Plusieurs Berbères, tels que Lalla Fatma N'Soumer, Cheikh
El Mokrani, Cheikh Bouamama, etc., se révoltent et organisent plusieurs guerres
pour reprendre leurs territoires.
La France déploie tout dans l'industrialisation et dans la construction des villes digne
de la civilisation moderne, mais les zones montagneuses et les zones rurales sont
épargnées. Plusieurs Européens viennent pour investir et pour exploiter les
richesses. L'Algérie française devient le « grenier de l'Europe ».
Les confréries berbères et le mouvement des saints berbères entre 1500 et 1900
Articles détaillés : Tariqa et Zaouïa (édifice religieux).

Une Zaouïa à Guerouaou, en Algérie.


Plusieurs Berbères notamment du Sud ont créé des confréries musulmanes dont le
but était d'aider la population après le déchirement des dynasties berbères. Leur
apport était éducatif en premier. Plusieurs monuments, ksours, mosquées, etc., ont
été construits dans les différentes régions du Maghreb. Les principaux chefs avaient
la notoriété de Saint et ils étaient pour la plupart des hommes de connaissance et de
savoir. Ces chefs ont écrit plusieurs livres qui ont été conservés à nos jours.
L'instruction du Coran était importante surtout dans le Sud. L'organisation de
cérémonies avait un rôle important dans la consolidation des règles de vie entre les
différentes communautés. Les Zaouïas avaient un rôle juridique important au sein
des populations pour le règlement des crises.
Les Ottomans devaient négocier avec les chefs de confrérie. Par la suite, l'armée
française a trouvé des difficultés à contrôler les mouvements dirigés principalement
par les confréries.
Contemporain
De 1900 à 2000
Article connexe : Berbérisme.
Après la colonisation française, italienne, espagnole, etc., les Berbères se voient
marginalisés, occupés, exploités par des forces étrangères. Ce qui fait qu'un vaste
mouvement de révoltes s'enchaine au fil des années dans tous les territoires du
Maghreb. Par la suite après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis imposent
aux Européens de se retirer de tous les colonies dans le plan Marshall[réf. nécessaire].
Après quelques années tous les pays se libèrent progressivement.

Le drapeau berbère, adopté en 1998 par le Congrès mondial amazigh.

Actuellement, la plupart des communautés berbères sont sédentaires. Elles se


désignent d'abord par leur région et par leur parler berbère : en Algérie, on trouve
les Chaouis, les Kabyles, les Mozabites, les Touaregs, les Beni Snous, les Chenouis,
les habitants du Ouarsenis (Banou Ifren et Maghraouas), etc.). Au Maroc, on trouve
les Rifains, les Chleuhs, les Béni-Snassen, les Awraba, les Zayanes, etc. En Libye,
on trouve les Yafran, etc. En Tunisie, il y a les habitants de Djerba, etc. En Espagne,
il y a les Guanches, autochtones des Îles Canaries. Plusieurs ethnies d'origine
berbère parlent l'arabe maghrébin et ne s'identifient pas aux régions citées.
L'ensemble des ethnies berbères est appelé Imazighen (le pluriel d’Amazigh), et
l'espace géographique nord-africain Tamazgha.
Plusieurs monuments historiques témoignent de la grandeur de l'art architectural
chez les Berbères au Maghreb et en Al-Andalus. Plusieurs villes et monuments
au Maghreb et en Al-Andalus sont considérés comme patrimoine mondial. La culture
et la langue berbères ont survécu depuis les grandes
conquêtes vandales, romaines, byzantines, arabes (VIIe siècle) jusqu'à
l'occupation française, en passant par la présence ottomane (à l'exception notable du
Maroc). À partir de 1881, en Kabylie, l'administration française attribuera des
patronymes arabes aux populations qui, jusqu'à cette époque, portaient encore pour
certains des noms à consonance latine165.
Ainsi, certains tiennent la colonisation française pour responsable en grande partie
de l'arabisation de l'Afrique du Nord à l'instar de l'historien Eugène Guernier qui
affirme, en 1950, que la France « facilite la diffusion de la civilisation arabe, par la
langue, par la loi et par la foi musulmanes »166. La culture berbère reste vivante
en Algérie et au Maroc, qui comprennent une grande partie des Berbères. Elle est
aussi présente en Libye et en Tunisie et dans une grande partie
du Sahara — Touaregs en Algérie, au Burkina Faso, au Mali et au Niger.
En 1980 éclatent les manifestations du Printemps berbère, au cours desquelles les
berbérophones de Kabylie réclament l'officialisation de leur langue. En 1988,
l'ouverture démocratique donna une forte impulsion à la revendication berbériste
avec la création du « Mouvement culturel berbère »167.
À la suite de la « grève du cartable » dans les années 1994 et 1995, dans laquelle
des élèves kabyles boycottèrent les écoles pour contester le monolithisme
linguistique et culturel de l'arabe, en 1996, une réforme de la Constitution algérienne
fait officiellement de l'amazighité, aux côtés de l'islam et de l'arabité, l'une des
composantes fondamentales de l'identité nationale. Parallèlement, les autorités
fondent un Haut Commissariat à l'amazighité.
En 1998, de très violentes émeutes suivirent l’assassinat du chanteur Lounès
Matoub. À partir de là, le climat devint insurrectionnel. Au mois d’avril 2001, de
violentes émeutes secouèrent la Kabylie à la suite de la mort d’un lycéen prénommé
Massinissa, abattu par la gendarmerie à Béni Douala. Le 14 juin, les Kabyles
marchèrent sur Alger avant d’être réprimés par la police167.
En 2000, la chaîne Berbère Télévision commence à émettre de Paris.
Au Printemps noir (printemps 2001), des émeutes éclatent en Kabylie, réclamant
notamment l'officialisation de la langue berbère. Le 17 octobre 2001, le
roi Mohammed VI du Maroc crée un Institut royal de la culture amazighe (IRCAM)
pour promouvoir la culture berbère. Le 17 juin 2011, le roi Mohammed VI du
Maroc propose une nouvelle constitution pour le Royaume du Maroc avec
notamment l'élévation du berbère au rang de deuxième langue officielle du pays.
À partir d'avril 2002, les revendications berbéristes se calment avec la
reconnaissance du berbère comme langue nationale algérienne167.
La résistance berbère face à la colonisation européenne
Articles détaillés : Révolte des Mokrani, Guerre du Rif, Bataille d'Anoual et Guerre
d'Algérie.
Les Berbères ont eu un rôle fondamental pour l'indépendance durant la colonisation,
de nombreuses insurrections ont été menées par des Berbères dans tous les pays
du Maghreb. Ils y ont mené une vive résistance parfois qualifiée de
« farouche »168,169,170.
Mohamed El Mokrani, l'un des chefs des révoltes survenues en Algérie, pendant la conquête française,
après la reddition de l'émir Abdelkader.

Krim Belkacem, chef historique du Front de libération nationale durant la guerre d'indépendance algérienne.
Il signera l'acte d'indépendance de l'Algérie en bas des accords d'Évian, en tant que plus haut gradé des
anciens maquisards.

 Algérie : De nombreux soulèvements ont été menés pour contrer la colonisation


française, l'émir Abdelkader lutte pendant 15 ans, après avoir déclaré la guerre à
la France en 1832. Il offre sa reddition en 1847. En juillet 1857, des tribus de
Grande-Kabylie se rendent, la capture de la maraboute Lalla Fatma
N'Soumer met un terme à la résistance mais les Kabyles se soulèveront plusieurs
fois encore jusqu’au début des années 1870. En 1871, un notable kabyle,
Mohand Amokrane, surnommé Cheikh El Mokrani, est rétrogradé au titre
de bachagha pour avoir soutenu la révolte du Cheikh Bouaquaz, un proche de
son père, en 1864-1865. S'ensuit une insurrection. Le mouvement soulève
250 tribus, près du tiers de la population algérienne. Les insurgés sont contraints
à la reddition après l’attaque des Français. Ils sont arrêtés à l’Alma le 22 avril
1871, et le 5 mai le bachagha Mokrani meurt au combat près de l’oued Soufflat.
Les troupes françaises (vingt colonnes) marchent sur Dellys et Draâ El Mizan.
Le cheikh El Haddad et ses fils se rendent le 13 juillet, après la bataille
d'Icheriden. L’insurrection ne prend fin qu’après la capture de Boumezrag El
Mokrani, le 20 janvier 1872. La répression fut très sévère et se traduisit, une fois
matée l'insurrection, par des internements de Kabyles et des déportations
en Nouvelle-Calédonie (on parle des « Algériens du Pacifique »), mais aussi par
d'importantes confiscations de terres, qui ensuite ont obligé de nombreux
Kabyles à s'expatrier. En 1954, le Mouvement nationaliste algérien se mobilise et
déclenche par la suite la révolution algérienne. Les Berbères seront au premier
plan dans la guerre d'Algérie. De nombreux chefs kabyles et chaouis ont œuvré
et lutté pour l'indépendance du pays dont les plus célèbres sont Mostefa Ben
Boulaïd, Larbi Ben M'hidi, Abane Ramdane, Krim Belkacem, Didouche
Mourad, Hocine Aït Ahmed, Ferhat Abbas, Amirouche Aït Hamouda, Belkacem
Radjef.
 Maroc : Le mouvement de résistance s'est illustré lors de la guerre du Rif menée
par Abdelkrim al-Khattabi, qui est une guerre coloniale qui opposa les tribus
berbères du Rif aux armées françaises et espagnoles, de 1921 à 1926. Les deux
armées européennes agissaient officiellement en vertu des accords du
protectorat passés par le sultan du Maroc, Moulay Abd al-Hafid, avec la France et
avec l'Espagne. La guerre atteignit son apogée lors de la bataille d'Anoual durant
laquelle le général espagnol Manuel Fernández Silvestre se suicida après la
défaite et la perte de 14 000 de ses hommes. Cette bataille reste un symbole de
la lutte anticolonialiste. D'autres insurrections eut lieu dans le Rif menées
par Mohamed Ameziane ou encore El Raisuni. Dans le sud du pays, les tribus
berbères se sont soulevées sous la direction du chef Mouha ou Hammou
Zayani ou encore Assou Oubasslam.ni
 Libye : La lutte contre la colonisation italienne est d'abord menée par Omar al-
Mokhtar, surnommé « Cheikh des militants », un chef musulman libyen d'origine
berbère qui organisa la lutte armée contre la colonisation italienne au début
du XXe siècle. D'autres leaders nationalistes tels que Suleyman Al Baruni,
originaire du Djebel Nefoussa, ont pris part à la résistance armée.
Diaspora

Zinédine Zidane.
Saïd Taghmaoui.

Les Berbères sont également largement représentés dans les populations issues de
l'immigration en Europe, notamment en France et aux Pays-Bas171, en Belgique,
en Espagne, mais aussi aux États-Unis et au Canada.
En France les berbérophones représentent 25 % des immigrés algériens et 16 % des
immigrés marocains172.
Selon les conclusions d'un colloque « Pour une histoire sociale du berbère en
France », sous la direction de Salem Chaker tenu en octobre 2004 à l'Institut national
des langues et civilisations orientales : « On peut raisonnablement estimer la
proportion de berbérophones à 35 % de l'ensemble de la population originaire
d'Afrique du Nord établie en France (quel que soit son statut juridique). Si l'on retient
une fourchette de 4 à 5 millions de personnes d'origine maghrébine, on aboutit à un
total de 1,5 à 2 millions de berbérophones en France. »
Rifains (Maroc) et Kabyles (Algérie) sont largement majoritaires. « Il existe bien sûr
des berbérophones issus d'autres pays (Tunisie, Libye et pays du Sahel), mais leur
nombre reste peu significatif (de quelques centaines à quelques milliers de
personnes)173. »
Selon Belkacem Lounes, président du Congrès mondial amazigh :
« L'immigration berbère en France est l'une des plus anciennes puisqu'elle remonte
à la fin du XIXe siècle. Elle répondait à la fois aux besoins de mobilisation des soldats
en période de guerre (Première et Seconde Guerres mondiales) et au déficit de
main-d'œuvre, notamment dans les secteurs de l'industrie et du BTP. On estime
actuellement l'immigration berbère à environ deux millions d'individus, contribuant en
toute discrétion à l'épanouissement économique, scientifique, artistique et sportif de
la France. Il est utile de rappeler par exemple qu'Édith Piaf, Marcel Mouloudji, Daniel
Prévost, Isabelle Adjani, Yasmine Bleeth, Zidane et bien d'autres personnalités de
tous horizons, sont le fruit de cet apport berbère174. »
En Belgique et aux Pays-Bas il existe une importante majorité écrasante[pas clair] de
Berbères parmi les Maghrébins résidant dans les pays du Benelux avec plus d'un
million de Rifains, concentrés dans des grandes villes telles
que Bruxelles, Anvers, Amsterdam ou encore Utrecht.

Religion
Articles connexes : Croyances berbères, Christianisme au Maghreb et Juifs berbères.

Broche penannulaire traditionnelle berbère, une coutume datant de l'ère pré-abrahamique.

Durant l'Antiquité, les anciens Libyens pratiquaient la religion libyque, religion


traditionnelle des Berbères avant l'arrivée des religions abrahamiques en Afrique du
Nord. Cette religion traditionnelle mettait fortement l'accent sur le culte des ancêtres,
le polythéisme et l'animisme. Beaucoup de croyances berbères anciennes ont été
développées localement, tandis que d'autres ont été plus ou moins influencées et ont
elles-mêmes influencé d'autres religions méditerranéennes traditionnelles telles que
la religion égyptienne, la religion hellénistique et la religion punique. Certaines des
anciennes croyances berbères existent encore aujourd'hui subtilement dans la
culture et la tradition populaires berbères.
À la suite de l'expansion de l'Islam et de la conquête musulmane du Maghreb, les
Berbères sont devenus majoritairement des musulmans. Les Berbères sont
majoritairement sunnites mais certaines communautés berbères, comme
les Mozabites du Mzab et les Berbères libyens du Nefoussa et de Zouara sont
principalement ibadites.
Jusqu'aux années 1960, il y avait aussi une importante minorité berbère
juive au Maghreb, mais l'émigration (principalement vers Israël et la France) réduisit
considérablement leur nombre à seulement quelques centaines d'individus.

Cultes berbères
Articles détaillés : Croyances berbères et Africa (divinité).
Pendant l'Antiquité, les cultes berbères étaient pratiqués librement au début de la
présence romaine. Au musée de Timgad, plusieurs fresques représentent les divers
cultes berbères.

 En berbère la lune et le dieu lunaire portent le même


nom : Ayyur. Hérodote mentionne que les Berbères antiques vénéraient la lune et
le soleil, auxquels ils offraient des sacrifices : « Les sacrifices des nomades se
font de cette manière : ils commencent par couper l'oreille de la victime (cela leur
tient lieu de prémices), et la jettent sur le faîte de leurs maisons ; cela fait, ils lui
tordent le cou : ils n'en immolent qu'au Soleil et à la Lune. Tous les Libyens font
des sacrifices à ces deux divinités »175. D'autres auteurs attestent ce culte, ainsi
que des graffitis, comme un « Solo Deo Invicto » relevé à Thagaste176.
 Africa, déesse de la guerre, très influente en Afrique du Nord, était considérée
comme la protectrice des marchands et figurait à ce titre sur les pièces de
monnaie berbères. Pline l'Ancien écrit qu'en Afrique, personne ne prenait de
décision sans invoquer Africa (en latin : Ifri). Après la conquête romaine, elle
figurait toujours sur les pièces.

As d'Hadrien (136), représentant sur l'avers Africa, portant une dépouille d'éléphant, tenant un scorpion et
une corne d'abondance, un modius de blé à ses pieds.

Mosaïque de la Domus Africa de Thysdrus

Afrique ou Africa provient de Ifren177, Ifri est une divinité berbère178, le pluriel est
Ifren179. La traduction ou l'emprunt latin nous donne Africa (Afrique) qui a été
une déesse berbère avant la conquête des Romains. Dea Africa signifie déesse
Africa et représente un symbole à l'époque romaine. Et aussi Ifri désigne les
populations locales des Afers. Ifru symbolise les rites dans les cavernes pour
protéger les commerçants. La grotte non loin de Constantine à Guechguech et la
pièce de monnaie romaine indiquent le mythe de la protection 180. Ifru était une déesse
solaire et en même titre un dieu des cavernes et protecteur du foyer, etc 181. Ifru est
une sorte de Vesta berbère.

 Gurzil (en berbère Agurzil) est une divinité à la tête de taureau, fils
d'Ammon. Corippe mentionne un certain Laguatan (la tribu des Luwata et
sont Zénète), grand prêtre de Gurzil, combattant les Byzantins, qui l'auraient tué
alors qu'il tentait de s'enfuir avec les icônes de Gurzil182. Parmi les ruines
de Ghirza, en Libye, se trouve un temple qui est peut-être dédié à Gurzil — d'où
par ailleurs pourrait provenir le nom de la cité.
 En Numidie, à N'Gaous dans les Aurès, plusieurs stèles africaines (Molchornor,
« sacrifice d'un agneau »183 ou stèles de Saturne avec mention d'un sacrifice
particulier)184 ont été trouvées par les chercheurs et signalées par les historiens.

Culture berbère
Une famille berbère traversant un gué avec son bétail (Algérie, 1890)

Le village berbère d'Aït-ben-Haddou, au sud de Télouet, Maroc.

Traditionnellement, les hommes s’occupent du bétail. Ils migrent en suivant le cycle


naturel des pâturages, et en recherchant des sources d’eau et des abris. Ils sont
ainsi assurés d’une abondance de laine, de coton et de plantes pour la teinture. De
leur côté, les femmes s'occupent des biens de la famille et confectionnent les objets
artisanaux — tout d’abord pour leur usage personnel, et ensuite pour la vente dans
les souks de leur localité.

Fantasia à Beni Drar, dans la région de Oujda, au Maroc.

Les tribus berbères tissent des tapis berbères ou kilims.


Les tapisseries traditionnelles conservent l’apparence et le caractère distinct de la
région d'origine de chaque tribu, qui possède en effet son propre répertoire de
dessins. Le tissage d’armure toile est représenté par une grande variété de bandes,
et plus rarement par des motifs géométriques, tels les triangles et le losange. Les
décorations additionnelles, comme les paillettes ou les franges, sont typiquement des
tissés berbères du Maroc.
Le mode de vie nomade ou semi-nomade des Berbères convient très bien au tissage
des kilims. Les us et coutumes diffèrent d'une région à une autre185.
Tapis de Kabylie (Algérie).

Artisanat berbère au Maroc, dans un point de vente de la médina de Fès.

La structure sociale des Berbères est tribale. Un chef est désigné pour diriger la tribu
ou la confédération. Au Moyen Âge, plusieurs femmes ont eu le pouvoir de
gouverner comme la Kahina dans les Aurès (où vivent actuellement les Chaouis). Il y
a eu plusieurs chefs ou reines berbères comme Tin Hinan au Hoggar, Chemci (elle
est issue de la grande tribu des Aït Iraten de la Kabylie), Fatma Tazoughert dans
les Aurès. Lalla Fatma N'Soumer était une femme berbère de la région kabyle qui a
combattu les Français.
La majorité des tribus berbères ont actuellement des hommes comme chef de clan.
En Algérie, la plateforme d'el Kseur en Kabylie (le Gouvernement algérien et les
Arouchs (tribu) Kabyles se sont accordés sur cette plateforme) donne le droit aux
tribus d'émettre des sanctions pécuniaires à l'encontre des délinquants. Dans les
régions des Chaouis, les chefs de tribus décrètent des sanctions contre les hors-la-
loi186.
Les Touaregs ont un chef à la tête de leur tribu, qui est appelé « Amenokal », ou
« Tamenokalt » si c'est une femme, à l'image de Tin Hinan, qui
fut reine et tamenokalt. La société touarègue est très hiérarchisée et matrilinéaire, la
transmission du lignage se faisant traditionnellement non pas par le père mais par la
mère187,188.
Les Mozabites, Berbères du Mzab, sont régis par les chefs spirituels de l'ibadisme.
Les Mozabites ont une vie communautaire. Lors de la crise de Berriane, les notables
de chaque tribu ont réglé le problème et ils ont entamé des pourparlers pour arrêter
la crise entre malékite et ibadite189. Dans les mariages, c'est l'homme qui choisit la
femme, et souvent, c'est la famille qui décide, tout dépend de la tribu. En revanche,
chez les Touaregs, c'est la femme qui choisit son futur époux. De nos jours les rites
de mariage sont différents pour chaque tribu, les familles sont soit matriarcales soit
patriarcales.
Croyances
 Mythologie berbère (rubriques), Divinités berbères, Croyances berbères
 Mythologie kabyle
Tatouage

Enseigne dans l'ancien village de Mides en Tunisie

De tous temps, le tatouage a fait partie de la culture berbère. Dans l'Antiquité déjà,
les peintures murales retrouvées dans la tombe du roi Sethi Ier en Égypte montrent
des Libyens (Berbères anciens) arborant des tatouages190. Le tatouage peut avoir
plusieurs fonctions chez les Berbères, il peut être lié à des rites magico-
religieux hérités de la religion libyque (religion berbère ancestrale), mais peut aussi
avoir une fonction médicale ou curative, ou simplement avoir un rôle esthétique. Les
croyances ancestrales liées au tatouage sont toujours ancrées dans les campagnes
et intégrées dans les croyances et coutumes chez les Berbères. De nos jours les
femmes dessinent encore parfois, sur le front de leurs enfants, un point ou une croix
en se servant du noir de fumée pour conjurer le sort (si un événement néfaste se
produit le même jour que la naissance d'un enfant, par exemple)191.
Chez les Berbères, le tatouage est considéré comme un langage entre l'humain et
les esprits. Le tatouage au henné (ihenni ou anella en berbère) est actuellement une
représentation ornementale, lors d'un mariage ou d'évènements heureux, mais il a
déjà eu un sens magique primitif. Les femmes berbères se mariaient en se
maquillant au mascara, en se tatouant au henné, et en se parant de bijoux en cuivre
pour être belles et désirables, ou pour exprimer un sentiment. Lors de la mort du mari
par exemple, la femme berbère pouvait porter un tatouage sur le menton
(barbichette), et une chaînette reliant les oreilles, symbolisant la barbe du mari.
Le tatouage berbère remonte à la Préhistoire et servait notamment aux tribus
berbères à s'identifier à travers des dessins géométriques sur le corps
(tribus libyennes)192. Ayant connu la conquête romaine et la christianisation, les
Berbères restent attachés à certaines traditions profondément ancrées. Les vieux
Berbères parlent encore de « l'ancienne voie des ancêtres » et conservent
aujourd'hui le signe de croix, présent notamment sur les selles des chevaux, et le
tatouage en forme de croix sur le front193.
Le mascara, découvert par les Français lors de la colonisation de l'Algérie, existait
dans les hauts plateaux occupés par les Berbères. Ceux-ci l'utilisaient contre
le trachome et pour atténuer la luminosité du désert. Les femmes l'utilisaient en outre
comme maquillage et pour conjurer les mauvais sorts; les hommes l'utilisaient
également à des fins guerrières, en se grimant194.
Festivals
 Fantasia
 Imilchil
Plusieurs rites de fantasia sont organisés au Maghreb. Le cheval est important chez
les Berbères. Le barbe est un cheval berbère. Les Zénètes étaient des experts dans
la manière de monter un cheval (la jineta).
Culture
 Encyclopédie berbère (1984-)
 Cuisine berbère
 Jeux traditionnels berbères195,196
 Sport traditionnel : Takourth197
 Artisanat berbère
o anneau de cheville (ardif, arkhelkhal), signe de Tanit...
 Berceuses et comptines berbères, Collecteurs de contes berbères
 Littérature berbère198, Poésie amazighe, Poètes kabyles, Amdiaz
 Peinture et sculpture199, Lazhar Hakkar, Peintres des Aurès
 Institut royal de la culture amazighe et Discours d'Ajdir (Maroc, 2001)
 Haut commissariat à l'amazighité (Maroc, 1995)
 Mouvement culturel amazighe, Printemps berbère (Algérie, 1980), Mouvement
culturel berbère (Kabylie, 1980)
 Culture zayane
 Culture et art dans les Aurès
 Musique berbère, Musique kabyle, Musique chaoui, Musique dans les Aurès
 Danse des femmes chaoui200
 Festival international de musique de Timgad (1967)
 Festival international des films berbères (2013)
 Festival du Théâtre amazigh (Batna) (2009), Lahcène Chiba, Mourad
Meguellati201

Démographie contemporaine
Le Maghreb abrite aujourd'hui de vastes populations berbères, qui constituent la
principale ascendance autochtone de la région202,203,204,205,206,207,208. La présence
ethnique sémitique dans la région est principalement due aux mouvements
migratoires phéniciens, et juifs, durant l'antiquité, qui se sont mélangés avec les
populations berbères locales209,210. Cependant, la majorité de
habitants[réf. nécessaire] — parfois qualifiés de Berbères arabisés, en particulier
au Maroc et en Algérie, revendiquent un héritage arabe; c'est une conséquence
du nationalisme arabe du début du XXe siècle. —
Concernant les populations restantes qui parlent une langue berbère au Maghreb,
elles représentent de 25 % à 40% de la population marocaine et de 15 % à 35 % de
la population algérienne, en plus de plus petites communautés en Libye et
en Tunisie et de très petits groupes en Égypte et en Mauritanie.
En dehors du Maghreb, les Touaregs au Mali, au Niger et au Burkina Faso comptent
une population de quelque 850 000, 1 620 000211 et 50 000, bien que les Touaregs
soient des Berbères au mode de vie pastoraliste traditionnellement nomade. Ce sont
les principaux habitants du vaste désert du Sahara212,213.
Le nombre de berbérophones est difficile à évaluer en l'absence de recensements
linguistiques fiables. On entend par berbérophones ceux qui ont le berbère
pour langue maternelle.

 Au Maroc, on y parle principalement le tachelhit dans le Haut-Atlas, l'Anti-Atlas et


le Souss, le tamazight dans le Moyen Atlas et le tarifit dans la région du Rif, ainsi
que des parlers au nombre de locuteurs et à l'aire linguistique plus restreints. Les
mouvements d'exode rural du XXe siècle ont fait que beaucoup de berbérophones
se sont également établis dans les grandes villes. Selon des estimations, on
compte de 10 à 12 millions de berbérophones, soit environ 40 % de la
population214,215, et d'après le recensement de 2014, le nombre de locuteurs en
tachelhit, tamazight et tarifit cumulés est de 26 %216.
 En Algérie, on compte environ 25 % de berbérophones — selon le professeur
Salem Chaker, de l'INALCO et 7 millions selon Frédéric Deroche214,215.
Les Kabyles en constituent le groupe le plus nombreux, suivis des Chaouis217. Le
berbère est aussi parlé dans la vallée du Mzab où l'on parle le Mozabite ainsi que
dans la Dahra (Algérie) où l'on parle le Chenoui.
 En France, les berbérophones représentent 28 % des immigrés d'origine
algérienne et 21,5 % des immigrés d'origine marocaine selon les sources215,218.
 En Afrique saharienne (Niger, Mali, Burkina Faso), les Touaregs représentent
environ 3 millions de berbérophones219.
 En Libye, aujourd'hui, entre 4 %220 et 10 %98 de la population libyenne
parle berbère, essentiellement concentré à l'ouest du pays.
 En Tunisie, 78 000 habitants ont le berbère en tant que langue maternelle, soit à
peine 0,8 % de la population totale221.
 En Mauritanie, un dialecte berbère le zenaga a survécu mais est en voie
d'extinction.
 En Égypte, on compte environ 30 000 locuteurs du berbère222.

Berbères notables
 Sheshonq Ier
 Massinissa
 Jugurtha
 Victor Ier
 Gélase Ier
 Miltiade
 Cyprien de Carthage
 Flavien de Carthage
 Tertullien
 Augustin d'Hippone
 Arius
 Macrin
 Apulée
 Lusius Quietus
 Adrien de Cantorbéry
 Koceïla
 Kahina
 Tariq ibn Ziyad
 Maysara al-Matghari
 Abou Qurra
 Abbas ibn Firnas
 Ibn Toumert
 Bologhine ibn Ziri
 Youssef ben Tachfine
 Abd al-Mumin
 Ibn Battûta
 Yaghmoracen Ibn Ziane
 Abdelkrim al-Khattabi
 Krim Belkacem
 Mostefa Ben Boulaïd
 Zinédine Zidane
 Aziz Meliani
 Ferhat Mehenni
 Lounis Aït Menguellet
 Lounès Matoub
 Ramdane Abane
 Amirouche Ait Hamouda

Notes et références
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prêtons à leur disparition en facilitant la diffusion de la civilisation arabe, par la langue, par la
loi et par la foi musulmanes.[…] L'islamisation et l'arabisation constituent les éléments de la
plus grande victoire remportées par les Arabes au Maghreb. Ils constituent également la plus
lourde faute de la France devant l'Histoire et devant elle-même. »

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Voir aussi

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Bibliographie
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Livres en ligne

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 Ibn Khaldoun (trad. William MacGuckin baron de Slane), Histoire des Berbères et
des dynasties musulmanes de l'Afrique Septentrionale, vol. 1, Imprimerie du
Gouvernement, 1852 (lire en ligne [archive])
Articles connexes
Divers

 Langues berbères
 Littérature berbère
 Études berbères
 Académie algérienne de la langue amazighe
 Haut commissariat à l'amazighité
 Académie berbère
 Festival international des films berbères
 Histoire des Berbères
 Personnalités berbères
 Calendrier berbère
 Gerzée
 Azawad
 Germaine Tillion (1907-2008), Thérèse Rivière (1901-1970), ethnologues
 Études postcoloniales
Droit international

 Anthropologie juridique
 Coutume, Savoirs traditionnels
 Peuple autochtone, Droit des peuples autochtones (Déclaration des droits des
peuples autochtones)
 Colonisation, Décolonisation, Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes
Liens externes
 Amazighs.fr [archive] consacré à l'histoire, les actualités tamazgha, l'annuaire des
associations... des Berbères
 Fadma.be [archive] consacré à la culture amazighe en général et à celle du Rif en
particulier
 Dictionnaire et conjugaison des verbes dans la variante mozabite de la langue
berbère [archive]
 L'amazigh (langue, culture et histoire) [archive], bibliographie, 199 pages,
Université Aix [PDF]
 Claude Brenier-Estrine, Chronique bibliographique berbère [archive], 40 pages,
Université Aix, 1995, [PDF]

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