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Dans le cadre d'un accord de partenariat public privé avec une collectivité territoriale, un
opérateur privé doit financer, construire, assurer la maintenance et exploiter un pont à péage
pendant 20 ans.
Les coûts des travaux de construction s’élèvent à 12 000 000 000 FCFA. Pendant la phase de
la construction, les dépenses de construction encourues seront enregistrées dans les comptes de
charges par nature. La fraction des redevances correspondant à la seule prestation de
construction s’élève à 12 600 000 000 FCFA.
La redevance annuelle de fin de période de l’exercice N s’élève à 2 160 000 000 FCFA et a été
réglée au comptant au 31/12/N. Cette redevance est décomposée de la façon suivante :
Les droits de passage sont collectés (en espèces) par l’entité pour le compte de la collectivité
territoriale.
En fin d’exercice, les droits annuels collectés sont reversés à la collectivité territoriale
(par virement bancaire) sous déduction du montant des redevances annuelles.
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La recette de la première journée d’exploitation, le 01/01/N s’élève à 14 256 000 FCFA. A la
fin de la première année d’exploitation, le total des recettes annuelles figurant sur le relevé des
certificats de passage s’élève à 4 050 000 000 FCFA.
Opération 1 : Un Etat partie a concédé pour une durée de 20 ans au Port Autonome un ensemble
immobilier composé d’un terrain d’une valeur de 1 500 000 000 FCFA et d’un bâtiment de
3 000 000 000 FCFA le 02/01/N.
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CAS N° 03 : ENGAGEMENTS DE RETRAITE ET ECART ACTUARIEL
Le coût des services rendus au cours de l'exercice N+2 =15 579 000 FCFA.
[(2 000 000 000 x1, 05) (1,05)33x 40% x 2/35] x 0,77 x (1,0585) -33x (1,1) = 31 158 000.
BAILLEUR (location-financement)
• Le contrat consiste en une série 10 loyers à terme échu de 17.500 000 FCFA. Le premier
loyer a été réglé par chèque bancaire le 31/12/2010.
• Le taux d’intérêt implicite du bailleur est de 10%. Le dernier loyer est fixé à 12.892 500
FCFA.
L’entité MALIMBE a procédé à l'acquisition de certains titres durant le mois de Mai 2015. Une
commission de 1,75% du montant de chaque transaction a été prélevée par l'intermédiaire
financier. Les règlements ont été effectués par virement bancaire.
▪ 5 Mai : acquisition de 4 000 actions SICAV (titres cotés) à un cours unitaire de 36 000
FCFA. Les dirigeants anticipent une forte hausse à court terme des actions SICAV
(Sociétés d’Investissement de Capital Variable) ;
▪ 9 Mai : prise de participation à hauteur de 80% du capital d'une entité non cotée; valeur
unitaire des 3600 actions acquises : 16 000 FCFA ;
▪ 18 Mai: souscription de 1 500 obligations émises à 10 000 FCFA l'une. Ces obligations
sont destinées à être conservés durablement en vue d'une rentabilité intéressante dans le
cadre d'une stratégie globale de gestion du portefeuille ;
▪ 24 Mai : acquisition de bons du Trésor pour un montant de 40 000 FCFA, en vue d'un
placement à court terme ;
▪ 30 Mai : acquisition de 1 000 actions cotées à 15 000 FCFA l'une. Ces actions
représentent 2% du capital de la société émettrice. Les dirigeants de l'entité ont
l'intention de conserver durablement ces titres.
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CAS N°06 : STOCKS ET ENCOURS DE PRODUCTION : Dépréciation des stocks de
marchandises
Une entité dispose d’un stock de marchandises acquis pour 10 000 000. Les frais restant à
supporter (frais de commercialisation) sont estimés à 2 000 000.
Hypothèse 1 :
Le prix de vente probable du stock est estimé à 10 500 000. Un contrat de vente ferme a été
conclu pour le prix de 11 500 000.
Hypothèse 2 :
Un contrat de vente ferme a été conclu pour le prix de 13 500 000.
Une entité dispose d’un stock de matières premières dont le coût d’entrée est de 20 000 000
FCFA (9 600 unités). Ce coût égal au prix d’achat + 10 % de charges directes d’achat. Les prix
d’achat de ces matières premières sont en forte baisse et estimés à 14 000 000 FCFA à la suite
d’une chute des cours. Cette chute des cours va se répercuter sur les prix de vente des produits
fabriqués avec ce stock, qui seront vendus avec une perte notable.
L’entité SOFT obtient le 25 mars 2016 de l’Etat une subvention d'équipement de 520 000 000
FCFA pour l'acquisition d'un terrain nu destiné au stockage de matières le long de l'usine
actuelle et la construction d’un hangar. Elle a également bénéficié de la part du Conseil régional
de l’acquisition d'un véhicule de transport d'une valeur de 24 000 000 FCFA.
Le véhicule est remis le 1er avril 2016 et la subvention est reçue le 12 mai 2016 par virement
bancaire. Un terrain est acheté à 240 000 000 FCFA le 1er octobre 2016 et le hangar d'une
valeur de 940 000 000 FCFA est acquis, payé et mis en service le 1er juillet 2017.
L'amortissement de la construction se fait sur 15 ans et celui du matériel de transport sur 5 ans.
L'entité clôture son exercice chaque année au 31 décembre. Le 31/12/2020 le bâtiment est vendu
pour 1 080 000 000 FCFA.
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Mission : Procéder à l’analyse comptable des opérations.
résultat
Une entité décide d’attribuer des actions gratuites à ses salariés par prélèvement sur le résultat
en instance d’affectation. Le 15 Mai N, l’assemblée générale ordinaire décide d’affecter une
somme de 30 000 000 sous forme d’attribution gratuite d’actions au personnel salarié. Le 20
Mai N, le conseil d’administration procède à une augmentation de capital par attribution gratuite
d’actions au personnel salarié.
Une entité émet, le 01 /01/N, 25 000 obligations de 15 000 FCFA convertibles en actions à
chaque date anniversaire de l'émission à partir de 3 ans ou remboursables en numéraire au terme
de 6 ans. Les obligations sont émises à 13 000 FCFA. Elles sont totalement souscrites le même
jour en prise ferme par des fonds d’investissement. Le rapport d'échange se fait sur la base de
quatre obligations de valeur nominale 10 000 FCFA contre trois actions. Le 01/01/ N+2, les
porteurs de 4 000 obligations demandent leur conversion en actions et aucune obligation n’a
été remboursée. L’entité décide de provisionner la prime totale.
Une entité prévoit une vente à l'export de 250 000 $ pour le premier semestre de l'année N+1.
Le 1/05/N, elle décide de se couvrir par une vente à terme de 250 000$ à échéance le 30 avril
N+1. La vente est réalisée le 31/07/N+1 et la créance réglée le 10/02/N+ 2. L’entité a opté
pour l’étalement du report/déport.
• 1er mai N : 1$ = 595 FCFA (cours au comptant) et 590 FCFA (cours à terme) ;
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• 31 décembre N+1 : 520 F ;
Une entité X a pour activité principale l’exploitation de sa marque et de son savoir-faire par
l’intermédiaire d’une chaine de franchisage. Le 02 Janvier N, l’entité X signe un contrat de
franchise avec une entité Y sur une durée de 20 ans. Le 15 Janvier N, l’entité X adresse à son
franchisé une facture relative au droit d’entrée s’élevant à 140 000 000 F. Ce droit d’entrée se
décompose comme suit :
La facture a été réglée le 30 Janvier N par virement bancaire sur le compte du franchiseur.
Opération 1:
L'entité A demande à l'entité B d'acheter pour son compte sur un marché local 1000 tonnes de
coton de qualité supérieure, étant entendu que B agit en qualité de commissionnaire et sera
rémunéré par une commission de 10%. Le 15/05, B achète à COLIBRI 1000 tonnes au prix de
2 000 000 FCFA la tonne.
Le 22 juin, l'entité B paie le transporteur C pour effectuer la livraison dans les entrepôts de A.
• 1ere hypothèse : le transport est inclus dans le montant de la commission perçue par B