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consolidation d'un sol élastoplastique

par
J.-P. Magnan et A. Belkeztz
Laboratoire Central des Ponts et Chaussées, Paris

1 lntroduction trois modu les de maillage, et procède su ivant le


schéma de la figure 1. Le neuvième groupe,
Depuis les travaux de Sandhu et Wilson (1969), Sandhu GROUPE 9, traite des problèmes de consolidation et
(1972, 1976), Christian et Boehmer (1970), Christian et de diffusion de la chaleur. Les éléments utilisés sont du
àf. FgZz), Hwang et al. (1971, 1972\ et Yokoo et al. type " déplacements,,. Avec les notations habituelles
(1971 a, b, c), la méthode des éléments finis est pour ce genre de Problème :
devenue un outil courant pour t'analyse (théorique) des e - tenseur des déformations (on fait I'hypothèse des
problèmes de consolidation. Certains auteurs (Soulié, petites déformations),
igZA) ont même trouvé un accord raisonnable entre de g vecteu r des dérivées premières partielles de la
charge hydrau lique,
.. vrâiêg
' prévisions du comportement d'un remblai sur E tenseu r d'élasticité,
sol compressible et les résultats des mesures.
Le Laboratoire Central des Ponts et Chaussées s'est
K tenseur des coefficients de perméabilité,
H - charge hydraulique, comptée à partir de l'état initial
intéressé très tôt à cette technique de calcul :
(en supposant H 0, initialement),
numérique et Richard (1975) et Humbert ont introduit poids volumique de I'eau,
dans le programme de calcul par éléments finis Iw
ROSALIE un algorithme de traitement des problèmes 0:êrt*êzz*ê"",
de consolidation tridimensionnelle dans le cas d'un sol ô dérivée de o par rapPort au temPs,
au squelette élastique linéaire (Guellec et al., 1976)' 1r tenseur transposé du tenseur X,
ROSALIE a été ultérieurement complété par I'introduc- F forces volu miques,
tion de l'élastoplasticité avec ou Sans écrou issage U déplacements,
(Bef keziz et Mag nan , 982) dans le
1 mod u le de T - forces appliquées à la su rface du domaine étudié,
traitement de la consolidation (ROSALIE-Groupe 9)' h débits imposés à la surface du domaine.étudié,
L'étude présentée dans cet article a été effectuée en O domaine étudié,
utilisant ce programme. Elle porte sur la consolidation So partie de la surface du domaine f) où les
du sol de fondation du remblai B du site expérimental contraintes sont imPosées,
de remblais Sur sols compressibles des Laboratoires Sv - partie de la surface du domaine f) où le débit h est
des Ponts et Chaussées à Cubzac-les-Ponts (Magnan imposé,
et al., 1978). La consolidation a été calculée pou r
la résolution du problème de la consolidation d'un sol
différentes hypothèses sur la loi de comportement du élastique linéaire passe par la recherche simultanée
squelette du sol : d'un champ de déplacement U et d'une distribution de
élasticité linéaire isotroPe, charge hydraulique H qui vérifient :
élasticité linéaire anisotrope,
élastoplasticité avec écrouissage (modèle Cam- u": on -[ df)
clay modifié). L e'Eôe on -[ ^y*Hôo FTôU

Les résultats des calculs ont été ensuite confrontés aux - [. Trôu ds- -o (1)
mesu res.
et
2 Le programme de calcul : Rosalie-Groupe 9
ôJ : -tr îwsrKôs do - I,ôaH on * J", hôH ds,, - 0
Le programme ROSALIE de calcul par éléments finis (2)
comprend 16 Sous-ensernble appelés " Groupes ", plus

RËVUE FRANÇAISE DE GEOTECHNIOUE NUMERO 19 39


l.IAILLE
Préparation du mail lage

MAPLAN HATRID I uncAPo


module plan tridi..
module I module structure
mensionnel I

/ vérifi
rrsT i
cation
\
mauvais maillage
\ du maillage I

I Dessins des résultats


II A. TEST, impression, I
perforation I
GROUPE i
cal cu] du
groupe i

I Rêsultats imprimés,
pe"forés ou sur
/' support magnêtique I
TRACE i
représentation
graphique

I Rêsul tats sous forme t


f sraphique I

Fig. 1 Structure du programme ROSALTE

pour tout champ de déplacements virtuels admissible R matrice de rigidité du squelette du sol,
(c'est-à-dire vérifiant les conditions de déplacement C matrice de couplage entre l'écoulement
imposées) ôU, avec les champs de déformations ôe et
et les
déformations du squelette,
ô0 associés, et pour toute distribution d'incrément de At incrément de temps,
charge ôH admissible (c'est-à-dire vérifiant les condi- F matrice-colonne des forces nodales imposées
tions aux limites imposées à la charge hydraulique H), (forces volumiques et forces de surface confondues),
avec le champ de dérivées partielles ôg associé. O matrice-colonne des débits nodaux imposés.
Après discrétisation de I'espace et du temps (par la
méthode de Galerkin), I'analyse du problème débou- Cette équation matricielle se résout .. facilement,,, à la
che sur une procédure de résolution itérative sur la condition d'inverser la matrice Go,, qui est symétrique
base de l'équation matricielle et tridiagonalisable par blocs. Dans le programme
RosALlE-Groupe 9, I'inversion est réalisée par la
méthode directe de Choleski par bande. La résolution
Go,'Vr*at : Lo, * Gi.. V, (3) donne les déplacements U et les charges H au temps
avec les notations suivantes : t + at, qui permettent de calculer les autres inconnues,
et en particulier les contraintes (les conventions de
R-C signe du calcul sont celles de la mécanique des milieux
Gar:
2at continus et non celles de la mécanique des sols).
-6rr -T
-v - K
ll faut noter que I'inversion de la matrice Go., qu i
1 conditionne pour une grande part le coût total du
.r*
-;z R
)c calcul, doit être effectuée chaque fois que I'on modifie
lJ^t : I'incrément de tennps at. En pratique, les calculs
_6r doivent pour cette raison n'utiliser qu'un nombre limité
î^ de valeurs de At dans chaque cas traité.
1
+2F(t+At)l L'introduction de l'élastoplasticité dans la procédure
tF(t)
: 2 de calcul de la consolidation a été effectuée sous
Lat
forme incrémentale, ên su pposant que la fonction
+ ta(t) + 2e(t+ at)l F(o', k) : 0 est à la fois le critère de plasticité et le
potentiel plastique (c'est-à-dire qu'on lui applique le
:
îlil, V, : riltil
principe de normalité), o' désignant l'état des contrain-
v,*a,
till i tes effectives et k un paramètre d'écrouissage.

REVUE FRANçA|SE DE GEOTECHNTOUE NUMERO 19 40


L'analyse du problème de la consolidation dans un sol qu'un processus itératif annexe, inclus dans le
élastoplastique conduit à l'établissement de deux processus itératif général relatif au temps, cumule
équations déduites du principe des travaux virtuets et jusqu'à ramener en tout point du maillage l'état des
analogues à celles établies dans le cas du squelette contraintes effectives sur le critère de plasticité.
élastique linéaire. L'équation (1) relative au squelette
du sol est remplacée par l'équation suivante, écrite La figu re 2 explique le déroulement des calculs de
dans le cas où la plasticité est traitée par la méthode de consolidation dans le cas des sols élastoplastiques.
la contrainte initiale : Dans son état actuel, le programme ROSALIE-
Groupe I permet de traiter la consolidation de sols
u": erEôe on -[ Aoe(t)ôe do - I, rwHô0 dO dont le critère de plasticité du squelette est I'un des
L critères de Tresca, Von Misès ou Mohr-Coulomb ou,
depuis les travaux de Dang et Magnan (19771, te critère
t
Jrr
Frôu dcl f Trôu ds-
- J"- d'élastoplasticité avec écrouissage du modèle Cam-
-0 (4) clay modifié.
avec les mêmes notations que pour l'équation (1), la
correction de contrainte Aoe étant obtenue par cumul 3 Le cas traité : remblai B du site expérimental
des corrections introduites à chaque incrément de de Cubzac-les-Ponts
charge pour caractériser l'état de contrainte réel du sol
élastoplastique par rapport à l'état de contrainte fictif L'étude a été réalisée sur le cas d'un remblai réel, édifié
calculé en élasticité linéaire : en 1975 par les Laboratoires des Ponts et Chaussées
Aoe(t, t + At) : Ao(t, t + At) - E de(t, t + At), sur la rive nord de la Dordogne, à Cubzac-les-Ponts
(Gironde). Ce remblai a fait I'objet de nombreuses
Aoo: r, r+ Ar) dr. études théoriques et expérimentales et a été décrit
|.'Ooo(
Jg dans plusieurs publications antérieures (Dang et
L'équation relative à l'écoulement est identique à Magnan, 1977; Magnan et al., 1978; Shahanguian,
l'équation (2) établie dans le cas du squelette élastique 1980; Baghery, 1980). Nous nous contenterons de
linéai re. rappeler ici la géométrie du remblai et du sol de
fondation (fig. 3) et de reproduire la coupe géotechni-
Après discrétisation de I'espace et du temps, on obtient que du sol de fondation, telle qu'elle résulte de la
finalement une équation de récurrence de la forme reconnaissance effectuée avant la construction du
Go,. Vl, : Li. + Gii . V3, (5) remblai (Tableau l).
avec les notations suivantes :

^ :
ulat
R -C
-çr - 3at
3
K

o)c Colcul ' étol initiol


r\ **
lJat :
o î^
Li.: L
tF(t) + 2F(t + at) + 2F o_"(t)l

-îto(t)+2e(t+at)l Elol ô t'

o
o-:
Vi': [ill'* o.,]'
Vô:
[1,,,]'
-t
o
Résolution de o
Faoo matrice-colonne des forces nodales dues aux - o
corrections de contraintes, GV=L+GV' J
è+ o
autres notations, comme pour l'équation (3). tQ o-
o
Cette équation qui permet, par un processus itératif, o
g) Colcu I de as o
d'obtenir la solution des problèmes de consolidation o o
dans les sols élastoplastiques, appelle deux commen- a
o
)
<l'

taires : lJ- d
d'une part, comme pour l'équation (3), la résolution 'est de plcsficité 3'
de l'équation matricielle (a) passe par-l'inversion de o
o
la matrice symétrique Go., qui dépend de I'incré-
ment de temps at : on a tout intérêt à inverser cette
matrice le moins souvent possible, si I'on veut
garder le bénéfice du traitement de la plasticité par Résultofs ô l+at
la méthode des contraintes initiales; ( o, u,H )
d'autre part, si l'on regarde la composition de la
matrice des inconnues, Vir, on constate qu'elle ne
comporte qu'une fonction définie au temps t + At :
la charge hydraulique H. Les déplacements u sont
définis au temps t et I'on pourrait craindre qu'ils ne
restent constants. En réalité, ils varient, par
I'intermédiaire des corrections de contraintes Fig. 2

REVUE FRANçAISE DE GEOTECHNIQUE NUMERO 19 41


Tableau 1
Caractéristiques de compressibilité des so/s de fondation du remblai B
du sife expérimental de Cu bzac-les-Ponts

Drainage vertical Drainage horizontal

48,3
o': oJo o': oiro* o': orlo + 48,3 ot : orlo pour
,
Couches eo o'lo o(' c8 cc A, Bv Ah Bh ot: orlo
k,, cv k" cv k,, cv kh kh/k,,
(kPa) (kPa) (cm/s) 1cm2/s; (cm/s) (cm2ls) (cm/s) (cm2ls1 (cmls)

0à1m 1 8,4 78 0,04 0,28 2,2 0,17 9 10-8 8,6. 10-' 6,5. 10-6 2,4.10-3 5,7 .10-8 3,6. 10-3 2,3 0,19 4,6. 10-6 0,51
1à2m 2,6 20 68 0,05 1,22 8,24 0,81 1,25 10-7 4,2.10-3 1,2. 1o-7 8,7. 10-3 1,15.10-7 1,3. 1o-2
2à3m 3,15 24 36 0,21 1,75 13,4 1,39 4,3 1o-8 4,7.10-4 2,5. 10-8 6,6. 10-s 1 ,7 .
10-8 5,7. 10-5 11 1,13 ,4. 10-7
1 3,26
3à4m 3,3 28 36 0,18 ',,70 10,5 1,03 1 10*7 1,6. 10-3 5,4. 10-8 1,5. 10-4 2,9. 1o-8 1,1 .10-4 12 1,24 3,6. 10-7 3,60
4à5m 2,42 32 38,5 0,12 1,28 8,95 0,93 9,7 1o-8 2 .10-3 5,6. 10-8 1,8. 10-4 3,4. 10-8 1,5. 10-4 10 '1,07 1 .10-7 3,09
5à6m 2,07 36 41 0,10 1,18 7,Æ 0,78 1,2 10-7 3,2. 10-3 6,8. 10-8 2,3.10-4 4,1 . 1o-8 1 ,8 . 10-4 6,23 0,65 1,9. 10-7 2,42
6à7m 2,13 æ Æ 0,08 1,11 7,01 0,70 1,1 1o-7 3,9. 10-3 6,4. 10-8 2,5. 10-4 3,9. 1o-8 2 .10-4 8 0,84 1,1 . 10-7 1
7à8m 2,5 45 57 0,10 1,30 8,42 0,84 9 1o-8 3,3. 10-3 6,6 . 1o-8 2,7 .10-4 4,1 . 10-8 2,2.10-4 7,4 0.74 1,5. 10-7 1,67
8à9m 2,2 48 68 0,11 1,20 7,52 0,75 8,2 10-8 2,6. 10-3 7 .10-8 3 .10-4 4,4. 10-8 2,4.10-4

M ossiF ho moqèn e

583 poinlr ol c mon ls

--

Coupe CC Mcrssit hétenoqene


I

Couches

Fis. 3
Fis. 4
3.1 Liste et hypothèses des calculs effectués r la
Pou discrétisation du temps, on a cherché
Trois séries de calculs ont été réalisées sur le remblai B simultanément à :

de Cubzac-les-Ponts : représenter aussi fidèlement que possible la vitesse


deux calculs de consolidation dans I'hypothèse de construction du remblai,
d'u n sol au squelette élastique isotrope (sol de couvrir une période de temps suffisamment
fondation homogène et sol de fondation divisé en étendue (20 ans),
cinq couches horizontales); l'imiter au strict minimum les modifications de
deux calculs de consolidation dans I'hypothèse I'incrément de temps At au cours du calcul, pour
d'un sol au squelette élastique anisotrope ou plus limiter le nombre d'inversions de la matrice Gor.
précisément orthotrope à symétrie de révolution
(sol de fondation homogène et sol de fondation Ceci a conduit au choix des incréments de temps
suivants (fig. 5) :
divisé en cinq couches horizontales);
un calcul de consolidatiôn dans I'hypothèse où le six incréments de 1 jour,
comportement élastoplastique du sol est régi par le
suivis de quatre incréments de 10 jours,
modèle Cam-clay modifié (sol de fondation divisé suivis de dix incréments de 100 jours,
en cinq couches horizontales). suivis de cinq incréments de 1 000 jours.

Dans tous les cas, le remblai a été remplacé par une


L'utilisation de quatre valeurs de At permet de n'avoir
que quatre inversions de la matrice Go, à effectuer.
distribution trapézoidale de pressions à la surface du
massif de sol. Propriétés du sol (élasticité linéaire isotrope)
Maillages et discrétisation du temps Chaque couche de sol est caractérisée par cinq
paramètres :
Les calculs ont tous été effectués sur deux maillages le coefficient de pression des terres au repos, Ks,
correspondant respectivement au cas du massif de le module d'Young E et le coefficient de Poissoh v,
fondation homogène et au cas du massif de fondation les coeff icients de perméabilité verticale k,, et
divisé en cinq couches (fig . 4). Ces maillages sont horizontale kh.
composés d'éléments rectangulaires à huit næuds, à
I'intérieur desquels les fonctions d'interpolation des Faute de résultats expérimentaux, on a attribué au
déplacements et de la charge hydraulique sont des coefficient de Poisson la valeur arbitrai rê v: 0,35 et au
polynômes du second degré. coefficient Ko la valeur également arbitraire Ko: 0,43.

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18,3 kPo
39'e kPo

6 fois 1 joun

2
chonge conslonle 4q3 kFo 1 fois 10 jouns

3
chonge conslonle 48,3 kPo 10 fois 100 jo., ns
t"

chonge conslon le 18,3 k fu


1 5 fois 100O jo u ns
Fig. 5

Tableau 2
Hypothèses du calcul (sol homogène élastique isotrope)

Couche v E(kPa) kn(m/s) k"(m/s) Ko

0m-9m 0,35 300 1 ,62 - 10-s 0,96 . 10-e 0,43

Tableau 3
Hypothèses du calcul (sol hétérogène élastique isotrope)

Couche v E(kPa) kn(m/s) k"(m/s) Ko

0m-1m 0,35 1 814 0,46 . 10-s 0,90 . 10-e 0,43


1m-2m 0,35 3748 1 ,25. 10-s 1 ,25. 10-s 0,43
2m-4m 0,35 222 2,50 - 10-e 0,72. 10-s 0,43
4m-6m 0,35 246 2,95. 10-s 1 ,08 . 10-s 0,43
6m-9m 0.35 382 1 ,30 - 10-s 0.94 . 10-s 0,43

Le module d'Young a été déduit du module ædométri- pas de valeu rs expérimentales, on a fait les choix
que E*o moyen entre l'état initial du sol et son état final su ivants :

sous le poids du remblai, êh utilisant la valeur choisie le module d'élasticité verticale E, est égal au
pour u. Les coefficients de perméabilité du sol ont été module d'Young de l'élasticité isotrope,
choisis d'après les valeurs indiquées dans la coupe le rapport EhlE,, est égal à 2, valeur médiane de
géotechnique (tableau 1). I'intervalle de variation indiqué pour les argiles
Les tableaux 2 et 3 rassemblent les valeu rs des dans la synthèse bibliog raph ique de Garn ier (1 973),
paramètres adoptées pour les calculs dans les cas du le rapport G"/E, est égal à 0,5, d'après une synthèse
sol homogène et du sol hétérogène. des publications concernant ce sujet,
les valeurs de u6 et vv ont été choisies après une
Propriétés du sol (élasticité linéaire anisotrope) étude paramétrique, de façon à assurer que les
déplacements horizontaux continuent vers I'exté-
Chaque couche de sol est caractérisée par hu it rieur après la fin du chargement, que le rapport du
paramètres : déplacement latéral maximal au tassement sous
le coefficient de pression des terres au repos, Ke, I'axe du remblai reste de I'ordre de 0,2 et que le
les cinq paramètres de l'élasticité linéaire ortho- rapport du tassement final au tassement initial soit
trope à symétrie de révolution r E,, En, un, u., et G.,, voisin de 10.
les coefficients de perméabilité verticale k., et
horizontale kh.
Les tableaux 4 et 5 présentent les valeu rs des
Les valeurs du coefficient Ko et des coefficients de paramètres utilisées pour les calculs.
perméabilité k" et k., sont identiques à celles adoptées
pour le calcul en élasticité isotrope. Pour les Propriétés du sol (élastoplasticité avec écrou is-
paramètres d'élasticité, pour lesquels on ne disposait sage)

REVUE FRANçAISE DE GEOTECHNIOUE NUMERO 19 43


Tableau 4
Hypothèses du calcul (élasticité linéaire anisotrope, sol homogène)

Couche En(kPa) E"(kPa) G"(kPa) uh vY kn(m/s) k"(m/s) Ko

0m-9m 600 300 150 0,9 0,1 1 ,62. 10-e 0,96 . 10-s 0,43

Tableau 5
Hypothèses du calcul (élasticité linéaire anisotrope, sot hétérogène)

Couche En(kPa) E"(kPa) G"(kPa) uh vY kn(m/s) k"(m/s) Ko

0m-1m 3 628 1 814 907 0,8 0,1 1,80 . 10-e 1 ,80 . 10-s 0,43
1m-2m 7 496 3748 1874 0,8 0,1 1,25. 10-s 1 ,21 . 10-s 0,43
2m-4m 445 222 111 0,875 0,1 2,50. 10-e 0,72. 10-e 0,43
4m-6m 492 246 123 0,875 0,1 2,95. 10-s 1 ,08 . 10-s 0,43
6m-9m 764 382 191 0,850 0.1 2,95. 10-s 1 .gg . 10-s 0.43

Tableau 6
Hypothèses du calcul (élastoplasticité avec écrouissage)

Paramètres
Couches Paramètres de plasticité Ecou lement
d'élasticité

E(kPa) v À x M ês ê\o eE kn(m/s) k"(m/s)


0m-1m 6 000 0,35 0,12 0,017 1,2 1,00 1,47 1,03 1 ,80 . 10-e 1 ,80 . 10-e
1m-2m 7 600 0,35 0,53 0,022 '1,2 2,60 4,72 2,66 1 ,25 - 10-s 1 ,21 . 10-e
2m-4m 1 220 0,35 0,75 0,085 1,2 3,23 5,78 3,48 2,50 - 10-e 0,72. 10-s
4m-6m 1 830 0,35 0,53 0,048 1,2 2,25 4,11 2,34 2,95. 10-e 1 ,08 . 10-e
6m-9m 2 990 0,35 0.52 0,042 1.2 2.28 4.29 2.24 2.95. 10-s 1 ,88 . 10-e

Chaque couche de sol est caractérisée par onze


paramètres : Pour ce calcul, on a pris un coefficient de pression des
le coefficient de pression des terres au repos, Ks, terres au repos Ko : 0,5. Les coefficients de perméabi-
les huit paramètres qui décrivent la surface d'état lité sont identiques à ceux des calculs précédents. La
limite du modèle Cam-clay modifié vafeur du coefficient de Poisson v a été fixée cette fois
(\, ,, M, ê^o, eE), le comportement élastique iso- encore à 0,35. Le module d'Young E a été obtenu par
trope du squelette à I'intérieur de la surface d'état linéarisation des cou rbes de déchargement-
limite (E, ,) et l'état initial du sol (eo), recharEement isotrope (cou rbe de pente )( su r la
les deux coefficients de perméabilité verticale k,, et figure 6).
horizontale kh. La valeur des paramètres de la courbe d'état limite a
r été déduite des résultats des essais ædométriques,
sauf pour M, calculé à I'aide de la formule de Burland

M- 36sinÔ'
- sin ô'
(ô'- angle de frottement interne du squelette du sol).
Le tableau 6 présente les valeu rs des paramètres
utilisées pour les calculs.

3.2 Résultats des calculs


Squelette élastique isotrope
La f igu re 7 reg rou pe les résu ltats des deux calcu ls
effectués avec un massif de sol homogène et un massif
de sol hétérogène.
On observe sur cette figure que le tassement initial de
la su rface du sol sous I'axe du remblai est plus
important dans le cas dir sol homogène, mais
qu'ultérieurement le tassement se poursuit à la même
Fig. 6 vitesse dans les deux cas.

REVUE FRANçA|SE DE GEOTECHNTOUE NUMERO 19 44


t( jour: )
t (, jounr )

o - Tortemcnl roui I'qxc du ncmbloi o - loscemenl soug |toxl du nrrnblor

0 y(ml 0 y (cm)
1
'l
oj 140i,
2 2
3 1040 j 640 j
3
4 4o4O j 4 1040j
5
5
6040j
6 6
7 7
I I
9
9
z (m)
z
b - Déplocemenls honizontqux è lo verlicole du pied du nembloi
b- Déplocemenfs honizontoux ô lo vcrlicole du pied du nembloi
010203040 50 010203010 50
Au ( kPo )
Au (kPo)
r j'i 0
-\--\' \- --al=:--\ \ -'J
-\--.. \' ---.
1

2
Moss I f homogène y:*i hom ogè ne
Mossi f hélénogène- 2 \- Mcsstf héténogène
3
3 \\\\l i
4 4040 1
tt
roloj
5
oro j 6
tro i 7
10 j
I
oj
9

z
c- Sunpnessions inrenslitielles sous l'oxe du'nembloi
c - Sunpnessrons tnter.stlltelles 3ous I'oxe du nembloi

Fig. 7
Fis. I
Le déplacement horizontal du sol à la verticale du pied que I'on attendait, compte tenu de la façon dont on a
du remblai est beaucoup plus important dans le cas du choisi la valeu r des paramètres vv et u6 : les
massif de sol homogène, ce qu i s'explique par la déplacements horizontaux augmentent au cours de la
rigidité plus grande des deux couches de surface dans consolidation.
le cas du massif hétérogène. Comme dans tous les Cette fois encore les isochrones de su rpression
calculs de consolidation des sols élastiques isotropes, interstitielle diffèrent peu d'un calcul à I'autre et ce
on obtient une déformée latérale qu i revient vers sont les isochrones pour le sol homogène qul sont
I'intérieur du remblai au cours de la consolidation, ce représentées sur la figure 8.
qui n'est jamais observé sur les remblais réels.
Les isochrones de surpression interstitielle sous I'axe Squelette élastoplastique avec écrouissage
du remblai sont peu différentes lorsque I'on passe du
sol homogène au sol hétérogène. On h'â, pour cette L'évolution des zones plastiques (au sens du modèle
raison, représenté qu'un seul réseau d'isochrones sur Cam-clay modifié) au cou rè de la construction du
la figure 7. On note sur I'isochrone correspondant à la remblai puis de la consolidation est représentée sur la
fin du chargement (t: Oj) des ondulations provoquées figure 9. On note que le sol devient progressivement
par les oscillations de la solution numérique lors des plastique en commençant par la partie inférieure de la
premières itérations du calcul. couche. Initialement, l'état limite est atteint dans la
partie de la surface d'état limite où les déformations
Squelette élastique an isotrope plastiques entraînent un écrouissage du sol. Au cours
de la consolidation (pour t - 1040 j et t:6040 j), des
La figure 8 regroupe les résultats des deux calculs zones plastiques avec anti-écrouissage se développent
effectués dans I'hypothèse du squelette élastique dans les deux couches plus rigides qui constituent la
anisotrope (sol homogène et sol hétérogène). partie supérieure du sol.
Le tassement du milieu du remblai est le même dans Les résultats du calcul sont représentés sur la figure 10
les deux cas. sous la même forme que pour les calculs précédents.
Les déplacements horizontaux sont plus importants On note sur cette figure que les déplacements
dans le cas du sol homogène, toujours parce que les horizontaux sous le pied du remblai se développent
couches supérieures du sol hétérogène sont plus vers I'extérieu r dans la partie inférieu re du sol de
rigides. Les résultats des calculs sont conformes à ce fondation et vers I'intérieur dans sa partie supérieure

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I ( jouns )

o- TosscmGnt obtcnvô tout lroxe du rembbi


@ zone ploslifiée sous Hn : Or7 m
r((\\\\\ zone plost if i ê e sous H" = 19 m
02 4 6 E 10 1211 t6 18 20
/dIIIffn zone Plostifi ée sous H" = 2,3 m 0 y(cm)
é..rl9uissoqe I
ffi}. r=10401 { onlrec nou tssoge 2 oj
{ ec r\cu lssoge
9 i- t=6o1oi onr I ec nou rssog e
4
3 167 i
5
667 i
Fig. 9 6 1100 j
7
E
9
z

b- DéPloccmcnlr honizontoux oblervâ ô b vrnlicolc du picd du rcrnbbi

01020il)1050
0 Au (kPo)
1

2 10j
3
167 j
1
5
667 i
I ( jouns)
6 1100 j
7
ô
9
z
c- Surpresionr intcnrtitidllr obrrnvlrr rour rtoxc du nrmHoi

TossemGnl soùs Itoxc du rcmbloi


Fig. 11

0 y (cm)
1

2 4O1O i plus rigide. D'autre part, la dissipation des surpres-


3
1040 j sions interstitielles est plus rapide dans la partie
4
640 j
supérieure de la couche.
5
6 140 i 3.3 Comportement observé du remblai B de
7 oj Cu bzac-les-Ponts
I
9 Pour faciliter la comparaison des résultats des mesures
z avec ceux des calculs, nous avons représenté sur la
b - D6plocemenls horizonloux à lo vcnlicole du pied du nembloi figure 11 les déplacements et surpressions interstitiel-
01020304{_50 les observés sous le remblai, sous une forme analogue
0 Au (kPo) à celle des figures 7, I et 10.
1
La partie supérieure des isochrones de surpression
2 Mo:sif n6r6ro9ê ne interstitielle n'a pas été représentée sur cette figure car
3
oj le toit de la nappe oscille chaque année entre le niveau
4 ,l40i du terrain naturel et une profondeur de 1,5 m.
5
640j
6
1040j 3.4 Comparaison des calculs et des mesures
7
I La figure 12 compare une sélection des courbes de
9 tassement et de déplacements horizontaux et des
z isochrones de surpression interstitielle calculées avec
c - Surpncssions intrnst i tielles sous t'o xe du nem blo i
les mesures correspondantes.
Pour les tassements sous I'axe du remblai, les mesures
sont plus proches des calculs effectués en élasticité
linéaire isotrope (sol homogène et sol hétérogène) et
en élasticité linéaire anisotrope dans le cas du sol
Fig. 10 homogène.

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20æ 3000 1000 5000
t (louns)
élostoplostrcrtê
êlos t ic i ré iso t nope ( hété nogêne )
élost icité onisotnope ( homôgëne )
-

élosticita
100 iso lrope ( honrogène) --or'
élosr icité onisolnope ( hété
-r' nogè ne )
s (cm)

o - Tossemenl sous I'oxe du nembloi

r.{ o y (cm)
-!
\
\1-
1

2
3 \..
1 \
/ ç 35cm
5
y'-,/ cm
6 -r17
7
I IE= mesu.nes
âlosl. ito. héténogène
9 E*"t élosl. rsg. homogëne
z (m) :.-,:
-- êlosl, ontso. hélénogène
f.ît; élost.oniso. homogène
b - Déplocemenls hontzonloux f-.T.- élosloplos t ic i ra

20 30 10 60
0 Au (kpol
1

2
t
l=10j

$
3
1
5
'*,
6
7 /-:4/
I {
9
z
c - Sunpr.essions intenstirietles sous Itoxe du nernbloi

Fig. 12

47
Du point de vue des déplacements horizontaux, la tats, etc. qui font que les résultats publiés ont souvent
situation est toute différente : les deux calcu ls en été précédés de calculs préliminaires variés, destinés à
élasticité linéaire isotrope sont à rejeter parce qu'ils améliorer le maillage ou à tester le choix des
prédisent des déplacements d'amplitude exagérée et incréments de temps. Les calculs effectués dans le
dont l'évolution est en contradiction avec celle des cadre de la présente étude ont comporté un certain
mesures. Les déplacements immédiats des calculs nombre d'étapes préliminaires de ce genre, destinées à
élastiques anisotropes sont trop importants mais leur tester le maillage mais non les valeurs des paramètres
valeuràt:1040 iest prochedes mesures. Le calculen mécaniques du sol.
élastoplasticité donne des résultats un peu meilleurs.
La comparaison des isochrones de su rpression
interstitielle montre que le calcul élastoplastique 4 Conclusion
donne des résultats plus satisfaisants que tes autres,
notamment dans la moitié supérieure de la couche. La comparaison su r le cas du remblai B du site
expérimental de Cubzac-les-Ponts des possibilités des
3.5 Commentaires modèles élastique isotrope, élastique orthotrope de
révolution et élastoplastique isotrope avec écrouissage
S'if existe dans chacune des parties de la figure 12 un (Cam-clay modifié) pour I'analyse numérique des
ou plusieurs calculs en bon accord avec les mesures, problèmes de consolidation des sols de fondation
aucune des hypothèses n'est vraiment satisfaisante compressibles a mis en évidence les défauts qualitatifs
vis-à-vis de I'ensemble des résultats analysés : de l'élasticité isotrope et les possibilités offertes par
l'élasticité linéaire isotrope conduit à des valeurs l'élasticité an isotrope et l'élastoplasticité. Pou r la
aberrantes des déplacements horizontaux, prédiction des déplacements horizontaux du sol de
l'élasticité linéai re anisotrope est meilleu re vis-à-vis fondation sous les remblais, en particulier, le progrès
des déplacements horizontaux mais moins bonne réalisé par abandon de l'élasticité isotrope dans les
pour les tassements, calculs de consolidation est très sensible puisque I'on
l'élastoplasticité type Cam-clay modifié est la a pu obtenir pour la première fois des déplacements
meilleure pour les déplacements horizontaux et les horizontaux évoluant vers I'extérieur au cours de la
surpressions interstitielles, mais la pire pour le consolidation.
tassement sous I'axe du remblai.
Toutefois, des études complémentaires, utilisant des
Même si l'élastoplasticité semble avoir un léger valeurs des paramètres déterminées en laboratoire sur
avantage sur les autres modèles de calcul, il est évident des échantillons de sol intact, seront encore nécessai-
que les recherches doivent se poursuivre si I'on veut res si I'on veut démontrer la validité de I'une ou I'autre
obtenir un jour des prédictions numériques fiables des de ces deux méthodes, qu'il n'est pour l'instant pas
déplacements, contraintes et pressions interstitielles question d'utiliser au niveau de l'élaboration des
dans tout le sol de fondation. projets.

On pou rrait tenter d'améliorer les prévisions des


calculs en jouant sur les valeurs des paramètres
mécaniques du sol de fondation. A part l'élasticité
isotrope, qui donne des résultats qualitativement
inexacts, les modèles de calcul utilisés conduisent en Remerciements
effet à des erreurs quantitatives que I'on peut espérer
corriger en modifiant la valeur des nombreux paramè- La mise au point de la version du programme
tres : RoSALIE-Groupe 9 utilisée pour cette étude a été
8 paramètres seulement dans le cas de l'élasticité beaucou p facilitée par les conseils de MM. Franck,
anisotrope (sol homogène), mais Guellec et Humbert, auxquels les auteurs expriment
40 paramètres pour l'élasticité anisotrope dans le leur gratitude.
cas du sol hétérogène divisé en 5 couches et
55 paramètres dans le cas des calculs élastoplasti-
ques avec écrouissage. Références bibliog raph iques
Dans le cadre de l'étude rapportée ici, on a refusé Baghery s. (1980). Probabilités et statistiques en
d'entrer dans le jeu arbitraire. des études paramétri- mécanique des sols: analyse probabiliste de la
ques. Ce choix s'explique par trois raisons : stabilité et des tassements de remblais su r sols
d'une part, on ne disposait pas de valeurs mesurées compressibles (site expérimental de Cubzac-les-
des paramètres qui puissent garder leurs modifica- Ponts). Thèse de docteur-ingénieur. École Nationale
tions ultérieures à I'intérieur de limites raisonna- des Ponts et Chaussées, Paris, déc. 1980 ,27T pages.
bles,
d'autre part, le coût important des calculs élasto- Bef keziz A., Magnan J. P. (1982). Analyse numérique de
plastiques interdisait en pratique leur multiplica- la consolidation bidimensionnelle des sols élastoplas-
tion, tiques. Traitement par la méthode des éléments finis et
et enfin, il a été jugé préférable de continuer de application au remblai expérimental B de Cubzac-les-
perfectionner le modèle de calcul dans le sens Ponts. Laboratoire central des Ponts et Chaussées.
d'une élastoplasticité anisotrope avec écrouissage, Rapport de Recherche à paraître.
plutôt que de rester au niveau du modèle Cam-clay Christian J.T., Boehmer J.w. (1970). plane strain
modifié (ce travail est en cours au L. C. P.C.). consolidation by finite elements. Proc. ASCE, Journal
ll peut être utile de faire un dernier commentaire sur les
of S. M. F. D., vol. 96, no SM4, 14gO-1457.
calculs présentés dans cet article: I'utilisation des christian J.T., Boehmer J.w., Martin p. p. (1972).
méthodes numériques est rarement exempte de Consolidation of a layer under a strip load. proc. ASCE,
problèmes de convergence, d'oscillations des résul- Journal ,of S. M. F. D., vol. 98, no SM7, Og3-707.

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REVUE FRANçA|SE DE GEOTECHNTOUE NUMERO 19 49

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