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FILIERE BATIMENT
2° A. BTS-Bâtiment
SEMESTRE 3
[30 H]
DEFINITIONS
PROFILE MECANIQUE.
Produit métallurgique de grande longueur, ayant une section constante à profiles particuliers. Le profilé à deux ailes
en équerre porte le nom de cornière. Les profilés peuvent être assemblés par soudage, boulonnage, visage, etc.
G 𝑰𝑮𝒕 G 𝑰𝑮𝒕
Fibre moyenne Fibre moyenne
V V’ V’ V
Section transversale Section transversale
du poteau du poteau
▪ Modules de flexion
𝑰𝑮𝒖
Fibre la + tendue 𝑍𝑜𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑖𝑚é𝑒 ⇒ ′ Fibre la + comprimée
𝑽
𝑰𝑮𝒖
𝑍𝑜𝑛𝑒 𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢𝑒 ⇒
𝑽
FORMULES UTILES.
✓ Moments statiques. ✓ Centre de gravité.
𝑀𝑆𝑖 ⁄𝑜𝑥 = 𝑆𝑖 × (𝑌𝐺𝑖 ) ∑𝑛𝑖=1 𝑀𝑆𝑖 ⁄𝑜𝑦 𝑀𝑆1⁄𝑜𝑦 + 𝑀𝑆2⁄𝑜𝑦 + ⋯ + 𝑀𝑆𝑛⁄𝑜𝑦
𝑿𝑮 = =
𝑀𝑆𝑖 ⁄𝑜𝑦 = 𝑆𝑖 × (𝑋𝐺𝑖 ) 𝑆𝑇 𝑆1 + 𝑆2 + ⋯ + 𝑆𝑛
∑𝑛𝑖=1 𝑀𝑆𝑖 ⁄𝑜𝑥 𝑀𝑆1⁄𝑜𝑥 + 𝑀𝑆2⁄𝑜𝑥 + ⋯ + 𝑀𝑆𝑛⁄𝑜𝑥
✓ Moments d’inerties (quadratiques). 𝒀𝑮 = =
𝑆𝑇 𝑆1 + 𝑆2 + ⋯ + 𝑆𝑛
[% aux axes d’inerties 𝑮𝒕 et 𝑮𝒖 passant par le CDG]
Y 𝒖
𝑴𝑶𝑴𝑬𝑵𝑻 𝑫′ 𝑰𝑵𝑬𝑹𝑻𝑰𝑬 𝑮𝑬𝑵𝑬𝑹𝑨𝑳𝑬
𝑴𝑶𝑴𝑬𝑵𝑻 𝑫′ 𝑰𝑵𝑬𝑹𝑻𝑰𝑬 𝑬𝑳𝑬𝑴𝑬𝑵𝑻𝑨𝑰𝑹𝑬 ⏞ 𝑛
⏞
𝑰𝒊 𝑮𝒕 = 𝐼𝑖 𝐺𝑖 𝑡𝑖 + 𝑆𝑖 (𝑌𝐺 − 𝑌𝐺𝑖 )2 ⟹ 𝑰𝑮𝒕 = ∑ 𝐼𝑖 𝐺𝑡 = 𝐼1 𝐺𝑡 + 𝐼2 𝐺𝑡 + ⋯ + 𝐼𝑛 𝐺𝑡
G Théorème de Huygens
𝑖=1
𝒕 𝑛
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CATALOGUES DES PROFILES MECANIQUES USUELS
❶ Catalogue des profilés UAP (norme de référence : NF A 45-255)
h b a e r L q Ω YG IGu IGt
Désignations
[mm] [mm] [mm] [mm] [mm] [mm] [N/m] [cm2] [mm] [cm4] [cm4]
g g
0 0
𝑥 𝑥
a
L L
h
h
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❹ Catalogue des cornières à ailes inégales et coins arrondis (norme de référence : NF A 45-010)
Désignations a b e R r q Ω XG YG IGt IGu
(a-b-e) [mm] [mm] [mm] [mm] [mm] [N/m] [cm2] [mm] [mm] [cm4] [cm4]
𝑦
rr
Exemple d’assemblage
par boulonnage e
u
cornière - IPE
a
t
g RR
Cornière e
0
Boulon b 𝑥
IPE 330 330 160 7,5 11,5 18 491 62,6 11 770 778
a IPE 360 360 170 8,0 12,7 18 571 72,7 16 270 1 043
IPE 400 400 180 8,6 13,5 21 663 84,5 23 130 1 318
0 IPE 450 450 190 9,4 14,6 21 776 98,8 33 740 1 676
b 𝑥
IPE 500 500 200 10,2 16,0 21 907 116,0 48 200 2 142
IPE 550 550 210 11,1 17,2 24 1 060 134,0 67 120 2 668
IPE 600 600 220 12,0 19,0 24 1 220 156,0 92 080 3 387
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❻ Catalogue des cornières à ailes égales et coins arrondis (norme de référence : NF A 45-009)
Désignations a e R r q Ω XG IGα
(a-a-e) [mm] [mm] [mm] [mm] [N/m] [cm2] [mm] [cm4]
e
h
α
g
r1
e′ r2
0
𝑥
b ❼ Catalogue des profilés " T " (norme de référence : NF A 45-008)
b h e e’ r1 r2 r3 q Ω YG IGα IGβ
Désignations
[mm] [mm] [mm] [mm] [mm] [mm] [mm] [N/m] [cm2] [mm] [cm4] [cm4]
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EXERCICES D’APPLICATION
L : 40-40-3 L : 40-40-3
Plat : 270-10
UAP 270
𝑦
HE 280 A
UAP 220 0
𝑥
0
Travail demandé
𝑥 Trouver sur la section d’assemblage des profilés ci-
𝜷 dessus :
1°) les coordonnées du centre de gravité
G 2°) les inerties principales
𝑦 𝜶
3°) les modules de flexion
IPE 500
Exercice 4
calculer les coordonnées du 𝐂𝐃𝐆 et les
d’inerties générales 𝐈𝐆𝛂 et 𝐈𝐆𝛃 de la section,
ainsi que le poids propre 𝐏(𝐱) par unité de
0 longueur de la structure schématisée ci-après.
𝑥 UAP 200
IPE 500
Exercice 2 𝜷
Calculer l’inertie principale permettant de
dimensionner la poutre dont la section est G
𝜶
constituée par l’assemblage ci-dessous.
𝑼 𝑦
L : 70-50-8 L : 70-50-8
G
𝑻
UAP 220 UPN 200
𝑦
0
IPE 600 𝑥
DETAIL
D’ASSEMBLAGE DES
CORNIERES SUR IPE
0 r r
𝑥
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La résistance des matériaux (R.D.M) est la partie de la mécanique appliquée qui a pour but de
déterminer les dimensions des éléments d’une construction pour résister aux efforts à supporter.
1. HYPOTHESES DE LA R.D.M
Les hypothèses fondamentales de la résistance des matériaux sont :
Les matériaux sont homogènes (même composition) et isotropes (même propriétés mécaniques)
Il n’y a pas de gauchissement (déviation) des sections droites : les sections droites et perpendiculaires à la ligne
moyenne, restent droites et perpendiculaires à la ligne moyenne après déformation
Toutes les actions extérieures exercées sur la poutre sont contenues dans le même plan de symétrie de la section
On suppose que les déformations restent faibles par rapport aux dimensions de la poutre.
élément.
0
G
On appelle Sollicitation Cisaillement simple N(x) = 0 T(y) ≠ 0 Mt = 0 Coh = T( y )
G
0
Mf(z) = 0
composée l’état des
t
G
Coh = G 0
contraintes d’une poutre M
N(x) = 0 T(y) = 0 Mt ≠ 0
soumise à plusieurs Torsion simple
0
Mf(z) = 0
sollicitations simples
0
G
par exemple :
cisaillement + flexion pure. Flexion pure N(x) = 0 T(y) = 0 Mt = 0 Mf(z) ≠ 0 Coh = 0
GMf
(z)
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Vecteur contrainte et projection du vecteur contrainte
Le vecteur contrainte qui s’exerce au barycentre G de la coupure, sur la section S du tronçon de poutre P1, est le
⃗⃗ tel que :
vecteur noté 𝑪 ⃗𝑪⃗ ∶ 𝑉𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 ⃗⃗
𝝉 ⃗𝑪⃗
⃗⃗
𝒇
⃗⃗ =
𝑪 ⃗⃗
𝒇 ∶ 𝑉𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒
𝑺
𝑺 ∶ 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒
⃗⃗ sur * 𝑛⃗⃗
On appelle Contrainte normale 𝝈 ⃗⃗ la projection de 𝑪 G ⃗⃗
𝝈
l’axe normale (𝑛⃗⃗) à la section S de poutre.
On appelle Contrainte tangentielle 𝝉 ⃗⃗ la projection de ⃗𝑪⃗ sur Tronçon P1 Section S
le plan de la section S, perpendiculaire à l’axe normal.
Par conséquent : ⃗⃗ Une contrainte s’exprime en ou en
𝑪=𝝈 ⃗⃗ + 𝝉
⃗⃗ MPa = N⁄ kgf⁄
mm2 mm2
4. ESSAI DE TRACTION
Exploitation et interprétation des résultats d’un essai de traction
𝑭
L’essai consiste à exercer 2 forces égales et
limite de rupture : R B opposées sur une pièce. On commence par
limite élastique : Re A appliquer une faible force aux extrémités de la
C
pièce, on mesure l’allongement, puis on supprime
la force. On recommence avec une force un peu
plus importante, et ainsi de suite jusqu’à rupture
de la pièce.
Z1 Z2 Z3 On obtient la courbe effort / déformation qui met
en évidence trois zones :
O 𝚫𝑳
𝑳
Z1 : zone des déformations élastiques [O, A]
N'L
Remarque : En compression on a également L' = avec L ' < 0.
SE
Dans le cas d’un poteau, lorsque le poids propre est pris en compte, on a alors : L' =
N ' + P L = N ' + (m.g ) L = N ' + ( .v.g ) L
SE SE SE
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5. TRACTION SIMPLE ET COMPRESSION SIMPLE SANS FLAMBEMENT
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐴 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐴 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐵
5.1. Définition
Une pièce est sollicitée en traction simple lorsque les Une pièce est sollicitée en compression simple lorsque les
actions aux extrémités, portées par la ligne moyenne actions aux extrémités, portées par la ligne moyenne
Lm, se réduisent à deux forces égales et directement Lm, se réduisent à deux forces égales et directement
opposées, qui tendent à allonger cette dernière. opposées, qui tendent à raccourcir cette dernière.
𝐹⃗ désigne l’EFFORT NORMAL DE TRACTION noté ⃗𝑵 ⃗⃗ 𝐹⃗ désigne l’EFFORT NORMAL DE COMPRESSION noté 𝑵 ⃗⃗⃗⃗⃗′
G G
Section S Section S
Chaque élément de surface S supporte un effort de Chaque élément de surface S supporte un effort de
traction n
⃗⃗ parallèle à la ligne moyenne. compression n
⃗⃗⃗⃗′ parallèle à la ligne moyenne.
Il y a répartition uniforme des contraintes dans la Il y a répartition uniforme des contraintes dans la
section droite. D’où : section droite. D’où :
N ’ =
=
S N'
S
5.3. Condition de résistance
Pour que la pièce AB résiste en toute sécurité il faut : Pour que la pièce AB résiste en toute sécurité il faut :
N N'
≤⇔ Rp ’ ≤ ′ ⇔ Rp'
S S
𝑅𝑒 𝑅𝑒′
𝑅𝑝 = avec : 𝑅𝑝′ = avec :
𝑠 𝑠
Rp : résistance pratique à la traction Rp’ : résistance pratique à la compression
Re : limite élastique à la traction R′e : limite élastique à la compression
s : coefficient de sécurité s : coefficient de sécurité
: Contrainte normale de traction ’ : Contrainte normale de compression
: Contrainte limite de traction ′ : Contrainte limite de compression
Lorsque le poids propre est pris en compte en compression, la condition de résistance s’écrit :
N' + P N'
soit en considérant le poids ponctuel P : Rp ' soit en considérant le poids volumique : + · L Rp '
S S
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EXERCICES D’APPLICATION
1.80 20
intérieur d du poteau supportant
SECTION POTEAU une charge linéique de 4 O33 𝑁
𝑚𝑙
2.00 4.00 2.00 10 Prendre d multiple de 500 μm.
Section poutre 2°) si on donne :
en acier e e
Densité de l’acier d = 7,8 d ▪ le diamètre intérieur d = 10 cm
On donne [. Résistance pratique Re = 270 MPa ▪ la limite élastique 𝑅𝑒′ = 190 MPa
Coefficient de sécurité s = 4,5 ▪ le coefficient de sécurité s = 3
D
On demande de dimensionner la chaîne et le câble. Déterminer le diamètre extérieur D du poteau
supportant une charge surfacique de 7,25 𝑘𝑁2
𝑚
repartie sur une surface 20 m2.
Exercice B :
A partir du schéma mécanique suivant : Exercice E :
a) Calculer les actions aux appuis A et B D’après le schéma mécanique ci-dessous,
b) Déduire l’intensité dans le câble BC 1°) trouver l’épaisseur de la section du tirant.
c) Déterminer le diamètre du câble C Prendre e multiple de 20 μm et Rp = 16 𝑁
Rp = 8 MPa et Dcâble multiple de 4 mm 𝑚𝑚2
D
Câble de 6.23 m kN
Tirant q(x) = 24
𝑁 ml
20° p(x) = 50
𝑚𝑙
B A E F
e 2 mm e
Section du
4. 25
tirant en Béquille
caisson
e 2 mm e 65° G
Poteau
3.00 1.00
tubulaire 12. 00
2°) Si l’on considère que la béquille est sollicitée
Exercice C :
uniquement avec un effort normal de compression,
1- Calculer la tension dans le câble tiré par l’ouvrier.
quelle serait sa section si 𝑅𝑝′ = 10 MPa ?
2- Si la tension est de 20 kN, dimensionner avec un
Exercice F : Limite élastique de traction = 180 MPa
multiple de 5 mm, ce câble comportant 3 fils ayant :
Limite élastique de compression = 150 MPa
⌘ limite élastique à la traction : 12 MPa Données coef. de sécu. = 3 ; module E = 210·103 MPa
⌘ coefficient de sécurité : 3,5 barre tendue : N4 = 16, 07 kN ; L = 3. 00 m
3- calculer la déformation du câble sachant que le
{ barre comprimée : N2 = 22,73 kN ; L = 2.40 m
module d’élasticité (module de Young) E = 9 000 N⁄
𝑚𝑚2 1) Dimensionner et contrôler les barres N2 et N4
Section câble d’une charpente métallique.
Câble de 10 m
2) Calculer leurs déformations respectives. 10e
Section d’une barre :
e
Caisse à
10e
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❖ TRACTION SIMPLE ET COMPRESSION SIMPLE :
APPLICATION AUX SYSTEMES TRIANGULES PLAN
DEFINITION : Un système matériel est dit triangulé lorsqu’un
ensemble de barres rectilignes articulées entre-elles donne la forme
10 kN de triangles juxtaposés dans le même plan.
D Nœud Hypothèse de résolution
Triangle
45° 45° Barre Toutes les forces sont appliquées sur les nœuds, avec le poids propre
4 des barres négligés : Pas de flexion, on a uniquement traction ou
2.50
3
5 compression dans les barres.
A 45° 1 2 45°
Démarche de résolutionB
C Vérifier que le système
2.50 2.50
A est isostatique : 𝒃 = 𝟐𝒏 − 𝟑 ‖𝑛 = 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑𝑠
𝑏 = 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒𝑠
Déterminer
A les réactions aux appuis (statique analytique).
Considérer le schéma bilan (avec les réactions Considérer le schéma bilan (avec les réactions
aux appuis dans le sens obtenu par calcul). aux appuis dans le sens obtenu par calcul).
Adopter un sens de rotation autour des nœuds Couper le système triangulé suivant une section
et pratiquer une échelle des forces. qui rencontre au maximum 3 barres.
Désigner les zones ou domaines délimités par Isoler la partie coupée la plus simple.
les forces extérieures et par les barres. Les barres coupées sont orientées vers le plan de
Traiter 1 à 1 les nœuds ayant au plus 2 barres coupe.
inconnues. Commencer par une valeur connue. Trouver chacune des forces inconnues en
L’épure de CREMONA ainsi obtenu requière une calculant la somme des moments des forces par
grande précision lors du tracé. rapport à un point pris judicieusement sur un
A B nœud.
Traction Le signe de l’intensité désigne la nature de la
Rappel :
Compression sollicitation : + = traction, _ = compression.
C D
EXERCICE D’APPLICATION
A partir du système triangulé plan donné en définition, déterminez les efforts dans toutes les barres
en utilisant les méthodes de Luigi CREMONA et de Karl RITTER.
Solution
▪ Iso statisme : 𝑏 = 2𝑛 − 3 ⇒ 5 = 2(4) − 3 ⇒ 5 = 5 Le système est isostatique.
▪ Réactions aux appuis : par symétrie 𝑅𝐴𝑦 = 𝑅𝐵𝑦 = 5 𝑘𝑁
✓ Méthode de CREMONA ✓ Méthode de RITTER
Echelle des forces Schéma bilan Schéma bilan
10 kN 10 kN
1 cm → 2 kN
D D b
c b 3
5 5
d e
45° 1 2 45° B A 45° 1 2 45° B
A
C C
5 kN 5 kN 𝑅𝐴𝑦 a 2.50 b 2.50 c 𝑅𝐵𝑦
A a A
A
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A A
Coupure a-a D
EPURE DE CREMONA # 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐍𝟏 : ∑ 𝑀⁄𝐷 = 0
b ⇔ −2,50𝑅𝐴𝑦 + 2,50𝑁1 = 0
𝑵𝟒 𝐬𝐢𝐧 𝟒𝟓°
𝑵𝟒 𝐬𝐢𝐧 𝟒𝟓°
𝐍𝟒 2,50𝑅𝐴𝑦
D⇔ 𝑁1 = ⇔ 𝑁1 = 𝑅𝐴𝑦
EPURE DE CREMONA 2,50
b 𝑵𝟏 = 𝟓 𝒌𝑵
45° 𝑵𝟏
a d A C
𝐍𝟒
e 𝑵𝟒 𝐜𝐨𝐬 𝟒𝟓°
𝑅𝐴𝑦 # 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐍𝟒 : ∑ 𝑀⁄𝐶 = 0
°
45°⇔ −2,50𝑅 𝟏 − 2,50𝑁4 sin 45 = 0
𝑵𝐴𝑦
d A C
Nœud A : a −2,50𝑅
° 𝐴𝑦 −𝑅𝐴𝑦 −5 𝑘𝑁
e 𝑅𝐴𝑦 ⇔𝑵𝑁
𝟒4𝐜𝐨𝐬
= 𝟒𝟓 °
⇔ 𝑁4 = °
=
c 2,50 sin 45 sin 45 sin 45°
a
𝑵𝟒 = − 𝟕, 𝟎𝟕 𝒌𝑵
Nœud A : ⟹ 𝑅𝐴𝑦 = 5 𝑘𝑁 = 2,5 𝑐𝑚
c c Coupure b-b
a 10 kN
a d ⟹ 𝑁1 = ? 𝑵𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝟒𝟓°
2,5 𝑐𝑚 = 5+ 𝑘𝑁
𝑁1 =𝑐𝑚 D
d ⟹ 𝑅𝐴𝑦 = 5 } 𝑘𝑁
⟹= ‖ 2,5
𝑁4 = 3,5 𝑐𝑚 = 7− 𝑘𝑁 𝑵𝟑
𝑵𝟑 𝐜𝐨𝐬 𝟒𝟓°
𝑵𝟑 𝐜𝐨𝐬 𝟒𝟓°
𝑵𝟓
𝑵𝟓
c ⟹𝑁 =? Coupure b-b
4 100 kN
a c d ⟹ 𝑁1 = ? 𝟒 D
𝑵𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝟒𝟓°
d
𝑵𝟑
Nœud C : ⟹ 𝑁 = ?
4 45° 𝑵𝟏
c A B
d a ⟹ 𝑁1 𝟒 C
𝑅𝐴𝑦
aNœud C e: ⟹ 𝑁2 = ?
𝑁 = 𝑁1 = 5+ 𝑘𝑁 45° 𝑵𝟏 𝐍𝟓 : ∑ 𝑀⁄𝐵 = 0
# 𝐏𝐨𝐮𝐫
d }⟹‖ 2 A B
d a ⟹ 𝑁1 𝑁5 = 0 𝑘𝑁 C 5𝑅𝐴𝑦 − 25
⟹𝑒=𝑑 𝑅𝐴𝑦
⇔ −5𝑅𝐴𝑦 + 2,50(10) + 2,50𝑁5 = 0 ⇔ 𝑁5 =
a 2,50
ee ⟹ 𝑁2 = ?
𝑵𝟓𝐍=
# 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝟓 : 𝟎 𝒌𝑵
d 𝑁1 = 2,5 𝑐𝑚 = 5+ 𝑘𝑁
Nœud B : } ⟹ ‖
𝑁4 = 3,5 𝑐𝑚 = 7− 𝑘𝑁
⟹𝑒=𝑑 𝑀 =0
e a ⟹ 𝑁2 ∑ 𝑀⁄
# 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐍𝟑 : ∑ 𝐶=0
⁄𝐵
e
b
⇔ −2,50𝑅𝐴𝑦 − 2,50𝑁3 sin 45° = 0
Nœud B : ⟹ 𝑅 = 5 𝑘𝑁 = 2,5 cm
𝐵𝑦 −2,50𝑅𝐴𝑦 −𝑅𝐴𝑦 −5 𝑘𝑁
a ⟹ 𝑁2 ⇔ 𝑁3 = # 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐍 ⇔: 𝑁3 =
𝟑 =
e 2,50 sin 45 ° sin 45 ° sin 45°
b b
⟹ 𝑁3 = 3,5 𝑐𝑚 = 7− 𝑘𝑁 ⇔ −5𝑅𝐴𝑦 + 2,50(10)
𝑵𝟑 +
= 2,50𝑁
− 𝟕,∑
𝟎𝟕5𝑀
=⁄0𝐶 = 0
𝒌𝑵 5𝑅𝐴𝑦 − 25
⟹ 𝑅𝐵𝑦 = 5 𝑘𝑁 = 2,5 cm ⇔ 𝑁5 =
e 𝑵𝟓 = 𝟎 𝒌𝑵 2,50
a 𝑁 = 𝑁1 = 5+ 𝑘𝑁 Coupure c-c
‖ 2VALEURS
} ⟹ DES
b TABLEAU RECAPITULATIF 𝑁 = 0 𝑘𝑁
−5
Tolérance ± 0,10 kN
Intensités Natures D
Barres ⟹ 𝑁3 = 3,5 𝑐𝑚 = 7 𝑘𝑁
en kN traction Compression
1 e 5 # 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐍𝟐 : ∑ 𝑀⁄𝐷 = 0
2 5 Coupure c-c
⇔ 2,50𝑅𝐵𝑦 − 2,50𝑁2 = 0
3 7 D
4 7 ⇔𝐍−2,50𝑅 2,50𝑅° = 0
𝐴𝑦 − 2,50𝑁3 sin 45 𝐵𝑦
−2,50𝑅
𝟑
𝐴𝑦 ⇔ 𝑁2 = −𝑅𝐴𝑦 −5𝑁𝑘𝑁
⇔ 2 = 𝑅𝐵𝑦
5 0 ― ― ⇔ 𝑁3 = ⇔ 𝑁3 = 2,50° =
2,50 sin 45 ° sin 45 sin 45°
Le sens du tracé d’une intensité dans l’épure, C 𝑵𝟑 = −𝟕,B 𝟎𝟕 𝒌𝑵 𝑵𝟐 = 𝟓 𝒌𝑵
indique sur le schéma bilan, au voisi nage du nœud 𝑵𝟐
𝑅𝐵𝑦
𝐍𝟑
traité, le sens et la nature de la sollicitation de la
barre coTABLEAU dante.
rresponRECAPITULATIF DES VALEURS
rance ± 0,10 kN
Intensités Natures C B
ITO_2° A.Barres
BTS-Bâtiment_Cours
en kN de RDM-S3_ Conçu
traction Compression et rédigé par Rufin Herklincq Ossiba/Prof
𝑵𝟐 G.C
𝑅𝐵𝑦
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1 5
Le s2ens du t5racé d’une intensité dans l’épure,
3 7
TRAVAUX DIRIGES
N° 1 Schéma bilan N° 4
6 kN
Echelle des forces : C 3 Un auvent est constitué de fermes métalliques
4
1 cm = [2 kN] équidistantes de 2.50 m d’axe en axe supportant :
6 5 5 kN
8 kN
3.00
5 kN 45° 45°
Schéma bilan des lattis et chevrons de 45 𝑑𝑎𝑁⁄𝑚2
N° 1 6 kN B N° 4
5
7
7
8
2 des pannes de 25 𝑑𝑎𝑁⁄𝑚2
9 48 C4 3 9 3
8 kN
3.00
Echelle des forces : 6 des tôles de 50 𝑑𝑎𝑁⁄𝑚2
6 5
1 cm = [2 kN]E kN 1 45°40° 40°45° 25 45°
545° kN A une charge climatique de 30 𝑑𝑎𝑁⁄𝑚2
F
7 8 B
8 kN 5 71 3.00 2
3.00 3.00
8 3.00 8 kN Cas 1
9 6 4 9 3 Cas 2
▪ Déterminer par 45°le tracé graphique
1 45° de CREMONA,
45° puis par
2 45° B
63
63
E A Un auvent est constitué B de fermes métalliques
le calcul analytique de RITTER, Fles efforts dans les barres. C m d’axe en axe supportant
C
équidistantes de 2.50 :
2.10
47 1.00
2.10
47 1.00
8 kN 1 8 kN
8 kN 8 kN 8 kN 8 kN q1 desCas 𝑑𝑎𝑁 q2
N° 2 lattis
D1 et chevrons de 45 ⁄𝑚2 CasD 2
1. Déterminez les intensités dans toutes les barres de ce des pannes de 25 𝑑𝑎𝑁 B ⁄𝑚2 B
▪ Déterminer par le tracé graphique de CREMONA, puis par E F G A A F G E
système triangulé plan, en appliquant la méthode du tracé 1.20
des tôles C𝑑𝑎𝑁
de 50 1.20 ⁄𝑚2 C
le calcul analytique de RITTER, les efforts dans les barres. 1.20 1.13 1.50 97
q2
de l’épure de CREMONA. Puis vérifiez les barres 1 et 3 par
N° 2 D climatique de 30 𝑑𝑎𝑁⁄𝑚2
q1 une charge
D
la méthode de calcul de RITTER. ▪ On vous demande, pour chaque cas des fermes
intermédiaires
F schématisées
G A ci-dessus,
A Fde déterminer
G la E
E
20 kN charge
1.20 verticale
1.20 G transmise
1.20 aux nœuds
1.13 supérieurs.
1.50 97
Echelle des forces :
β = 14° D
1 cm → 5 kN N° 5
2.α Déterminez
= 23° les intensités dans toutes les barres de ce
8 kN
2.00
2.50
α 1 C 2 α 4 d 5 6 g 7 8 9 10 Rp = 60 MPa
ℓ m
2. Dimensionnez la barre 4 et calculez sa longueur
β près RAX j n
β 1 F111 c F2 12i F3 13 B Echelle’ =des
Rp 50 forces
MPa :
Adéformation : s = 2 ; Re = 260 MPa ; E = 210 000 MPa. B A 1 D E f2 F G 3 F4 F 3e
a C RBy Section
5 :
1 cm → 2 kN
10 kN
▪ Les kN sections circulaires8 de
barres ont8 des kN diamètre10DkN b RAy e h k H F1 = F4 = F5 = 4 kN e
e
5 6 2.50g 7 8 2.50
ℓ 9 10
5e
5e
multiple de 200 μm. Le poids propre est négligé. 4 d2.50 F2 = F3 = 8 kN
RAX 13 B n Détail
Rp :
11 12 ’ = 60 MPa
1°) ReprésenterDle plan Fde toiture partielle. Rp = 50 3e e
N° 3 ℓ=2m a A f Section : MPa
2°) Calculer
RAy la charge extérieure RBy P due à la dalle, appliquée
F1 = 10 kN aux nœuds supérieurs d’une ferme de rive.
F2 = 15 kN 2.50 2.50 2.50
2. Dimensionnez la barre 4 et calculez sa longueur près 3°) A partir de la modélisation ci-dessus, dresserDétail l’épure
: de
déformation : sF⃗⃗=2 2 ; Re = 260 MPa ; E = 210 000 MPa.
F3 = 20 kN CREMONA pour déterminer l’intensité et la nature de e
ℓ=2m
Les3barres ont des sections circulairesq⃗⃗(x)
▪ N° de diamètre
h=3m D sollicitation de chaque barre. Puis vérifier par l’analyse de
F1 = 10 kN
KN⁄
multipleF⃗⃗de
1 200B μm. Le poids propre estC q(x)
négligé. = 30 RITTER, les barres 3 et 10.
F2 = 15 kN 𝑚𝑙 Latoutes
toitureles
d’un parking
4°) Si barres sontest constituée
composées dede fermes
deux cornières à
⃗⃗2
F F3 = 20 kN disposées à intervalles réguliers de 3 m entre axes, etde la
h
FB = 2300 N d C c FD = 2300 N
trouver les efforts dans les
F E D
Par le tracé de CREMONA,
A 𝟑 6 9 10
i j
G 𝓵 7 H 12 k 11
𝟐 B 5h 13 D
barres de la structure
barres de la structure
8
Echelle des I
forces : FC = 5000 G N
𝓵 𝟐𝓵 𝓵 1°)
N°Représenter
6 ele plan
g de toiture partielle. 𝓵 b
→ d C c
F
1 mm= 2300
75 N F
2°) Calculer la charge extérieure P9due à la dalle, appliquée
B D = 2300 N
a) Vérifier que Fle système est isostatique.
E 2 f 4 6 10 14
aux nœuds supérieurs d’une i
ferme de jrive.k 16 m
𝟐 aux nœuds.
b) Faire la répartition des charges𝓵 C) 3B h 7 H 12dresser 11 D 15 de
𝟑 3°) A partir de la1modélisation
5 8ci-dessus, 13l’épure
17 E
Modéliser 𝓵le schéma mécanique ainsi obtenu.
𝓵 A G
J g I l’intensité
𝟐𝓵 CREMONA pouredéterminer 𝓵
a et la nature de Fb
sollicitation de chaque barre. Puis vérifier par l’analyse de
2 f 4 14
RITTER, les barres 3 et 10. 16 m
ITO_2° A. BTS-Bâtiment_Cours de RDM-S3_ Conçu et rédigé par Rufin Herklincq Ossiba/Prof
3 G.C Page 12/1515
4°) Si toutes les 1barres sont composées de deux cornières17 E à
b) Vérifier que le système est isostatique. A
ailes inégales d’épaisseur
J e, dimensionner
a la section F la
de
b) Faire la répartition des charges aux nœuds. C) barre 5 et contrôler la section de barre 1. Conclure.
6. CISAILLEMENT PUR OU SIMPLE
6.1. Définition
Une poutre est sollicitée en cisaillement lorsque le torseur des forces de cohésion se réduit au centre de gravité
d’une section droite, à un effort tranchant T(y) ou T(z). On a uniquement : soit T(y) ≠ 0 soit T(z) ≠ 0.
𝟎 𝟎
Section droite
Section S (S)
Le torseur s’écrit alors : {𝐓 } 𝐓
𝐆 𝐂𝐨𝐡 = { (𝐲) } ou 𝐆 𝐂𝐨𝐡 = { 𝟎 }
{𝐓 }
𝟎 𝐓(𝐳)
+ G T
6.1. G
Section droite (S)
Le torseur s’écrit
6.2. Essai dealors :
cisaillement £T (
Comme en traction on a : T(y)
glissement élastique avec limite élastique au glissement Reg Gy
glissement plastique (déformation permanente) )
rupture par cisaillement avec résistance à la rupture Rg
T(y)
𝑹𝒆𝒈
La contrainte admissible ou résistance pratique au glissement sera : 𝑹𝒑𝒈 =
avec 𝒔 coefficient de sécurité
𝒔
et 𝑹𝒑𝒈 en MPa ou N/mm2
6.3. Contrainte de cisaillement T
Chaque élément de surface S supporte un effort de cisaillement f contenu dans la section (S).
Il y a répartition uniforme des 𝑹𝒆𝒈 (
La contrainte admissible ou résistance pratique au glissement sera : 𝑹𝒑𝒈𝛕 = 𝒔 = ‖𝐓 ⃗⃗avec
‖ 𝒔 coefficient de sécurité
f contraintes dans la section droite. D’où : 𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧
𝐒 et 𝑹𝒑𝒈 en MPa y ou N/mm2
f
de surface Sgénérale
Chaque élément Expression supporte un
deseffort de cisaillement
contraintes f contenu dans la section (S).
tangentielles )
S f
3
𝒚 𝑇 : Effort tranchant en N 𝑚‖𝐓
/𝑧⃗⃗:‖moment statique en mm
𝑻 ∙ 𝒎/𝒛 ‖ 𝑏 : base de la section en mm 𝛕𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧 =𝐼𝐺𝑧 : inertie principale en mm4
𝝉= 𝐒
G 𝒃 ∙ 𝑰𝑮𝒛 𝜏 : contrainte tangentielle en MPa ou N/mm2
𝒁
𝒚
6.4. Allure des diagrammes de répartition des contraintes tangentielles
G 𝑻 ∙ 𝒎/𝒛 3
Section rectangulaire
𝒁 𝝉= 𝑇 : Effort tranchant en N 𝑚/𝑧 : moment statique en mm
Section en T
𝒃 ∙ 𝑰𝑮𝒛 𝑦
‖ 𝑏 : base de la section en mmb 𝐼𝐺𝑧 : inertie principale en mm4
𝑦 𝛕𝟎 = 𝟎 2
𝛕𝟎 = 𝟎 𝜏 : contrainte tangentielle en MPa 𝛕ou
𝟏 N/mm 𝛕𝟐
e′
Section rectangulaire 𝑦 Section
𝛕𝟑 = en T
𝛕𝐦𝐚𝐱𝐢
𝐆b
𝑦 𝛕𝟏 = 𝛕𝐦𝐚𝐱𝐢 𝛕𝟎 = 𝟎 Z
e
h
𝐆 𝛕𝟎 = 𝟎 Z 𝛕𝟏 𝛕𝟐
e′
𝛕𝟑 = 𝛕𝐦𝐚𝐱𝐢
𝐆
𝛕𝟐 = 𝟎 𝛕𝟏 = 𝛕𝐦𝐚𝐱𝐢 𝛕𝟒 = 𝟎 Z
b e
𝐆 Z
Section en bI 𝛕𝟐 = 𝟎 𝛕𝟒 = 𝟎 Section en L
𝑦
y
𝛕𝟎 = 𝟎
e 𝛕𝟎 = 𝟎
𝛕𝟏 𝛕𝟐 e
Section en I 𝑦 Section en L
𝛕𝟓
y 𝛕𝟑 = 𝛕𝐦𝐚𝐱𝐢
a
𝐆 𝛕𝟎 = 𝟎 𝛕𝟏 = 𝛕𝐦𝐚𝐱𝐢
h
𝛕𝟎 = 𝟎 Z 𝐆
a 𝛕𝟏 𝛕𝟐 e Z
e
e 𝛕𝟑 𝛕𝟐
𝛕𝟓 𝛕𝟒 b 𝛕𝟒 = 𝟎
𝛕𝟔 𝛕𝟑 = 𝛕𝐦𝐚𝐱𝐢
𝐆b 𝛕𝟏 = 𝛕𝐦𝐚𝐱𝐢
𝛕𝟓
𝛕𝟏 Z 𝐆 Z
a e
ITO_2° A. BTS-Bâtiment_Cours de RDM-S3_ Conçu et rédigé par Rufin Herklincq Ossiba/Prof G.C 𝛕𝟑 𝛕𝟐 Page 13/15
𝛕 𝟓 b 𝛕𝟒 = 𝟎
b 𝛕𝟔
𝛕𝟒
EXERCICE D’APPLICATION 1 Résistance des matériaux 70
Tracer le diagramme de répartition des contraintes
10
10
tangentielles de la section ci-contre soumise à un effort
70 𝒚
tranchant de 20 000 kN.
60
60
Unités des dimensions en cm. G
𝒁
Echelle des contraintes : 1 cm → 100 MPa 𝒚
10
Solution 𝑦 𝛕𝟎 = 𝟎 G
𝑦0
𝒁
𝐓∙𝐦/𝐳 1
Tracer le diagramme de avec
répartition des𝛕contraintes
21,15
21,15
Les contraintes se calculent la formule = 𝑦1
𝑦2 𝛕𝟐 𝛕𝟏
𝐛∙𝐈𝐆𝐳 𝛕𝟑10
= 𝛕𝐦𝐚𝐱𝐢
tangentielles
▪ Position du de
CDGlaetsection ci-contre soumise à un effort
calcul d’IGz 𝑦3 = 0
𝑦𝐆 𝛕𝟎 = 𝟎 z
𝑦0
Par symétrie 𝑋tranchant
70 𝑐𝑚 de 20 000 kN.
𝐺 = ⇒ 𝑿𝑮 = 𝟑𝟓 𝒄𝒎
YG
YG
2 𝑦1 2
∑2𝑖=1 𝑀𝑆Unités des dimensions en cm.× 30] 𝑦2 𝛕𝟐 𝛕𝟏
⁄ [(70 × 10) × 65] + [(60 × 10) 𝛕𝟑 = 𝛕𝐦𝐚𝐱𝐢
𝑦13 =𝑦04
𝑖 𝑜𝑥
𝑌𝐺 = = ⇒ 𝒀 = 𝟒𝟖, 𝟖𝟓 𝒄𝒎
Echelle
𝑆 𝑇 des contraintes(70 × 10) :+1(60
cm× →
10)100 MPa 𝑮 𝐆 𝛕𝟒 = 𝟎 𝑥 z
2
Par symétrie 70 𝑐𝑚 70 × 103 10 × 603
𝐼𝐺𝑧 = ∑ 𝐼𝑖 𝐺𝑧 𝑋=𝐺 𝐼=1 𝐺𝑧 + ⇒=
𝐼2 𝐺𝑧 𝑿𝑮[ = 𝟑𝟓 𝒄𝒎 + 700(48,85 − 65)2 ] + [ + 600(48,85 − 30)2 ] ⇒ 𝑰𝑮𝒛 = 𝟓𝟖𝟏 𝟔𝟎𝟐, 𝟓𝟖 𝒄𝒎𝟒
2 12 12
𝑖=1 𝑦4
∑2𝑖=1 𝑀𝑆▪𝑖 ⁄Calcul 2 𝛕𝟒 = 𝟎 𝑥
𝑌𝐺 =
𝑜𝑥
=
des contraintes tangentielles (𝝉)
[(70 × 10) × 65] + [(60 × 10) × 30]
⇒ 𝒀 = 𝟒𝟖, 𝟖𝟓 𝒄𝒎
𝑇 𝑮
𝑆 (70 × 10) + (60 × 10)
Résolution analytique Application numérique EXERCICE D’APPLICATION 2
2 3 3
✓ Section
𝐼𝐺𝑧 1 = 𝐼 𝐺𝑧 + 𝐼 𝐺𝑧 = [70 × 10 +✓700(48,85
= ∑ 𝐼𝑖 𝐺𝑧 Section −1 65)2 ] + [10 × 60 + 600(48,85
Pour chacune
− 30)2 ] ⇒ des
𝑰𝑮𝒛 =deux sections
𝟓𝟖𝟏 𝟔𝟎𝟐, 𝟓𝟖 𝒄𝒎𝟒
1 2
12 12
𝑦1 ≤𝑖=1
𝑦 ≤ 𝑦0 11,15 ≤ 𝑦 ≤ 21,15 ci-dessous, subissant un effort
𝑏1 70 tranchant respectif (𝑇𝑦 ).
𝑚𝑆1⁄𝑧 = (𝑦02 − 𝑦 2 ) 𝑚𝑆1⁄𝑧 = (21,152 − 𝑦 2 )
✓ Section
2 ✓ Section
2 On vous demande
EXERCICE de tracer le
D’APPLICATION 2
𝑦 𝑆𝑖≤𝑦𝑦=≤𝑦𝑦 𝑆𝑖 𝑦≤=𝑦 21,15
11,15 ≤ 21,15 diagramme de répartition des
1 10 0 1
𝑏1 2
0
70 contraintes tangentielles.
𝑚𝑆1⁄𝑧 = 𝑏1 ⏞(𝑦0 − 𝑦02 ) 𝑚𝑆1⁄𝑧 = (21,15 2
70 − 21,15
2)
= 0 cm3
2
𝑚𝑆1⁄𝑧 = (𝑦02 − 𝑦 2 ) 𝑚𝑆12⁄𝑧 = (21,152 − 𝑦 2 ) 𝒚
𝑆𝑖 𝑦2 = 𝑦 2 = 21,15
𝑆𝑖 𝑦
⇒ 𝜏0 = 0 0 ⇒ τ0 = 0 MPa
Pour chacune des deux Gsections
𝑆𝑖 𝑦 = 𝑦10
𝑏1 2 70 𝑆𝑖 𝑦2= 11,15 2 ci-dessous, subissant
220 un effort𝒁
𝑚𝑆1⁄𝑧 = (21,15 − 21,15 ) = 0 cm3
𝑚𝑆1⁄𝑧 = 𝑏1⏞ (𝑦0 − 𝑦02 ) 70 2
𝒚
tranchant respectif (𝑇𝑦 ).
2 19
19
𝑚𝑆1⁄𝑧 = (𝑦02 − 𝑦12 ) 𝑚𝑆1⁄𝑧 = (21,152 − 11,152 ) = 11 305 cm3
2 2 On vous demande de tracer
G
le
2 ∙ 107 × 11 305 ∙ 103 𝑇𝑦diagramme
= 328 𝑘𝑁 de
⇒ 𝑆𝑖𝜏0𝑦==0𝑦1 ⇒ τ1 =⇒ τ𝑆𝑖0 =
𝑦= 11,15
0 MPa 220répartition des 𝒁
700 × 581 602,58 ∙ 104 12
600
19
12
✓ Section 2 τ1 = ✓ Section 2
T ∙ m𝑆1⁄𝑧 700 × 581 602,58 ∙ 104
⇒ 𝜏1 = 55,536 MPa Unité de cote
𝜏 =
𝑦3 = 10 ≤ 𝑦b1≤∙ IGz
𝑦2 = 𝑦1 0 ≤ 𝑦 ≤ 11,15 en mm
⇒
𝑏2 2 ⇒ 10
𝑚𝑆2⁄𝑧 =✓𝑚Section
𝑆1⁄ + (𝑦 − 𝑦 2 ) 𝑚𝑆2⁄𝑧 = 11 305 + (11,152 − 𝑦 2 )
𝑧 2 2 ✓ Section2
IPE 400
𝑦3 =
𝑆𝑖 0𝑦 ≤
= 𝑦𝑦2≤=𝑦2𝑦
2 1= 𝑦1 0≤𝑆𝑖𝑦𝑦≤=11,15
11,15
2 𝑇𝑦 = 120 ∙ 103 𝑁
0
𝑏2 ⏞ 2 10 𝒚
𝑚𝑆2⁄𝑧 = 𝑚𝑆1⁄𝑧 + 𝑏 (𝑦2 − 𝑦22 ) 𝑚𝑆2⁄𝑧 = 11 305 + 10 (11,152 − 11,152 )
22 2
𝑚𝑆2⁄𝑧 = 𝑚𝑆1⁄𝑧 + (𝑦22 − 𝑦 2 ) 𝑚𝑆2⁄𝑧 = 11 305 + (11,152 − 𝑦 2 ) IPE 400
⇒ 𝑦𝑚= 2 𝑆1 ⇒ 𝑚𝑆2 2 305 cm3 G
𝑆𝑖 𝑆2⁄𝑦2==𝑚 𝑦1 ⁄𝑧 ⁄𝑧 =
𝑆𝑖 𝑦= 1111,15 𝑇𝑦 = 120 ∙ 103 𝑁
𝑧 𝒕
𝒚
Continuité du 0 Continuité du
⇒ ⇒ 10
𝑏2 2
moment statique 𝑚𝑆2⁄𝑧 moment
= 11 305 + statique
(11,15 2
− 11,152 ) Echelle des contraintes :
𝑚𝑆2⁄𝑧 = 𝑚𝑆1⁄𝑧 + ⏞ (𝑦2 − 𝑦22 ) 2 1 cm → 10 MPa G
2
𝑚𝑆2⁄𝑧 = 𝑚𝑆1⁄𝑧 𝑚𝑆2⁄𝑧 = 11 305 cm3 𝒕
ITO_2° A.
⇒BTS-Bâtiment_Cours de RDM-S3_ Conçu
⇒ et rédigé par Rufin Herklincq Ossiba/Prof G.C Page 14/15
Continuité du Continuité du
moment statique moment statique Echelle des contraintes :
⇒ ⇒ 1 cm → 10 MPa
2 ∙ 107 × 11 305 ∙ 103 EXERCICE D’APPLICATION 3
⇒ τ2 =
T ∙ mS2/z 100 × 581 602,58 ∙ 104 La section droite d’une poutre
⇒ 𝜏2 =
b2 ∙ IGz 𝜏2 = 388,752 MPa constituée d’un assemblage de
⇒
deux profilés, supporte une
𝑆𝑖 𝑦 = 𝑦3 = 0 2 ∙ 10
𝑆𝑖 7𝑦 ×=11
0 305 ∙ 103
τ2 = pression
EXERCICEverticale de 180 MPa.3
D’APPLICATION
T∙𝑏mS2/z 100 × 581 10 602,582∙ 1042
𝑚𝑆2⁄𝑧 𝜏2𝑆1=⁄ + 2 (𝑦22 − 𝑦32 )
=𝑚 𝑚𝑆2⇒⁄𝑧 = 11
𝜏2 305
= 388,752
+ MPa − 0 )
(11,15 1°) Déterminer la valeur de
𝑧 b2 2
∙ IGz 2
⇒
𝑆𝑖 𝑦 = 𝑦3 = 0 ⇒⇒𝑚𝑆2⁄𝑧 = 𝑆𝑖11𝑦926,61
= 0 𝑐𝑚
3
l’effort tranchant Ty appliqué
T ∙ mS2/z 2 ∙ 107 × 11 926,61 ∙ 103 sur cette section.
⇒ 𝜏3 = τmaxi = b ∙ IGz ⇒ τ3 =
𝑏2 2
𝑚𝑆2⁄𝑧 = 11 100305×+
10602,58 ∙ 2104 2
581 (11,15 − 0 ) 2°) Représenter l’allure du
𝑚𝑆2⁄𝑧 = 𝑚𝑆1⁄𝑧 + (𝑦22 − 𝑦32 ) 2
2 𝑐𝑚3 diagramme de répartition des
⇒ 𝑚 τ 𝑆2=⁄𝑧τ= 11=926,61
3 maxi 410,129MPa
contraintes tangentielles.
T ∙ mS2/z ⇒
∙ 107 × 11
2 Contrôle de926,61
𝛕𝐦𝐚𝐱𝐢 ∙ 10
3
𝜏3Contrôle = 𝛕𝐦𝐚𝐱𝐢
= τmaxi de
b2 ∙ IGz τ3 = 3°) Calculer les contraintes
⇒ ⇒ 100 × 581 602,58 ∙ 104
✓ Section 2 τ3 = τ✓maxi = 410,129MPa
Section 2 tangentielles, puis tracer le
− 𝑦4 ≤ 𝑦 ≤ 𝑦3 = 0 − 48,85 ≤ 𝑦 ≤ 0 diagramme de répartition des
Contrôle de 𝛕𝐦𝐚𝐱𝐢 ⇒ Contrôle de 𝛕𝐦𝐚𝐱𝐢
𝑏2 10 contraintes tangentielles
𝑚𝑆2⁄𝑧 = (𝑦42 − 𝑦 2 ) 𝑚𝑆2⁄𝑧 = ( 48,852 − 𝑦 2 )
✓ Section
2 2
✓ Section correspondant à cette section.
− 𝑦4 𝑆𝑖
≤ 𝑦𝑦 =
≤−𝑦3𝑦2=
4 0 −𝑆𝑖48,85
𝑦 = −≤48,85
𝑦2≤ 0
0
𝑏2 ⏞ 2 10 10 2 UAP 300
𝑚𝑆2⁄𝑧 == 𝑏2 (𝑦 − 𝑦𝑦422))
(𝑦42 − 𝑚𝑆2/𝑧𝑚=𝑆2 = (48,85 − 48,85
2
2
− 𝑦)2 )= 0
𝑚 𝑆2⁄
𝑧 22 4 ⁄2
𝑧 2
( 48,85 La section droite d’une poutre
𝑆𝑖 𝑦 = − 𝑦4 𝑆𝑖 𝑦 = − 48,85
⇒ 𝜏4 = 0 ⇒ τ4 = 0 MPa constituée d’un assemblage de
𝒚
deux profilés, supporte
UAPune
300
𝑆𝑖 𝑦 =
𝑏2 𝑦3 2 =00 10 𝑆𝑖 𝑦2 = 0
𝑚𝑆2⁄𝑧 = ⏞ (𝑦 − 𝑦42 ) 𝑚𝑆2/𝑧 = (48,85 − 48,852 ) = 0 pression
HE 300Averticale de 180 MPa.
𝑏22 24 10 2 400 G
𝑚𝑆2⁄𝑧 = (𝑦4 − 𝑦32 ) 𝑚𝑆2⁄𝑧 = ( 48,852 − 02 ) = 11 931,61 cm3 1°) Déterminer la valeur de 𝒕
2 2 𝒚
2 ∙ 107 ×=11 ∙ 103 l’effort tranchant Ty appliqué
⇒ 𝑆𝑖 𝑦𝜏4==𝑦30 = 0 ⇒ τ3 = ⇒ τ𝑆𝑖 4 𝑦0=931,61
0
MPa
T ∙ mS2/z 100 × 581 602,58 ∙ 104 sur cette section. G
⇒ 𝜏3 = EXERCICE
HE 300A D’APPLICATION 4𝒕
𝑏2 b22 ∙ IGz2 10
⇒⁄ =τ3 = (τ48,85 2°)
400Représenter l’allure du
maxi = 410,30
− 02 ) =MPa
2
𝑚𝑆2⁄𝑧 = (𝑦4 − 𝑦3 ) 𝑚𝑆2 11 931,61 cm3
2 𝑧 2 Ok ! 1- Donner l’allure du diagramme
diagramme de répartition des
2 ∙ 107 × 11 931,61 ∙ 103 de répartition des contraintes
Sur les extrémités de la section toτt3al=
e, le moment statique es4t nul et contraintes tangentielles.
l’allure du dTia∙gm mme est un p⇒oiτnt. =Sτur100
raS2/z la ×h581
aute602,58
ur d’u∙ n10
e section tangentielles de la section ci-
𝜏3 = maxi = 410,30 MPa 3°) Calculer les contraintes
élémentaire, il by2’a∙ IGz
3
variation du moment statique et l’allure du diagra mm
Ok ! e EXERCICE D’APPLICATION
dessous. 4
⇒
est une courbe. Sur l’intersection de deux sections élémentaires, il y’a tangentielles, puis tracer le
⇒
continuité du moment statique et l’allure du diagramme est un droite. 2- Calculer la contrainte
diagramme de répartition des
tangentielle maximale 𝝉
contraintes tangentielles 𝒎𝒂𝒙
Diagramme de répartition des contraintes tangentielles pour 𝑽 = 𝟏𝟔𝟎 𝒌𝑵
correspondant(𝒙)à cette section.
Sur les ext𝑦rémités de la section totale, le moment statique est nul et
l’allure du diagramme est un point. Sur la hauteur d’une section L : 150-90-13 L : 150-90-13
élémentairbe, il y’a varia𝛕ti𝟎o=
n d𝟎u𝐌𝐏𝐚
moment statique et l’allure du diagramme
est uneDiagramme
courbe. Sude
r lrépartition
’inters𝛕e𝟏c=
tio𝟓𝟓,
n d𝟓𝟑𝟔
des e d𝐌𝐏𝐚
eux sec𝛕ttangentielles
contraintes io=
𝟐 ns𝟑𝟖𝟖,
élém ent𝐌𝐏𝐚
𝟕𝟓𝟐 aires, il y’a 1- Donner l’allure du diagramme
contine′uité du 𝑦moment statique𝐆et l’allure du diagramme est un droite.
L de répartition des contraintes
𝛕𝟎 =𝛕𝟎
𝟑 𝐌𝐏𝐚
= 𝛕𝐦𝐚𝐱𝐢 = 𝟒𝟏𝟎, 𝟑𝟎 𝐌𝐏𝐚 L : 150-90-13
𝐆b : 150-9013
𝐆
e
Z 𝒚tangentielles de la section ci-
h
ITO_2° A. BTS-Bâtiment_Cours de RDM-S3_ Conçu et rédigé par Rufin Herklincq Ossiba/Prof G.C Page 15/15