Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
SOMMAIRE
SOMMAIRE 2
1. Pourquoi un "MEMENTO" 3
2. Cadre de Prédiagnostic 4
Rappel de la prestation de Prédiagnostic : 5
Déroulement de la visite et investigations : 6
Conditions de visite : 7
3. Aide à la visite 8
3.1. Renseignements généraux 9
Questions / astuces : 9
Cadre de visite : 10
Notes : 11
3.2. Consommations d' énergie 12
Questions / astuces : 12
Cadre de visite : 14
Notes : 15
3.3. Fonctionnement de l' établissement 18
Questions / astuces : 18
Cadre de visite : 19
Notes : 22
3.4. Description du bâti 23
Questions / astuces : 23
Cadre de visite : 24
Notes : 27
3.5. Eléments concernant la ventilation 29
Questions / astuces : 29
Cadre de visite : 31
Notes : 32
3.6. Eléments concernant le chauffage électrique 35
Questions / astuces : 35
Cadre de visite : 36
Notes : 37
3.7. Eléments concernant la chaufferie 38
Questions / astuces : 38
Cadre de visite : 39
Notes : 40
3.8. Eléments concernant la régulation 41
Questions / astuces : 41
Cadre de visite : 42
Notes : 44
3.9. Eléments concernant la distribution 45
Questions / astuces : 45
Cadre de visite : 46
Notes : 47
3.10. Eléments concernant l’eau chaude sanitaire 48
Questions / astuces : 48
Cadre de visite : 50
Notes : 52
3.11. Eléments concernant la consommation d’eau froide 54
Questions / astuces : 54
Cadre de visite : 55
Notes : 56
3.12. Eléments concernant la climatisation 57
Questions / astuces : 57
Cadre de visite : 58
Notes : 59
3.13. Eléments concernant l’éclairage artificiel 60
Questions / astuces : 60
Cadre de visite : 61
Notes : 62
3.14. Eléments concernant les autres usages de l’électricité 63
Questions / astuces : 63
Cadre de visite : 64
Notes : 65
3.15. Eléments concernant la gestion de l’énergie 66
Questions / astuces : 66
Cadre de visite : 68
Notes : 69
3.16. Eléments concernant les contrats d’entretien 70
Questions / astuces : 70
Cadre de visite : 71
Notes : 72
4. Utilisation du tableur "Coindtabl" 73
5. Contenu du "Rapport de Prédiagnostic Energétique Bâtiment" 83
6. Remise du rapport au Maître d' Ouvrage 97
1. Pourquoi un "MEMENTO"
Lors des précédentes campagnes d’Aide à la Décision lancées par l’Agence, les “Diagnostiqueurs”
ont trop souvent été amenés à retourner sur site à plusieurs reprises, à cause d’une mauvaise
collecte de données ou d’un simple oubli, ce qui engendre un surcroît de travail et un surcoût
préjudiciables à la rentabilité de l'
intervention.
Par ailleurs, certains d’entre eux donnaient souvent une place trop importante aux données
d’entrées des outils informatiques, oubliant qu’avant l’outil il y a l’homme …, fort heureusement.
Les cahiers des charges de l’Agence rappellent comme impératifs, les indispensables qualités du
diagnostiqueur tout comme les devoirs du Maître d’Ouvrage.
La tenue des contrôles technico-pédagogiques lancés à l’époque, et qui seront renouvelés dans la
campagne en cours, montre à l’évidence la nécessité de recourir de plus en plus à des “pense
bête”, d’où la proposition de ce Mémento, qui permettra à l’ensemble des intervenants d’améliorer
tout à la fois connaissances et prestations, voire à améliorer la constitution de leur propre banque
de données.
Ce document vient donc tout naturellement compléter et renforcer les outils déjà mis à disposition
par l’Agence, notamment sur l’Internet ADEME (http://www.ademe.fr), pour aider professionnels
et décideurs.
Comme souligné dans le Guide de Diagnostic Energétique de l’ADEME, il est à priori admis que le
Professionnel lecteur de ce document possède des connaissances suffisantes en thermique du
bâtiment.
2. Cadre de Prédiagnostic
NOTA : L'
utilisation du tableur "Coindtabl" est facultative, mais la structure du rapport doit suivre
exactement le cadre prédéfini fixé par l'ADEME.
Comme il est précisé dans le Cahier des Charges de Prédiagnostic Energétique, la prestation
devra toujours comporter les étapes suivantes :
La mission du Professionnel au cours de la visite est de faire un contrôle rapide, mais efficace, de
l’ensemble des éléments descriptifs du bâtiment communiqués par le Décideur.
A la fin de la visite, le Professionnel est en mesure de préparer ses recommandations, sous forme
d'
interventions envisageables.
Pour ce faire, il pourra utiliser l’outil "Coindtabl", tableur mis à sa disposition sur le serveur Internet
de l’ADEME, destiné à calculer les consommations d' énergie et les interventions d'économies avec
édition automatique du Rapport de Prédiagnostic.
Conditions de visite :
Prestation d’évaluation rapide, la "Visite" mérite préparation et compétence de la part du
Professionnel.
Compte tenu du caractère novateur de la prestation, il a été jugé utile de constituer ce document
guide sous forme de fil conducteur, nécessairement complété par des conseils à adapter au cas
par cas face à la diversité des bâtiments et des conditions d’utilisations rencontrées.
La première mission du Professionnel au cours de la visite est de faire un contrôle rapide, mais
efficace, de l’ensemble des éléments descriptifs du bâtiment communiqués par le Décideur (Fiche
de Renseignements Préalables).
Tout au long de la visite, le Professionnel doit valider, si nécessaire, et en tant que de besoins, les
différents éléments fournis par son interlocuteur à l' aide du document constitué par la Fiche de
Renseignements Préalables. Ces renseignements seront consignés en annexe du rapport de
Prédiagnostic.
Pour ce faire, il s’appuiera sur un ensemble de documents, plans, descriptifs, photos, et de tous
documents jugés par lui impératifs pour compléter son expertise.
Des mesures devront être réalisées dans le cadre du Prédiagnostic énergétique, et considérées a
minima :
3. Aide à la visite
. Notes où sont reprises quelques bases utiles pour tous calculs de consommations et que
le Diagnostiqueur pourra éventuellement compléter par ses propres expériences, par des
ratios, …
. renseignements généraux
. consommations d' énergie
. fonctionnement de l' établissement
. description du bâti
. ventilation
. chauffage électrique
. régulation
.chaufferie
. distribution
. eau chaude sanitaire
. eau froide
. climatisation
. éclairage artificiel
. autres usages de l' électricité
. gestion de l'énergie
. contrats d' entretien
Questions / astuces :
Contact téléphonique :
Le premier contact du Diagnostiqueur avec le Maître d' Ouvrage est la prise de rendez-vous. De
cette conversation téléphonique peut dépendre la réussite du Prédiagnostic. Une certaine
psychologie doit permettre de mettre à l'
aise l'
interlocuteur tout en lui faisant comprendre l'
intérêt de
s'
investir en complétant la Fiche de renseignements préalables, même si cette opération lui paraît
prendre du temps.
Période de visite :
La période où la visite est effectuée (hiver, demi-saison) n'
est pas neutre vis à vis des constats
thermiques effectués.
Il est toujours préférable de procéder à une visite par temps froid, notamment pour prendre en
compte les meilleures conditions d’équilibre thermique et aéraulique.
Cadre de visite :
Date de la visite :
Le nom et l’adresse doivent permettre une identification claire et précise du bâtiment diagnostiqué.
Altitude du lieu :
L'
altitude du lieu permet de corriger la température de base du niveau de la mer.
La température extérieure de base est une donnée officielle (DTU Règles Th - Titre II).
La connaissance des lieux et de l’utilisation des locaux s’appuie sur les dires d’une personne
chargée de la surveillance, de l’entretien, de l’organisation ou autre. Il convient de noter ses
coordonnées avec précisions pour le cas où des questions complémentaires devraient être posées.
Coordonnées du Prestataire :
L'
intervenant, et éventuellement la Société qui l’emploie, doivent être identifiés parfaitement afin de
permettre une interrogation a posteriori si des précisions sont nécessaires au Maître d' Ouvrage
pour mener à bien des travaux.
Notes :
Ne pas oublier de corriger la température, notée sur la carte pour le niveau de la mer, en
fonction de l'
altitude du lieu.
Questions / astuces :
Température intérieure :
La prise de températures à l’intérieur du bâtiment à plusieurs endroits représentatifs, notamment
pour vérifier la constance des températures, leur niveau et le degré de satisfaction des
occupants, constituent un impératif pour effectuer une prestation représentative.
Pour ce qui concerne les climats intérieurs "artificiels", le recours à des méthodologies adaptées
est également, si besoin, envisageable.
Approche du Comportement:
L'approche des températures intérieures, extérieures, des durées d'
utilisations permettra de se
faire une idée du scénario spécifique au bâtiment utilisé.
Factures :
Pour le gaz naturel, l'électricité ou le chauffage urbain, les factures font correspondre des
consommations avec des périodes (dates, ancien et nouvel index).
Pour le fuel ou le propane, les livraisons ne correspondent pas nécessairement à des
consommations (il reste toujours des fonds de cuves).
Pour l'électricité, faire un bilan par rapport au tarif souscrit et vérifier l’adéquation du tarif et de la
puissance souscrite. Demander les photocopies des récapitulatifs annuels pour analyser les
répartitions entre les heures d' hiver et les heures d' été, entre les heures creuses et les heures
pleines dans le cas de tarifs Jaune ou Vert.
Faire au minimum la photocopie de la dernière facture pour connaître avec précisions les
différentes taxes variables.
Contrat de chauffage :
Porter un avis sur le contrat de chauffage et ses évolutions. Mentionner les contrôles,
vérifications, mesures d' amélioration à apporter pour assurer une gestion plus efficace (tenue et
utilisation du livret de chaufferie par exemple).
Cadre de visite :
Consommations :
Durée de chauffage :
Les durées de chauffage doivent être précisées en regard des années ou des saisons
correspondantes.
E le c t r ic i t é :
Notes :
Penser à prendre en compte les parts fixes annuelles dans le coût moyen des énergies,
notamment pour l' électricité et pour le gaz naturel (abonnement annuel en fonction du
tarif), pour le gaz propane (location de citerne), …
Pour obtenir
kWh PCI multiplier par diviser par
à partir de . . . . . . . .
Questions / astuces :
La question qui se pose est, bien entendu, de savoir comment le diagnostiqueur peut supputer le
comportement. Dans un premier temps, il est utile de s’adresser au Maître d’Ouvrage, quand il
occupe le bâtiment, sinon, il convient d’interroger les occupants qui sont les plus concernés. La
Fiche de renseignements préalables, qui doit être remplie par le Maître d’Ouvrage, permet cette
première approche.
Occupation :
Pour cela, voici quelques indications concernant l' occupation, qu'
il est nécessaire de répéter pour
tous les postes et services consommateurs (éclairage, ventilation, eau chaude sanitaire, autres
usages, informatique, photocopieuses), ne serait ce que pour les identifier, ce qui réserve parfois
quelques surprises, notamment à l’utilisateur lui même.
Définition de la zone :
Une zone est un local ou un ensemble de locaux ayant la même utilisation, la même durée
d'
occupation, la même température de chauffage, …
Le chauffage, la régulation ou l'
éclairage ont avantage à être commandés zone par zone.
Cadre de visite :
Réaliser un schéma rapide du bâtiment, orienté (flèche nord en haut et à droite de la page), en y
indiquant les zones d’activités spécifiques avec un repérage par des numéros.
Indiquer la longueur des murs ou estimer raisonnablement celle-ci. Si un plan existe, le vérifier
(attention aux éléments de bâtiment rapportés), et le transcrire sous forme de schéma,
éventuellement le photocopier ou l' emprunter.
Noter le découpage des zones sur le schéma.
Libellé de la zone :
Surface de la zone en m² :
Calculer les surfaces à partir des plans ou des relevés. Si les surfaces n’ont pas pu être contrôlées
lors de la visite, préciser pourquoi et ajouter la mention "surfaces évaluées", et donner l’origine de
l’information.
Utilisation de la zone :
Indiquer le type d'utilisation de la zone, partie repas, bureaux, dortoirs, … ce qui donne une
première idée de l'
occupation.
Périodes d'occupation :
Indiquer les heures de d' occupation de la zone, sur lesquelles sont généralement calées les
périodes de fonctionnement du chauffage, et qui permettront de déduire, s' il n'
y a pas comptage
particularisé, des consommations telles que l'
éclairage, l'
eau chaude sanitaire, …
Nombre d'occupants :
Utilisation du bâtiment :
Une utilisation peut varier, par exemple, dans une collectivité, la population saisonnière est en
augmentation pendant les périodes de vacances, qui ne sont pas toujours estivales, et des
bureaux, destinés selon les besoins à accueillir les “ Touristes ”, peuvent impliquer une utilisation et
une consommation personnalisée. Il en est de même de bâtiments à usages polyvalents ou
saisonniers.
Remarques : Une utilisation peut varier, par exemple en fin de semaine ou “ Week- End ”.
Zone 2
Zone …
Notes :
Questions / astuces :
Rassembler les documents divers mis à disposition par le Maître d’Ouvrage (par exemple :
plans et documents de recollement réalisés lors d’un dernier ravalement, …).
Réaliser un schéma de plan masse avec les cotations nécessaires, ou le transcrire à partir d' un
plan de niveau, ou encore à partir d' un schéma de "consignes incendie". Les longueurs des murs
sont relevées à l'
extérieur (longueurs hors tout).
La constitution des parois est généralement identique pour tout le bâtiment, sauf si la construction a
été réalisée en plusieurs parties ou si des réhabilitations ont été étalées dans le temps.
La date de construction est un indicateur qui permet bien souvent de supputer la nature d'
un
matériau principal ou de valider une épaisseur d'
isolant.
Travaux :
Interroger le Maître d'
Ouvrage sur les travaux réalisés depuis l'
origine, notamment au niveau des
terrasses, qui ne peuvent pas être sondées.
Parois :
La nature du matériau principal est recherchée dans le sous-sol, le vide sanitaire ou dans un local
non chauffé, là où il n'
existe pas d'
isolation et où la paroi est souvent à nu.
La nature et l' épaisseur d' un isolant peuvent être mesurées par les trous réalisés pour les
interrupteurs ou les prises de courant.
Noter le type de vitrages (simples ou doubles), la nature de l' encadrement (bois, PVC, métal),
l'
épaisseur de la lame d' air des doubles vitrages, …
Relever la qualité des ouvertures, nature, étanchéité des ouvrants (aspect, facilité de manoeuvres,
étanchéité à l' air et à l’eau, ...), noter leurs dimensions (mesure facilitée par des relevés par
l'
intérieur), la présence de volets, coffres de volets roulants, …
Dans le cas de climatisation, mais également pour mieux appréhender les apports externes, relever
la présence et la nature des stores ou voilages et leur utilisation, … noter si les vitrages sont clairs,
teintés ou réfléchissants.
Cadre de visite :
Surface au sol :
La surface est calculée à partir des dimensions extérieures lues sur des plans validés ou à partir
des relevés effectués sur place.
Nombre d'étages :
Surface chauffée :
La surface chauffée est calculée à partir des surfaces extérieures des niveaux, hors locaux non
chauffés (garages, caves, …). Cette surface est utile pour réaliser des ratios et permettre ainsi des
comparaisons.
Relever la ou les hauteurs sous plafond, en effet celles-ci peuvent varier d'
un étage à l'
autre
(surtout dans les immeubles parisiens anciens).
Volume chauffé :
Le volume chauffé est déterminé à partir des surfaces extérieures et des hauteurs sous plafond
des différents niveaux. Il ne suffit pas toujours de multiplier la surface totale chauffée par une
hauteur sous plafond. Cette surface est utile pour réaliser des ratios ou des comparaisons.
Date de construction :
Le matériau principal d'une paroi est un élément constitutif qui a son importance dans le calcul du
coefficient de transmission. Il faut surtout déterminer s'
il s'
agit d'
un corps creux (parpaing, brique,
hourdis, ..; ) ou d'
un matériau plein (béton pierre, …)
La nature et l'
épaisseur d'un isolant sont des paramètres sensibles dans le calcul du coefficient de
transmission d'une paroi.
Les laines minérales, de verre ou de roche, sont facilement reconnaissables du fait de leur
consistance fibreuse et souple et possèdent des conductivités thermiques comparables. Leurs
épaisseurs sont généralement de 60, 75, 100 ou 110 mm.
Les matières plastiques alvéolaires doivent être pus précisément identifiées. Le polystyrène,
généralement de couleur blanche et qui s' effrite en billes est un moins isolant que le polyuréthanne,
de couleur jaunâtre et avec l'apparence d' une mousse fine, dense et résistante. Leurs épaisseurs
varient de 10 en 10 mm et doivent donc être relevées avec précautions.
Fenêtres :
Plusieurs paramètres sont déterminants pour les coefficients de transmission des fenêtres. Noter le
type d'encadrement et s' il s'
agit de simple ou de double vitrages, avec l' épaisseur de la lame d' air
dans ce dernier cas.
Relever le type des protections solaires, volets roulants, stores en toile ou à lames, … et la position,
intérieure ou extérieure.
L'étanchéité à l' air des ouvrants est classée suivant la qualité des joints : joints inexistants,
mauvais, bons, étanches (menuiseries neuves).
La ventilation plus ou moins importante des locaux non chauffés (combles, vides sanitaires,
garages, …) permet de déterminer la température qui y règne, traduite par le coefficient τ (Tau).
Les combles sont généralement fortement ventilés (tuiles non étanches, …), sauf lorsque le rapport
de la surface des orifices de ventilation à la surface du comble est inférieur à
3 / 1000.
Les vides sanitaires sont généralement faiblement ventilés, sauf lorsque le rapport de la surface
des orifices de ventilation à la surface du vide sanitaire est supérieur à 3 / 1000.
Notes :
double
Vitrages sur double double vitrage
simple
menuiserie bois vitrage vitrage peu émissif
vitrage
(K moyen Jour-Nuit : nu) L.A.= 8cm L.A.=12cm L.A.=12cm
Fenêtres 4.15 2.70 2.55 2.00
Portes-fenêtres 4.20 2.75 2.55 2.00
double
Vitrages sur double double vitrage
simple
menuiserie métallique vitrage vitrage peu émissif
vitrage
(K moyen Jour-Nuit : nu) L.A.= 8 cm L.A.=12cm L.A.=12cm
double
Vitrages sur double double vitrage
simple
menuiserie PVC vitrage vitrage peu émissif
vitrage
(K moyen Jour-Nuit : nu) L.A.= 8cm L.A.=12cm L.A.=12cm
Questions / astuces :
Terminologie :
Aération et ventilation décrivent le renouvellement de l' air. L'
aération convient mieux à une action
naturelle, alors que la ventilation qualifie mieux un système constructif ou un dispositif mécanisé.
Ventilation naturelle :
Dans le cas de ventilation naturelle :
. soit il existe des bouches d' air neuf, sur l'
extérieur ou sur conduit intérieur d'
air extérieur, et on
relève alors les sections des bouches et leur nombre,
. soit il n'
existe aucun dispositif et c'
est le comportement des occupants vis à vis des ouvertures de
fenêtres qui doit être appréhendé.
Les infiltrations d' air qui se produisent au niveau des ouvrants sont à prendre en compte en
supplément.
L'étanchéité à l' air des ouvrants est différenciée suivant la qualité des joints : joints inexistants
(classe A0) , mauvais (classe A1) , bons (classe A2) , étanches (classe A3 : menuiseries neuves).
Attention en cas de calfeutrement des ouvrants : si un local devient trop "étanche", il y a risque
de voir apparaître des condensations et des moisissures au niveau des ponts thermiques
(liaison plancher/mur ou angles de murs).
Ventilation mécanique :
Dans le cas d' une ventilation mécanique de type simple flux, le renouvellement d' air est estimé
d'
après le nombre et le débit des bouches d' entrée d' air (ou d' extraction, on estime que les 2 débits
sont équilibrés). La plaque signalétique de l'
extracteur peut être plus éloquente.
Dans le cas d' une ventilation mécanique de type double flux, on relèvera le débit soufflé (ou extrait)
sur le ou les ventilateurs, en considérant aussi que les 2 débits sont équilibrés. La légère
surpression des locaux est sensée éviter les infiltrations d' air parasites par les ouvrants.
En ventilation double flux, faire attention au recyclage parfois réalisé, car le débit du ventilateur
ne correspond alors pas au seul débit d' air neuf.
Interventions :
Les interventions sur la ventilation se traduisent par un abaissement de la consommation électrique
des ventilateurs en cas de ventilation mécanique, et par des réductions des consommations
d'
énergie de chauffage.
En ventilation mécanique, les relevés sont effectués sur les débits d'
air et sur les puissances
électriques des ventilateurs.
Utilisation:
Décrire les périodes de fonctionnement de l’installation afin de pouvoir calculer le nombre d’heures
de fonctionnement annuel.
Entretien :
Les ventilateurs et les unités terminales doivent être entretenus. Des bouches encrassées ne
permettent plus d'
obtenir le débit de renouvellement d'
air hygiénique.
Fuites :
Il ne doit pas exister de fuites sur les circuits d’air car les débits dans les locaux ne sont plus
respectés et la consommation électrique du ventilateur augmente.
Cadre de visite :
Ventilation naturelle :
La ventilation naturelle peut être réalisée par des orifices fixes (grilles en façade ou sur gaines d' air)
et/ou par les ouvertures de fenêtres. Dans tous les cas il y a lieu d' ajouter les infiltrations d'
air qui se
produisent par les ouvrants.
Si les renseignements ne peuvent pas être retrouvés, il faudra avoir recours à un taux de
renouvellement d' air : à n'
utiliser qu'
en dernier ressort et avec toutes les précautions nécessaires. A
titre indicatif, pour les logements, l' évolution de la réglementation en matière de débits minimum
d' air neuf, a fait passer le taux de renouvellement d' air de 1.0 volume par heure en 1974, à 0.75
vol/h en 1982 et à 0.5 vol/h en 1989. Ces valeurs approchées sont obtenues pour des hauteurs
sous plafond de 2.5 mètres : attention certains locaux ont des hauteurs sous plafond plus
importantes.
Ventilation mécanique :
Lorsqu' il s'
agit de ventilation mécanique contrôlée (VMC), le débit est calculé en fonction du
nombre de bouches d' entrée d' air, à relever sur les façades, et de leurs débits, à lire sur les
bouches. Il est aussi possible de relever le débit sur la plaque signalétique de l'
extracteur.
Dans le cas de ventilation double flux, relever les indications sur les plaques des ventilateurs
(attention en cas de recyclage d'air).
Noter s' il existe une programmation du fonctionnement de la ventilation. Dans l' affirmative, relever
les périodes de fonctionnement, de ralenti et d' arrêt. Noter les journées aux utilisations différentes
si la programmation est hebdomadaire.
En cas de ralenti, noter les débits et les faire correspondre avec les périodes.
Indiquer enfin la puissance électrique du ventilateur. Ce paramètre servira pour déterminer la
consommation électrique des auxiliaires.
Notes :
. Fixation des conditions d'application de l'interdiction de fumer dans les lieux affectés à un
usage collectif et modifiant le code de la santé publique :
"
"
! # $%
"
&'
(
) *
"
+ (
"
,
$
- $% &!
"/
. $% '!
. 0/ *
"
,$
1 &2 , 3
+ % ! +
+ &( % 4 &!
+ 4 !
$
$ 1 "
4 &!
$( 4 &!
4 "/
$ && "/
&& "/
+ && +
+ &! "/
4 "/
Article 64-2-
"
,
$
5 $ !
5 $ 67 !
7 !
7 "/
5 $ '!
5 $ 67 0/
- $ "/; !
/; !
5 $ ! 3 1 !
8 !
9 !/ &!
! !// &/ 1 " <!/
!/ !// ! 1 ////
: !// / 1 &&!//
Questions / astuces :
In s t a ll a t io n s :
Relever le nombre et le type des appareils de chauffage électrique installés (convecteurs,
aérothermes, plancher, accumulation, ...). Relever la puissance sur les plaques signalétiques ou
sur les plans. Indiquer le nombre d'
appareils de chaque type.
Un convecteur avec une sortie frontale est plus efficace qu' un convecteur avec une sortie vers le
haut. Les thermostats de certains convecteurs peuvent être bloqués ou limités.
L'
emplacement des émetteurs doit assurer une bonne répartition de la chaleur, attention
spécialement aux panneaux rayonnants.
Régulation :
Noter s' il existe des contacteurs de fenêtres pour coupure du chauffage.
Des économies peuvent être réalisées en remplaçant les convecteurs anciens par des convecteurs
de type “ Elexence ” dont la précision de régulation est meilleure.
Des régulateurs par zone permettent de mieux "coller" aux occupations des locaux.
Vérifier s' il existe des périodes de ralentis, et dans l'
affirmative, noter les horaires et les niveaux de
consigne.
S'assurer que le régulateur est bien en fonctionnement, que l' option réduit de nuit est bien
sélectionnée (si elle doit l'
être), que l'
horloge est bien à l'
heure, …
Délestage :
Comparer la puissance installée à la puissance nécessaire (60 à 80 [W/m²] variable suivant la
surface vitrée, le renouvellement d'
air et la compacité de la salle).
Vérifier si un délestage cyclique ou ampèremétrique des émetteurs, ne permet pas d'
abaisser la
puissance souscrite.
Emetteurs de chauffage :
Un chauffage rayonnant est mieux adapté pour des locaux à utilisations ponctuelles, par exemple
une salle occupée pendant 2 heures, une ou deux fois par semaine.
Un plancher chauffant convient mieux à des locaux occupés en permanence, logements, foyers de
personnes âgées, …
Entretien :
Noter si un entretien est réalisé régulièrement et par qui ( dépoussiérage, état et adéquation des
dispositifs de réglage, …)
Cadre de visite :
Système de régulation :
Délestage :
Indiquer s' il existe un délesteur, avec son type ou vérifier, en comparant les puissances chauffage
installée et nécessaire, si un délesteur peut être mis en place.
Indiquer les niveaux de température obtenus (ou désirés) dans les locaux, pour le confort, pour les
périodes de ralenti de nuit, éventuellement les températures de ralenti ou de '
hors gel" de week-
end.
Faire correspondre les heures de fonctionnement en regard de chaque température.
Type d'émetteurs :
Indiquer le type des émetteurs et leur âge : convecteurs à sortie frontale ou vers le haut, panneaux
rayonnants, films, planchers chauffants, aérothermes, …
Les convecteurs anciens, avec thermostat électromécanique peu efficace, entraînent un inconfort
thermique au coût non négligeable. Ils devront être, autant que faire ce peut, repérés et remplacés.
Puissance chauffage :
Notes :
Questions / astuces :
Observations :
En entrant dans la chaufferie, ou dans la sous-station, le Diagnostiqueur commence par observer
les équipements afin de repérer les organes essentiels, puis il s' interroge sur les raccordements et
les différents départs (circuits régulés, production ECS, circuits à température constante, …). Il est
alors en mesure de réaliser un schéma de principe de fonctionnement de l' installation.
Commencer par réaliser un schéma de chaufferie : les schémas en place peuvent parfois
aider à comprendre une situation mais attention car ils sont le plus souvent obsolètes,
s'agissant de bâtiments anciens.
Chaufferie :
Noter l'
emplacement de la chaufferie (sous-sol, terrasse), la surface, les possibilités d’installations
d’appareils supplémentaires et les moyens d' accès.
Noter la présence des ventilations hautes et basses et les sections.
Donner un avis sur l'
aspect général de la chaufferie (poussière, peinture au sol, entretien, …)
Générateurs :
Noter le nombre de générateurs avec leur fonctionnement et l' énergie utilisée.
Sur les plaques signalétiques ou dans le livret de chaufferie, relever les marques et types des
chaudières, les dates de mise en service, les réparations et modifications récentes. Vérifier si le
calorifuge est présent et s'
il est encore efficace.
Sur les plaques signalétiques ou dans le livret de chaufferie, relever les marques et types des
brûleurs, s dates de mise en service, les réparations et modifications récentes.
Porter un avis sur l'
état de conservation des chaudières et brûleurs (détérioration, corrosion, etc ...).
Conduit de fumée :
Evacuation des produits de combustion, organes annexes. Noter si le conduit est tubé et/ou isolé.
Pompes :
Relever les caractéristiques des différentes pompes de recyclage, … Noter si les équipements sont
arrêtés en fin de saison de chauffage.
M esu r es :
Périodicité des mesures (fumées, CO2, etc …, pertes fumées, pertes annexes) sur la base du livret
de chaufferie ou des visites périodiques.
Mesure du rendement de combustion instantané à la date de la visite.
Cadre de visite :
Local chaufferie :
Noter la surface de la chaufferie pour savoir si des équipements peuvent éventuellement être
rajoutés ou remplacés.
Donner un avis sur l'
aspect général, qui dénote généralement de la qualité de l'
entretien.
Ventilation :
Energie :
Noter l'
énergie utilisée ou l'
énergie principale et l'
énergie secondaire.
Production :
Conduit de fumée :
Relever si le conduit de fumée est maçonné ou métallique, s' il est en position extérieure ou
intérieure.
Vérifier la présence de la trappe de ramonage. Observer si le conduit présente des trace de
bistrage.
Indiquer si un tubage est en place et noter s'
il est isolé.
Schéma de fonctionnement :
Notes :
Questions / astuces :
Régulation en place :
Le régulateur, lorsqu'
il existe, doit absolument être examiné par le Diagnostiqueur. En effet, c'est la
seule façon de savoir s' il existe par exemple un ralenti de nuit ou encore de savoir quelles sont les
heures d'abaissement du chauffage, et surtout d' observer si les fonctions déclarées par le Maître
d'
Ouvrage sont réellement en fonctionnement.
S'assurer que le régulateur est bien en fonctionnement, que l' option réduit de nuit est bien
sélectionnée (si elle doit l'
être), que l'
horloge est bien à l'
heure, …
Eléments sensibles :
Le Diagnostiqueur vérifiera le bon emplacement des éléments sensibles tels que les sondes de
température.
La sonde de température extérieure doit être placée sur une façade Nord de préférence. Elle ne
doit pas être trop près du sol ou trop en hauteur (3 m environ). Elle ne doit pas être placée sur un
conduit de fumée ou trop près d' une fenêtre ou autre orifice d'
où sortirait un air chaud, …
La sonde de température de départ de chauffage régulé doit mesurer la température de mélange à
un endroit représentatif, après le circulateur et suffisamment éloigné de celui-ci pour s' assurer que
la température est significative.
Robinets thermostatiques :
Repérer la présence de robinets thermostatiques et vérifier leur bon positionnement, par rapport à
l'
orientation (au Sud de préférence pour récupérer au maximum les apports solaires), à l' occupation
des locaux et à l'
activité pratiquée, afin de récupérer les apports internes, occupants, machines, …
Optimiseurs :
Faire les mêmes observations que pour les programmateurs simples. Vérifier, si une sonde
d'
ambiance est connectée et dans ce cas, que sa position est bien représentative de la zone.
Un thermostat d'ambiance (ou une sonde) doit être placé dans un endroit représentatif de la
zone régulée, de préférence sur une paroi intérieure et en dehors des courants d'
air ou des
sources de chaleur (ensoleillement, émetteurs, lampes, …)
Cadre de visite :
Robinets thermostatiques :
Régulation de l a production :
Températures de chauffage :
Indiquer les niveaux de température obtenus (ou désirés) dans les locaux, pour le confort, pour les
périodes de ralenti de nuit, éventuellement les températures de ralenti ou de '
hors gel" de week-
end.
Faire correspondre les heures de fonctionnement en regard de chaque température.
Dans le cas d' une régulation fonction de la température extérieure, indiquer les points de la pente
du régulateur, ou le coefficient de pente.
Déséquilibre :
Interroger les occupants ou le Maître d' Ouvrage sur l'homogénéité des températures dans les
locaux.
Attention au déséquilibre, très souvent preuve d'
une mauvaise santé de l' installation, et ce quel que
soit l'âge du bâtiment. On recherchera les locaux sous chauffés, mais surtout les locaux
surchauffés, car une sous chauffe ne peut pas durer dans le temps. Afin de satisfaire les locaux
défavorisés, c'est la température moyenne de tout le bâtiment qui est relevée.
La présence et l'
efficacité des dispositifs de régulation, viennent compléter les investigations faites
sur le "comportement", l'utilisation, et permettent donc de déterminer les coefficients HK (cf guide
de diagnostic énergétique ADEME, et tableur "Coindtabl" développé au chapitre 4, ci-après).
Notes :
Questions / astuces :
M o d e d e d is t r ib u t io n :
Relever le mode de distribution, bitube, monotube, … et le type de distribution, en chandelle, en
parapluie, … Observer si la distribution est faite par façade, pour une éventuelle décomposition en
circuits par façade.
Il est conseillé de réaliser un schéma de la distribution pour faciliter le repérage des diamètres.
Tuyauteries :
Relever les diamètres significatifs des tuyauteries et la présence de calorifuge, nature et épaisseur.
Le relevé du diamètre de départ et de quelques diamètres intermédiaires permettra de mieux
appréhender les pertes par la distribution.
Sur des tuyauteries calorifugées, le diamètre du tube est relevé au niveau des vannes et
organes (attention aux réductions).
Calorifuge :
Relever la nature et l'
épaisseur des calorifuges posés. Attention car souvent, les épaisseurs varient
en fonction des diamètres et la nature de l'
isolant peu différer d'
un local à l'
autre.
L'
épaisseur du calorifuge est mesurée facilement au niveau des vannes. Lorsque le diamètre
du tube est connu, le diamètre du tube calorifugé peut aider à déterminer l' épaisseur du
calorifuge (diamètre extérieur total - diamètre extérieur tube, résultat divisé par deux).
Organes d'équilibrage :
Relever les organes installés en pied de colonnes, arrêt, vidange et surtout réglage. Noter le type
d'
organe d' équilibrage, té, vanne 3 fonctions, organe avec prises pour lecture de débit (influence
sur le coût d'
un éventuel rééquilibrage).
Emetteurs :
Noter la nature des émetteurs (planchers, radiateurs). Vérifier leur dimensionnement : des
radiateurs basse température sont bien adaptés à une chaudière à condensation. Connaître le
nombre d' émetteurs et relever le type d'
organe de réglage et d'
équilibrage. Noter la possibilité
d'isoler les émetteurs pour dépose éventuelle.
Cadre de visite :
Noter le type de local non chauffé pour pouvoir en estimer la température qui sera utilisée pour le
calcul des pertes.
Diamètre extérieur :
Noter le diamètre extérieur moyen des tuyauteries considérées pour en retrouver l'
émission
linéique.
Longueur :
Calorifuge :
Pompes et circulateurs :
Emetteurs :
Notes :
Pertes en kWh/m.jour
Diamètre 13 mm 3 cm 3 cm
Température tuyauterie pas de mousse laine polyst.
moyenne d' eau calorifuge caoutchouc minérale extrudé
aller/retour en mm λ=0.04 W/m.K λ=0.04 λ=0.03
W/m.K W/m.K
DN 15 1.32 0.32 0.23 0.19
DN 20 1.58 0.38 0.26 0.21
DN 26 1.93 0.45 0.30 0.24
DN 32 2.36 0.53 0.34 0.27
80 °C
DN 40 2.91 0.65 0.40 0.32
DN 65 4.65 1.00 0.59 0.46
DN 80 5.84 1.24 0.71 0.56
DN 100 7.04 1.48 0.84 0.66
DN 15 1.13 0.28 0.20 0.16
DN 20 1.35 0.32 0.22 0.18
DN 26 1.66 0.38 0.26 0.20
DN 32 2.02 0.46 0.30 0.23
70 °C
DN 40 2.49 0.55 0.35 0.27
DN 65 3.98 0.85 0.50 0.39
DN 80 5.00 1.06 0.61 0.48
DN 100 6.03 1.27 0.72 0.56
DN 15 0.94 0.23 0.17 0.13
DN 20 1.13 0.27 0.19 0.15
DN 26 1.38 0.32 0.21 0.17
DN 32 1.69 0.38 0.25 0.19
60 °C
DN 40 2.08 0.46 0.29 0.23
DN 65 3.32 0.71 0.42 0.33
DN 80 4.17 0.88 0.51 0.40
DN 100 5.03 1.06 0.84 0.66
Questions / astuces :
Production centralisée
Définir si la production d'ECS (Eau Chaude Sanitaire) est mixte ou indépendante et dans ce dernier
cas, indiquer si elle est électrique, produite par la même énergie que le chauffage ou par une autre
énergie.
Productions décentralisées
Relever le type et le nombre d'appareils individuels (puissance, énergie, âge, …).
Indiquer si des productions indépendantes existent dans certains locaux, par exemple des
sanitaires éloignés de la production centralisée, ou étudier la possibilité d'
une telle réalisation.
Vérifier au bureau, la bonne adaptation de la production et/ou du stockage par rapport aux
besoins.
Préparation
Indiquer le type de préparation de l'
ECS : échangeur à plaques (relever la puissance ou les
dimensions et l'
âge) ou ballons.
Ballons
Relever le nombre et le type des ballons d' ECS, volume (pour les consommations) et dimensions
(pour les pertes), puissance dans le cas de ballons électriques, date de construction et température
de production. Indiquer où se trouve le stockage, local intérieur ou non chauffé.
Relever le type et l'
épaisseur du calorifuge. Noter l'
état de la jaquette et de l'
isolant.
L'
alimentation en eau froide du circuit d' ECS doit comporter obligatoirement un robinet
d'
isolement, un clapet anti-retour, et une soupape de sûreté.
Branchement ballons
Dans le cas où il existe plusieurs ballons pour la production ou le stockage de l'
ECS, relever le type
de raccordement et de liaisons des ballons (la position des vannes d' isolement doit être examinée
avec attention : parfois le fonctionnement réalisé n'est pas celui attendu).
Un branchement en série des ballons est généralement conseillé car il présente l' avantage de
limiter la zone de contact eau froide/eau chaude et ne nécessite pas d'
équilibrage hydraulique,
contrairement aux ballons branchés en parallèle.
Brassage
S' il existe un brassage en fin de nuit, noter le type de fonctionnement (horloge ou démarrage
retardé sur impulsion HC, signal tarifaire). Dans le cas d'une horloge, vérifier la programmation en
fin de période creuse EDF et la mise à l'heure de l'horloge.
Comptage
S'il y a présence d'
un compteur sur l'alimentation en eau froide du ballon, demander les relevés des
consommations pour en déterminer une consommation moyenne journalière permettant de réaliser
des comparaisons avec des ratios.
En cas de production électrique, relever la présence d'un compteur électrique divisionnaire,. Noter
le type de production (accumulation de nuit suivant signal tarifaire Heures Creuses ou sur horloge,
production continue, …). Dans le cas d' accumulation, noter s' il est nécessaire de relancer la
production en journée et avec quelle fréquence.
La production d'
eau chaude sanitaire par accumulation de nuit devrait être commandée par les
impulsions EDF, plutôt que par une horloge, afin d'
éviter toutes dérives.
Distribution
Indiquer le mode de distribution (bouclage, bras morts). Noter les longueurs et les diamètres des
tuyauteries concernées avec la nature et le type du calorifuge.
Mesurer la température aux puisages et vérifier la bonne adaptation aux différents usages
(cuisines, bains, douches, sanitaires, etc …).
Circulateur
Si un circulateur existe, relever ses caractéristiques (marque, type, puissance électrique, …) et son
état général (entartrage, …).
Programmation
Si des ralentis ou des arrêts du bouclage existent, noter les périodes de fonctionnement et d’arrêt.
Vérifier la bonne adaptation aux horaires d’utilisation et aux usages.
Cadre de visite :
Production :
Noter le type de production, séparée, mixte ou électrique. Dans le cas d' une chaudière
indépendante pour l'ECS, remplir les caractéristiques du générateur dans le paragraphe concernant
le chauffage (§ 7).
Préparation :
Stockage :
Branchement :
Ballons électriques :
Dans le cas de ballons électriques, bien identifier le type d' alimentation électrique : bannir les
horloges. Etudier si le stockage est bien adapté aux besoins (relance dans la journée).
Détartrage :
Brassage :
Tuyauteries :
Relever les longueurs des tuyauteries de bouclage, les diamètres et calorifuge. Relever les
caractéristiques du circulateur, puissance électrique, …
Notes :
Questions / astuces :
Equipements :
Relever l' emplacement du compteur général d' eau froide.
Dans le cas de sous-comptage, noter le nombre des compteurs et leur emplacement.
Faire, ou demander de faire, une recherche générale de fuites d' eau, en s'
assurant lorsque les
installations sont inutilisées que le compteur d' eau froide ne débite pas.
Vérifier la pression de l' eau de ville à l'
arrivée, si un manomètre existe.
Demander de faire éventuellement deux relevés consécutifs sur quelques jours, pour en
déduire la consommation journalière.
Robinetterie :
Noter le type de robinetterie, à fermeture temporisée, chasse d' eau économe, mitigeurs, pomme de
douche économe, …
Vérifier s'
il y a des fuites apparentes, robinets ou chasses d'
eau qui gouttent, …
Estimer la pression au soutirage : une pression trop forte entraîne un débit trop important.
Entretien :
Est-ce qu'
un entretien est fait systématiquement vis à vis des fuites d'
eau et qui le fait. Le suivi des
consommations est il assuré par le personnel.
Consommations :
Comparer avec les consommations annuelles antérieures entre elles et avec des ratios existants.
Le fonctionnement de l'
établissement servira à déterminer des consommations probables.
Interventions :
Installer des brise-jets, des aérateurs ou un réducteur de pression en tête de réseau.
Sensibiliser le Maître d' Ouvrage aux économies d' eau, par le biais du coût du mètre cube d'
eau.
Cadre de visite :
Réducteur de pression :
Noter si un réducteur de pression est en place, avec éventuellement la pression lue le jour de la
visite.
Robinetterie :
Noter le type des robinetteries installées et leur état., pour proposer éventuellement des
remplacements par des équipements économes.
Compteurs divisionnaires :
Consommations :
Notes :
Questions / astuces :
Surfaces et volumes :
Relever les surfaces et volumes climatisés, généralement différents des surfaces chauffées.
On vérifiera si les puissances frigorifiques sont en bonne adéquation avec les besoins estimés.
Equipements :
Dans le cas de petits climatiseurs, salles informatiques ou dédiées, relever les caractéristiques des
différents appareils installés. Noter les marque et type, la puissance électrique du compresseur et
du ventilateur. Décrire le fonctionnement journalier et hebdomadaire avec la température
demandée. Attention, le fonctionnement du compresseur est cyclique et non permanent.
Vérifier si les systèmes sont bien déconnectés pendant les périodes d' inutilisation : il n'
est pas rare
de constater en hiver le fonctionnement simultané du chauffage et de la climatisation.
Dans le cas d' un système de climatisation centralisé de forte puissance, une étude
approfondie pourra être proposée si des défauts sont constatés.
Comptage :
Dans le cas d' un climatiseur à eau perdue, relever si un comptage est mis en place sur
l'
alimentation en eau.
Cadre de visite :
Surface et volume :
Equipements :
Décrire, zone par zone, les appareils installés, avec les puissances électriques des compresseurs
et des ventilateurs. Indiquer les temps de fonctionnement apparents journaliers et hebdomadaires.
Notes :
Questions / astuces :
Qualité de l'éclairage :
Donner un avis sur la qualité de l'
éclairage, éventuellement faire des mesures.
Une bonne qualité de l' éclairage est indispensable pour le confort visuel. Les économies ne
doivent pas être réalisées au détriment du confort.
Circuits de distribution :
Vérifier si les circuits sont bien adaptés aux zones ou locaux concernés.
Etudier la possibilité de décomposer les circuits afin de mieux profiter de l'
éclairage naturel ou autre
(circuit fenêtres et circuit central). Noter s'
il existe des comptages.
Equipements :
Vérifier que les luminaires en place ne provoquent pas des perturbations sur le réseau électrique
ou des interférences avec d' autres appareils.
Horaires de fonctionnement :
Les occupants devront être interrogés sur leurs habitudes, de manière à pouvoir estimer la durée
d' allumage de l’éclairage.
Par exemple, dans certaines parties de bâtiment, il existe plusieurs circuits correspondant à
l’éclairage de fond (lampes fluorescentes) et un éclairage d’ambiance (lampes halogènes ou
incandescentes). L’utilisation de ces 2 circuits n’est pas toujours identique.
Noter s' il existe des programmateurs ou s' il y a la possibilité d'
en mettre en place.
Eclairage extérieur :
Relever la puissance totale de l'
éclairage extérieur avec les horaires de fonctionnement. Noter s'
il
existe des systèmes de programmation, des détecteurs de présence ou des cellules
photoélectriques.
Cadre de visite :
Puissances et consommations :
Indiquer zone par zone et par type de lampes, la puissance et le temps d'
utilisation afin de
déterminer la consommation électrique.
Modulation :
Indiquer si une modulation de l' éclairage est réalisée afin de minimiser les puissances et par là, les
consommations d' électricité correspondantes.
Noter s'il est possible d' envisager l'installation de modulateur de puissance ou autre appareil
agissant en fonction de la lumière extérieure.
Eclairage extérieur :
Notes :
"Pendant la présence du personnel dans les lieux définis à l' article "R.232-7", les niveaux
d'éclairement mesurés au plan de travail, ou à défaut, au sol, doivent être au moins égaux aux
valeurs indiquées dans le tableau ci-après :
Différents usages :
Les usages concernés différent suivant le secteur du bâtiment visité. Il est cependant possible de
citer des usages importants, le plus souvent rencontrés.
Il ne s'
agit pas de recenser tous les appareils, certains ayant des puissances ou des temps de
fonctionnement entraînant des consommations de poids négligeable.
Lorsque des convecteurs électriques "pirates" sont rencontrés, savoir si leur utilisation est
régulière et dans l'affirmative corriger l'
équilibrage thermique, ou exceptionnelle et relever
alors les périodes d'
utilisation.
Pour le secteur de l' enseignement, les principales utilisations de l'électricité sont la bureautique
(photocopieurs, rétroprojecteurs, téléviseurs, magnétoscopes…) et l' informatique (ordinateurs,
imprimantes, …).
Dans les salles dédiées, des utilisations spécifiques sont souvent rencontrées, telles que des fours
(poterie, ..), des réfrigérateurs et congélateurs, des hottes aspirantes, …
Pour les foyers de personnes âgées, les principales utilisations de l' électricité sont les appareils
d'
usage personnel tels que les cafetières, les fers à repasser, les téléviseurs, …
Pour les bâtiments sanitaires (hôpitaux, cliniques), les principales utilisations de l'
électricité sont les
téléviseurs des chambres.
Le gros appareillage des salles spécialisées devra faire l' objet d'
une étude particulière suivant
l'
importance des consommations. D' ailleurs, la visite de ces locaux est généralement interdite.
Fonctionnement :
Noter les temps de fonctionnement de chaque appareil, nombre d'
heures par jour et nombre de
jours par semaine.
Cadre de visite :
Equipements :
Indiquer le type des appareils (à regrouper par zone) avec la puissance électrique en
fonctionnement, et éventuellement en veille, et indiquer les temps de fonctionnement.
Notes :
Questions / astuces :
Comptage :
Définir quels compteurs existent et lesquels sont utilisés pour un suivi méthodique. En effet, un
compteur peut être en place, il faut encore qu'
il soit relevé régulièrement mais également que les
consommations déduites soient analysées et comparées à des consommations antérieures,
converties en ratios, … La durée de chauffage est-elle connue avec suffisamment de précision.
Suivi :
Interroger le Maître d'
Ouvrage sur le type de suivi réalisé, relevés simples (oubliés dans un coin),
tenue de tableaux sans suites, ou analyse des relevés.
Faire comprendre que le suivi permet de repérer les dérives, les surconsommations, …
Demander qui fait le suivi, personnel extérieur, interne, …
Voici quelques éléments préfigurant les différentes étapes, dont les deux premières font partie
de la visite
ETAPES COMMENTAIRES
1 - Analyse des besoins et définition des Cette étape consiste à faire l'état de l'existant
objectifs du point de vue des installations techniques et
de l'organisation des services.
Elle doit être complétée par une définition
précise des objectifs de l’implantation de la
comptabilité.
2 - Analyse fonctionnelle et calcul des gains Elle consiste à définir les fonctions et les
financiers réalisables principes de gestion des installations
électriques envisagées. Un calcul des gains
financiers envisageables doit compléter cette
étape. Elle peut conduire à préconiser des
modifications d’équipements.
3 - Appel d'
offres Plusieurs types d' appels d'offres existent. Après
un diagnostic électrique, un appel d' offre sur
prestations et fournitures précises doit être choisi.
L'analyse fonctionnelle, effectuée lors du
diagnostic de l’étape précédente, doit être
complétée par des spécifications plus détaillées
dans le cahier des charges.
4 - Mise en oeuvre Cette étape consiste à la mise en oeuvre
(installation, câblage, programmation) des
composants du système.
5 - Mise au point Cette étape consiste à vérifier l’installation,
mesurer les résultats, régler le paramétrage des
fonctions. Elle est rarement réalisée complètement
si elle n’est pas spécifiée dans le marché.
6 - Réception La réception du système consiste à vérifier son
bon fonctionnement et à valider les fonctions
prescrites dans le cahier des charges. Cette étape
peut s’avérer délicate si les fonctions n’ont pas été
détaillées et si la mise au point n’a pas été menée
complètement.
7 - Formation Une formation doit être délivrée à tous les
utilisateurs du système.
8 - Suivi Un suivi des comptages sur une durée qui peut
être courte (quelques semaines à quelques mois)
permet de valider les gains escomptés, de déceler
les améliorations à porter et d' identifier les
dérives.
9 - Maintenance La maintenance du système doit être précisée
dans le cahier des charges. Il est important de
spécifier sur quels points elle doit porter (la mise à
jour des logiciels par exemple). Ne pas oublier
qu' un système de GTB doit vivre en fonction de
l'
évolution des usages d' un bâtiment. Il est
important de penser à son l' évolution, sinon il peut
rapidement devenir inadapté.
Cadre de visite :
Comptage :
Indiquer le type de suivi réalisé pour chaque comptage, relevés, tableaux, courbes et analyses, …
et ce pour les différents postes.
Interroger le Maître d'Ouvrage sur la possibilité de mise en place d' un système de télégestion
permettant de gérer le chauffage (locaux à occupation aléatoire), l'
éclairage, l'
eau chaude sanitaire,
le contrat EDF, …
Indiquer s'
il existe des possibilités de recours aux énergies naturelles, éolienne, solaire,
géothermique.
Notes :
Questions / astuces :
Entretien :
Un bon entretien des installations est l'assurance d' obtenir un fonctionnement optimal.
Les contrats d' entretien prévoient des visites périodiques qui permettent de déceler les
dysfonctionnements et de prévenir les pannes.
On vérifiera le type de contrat, la périodicité de l’entretien, des mesures, …
Contrat de chauffage :
Porter un avis sur le contrat de chauffage et ses évolutions. Mentionner les contrôles, vérifications,
mesures d' amélioration à apporter pour assurer une gestion plus efficace (tenue et utilisation du
livret de chaufferie par exemple).
Entreprises concernées :
Il est judicieux de faire s'
interroger le Maître d'
Ouvrage sur les contrats d'
entretien souscrits, leur
validité,…
L' occasion de regrouper les renseignements sur les entreprises concernées est donné ici.
Travaux récents :
Il est indispensable de savoir si des travaux ont été réalisés récemment sur le bâti ou sur les
installations, car ceux-ci peuvent avoir une incidence sur les consommations énergétiques.
Cadre de visite :
Contrats d'entretien :
Entreprises concernées :
Indiquer les entreprises chargées des contrats d'entretien avec le nombre de visites par an et les
différents points examinés lors de cette visite.
Travaux récents :
Recenser les travaux récents risquant d'avoir une influence sur les consommations énergétiques
(isolation de façades, remplacement de chaudière, …).
Notes :
U t il is a t io n d u t a b le u r
2. Lancer EXCEL.
6. Pour créer une intervention (par exemple INTERV6), à partir du fichier présent à l’écran
(REPART.xls ou INTERV1.xls, ou INTERV2, …) :
. modifier le paramètre propre à l’intervention (nouveau K, rendement, HK, …)
. renommer l’intervention dans « Titre du classeur »
. remplir le « libellé de l’intervention »
. remplir le « coût de l’intervention »
. « enregistrer sous » le nouveau nom de fichier (dans l’exemple INTERV6).
7. Pour créer un regroupement d’interventions, appliquer la même démarche que pour les
interventions, et « enregistrer sous » REGROUP1, ou 2, ou 3.
NOTA : Les noms des fichiers doivent absolument être conservés … les nouveaux fichiers viennent
écraser les fichiers vides existant déjà.
8. Ouvrir le fichier « EDITION.xls » et accepter la "mise à jour des liaisons" proposée par Excel. Le
rapport est complété automatiquement par les résultats des calculs.
10. Appeler, grâce aux liens hypertextes, les fiches travaux appropriées et les imprimer.
Schéma de fonctionnement
ère
1 phase :
Calcul de la répartition des consommations : ouvrir classeur REPART.xls et renseigner toutes les
feuilles de calcul du classeur d’après le bordereau de renseignements préalables (relevés).
2.5
D.GEN
CHAU
ECS
CONSO
ème REPART.xls
2 phase :
Copie du classeur de base en « x » exemplaires
Renommer les classeurs INTERV 1, INTERV2, …
Corriger dans chaque feuille, le paramètre destiné à faire baisser la consommation.
0.5
D.GEN
CHAU
ECS
CONSO
INTERV1.xls
3ème phase :
Ouverture du classeur du rapport : EDITION.xls (en même temps que tous les autres). Le tableur
va chercher les résultats dans chacun des classeurs.
A remplir avant
cout impression
économie
à remplir avant X T
impression E S
CONSO
EDITION.xls
Remplir toutes les zones de commentaires et indiquer les priorités dans la fiche de rentabilité des
travaux.
Impression des feuilles du classeur EDITION.xls
ème
4 phase :
Appeler les "Fiches de travaux" adaptées sous Word et impression une à une (liens hypertextes
dans la fiche "priorités des travaux").
REPARTITIO N DES
CO NSO MMATIO NS
D'ENERGIE
D'UN BATIM ENT
TITRE DU CLASSEUR
Libellé de l'
intervention
ou du
Regroupement d' interventions
Coût des travaux en F.TTC
Date :
DONNEES GENERALES
Bâtiment
Adresse
Code Postal
Ville
Date de la visite
Contact
Téléphone
Fonction
Adresse
Code Postal
Ville
Diagnostiqueur
Téléphone
Société
Adresse
Code Postal
Ville Feuille "Données Générales"
. Le code postal du lieu où se trouve le bâtiment est déterminant pour certains calculs.
Indiquer la température extérieure de base du lieu (tenant compte de la correction d'
altitude).
Indiquer l'
altitude du lieu en mètres.
Bordure de mer : indiquer "1" si le lieu est situé à moins de 3 km de la côte.
ELECTRICITE :
Tarif
Option
Version
Puiss. Souscrite kW Coût moyen (hors abonnement)
Abonnement annuel FTTC/an FTTC/kWh
FUEL :
Consommation Coût annuel
annuelle kWhPCI FTTC
Année/Saison Réf.-2
Année/Saison Réf.-1
Année/Saison Référence Coût moyen (dernière année)
Consommation moyenne FTTC/kWh
GAZ NATUREL :
Consommation Coût annuel
annuelle kWhPCI FTTC
Année/Saison Réf.-2
Année/Saison Réf.-1
Année/Saison Référence Coût moyen (dernière année)
Consommation moyenne FTTC/kWh
AUTRE ENERGIE :
Consommation Coût annuel
annuelle kWhPCI FTTC
Année/Saison Réf.-2
Année/Saison Réf.-1
Année/Saison Référence Coût moyen (dernière année)
Consommation moyenne FTTC/kWh
DJU
DJU Durée Chauffage
Année/Saison Réf.-2
Année/Saison Réf.-1
Année/Saison Référence
Feuille "Factures / DJU"
Moyenne trentenaire
. Attention :
Les coûts de l'
énergie ne sont mis à jour que lorsque les DJU sont saisis.
Les consommations moyennes ne sont définitivement connues qu' après la saisie de toutes les
consommations "autres" (ECS en général, éclairage, etc … pour le chauffage électrique).
ZONE 1 :
Libellé : Temp. Int. °C
3
Volume : m
ZONE 2 :
Libellé : Temp. Int. °C
3
Volume : m
ECART %
. . . Après avoir codifié les usages utilisant la même énergie que le chauffage . . .
! ! ! Si la consommation calculée est différente de plus de +/- 10 % de la consommation
réelle ===> revoir déperditions ou HK ou apports ou rendements ! ! !
Zone ou Système 1 :
Energie E : élec, F : fuel, G : gaz nat, A : Autre
Nombre de systèmes identiques 1
Besoins ECS m3/an
Température Production °C
Pertes par stockage kWh/an
Pertes par bouclage kWh/an
Rendement Production 1.00 % (90% s'écrit 0.90)
Consommation annuelle kWh/an
Coût annuel FTTC/an
Zone ou Système 2 :
Energie E : élec, F : fuel, G : gaz nat, A : Autre
Nombre de systèmes identiques 1
Besoins ECS m3/an
Température Production °C
Pertes par stockage kWh/an
Pertes par bouclage kWh/an
Rendement Production 1.00 % (90% s'écrit 0.90)
Consommation annuelle kWh/an
Coût annuel FTTC/an
Zone ou Système 3 :
Energie E : élec, F : fuel, G : gaz nat, A : Autre
Nombre de systèmes identiques 1
Besoins ECS m3/an
Température Production °C
Pertes par stockage kWh/an
Pertes par bouclage kWh/an
Rendement Production 1.00 % (90% s'écrit 0.90)
Consommation annuelle kWh/an
Coût annuel FTTC/an
Feuille "Eau Chaude Sanitaire"
Zone ou Système 1 :
Puissance électrique du Compresseur kW
Puissance électrique du Ventilateur kW
Nombre de jours de fonctionnement annuel
ou Consommation annuelle en kWh/an
Consommation annuelle 0 kWh/an
Coût annuel 0 FTTC/an
Zone ou Système 2 :
Puissance électrique du Compresseur kW
Puissance électrique du Ventilateur kW
Nombre de jours de fonctionnement annuel
ou Consommation annuelle en kWh/an
Consommation annuelle 0 kWh/an
Coût annuel 0 FTTC/an
Zone ou Système 3 :
Puissance électrique du Compresseur kW
Puissance électrique du Ventilateur kW
Nombre de jours de fonctionnement annuel
ou Consommation annuelle en kWh/an
Consommation annuelle 0 kWh/an
Coût annuel 0 FTTC/an
Feuille "Climatisation"
A U T R E S U S A G E S D E L 'E L E C T R IC IT E
USAG E 1 :
L ib e llé
Zone 1 Zone 2 Zone 3 Zone 4 Zone 5 Zone 6 TO TAL
P u is sa n c e e n k W kW
N b d' h e u res p a r jo u r
N b d e jo u rs p a r s em a in e
N b d e s e m a in e s p a r a n
C o n s o m m atio n a n n u e lle 0 0 0 0 0 0 0 k W h /a n
C oût annuel 0 F T T C /a n
USAG E 2 :
L ib e llé
Zone 1 Zone 2 Zone 3 Zone 4 Zone 5 Zone 6 TO TAL
P u is sa n c e e n k W kW
N b d' h e u res p a r jo u r
N b d e jo u rs p a r s em a in e
N b d e s e m a in e s p a r a n
C o n s o m m atio n a n n u e lle 0 0 0 0 0 0 0 k W h /a n
C oût annuel 0 F T T C /a n
USAG E 3 :
L ib e llé
Zone 1 Zone 2 Zone 3 Zone 4 Zone 5 Zone 6 TO TAL
P u is sa n c e e n k W kW
N b d' h e u res p a r jo u r
N b d e jo u rs p a r s em a in e
N b d e s e m a in e s p a r a n
C o n s o m m atio n a n n u e lle 0 0 0 0 0 0 0 k W h /a n
C oût annuel 0 F T T C /a n
USAG E 4 :
L ib e llé
Zone 1 Zone 2 Zone 3 Zone 4 Zone 5 Zone 6 TO TAL
P u is sa n c e e n k W kW
N b d' h e u res p a r jo u r
N b d e jo u rs p a r s em a in e
N b d e s e m a in e s p a r a n
C o n s o m m atio n a n n u e lle 0 0 0 0 0 0 0 k W h /a n
C oût annuel 0 F T T C /a n
Feuille "Autres Usages"
. Les opérations effectuées pour le calcul de la consommation électrique d'un poste sont le
produit de la puissance par le temps d'
utilisation.
Consommations moyennes :
Consommations d'
électricité
kWh/an % FTTC/an %
Abonnement
Chauffage
ECS
Climatisation
Usage 1 :
Usage 2 :
Usage 3 :
Usage 4 :
TOTAL 0 0
Consommations fuel
kWh/an % FTTC/an %
Chauffage
ECS
Autres :
TOTAL 0 0
Consommations gaz
kWh/an % FTTC/an %
Chauffage
ECS
Autres :
TOTAL 0 0
kWh/an % FTTC/an %
Chauffage
ECS
Autres :
TOTAL 0 0
Feuille "Récapitulatif"
FACTURE GLOBALE 0 FTTC/an
5. Contenu du
"Rapport de Prédiagnostic Energétique Bâtiment"
. Le présent document,
. Les fiches de travaux URE correspondant au bâtiment analysé,
. La Collecte Préalable de Renseignements.
RAPPORT DE PREDIAGNOSTIC
Bâtiment étudié :
Tél. :
Tél. :
PREAMBULE
Date :
AVERTISSEMENT AU GESTIONNAIRE
Le pré-diagnostic énergétique, qui a été établi à la suite de la visite de votre bâtiment, est un
document vous permettant de connaître les interventions à réaliser, classées d’après leur
caractère prioritaire.
Le critère d’action (immédiate, prioritaire, utile) correspond à un temps de retour (brut) sur
investissement. Une action immédiate sous-entend que le temps de retour est très court, moins
de deux ans.
Une telle étude reste sommaire, tout en étant garantie par le prestataire. Elle ne remplace pas un
audit, pour lesquels des calculs sont généralement menésà l’aide d’un logiciel dédié.
Profitez des conclusions tirées de la Visite effectuée sur votre bâtiment, conformément au
rapport ci-après pour faire effectuer les travaux retenus par des professionnels qualifiés.
Les fiches descriptives, relatives aux travaux préconisés, sont jointes au présent document.
Il est conseillé au Gestionnaire de les consulter pour mieux appréhender la nature et la conduite
des travaux.
NOS PROPOSITIONS
La visite effectuée le dans votre bâtiment, nous permet de vous faire les propositions
de Conseil Energétique Bâtiment recensant les interventions à réaliser sur le bâti et/ou sur les
installations énergétiques et de les classer par ordre de priorité.
La présence d’une croix dans une des colonnes correspondant à une intervention indique si l’action
doit être :
Des doutes peuvent subsister après une visite quant au fonctionnement des installations,
abaissements de nuit de la température par exemple, ou par rapport au niveau de température
réalisé dans certains locaux, ou autres ... Des mesures doivent alors être réalisées dans le cadre
d’une étude plus approfondie, de type audit énergétique ou étude de faisabilité dédiée.
NOS PROPOSITIONS
LIBELLE DES INTERVENTIONS
REGLAGE DU BRULEUR
CHANGEMENT DE BRULEUR
CHAUDIERE GAZ A CONDENSATION
CHANGEMENT CHAUDIERE
CHANGEMENT CHAUDIERE ET BRULEUR
REMPLACEMENT DU BRULEUR AVEC CHANGEMENT D'
ENERGIE
NOS PROPOSITIONS
LIBELLE DES INTERVENTIONS
NOS PROPOSITIONS
LIBELLE DES INTERVENTIONS
INSTALLATION D'
UN DELESTEUR A INTEGRATION
ANALYSE DES FACTURES
CONTRAT DE MAINTENANCE
POUR UNE BONNE GESTION DES APPLICATIONS DE L'
ENERGIE
ELECTRIQUE
LE BATIMENT
A partir de la numérotation des zones utilisée dans le schéma, indiquer ci-aprés les activités
principales pratiquées dans chacune d’elles (réunions, informatique, cantine, ...).
Une zone est un ensemble de locaux ayant même occupation et même température. Elle peut être
commandée par un système de régulation unique. Une zone peut se limiter à un seul local .
- ZONE 1 :
- ZONE 2 :
- ZONE 3 :
- ZONE 4 :
- ZONE 5 :
- ZONE 6 :
LES INSTALLATIONS
CHAUFFAGE :
Schéma des installations de production de chaleur :
LES INSTALLATIONS
Commentaires sur :
Commentaires sur :
Commentaires sur :
Consommations moyennes :
Consommations d'
électricité
kWh/an % FTTC/an %
Abonnement
Chauffage
ECS
Climatisation
Usage 1 :
Usage 2 :
Usage 3 :
Usage 4 :
TOTAL 0 0
Consommations fuel
kWh/an % FTTC/an %
Chauffage
ECS
Autres :
TOTAL 0 0
Consommations gaz
kWh/an % FTTC/an %
Chauffage
ECS
Autres :
TOTAL 0 0
kWh/an % FTTC/an %
Chauffage
ECS
Autres :
TOTAL 0 0
APPRECIATION DU DIAGNOSTIQUEUR
Ce paragraphe a pour but de synthétiser les commentaires de l’interlocuteur au sujet d’abord des
installations de chauffage, dont la consommation constitue la plus grosse part de la facture
(qualité, régulation, programmation et bonne adaptation du système de chauffage), mais
également au sujet des défauts de fonctionnement de certains appareils (cuisine, éclairage, ...) et
du fonctionnement général des installations.
Noter les commentaires émis par l’interlocuteur et les idées d’améliorations qu’il propose.
Récapituler l'
ensemble des remarques et avis d' expert émis au cours de la visite.
Intervention n° 1 :
Nature de l'
intervention Coût [FTTC] Eco. [FTTC/an]
Intervention n° 2 :
Nature de l'
intervention Coût [FTTC] Eco. [FTTC/an]
Intervention n° 3 :
Nature de l'
intervention Coût [FTTC] Eco. [FTTC/an]
Intervention n° 4 :
Nature de l'
intervention Coût [FTTC] Eco. [FTTC/an]
Intervention n° 5 :
Nature de l'
intervention Coût [FTTC] Eco. [FTTC/an]
Intervention n° 6 :
Nature de l'
intervention Coût [FTTC] Eco. [FTTC/an]
Intervention n° 7 :
Nature de l'
intervention Coût [FTTC] Eco. [FTTC/an]
REGROUPEMENTS DE TRAVAUX
Regroupement n° 1 :
Nature de l'
intervention Coût [FTTC] Eco. [FTTC/an]
Regroupement n° 2 :
Nature de l'
intervention Coût [FTTC] Eco. [FTTC/an]
Regroupement n° 3 :
Nature de l'
intervention Coût [FTTC] Eco. [FTTC/an]
Malgré toute l'application que le Diagnostiqueur peut mettre en œuvre pour rédiger les
commentaires, le Maître d'Ouvrage risque de ne pas les comprendre, voire de ne pas les lire.
Le manque de temps lui fera peut-être laisser le document sur un coin de bureau, pour le voir plus
tard …
Le Diagnostiqueur doit donner priorité aux conseils et travaux urgents, mais doit parvenir
également, par ses commentaires, à convaincre le Maître d' Ouvrage de réaliser des travaux qui lui
paraissent moins rentables, en lui expliquant les avantages autres que financiers qui peuvent entrer
en considération, esthétique, confort, … opportunités de travaux touchant à l'
acoustique.
La répartition des consommations est un autre point important que le Prédiagnostic a pu mettre en
valeur. Commenter les points délicats, expliquer les dérives et orienter vers un suivi régulier et
sérieux des factures et compteurs.