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Histoire
Passerelle Dubs 2011212
la Suisse
p. 2 à 39 p. 40 à 67 p. 68 à 95
le long XIXè siècle
Dubs 2011G12
Chapitre 1 du pacte de 1291 à la Révolution Française Chapitre 2 de la
Révolution Française à l’Acte de Médiation Chapitre 3 de la Restauration
à la guerre du Sonderbund Chapitre 4 du Sonderbund à la crise
économique de 1870 Chapitre 5 de la Constitution de 1874 au XXè siècle
Chapitre 6 la Première Guerre mondiale et l’entre deuxGguerres
Chapitre 7 de la Deuxième Guerre mondiale aux années soixante
p. 3 à 6 p. 7 à 8 p. 9 à 13 p. 14 à 18 p. 19 à 22 p. 23 à 30 p. 31 à 39
Partie I la Suisse
Enrichissement des Waldstatten au 12ème et 13ème siècle.
Ouverture du Gothard enrichissement des walstatten sécurité des routes, mise en place de
péages. Deviennent vite des marchands car vendent leur bovins sur les marchés italiens, il
acquièrent donc de la monnaie étrangère puis vont acheter de nouveax bovins qu’il gardent
ensuite une année et les revendent à nouveau sur les marchés italiens.
Terre ingrate, pas tous les jeunes peuvent travailler l’agriculture mercenariat.
L’armée Francaise décide de conquérir les foires de milan qui sont sous le contrôle du Pape.
La France est victorieuse de cette guerre. .
Corps Hélvétique est du côté de la monarcbie et soutient le roi louis 16. 1792 600 soldats suisses
représentant la monarchie sont assassinés par des paysans en colère et c’est la fin de l’amitié
entre la suisse et la France.
Pour se défendre, des attaque d’autre pays européens, la France va riposter et sortire
vainqueur. Elle fonde donc des républiques sœurs.
1798, L’armée française envahit la suisse. La suisse dépose les armes et l’armistice est signe le
12 avril.
Conquête française réunit la suisse sous le nom de république Helvétique. Nationalité Suisse.
La constitution Francaise est imposée. Cela ne va durer que 5 ans. Guerre civile car l’idéologie
républicaine ne convient pas aus Suisses. De plus cela a été imposé par la force militaire.
1802, Napoléon décide de retirer ses troupes de suisse pour laisser la situation s’envenimer.
Propriété privée
Libre échange
Liberté de pensée
Economie de marché
Education laïque
Cette idéologie va se répandre en Suisse, érosion des conservateurs.
Pour riposter face à eux 7 cantons disent conservateur vont faire une alliance. (BâleGVille,
Neuchâtel, Schwyz, Unterwald, Uri et le Valais.) Le sarnerbund.
Cette division empêche une fois de plus l’essor économique. (douanes, monnaies, différente
postes, différentes compagnie de transport.)
Luzerne met des jésuites anti radicaux pour diriger les écoles, les libéraux répondent par la
force. Du sarnerbund découle le Sonderbund qui est mtn une armée.
La résistance Lucernoise est très vite brisée, c’est elle qui représente le bastion de la résistance
du Sonderbund. Les autres cantons capitulent assez vite. Lors de cette guerre, il n’y a pas
d’intervention européenne. Consolidation de la suisse par le camps vainqueur (libéraux)
La fin de cette guerre civile se concrétise par une occupation militaire des Cantons
conservateurs et à l’instauration non démocratique de régime radicaux. Fribourg, Lucerne et le
Valais sont contraints de payer la dette de guerre et est mis en place un système de spoliation
des biens de l’Eglise. Les perdants se sentent humiliés et n’arrivent pas à s’intégrer dans cette
nouvelle Confédération. Cependant, les vainqueurs vont faire preuve de modération et vont
privilégier une politique d’intégration plutôt qu’une politique de répression. Intégrer les vaincus
est une garantie pour l’avenir de la nouvelle Suisse. En février 1848 est mis en place une Diète
fédérale incluant des représentants des Cantons défaits. Le mouvement de centralisation est
modéré, les Cantons vont ainsi conserver une grande autonomie et une souveraineté. De plus,
est instauré le système de séparation des Pouvoirs, avec un pouvoir législatif inspiré de la
démocratie américaine, c’est à dire, avec un Parlement qui donne une importance à tous les
Cantons. Ainsi, il y a une volonté de pacifier le pays à travers cette Constitution. Les Radicaux
tiennent à ce que tous soient représentés dans cette Suisse moderne, ce qui équivaut à donner
une voix aux Cantons minoritaires de Suisse Centrale.
« Imposer l’économie et les idées radicales tout en conservant l’unité et les idées conservatrices
»
Législatif
Fait les lois, élit le Conseil Fédéral et le Tribunal Fédéral = Parlement Parlement Conseil des Etats
: 46 députés : deux par Cantons et un par demi Cantons. Conseil National : 200 députés en
proportion de la population des Cantons.
Les deux chambres élisent séparément les lois et élisent ensemble les pouvoirs exécutifs et
judiciaire
Exécutif
Applique les lois = Conseil Fédéral
Judiciaire
S’assure que les lois sont respectées = Tribunal Fédéral
Constitution protéger la patrie. Les Cantons sont souverains, les Suisses sont égaux devant la
Loi. C’est la fin des droits féodaux. La Suisse est un état nation. Tout ce qui ressort de la
Confédération est géré par la Confédération et les Cantons peuvent gérer les autres domaines
(routes, polices...).
On constate que ces principaux aspects sont très basés sur la libéralisation de l’économie.
L’année 1848, seul la Suisse réussie à mener à bien sa transformation. « Le 12 septembre 1848
marque en quelque sorte la date de naissance de la Suisse moderne. Etat fédéral.
Après 1848, l’administration fédérale n’intervient pas sur de nombreux points et laisse les
associations privées rédiger les règlements, les consultations et les rapports. Devenant ainsi plus
importantes que les partis politiques qui se tardent à se constituer :
Les radicaux ont voulu moderniser et favoriser l’extension de l’économie du pays. Leurs
réalisations sont des symboles forts de la Suisse moderne : Chemin de fer, grandes banques et
développement des villes.
Une crise vient perturber les marchés et des banques privées font faillite de la France à
l’Autriche. Cela cause des faillites en France et en Grande Bretagne. Plusieurs banques privées
européennes et suisses ayant consenti des prêts pour la construction des lignes sont secouées.
Décadence d’Alfred Escher :
1877 démissionne du creédit suisse.
1878 démissionne de la compagnie du Gothard.
Référendum facultatif
Tribunal Fédéral
Liberté des cultes
Emancipation définitive des juifs (droit de vote depuis 1861)
Laïcité de l’école publique
Les conservateurs étant relativement puissants, les radicaux vont les intégrer à la présidence du
conseil national pour neutraliser ces tensions.
1898, Joseph Zemp, conservateur arrive faire racheter les chemins de fer par l’état.
Intégration nationale Les trains suisses au peuple suisse et non aux capitaux étrangers
Le rail unifie la Suisse Si le rail est unifié, le pays l’est aussi. Cela inclut qu’il n’y a plus
besoin de changer de train et de billet à cause des nombreuses compagnies, tout en
ayant un tarif national.
La crise économique La crise économique à vu de nombreuses entreprises et banques
faire faillite. La période semble morose pour les entrepreneurs, qui ne voient plus
d’intérêt à investir dans le rail.
1888 création du parti socialiste au niveau fédéral. coalition des radicaux et des
conservateurs.
1898 Le rachat puis la création d’une entreprise ferroviaire nationale permet aux banques
d’emprunter et d’investir dans le rail à moindre risque, car elles bénéficient de la garantie de
l’Etat.
20 juin 1907 création de la BNS. Association semi privée où l’influence des milieux
économiques est prédominante. Creation de monnaie plus gestion des taux d’intérêts.La BNS
peut aussi intervenir sur les marchés internationaux pour influencer les taux de change du franc
suisse face aux autres devises. La BNS est un exemple d’interpénétration entre politique et
économie.
L’Etat doit prendre de nouvelles responsabilités et intervenir de plus en plus dans l’économie.
Situation politique
1900 débuts : Paix, progrès technologique + science annonce un monde nouveau.
En revamche la crise des années 1870 a fragilisé plusieurs nations.
Situation ouvrière
1900 débuts : Expansion du mouvement ouvrier. Les prolétaires prônent l’international plutôt
que le national. Ce mvmt s’estompe mais ce sont les polos qui seront les premiers envoyés au
front pdt la guerre.
« A l’utopie du progrès, la réalité progresse, le cauchemar devient réel. Les technologies servent
maintenant à mieux se détruire, le progrès est devenu une arme de destruction. Les milieux
sociaux ouvriers voulaient des droits, ils se sont vus rallier à une entreprise de destruction
massive où l’on se sert de la main d’œuvre comme chair à canon, bouclier d’une nation qui sert
les intérêts des bourgeois de l’Industrie. Le début du XXe siècle est ainsi une période de conflits,
avec une guerre qui mobilise tous les secteurs de l’économie et toute la population. »
Situation de la Suisse pendant la Première Guerre mondiale
Situation politique
Suisse pays neutre. Pour le justifier elle s’appuie sur 2 actes.
Congrès de Wien (1815) Congrès qui garantit la neutralité perpétuelle de la Suisse par
les grandes puissances européennes.
Convention de la Haye (1907) Convention qui reconnaît les droits des neutres, comme
par exemple la CroixG Rouge, qui se doit d’être neutre pour pouvoir secourir les blesser
sur les fronts de la guerre, qu’importe le camp.
Les partis scoliastes offrent le plein pouvoir au conseils fédéral pdt la guerre qui réintroduit les
des lois telle que le travail le dimanche. Retour en arrière.
La Suisse se rapproche de l’Allemane, elle est sur le point de former une alliance avec la
l’Allemagne et l’Autriche en cas de guerre. Finalement il n’en sera rien, et la suisse fait une
alliance avec la France juste après le début de la guerre.
La Suisse garde sa neutralité car les romands s’attachent plus aux francais et les alémanique aux
allemands. Risque de division en d’intervention.
Situation alimentaire
Mobilisation générale prend bcp d’hommes à l’agriculture. La suisse devient dépendante des
autres pays pour les matières premières et les céréales.
Situation économique
La Suisse poursuit son commerce aussi bien avec l’Axe qu’avec les alliés. Ce sont eux qui
assurent la survie de cet état
Pour financer l’effort de guerre planche a billet pour une quantité d’or inchangé inflation
de 300%
La suisse profite de cette situation en émettant des crédits. Elle fournit aussi ses connaissances
en chimie et en armement. Règle la dette du Gothard 30 ans en avance.
Création de la Société de surveillance Suisse pour contrôler le commerce des suisses pdt la
guerre. Neutralité économique
Situation ouvrière
1888 création du PS. Ils sont tjs une minorité face aux radicaux et aux conservateurs. Il y a entre
1904 et 1914 énormément de grève ex : grève général en 1902.
Affaiblissement du mvmt ouvrier à cause de la première guerre mondiale car se sont les ouvrirer
qui vont défendre les frontières. Perdre leur travail et leur revenu situation précaire pour
leur famille. En revanche enrichissement de l’élite.
Grève est un ultime recours car fait perdre de l’argent aux ouvriers.
Cause de la contestation
1914-1918 : Augmentation du prix des aliments mais les salaires ne suivent pas. 1/6 suisses
souffre de dégradation sociale et économique.
Conseil fédéral incapable de résoudre ce problème alors que des entreprises on fait de gros
profits.
Pour relancer l’économie et augmenter la production, le Conseil Fédéral décide, début 1918, de
mettre en place un service civil de travail de quatre semaines obligatoire imposé aux hommes
de 16 à 60 ans.
1918 : naissance du comité d’Olten. L’armée alors en mobilisation est appelée dans les villes
pour éviter les grèves.
Grève Générale
Les autorités refusent toujours de négocier et la lutte s’intensifie. La grève générale éclate au
niveau national11 le lendemain de l’armistice, soit le 12 novembre 1918. Cette Grève Générale
durera jusqu’au 14 novembre et les manifestants feront face à 110'000 soldats. Le but :
dénoncer cette pauvreté croissante provoquée par la guerre.
Fin de la grève
Le 14 novembre 1918 à minuit, la direction syndicale abandonne la lutte et cède sans condition,
par crainte d’une répression violente de l’armée.
Reflet d’un ras-le-bol devant les difficultés que les travailleurs suisses doivent affronter au sortir
de la guerre.
Les deux premières revendications sont de nature politique : vouloir faire une élection du
parlement au scrutin proportionnel permettrait au PS une meilleure représentation politique,
les sept autres revendications concernent des améliorations des conditions de vies.
Si les autorités usent de répression, c’est avant tout par crainte de voir une extension de la
contestation, avec une volonté de ne pas ouvrir une brèche au sein du système politique.
Mais aussi, Lénine ayant séjourné 3 ans en suisse avant le coup d’état en Russie, peur qu’il ait
essayé d’étendre la révolution en suisse.
Négativement
La Confédération va tenter de diviser les syndicats pour les affaiblir. Ce dernier va soutenir les
syndicats d’inspiration chrétienne qui sont vus comme modérés et favorables à la négociation.
La loi des 48 comportent de nombreuses exceptions. Inégalités s’aggravent entre les différent
secteurs économique division des syndicats moins combatifs.
Positivement
Scrutin proportionnel approuvé. Offre 2 sièges de plus aux conservateurs au conseil fédéral.
Pour apaiser les tensions, les patrons augmentent légèrement les salaires.
1917 : création Parti des Paysans Artisans Bourgeois. (PAB) actuellement UDC. Grand vainqueur
des élections en 1919. Partis du centre. Partis qui d’oppose aux radicaux et aux socialistes.
1929 : premier PAB au conseil Fédéral. Coalition bourgeoise qui lutte contre les communistes.
(radicaux, conservateur et le PAB)
Coalition anticommuniste
La droite autoritaire
Les bourgeois s’orientent vers une politique autoritaire. Ces partis accordent en 1936 la moitié
du budget du pays à l’armée pour militariser la nation. Les bourgeois attaquent la gauche qui est
interdite dans ts le pays en 1940.
La droite devient de plus en plus conservatrice pour ne pas perdre ses acquis. Ces rivaux
s’unissent pour combattre un ennemi commun, le communisme et le capitalisme.
Les syndicats, dirigeants et membres, se modèrent à mesures qu’ils sont intégrés au pouvoir. A
la suite de la grève générale, le PS va progressivement s’orienter vers une plus grande
collaboration avec le bloc bourgeois.
De plus, le syndicalisme de grève devient un syndicalisme de gestion. En 1937 est signé la « Paix
du travail ». Elle interdit en quelque sorte le droit de grève, fait par les délégués syndicaux, au
profit du dialogue avec le patronat. Perdre le droit de grève n’a été que perdre la seule arme
des ouvriers. Depuis, l’idée de la grève représente une manifestation « contraire à l’esprit suisse
» dans les manuels scolaires ou les livres d’histoires. C’est ainsi que l’on masque les conflits les
plus importants.
Préparation à la guerre
Le 2 septembre, 20% des travailleurs actifs du pays sont mobilisés. Fin 1939 a lieu une
démobilisation partielle. Grâce à l’expérience de la Première Guerre mondiale, les permissions
données au sein de l’armée dès la fin 40 permettent à l’industrie et à l’agriculture de bénéficier
d’une main d’œuvre abondante à une période où les carnets de commandes des entreprises
sont pleins, un avantage aux industries exportant vers l’Allemagne. Le Général Guisan prépare le
Réduit national en juillet 40. La stratégie vise à concentrer l’effort de guerre en cas d’invasion
dans les Alpes, les routes rendues impraticables, les tunnels et les ponts minés, laissant les
centres urbains et industriels à la merci des troupes d’invasion. Certains historiens voient le
Réduit national comme un signe d’apaisement fait à l’Allemagne, un signe que la Suisse
défendra les axes alpins cruciaux pour les échanges économiques entre l’Allemagne et l’Italie.
La Suisse encerclée
En juin 1940, la Suisse se réorganise pas sur la défensive mais comme partenaire de l’Allemagne
nazi. 80% de son exportation d’armes, de munitions et de machines vont aux pays de l’axe.
La suisse profite de cette situation. Le Franc suisse reste une des seuls devises librement
convertible. Pour importer des matières premières vitale (pétrole, métaux etc…) l’Allemagne a
besoin de devises Suisse car la monnaie allemande n’est pas acceptée.
La Reich Bank livre de l’or en suisse et en échange la suisse leur donne du Franc suisse.
La question de la provenance de l’or allemand
L’or que les allemands ont utilisé pour le convertir en franc suisse, provenait de pillage de l’or
Belge ainsi que d’autre pays envahi par l’Allemagne. La suisse nie cette attaque.
La place financière suisse s’est renforcée. Ses banques ont gagné des sommes importantes et
ont fait des bénéfices record. On peut dire que la morale ne compte pas quand l’envie de gagner
de l’argent est si grande. Il n’y a cependant pas que les banques qui ont réalisé des bonnes
affaires : les usines d’armes suisses ont aussi réalisé de bonnes recettes.
Entre 1940 et 1945, la Suisse accueille plus de 200'000 réfugiés, qui sont internés dans des
camps et astreints à des travaux agricoles ou dans le secteur de la construction. 1933, les juifs
ne sont pas jugés comme réfugiés politiques. Cependant, les Juifs ont un statut plus précaire.
En avril 1933, un traité stipule que les Israélites ne doivent pas être jugé comme réfugiés
politiques. En octobre 1939, une ordonnance interdit l’accès aux réfugiés illégaux, c’est à dire
sans visa.
En septembre 1938, suisse demande aux Nazis de mettre le J sur les passeports juifs pour le
reconnaitre.
1942 : « la barque est pleine » plus d’immigrés sans visas ne rentrent en suisse.
De 1938 à 1944, 14'500 visas sont refusés par les représentations suisses à l’étranger, contre
9’060 autorisés. La plupart des réfugiés juifs qui sont interceptés à la frontière sont refoulés vers
une mort très probable.
La Suisse et l’Allemagne
Relations économiques depuis avant la première GM. 2 GM relation très importante. Soutien au
nazis plus restrictions d’entrées aux juifs.
Profite de sa neutralité pour participer économiquement à la guerre.
Relation à cheval avec les 2 champs.
Après-guerre
Accord de Washington
Les Alliés vont demander des comptes auprès de la Suisse, de son rôle dans l’économie et sa
participation dans l’achat des devises d’or volé par l’Allemagne à la Belgique.
Mai 1946 : La suisse paie une amende de 250'000'000.- les doutes à l’égard de la suisse sont mis
de côtés.
Industrie Suisse
L’Europe est totalement détruite. La Suisse est épargnée de ces séquelles. Profite de la
reconstruction de l’Europe pour favoriser son économie.
La Suisse, en pays neutre, a le droit de commerce avec tous les belligérants. Elle a le
devoir d’établir un commerce équilibré entre eux et ne doit pas faire preuve de
favoritisme.
La Suisse a le droit de la libre circulation. Elle a le devoir d’offrir une aide humanitaire
équitable.
Elle a utilisé les accords de Washington pour masquer son implication avec l’Allemagne.
Par peur de revivre la grève générale de 1918, l’état évoque l’AVS en 1944, l’agriculture et
l’industrie sont protégés par l’état, plus aide de l’état aux chômeurs.
Plan Marshall
Objectifs
Géopolitique : reconstruire l’Europe pour éviter des conflits, comme ceux survenus par
le règlement de la Première Guerre mondial
Economique : USA déjà économie en aidant les alliés pdt la guerre perdurer avec ces
opportunités économiques en Europe.
Elle appartient à l’OECE mais peut être mise à l’écart dans certaines situations.
Quand le profit matériel est trop faible ou qu’un risque existe de devoir se plier à des obligations
trop contraignantes, les autorités se tiennent à l’écart. Elles ne vont pas intégrer les
organisations supranationales qui voient le jour après la guerre comme l’ONU, l’OTAN, le
Conseil de l’Europe, le FMI ou encore la Banque Mondiale.
Intervention étatique dans l’économie : l’Etat met en place un cadre légal pour
l’investissement et le développement, la production est favorisée et les agents de
production consomment la production (Trend Keynésien).
L’Europe est détruite : ce qui offre des perspectives alléchantes de reconstruction.
La consommation augmente en flèche dans les pas d’Europe capitaliste. Grosse croissance.
Développement de la technologie qui libère du temps au femmes dans les tâches ménagères.
Les femmes commencent à travailler, elles gagnent et dépense de l’argent. PIB augment.
Par peur des obligations, la suisse n’intègre aucune institution (ONU, FMI, Banque Mondiale,
OTAN)
Guerre-froide renforce le lien entre la suisse et les pays occidentaux.
1951 : Plan Schuman= union Allemagne-France. Pour mener à une politique énergétique sur
l’acier et le charbon. Naissance la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier.
Accord signé par : France, RFA (Allemagne de l’ouest), Italie et Benelux. But : Maintien de la paix
en Europe. Les partenaires commerciaux ne se font pas la guerre. Plus, croissance en Europe.
1957 : traité de Rome. Signe par : France, RFA (Allemagne de l’ouest), Italie et Benelux.
Communauté Economique Européenne (CEE). Ancêtre de l’Union Européenne favoriser
l’extension du marché EU en abaissant les frontières. Le but est en quelque sorte le
fédéralisme Suisse. Faire tomber toutes les frontières au sein de l’UE pour libre échange des
marchandises. Extension de la CECA qui à toucher l’ensemble des biens.
En 1948, en Suisse, une approche économique stipule que toute nouvelle loi ou élaboration
politique doit intégrer les intérêts économiques, il s’agit des « articles économiques », ce qui
rend alors obligatoire la présence des représentants de l’économie privée lors de consultation
pour un nouveau projet de loi. Plan Schuman refusé car anti concurrence.
La Suisse fait face au barrage douanier de la CEE. Pour négocier : 1959 tarifs douanier de combat
plus limite dictée par la BNS sur l’exportation de capital. pour négocier avec la CEE.
1959 : GB fond une zone de libre-échange pour favoriser les échanges enre Europe et
Commonwealth. L’Association Européenne de Libre-Echange (AELE). Même principe que CEE.
Intègre également l’Autriche, le Danemark, la Norvège, le Portugal, la Suède et la Suisse.
1961 : La Suisse cherche toujours à faire baisser les taxes protectionnistes de la CEE. En Vain.
1958 : La Suisse intègre la GATT (Accord Général Sur les Tarifs douaniers et le commerce)
organisme qui gère le commerce au niveau mondial.
La Suisse va alors profiter des revendications USA pour faire baisser les taxes de la CEE. Des
brèches se créent en 1962 et 1967.
Entre 1945 et 1970, : Modernisation de la pensée= marché détermine les conditions de vie.
Economie entretient le travail et travail entretient l’économie.
Définissent la richesse par rapport à la quantité d’or et d’argent que nous possédons. Permet de
vendre et d’acheter plus sécurité et manière d’agir dans une société.
Opposition au mercantilisme. Richesse liée à la capacité qu’à un sol à produire des richesses,
dont principalement l’alimentation. Cette idéologie défend les intérêts de la paysannerie.
Cette doctrine se base sur des lois naturelles. –> science.
Définit la richesse comme la valeur productive du sol.
Les libéraux estiment que la division du travail est nécessaire instauré au fur et à mesure que
l’homme se spécialise dans différents secteurs. donne naissance au marché car l’homme
entretient des relations, doté de la parole négocie.
L’homme ne peut pas vivre seul. Il dépend des autres pour sa survie. Ds le commerce, le
consommateur a une relation avec l’entreprise.
Courant Libéral : Individu choisi librement son travail pour son propre intérêt.
Division du travail=révolution dans les rapports humains.
L’individu fait partie d’un tout car ne peut pas exister seul.
Liberté est vue comme a capacité d’un individu à défendre ses intérêts. Pensée égoïste.
Observation d’Adam Smith sur la division du travail – 1776 (Voir brochure 2, p.26-27)
Adam Smith va décrire la division du travail comme l’origine de la richesse des nations. Pour
théoriser son idée, il va observer des manufactures d’épingles : La production de l’épingle est
divisée en 18 étapes qui peuvent correspondre chacune à 18 métiers. Dans certaines
manufactures, les 18 métiers sont confiés à un seul ouvrier, tandis que dans d’autres, il y a
autant d’ouvriers que d’étapes. Dans une usine qui emploi 10 ouvriers, la production
quotidienne équivaut à 4’800 épingles, soit 480 épingles par ouvriers, tandis que dans celle où
l’ouvrier est seul, la production ne peut pas dépasser 20 épingles par jour. La conclusion est que,
seul, la capacité de production est très faible, alors que dans un processus divisé à bon escient,
l’efficacité permet de produire en grande quantité.
Cas II : l’ouvrier reste à sa place, donc il ne va pas perdre de temps dans les déplacements et
dans l’installation à sa tâche.
Cas III : les machines facilitent le travail et sa pénibilité. Confronter un ouvrier à une branche
séparée d’un ouvrage le conduira à trouver une méthode plus courte et plus facile pour réaliser
sa tâche. C’est ainsi que la plupart des machines ont été inventées par des ouvriers qui
cherchaient à trouver les moyens les plus courts et aisés pour remplir leur seule tâche. C’est par
la division du travail que les produits ont pu se multiplier dans tous les secteurs. Cette
production, toujours plus croissante, a apporté à nos sociétés une opulence générale, et grâce à
des coûts diminuant, cette opulence a pu se répandre dans toutes les couches sociales.
Du 19ème siècle au 20ème siècle : de Friedrich Taylor à Henry Ford, le libéralisme évolue
Friedrich Taylor : fin du 19ème siècle observe les gestes efficaces, outillage amélioré travail
des patrons et des ingénieurs de décider comment l’ouvrier doit produire.
Henry Ford : début de 20ème siècle. Travail à la chaîne. L’ouvrier est soumis au temps et il ne
peut pas fuir ses responsabilités. Salaire élevé pour exploiter les ouvriers. Le travailleur ne
s’épanouit pas.
L’échange et la valeur
Libre échange
Abolir toute forme d’obstacle, de barrière pour que les gens puissent librement exercer leur
professions.
Pas d’entrave à la liberté du commerce. (producteurs doivent être libre de vendre leur
marchandises.
Aujourd’hui, cette pensée semble naturelle, mais elle a été conquise par des luttes qu’ont mené
les industriels deux siècles auparavant. La pensée de Smith a permis d’imposer cette conception
du monde. Dans les vagues de révolution libérale, de 1789 à 1848, le principal point de
contestation était la liberté de produire
Société primitive : Prix de l’objet est fixés par l’embarras qu’il a fallu pour l’acquérir. Celui qui
veut posséder une chose paie en fonction de la peine qu’il veut éviter pour l’avoir. Le temps de
travail est donc une valeur échangeable, c’est un prix : tant de fruits échangés contre tant de
viandes, l’équilibre étant définit par la peine qu’il a fallu pour acquérir chaque produit.
Smith remet donc la lumière sur ce qui est au cœur du processus de l’échange : le travail Le
travail définit la valeur d’échange, et acheter un produit, c’est acheter une quantité de travail, le
travail devient ainsi une marchandise. Pour Smith, la valeur du travail est une valeur invariante.
Sa théorie sur la valeur ignore la demande et se base exclusivement sur les coûts de production.
La faculté que cet objet transmet à celui qui le possède. La capacité de pouvoir l’échanger
contre un autre objet par exemple. La valeur à ainsi deux faces : l’usage et l’échange. La
conclusion de Smith : la valeur d’échange et la valeur d’usage n’ont pas de relation l’une avec
l’autre : l’air est nécessaire à l’homme mais ne vaut rien, l’or lui est inutile mais permet
d’échanger des biens. La valeur d’usage peut être ainsi très élevée mais peut n’avoir aucune
valeur d’échange, et inversement. L’usage d’une marchandise est la condition première pour
l’acheteur.
La valeur d’échange se définit par la quantité de travail qu’il a fallu fournir pour sa création.
Si on veut échanger 2 marteaux contre un CD, le point commun entre ces deux marchandises
est le temps de travail qu’il aura fallu pour les produire. Incluant le temps pour fabriquer les
machines et outils qui on servit à fabriquer cette pièce.
http://wikirouge.net/Valeur_d%27usage_et_valeur_d%27échange
David Ricardo et la division internationale du travail (voir brochure p.31-34)
1817, David Ricardo : loi de l’offre et de la demande. Plus la production est bonne, élevée, plus
le prix de sa marchandise baisse. Offre agit directement sur la valeur de la marchandise.
Théorie des avantages comparatifs : Valeur de travail est variable et évolue selon le processus
de production, les avantages du terrain, les avantage d’une région à produire un produit etc…
Certains pays présentent donc des typographies favorables à tel ou tel production, et le but est
d’amener les pays à se spécialiser dans un secteur où ils présentent un avantage. Certains
produiront du blé, d’autres des produits manufacturés. L’économie définira que produire selon
la qualification des ouvriers du pays, son nombre d’habitants, le type de terre, ses ressources
premières et ses spécialisations. France – agriculture et Angleterre – industrie C’est une
ouverture des économies qui est recherché. La spécialisation d’un pays dans un secteur qui lui
est favorable lui permet d’en réduire les coûts de production et d’en tirer une meilleure
quantification, ce qui conditionne l’offre à un prix attractif pour tous.
Selon Smith, on peut mesurer la valeur d’un bien selon la quantité produite de travail : « des
quantités égales de travail doivent être, dans tous les temps et dans tous les lieux, d'une valeur
égale pour le travailleur ». La valeur du travail est alors invariante. Cependant, Ricardo contredit
cette idée et prétend que la valeur du travail évolue et fluctue selon les conditions sociales,
nationales, économiques ou historiques.
Le travail est une marchandise comme les autres. Au moment de trouver sa place sur le marché,
on mesure les valeurs d’échange, et celles-ci doivent intégrer la valeur du travail. Dans ce
monde de libre-échange, la marchandise perd de sa valeur car le marché se tourne vers la libre
concurrence. Donc, le travail, vu en marchandise, voit sa valeur d’échange diminué alors que sa
valeur d’usage augmente.
Socialisme utopique – opposition aux idées libérales – 1830
Entre 1830 et 1850 : création du socialisme utopique en France. Fourrier et Saint Simon en sont
les grandes figures.
Qui crée la valeur, le travail. Qui est derrière le travail, les ouvriers.
Marx et l’idéalisme
Marx est éduqué dans l’optique où la raison est la cause de l’histoire. L’homme se base sur la
raison avant d’agir. Il faut chercher les causes et les raisons pour comprendre l’histoire.
Ce mouvement qui est défendu par les libéraux est contesté en Prusse qui est actuellement en
pleine monarchie. Marx part à Paris où il découvre le socialisme utopique. Il va mettre au point
le matérialisme historique.
L’histoire se constitue non pas sur la base d’idées mais sur des luttes, des rapports sociaux et
économiques qui sont la base matérielle de la société. Dans sa philosophie, il y a toujours eu
une opposition entre les classes.
Dans sa vision de la lutte des classes, il tend à les réduire à deux groupes :
Les bourgeois et les propriétaires
Les travailleurs et les prolétaires
Il va critiquer ainsi les idées de Smith, de Ricardo et les idées libérales radicales. Il va proposer
une nouvelle idée politique : le communisme. Il propose une union internationale des
travailleurs à travers un document, résultat du Printemps des Peuples et en opposition au
Socialisme Utopique. Il publie : Le manifeste du parti communiste : 1848
Le Capital
Karl Marx commence à rédiger aux alentours de 1850 le Capital, un livre en trois tomes, dont le
dernier tome est fini après sa mort grâce à ses notes.
1. L’échange
2. La production
3. La reproduction
Au départ, il y a l’échange : on produit du pain que l’on vend contre de l’argent qui permet
d’acquérir de la viande. L’échange peut être monétarisé ou fait par le troc :
Echange avec troque. On mesure la valeur d’échange selon le temps de travail. On échange des
quantités de travail équivalente (idée de Smith) :
Puis viens le capitaliste, investisseur initial qui mandate un produit qu’il va revendre :
La valeur de l’échange doit être supérieure à la valeur de l’investissement. Le profit est égal à
l’argent investi et la différence avec la somme finale
Marchandise = matière première + capital variable (le temps de travail) + capital fixe (les
moyens de production, les machines, l’usines, les coûts divers)
La valeur finale, qui est la valeur d’échange, inclut le coût du capital fixe et de la matière
première. L’organisation et le temps de travail sont des variables qui évoluent selon le mode de
production. La valeur finale d’une marchandise est ainsi définie par le temps de travail. Le
capitaliste va cependant payer au travailleur une valeur inférieure de ce qu’il a produit. La
différence entre ce qu’il a produit et son salaire est le profit :
Selon Marx, la division du travail n’est une conséquence naturelle comme le pensait Smith et
Ricardo mais une conséquence sociale. Cette division est faite sur le modèle hiérarchique
organisée par le patron.
Le travail utile
La valeur d’une marchandise, déterminée au final par le travail, qui est le capital variable, reste
cependant abstraite, car nous ne connaissons pas la part financière qui revient au capitaliste,
aux prolétaires et aux intermédiaires. Ainsi, lors de l’achat, la valeur d’échange fait disparaître la
valeur d’usage du travail. Il n’y a pas de conscience réelle de la valeur du travail.
Marx tient compte de l’histoire et des rapports sociaux pour déterminer le temps de travail,
tout en considérant que sa valeur d’échange doit rester invariante.
Le prix d’un produit est déterminé par la valeur du travail (qui reste toujours la même) et la force
de production (qui évolue selon l’histoire)
Le salaire
Au 19ème siècle, le capital financier s’affranchi de la marchandise : le capital est déposé sous taux
d’intérêt et l’argent se reproduit tout seul. Les investisseurs en fond d’investissement (actions,
titres, obligations) bénéficient de ce système, mais derrière ce système se cache toujours
l’ensemble du processus de création de marchandise. Cependant, ils n’ont pas conscience de
l’investissement dans la marchandise. Marx comprend, que dans l’idée du capital industriel,
l’argent est investi dans le seul but de faire du profit et c’est ce qui pousse les industrielles à
investir dans les secteurs rentables, au risque de les surcharger et d’amener à une crise.
La crise de sous-production
Due à un manque d’investissement, d’un manque de matière première, une famine, une
guerre...
La crise de surproduction
Quand l’offre est supérieure à la demande. (Marx a anticipé ce type de crise, qui s’est produite
pour la première fois en 1929.)
Conclusion de l’analyse économique de Marx
La supériorité de l’économie marxiste face aux classiques, c’est qu’elle problématise la crise, elle
en identifie les mécanismes par les types de productions. Cette vision envisage le risque de
sous-production et de surproduction. Par des investissements privés, c’est la collectivité qui en
paie les conséquences, car les capitalistes n’ont aucune responsabilité sociale.
La contradiction fondamentale :
Conclusion du chapitre
Industrialisation entraîne l’occident dans une société du salariat. (Essentiel des rapports
sociaux).
Constitution libérale.
Toute les grandes nations tissent des relations avec leur colonies. relation impérial.
L’Allemagne
Arrive trop durant le partage de la planète. Pas de colonie.
L’Angleterre
Les Etats-Unis
Elle est la première guerre industrielle du XXè siècle, mais c’est aussi la dernière guerre
coloniale du XIXè siècle, qui a mis fin aux empires et apporté la grandeur aux nations.
Pour Lénine, la seule résolution est de mener une révolution pour aboutir à un contrôle du
capitalisme, pour mener au socialisme et à un nouveau modèle qu’est le communisme.
Principe fondamental qui est basé sur l‘autodétermination des peuples : conception libérale du
droit, où quand un peuple souverain décide de son indépendance, il doit avoir la garantie
internationale de son indépendance. Cela entraînerait un risque pour les puissances qui
accepteraient ce point, car ils risqueraient de perdre des territoires. C’est un concept défendu
par les EtatshUnis, qui sont d’anciennes colonies émancipées par une révolte.
Les points 9 à 11, c’est une réorganisation territoriale de l’Europe. L’intention américaine est de
reconstituer l’Europe et rétablir les nations. Libéraliser les échanges, associer librement les pays
entre eux pour éviter les conflits. Si les nations sont librement autonomes, sur demande du
peuple. Les Etatshnations ne doivent pas entrer en conflit, ils doivent collaborer entre eux,
comme les point 1 à 4, projets qui mettent en place la paix libérale
Lénine explique également que l’impérialisme ne se limite pas à un besoin de matière première
mais va jusqu’à l’extension de la puissance industrielle (donc se caractérise par une tendance à
annexer les régions agraires et industrielles) et que son essence même est la rivalité entre
plusieurs grandes puissances tendant à l’hégémonie ou à saper celle de son adversaire.
Le nationalisme
Le nationalisme est né à la fin du XVIIIè siècle. Il peut être défini comme un mouvement
politique d'individus qui prennent conscience de former une communauté nationale (autrement
dit un peuple, une nation) en raison des liens (ethnie, langue, culture par exemple) qui les
unissent et qui expriment ainsi le désir de vouloir former un état souverain (étatGnation) et
revendiquer leur indépendance.
Au XIXè siècle, de nombreux mouvements nationalistes sont menés par des peuples européens
voulant se libérer de la tutelle étrangère qui leur est imposée. (Printemps des Peuples de 1848).
Au début du XXè siècle, un deuxième type de nationalisme apparaît car l’idée de « nation »
change de sens. En effet auparavant elle était un élément d’insertion et d’intégration, mais
maintenant, elle se transforme en une arme de guerre, un élément d’exclusion grâce ou plutôt à
cause du patriotisme. Et lorsqu'il découle d'une volonté de puissance et de domination
extérieur, il peut conduire à l’impérialisme, soit à l’extension de la domination économique, au
risque de se confronter à d’autres puissances et donner naissance à des conflits violents. Mais
au XXè siècle également le nationalisme (sous sa première forme) inspire des mouvements de
libération nationale qui encadrent les luttes pour l'indépendance dans les empires coloniaux et
mènent à la décolonisation. » Ecrit par Heloïse Cuvit
Ils ont conscience que le Traité de Versailles n’a pas régler la paix comme il se devait et qu’il a
alimenté un sentiment nationaliste vindicatif auprès des pays défaits. L’Europe a aussi connu
une crise identitaire au sortir de cette Première Guerre : les grèves, les crises sociales et le
communisme qui émerge en Russie. Ainsi, après avoir gagné la guerre de 1945, les dirigeants
des pays vainqueurs veulent gagner la paix, en prenant exemple des erreurs du passé.
L’organisation de cette paix a été entreprise en plein conflit par les membres de l’Alliance :
conférence de San Francisco qui instaure la Charte des Nations Unies en juin 1945 ; conférence
de Yalta en février 1945 qui parle déjà de l’occupation de l’Allemagne après la guerre.
Dans l’idée, pour préserver la paix, il faut briser le nationalisme. C’est par la fondation
d’organisation supranationale que l’on imagine endiguer ce nationalisme. Le principe est de
limiter la souveraineté des nations au profit d’institutions qui sont au-dessus de celles-ci.
Les EtatsGUnis fidélisent ainsi l’Europe et introduisent sur le Vieux Continent l’American Way of
Life.
La libéralisation du marché, qui tend à être commun, va ainsi réduire l’aspect du nationalisme
européen, car, dans une perspective économique commune, les économies européennes vont
devenir dépendantes les unes des autres, réduisant ainsi les risques d’un nouveau conflit.
L’économie devient intégrée. Les pays ont besoin des autres, la perspective est internationale et
c’est le pari réussi d’une paix qui rend quasiment impossible la guerre. C’est le rétablissement
de l’inspiration libérale et la victoire des démocraties occidentales.
Programme économique Nous avons déjà étudié le concept de l ‘OECE, qui peut se voir comme
la fondation de la première organisation internationale économique, fondée sous prétexte de
distribution du plan Marshall. Deux autres projets ont aussi été proposés, les trois présentés
simultanément :
I.
A l’université de Zurich, en 1946, Churchill y présente, dans un discours adressé aux étudiants, le
projet de fondation des Etats-Unis d’Europe, inspiration fédéraliste d’une association de
différents pays sur le modèle des Etats-Unis d’Amérique et soutenu par les anglo-saxons :
construire une fédération européenne qui accorde une importante indépendance aux Etats
membres permettrait de contrer l’hégémonie étasunienne. Donne naissance au conseil de
l’Europe en 1949.
Le deuxième projet est la mise en place de l’OECE, mais l’objectif n’est pas la constitution d’une
Europe politique centralisée et unitaire. C’est un projet économique basé sur l’idée centrale
qu’il faut rétablir la liberté des échanges, dynamiser la circulation économique en Europe.
Six pays vont intégrer la CECA, cette première organisation supranationale, par la signature du
Traité de Paris en 1951 : la Hollande, la Belgique, le Luxembourg, la RFA, l’Italie et la France. Les
britanniques et les suisses restent cependant suspicieux à l’égard de cette autorité
supranationale et ce pour deux raisons :
Naissance de la CEE – 1959 Le processus d’accompagnement keynésien
d’aprèsGguerre, ainsi que les principes libéraux, vont trouver écho dans
le Traité de Rome signé en 1959 et instaure la Communauté
Economique Européenne (CEE). La volonté est :
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C’est donc une nouvelle division qui s’opère au sein de l’Europe de l’Ouest :
les six pays membres de la CEE vont faire face aux sept pays membres de
l’AELE, organisation constituée de l’Autriche et la Suisse (pays neutres),
l’Angleterre (pays librehéchangiste), les pays scandinaves (Danemark,
Norvège et Suède) ainsi que le Portugal. Cependant, les pays de la CEE
restent les plus grandes puissances industrielles d’Europe. L’AELE est ainsi
une option stratégique de négociation avec la CEE, l’objectif étant de tenter
d’abaisser les droits de douanes, contourner le TEC.
+ La Suisse face à l’Europe L’essentiel des organisations utilisées par la
Suisse d’avant 1959 changent, évoluent ou n’existent simplement plus :
• En 1961, L’UEP est dissoute après la libéralisation des échanges et
laisse place à l’Accord Monétaire Européen (AME), qui rend
toutes les monnaies occidentales librement convertibles. La même
année, l’OECE devient, après l’adhésion des EtatsGUnis et du
Canada, l’Organisation de Coopération et de Développement
Economique (OCDE).
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17
Clause de la nation la plus favorisée (NPF)
« Clause relative aux accords commerciaux internationaux, par laquelle un pays s'engage
à appliquer à l'ensemble des pays les modalités d'accès à son marché intérieur les plus
favorables parmi celles qui sont proposées. Ce traitement de la nation la plus favorisée
s'applique automatiquement aux pays membres de l’OMC pour les biens et les services.
Si, par exemple, le Japon décidait d'abolir les droits de douane au profit du blé importé
d'Argentine, il devrait également libérer l'importation de blé français, américain, etc. Cette
clause, déjà stipulée dans les accords de libre-échange du XIXè siècle, permet d'assurer aux
pays exportateurs que les avantages dont ils bénéficient ne seront pas remis en cause par
des concessions préférentielles en faveur de pays tiers. »
http://www.larousse.fr/archives/economie/page/43
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est multilatérale et dès qu’un accord est passé entre deux Etats, il est
appliqué à tous les pays membres. La Suisse intègre provisoirement le
GATT le 22 novembre 1959. Ce projet va servir la Suisse dans la
négociation avec la CEE, en s’unissant avec quelques Etats, et va réaliser
ses objectifs lors du Kennedy Round, entre 1962 et 1967, qui aboutira à
une baisse importante des tarifs douaniers extérieurs de la CEE.
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Si ces mesures avaient été imposées au XIXè siècle, la plupart des grands
travaux publics n’auraient pas été possibles, comme le projet du Gothard en
Suisse, qui a coûté une fois et demi le budget de la Confédération.
Chapitre 4 : le Tiers2Monde
+ La colonisation en bref La colonisation est en somme une des formes
les plus anciennes de la politique impérialiste. Les CitésGgrecs et Rome
pratiquaient déjà une certaine forme de colonisation : la Sicile a été
colonisée sous l’impulsion des grecs ; Rome a colonisé une grande partie du
bassin méditerranéen. C’est un rapport de domination qui met en relation
une métropole : le centre, avec une colonie : la périphérie, cette dernière
étant totalement dépendante de la métropole, n’ayant aucune
autonomie : l’administration, le système politique ou la citoyenneté
découlent de la métropole. La métropole estime mener une « mission
civilisatrice » pour développer la colonie, et c’est par la volonté de voir
progresser la Civilisation humaine que la métropole justifie son
intervention. C’est sous impulsion de l’impérialisme que les puissances
européennes ne vont pas vouloir lâ cher leurs colonies et vont s’organiser.
En 1884, en pleine crise économique de la Grande Dépression, la France,
l’Angleterre, la Hollande et l’Allemagne se réunissent à la conférence de
Berlin, sous invitation de Bismarck, pour découper l’Afrique d’un
commun accord. + L’émancipation des colonies La première colonie
qui s’est émancipée a été les EtatsGUnis d’Amérique. Cette révolution
d’indépendance a été menée par les bourgeois, commerçants et
propriétaires de l’ouest du pays, soit le foyer historique. L’émancipation
étasunienne a apporté un espoir à travers le monde et un rêve
d’indépendance a envahit les esprits dans les colonies. Notons tout de
même qu’il s’agisse plus d’une sécession, car la révolution a été menée
par les descendants des colonisateurs, et non par les peuples
autochtones. L’autodétermination des peuples est une notion partagée
aussi bien par le libéralisme du XIXè siècle que par l’idéologie marxiste.
En 1918, Wilson défend cette position, tout comme Lénine en 1916 :
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Histoire Allan Cueto Dubs 2011G12
C’est l’apparition d’un troisième bloc peuplé d’un milliard et demi d’homme
: le Tiers2Monde.
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Une année après débute la Guerre de Corée. Coup dur pour les EtatshUnis :
1971, ils abolissent la parité or et une crise s’ensuit. 1975, ils perdent la
guerre du ViêthNam.
“195721963 : la vraie2fausse guerre civile Les partisans du Viêt Minh
s'engagent en 1957 dans une guérilla contre le sud Viêtnam : on est donc
dans une période de guerre civile. Les partisans d'Hô Chi Minh utilisent la
fameuse piste du même nom traversant le Laos et le Cambodge pour
soutenir leurs alliés du sud. (Voir photo ci contre : transport de
munitions sur la piste Hô Chi Minh). Le soutien des É tatsGUnis consiste
alors surtout en livraisons d'armes au sud et en assistance via l'envoi de
conseillers militaires ; le soutien se justifie par la situation de guerre
froide qui partage alors le monde en deux zones d'influence, deux blocs.
196321968 : les années charnières A partir de 1963, le soutien
logistique des É tatsGUnis au Sud Viêtnam prend un caractère officiel et
d'autres proportions. L'envoi de troupes pour affronter la guérilla Nord
Viêtnamienne devient de plus en plus important : 200 000 fin 1965, 430
000 en 1967, 550 000 en 1968. Les B52 américains bombardent
régulièrement le nord Viêtnam. La guerre du Viêtnam pourrait alors se
muer en un conflit conventionnel si les bombardements américains ne
prenaient pas une terrible figure : celle de l'utilisation des armes
chimiques (napalm, défoliants dont le terrible Agent Orange) qui se
poursuivra tout au long du conflit et dont les effets se font encore sentir
aujourd'hui. En outre, les exactions se multiplient et la presse qui suit le
conflit rapporte aux Etats Unis des images de plus en plus violentes qui
alimentent l'opposition à la guerre. (Ci dessus le général Nguyen Loan,
chef de la police sud vietnamienne exécute à bout portant un capitaine
ViêtGCong en plein Saïgon, juste après l'offensive du Tet, sous l'objectif
du journaliste Eddie Adams de l'Associated Press. la photo fera la une de
la plupart des journaux du monde.) 196821975 : la sale guerre des
Etats2Unis La guerre s'enlise dans l'horreur (massacres de civils par les
GI à My Lai en 1968 peu après l'offensive du Tet) et s'étend aux pays
voisins (Cambodge à partir de 1970). Le retrait progressif des troupes
américaines est lentement mis en œuvre sous Nixon et elles quittent le
pays en aout 1972.(ci dessus contre, une des célèbres photos de Nick Ut,
en 1972, avec la petite Kim Phuc qui fuit son village incendié au napalm,
elle même gravement brû lée au dos par cette arme chimique. La photo
reçoit le World Press Photo en 1972). Les accords de Paris qui
confirment le désengagement américain sur place sont ratifiés en janvier
1973. Néanmoins, les opérations militaires opposant le Viêtnam Nord
aux forces du sud se poursuivent encore jusqu'en 1975, année au cours
de laquelle les principales villes du sud du pays sont prises par les
troupes Nord Viêtnamiennes : Hué en mars 75, Da Nang en avril, et
finalement Saïgon le 30 avril 75. 58 000 américains meurent au Vietnam,
alors que le conflit provoque la mort d'au moins 3 millions de
Vietnamiens.”
http://clgeluardservat.blogspot.ch/2010/05/etudierhlahguerrehduhvietnamhauhcoll
ege.html
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Chapitre 6 : la Palestine
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