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UNION--DISCIPLINE--TRAVAIL
……………………………….
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
……………………………………
UNIVERSITE DE COCOCDY
UFR-SEG/CIRES PROGRAMME DE FORMATION EN
GESTION DE LA POLITIQUE
ECONOMIQUE
Avril 2010
THEME :
SOUS LA DIRECTION DU :
PRESENTE PAR : DR KIMOU Maurice
NDONG Abdoulaye Coordonnateur du Programme
Auditeur du GPE 11 GPE
D.E.S.S
Hautes Etudes en Gestion de la Politique Economique (HE- GPE)
11ème Promotion (2009-2010)
i
SIGLES ET ACRONYMES
BM : Banque Mondiale
Cg : Consommation Publique
Ig : Investissement Public
Ip : Investissement Privé
Sg : Epargne Publique
Sp : Epargne Privée
ii
SOMMAIRE
iii
NOTE DE SYNTHESE
Ces cinq dernières années, l’environnement international est marqué par les crises
pétrolière, financière et économique. Au plan national, la Côte d’Ivoire a connu cette
dernière décennie une crise sociopolitique presque dénouée depuis l’accord politique
de Ouagadougou signé en mars 2007. Toutefois, la situation économique continue
de se détériorer avec un taux de croissance moyen de 0,6 % de 2000 à 2009
accompagné de déséquilibres macroéconomiques dans les secteurs public, extérieur
et monétaire.
Face à ces inquiétudes, notre étude s’est proposée d’identifier les contraintes de la
balance courante et de l’épargne publique. La revue documentaire, les tableaux des
interrelations de la période 2001 -2009, la base de données de la DCPE en 2010 sur
les secteurs réel, public, extérieur et monétaire ont permis à l’aide d’une analyse
diagnostique, d’identifier les contraintes qui minent la balance courante et l’épargne
publique.
iv
I. INTRODUCTION GENERALE
L’année 2007 a été marquée par la crise immobilière «des subprimes» entraînant un
tarissement du crédit et débouchant sur la crise financière qui a commencé aux
Etats-Unis avant de s’étendre dans les autres pays d’Europe et d’Asie. La crise
financière s’est accompagnée de la montée galopante des prix du baril de pétrole
atteignant la barre des 147 $ en juillet 2008. La recherche de solutions à la cherté du
pétrole a débouché sur l’usage de substituts, tels que le biocarburant, qui ont
entraîné la crise alimentaire ayant créé des tensions inflationnistes à travers le
monde, en général, et l’Afrique, en particulier.
1
Rapport de la BCEAO sur l’évolution des prix à la consommation dans l’UEMOA en 2008 et
perspectives.
1
Au plan national, la Côte d’Ivoire a connu une crise sociopolitique, durant cette
dernière décennie, qui a miné l’environnement des affaires et la plaçant parmi les
pays à risque élevé (classement Coface, 20092). Cette crise n’est pas sans
conséquences sur la situation économique de la Côte d’Ivoire marquée par une
croissance économique moyenne de 0,6 % sur la période 2000-2009. La contribution
dans cette croissance économique des secteurs primaire, secondaire et tertiaire
correspond respectivement à 27,8 %, 20,4 % et 38,0 % (DCPE, base de données
2000 - 2009).
Les déséquilibres notés précédemment et la crise politique ont plongé le pays dans
une situation de paupérisation qui est passé de 38,4 % en 2002 à 48,9 % de pauvres
en 2008, ce qui détourne les chances d’atteindre l’objectif de réduire la pauvreté de
16 % en 2015 dans la Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP)
en 2008.
2
Selon le classement de la COFACE en 2009, la Côte d’Ivoire est notée sur les échelles de l’environnement des
affaires et du risque pays respectivement C et D.
C signifie un environnement économique et politique du pays très incertain qui pourrait détériorer un
comportement de pays déjà souvent mauvais.
D signifie un environnement économique et politique du pays présentant un risque très élevé qui aggravera des
comportements de paiement généralement exécrables.
2
1.2 Problématique
La balance courante est un des soldes les plus importants de la balance des
paiements qui, par définition, est un document statistique présentant l’ensemble des
flux entre une économie et le reste du monde durant une période donnée
correspondant généralement à l’année. Elle est composée de la balance
commerciale, de la balance des services, des revenus et des transferts sans
contreparties.
La balance des services est négative sur toute la période 2000-2009 compte tenu de
la détérioration de l’environnement des affaires liée à la crise sociopolitique. Sur la
même période les revenus des facteurs sont négatifs à cause du poids des intérêts
de la dette extérieure (en moyenne 57 % de ce poste sur la période 2000-2008). Les
transferts nets sont négatifs sur toute la période d’analyse à l’exception de l’année
2009, qui est imputable aux dons projets et programmes.
3
DPCE : Statistiques du secteur extérieur de la Côte d’Ivoire de 2000 – 2009
4
Rapport annuel de la BCEAO en 2008 ;
5
CEDEAO – CSA0/OCDE 2007 – Septembre 2007
3
Côte d’Ivoire font état d’un déficit d’une moyenne de 150,9 milliards de F CFA de
2010 à 20126. Les projections du Fonds Monétaire International (FMI) en 2009 sur la
période 2010-2014 aboutissent à des résultats similaires faisant apparaître un déficit
croissant du compte courant y compris les dons autour d’une moyenne de 354,4
milliards de F CFA.
Analysée par rapport à l’approche épargne investissement (SCC7 = (Sg –Ig) + (Sp –
Ip)), le solde du compte courant de la balance des paiements montre que la
ventilation entre les secteurs public et privé fait apparaître un déficit public. L’analyse
des tableaux des interrelations sur la période 2000-2009 montre un besoin de
financement chronique autour d’une moyenne de 78,8 milliards de F CFA. Cette
situation présage le retour des doubles déficits des secteurs public et extérieur,
observés dans la majeure partie des pays en développement, dans les années 80
ayant conduit aux programmes d’ajustement structurel.
Face à ces difficultés quoi faire donc pour éviter de retomber dans les doubles
déficits (public et extérieur) des années 80 ayant occasionné les programmes
d’ajustement structurel ? Dans ce cadre, la question de recherche consiste à dire
quelles sont les contraintes qui minent la balance courante et le déficit budgétaire ?
Pour apporter des réponses à la question de recherche, notre travail se propose les
interrogations suivantes :
6
Document de Programmation Financière sur la Côte d’Ivoire de 2010 à 2012, Groupe 1, Programme
de Gestion de la Politique Economique (GPE), février 2010, Abidjan.
7
SCC = (Sg –Ig) + (Sp –Ip) : cette équation correspond au solde du compte courant (SCC) ventilé
entre les secteurs public et privé. Il s’agit de l’approche épargne – investissement de la balance des
paiements mettant en relation le déficit budgétaire et le déficit extérieur.
4
Quelles sont les contraintes de la balance courante ?
1.3 Objectifs
Ils consistent à :
Identifier les contraintes des composantes de la balance courante ;
Identifier les contraintes d’accroissement de l’épargne publique ;
Proposer des recommandations de solutions.
1.5 Méthodologie
5
L’analyse diagnostique des déterminants de la balance courante sur la
période 2000-2009 en se basant sur les rubriques les plus représentatives en
termes de contraintes à pallier par des mesures de politique économique ;
La balance courante est une composante de la balance des paiements, qui permet
de déterminer si l’économie nationale est excédentaire ou déficitaire vis-à-vis de
l’extérieur. Elle est composée de la balance commerciale des biens, la balance des
services, les revenus des facteurs et les transferts nets.
6
2.1 Balance commerciale
3 000,0
Balance
2 000,0
1 000,0
0,0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Années
8
Les meilleures récoltes mentionnées du binôme café – cacao en 2002 ont été données par Perspectives
Economiques en Afrique OCDE/BADF 2002 Côte d’Ivoire du 10/01/02
7
2009 a souligné concernant l’économie ivoirienne, constitue un des critères de
classement d’un pays dans la catégorie des pays les moins avancés (PCIPD9/2 Inf.
2, 2001).
Selon le rapport annuel de la BCEAO en 2008, la moyenne des produits exportés sur
la période 2006-2008 par la Côte d’Ivoire est de 112 825 tonnes de café, 1 243 136
tonnes de cacao, 177 367 tonnes de coton graine, 189 400 tonnes de caoutchouc,
153 633 tonnes de cannes, 311 667 tonnes de bananes et 133 967 tonnes d’ananas.
En outre, il convient de noter que le niveau des exportations entre la Côte d’Ivoire et
les autres pays de l’UEMOA reste faible, soit en moyenne 12 % sur la période 2001-
2007.
La balance des services est déficitaire en moyenne de 654,4 milliards de F CFA sur
la période 2000-2009, principalement imputable à la rubrique transport qui y
contribue à hauteur de 64 % de ce poste. En outre, comme facteurs explicatifs de ce
déséquilibre, il s’agit de la détérioration de l’environnement des affaires aggravée par
la crise sociopolitique de la Côte d’Ivoire. Selon les rapports de Doing Business 2009
et 2010 de la Société Financière Internationale (SFI) du groupe de la Banque
Mondiale (BM) sur la facilité de faire des affaires, la Côte d’Ivoire est classée à la
ème ème ème
155 place en 2007, à la 163 en 2008 et 168 en 2009 sur un total de 181
pays.
Ce classement montre que la Côte d’Ivoire doit faire beaucoup d’efforts surtout
ème
concernant le commerce transfrontalier où elle occupe la 155 place en 2008. Les
contraintes identifiées représentent l’importance du nombre de documents et les
délais sur les opérations d’échanges commerciaux internationaux. Pour les
exportations, 10 documents sont requis pour un délai de 23 jours alors que 9 sont
nécessaires concernant les importations sur un délai de 43 jours sans compter la
cherté du coût d’un conteneur. Cet environnement fait que les entreprises implantées
en Côte d’Ivoire et produisant des services de transport sont peu compétitives face
aux pays où il est facile de faire des affaires. Le cas de Hong Kong de la Chine, qui
9
Permanent Committee Intectual Property Development (PCIPD), janvier 2001
8
ème
est classé 2 avec 2 et 4 documents requis pour les exportations et importations
respectivement dans des délais de 4 et 5 jours, constitue un exemple de bonnes
pratiques.
Le solde des revenus des facteurs est négatif de 2000 à 2009, ce qui veut dire que la
Côte d’Ivoire verse plus de revenus à l’extérieur qu’elle n’en reçoit. Les intérêts de la
dette publique extérieure constituent l’une des rubriques les plus significatives pour
expliquer le déficit du solde des revenus des facteurs.
Hormis 2009, les transferts nets de la Côte d’Ivoire sont en faveur de l’extérieur. Ce
déficit résulte des transferts privés représentés par les envois de revenus du nombre
important d’immigrés en Côte d’Ivoire dans leurs pays d’origine. Les transferts reçus
par la Côte d’Ivoire en 2009 s’expliquent par les dons projets et programmes reçus à
hauteur de 183,3 milliards de F CFA en 2008 et 328,9 milliards de F CFA en 2009.
En somme, il apparaît dans cette analyse que la balance des services, des revenus
des facteurs et des transferts sans contrepartie grève lourdement les excédents de la
balance commerciale. Il en ressort donc la balance courante (en moyenne 142,6
milliards F CFA) ne représente que 10,12 % de la balance commerciale (en
moyenne 1410 milliards F CFA).
9
de l’approche par absorption et met en relation le solde de la balance courante et
l’épargne moins l’investissement au plan national (Rapport sur le commerce mondial
en 2004, Marie France JARRET, Andrew DEAN et Val KOROMZAY, 2006).
Certains résultats dans les travaux empiriques montrent l’existence d’une relation de
causalité entre le solde du compte courant et la différence de l’épargne et de
l’investissement au plan interne. L’étude de BACHMAN en 1992 reprise par
DHEHBY en 2004 montre qu’une augmentation du déficit budgétaire, qui représente
environ 0,7 % du PIB, entraîne une détérioration du déficit du compte courant
d’environ 0,4 % du PIB.
10
Rapport de la BCEAO en 2007
10
Tableau 1 : Ventilation du solde du compte courant entre les secteurs public et privé
de 2001 à 2009 (en milliards de F CFA)
Libellés /Années 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Solde du Compte
Courant (SCC) -363,9 535,3 171,1 127,2 20,8 250,5 -66,7 218,7 388,2
Sg – Ig 69,6 -122,9 -210,4 -150,6 -147,6 -126,3 -78,5 -41,1 98,2
Sp - Ip -433,5 658,2 381,5 277,8 120,7 376,7 11,8 259,8 287
Reste du monde 363,9 -535,3 -171,1 -127,2 -20,8 -250,5 66,7 -218,7 -385,2
Source : Calcul de l’auteur à partir de la base de données de la DCPE sur le secteur
extérieur
11
Tableau 2 : Ventilation de l’épargne publique entre le revenu disponible et la
consommation de l’Etat de 2001 à 2009 (en milliards de F CFA)
Libellés/Années 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
RD 945,3 1012,1 957,6 1093,9 1122,6 1184,1 1330,9 1615,9 1827,7
Cg 728,6 870,7 951,8 982,3 1034,4 1064 1155,2 1337,4 1392,2
Ig 147,1 264,3 216,1 262,2 235,8 246,3 254,2 319,6 337,3
Sg 216,7 141,4 5,8 111,6 88,2 120,1 175,7 278,5 435,5
Sg - Ig 69,6 -122,9 -210,3 -150,6 -147,6 -126,2 -78,5 -41,1 98,2
Source : Calcul de l’auteur d’après les données de la DCPE sur le secteur extérieur
L’analyse des recettes de l’Etat montre que l’essentiel de ces ressources proviennent
des impôts directs (28,59 %), des biens et services hors taxes pétrolières (21,49 %),
des importations y compris les taxes pétrolières (31,47 %) et des exportations (18,47
%).
S’agissant des dépenses de fonctionnement, leur analyse montre que les rubriques
qui pèsent le plus sont les dépenses du personnel (48,4 %), les autres dépenses de
fonctionnement (29,69 %), les prestations sociales (11,84 %) et les subventions et
transferts 9,69 %. Sur la base de l’importance des dépenses du personnel, l’accent
sera mis sur des mesures correctrices consistant à agir sur les effectifs ou sur les
salaires afin de maîtriser la masse salariale. L’action sur la maîtrise du personnel est
plus plausible dans la mesure où le niveau des salaires est très faible pour être
diminué dans l’Administration.
12
la détérioration de l’environnement des affaires relativement à la lenteur et à la
cherté des opérations d’échanges commerciaux dans le cadre du transport
transfrontalier ;
la dette extérieure qui grève lourdement les revenus des facteurs ;
la faiblesse de l’épargne publique pour financer l’investissement public qui
reste à un niveau inférieur à la norme de l’UEMOA correspondant au moins
20 %.
11
Statistiques de la BCEAO relative à la balance des paiements régional de l’UEMOA au titre de l’année 2007
13
également aussi la diminution du coût d’un conteneur. Il s’agira de mettre en
place un comité de réflexion, regroupant l’administration douanière, les Ministères
techniques concernés et le secteur privé pour mener les réflexions et mettre en
œuvre les réformes concernant le commerce transfrontalier ;
14
Réduire les dépenses de fonctionnement de l’Etat qui grèvent lourdement le
revenu disponible de l’Etat à travers l’effectivité du recensement du personnel de
la fonction publique, l’application du système de la gestion du compte de la
consommation téléphonique, la rationalisation de la facture électrique par la
sensibilisation permanente du personnel d’éteindre le courant avant de sortir et
par le contrôle systématique des bureaux aux heures de descente.
15
VI. CONCLUSION
Ces cinq dernières années l’environnement international est marqué par les crises
pétrolière, financière et économique. Au plan national, la Côte d’Ivoire a connu une
crise sociopolitique cette dernière décennie presque dénouée depuis l’accord
politique de Ouagadougou signé en mars 2007. Toutefois, la situation économique
continue de se détériorer avec un taux de croissance moyen de 0,6 % de 2000 à
2009 accompagné de déséquilibres macroéconomiques dans les secteurs public,
extérieur et monétaire.
Face à ces inquiétudes, notre étude s’est proposée d’identifier les contraintes des
déterminants de la balance courante et l’épargne publique. La revue documentaire,
les tableaux des interrelations de la période 2001 -2009, la base de données de la
DCPE en 2010 sur les secteurs réel, public, extérieur et monétaire ont permis à l’aide
d’une analyse diagnostique d’identifier les contraintes qui minent la balance courante
et l’épargne publique.
16
documents nécessaires aux échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et
l’extérieur et du coût d’un conteneur ;
la gestion de la dette extérieure afin d’assurer son allègement ;
le retour de la caisse de stabilisation en vue d’assurer au producteur un prix
stable et d’accroître l’épargne de l’Etat ;
la réduction de certaines dépenses de fonctionnement de l’Etat afin de
renforcer l’épargne publique.
17
V. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
18
16. Gestion de la Politique Economique, Dossier de programmation financière,
Programme Economique et Financier sur la Côte d’Ivoire 2010-2012, Abidjan,
février 2010.
17. JARRET M. J., Les crises des finances publiques dans les pays en
développement : modèles standards de stabilisation et d’ajustement, Maître
de conférence, Université de Maine.
18. PCIPD/Inf. 2, Assistance aux Pays les Moins Avancés (PMA), janvier 2001.
19. Perspectives Economiques en Afrique OCDE/BADF, Côte d’Ivoire, janvier
2002.
20. ROUABAH A, Les déterminants de la balance des transactions courantes au
Luxembourg, Cahier d’études, Working paper n°13, 2005.
21. Stratégie optimale d’endettement de la Côte d’Ivoire, Rapport provisoire, juin
2009.
19
VI. ANNEXES (DONNEES EN MILLIARDS DE F CFA)
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
I. COMPTE DES
TRANSACTIONS 535,2 171,1 127,2 20,8 250,4 -66,6 218,7 385,2
COURANTES -171,6 -44,1
(en % du PIB) -2,3% -0,6% 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
1.1 Balance commerciale 1 058,2 1 120,2 1 965,0 1 485,8 1 388,3 1 290,3 1 625,7 1 229,0 1 491,4 1 446,5
Exports, f.o.b. 2 768,2 2 892,5 3 676,6 3 363,7 3 655,4 4 060,1 4 432,7 4 154,7 4 518,6 4 165,0
Imports, f.o.b. -1 710,0 -1 772,3 -1 711,5 -1 877,9 -2 267,1 -2 769,8 -2 807,0 -2 925,7 -3 027,3 -2 718,5
1.2 Services -530,0 -507,5 -668,8 -648,6 -670,9 -681,0 -726,0 -743,2 -718,0 -650,5
Transports -307,6 -300,4 -309,5 -342,1 -410,2 -476,7 -491,0 -523,9 -543,3 -483,1
Fret -245,9 -242,7 -234,2 -259,2 -320,6 -419,1 -436,9 -461,8 -474,4 -425,9
Voyages -99,7 -98,0 -213,6 -185,0 -158,4 -142,7 -146,2 -128,8 -119,0 -109,2
Services fournis par
-17,5 -11,2 -7,8 -3,5 -4,2 -30,1 -1,9 -0,9
l'administration -12,0 -11,1
Autres services -110,7 -98,0 -128,2 -110,3 -94,5 -58,1 -84,6 -60,5 -53,9 -57,3
1.3 Revenus -464,9 -429,4 -439,0 -383,3 -344,3 -344,6 -371,4 -387,9 -400,2 -445,1
Rémunérations des salariés 77,0 76,9 75,4 73,8 74,9 76,2 77,1 78,2 78,2 78,3
Revenus des
-514,4 -457,1 -419,2 -420,8 -448,5 -466,1 -478,4 -523,5
investissements -541,9 -506,3
dont Intérêts sur dette
-242,4 -191,3 -156,7 -151,7 -102,4 -115,3 -123,6 159,8
publique -264,7 -235,7
Autres -277,2 -270,6 -272,0 -265,8 -262,6 -269,2 -346,1 -350,8 -354,8 -683,3
1.4 Transferts nets -234,9 -227,4 -322,0 -282,8 -245,9 -243,9 -277,8 -164,5 -154,4 34,3
Publics 16,1 23,5 13,0 21,1 -9,2 -11,5 -18,6 78,3 114,9 322,5
Privés -251,0 -250,9 -335,0 -303,9 -236,7 -232,4 -259,2 -242,8 -269,3 -288,2
II. COMPTE DE
CAPITAL ET DES
47,0 -112,3 59,7 61,7 -117,8 262,3 -234,2 -335,2
OPERATIONS
FINANCIERES 252,1 301,8
Tirages sur prets projets 67,2 19,0 54,5 38,0 39,0 7,0 12,2 22,5 38,9 43,5
Dons
28,4 39,1 75,9 94,6 15,1 53,6 183,3 328,9
(projets+programme) 33,5 40,3
Autres tirages 59,6 9,4 201,3 1,3 2,1 0,0 0,0 0,0 0,0 71,9
Convention de
-12,4 -13,2 -12,4 -15,6 -10,1 0,0 0,0 0,0
consolidation -15,8 0,0
Emissions de titres d'Etat 0,0 0,0 32,2 28,0 1,2 51,7 27,2 59,9 33,1 251,5
Amortissement dû -372,6 -344,3 -501,4 -381,3 -335,4 -273,3 -269,4 -222,9 -237,8 -141,5
I
Restructuration hors Club
403,7
de Paris
Remise de dettes 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 18,6
Autres emprunts 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 15,1 12,5 64,2 -35,9
2.2 Balance des capitaux
-110,4 -297,3 -139,3 -185,8 -234,2 73,3 -277,1 -501,4
privés 84,7 210,6
Investissements Directs
148,2 96,1 149,5 164,5 166,7 204,5 180,2 185,7
Etrangers 167,1 199,9
Investissements de
15,9 14,6 10,3 1,1 7,7 45,9 13,5 -48,6
Portefeuille -7,6 -10,2
Autres -74,8 20,9 -274,5 -408,0 -299,1 -351,4 -408,7 -177,1 -470,7 -638,5
Erreurs et omissions -10,0 21,9 -21,8 -18,1 16,5 -20,2 -19,7 16,9 0,0 0,0
III. SOLDE GLOBAL 70,5 279,6 560,4 40,8 203,4 62,3 112,9 212,5 -15,5 50,0
(en % du PIB) 0,9% 3,6% 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Variation des AEN (- =
-560,4 -40,8 -203,4 -62,3 -112,9 -212,5 15,5 -50,0
augmentation) -70,5 -279,6
PIB nominal 7 416,8 7 730,1 8 006,1 7 984,3 8 178,5 8 626,2 9 033,2 9 439,7 10 425,4 10 925,1
CGRAE 48,5 114,2 113,1 53,0 53,2 52,4 57,3 59,8 66,1 70,6
Autres recettes non fiscales 56,8 53,7 56,0 52,7 83,3 103,5 114,3 219,7 209,0 105,7
DONS 33,5 40,3 41,1 49,4 75,9 94,6 15,1 53,6 183,3 328,9
II
Dons projets 33,5 40,3 28,4 39,1 75,9 94,6 15,1 43,6 38,8 48,2
Dons programme 0,0 10,0 144,5 280,7
Autres dons (Dons filière kfé-
12,7 10,3
kko et population)
DEPENSES TOTALES (dep.
1360,2 1307,0 1592,5 1611,6 1 665,0 1 713,6 1 741,8 1 949,5 2 201,2 2 375,7
prim + int. sur dette)
(en % des recettes hors dons) 110% 98% 111% 119% 116% 116% 109% 107% 111% 111%
(en % du PIB) 18,3% 16,9% 19,9% 20,2% 20,4% 19,9% 19,3% 20,7% 21,1% 21,7%
DEPENSES PRIMAIRES (hors
1065,9 1047,3 1326,9 1393,6 1 478,8 1 536,6 1 610,0 1 783,3 2 019,3 2 169,7
intérêts)
(en % des recettes hors dons) 86% 78% 93% 103% 103% 104% 101% 98% 102% 101%
(en % du PIB) 14,4% 13,5% 16,6% 17,5% 18,1% 17,8% 17,8% 18,9% 19,4% 19,9%
Dépenses courantes 846,5 890,6 992,2 1071,4 1 111,8 1 204,0 1 257,7 1 399,4 1 560,8 1 649,7
(en % des recettes hors dons) 68% 67% 69% 79% 77% 82% 79% 77% 79% 77%
(en % du PIB) 11,4% 11,5% 12,4% 13,4% 13,6% 14,0% 13,9% 14,8% 15,0% 15,1%
Personnel 454,1 484,1 523,5 539,4 545,8 563,4 589,0 640,3 711,7 749,0
(en % du PIB) 6,1% 6,3% 6,5% 6,8% 6,7% 6,5% 6,5% 6,8% 6,8% 6,9%
Prestations sociales 88,1 96,6 100,9 111,6 135,6 149,2 167,6 182,8 188,6 198,0
(en % dep pers) 19,4% 20,0% 19,3% 20,7% 24,8% 26,5% 28,5% 28,5% 26,5% 26,4%
CNPS 35,0 28,2 36,5 56,1 60,4 65,7 70,0 72,1 75,0
CGRAE 55,2 96,6 72,7 75,1 79,5 88,8 101,9 112,7 116,5 123,0
Subventions et autres transferts 89,1 61,0 74,9 101,9 84,7 93,5 106,4 157,6 164,7 228,2
Autres dépenses de
210,9 244,5 289,7 315,4 342,3 394,5 391,2 414,0 491,8 464,5
fonctionnement
(en % des recettes hors dons) 17,0% 18,3% 20,3% 23,3% 23,8% 26,8% 24,4% 22,8% 24,9% 21,7%
Dépenses sociales ciblées 4,3 4,4 3,1 3,1 3,4 3,4 3,5 4,7 4,0 10,0
Dépenses du budget
208,1 143,3 257,1 213,7 258,6 235,3 239,0 253,6 319,6 329,6
d'investissement
(en pourcentage du PIB) 2,8% 1,9% 3,2% 2,7% 3,2% 2,7% 2,6% 2,7% 3,1% 3,0%
Financées sur budget et appuis
102,8 84,0 145,9 124,6 152,2 133,7 211,3 187,5 241,9 237,9
budg.
Financées sur prêts et dons projets 105,3 59,3 111,2 89,1 106,4 101,6 27,8 66,1 77,7 91,7
Dépenses en capital 2,3 3,8 7,2 2,4 3,6 0,5 7,3 0,6 0,0 7,7
III
PIB 7416,8 7730,1 8006,1 7984,3 8178,5 8626,2 9033,2 9439,7 10425,4 10925,1
(En milliards de Francs CFA) 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
FINANCEMENT TOTAL 89,7 -69,6 122,9 210,4 150,6 147,6 126,3 78,5 41,1 -98,2
FINANCEMENT INTERIEUR -62,0 -82,2 33,7 69,9 25,2 -0,6 35,1 -49,6 181,2 61,8
SYSTEME BANCAIRE -126,7 -100,9 23,7 -60,9 -62,3 34,6 -32,7 85,9 -31,0 238,6
Banque centrale -54,9 -48,7 4,1 -117,3 -51,0 5,6 -66,3 -15,2 46,5 215,5
Contreparties FMI -23,5 -40,4 3,6 -57,9 -66,4 -47,7 -30,8 4,1 3,6 81,2
Consolidation découvert BCEAO -32,7 -4,5 5,0 -5,4 -4,2 0,0 -17,6 -8,8 0,0 -19,7
Conventions de
-15,8 -2,3 -2,0 -1,7 -2,2 1,1 -4,4 0,0 0,0 0,0
consolidation
Dépôts et encaisses 17,1 -1,5 -2,5 -52,3 21,8 51,2 -14,5 -12,1 39,3 -20,0
Variation d'arriérés sur
1,0 1,0 1,6 3,5 0,0
intérêts
Concours adossé aux allocations
0,0 174,0
de DTS
Banques commerciales -71,8 -52,2 19,6 56,4 -11,3 29,0 33,5 101,1 -77,5 23,1
Crédit à l'Etat (y.c. titrisation) -59,0 -22,4 -8,3 8,2 -21,9 7,0 26,7 114,8 -94,4 14,7
Dépôts et
-12,8 -24,9 29,2 45,5 8,5 25,1 7,7 -12,6 20,8 9,0
obl.cautionnées
Variation d'arriérés sur intérêts -4,9 3,7 3,4 -2,0 0,1 -1,1 0,9 -0,6
Conventions de
-1,3 -1,0 -1,3 -1,1 -1,0 0,0 0,0 0,0
consolidation
Dette fournisseurs cédée aux
-4,8
banques
FINANCEMENT NON
64,7 18,7 10,0 130,8 87,4 -35,2 67,8 -135,5 212,2 -176,7
BANCAIRE
Entreprises publiques 9,2 15,2 6,7 1,9 1,8 1,6 3,7 1,4 0,9 1,0
Autres secteurs non
45,5 -2,6 -2,0 127,3 74,5 -37,8 59,3 -139,4 200,3 -179,3
bancaires
Emprunts obligataires 16,8 17,1 8,8 33,8 13,4 9,5 5,5
Bons du Trésor 4,6 0,0 0,5 5,0 34,0 35,7 19,0
Amortissement dû -17,9 -2,8 -40,9 -28,0 -23,8 -12,5 -4,0 -9,1 -1,5 -3,1
Variation nette des
60,8 0,5 22,1 133,7 84,9 -28,1 -9,0 -168,5 38,7 -67,4
exigibles
Arriérés sur service secteur
13,5 13,8 1,7 -6,0 -3,5
non bancaire
Remboursement titre public
-20,2 -17,1 -5,5 -34,0 -94,2
(emprunts et bons)
Autres 2,6 -0,3 0,0 0,0 0,0 0,0 50,6 -5,4 157,8 -35,6
Vente d'actifs 1,0 0,9 0,8 0,4 1,8 1,0 1,9 2,5 0,8 0,4
Produits de la privatisation 9,0 5,2 4,5 1,2 9,4 0,0 2,8 0,0 10,2 1,2
FINANCEMENT
149,7 50,9 129,0 145,9 123,1 153,0 101,3 135,4 -140,4 -162,8
EXTERIEUR (II)
Convention de consolidation -12,4 -13,2 -12,4 -15,6 -10,1 0,0 0,0 0,0
Tirages sur prêts projets 67,2 19,0 54,5 38,0 39,0 7,0 12,2 22,5 38,9 43,5
Autres tirages (hors FMI)
59,6 9,4 201,3 1,3 2,1 0,0 0,0 0,0 0,0 71,9
(appui budgétaire)
Amortissement dû -372,6 -344,3 -501,4 -381,3 -335,4 -273,3 -269,4 -222,9 -237,8 -141,5
Variation des arriérés extérieurs 189,8 157,1 -400,6 382,3 428,7 417,5 345,3 266,6 15,4 -707,5
Restructuration hors Club de
403,7
Paris
Remise de dette et annulation
0,0 0,0 0,0 18,6
de dette (hors club de Paris)
Club de Paris net -116,6
Remise sur service Club de
163,8
Paris
Rééchelonnement de la dette 205,7 209,7 755,4 90,8 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 18,0
Restructuration Créanciers de
123,6
Londres
Emprunts obligataires Trésor
32,2 16,3 0,0 46,2 23,8 15,8 14,9 25,1
Public
IV
Bons du Trésor 11,7 1,2 5,5 3,4 44,1 18,2 226,4
Remboursement emprunt
-31,3 -16,3 0,0 -46,2 -23,8
obligataire
Remboursement bon du trésor -3,0 -2,7 -3,2 -8,2 -232,1
Autres 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 15,1 12,5 64,2 -35,9
Différence du champ de la PNG 8,1 -23,2 -5,2 -6,7 -0,5 -2,9 -4,6 -4,1 -1,0 0,0
Ajustement L.C non liquéfiées
2,0 -38,3 -28,2 0,0 0,0 0,0 6,0 0,0 0,0 0,0
ou autres ajustements
Erreurs et omissions/écart de
-6,4 1,3 2,8 -1,9 -11,4 -3,3 1,4 2,7
financement
Source : Base de données de la DCPE 2000 -2009