Cours Des Techniques de Commerce International

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Master: Sciences de management
Module: Cours Techniques du commerce international
Présenté par:
Pr. Nour-Eddine EL BOUAZIZI
Année universitaire: 2021-2022

Présentation
1. Intérêts et objectifs du cours;
2. Méthodologie d’enseignement à suivre;
3. Présentation du programme de la matière;
4. Présentation de la bibliographie.
Techniques de commerce international

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1. Intérêts et objectifs du cours
A la fin de ce cours l’étudiant sera en mesure de:
• Comprendre les grandes théories du commerce international;
• Comprendre la tendance du commerce international
• Appréhender les grands enjeux de l’entreprise orientée à

l’international

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2. Présentation du programme
Première partie: Les grandes théories et tendance du commerce international
- Les grandes théories du commerce international
- Les grandes tendances des commerce international
Deuxième partie: Les techniques du commerce international
- La logistique internationale
- Le paiement international
- Les risques et couverture des opérations à l’international

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4. Bibliographie
• P. Krugman, M. Obstfeld, G. Capelle-Blancard & M. Crozet

(2006), « Economie internationale», PEARSON Education.
• B. Guillochan, Kawecki & B. Venet (2012), « Economie

internationale: commerce et macroéconomie», DUNOD.
• Martini H. (2017) «Techniques de commerce international»,

DUNOD.

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Première partie:
Commerce international: Définitions, théories et évolution

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1. Définition du concept de commerce international
Qu’est ce que le commerce international?

L’expression commerce international (CI) désigne l’ensemble des
flux de marchandises (biens et services) entre des pays
différents.
En d’autre terme, le CI correspond à l’ensemble des biens,
services et capitaux faisant l’objet d’un échange entre au
moins deux pays. Il renvoie également à l’organisation des
échanges internationaux entre deux ou plusieurs espaces
économiques : modes de règlement des échanges, mesures
douanières, gestion des risques de change...
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• Pour mesurer le CI, les organismes internationaux collectent
les données sur les flux des échanges entre un pays et le reste
du monde ou entre deux espaces économiques.
• La balance commerciale (BC) est l’un des principaux

indicateurs de la performance d’un pays dans les échanges
internationaux.
Solde de la BC (SBC) = Exportations (X) – Importations (M)
Si SBC > 0 -------------------- Excédent la BC donc une
performance
Si SBC < 0 -------------------- Déficit de la BC donc une contre performance

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Les sources de cette contre performance?

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 Manque de compétitive des entreprises nationales
 Le taux de change
 Structure des exportations et des importations (DIT)
 Absence de politiques de promotion des exportations et

limitation des importations (politique budgétaire et /ou politique
monétaire)
 Le positionnement géographique par rapport aux principaux

marchés qui affecte les coûts (notamment les coûts de transport).
 Les traités de libre échange et libre échange ou protectionnisme.

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Mais qu’est ce qu’une balance commerciale? Quelle est la différence par
rapport à une balance de paiement?
La balance commerciale est un document de la comptabilité
nationale qui regroupe les exportations et importations de biens, et
de services marchands.
La balance de paiement (BP) est un document comptable qui recense
pour une période donnée l’ensemble des flux d’échanges monétaires,
financiers et réels d’un pays (entreprises, banques, administrations
publiques) avec l’extérieur.
Dans la balance des paiements, les opérations faisant l’objet des

recettes sont enregistrées au crédit et celle faisant l’objet des
dépenses au débit.

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Rôles de la BP:
 C’est un instrument permettant de prendre des décisions en

matière de politique de relation économique et financière avec
l’extérieur.
 Elle fournit des informations liées au commerce international

et sur les mouvements des capitaux.
Structure de la BP

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Eléments Sous balances Décomposition des sous balances
Balance des Balance commerciale

transactions
courantes Balance des services ou invisibles
Balance de paiements
Balance des revenus
Balance des transferts courants
Transfert en capital
Balance des capitaux
Acquisition et actifs non
financiers
Investissements directs
Balance des opérations
Investissements de portefeuille
financières
Autres investissements
Avoirs en réserve
Erreur et omissions ************

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La balance des transactions courantes
Elle se décompose en quatre sous balances telles que :
a. La balance commerciale: Elle enregistre les opérations sur les
biens à savoir :
- Les exportations à leur valeur FOB (FREE ON BOARD) ;
- Les importations à leur valeur
FOB Avec FOB (assurance et fret non
compris)
- Solde de la balance commerciale (SBC = X – M)
b. La balance des services ou invisibles: Ce sont des transactions qui ne
donnent pas lieu à un passage physique des frontières. Elle enregistre les
opérations suivantes : Le transport, le voyage, les services audiovisuels,
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les services de communication, les services d’assurance, les
services de construction, etc.
c. La balance des revenus: Elle enregistre les opérations

suivantes :
- Les rémunérations des salariés ;
- Les revenus des investissements (directs et de portefeuille)
Solde de la balance des revenus = total crédit – total débit.

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d. La balance des transferts courants: Elle enregistre :
- Les transferts privés ;
- Les transferts publics
Liés aux opérations d’aide économique ou financière (assistance technique ou

financement d’organisme international)
Solde BTC = total débit – total crédit
SBTC = BC + BS + BR + Btc
Si ce solde est négatif, cela signifie que le pays s’endette vis-à-vis de

l’extérieur pour financer la consommation et l’investissement.
Si ce solde est positif, cela signifie que le pays dégage une épargne.

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La balance des capitaux
On y enregistre :
- Les transferts en capital (dont annulation des dettes)
- Les acquisitions d’actifs non financier (brevet, marque, droit de
bail, etc.)
Solde BK = TOTAL CREDIT – TOTAL DEBIT
Capacité ou besoin de financement = SBTC + SBK
La balance des opérations financières
Elle enregistre les opérations suivantes :
- Les investissements directs ;

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Les investissements en portefeuille (actions, obligations) ;
- Avoir de réserve (or, devise, etc.)
- Autres investissements (des prêts, les crédits commerciaux)
Solde BOF = investissement direct + investissement portefeuille + avoir

de réserve + autres investissements
Solde balance global = SBTC + SBK + SBOF
Le poste erreurs et omissions

Il s’agit d’un poste d’ajustement, il prend en compte pour un montant net
le déséquilibre constaté entre le total des débits et le total des crédits
de la balance de paiement, c’est pourquoi la balance de paiement est
toujours équilibrée

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Application:
Nous vous donnons les informations suivantes relatives à l’économie
d’un pays:
- Importations: 8 000 000,00
- Exportations: 5 000 000,00
- SBS: 4 000 000,00
- SBC: 3 000 000,00
- SCF : 7 000 000,00
Travail à Faire:
1. Calculer le solde de la balance des transactions courantes
2. Calculer le solde de la balance global.

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Corrigé:
1. Calcul du SBTC
SBTC = SBC + SBS + SBR +Sbtc
SBTC = (X-M) + SBS
SBTC = (5 000 000,00 – 8 000 000,00) + 4 000 000,00
SBTC = 1 000 000,00
2. Calcul du SBG
SBG = SBTC + SBK + SBOF
SBG = 1 000 000,00 + 3 000 000,00 + 7 000 000,00
SBG = 11 000 000,00

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2. Les théories de l’échange international
2.1. Théorie des avantages comparatifs
Le principe des avantages comparatifs
 Exposé au XIXe siècle par l’économiste David Ricardo.
 Le principe: Il vise à démontrer la supériorité du libre-échange
sur l’autarcie.
 Les pays sont gagnants à l’échange s’ils se spécialisent dans la
production du (des) bien(s) qui supportent le(s) coût(s) de
production relatif (s) le (s) plus faible(s) et s’ils importent le(s)
bien(s) qui supporte(nt) le(s) coût(s) de production relatif(s) le(s)
plus élevé(s).
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1.1 Coûts de travail et spécialisation
On suppose que:
Pays A Pays B
Blé 2 5
Voitures 3 4
• Un seul facteur primaire, le travail

• Le facteur circule librement entre les branches « blé » et « voiture »,
à l’intérieur de chaque pays, ,mais pas entre les deux pays
• Les besoins unitaires en travail (coûts unitaires) diffèrent dans
chaque pays.
• Le nombre d’unités de travail nécessaires à la production d’une unité
de bien est plus faible, dans les deux branches, dans le pays A.
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Cas d’autarcie Cas de libre-échange
• Pour A: Pour A:
Il obtient, en renonçant à produire Envendant sur le march

é
une unité de blé, 2/3 de voiture international une unité de blé il
reçoit
• Pour B:
de B plus que 2/3 de voiture
Il obtient, en renonçant à produire
Pour B:
une voiture, 4/5 d’unité de blé
En échangeant avec A, il peut obtenir
plus de 4/5 d’unité de blé
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Techniques
de
commerce
internation
al
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 Le revenu national en termes de blé de A est 3000 unités de
blé;
 Le revenu national en termes de blé de B est 2500P
 En conséquence, on aura:
Dans A, la consommation sera 1500 et l’exportation de blé de
1500
Dans B, la consommation sera 1250P et l’exportation de 1250P
voitures
A l’équilibre international:
Export = Import c’est-à-dire 1500 = 1250P d’où P = 1,2

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Dans le modèle des avantages comparatifs, si le prix relatif de
l’échange est strictement compris les coûts relatifs:
- Chaque pays est totalement spécialisé dans la production du

bien qui bénéficie d’un avantage comparatif;
- Cette spécialisation permet à chaque partenaire d’obtenir un

gain par rapport à l’autarcie.

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Deuxième partie:
Techniques du commerce
international

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Les entreprises qui souhaitent se développer à l’international
disposent plusieurs options:
 Soit elles exportent au départ de leurs pays d’origine;
 Soit à partir d’autres pays par la négociation à l’international et

la sous-traitance;
 Soit elles décident de s’implanter à l’étranger.
Pour les importations s’avèrent nécessaire pour la fabrication des

produits dans le pays d’origine ou à l’étranger.
Trois questions méritent des réponses:

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Trois questions méritent des réponses:
• Pourquoi se développer à l’international?
• Pourquoi importer?
• Pourquoi s’implanter à l’étranger?
1. Pourquoi se développer à l’international en exportant?
Depuis plusieurs décennies, les entreprises commencent à

s’intéresser aux marchés étrangers. Les exportations sont
considérées comme une solutions pour maintenir l’activité de
l’entreprise.

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 L’exportation est considéré comme une alternative au marché
national
 L’exportation est perçue comme un moyen d’équilibrer le

portefeuille de l’entreprise:
 L’entreprise mono-marché est fragilisée
 Recherche d’une économie d’échelle
 Bénéficier d’une courbe d’apprentissage
 Demande étrangère générée par des secteurs internationaux
 L’exportation est inhérente à l’activité de l’exportateur

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 L’exportation stimulée par des actions publiques nationales ou
régionales en faveur des entreprises exportatrices.
 L’exportation peut-être motivée par des demandes inattendues

de clients étrangers
2. Pourquoi importer?
 Manque de matières premières
 L’achat de l’étranger s’avère moins cher
 Ouvrir la marché en important
3. Pourquoi s’implanter à l’étranger?

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 Bénéficier la main d’œuvre à bon marché (cas de l’Afrique)
 Bénéficier la qualification de main d’œuvre du pays d’accueil

(cas de l’Asie)
 Proximité d’un marché étranger
 Réduire les coûts de production (coût de transport)
 Etre proche du client
 Accompagner les PME du pays d’origine installer à l’étranger

(cas des banques).

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I. Logistique international
La logistique internationale est une fonction intégrée dans
l’organisation de l’entreprise ou elle est sous-traitée auprès
de prestataires de services appelés transitaires.
La logistique internationale correspond à l’ensemble des
opérations de transport, de stock, d’allotissement, de
distribution, de dédouanement de la marchandise permettant
de la mettre à la disposition dans les délais et les quantités
souhaitées sur les lieux de production, de distribution ou de
consommation.

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Pr. N. EL BOUAZIZI
La logistique internationale renvie à la notion de « Supply Chain
» qui correspond à la gestion globale des flux physiques de
marchandises entre le fournisseur et les clients finaux.
Nous aborderons deux éléments essentiels:
- Les incoterms
- Le transport
1. Les incoterms
Crées en 1936 par l’ICC, les International Commercial

TERMS définissent les obligations du vendeur et de
l’acheteur lors d’une transaction commerciale.

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Pr. N. EL BOUAZIZI
Les Incoterms proposent une codification pour identifier les
transactions commerciales. Chaque modalité est donc codifiée par trois
lettres et est indissociable du lieu de livraison et d’acheminement.
Les Incoterms concernent essentiellement les obligations des

parties à un contrat de vente, en ce qui concerne : la livraison
des marchandises, la conclusion du contrat de transport, le
transfert des risques entre l’acheteur et le vendeur, la
présentation des documents de transport, le chargement et le
déchargement des marchandises, l’accomplissement des
formalités des marchandises douanières à l’export et à
l’import, le paiement des droits et taxes.
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Quel sont les types d’Incoterms?
- Les Incoterms multimodales:

https://international-
pratique.com/esddscoiso_wpc4d85s36r/uploads/2020/07/INCOTERMS-2020-
_-sch%C3%A9ma-MULTIMODAUX-FR_V3.png
-Les Incoterms maritimes:

https://international-
pratique.com/esddscoiso_wpc4d85s36r/uploads/2020/07/INCOTERMS -2020-
_-sch%C3%A9ma-MARITIMES-FR_V3.png
Application
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La société Champagne St. Louis un champagne de bonne qualité. Plus de 40 %
de la production est exportée vers l’Asie du sud-est. Absente du marché
coréen, la société Champagne St. Louis veut percer ce marché et souhaite
mieux connaitre la politique de prix à adopter. Le chef de zone souhaite coter
sur la base d’un conteneur de 20 pieds. On dispose des informations suivantes:
-Le prix de vente d’une caisse de 6 bouteilles départ Reims: 75 € pour un coût
de revient de 11 € la bouteille.
- L’expédition serait prévue en conteneur réfrigéré: 15 000 bouteilles de 0,75

litre.
- Les frais à prévoir:
- Empotage du conteneur ç Reims: 200 €
- 10 palettes perdues: 55 €

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- Dédouanement export: 145 €
- Pré-acheminement: 400 €
- Fret maritime: 2 200 USD (Anvers-Pusan)
- Mise à bord au port de départ: 150 €
- Assurance: 3 % du CIF+ 10 %
- Droit de douane: 8 % de la valeur CIF
- Taxe sur les alcools: 2 USD par litre
- déchargement à l’arrivée: 300 USD
- Post-acheminement: 120 USD
-Marge de l’importateur: 15 % de la CIF
- Marge du distributeur: 30 % de son prix de vente ( taux se marge)
-Taxe à la consommation (équivalent à la TVA): 10 %

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Travail à faire:
1. Déterminez le prix unitaire en euro (€) FOB Anvers, puis en USD CIF
Pusan et DDP Séoul hors taxe à la consommation sur la base d’1 € = 1,60
USD.
2. Quel est le prix de vente TTC au consommateur Coréen compte tenu des
marges de l’importateur et du distributeur?
Remarques:
Il est claire que les prix de vente et les coûts de revient évoluent en fonction
des incoterms
Exemple 1: Cotation maritime
Une entreprise champenoise est sollicitée pour une exportation d’un conteneur
de 20 pieds sur la chine
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-Droits de douane en chine sur le Champagne: 14 %
- TVA en chine: 17 %
- le conteneur peut contenir 6000 bouteilles sous forme de coffret.
Voici la cotation simplifiée:

Eléments de cotation Valeur en USD Commentaire
Ce prix comprend la marge

6000 bouteilles à 15 USD la bouteille 90 000,00 du producteur (3 USD/bouteille
Formatilté douanière export-DAA 180,00
Pré-Acheminement jusqu'à port du Havre 800,00
FCA Parc à conteneur le Havre ?
Frais de charge /taxe Informatique de déd 320,00
FOB le Havre ?
Transport maritime conteneur 20 pieds 3 200,00
CFR Shanghai ?
Assurance transport ? 4,8 pour mille ou 0,48 % CIF
CIF Shanghai ?
Frais portuaires à l'arrivée 250,00
Post-acheminement entrepôt de l'importateur ? Soit environ 0,075 USD/bouteille

DAP entrepôt acheteur chinois ?
Droits et taxes 31 830,00 (à justifer) ????
DDP entrepôt acheteur chinois ?

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Travail à faire
1. Compéter le tableau
2. Le prix de la bouteille DDP
3. Le prix de DDP HT
4. Quel est le poids de la logistique ainsi le coût de transport d’une bouteille

?
Eléments de réponse:
1. Tableau

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Pr. N. EL BOUAZIZI
Elements de cotation en USD Commentaire
Ce prix comprend la marge
du producteur
6000 bouteilles à 15 USD la bouteille 90 000,00
(3 USD/bouteille
Formatilté douanière export-DAA 180,00
Pré-Acheminement jusqu'à port du Havre 800,00
FCA Parc à conteneur le Havre 90 980,00 90000+180+800
Frais de charge /taxe Informatique de déd 320,00
FOB le Havre 91 300,00 90980+320
Transport maritime conteneur 20 pieds 3 200,00
CFR Shanghai 94 500,00 91300+3200
Assurance transport 500,00 4,8 pour mille ou 0,48 % CIF
CIF Shanghai 95 000,00 94500+500
Frais portuaires à l'arrivée 250,00
Soit environ 0,075 USD/

Post-acheminement entrepôt de l'importateur 450,00 bouteille
DAP entrepôt acheteur chinois 95 700,00 95000+250+450
Droits et taxes 31 830,00 voir calculs
DDP entrepôt acheteur chinois 127 530,00 95700+31830

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2. Le prix de la bouteille DDP:
12753
0  21.26 USD soit 40 % de plus que le prix FCA.
6000
3. Le prix DDP HT:
DD
P HT = 21, 25  US (car la TVA est récupérable)
1,17
D
18,17
4. Le poids de la logistique:
(18,16  2, 2) 15
15 x100  6,33%
Le coût de transport d'une bouteille tourne autour de 0,95 USD (15,95-15).

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2. Les instruments et techniques de paiement
Lors de la négociation commerciales, les modalités financières du

contrat prennent une importance primordiale. Elles concernent,
entre autres, la monnaie de facturation, les délais de règlement, le
mode de paiement, les techniques de paiement ou procédure de

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Pr. N. EL BOUAZIZI
recouvrement dont certains sont spécifiques au commerce international,
telles que la remise documentaire ou le crédit documentaire.
2.1. Les instruments de paiement
Le paiement des importations et des exportations conduit

obligatoirement à l’utilisation d’un support. Il peut être:
• Un virement bancaire SWIFT (Society for Wordwide

Interbank Financial Telecommunications)
• Un chèque (moins en moins utilisé) ou effet de

commerce (billet à ordre ou lettre de change)
2.1.1. Le virement Swift
C’est un instrument de règlement le plus utilisé. Le débiteur (l’acheteur

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Pr. N. EL BOUAZIZI
C’est un instrument de règlement le plus utilisé. Le débiteur (l’acheteur
importateur) donne l’ordre à son banquier de payer son créancier
(l’exportateur).
Avantages Inconvénients
 Très rapide et sûr sur le plan technique  Emission à l’initiative de l’acheteur
Peu onéreux  Temps plus ou moins long selon le
Pas de risque d’impayé si le virement circuit bancaire utilisé
avant l’expédition  risque de change si le virement est
libellé en devises
2.1.2. Le chèque
Le chèque est un ordre écrit et inconditionnel de paiement à vue, en

faveur d’un bénéficiaire. Actuellement il moins en moins utilisé dans
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Les transactions commerciales à l’international (importations et
exportations). Ce chèque peut être libellé en devises.
 Facilité d’utilisation.  Emission à l’initiative ce l’acheteur.
 Commissions faibles sur les chèques  Temps d’encaissement parfois long.
de montants élevés.  Frais d’encaissement variables
selon le circuit bancaire.
 Coût élevé pour les chèques à faibles
montants.
 Risque de change si le chèque est
libellé en devises.
 Possibilité d’opposition sur chèque
 Risque de non-paiement si chèque est
impayé.
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2.1.3. La lettre de change et le billet à ordre
Il s’agit d’un écrit par le quel l’exportateur (le tireur) donne à son client
étranger (le tiré) de payer un certain montant (le nominal) à vue ou à
échéance. Un certain nombre de mentions doivent obligatoirement
apparaitre: la dénomination de lettre de change, le mandat de payer une
somme déterminée, le nom du tiré, l’échéance, le lieu de paiement, la date
et le lieu de création de l’effet, le nom du bénéficiaire et la signature du
tireur.
 L’effet est émis à l’initiative  La lettre de change ne supprime pas les
du vendeur (le créancier) risques d’impayé, de perte ou de vol.
 Il matérialise une certaine  Elle est soumise à l’initiative de l’acheteur.
créance escomptable auprès d’une
banque.
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2.1.4. Le billet à ordre
L’acheteur étranger est à l’initiative de l’émission du billet à ordre (le

souscripteur) en faveur de son fournisseur (le bénéficiaire). Il est
soumis au même formalisme que la lettre de change. L’aval de la
banque de l’acheteur apporte plus de sécurité pour le bénéficiaire.
Cependant, la banque avalisante peut être tentée d’exiger du
souscripteur le versement d’une provision.
2.2. Les techniques de paiement
Ce sont les procédures de recouvrement du paiement d’une opération

d’import ou d’export. Ces techniques sont multiples, on cite:
• L’encaissement simple

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Pr. N. EL BOUAZIZI
• La remise documentaire
• Le crédit documentaire
2.2.1. L’encaissement simple
Il consiste à ce que la marchandise ou le service soit payé soit:
 D’avance ce qui n’est pas toujours possible en fonction du
contrôle des changes dans le pays de l’acheteur;
 Au comptant ou à échéance avec matérialisation d’une traite
ou non.
La remise documentaire constitue une alternative à cette technique.
2.2.2. L’encaissement documentaire
La remise documentaire est une procédure de recouvrement dans

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Pr. N. EL BOUAZIZI
une banque a reçu mandat d’un exportateur (le vendeur) d’encaisser
une somme due par un acheteur contre remise des documents.
Le vendeur fait établir les documents de transport à l’ordre d’une

banque. Cette banque doit remettre les documents de transport à
l’acheteur, contre paiement ou acceptation d’effets de commerce. La
remise documentaire est soumise à des règles et usances uniformes
(RUE 522).
Cette technique fait intervenir généralement quatre parties:
o Le donneur d’ordre: c’est le vendeur exportateur;
o La banque remettante: C’est la banque du vendeur à qui

l’opération a été confiée par le vendeur

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o La banque présentatrice: C’est la banque à l’étranger chargée
de l’encaissement. Cette banque effectue la présentation des
documents à l’acheteur et reçoit son règlement. On distingue
deux types de remises documentaire: D/P et D/A.
Schéma export
Vendeur exportateur marocain Acheteur étranger
client Bank Of Africa (BOA) Débiteur
créancier bénéficiaire Tiré
Donneur d’ordre
Banque BOA Banque du tiré

Banque présentatrice
Banque remettante dans le
pays du tireur

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Pr. N. EL BOUAZIZI
2.2.3. Le crédit documentaire
Il s’agit de l’engagement irrévocable d’une banque de payer à vue ou à

l’échéance un bénéficiaire (vendeur) contre remise de documents
représentatifs de l’opération commerciale.
Seule la stricte conformité des documents à l’engagement bancaire

permet d’obtenir le paiement (crédit documentaire). C’est une
technique pratiquée depuis plusieurs siècles.
Afin d’uniformiser les pratiques et le sens des termes, la chambre de

commerce internationale a adopté en 1933 la première édition des
règles et usances uniformes relatives aux crédits documentaires. La
dernière version date de 2007, les RUU 600.

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Pr. N. EL BOUAZIZI
Le principe général: le CD est une promesse donnée par un banquier de
l’importateur à un exportateur étranger, selon laquelle le montant de sa
créance lui sera réglé, pourvu qu’il apporte – à l’aide des documents
énuméré – la preuve de l’expéditeur des marchandises à destination des
pays importateurs, ou la preuve que les présentations ont été accomplis.
Il s’agit donc d’un engagement irrévocable de paiement donné par une
banque (la banque émettrice) en faveur du vendeur (le bénéficiaire), et
délivré à ce dernier à la demande et conformément aux instructions de
l’acheteur (le donneur d’ordre). L’engagement est limité dans le temps
et il est conditionné à la présentation par le vendeur d’un ensemble
précis de documents conformes aux conditions et termes du crédit
documentaire et ceci dans un délai déterminé.

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Pr. N. EL BOUAZIZI

Cours Des Techniques de Commerce International

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Master: Sciences de management

Module: Cours Techniques du commerce international

Année universitaire: 2021-2022

1. Intérêts et objectifs du cours;

2. Méthodologie d’enseignement à suivre;

3. Présentation du programme de la matière;

Techniques de commerce international

A la fin de ce cours l’étudiant sera en mesure de:

• Comprendre les grandes théories du commerce international;

• Comprendre la tendance du commerce international

• Appréhender les grands enjeux de l’entreprise orientée à

Techniques de commerce international

Première partie: Les grandes théories et tendance du commerce international

- Les grandes théories du commerce international

- Les grandes tendances des commerce international

Deuxième partie: Les techniques du commerce international

- Les risques et couverture des opérations à l’international

Techniques de commerce international

• P. Krugman, M. Obstfeld, G. Capelle-Blancard & M. Crozet

• B. Guillochan, Kawecki & B. Venet (2012), « Economie

• Martini H. (2017) «Techniques de commerce international»,

Techniques de commerce international

Techniques de commerce international

Qu’est ce que le commerce international?

• La balance commerciale (BC) est l’un des principaux

Solde de la BC (SBC) = Exportations (X) – Importations (M)

Si SBC > 0 -------------------- Excédent la BC donc une

Si SBC < 0 -------------------- Déficit de la BC donc une contre performance

Techniques de commerce international

Techniques de commerce international

 Structure des exportations et des importations (DIT)

 Absence de politiques de promotion des exportations et

 Le positionnement géographique par rapport aux principaux

 Les traités de libre échange et libre échange ou protectionnisme.

Dans la balance des paiements, les opérations faisant l’objet des

Techniques de commerce international

 C’est un instrument permettant de prendre des décisions en

 Elle fournit des informations liées au commerce international

Techniques de commerce international

Balance des Balance commerciale

Techniques de commerce international

c. La balance des revenus: Elle enregistre les opérations

- Les rémunérations des salariés ;

- Les revenus des investissements (directs et de portefeuille)

Solde de la balance des revenus = total crédit – total débit.

Techniques de commerce international

- Les transferts privés ;

- Les transferts publics

Liés aux opérations d’aide économique ou financière (assistance technique ou

Solde BTC = total débit – total crédit

Si ce solde est négatif, cela signifie que le pays s’endette vis-à-vis de

Techniques de commerce international

La balance des opérations financières

Elle enregistre les opérations suivantes :

- Les investissements directs ;

- Avoir de réserve (or, devise, etc.)

- Autres investissements (des prêts, les crédits commerciaux)

Solde BOF = investissement direct + investissement portefeuille + avoir

Le poste erreurs et omissions

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