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COURS DE FISCALITE ET
GESTION DES ENTREPRISES
Par
Assistant Jacques KIKUNI KOKONYANGE
ASSISTANT
INTRODUCTION GENERALE
Le droit fiscal n'est qu'une branche de la science fiscale; celle-ci n'est elle-même qu’une
partie de la science financière. Les problèmes de l'impôt sont étroitement liés à ceux du budget, du
trésor, de l'emprunt et de la monnaie : l'ensemble de ces problèmes constitue l'objet de la science
financière. La science fiscale étudie les problèmes juridiques, économiques, sociologiques et
politiques relatifs à l'impôt.
La science fiscale comprend nécessairement la théorie générale de l'impôt. Celle-ci saisit le
fait fiscal en lui-même, définit le concept d'impôt, analyse ses éléments constitutifs, procède aux
classifications des différents types d'impôts, examine les caractéristiques de chacun d'eux pour
aboutir à la notion de système fiscal.
Mais le phénomène fiscal ne peut être isolé. On ne peut découvrir sa véritable signification
que si on le replace dans son environnement.
La science fiscale comporte ainsi plusieurs aspects.
Des aspects économiques, sociologiques et politiques : dans les finances
modernes, la théorie générale de l'impôt devient ainsi de plus en plus une théorie économique,
socio-psychologique et politique de I'impôt.
Des aspects juridiques: la science fiscale étudie, outre le régime juridique des différents
impôts, les conditions d'élaboration et d'application de la loi fiscale, les organes compétents en
matière fiscale, les prérogatives de l'administration, les garanties accordées aux contribuables, les
rapports entre le fisc et les contribuables, et en fin le contentieux fiscal. Ce champ d'étude est plus
spécialement celui du droit fiscal. Le fiscal peut être défini, dans une première approche, comme
l’ensemble des règles juridiques relatives à l'impôt.
La règle fiscale peut trouver son explication dans un certain nombre de faits ou de
motivations politiques, économiques ou sociales. Ces aspects doivent être mis en relief pour éclairer
l’exposé juridique, du moins chaque fois qu’on le peut, car il est parfois difficile de donner une
explication satisfaisante de telle ou telle disposition. Bien plus, les règles du droit fiscal ne répondent
pas toujours à des critères "objectifs et rationnels", suivant la formule utilisée par la Conseil d’Etat
pour censurer certaines dispositions de loi. Cependant pour une autre raison qu'il apparaît
nécessaire de privilégier la règle de droit dans un cours consacré à la fiscalité.
[2]
Il n’existe pas d'autre domaine de l'action administrative, sauf peut être celui des
interventions sociales, qui soit autant" juridicisé" que la fiscalité. Le juridisme exacerbé de la fiscalité,
qui se manifeste par une utilisation intensive des techniques législatives et réglementaires et par la
prolifération des textes de toute nature, loin de marquer un progrès de l'Etat de droit et de
conforter le principe de légalité, affaiblit l'idée même de droit et représente une menace
permanente pour les libertés individuelles. Or, notre système fiscal est devenu de plus en plus
oppressif depuis les années1970. Le droit fiscal ne peut ainsi être considéré ni traité comme une
matière purement technique; il s'agit aussi, et par excellence, d'un domaine où la défense des droits
fondamentaux et de la liberté doit être un objectif prioritaire. Or, c'est en se plaçant sur le terrain du
droit que l'on défend le plus efficacement les droits du citoyen-contribuable; c'est seulement le
recours aux principes fondamentaux du droit qui permet de limiter les abus de l'Etat fiscal.
La fiscalité n'est plus seulement une matière juridique, économique etsociale : elle est
devenue un enjeu politique majeur. Nos libertés sont encore menacées par suite de
l'accélération du processus d'intégration communautaire et des abandons successifs de la
souveraineté nationale.
On peut seulement considérer que toute l'ossature de la fiscalité est faite de règles
spéciales et relève donc plutôt des disciplines du droit public. En revanche, le contenu de la
fiscalité, qui est constitué aussi de règles du droit civil ou du droit commercial, est tout autant une
matière de droit privé.
Un titre préliminaire est consacré à l'étude des critères du droit fiscal et de la gestion des
entreprises. On étudiera ensuite les techniques juridiques de l’impôt, les sources du droit fiscal,
l'application du droit fiscal dans le temps et les principes fondamentaux du droit fiscal.
Ce cours porte sur le droit fiscal général et la gestion quotidienne des entreprises .Les
pouvoirs de l'administration fiscale (contrôle, redressement, sanction) et le contentieux
fiscal sont à étudier avec les procédures fiscales qui font partie désormais ducours demaîtrise.
Dans la deuxieme partie de ce cours, nous allons parler de la gestion des entreprises.Il
s’agira de faire un regard sur les grands doctrinaires et leur type d’orientation ou de model.
[3]
La question est de savoir à quel signe il est possible de reconnaître que des
règles font partie du droit fiscal. Cette recherche d'un critère d'application répond à la
préoccupation de construire le droit fiscal autour d'une idée fondamentale.
1. Le champ d’application
Il ne coïncide pas avec le domaine des rapports qui s'établissent entre
l’administration fiscale et les contribuables. Il est beaucoup plus large ; par exemple,
tout ce qui concerne l'élaborationde la loi d'impôt appartient au droit fiscal à la
representation nationale .Par ailleurs, les services de la Direction générale des impôts
n'ont pas qu'une activité fiscale. Ils ont aussi des attributions extra-fiscales. Plusieurs de
ces missions concernent le secteur foncier (gestion du service du cadastre, évaluation
d'immeubles, de droits immobiliers ou de fonds de commerce, administration du
domaine de l'Etat, publicité des actes affectant la propriété foncière et immobilière).
D’autres compétences, qui ont été transférées, à partir du ler janvier 1993, à la
Direction générale des douanes et droits indirects, intéressent l'élaboration et
l'application de réglementations économiques et administratives dans les domaines de la
viticulture, des sucres, des céréales, des oléagineux et produits dérivés, des tabacs et
allumettes, des alcools, des débits de boissons et des jeux.
Le champ d'application du droit fiscalite déborde aussi largement le domaine
des compétences des juges de l’impôt. Ceux-ci ne sont compétents que pour connaître
des contentieux individuels de l'assiette et du recouvrement. Le contentieux de
l'annulation des actes réglementaires, ceux de la responsabilité de l'administration
fiscale et de la juridiction gracieuse leur échappent ; ils relèvent de la compétence du
juge administratif de droit commun; mais ces contentieux ne peuvent pas être exclus du
champ d'étude du droit fiscal.
Le critère principal du droit fiscal réside dans la notion d'imposition. Toutes
les règles relatives à une imposition font nécessairement partie du droit fiscal.
Il s’en suit que le droit fiscal a un champ d’application qui est plus étendu que
celui du régime fiscal. Le régime fiscal est un ensemble de dispositions concernant
l’établissement, le recouvrement, le contrôle et le contentieux de l’impôt qui s’applique
uniformément aux impositions les plus importantes, et que l’on peut considérer pour
cette raison comme commun à ces impositions. Or de nombreux impôts ne sont pas
soumis à cette régle.
a) La conception étroite du pactole ou tresor .
[4]
Le caractère pécuniaire peut être examiné aux trois points de vue de l'assiette,
de la liquidation et du recouvrement de l'impôt. L'assiette est le plus souvent constituée
elle-même d'éléments monétaires. L'impôt est alors prélevé sur une certaine somme
d'argent ou sur une valeur convertie en termes monétaires (lorsqu'il faut, parexemple,
évaluer des avantages en nature). C'est le cas de l'impôt sur le revenu (IR), de l'impôt
sur les sociétés (IS), de la taxe sur la valeur ajoutée(TVA), etc...L'impôt peut aussi être
basé sur des éléments matériels. Le droit indirect de consommation sur les alcools et les
boissons alcooliques est calculé ainsi sur le nombre, et non pas la valeur pécuniaire
d'hectolitres d'alcool pur.
1.4. Les impots directs et indirets
Les impôts directs sont directement prélevés auprès du redevable. Ils sont les
plus sensibles politiquement d’autant qu’ils sont les seuls à permettre une certaine
redistribution par l’application des barèmes progressifs c’est-à-dire dont le taux
augmente en fonction de la base imposable. L’impôt sur le revenu des personnes
physiques (IRPP ou IPR ) et l’impôt sur les sociétés sont les plus connus d’entre eux. Les
impôts locaux, perçus au bénéfice des communes, des communautés urbaines, des
districts et des provinces, font également partie de la fiscalité directe. Il s’agit de la taxe
professionnelle, la taxe d’habitation, et la taxe foncière sur le bâti et le non bâti. Les
impôts sur le capital viennent compléter ce dispositif. L’impôt de solidarité sur la fortune
(ISF), en France, taxe la possession de patrimoine ; les droits de succession, de
mutation et divers droits d’enregistrement et de timbre taxent sa transmission.
Les impôts indirects sont ceux qui sont payés par un contribuable légal, mais
supportés en définitive par un tiers, généralement le consommateur. La TVA est le
principal d’entre eux. Les droits sur le tabac, l’alcool et les produits pétroliers en sont un
autre exemple. Alors que l’impôt est prélevé sans que soit offerte au contribuable une
contrepartie déterminée, la taxe, elle, rémunère un service rendu ou, tout du moins, mis
à la disposition du redevable. Elle est instituée par la loi et est due même si le
contribuable n’utilise pas le service ainsi mis à sa disposition. La taxe d’enlèvement des
ordures ménagères (par la ville en Rdc ) rentre dans cette catégorie. À l’inverse, les
redevances, elles, ne sont dues que si le redevable utilise effectivement les prestations
qui lui sont offertes en contrepartie. Ces redevances peuvent être instituées par voie
réglementaire.
1.6. Un prélèvement de caractère obligatoire.
L'impôt est le nerf de la puissance publique. On ne saurait concevoir que
les contribuables aient la faculté de déterminer eux-mêmes le principe de leur
imposition, le montant de leurs cotisations et d'en fixer les modalités de recouvrement.
L'idée de consentement à l'impôt se situe sur un tout autre plan ; elle exprime
simplement un idéal commun qui s'affirme dans le principe de la légalité fiscale.
[8]
Le principe d'autorité revêt deux aspects différents mais qui, compte tenu de la
nature du prélèvement fiscal, sont étroitement liés. L'impôt n'est pas seulement
obligatoire. Il est encore établi et recouvré en vertu des prérogatives de puissance
publique, ainsi qu'on le verra sous la rubrique suivante.Le caractère obligatoire de
l'impôt n'est que l'expression juridique d'une réalité pleinement conforme au sens
étymologique du mot. Le caractère obligatoire de l'impôt et le principe de la légalité
fiscale sont ainsi étroitement liés.
[9]
0. Introduction
Les impôts réels sont des impôts dont le calcul et le recouvrement
ne tiennent pas compte de la situation du contribuable. Ils frappent de la
même manière et sans distinction aucune tous les contribuables. Il s’agit
généralement des impôts frappant la détention d’un bien matériel
(acquisition d’un véhicule, d’un terrain foncier, d’une concession minière)
ou l’exposition d’une dépense.
Toutefois, dans la législation fiscale congolaise, par impôt réel, il
faut entendre l’impôt qui est prélevé en vertu de la possession
d’un bien. En effet, l’article 1er de l’Ordonnance-loi n° 69-006 du 10
février 1969 relative à l’impôt réel telle que modifiée dispose : « il est établi
un impôt réel annuel sur les bases suivantes : la superficie des propriétés
foncières bâties et non bâties situées en République démocratique du
Congo, les véhicules et la superficie des concessions minières et des
hydrocarbures. Aussi, il convient de signaler que le Code forestier a mis à
jour un impôt sur la concession forestière qui est un droit réel sur la coupe
du bois ainsi que sur la détention des concessions forestières.
Champ d’application
L’impôt foncier, IF en sigle, a pour base imposable la superficie de
concessions foncières bâties ou non se trouvant en RDC.
2. REDEVABLESDE L’IMPOT
En application de l’article 8 de l’Ordonnance-loi susmentionnée, l’IF est
dû par le titulaire du droit de propriété, de possession, d’emphytéose, de
superficie, de cession, de concession ou d’usufruit des biens imposables,
ainsi que par les personnes occupant, en vertu d’un bail, des biens
immobiliers faisant partie soit du domaine privé de l’Etat, des Provinces,
des Villes et des Communes, soit des patrimoines des circonscriptions.
[10]
aux
Provinces,
aux
Villes, aux
Territoires, aux
6. Aux personnes physiques dont les revenus nets imposables sont égaux ou
inférieurs à la huitième tranche des revenus du barème des impôts cédulaires
sur les revenus à condition de fournir la preuve du paiement de l’impôt
professionnel sur les rémunérations et de l’impôt personnel minimum.
7. Sont également exemptées de l’impôt foncier (art.2 bis), pour l’immeuble
servant d’habitation principale, les personnes âgées de 55 ans au 1er janvier
de l’année d’imposition et les veuves à condition:
a. Qu’elles occupent leur habitation principale soit seules, soit avec des
personnes considérées comme à leur charge (cfr art. 90, ICR) soit avec des
personnes de même condition d’âge et de situation.
b. Que leurs revenus imposables à l’impôt cédulaire sur les revenus soient égaux
ou inférieurs au plafond de la huitième tranche du barème d’imposition.
8. L’exonération de l’IF (art.3) est consentie aux immeubles ou parties
d’immeubles:
9. 1°- affectés par le propriétaire, exclusivement à l’agriculture ou à l’élevage, y
compris les bâtiments ou parties de bâtiments servant à la préparation des
produits agricoles ou d’élevage, à la condition que ceux-ci proviennent de
l’exploitation du contribuable dans une proportion au moins égale à 80%de
l’ensemble des produits traités.
10. 2°-qu’un propriétaire ne poursuivant aucun but du lucre, aura affecté:
11. A l’exercice d’un culte public, à l’enseignement, à la recherche scientifique, à
l’installation d’hôpitaux, d’hospices, de cliniques ou d’autres œuvres analogues
de bienfaisance.
12. A l’activité normale de chambre de commerce ayant obtenu la personnalité
civile. ( FEC,FENAPEC……)
13. A l’activité sociale des sociétés mutualistes et des unions professionnelles avec
personnalité civile, excepté les locaux servant au logement, au débit des
boissons ou à un commerce quelconque.
Par ailleurs, l’IF n’est pas établi en ce qui concerne la superficie des terrains qu’un
propriétaire , ne poursuivant aucun but du lucre, aura affectés à l’une des fins visées
aux litteras a), b) et c) du 2° du 2 ème alinéa de l’art.3. Egalement, des exonérations de
l’IF peuvent être accordées en vertu du code des investissements ou par des
conventions spéciales.
4. MATIERES IMPOSABLES ET TAUX D’IMPOSITION.
Afin de réaliser l’imposition des concessions foncières, il est institué un impôt
forfaitaire annuel variant suivant la nature des immeubles et les rangs des localités, et
un impôt concernant uniquement les villas situées dans les localités de 1er jusqu’au
4ème rang, lequel est calculé en fonction de la superficie bâtie.
[12]
Concernant les propriétés non bâties qui ne sont rien d’autres que des
terrains, seules celles situées dans les villes sont imposables. En pratique, il y a
une liste qui classe les localités (villes) et ne sont imposables que les immeubles, villas
et terrains situés dans les localités de 1er, 2ème, 3ème et 4ème rang. Les taux
d’imposition sont révisables et sont fixés selon la nature du bâtiment (villa ou immeuble,
terrain sans bâtiment) et selon la localisation (localités de 1er jusqu’au 4ème rang ou
non).Quant au calcul de la superficie, il n’est appliqué que dans le cas des villas.
Concernant la superficie imposable de la villa, elle est déterminée par les parois( le Mur
) extérieures du bâtiment .S’il n’y a pas des parois extérieures, la superficie imposable
est déterminée en fonction des limites fictives résultant de la projection orthogonale(
perpendeculure) sur le sol des bords du toit qui surmonte le bâtiment ou la partie du
bâtiment. La superficie des vérandas, perrons (niveaux) , balcons, terrasses fait partie
de la superficie imposable. Par ailleurs, la superficie de chaque partie de l’immeuble
notamment les caves, les rez-de-chaussée, les étages, combles entre dans le calcul de
la superficie imposable.
4.1. DISPOSITION COMPLEMENTAIRE
Lorsque la conjoncture économique et budgétaire l'exige, le ministre ayant les
Finances dans ses attributions est habilité à modifier les taux en matière de l'impôt
foncier.
Taux de l’impôt
[fixé en Franc fiscal par l'A.M.n°081 du 26 février2002] et voir la nomenclature
de la DGRAD et de la DGRNK.
Par L'impôt foncier sur la superficie des villas est calculé aux taux ci-après,
parmètre carré de superficie:
I. Dans les localités dites de premier rang: 1,50Ff/m2.
II. Dans les localités dites de deuxième rang:1,00 Ff/m2.
III. Dans les localités dites de troisième rang: 0,50Ff/m2.
IV. Dans les localités dites de quatrième rang : 0,30 Ff/m2.Par.2.
4.2. PROPRIETESBATIES
RANG DES LOCALITES
En application de l’article 88, le ministre des Finances peut modifier le rang des
localités telqu'il résulte des dispositions de l'article13.
CLASSEMENT DES LOCALITES
I. Localités dites de premier rang
II. Localités dites de deuxième rang
[13]
2.1. REDEVABLES
[14]
L’impôt sur les véhicules est dû par les personnes physiques et morales qui
utilisent un ou plusieurs véhicules. Excepté les véhicules appartenant aux personnes
physiques et juridiques exemptées par la loi ou envertu des conventions particulières,
tous les véhicules immatriculés en IT (Importation Temporaire) sont imposables après
un délai de 3 mois à dater de l’attributiondu numéro dans lasérie IT.
Par ailleurs, l’impôt sur les véhicules est dû par les Etablissements publics
disposant des ressources autres que les subventions d’Etat, nonobstant les dispositions
contraires pouvant figurer dans leurs statuts.
2.2. EXONERATIONS
L’impôt sur véhicules n’est pas établi sur :
1°) les véhicules appartenant à l’Etat, Provinces, Territoires,Villes, Circonscriptions
administratives ainsi qu’aux Etablissements publics congolais dont les ressources
sont constituées exclusivement des subventions budgétaires.
2°) Les véhicules appartenant aux Institutions, Associations et Etablissements visés à
l’article2.2°.
3°) Les véhicules appartenant aux Etats étrangers et affectés exclusivement à l’usage
d’agents diplomatiques,et ce, sous réserve de réciprocité.
4°) Les véhicules appartenant aux Organismes internationaux et utilisés exclusivement
pour les besoins desdits organismes.
5°) Les véhicules appartenant aux membres du corps diplomatique, aux consuls et
agents consulaires à la triple condition : qu’ils soient sujets de l’Etat qu’ils
représentent, qu’il y ait réciprocité et qu’ils n’exercent aucune activité
professionnelle concernant les agents consulaires.
6°) Les dépanneuses;
7°) les véhicules servant à la manutention, au transport et à la traction dans les gares,
ports et aérodromes.
8°) Les cyclomoteurs ou motocyclettes d’une traction n’excédant pas5 0cm3.
9°) Les véhicules à traction ou à propulsion humaine et animale.
10°) Les véhicules pour l’extinction des incendies.
11°) Les auto-ambulances et les véhicules utilisés comme moyens de locomotion
personnelle par les grands invalides ou par les infirmes.
12°) Les machines-outils.
13°) Les véhicules utilisés à l’essai par les fabricants ou marchands.
14°) Les véhicules utilisés par les personnes qui n’ont ni domicile ou résidence ni
établissement en RDC et qui n’y exercent aucune activité lucrative.
15°) Les navires de mer au long cours et les navires employés au grand cabotage.
16°) les voiliers ou canots
[15]
C’est le Ministre ayant les Finances dans ses attributions qui fixe et modifie les taux en
matière de l’impôt sur les véhicules lorsque la conjoncture économique et budgétaire
l’exige.
En application de l’article 41, le taux de l’impôt sur les véhicules est fixé dans le code
des impots et suivant d’autres textes reglementaires ou arretés du ministre de tutel.
Toutefois, observons ces elements de la taxation.
A. Véhiculestracteurs:
B. Bateaux et embarcations à propulsion mécanique servant exclusivement ou
accessoirement au transport de personnes: 6 Ff par cheval vapeur.
C. Bateaux et embarcations à propulsion mécanique servant exclusivement au
transport de marchandises, au remorquage ou au tonage: 4 Ff parcheval vapeur.
D. Baleinières, barges et autres embarcations remorquées: 9Ff
Les redevables à l’impôt sur les véhicule sdoivent souscrire une déclaration par
véhicule qu’ils possèdent. La déclaration datée, signée et remplie, est remise à
l’Administration des Impôts de la Province dans laquelle réside l’usager. Cette
déclaration doit s’effectuer préalablement avant la mise en circulation du véhicule même
au courant de l’année.
Sauf notification contraire du contribuable avant le 1er janvier de l’année de
l’exercice fiscal, les plus récentes déclarations sont valables pourles années suivantes.
[17]
2. Taxe d’abattage : le taux varie selon les classes des essences ( subsatnces)
forestières et les zones de prélèvement;
3. Taxes à l’exportation : les taux de taxes à l’exportation des produits bruts sont
supérieurs à ceux des taxes à l’exportation desproduits transformés;
4. Taxe de déboisement:letaux correspond au coût du reboisement à l’hectare;
5. Taxe de reboisement: le taux correspond à10% du Coût du reboisement à
l’hectare. En application de l’Arrêté interministériel du 25 juillet 2005, les taux
sont fixés conformement à l’arreté interministeriel sectoriel.
L’impôt constitue l’un des moyens sur lesquels l’Etat s’appuie pour couvrir
ses charges publiques. Pour bien canaliser ces ressources financières, l’Etat a créé
des divers services fiscaux en vue d’organiser cette collecte. Le versement des impôts
au compte de tiers, trésor public à une conséquence économique et comptable
dans une institution publique perçu sur la livraison des biens et la prestation de certains
services effectués par l’assujetti agissant dans le cadre de son activité
professionnelle. En ce qui concerne le versement, le service fiscal émet à l’assujetti la
note de perception pour lui permettre d’aller verser l’impôt au compte du trésor
public. En vue de faire preuve de paiement, la banque remet à un contribuable le
bordereau de versement que ce dernier ramène par la suite auprès du fisc qui, après
vérification, lui délivre une quittance, prouvant ainsi le paiement effectif de l’impôt.
3.1.1.1Impôt
L’impôt est un prélèvement pécuniaire direct assuré par la puissance publique, par voie de
contrainte, à titre définitif et sans contrepartie, ni affectation préalable, en vue de la couverture des
charges publiques et/ou l’intervention socio- économique et de sa répartition en fonction des facultés
contributives des assujettis (4).
1.1.1. 3.1.1Contribuable
Ce terme désigne, toute personne physique ou morale assujettie au champ
d’application d’un prélèvement obligatoire et qui supporte directement à charge des contributions,
impôts, droits ou taxes dont le recouvrement est autorisé par la loi. On distingue le redevable légal et
le redevable réel. Le redevable légal : c’est le redevable qui est désigné par la loi pour uniquement
collecter et le verser à la caisse du trésor public. Le redevable réel : c’est le redevable qui
supporte réellement le poids de l’impôt.
Modalités du Recouvrement
Le principe en matière fiscale est que la dette fiscale est portable et non
quérable. Cela signifie que le redevable de l’impôt a l’obligation de se rendre
auprès du fisc pour le paiement de l’impôt et non le contraire . Le versement de
l’impôt peut être effectué directement par le contribuable ou indirectement par un tiers.
Versement direct par le contribuable : cela consiste à ce que le contribuable
réalise le paiement de l’impôt dû personnellement ou par un mandataire auprès
du fisc. Ce mode de versement s’applique généralement aux impôts directs.
Versement par un tiers : il consiste dans le fait qu’une personne autre que le
contribuable verse l’argent de l’impôt entre les mains du fisc et le répercute sur le
contribuable.
[24]
- les revenus des capitaux mobiliers qui donnent lieu à l’impôt sur les
revenus des capitaux mobiliers ou Impôt mobilier (I.M) ;
- les revenus professionnels qui donnent lieu à deux types d’impôts, à
savoir ; l’Impôt sur les bénéfices et profits (IBP) et l’Impôt
professionnel sur les rémunérations (IPR).
Ce système qui ne concerne que les revenus, veut que les revenus générés
dans le pays soient classifiés en cédules et imposés séparément. Aussi, sont-ils imposés
séparément en RDC, les revenus locatifs, mobiliers et professionnels. Le système
cédulaire pratiqué par la RDC s’oppose au système global qui voudrait que les revenus
dont est bénéficiaire un contribuable soit cumulés pour subir une imposition
unique.
S
Y
CARACTERIS
O EXIGENCE
TIQUES
B
On peut dire d’une structure ou d’un système qu’il est efficace s’il parvient à produire , à
temps prévu, les résultats attendus et réaliser des objectifs fixés, objectifs qui peuvent être
définis en termes de quantité, de rentabilité, de coûts, de qualité, de rapidité, etc. ou tout
simplement, l’efficacité est la capacité d’une personne, d’un groupe ou d’un système de
parvenir à ses objectifs11.
2.1. L’analyse critique succincte du système fiscal12
[28]
Il suffit, pour nous résumer, de confirmer que le système fiscal porte beaucoup de
stigmates et tares de l’évolution sociale consécutive à la désorganisation politique et
administrative, aux événements violents et tragiques qui ont émaillé sa vie ainsi qu'aux
comportements extravagants de certains dirigeants et d’un bon nombre de contribuables. Les
principales critiques qu’on peut lui formuler, même sans analyse critique approfondie et
exhaustive, tiennent notamment aux manquements et aux insuffisances ci-après. Il est un système peu
rassurant, injuste, peu performant, lacunaire et peu novateur.
Par ailleurs, les critiques les plus virulentes lui formulées tournent autour du
défaut de coordination et de l’absence de programmation dans l’octroi des
avantages fiscaux notamment du Code des investissements ainsi que des codes
particuliers tels que: les Codes minier, forestier, de l’environnement, des concessions,
etc. Ces libéralités jugées excessives par rapport aux résultats attendus ou surtout
obtenus créées des frustrations nuisibles et renforcent les inégalités et les fuites
fiscales. De ce fait, le système est, en réalité, étouffé par la multiplication des
régimes d’exception. Ce qui grève considérablement tout effort d’élargissement des
revenus imposables et de l’assiette fiscale d’autant plus que ces faveurs sont
dispensées d’une manière discrétionnaire, sans suivi sérieux, au cours de l’exercice fiscal.
En réalité, c’est ce système de prélèvement très éclaté et dispersé qui refuse l’unicité
de ses impositions préférant une coexistence avec une multiplicité des Codes particuliers à
incidence fiscale incertaine. Tous ces dispositifs ne sont nullement repris dans un Code
général des impôts ou de douane. Or, nombre de ces codes obéissent à des règles spécifiques sans
considération du revenu réel ou global du contribuable. Ce qui ne peut que désorganiser
davantage tout le système d’imposition. D’ailleurs, ce système bloqué par le foisonnement des
textes législatifs et réglementaires éparpillés, devient, par ce fait, complexe, parfois
impénétrable et ingérable, d’autant plus que toutes ces fiscalités particulières échappent
souvent à la DGI et à la DGDA.
Plus encore, ce système souffre, à l’intérieur de lui-même, de la complexité de
certains régimes particuliers; c’est le cas de la taxation applicable aux PME, PMI et aux
professions libérales.
NOMBRE
Ord Décret s Lois de Arrêtés & Notes de
Année -lois finance s circulaire s servic e Totau x
2012 01 00 00 06 10 17
2013 00 02 00 13 22 27
[30]
2014 00 03 00 11 11 25
2015 06 00 04 08 18 36
2016 01 02 01 03 13 20
2017 01 01 01 04 17 24
Totau x 09 08 06 45 91 149
Source : Tableau élaboré par nous sur base des rapports annuels d'activités de la DGI.
Cette source est pareille à celle du tableau qui suit.
L’absence de novation résulte du fait qu’il n’intègre pas toutes les impositions, ou
mieux, accepte la non prise en compte de la fiscalité des Provinces et des ETD ainsi que des codes
particuliers dans ses Codes des impôts et des douane et accises qui deviendraient, de ce fait,
le Code Général des impôts et le Code général des douanes et accises. La spécificité de la
décentralisation n’est pas une excuse ou une raison suffisante pour refuser l’intégration des
dispositions fiscales propres à ces ramifications de l’Etat. Bien plus, le système fiscal a
longtemps hésité de mettre en place, malgré ses défauts classiques, les prémisses de la TVA qui
permettraient à tous les opérateurs économiques d’accéder, sans attendre, à la comptabilisation
de toutes leurs opérations.
Dans le même sens, le système de prélèvement douanier n’a jamais voulu fournir un effort
pour une taxation rénovée des matières premières soumises à l’exportation jusque-là exemptées,
presque toutes, de tous les droits de douane pour des raisons obscures et des prétextes fallacieux de
concurrence internationale. Mais une concurrence se calcule, se mesure, se contrôle et s’ajuste
constamment en fonction de la structure propre et de la conjoncture nationale par rapport à
l’environnement international de chaque instant. Ce refus de moderniser son imposition constitue un
handicap parce qu’il le rend inefficace et opaque et compromet ainsi la visibilité suffisante de toutes les
opérations taxables et du résultat fiscal.
Tableau II. Nombre de textes fiscaux pris les six dernières années à
la DGI
NOMBRE
Année Ord- lois Décrets Lois de Arrêtés & Notes de
finances circulaires service Totaux
2012 01 00 00 06 10 17
2013 00 02 00 13 22 27
2014 00 03 00 11 11 25
2015 06 00 04 08 18 36
2016 01 02 01 03 13 20
2017 01 01 01 04 17 24
Totaux 09 08 06 45 91 149
[32]
Si nous prenons le cas de l’impôt sur les bénéfices, il est acquitté par voie
d’acomptes provisionnels et de précompte sur les bénéfices industriels et
commerciaux suivi d’un versement de régularisation. Les acomptes provisionnels
sont dus par les contribuables relevant de la Direction des Grandes Entreprises (DGE) et
des Centres des Impôts (CDI). Ils représentent chacun 40 % de l’impôt déclaré au titre
de l’exercice précédent, augmenté des suppléments établis par l’administration des
impôts et sont versés à l’aide d’un bordereau de versement avant le 1er août pour le
premier et avant le 1er décembre pour le second. Le solde de cet impôt devant être
versé au moment du dépôt de la déclaration y afférente. Le précompte de l’impôt sur les
bénéfices et profits est dû par les contribuables relevant des centres d’impôts
synthétiques. Toutefois, les contribuables gérés par la Direction des Grandes
Entreprises et les centres des impôts sont redevables légaux des précomptes
dus par les autres contribuables. Le taux du précompte de l’impôt sur les bénéfices
et profits est fixé à 2% et calculé sur :
- l’impôt mobilier est retenu par les personnes physiques ou morales qui paient les
revenus d’actions ou des parts quelconques, des obligations, les redevances, les
intérêts des capitaux empruntés…etc.
La retenue ainsi opérée est à reverser au compte du receveur des impôts dans les
10 jours qui suivent le mois au cours duquel les revenus ont été payés ou mis à la disposition des
bénéficiaires. L’impôt sur les revenus locatifs dont le taux est fixé à 22 % est dû annuellement par
le bailleur sur le loyer brut. Il est acquitté par voie de retenue à la source opérée par le
locataire, personne physique ou morale exerçant un commerce, au taux de 20% calculé sur le
loyer versé. La retenue sur les loyers est versée dans les 10jours du mois qui suit celui du paiement
de loyer, à l’aide d’un relevé conforme au modèle fixé par l’administration des impôts. Le solde de
cet impôt est acquitté par le bailleur au plus tard le 1er février de l’année qui suit celle de la réalisation
des revenus.
3.1.2. Recouvrement par voie d’Avis de Mise en
Recouvrement
Il concerne les impôts, suppléments d’impôts et autres droits
établis par l’administration des impôts. Il faut entendre par là, les impôts
qui n’ont pas été payés dans les délais légaux ainsi que ceux établis
d’un contrôle fiscal (redressement ou taxation d’office). L’Avis de Mise en
Recouvrement est un titre par lequel l’administration des impôts rend exigible
les créances dues par le contribuable au titre d’impôt ou autres droits. Il est
signé par le receveur des impôts compétent et doit comporter les mentions ci-
après : l’identification précise du redevable et le receveur de l’impôt ; la
nature de l’impôt ou autres droits dus; la base imposable ;le montant
en principal des droits mis à sa charge ;le montant des pénalités; le délai
de paiement.
L’Avis de Mise en Recouvrement est envoyé au redevable sous
pli recommandé avec accusé de réception ou remis en mains propres sous
bordereau de décharge. Les redevables sont tenus d’acquitter les
montants dus, en numéraire, par chèque ou virement bancaire dans un délai
de 15 jours à compter de la réception de l’avis de mise en recouvrement.
Impôts ;
supplément
d’impôts et
[35]
Déclaration auto
liquidative sans
paiement ou avec
MED :
délai de
paiement
Exécution
N de la MED Non-
o avec exécution de
n MED
Contrainte décernée
par le receveur et
signification du
M
e
Exécution du Non-exécution
s
commandeme du u
nt avec commandeme
r
paiement des e
intérêts
S V
a e
A n
i
T
D
3.1.4.5. Vente
Le vendeur fait payer une TVA à son acheteur qui est comptabilisé au crédit du compte 43
Etat TVA facturée sur ventes. Cette TVA se traduit par une dette fiscale vis-à-vis du Trésor public.
Si le contribuable n’a pas déposé de réclamation contentieuse, s’il n’y a pas adjoint une
demande de sursis de paiement ou s’il n’a pas obtenu la suspension des effets du titre exécutoire dans
le cadre d’un référé- suspension, le comptable public peut alors procéder au recouvrement forcé de
l’impôt. Des poursuites peuvent également être diligentées après la décision de première instance,
lorsque la créance du Trésor public redevient exigible. Conformément aux dispositions de l’article L.
281 du Livre des procédures fiscales, ces actes de poursuites peuvent être contestés dans le cadre du
contentieux du recouvrement, soit que le contribuable soutienne qu’ils sont mal fondés, soit qu’ils sont
viciés en leur forme. Mais les contestations formées dans les conditions n’ont pas de caractère
suspensif.
[44]
4.2 La suspension des poursuites par le juge administratif des référés ( recours)
Le contribuable qui, soulevant un doute sérieux sur son obligation de payer, entend obtenir la
suspension des effets d’un acte de poursuites exécuté pour le recouvrement d’une dette fiscale relevant
de la compétence du tribunal de grande instance n’est pas fondé à utiliser le référé-suspension :
n’étant pas spécifiquement fiscale, cette procédure ne s’applique pas devant le juge judiciaire de
l’impôt. Il en est de même lorsque le moyen invoqué, quel que soit l’impôt concerné, a trait à la
régularité de l’acte de poursuites. Toute action contentieuse d’urgence n’est pourtant pas exclue. En
effet, s’il est interdit au juge judiciaire d’octroyer des délais de grâce en matière fiscale35, en certaines
hypothèses, le juge civil des référés de droit commun s’est vu reconnaître le pouvoir d’ordonner, par une
décision provisoire, la suspension des effets des poursuites engagées par un comptable public.
Statué sur la réclamation d’assiette, le juge du référé fiscal peut alors, sur le fondement de la
loi être saisi pour prononcer la limitation ou l’abandon des saisies conservatoires dans le cadre d’un
référé-mesures conservatoires59. Sa compétence exclut que l’abandon ou la limitation de ces mesures
puisse être de- mandé au juge de l’exécution.
Le juge compétent est le même que celui qui statue, dans le cadre du référé-garanties, sur le
rejet des garanties proposées par le contribuable à l’appui de sa demande de sursis de paiement.
De façon générale, le but premier des recours juridictionnels est de protéger la personne à
l’endroit de qui ils sont institués. Dans leur essence, ils ont pour objectif de permettre à une personne
de rentrer dans ses droits.
Il est évident que le recours porté devant l’Administration, même s’il permet de régler un
nombre considérable de litiges, ne constitue pas une garantie suffisante pour le contribuable au
regard des limites sus-étudiées. Les recours juridictionnels viennent ainsi à son secours en secondant
les recours administratifs. Le contribuable dispose ainsi de plusieurs recours, lesquels peuvent être soit
principaux (A), soit accessoires (B).
A: La protection du contribuable à travers les recours
juridictionnels principaux
L’unicité n’est pas la caractéristique la plus exacte du juge fiscal. Envisager le recours
juridictionnel en matière fiscale, c’est résoudre un premier écueil consistant à déterminer le juge
compétent et la procédure qui sied. Si « le contentieux de l’imposition constitue la principale
branche du contentieux fiscal »18 et dont la compétence est dévolue au juge administratif (1), il
est loin d’en constituer l’unique. Ainsi, d’autres contestations peuvent se fonder sur le recouvrement
de l’impôt dit contentieux de “l’opposition“, dont la connaissance relève de la com pétence du juge
judiciaire (2).
1 : Les recours auprès du juge administratif
Au regard des dispositions de la loi, le tribunal administratif connaît de l’ensemble du
contentieux administratif à l’encontre de l’Etat, des collectivités publiques et établissements publics.
Lorsque le contribuable poursuit une action en contestation des impôts relevant de la compétence du
juge administratif, ce dernier peut annuler les décisions de l’Administration fiscale . Le contribuable
peut aussi poursuivre une action en indemnisation lorsqu’il aurait subi un préjudice de l’action de
l’Administration fiscale.
a- Le recours en annulation des décisions de l’Administration fiscale
Lorsque le litige n’a pu trouver solution au niveau de la phase administrative, il est déféré
auprès d’un juge. Ce dernier peut confirmer la décision de l’Administration fiscale lorsqu’elle lui paraît
juste. C’est pourquoi pour poursuivre le contentieux au niveau du juge, le contribuable doit s’assurer
que l’erreur incombe à l’Administration fiscale. Dans ce cas, le juge peut annuler les impositions
contestées si elles ont été injustement liquidées. Ceci dit, il doit déterminer de nouveau le montant à
payer par le contribuable, lequel sera calculé sur des bases justes.
On se rend ainsi compte que le contentieux fiscal est un contentieux de pleine juridiction. Il
est défini comme celui dans lequel le juge a le pouvoir non seulement d’annuler un acte
administratif illégal, mais aussi de prononcer des condamnations pécuniaires et très
souvent de substituer sa propre décision à celle qui lui est déférée. C’est en cela même que le
juge est l’expression concrète de la protection des citoyens contre les abus administratifs. Le juge
fiscal agissant dans le cadre du plein contentieux bénéficie d’une large autonomie pour prononcer sa
décision. Il ne se borne pas seulement à prononcer la réduction ou la décharge des impôts contestés.
Il a l’obligation de se substituer à l’Administration et de déterminer le montant exact des impôts dus.
Le juge de l’impôt n’est pas également lié par l’avis des experts et reste libre de se fonder sur les
résultats de leur expertise, de les retenir partiellement ou de les écarter. Il n’est pas davantage lié par
l’avis de l’Administration ou les propositions qu’elle peut formuler lors de l’instruction.
Toutefois, relativement aux possibles causes de nullité des impositions suite à un vice de
procédure, le juge devra sérier entre les vices qui entachent une formalité substantielle dans la
garantie des droits du contribuable, et les vices qui entachent une formalité non substantielle. L’action
en indemnisation
2 : Les recours auprès du juge judiciaire
Pour au moins deux raisons, la compétence du juge judiciaire n’est pas contestée en matière
fiscale, surtout pour l’examen de la régularité des actes de poursuite de droit commun. La première
tient à la limpidité de la loi qui détermine explicitement la compétence des tribunaux judiciaires. La
deuxième tient au principe général de droit processuel selon lequel la compétence suit le fond.
D’après ce principe, la compétence du juge judiciaire est aussi déterminée par le droit applicable. En
ce qui concerne la compétence territoriale, le principe constant est celui de la compétence du tribunal
du domicile du défendeur.
Le recours au juge judiciaire peut concerner l’opposition aux poursuites (a) ou la réparation
des préjudices subis par le contribuable (b).
Le Code général des impôts reprend tous les textes légaux (lois et actes ayant
force de loi de l'Exécutif central) sur la fiscalité intérieure, publiés au Journal Officiel de
la République Démocratique du Congo. Il s'agit notamment de:
- L'ordonnance -loin°69-006 du 10 février1969 relative à l'impôt réel;
- L'ordonnance-loin°69-007du10 février1969 relative à l'impôt exceptionnel sur
les rémunérations versées par les employeurs à leur personnel expatrié;
- L'ordonnance-loi n°69-009 du 10 février 1969 relative aux impôts cédulaires
sur les revenus;
- L'ordonnance-loin°69-058 du 5 décembre 1969 relative à l'impôt sur le chiffre
d'affaires;
- L'ordonnance-loi n°71-087 du 14 septembre 1971 relative à l'impôt personnel
minimum;
- La loi n°83-004 du 23 février 1983 modifiant et complétant certaines
dispositions de l'ordonnance-loi n°69-009 du 10 février 1969 relative aux
impôts cédulaires sur les revenus;
- L'ordonnance-loin°88-029 du 15 juillet 1988 relative à la taxe spéciale de
circulation routière;
- L’ordonnance-loin°89-017 du 18 février 1989 relative à la réévaluation de
l'actif immobilisé des entreprises;
- Le décret-loi n°100 du 3 juillet 2000 portant prélèvement d'un acompte sur
divers impôts;
- Le décret-loi n°119 / 2000 du 9 septembre 2000 portant création de l'impôt
personnel minimum pour expatrié ;
- la loi n°004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des procédures fiscales;
- laloin°006/2003du13mars2003fixantlesmodalitésdecalculetdeperception des
acomptes et précomptes de l'impôt sur les bénéfices e tprofits.
Ce Code général des impôts reproduit aussi des extraits d'autres textes légaux qui
réglementent des régimes fiscaux particuliers ou d'exception, à savoir:
- Le Code minier, en ce qui concerne le régime fiscal pour les mines;
- Le Code forestier, pour ce qui est de la fiscalité forestière;
- Le Code des investissements, en ce qui concerne les avantages fiscaux et
parafiscaux;
- La loin°78-002 du 6 janvier 1978 portant dispositions générales applicables
aux entreprises publiques, quant au régime fiscal de ces dernières;
Certaines taxes sont perçues obligatoirement par les communes : la taxe foncière sur
les propriétés bâties, la taxe foncière sur les propriétés non bâties, la taxe d'habitation,
la taxe professionnelle (les quatre constituent en réalité des impôts) et des impôts de
moindre importance, tel l’impôt sur les spectacles, jeux et divertissements.
Il en est d'autres dont la perception dépend d'une délibération du conseil
municipal. C'est le cas de la surtaxe sur les eaux minérales, qui est aussi un impôt (CGI,
art. 1582), et de la taxe d'enlèvement sur les ordures ménagères qui, elle, est une
véritable taxe (CGI, art. 1520. -La taxe sur lesjeux de boules et de quilles comportant
des dispositifs électromécaniques, prévue à l'article 1582 bis du CGI, qui était un impôt,
a été supprimée par la loi de finances pour 2000, n° 99-1172 du 30 décembre 1999,
art.30). Certaines «participations » du droit de l’urbanisme perçues par les communes
présentent aussi le caractère d’imposition facultative.
La taxe locale d'équipement, qui est en réalité un impôt, constitue un cas
particulier. Cette taxe, qui est établie sur la construction, la reconstruction et
l'agrandissement des bâtiments de toute nature, est instituée de plein droit, soit dans
les communes de 10.000 habitants et au dessus, soit dans les communes de la région
parisienne figurant sur une listearrêtée par décret; mais le conseil municipal peut
décider de renoncer à la percevoir. Dans les autres communes, et notamment dans
celles de moins de 10.000 habitants, la taxe locale d'équipement est mise en application
par une délibération du conseil municipal (CGIart.1585Aets.).
Ces options sont prévues dans les trois grandes catégories de bénéfices
professionnels. Les contribuables placés autre fois sous le régime du forfait BIC (avants
a suppression par la loi de finances pour 1999, n°98-1266 du 30 décembre 1998, art. 7)
et, depuis le 1er janvier 1999, sous celui du régime des micro-entreprises, peuvent
opter pour le régime simplifié d'imposition (CGI, art. 50.0). Les contribuables relevant
autrefois du régime de l'évaluation administrative pour les bénéfices non commerciaux
(également supprimé par la loi de finances pour 1999) et aujourd'hui durégime
déclaratif spécial (appelé plus communément micro-BNC), peuvent opter pour le régime
de la déclaration contrôlée (CGI, art. 102 ter). Les exploitants agricoles qui sont soumis
de plein droit au régime du forfait ont une option, soit pour le régime simplifié, soit pour
le régime du réel normal (CGI, art. 68 Fet 69-II etIII. Sur tous ces points, V.infra, titre
1).
b. Règles particulières d'imposition.
Ces règles laissent aux contribuables le choix entre des modes d'imposition qui
concernent, soit l'assiette, soit la liquidation de l'impôt. Ce choix a une portée plus
limitée que dans le cas précédent de l'option pour unrégime d'imposition; maisson
intérêt est loin d'être négligeable, le contribuable pouvant réaliser une économie
substantielle d'impôt.
- La règle particulière dont se prévaut le contribuable peut porter seulemet sur un
élément de l'assiette de l'imposition. Je donnerai un seul exemple de cette
situation.
Le revenu imposable est un revenu net d'où sont déduits les frais
professionnels. Il existe deux systèmes de déduction de ces frais pour les traitements et
salaires.
Les contribuables ont un droit d'option entre la déduction forfaitaire de 10% ou
la déduction des frais réels. Dès lors qu’ils peuvent justifier que le montant des frais
qu'ils ont réellement engagés excè de le montant de la déduction forfaitaire, ils ont
intérêt à choisir les econdsystème;ilenrésulterauneréductiondeleurchargefiscale.
L’Etat assure la mise en valeur des substances miné-rales dont il est propriétaire
en faisant appel notamment à l’initiative privée conformément aux dispositions du pré-
sent Code.
A cet effet, il entreprend, à travers des organismes spé-cialisés créés à cet effet,
des activités d’investigation du sol ou du sous-sol dans le but d’améliorer la
connaissance géologique du territoire national ou à des fins scientifiques ou
d’amélioration et de promotion de l’information géolo-gique du pays ou de la province
qui ne requièrent pas l’ob-tention d’un droit minier ou d’un droit de carrières.
D’abord, le Législateur décrit le rôle de l’Etat dans lapromotion et la régulation du
développement du sec-teur minier. Ensuite, il lui assigne la mission de mettreen valeur les
substances minérales, notamment à l’aidede l’initiative privée. Enfin, il lui prescrit le devoir d’amé-
liorerl’informationgéologiquedepays.
Article 8bis : Du fonds minier pour les généra-tions futures (inséré par l’article 17 de la
Loi n°18/001 du 09 mars 2018)
Il est institué un fonds minier pour les générations fu-tures. Les ressources du
fonds minier pour les générations futures sont constituées d’une quotité de la redevance
Article 10 bis : De l’Administration des mines (in-séré par l’article 17 de la Loi n° 18/001 du 09 mars 2018)
L’Administration des mines comprend le Secréta-riat général, les directions, les
divisions et autres services administratifs du ministère en charge des mines, y compris
ceux qui interviennent dans l’administration du Code minier et de toutesses mesures
d’application.
Ils sont régis conformément aux textes légaux et réglementaires en vigueur relatifs
à l’Administration pu-blique.
Les directions techniques qui interviennent dans le processus de l’octroi de
droits miniers et/ou de carrières sont:
- la Direction de géologie; la Direction des mines;
- la Direction de protection de l’environnement minier.
Le Règlement minier détermine les attributions de chacun des services de
l’Administration des mines.
Article 11 bis : Du ministre provincial (inséré par l’article 17 de la Loi n° 18/001 du 09 mars 2018)
Conformément aux dispositions du présent Code etsans préjudice des dispositions de la loi sur
la libre administration des provinces, le ministre provincial estcompétent, après avis de conformité
du Chef de Divi-sionprovincialedesmines, pour:
a) exécuter, sous la supervision du Gouverneur de province et, le cas échéant, en
concertation avec d’autres départements ministériels provinciaux impliqués, les édits
relatifs à la politique provinciale relative aux programmes miniers, minéralogiques,
industriels, énergétiques d’intérêt provincial;
b) délivrer les cartes d’exploitant artisanal;
c) délivrer les cartes des négociants des produits d’exploitation artisanale;
d) autoriser la détention des produits miniers par des bijoutiers, joailliers, artistes et
dentistes; exercer, en harmonie avec les services techniques du ministère des mines
et des établissements sous tutelle du ministre, la supervision des activités des
services du ministère des mines installés en province;
e) délivrer un récépissé au titulaire d’un droit minier ou de carrières avant le
commencement deses activités dans la province, conformément aux dispositions de
l’article 215 du présent Code;
f) accorder aux artistes agréés par le ministère en charge de la Culture et des Arts
l’autorisation spéciale dont il est question à l’article 115 du présent Code;
g) octroyer les autorisations de recherches des produits de carrières et les
Autorisations d’exploitation de carrières de matériaux de construction à usage
courant;
h) décider de l’ouverture des carrières pour les travaux d’utilité publique sur les
terrains doma-niaux.
5.2.4 SectionIV: Des Services techniques spécialisés (insérée par l’article 17 de la Loi
n° 18/001 du 09 mars 2018)
Article 12 : Du Cadastre Minier (modifié par l’article 17 de la Loi n°18 / 001 du 09 mars 2018)
Le Cadastre minier est un établissement public chargé de la gestion du domaine minier
ainsi que celle des titres miniers et des carrières et placés ou la tutelle du ministre.
Pour couvrir ses frais de fonctionnement, le Cadastre minier est autorisé à percevoir et à
gérer les frais de dépôt des dossiers et une quotité des droits superfi-ciairesannuelsparcarré.
Un décret du Premier ministre, délibéré en Conseil des ministres, en fixe les statuts,
l’organisation et le fonctionnement conformément au présent Code et à laLoi n°08/008 du 7 juillet
2008 portant dispositions générales applicables aux établissements publics.
Tout en le plaçant sous l’unique tutelle du Ministre desMines, le Législateur confie au CAMI la
prérogative dela gestion du domaine minier et celle des titres minierset de carrières délivrées aux
titulaires. Contrairement àl’ancienne version de 2002, le Décret portant statuts, organisation et
fonctionnement du CAMI relève désor-mais de la compétence du Premier Ministre. A l’instard’autres
Etablissements Publics, le CAMI est désormais régi par la Loi n° 08/008 sus dite et son organisation
ainsi que son fonctionnements ont fixés par le Décret n°17/005 du 03 avril 2017.
Article 12 bis : De l’organisme spécialisé des recherches (inséré par l’article17 de la Loi n° 18/001
du 09 mars 2018)
Un décret du Premier ministre institue un organisme spécialisé chargé de la recherche
dans le domaine minier.
Il en détermine l’organisation et le fonctionnement.
Suivant l’article 8 ci-dessus, le Législateur crée un nou-vel organisme spécialisé ayant
pour but de mener des activités d’investigation du sol ou du sous-sol en vued’améliorer la
connaissance géologique du territoire national à des fins scientifiques ou d’amélioration et de
promotion de l’information géologique du pays. Ils’agit du Service Géologique National du
Congo, «SGNC » en sigle, créé par le Décret n° 17/016 du 04 dé-cembre 2017 portant sa
création, son organisation et son fonctionnement.
Les biens ou droits patrimoniaux sont de trois sortes : les droits de créance ou
d’obligation, les droits réels et les droits intellectuels.
Les seuls droits réels sont : la propriété, la concession perpétuelle, les
droits d’emphytéose, de superficie, d’usufruit, d’usage et d’habitation, les
servitudes foncières, le gage, le privilège et d’hypothèque.Les droits d’obligation
sont régis par le livre III du Code civil intitulé : « Des contrats et obligations
conventionnelles ».Les droits intellectuels sont régis par une législation
spéciale.Tous les biens sont mobiliers ou immobiliers. Sont immobiliers tous les
droits réels qui ont pour objet des immeubles, ainsi que les droits de créance
tendant à acquérir ou à recouvrer un droit réel sur un immeuble. Sont mobiliers
tous les autres droits patrimoniaux et notamment les actions ou intérêts dans les
sociétés, associations ou communautés qui jouissent de la personnalité civile
encore que des immeubles appartiennent à l’être moral.Les choses sont immeubles
soit par leur nature, soit par leur incorporation, soit par leur destination. Le sol et
les mines sont immeubles par leur nature. Sont immeubles par incorporation :
1° les bâtiments et leurs accessoires nécessaires, tels que les tuyaux servant à la
conduite des eaux, de la vapeur ou du gaz et des fils conducteurs de l’électricité ;
2° toutes constructions inhérentes au sol ;
3° les arbres et plantes quelconques, tant qu’ils ne sont pas détachés du sol ; 4°
les fruits et récoltes, tant qu’ils n’ont pas d’existence séparée. Sont immeubles par
destination, les objets mobiliers placés par leur propriétaire dans un immeuble qui
lui appartient ou sur lequel il exerce un droit réel immobilier qui est de nature à lui
permettre d’user ou de jouir de l’immeuble, soit pour les nécessités de
l’exploitation dudit immeuble, soit à perpétuelle demeure pour son utilité ou son
agrément.
Tels sont :
1°.les animaux attachés à la culture ou à l’exploitation agricole, les instruments et
ustensiles aratoires, les animaux, machines, ustensiles et autres objets nécessaires
à l’exploitation industrielle ou commerciale ; 2°. les objets attachés par un
travail de maçonnerie quelconque ; ceux qui ne peuvent être détachés sans être
fracturés ou détériorés, ou sans briser ou détériorer la partie de l’immeuble à
laquelle ils sont attachés ; les glaces, tableaux et autres ornements lorsque
l’intention du propriétaire de les laisser à perpétuelle demeure résulte clairement
de leurs dimensions et de leur agencement dans l’immeuble. L’immobilisation par
destination qui est l’œuvre du titulaire d’un droit réel s’effectue dans les limites de
ce droit et prend fin lorsque celui-ci vient à l’expiration.
5.3.1 DE LA PROPRIETE
Article 18 :L’eau des cours d’eau et des lacs et les eaux souterraines appartiennent à
l’Etat. Sous réserve des dispositions légales ou réglementaires qui en déterminent la
jouissance, et des concessions particulières qui peuvent toujours être accordées par
l’autorité publique, la faculté d’en user est commune à tous.Article 19 :Nul ne peut
corrompre l’eau ni en changer le cours.Article 20 : Sous réserve de ce qui sera dit à
propos du régime foncier et immobilier, la propriété d’une chose, soit mobilière, soit
immobilière, donne droit sur tout ce qu’elle produit.Article 21 :La propriété d’une
chose, soit mobilière, soit immobilière, donne droit sur tout ce qui s’y unit et s’y
incorpore, soit naturellement, soit artificiellement, sauf ce qui sera dit de la propriété
immobilière distincte de celle du sol, ou de la concession foncière.Article 22 :Le
concessionnaire qui a fait des constructions, ouvrages ou plantations avec des matériaux
ou des végétaux qui ne lui appartenaient pas doit en payer la valeur ; il peut aussi être
condamné à des dommages-intérêts s’il y a lieu ; mais l’ancien propriétaire des
matériaux ou des végétaux n’a pas le droit de les enlever.Article 23 :Lorsque des
constructions, ouvrages ou plantations ont été faits par un possesseur de bonne foi,
avec des matériaux ou des végétaux lui appartenant, l’Etat ou le concessionnaire du
fonds ne peut en exiger la suppression ; il doit rembourser au possesseur, soit la valeur
des matériaux ou des végétaux et le prix de la main-d’œuvre, soit la plus-value qui en
est résultée pour le fonds.Si celui qui a fait les travaux est un possesseur de mauvaise
foi ou un détenteur précaire, l’Etat ou le concessionnaire a le choix ou d’exiger la
suppression des constructions, ouvrages et plantations, aux frais de l’auteur, et des
dommages-intérêts, s’il y a lieu, ou de rembourser soit la dépense, soit la plus-value,
comme il est dit ci dessus.Lorsque l’Etat ou le concessionnaire d’un fonds, en y faisant
une construction ou autre ouvrage a empiété de bonne foi sur le fonds du voisin, celui-
ci ne peut exiger la suppression de l’empiétement s’il est établi que le dommage qu’il
éprouve est notablement inférieur à celui que le constructeur subirait par suite de la
démolition.
En ce cas, le juge attribue l’empiétement au constructeur à titre de droit réel moyennant
une indemnité à payer au voisin.Article 25 : Sera toujours présumé de mauvaise foi,
celui qui aura empiété notamment :
Toute personne intéressée peut produire la preuve que l’empiétement est de mauvaise
foi. L’atterrissement ou relais qui se forme à la rive d’un lac ou d’un cours d’eau
navigable ou flottable appartient à l’Etat. Celui qui se forme à la rive d’un cours d’eau
non navigable ni flottable appartient aussi à l’Etat. L’île ou îlot qui se forme dans le lit
d’un lac ou d’un cours d’eau, navigable, flottable ou non, appartient à l’Etat. L’île ou îlot
qui se forme non par alluvion, dessèchement ou exhaussement du lit, mais par un
nouveau bras qui traverse et entoure le fonds d’un concessionnaire riverain fait partie de
la concession. Lorsque des choses mobilières appartenant à des propriétaires différents
sont réunies ou mélangées de telle sorte qu’il n’est pas possible de les séparer sans
détérioration notable ou qu’au prix de frais excessifs, les intéressés deviennent
copropriétaires de l’ensemble en proportion de la valeur qu’avaient ses parties au
moment de la connexion ou du mélange.
5.3.3 DE LA COPROPRIETE
5.3.4 DE LA MITOYENNETE
Sous les réserves ci-après établies, la mitoyenneté est réglée par les mêmes
dispositions que la copropriété forcée.Les fruits et les charges de la clôture mitoyenne
se partagent dans la mesure du droit de chacun. Cependant, hors le cas prévu à l’article
47, chacun des copropriétaires peut se dispenser de contribuer aux réparations ou
reconstructions en cédant le droit de mitoyenneté, pourvu que le mur mitoyen ne
soutienne pas un bâtiment qui lui appartient. La cession n’est réalisée que par la
mention qui en est faite sur les certificats d’enregistrement.Celui des voisins qui modifie
la clôture mitoyenne, soit pour la reconstruire ou l’exhausser, soit à toute autre fin, doit
la réparation de tous dommages causés par son ouvrage qui excèdent les inconvénients
normaux du voisinage.
Tout voisin a la faculté de faire régler par expert, à défaut d’entente, les
moyens nécessaires pour que le nouvel ouvrage ne nuise point à ses droits et
l’indemnité due à raison des dégâts ou du préjudice subis. Tout copropriétaire peut faire
bâtir contre un mur mitoyen et y faire placer des poutres ou solives dans toute
l’épaisseur du mur à cinquante millimètres près, sans préjudice au droit qu’a le voisin de
faire réduire la poutre jusqu’à la moitié du mur, dans le cas où il voudrait lui-même
asseoir des poutres dans le même lieu, ou y adosser une cheminée. Tout copropriétaire
peut faire exhausser le mur mitoyen ; si le mur n’est pas en état de supporter
l’exhaussement, celui qui veut le faire exhausser doit le faire reconstruire en entier à ses
frais et l’excédent d’épaisseur doit se prendre de son côté. Dans ces cas, la construction
ou partie de construction nouvelle n’est mitoyenne que jusqu’à la hauteur de l’ancien
mur commun et à concurrence de son épaisseur.
Le voisin qui n’a pas contribué à l’exhaussement peut en acquérir la
mitoyenneté en payant la moitié de la valeur de la construction nouvelle et de la portion
du terrain pour l’excédent d’épaisseur. Tout copropriétaire joignant un mur a la faculté
de le rendre mitoyen, en tout ou en partie, en remboursant au maître du mur la moitié
de la valeur de la partie qu’il veut rendre mitoyenne, ainsi que la moitié de la valeur du
terrain sur lequel elle est bâtie. Cette faculté est cependant refusée au propriétaire qui a
cédé son droit de mitoyenneté conformément à l’alinéa 2 de l’article 40 ci-dessus.Dans
les circonscriptions déclarées urbaines par les lois, tout propriétaire ou concessionnaire
est tenu de subir l’empiétement nécessaire à l’érection d’un mur ou d’une clôture établis
sur la limite séparative. Dans le lieu déterminé à l’article qui précède, tout
concessionnaire peut contraindre son voisin à contribuer aux constructions et
réparations des clôtures qui séparent les cours, jardins et passages attenant à des
bâtiments. Le concessionnaire à qui la contribution est demandée et qui, après mise en
demeure, néglige d’y satisfaire peut être contraint d’acquérir la mitoyenneté de la
clôture qui serait élevée par le voisin diligent. La forme et la hauteur des clôtures sont
La propriété des biens s’acquiert et se transmet par donation entre vifs, par
testament, par succession et par convention. La propriété s’acquiert aussi par le travail
de l’esprit, le travail artisanal et le travail industriel.L’accession, l’incorporation, la
prescription acquisitive, l’occupation des choses perdues, la découverte d’une chose
constituent d’autres modalités d’acquérir la propriété. Toutes ces modalités sont
réglementées par des législations particulières.
1. DU REGIME FONCIER
3. DES CONCESSIONS
Aux termes de la présente loi, la concession est le contrat par le quel l’Etat
reconnaît une collectivité, à une personne physique ou à une personne morale de droit
privé ou public, un droit de jouissance sur un fonds aux conditions et modalités prévues
par la présente loi et ses mesures d’exécution. Les concessions sont consenties à titre
gratuit ou à titre onéreux. Sur un même fonds, il peut y avoir un ou plusieurs
concessionnaires. Ils sont solidairement obligés envers l’Etat.Les concessions se font au
taux en vigueur lors de la signature du contrat, sauf si celui-ci est conclu en vertu d’une
option à une redevance déterminée, accordées par une convention antérieure.
Pour les localités érigées en circonscriptions urbaines, le Président de la
République ou son délégué fait dresser un plan parcellaire des terrains à concéder. Des
copies des plans parcellaires ou des tarifs sont déposées et peuvent être consultées au
Département ayant l’Urbanisme dans ses attributions, au département des Affaires
Foncières, dans les conservations des titres immobiliers pour leur ressort ainsi que chez
le Commissaire sous-régional territorialement compétent. Les terrains sont concédés
sous réserve des droits des tiers et sans garantie quant à leur qualité propre ou à leur
valeur industrielle, agricole, commerciale ou résidentielle. La superficie et les limites des
lots sur les plans parcellaires ne sont données qu’à titre d’indication ; le cas échéant, le
loyer et la redevance sont dus sur la superficie constatée par le mesurage officiel et
pour autant que la différence de la mesure réelle à celle exprimée au contrat soit au
moins de un vingtième en plus ou en moins.
4. DE LA CONCESSION PERPETUELLE
DE L’EMPHYTEOSE
DE LA SUPERFICIE
La superficie est le droit de jouir d’un fonds appartenant à l’Etat et de disposer
des constructions, bois, arbres et autres plantes qui y sont incorporés.La superficie ne
peut être établie pour un terme excédant vingt-cinq ans. Ce terme est renouvelable. Elle
ne peut être établie sur une partie seulement d’un bâtiment.Le superficiaire a tous les
droits de l’usufruitier.
Il a droit de construire et de planter à son gré.Il a le droit de disposer même des
constructions, bois, arbres et autres plantes qui existaient dans le fonds lors de son
entrée en jouissance.
Le superficiaire ne peut disposer des immeubles que dans l’un des cas suivants :
DE L’USUFRUIT
L’usufruit concédé par l’Etat à une personne sur un fonds est le droit pour elle
d’user et de jouir de ce fonds, comme l’Etat lui-même, mais à la charge de le conserver
dans son état. L’usufruitier a le droit de jouir des fruits naturels civils et industriels que
peut produire le fonds.
Les droits et les obligations de l’usufruitier ainsi que les autres conditions et
modalités pour la constitution de l’usufruit seront fixés par contrat. L’usufruit concédé
par l’Etat peut l’être à titre gratuit, s’il est limité aux besoins de l’usufruitier et de sa
famille. Il ne peut stipulé pour un terme excédant vingt-cinq ans. Ce terme est
renouvelable.L’usufruit ainsi constitué s’éteint par la mort de l’usufruitier avant
l’expiration du terme convenu. A l’extinction de l’usufruit, l’usufruitier ou ses ayants-droit
peuvent enlever ce que l’usufruitier a incorporé au sol. A défaut, ces biens sont délaissés
et sont acquis à l’Etat sans qu’il soit tenu à l’indemnité.Le Président de la République
peut, pour des catégories d’aménagement et d’équipement qu’il détermine, prévoir et
organiser l’indemnité qui pourra être compensée par une prolongation de la jouissance
n’excédant pas dix ans.Seuls les biens incorporés au sol par l’usufruitier et présentant
une utilité pour l’Etat pourront être pris en considération pour l’indemnisation.
L’indemnité ne peut excéder la moitié de la valeur des biens, compensée par
l’exonération ou la réduction des redevances.
DE L’USAGE
L’usage d’un fonds est le droit que l’Etat reconnaît à une personne d’en jouir soi
même avec sa famille, soit en y habitant, soit en y créant des entrepôts pour soi-même.
Il ne peut être concédé pour un terme excédant quinze ans. Ce terme est
renouvelable.L’usager peut mettre une partie de ses équipements et installations à la
disposition des tiers, contre ou sans rémunération, mais uniquement dans la mesure
requise pour couvrir ses frais et ceux de sa famille.
DE LA LOCATION
Par la location, l’Etat s’oblige à faire jouir une personne d’un terrain et
moyennant un certain prix que celle-ci s’oblige à lui payer.En principe, elle est
préparatoire à une autre concession.Elle ne peut être accordée pour un terme excédant
3 ans. Elle est régie par les dispositions de la présente loi et ses mesures d’exécution. Si
un tiers commet quelque usurpation portant atteinte au droit du propriétaire, il est tenu
de la dénoncer à celui-ci. Le superficiaire peut accorder à des tiers l’usage, l’habitation
ou l’usufruit des immeubles incorporés au sol. Sauf stipulations contraires du contrat
constitutif de superficie, il peut librement céder son droit. Il reste garant de l’exécution
des obligations du nouveau concessionnaire envers l’Etat, à moins que le contrat
constitutif n’en dispose autrement. Le superficiaire peut être frappé de déchéance et de
dommages -intérêts, s’il y a lieu, en vertu des règles ordinaires du droit applicable
d’après la nature du titre par lequel la superficie a été établie.
L’usager peut mettre une partie de ses équipements et installations à la
disposition des tiers, contre ou sans rémunération, mais uniquement dans la mesure
requise pour couvrir ses frais et ceux de sa famille.
Un style autoritaire induit par la peur viscérale de l'échec du manager centré sur la
production au détriment de l'humain. Le manager adoptant cette posture utilise ses
collaborateurs comme des pions qu'il place astucieusement afin d'atteindre les objectifs
fixés. Pour ce faire, il met en oeuvre une batterie d'outils afin de contrôler ses
subordonnés qui doivent obéir sans questionner.
Les effets : performance à court terme, mais démotivation du personnel (qui ne fait que
ce qu'obéir aux ordres sans pouvoir jamais proposer quoi que ce soit).
(9,9) "Intégrateur"
Ici on optimise les ressources humaines pour l'atteinte d'objectifs partagés. La notion
d'équipe est importante. Le manager adopte une posture démocratique. Il est une
personne ouverte d'esprit, charismatique et souvent inspirante. L'implication et la
participation de chacun sont maximales. L'intelligence collective est mise au service de
l'organisation.
Les avantages : une orientation impliquant les collaborateurs, ce qui induit des
performances élevées, une meilleure gestion des conflits et des périodes de tension
ainsi que de meilleures décisions. Un modèle vers lequel tout manager devrait
idéalement tendre, même si ce style de management demeure relativement difficile à
appliquer à grande échelle.
1.2.2.2 La théorie X et Y
La théorie X et Y a été élaboré par Douglas Mc Gregor, qui fait remarquer qu'il n'existe
pas de théorie satisfaisante de la fonction de management ou de direction, et que par
conséquent, les leaders des organisations sont loin de se rendre compte du potentiel
que représentent les ressources humaines recrutées pour l'organisation. Dans cette
même logique, chaque acte du management repose sur une théorie et que jusqu'à
présent, la théorie implicite utilisée par la grande majorité des entreprises, a été bâtie
sur des principes classiques de l'organisation du travail. Ces principes traditionnels ne se
révèlent pas bons dans des nombreuses circonstances :
- Ils dérivent des modèles (armée, église...) qui sont éloignés des
entreprises actuelles ;
- Ils souffrent d'ethnocentrisme dans le sens où ils ignorent l'influence du milieu ;
- Ils retiennent des suppositions sur les comportements humains qui ne sont au mieux
que partiellement vraies.
Les principes traditionnels tournent autour du concept central qu'est l'autorité, vue
comme le moyen indispensable de contrôle et d'influence pour la direction des hommes.
Or d'après Douglas Mc Gregor, l'autorité n'est qu'une forme de contrôle parmi d'autres
(comme la contrainte physique, la persuasion, l'autorité du savoir) et dont l'efficacité
dépend certes des sanctions possibles (condamnation, renvoi, ...). L'autorité ne devrait
donc pas être le moyen exclusif de la direction des hommes. La manière dont une
organisation est dirigée résulta directement de la conviction de ses dirigeants. Derrière
chaque décision de commandement ou d'actions, il y'a des dispositions implicites sur la
nature humaine et le comportement des hommes.
Au terme des observations et de recherche, Mc Gregor met en place deux théories qui
doivent guider le leadership et le management au sein d'une organisation, à savoir :
- La théorie X
- La théorie Y
1) La théorie X
Elle est fondée sur les principes suivants :
- l'employé n'aime pas travailler. Il est improductif s'il n'est pas surveillé, il ne travaille
que sous la contrainte ;
- l'individu moyen éprouve une aversion innée pour le travail, l'effort est fait pour
l'éviter ;
- à cause du fait qu'il n'aime pas travailler, il faut le contrôler, le diriger, le contraindre,
le menacer et le sanctionner ;
- l'individu moyen préfère être dirigé, fuit les responsabilités, montre peu d'ambition,
cherche la sécurité avant tout.
La théorie X, appelée autrement « la théorie de la carotte et du bâton ou de la
chicotte » n'est valable que lorsque les besoins d'ordre inférieur ne sont pas satisfaits.
2) La théorie Y
La théorie Y se fonde sur les principes suivants :
- L'effort des ressources humaines au travail est aussi naturel que le jeu ou le repos.
L'individu moyen n'éprouve pas d'aversion innée pour le travail, ce dernier peut être
perçu dans certains cas comme une source de satisfaction ;
- Le contrôle externe et la menace des punitions ne sont pas les seuls moyens pour
obtenir un travail utile, l'homme peut lui-même s'il accepte les objectifs de son travail se
diriger ;
- Le système de récompense associé à l'atteinte des objectifs permet de responsabiliser
l'individu. La plus importante de ces récompenses est celle de la satisfaction de l'ego et
du besoin de réalisation de soi, qui peut s'obtenir directement au travers de l'atteinte
des objectifs ;
- L'individu moyen peut apprendre, dans des conditions appropriées, non seulement à
accepter mais également à rechercher des responsabilités ;
- Beaucoup d'hommes sont capables de faire preuve de créativité dans une
organisation ;
- Il est rare que toutes les potentialités intellectuelles d'un individu moyen soient
totalement utilisées.
La théorie Y est contraire à la théorie X dans la mesure où elle insiste sur les notions de
participation, responsabilité et motivation prenant en compte des évolutions sociétaires.
La théorie Y est basée sur le principe selon lequel l'efficience du dirigeant est en grande
partie fonction de son aptitude à créer un climat permettant l'enrichissement et
l'épanouissement de chaque individu de l'organisation.
3) Principes de la théorie X Y
Dans un ouvrage intitulé "La dimension humaine de l'entreprise", McGregor affirme
deux façons de percevoir ses subordonnés, lesquelles influent sur le comportement
qu'il adopte envers eux ainsi que les stratégies de motivations mises en place.
L'une correspond à ce qu'il nomme "Théorie X" qui symbolise le management prôné par
l'école classique et l'autre appelée "Théorie Y" censée représenter l'école des relations
humaines.
Dans la "théorie X" le gestionnaire a une vision négative de ses subalternes. Les
hypothèses de cette théorie sont les suivantes :
o L'individu éprouve une aversion innée pour le travail qu'il considère
comme pénible.
o En raison de cette caractéristique humaine que représente l'aversion pour
le travail, la plupart des gens doivent être forcés, contrôlés, dirigés et
menacés de sanction pour qu'ils déploient les efforts nécessaires à la
réalisation des objectifs organisationnels.
o L'individu préfère être dirigé, souhaite éviter les responsabilités, a
relativement peu d'ambition et aspire avant tout à la sécurité.
McGregor préconise le fait que la "théorie X" pousse le gestionnaire à agir
d'une manière autocratique vis-à-vis de ses subalternes.
A l'inverse, le gestionnaire dans la "théorie Y" perçoit ses subalternes d'une manière
positive. Les hypothèses de la "théorie Y" sont les suivantes :
o Le travail peut constituer pour l'individu une source de motivation une
source de satisfaction personnelle.
o Le contrôle externe et la menace de sanction ne sont pas les seuls moyens
pour obtenir un effort dirigé vers les objectifs organisationnels, l'Homme
peut se diriger et se contrôler lui-même pour atteindre les objectifs dont il
est responsable.
o L'individu a les capacités requises pour exercer sa créativité et assumer
ses responsabilités professionnelles.
Selon McGregor, le gestionnaire sous l'angle de la "théorie Y" traite ses
subalternes d'une manière démocratique.
Chapitre 2. L’ENTREPRISE
Introduction
• L’approche ´economique
• L’approche sociologique
• L’approche syst´emique
Selon l’approche économique, l’entreprise est une unité de production des biens
et services destinée aux march´es de biens de consommation (grand public) et aux
march´es de biens de productions (les autres entreprises).
Pour fonctionner, l’entreprise a besoin de flux d’entrées : les inputs (matières
premières, marchandises, services, capitaux, travail et surtout informations).
L’entreprise transforme ces inputs en outputs (produits finis, marchandises, services,
informations). Lors de cette transformation, l’entreprise crée de la richesse (ajout de
valeur aux inputs). Cette richesse est appelée valeur ajout´ee, elle représente la
contribution réelle de l’entreprise à la richesse nationale (P.I.B.).
La conception de la notion de production a fortement evolu´e. En effet, nous
ne sommes plus en situation de p´enuries relatives où il suffisait de produire pour
vendre. De nos jours, les entreprises essaient de diff´erencier leurs offres et de
positionner leurs produits par rapport à ceux des concurrents dans le but d’obtenir un
avantage concurrentiel (comp´etitif).
Qu’est-ce que la di ´erenciation ?
Différencier un produit ou un service consiste à le démarquer de ceux de la
concurrence sur la base des quatre « P ».
• Produit
La différenciation par le produit considère ses caractéristiques intrinsèques, à
savoir sa composition, sa qualité, son aspect marchand (garanties, assistances, ...)
• Prix
• Place (Distribution)
Publicité (Promotion)
2 L’approche sociologique
• Apporteurs de capitaux
• Dirigeants
• Salariés
L’entreprise en tant que système est ouverte sur son environnement externe, source
de menaces a` appréhender mais aussi d’opportunités a` saisir. L’entreprise doit s’y
adapter en permanence pour sa survie et son d´eveloppement. Les composantes de
l’environnement sont très diversifiées : technologie, social, culturel, juridique,
économique, politique, écologique, concurrence, clients, fournisseurs.
L’environnement international prend en compte toutes les composantes
précédemment cités au niveau des pays d’importation.
International
Culture
Ecologie
Direction Social
Générale
Clients
Recherche et
Marketing
développement
Gestion des
Ressources
Humaines
Système
3.1.4 La filière
Si l’on considère le marché final (aval), on peut définir une filière comme l’ensemble
articulé des activités productives qui l’alimentent.
La forme juridique correspond au statut légal choisit par l’entreprise. Pour les
entreprises du secteur privé, on peut distinguer deux situations.
Depuis aout 2003, la loi « pour l’initiative économique »permet d´esormais la cr´eation
d’une EURL (ou SARL) à 1⁄en un jour.
• Pourquoi ?
Pour pallier au problème lié à la responsabilité. La loi prévoit de dresser une liste des
biens du créateur ne rentrant pas dans le cadre de l’activité. Cette liste ne doit pas
comporter d’avoir sur un compte à vue.
• Pourquoi 1 jour ?
Qu’est-ce qu’une societé´ ? Une société peut etre définie comme un contrat entre
deux personnes (saufdans le cas d’une EURL) pouvant nécessiter des apports exigé (en
numéraire, en nature, ou en industrie), pouvant donner naissance à une personne
morale apres immatriculation au RCS (Registre du Commerce et des Sociétés).
Avec la nouvelle loi, on peut commencer ses activités sans avoir et préalablement
inscrit au registre.
3.3.1 L’effectif
Une TPE est caractérisé par un effectif inférieur à 10 salariés. Le chiffre d’affaires
d’une TPE est inf´erieur a` 2000000⁄(anecdote : 61% des TPE fran¸caises n’ont
pas de salari´es).
PE (petite entreprise)
ME (moyenne entreprise)
Une ME a un effectif compris entre 50 et 199 salariés. Son chiffre d’affaires est inférieur
à 2000000.
Une GME à un effectif compris entre 200 et 499 salariés. Son chiffre d’affaires est
inférieur à 50000000.
GE (grande entreprise)
Une GE a un effectif supérieur ou égal à 500 salariés. Son chiffre d’affaires est
supérieur à 50000000.
L’intéret de connatre son effectif est de connaitre les seuils sociaux. Les seuils
sociaux correspondent à un effectif au-dessus duquel l’entreprise est soumise à certaines
obligations. Voici certains seuils :
• Au 11esalarié.
- Election d’un délégué de personnel.
• Au 25esalarié.
- Création d’un réfectoire.
e
Au 50 salarié.
• Au 300esalarié.
Bilan social obligatoire et publié tous les ans (d’écrit les fonctions
antérieurs et les plans d’évolution de carrière des salariés).
Le béenéfice net est la somme des produits réalisés par celle-ci sur la période, de
laquelle on a d´eduit l’ensemble des charges (d’exploitation, financières et
exceptionnelles) engagées sur la meme période, ainsi que l’impˆot sur les soci´et´es.
Les capitaux propres sont pour les entreprises ce que les apports personnels sont
pour les particuliers. Les capitaux propres correspondent aux ressources stables de
l’entreprise. Ils sont composés du capital social, des réserves et du report à nouveau.
Le principe administratif classe les activités des entreprises en six grandes fonctions
:
• Technique (fabrication)
• Commerciale (vente)
• Financi`ere (comptabilité, gestion)
• Comptable (bilan, inventaire...)
• Sécurité
• Administration (prévoir, organiser...)
Weber considère que pour manager, il faut appliquer la bureaucratie, qui correspond
à trois styles de direction :
• Style traditionnel : Il est défini sur les styles précédents, par le biais
d’h´eritage de l’entreprisecommerciale. Le dirigeant hérite de l’autorité attachée
au statut de dirigeant mais les coutumes peuvent etre rejetées. En fait, pour
Weber, il n’existe qu’un seul style.
Les règles prévoient tout dans ce style. Tout candidat à un emploi dans le style
bureaucratique est choisi pour ses qualit´es techniques qui sont test´ees lors d’un
concours ou un test, puis le candidat signera un contrat avec l’administration.
Lorsqu’on évoque la bureaucratie, il importe d’évoquer le principe de Peter et la loi de
Parkinson.
• Loi de Parkinson : Selon cette loi :«tout travail tend à se dilater pour
occuper le temps disponible »(Parkinson n’aimait pas la bureaucratie).
Les conséquences d’une bureaucratie excessives sont nombreuses. Tout d’abord au sein
de l’entreprise :
• Lenteur administrative
• Lourdeur
• Baisse de productivité
• Augmentation des coûts
• On est loin des « cinq 0 »(0 défaut, 0 stock, 0 délai, 0 panne, 0 papier)
• Perte de dynamisme
• Démotivation du personnel
4.1.4 Conclusion
2006 / 2007 Organisation d’entreprise aussi aux systèmes que l’on qualifie de
D.P.O. (Direction Par Objectif). Cela consiste à fixer des objectifs, à les imposer
aux subalternes. Lorsque ces objectifs ne sont pas atteins, il y a sanction.
4.2. L’école des Relations Humaines
Son expérience qui a abouti à la d´ecouverte des facteurs sociaux, qui a duré 5
ans, s’est déroulée dans une entreprise de fabrication de téléphones « Western Electric
», dans l’atelier d’Hawton.
Au départ, son ´etude portait sur les causes de la fatigues, des accidents de
travail, des hausses d’absentéisme... en bref, les conditions physiques de travail. Il a
constitué deux groupes de travail de 6 femmes de façon libre (par affinité).
Le groupe A est le groupe expérimental et le groupe B le groupe témoin. Le
groupe A disposait des meilleures conditions de travail (éclairage, température,
rémunérations...), le groupe B des conditions de travail initiales.Le groupe A connaissait
une croissance de la productivité. Il en était de même pour le groupe B. Les conditions
de travail du groupe A ont ensuite et dégradées, la productivité augmentait toujours.
En général, lorsqu’un sujet est observé, il modifie son comportement. La
production à augmenter car la direction s’intéressait à l’´équipe et non pas grâce aux
conditions de travail. Il y a émergence de l’importance des relations interpersonnelles.
Chaque groupe est devenu une équipe homogène avec ses propres objectifs, la
satisfaction de chaque membre vient de la composition du groupe. Lorsque la
participation et la discussion s’établissait, les conditions physiques de travail avaient
peu d’importance. Le travail effectué par un individu dépend tout d’abord de sa
capacité sociale. Mayo a conclut qu’il faut intégrer chaque individu dans son groupe.
Maslow consid`ere que les besoin exprim´es par un ˆetre humain peuvent ˆetre
hi´erarchis´es sous une forme pyramidale. Les besoins physiologiques correspondent
aux besoins de manger, dormir, boire... qui ne peuvent ˆetre satisfaits uniquement
grâce au salaire. Les besoins de sécurité correspondent aux besoins de travailler dans
de bonnes conditions physiques, avoir un minimum de sécurité au niveau de
l’emploi.Les besoins sociaux (ou besoin d’appartenance à un groupe
Selon ses propres termes, un individu qui n’est pas insatisfait n’est pas forcément
satisfait. Il considère que les facteurs d’insatisfaction peuvent être considérés comme
des facteurs d’hygiène. Il pracise : « Si le manque d’hygiène entraine la maladie, sa
prasence n’assure pas la santa ». Pour être satisfait, il faut d’abord ne pas être
insatisfait. C’est pour cette raison que l’on dit que les facteurs de satisfaction ont un
effet cumulatif, ils peuvent entrainer de la motivation lorsque les facteurs
d’insatisfaction sont gommés.
Par ailleurs, Herzberg praconise l’enrichissement des tâches, à ne pas confondre avec
l’élargissement ou la rotation des tâches. En effet, l’élargissement ou la rotation des
tâches correspond à la théorie X du management. Il consiste à confier à un opérateur
donné, sur plusieurs postes de travail, des tâches aussi inintéressantes les unes que
les autres. L’enrichissement des tâches consiste en revanche selon Herzberg à confier
à un opérateur donné sur son poste de travail les tâches suivantes :
Mac Gregor est l’inventeur des termes X et Y pour différentier l’école classique de
l’´ecole des Relations Humaines.
Mac Gregor reproche à certains managers de fonctionner selon une théorie nommée
X constituée des hypothèses suivantes :
Mac Gregor considère que « cet homo-sapiens désire la sécurié et n’aime pas la
responsabilité, il faut lui appliquer la D.P.O. ». En s’inspirant de la pyramide de
Maslow, Mac Gregor propose la théorie Y. En effet, il consiste en le fait qu’il existe une
part importante de personnes qui peuvent se diriger elles-même et se contrôler
lorsqu’elles travaillent pour des objectifs envers lesquels elles se sentent responsables.
Elles aiment être responsabilisées car elles y voient un enrichissement et la r´ealisation
de soi. Il faut leur appliquer la D.P.P.O. (Direction Participative Par Objectif)
4.3.1 Le Toyotisme
A partir des années 60/70, le Toyotisme (ou ohnisme) est une nouvelle organisation
du travail qui s’est imposée comme une évolution du Taylorisme et du Fordisme. Il se
revendique comme un post-Taylorisme, il va donc tenter de répondre à l’absence de
participation et à la faible qualification par une grande polyvalence et un grand
intérêt au travail. Le Toyotisme va diversifier la production pour satisfaire les
consommateurs en réduisant les risques de défauts de fabrication et en évutant les
stocks importants, toujours très coûteux.
• Les flux tendus : c’est le principe du«juste à temps». Cela consiste en le fait
que c’est l’aval dela production (les clients) qui commandent l’amont de la
production. Le JAT permet à l’entreprise de disposer du stock juste nécessaire
pour assurer la production selon les commandes, permettant d’éviter les
d´epenses inutiles dues à l’achat de surplus de stocks.
5.1 Définition
La structure regroupe les différents organes et les relations entre eux (hiérarchiques
ou fonctionnelles). En fait, il s’agit de la répartition des tâches, des responsabilités,
des pouvoirs et des communications dans l’entreprise.
Selon Mitzberg, la structure se dafinit comme la somme des moyens employ´es pour
diviser le travail en tˆaches disctinctes.
On distingue :
• La structure mécaniste :
• La structure organique :
• La structure formelle :
o Matérialisation.
o Décrite par un organigramme.
• La structure informelle :
Il existe six types de structures, et aucune d’entre elles n’est transférable d’une
entreprise à une autre.
Avantages :
Inconvénients :
• Rigidité.
• Lenteur de l’information.
• Difficile à mettre en place (notamment dans un environnement complexe).
• Ne favorise pas la prise d’initiative.
Selon Taylor, il est impossible qu’un contremaitre possède toutes et toujours les
connaissances nécessaires au bon fonctionnement des opérations. Donc un subalterne
ne doit pas avoir un seul chef, mais plusieurs.
Avantages :
Inconvénients :
• Rigidité.
• L’organisation perd en clarté.
• Pouvoir diluer.
• En cas d’erreur, difficulté pour retrouver la cause.
Chaque division dispose de ses ressources et est gérée comme un système semi-
autonome. Dans chaque division, on peut trouver une structure fonctionnelle.
Avantages :
Mais suppose :
La structure matricielle réunit une structure temporaire par projets et une structure
stable par fonc-tions.
Avantages :
Inconvénients :
• Source de conflits.
• Problèmes d’encadrement et de communication
• Ne correspond pas aux grands groupes qui décentralisent la production, la
commercialisation et la publicit´e, etc...
Direction participative par objectif (DPPO) : négociation par les intéressés eux-
mˆeme desobjectifs à prendre.
5.3.1 Définition
Plus une organisation est agée, plus son comportement n’est formalisé. Le travail est
bien miıtrisé, et a tendance à ˆetre répété, ce qui favorise l’établissement de
procédures.
Plus une organisation est de grande taille, plus sa structure est elabor´ee et plus les
tâches sont sp´ecialis´ees et formalis´ees.
Stable ou alors dynamique (choix d’une structure organique, non formalisée, car
la demande n’est pas prévisible).
Simple ou alors complexe (décentralisation fortement conseillée).
Accueillant ou alors hostile (décentralisation).
Monomarché ou plurimarché (tendance à la division par marché, favorisant alors
le choix d’une structure divisionnelle).
5.4.5 La culture
5.4.6 Le pouvoir
Plus le contrôle extérieur est puissant (par exemple, actionnaire majoritaire), plus la
structure de l’entreprise est formalisae et standardisae. Dans ce cas, le dirigeant
exige des preuves acrites des actions, car il n’est responsable de ce qui arrive à
l’entreprise. Le besoin de pouvoir de certains dirigeants pousse quelque fois à une
centralisation extreme.
5.5.3 L’impartition
Le télétravail, travail à distance... sont des moyens pour délocaliser le travail grâce aux
télécommunications (banques sans guichet, eurofil...). Ces nouvelles formes
d’organisation du travail remettent en cause la structure organitionnelle.
La stratégie vient du grec stratos qui signifie « armée » et agin qui signifie « conduire
» ou « agir ». La concurrence intense sur tous les marchés ainsi que les
bouleversements technologiques, les pressions des diff´erents groupes extérieurs
(social, culturel, écologique...) donnent à l’environnement de l’entreprise un
caract`ere si turbulent qu’il justifie un ”Etat de guerre” permanent (la strat´egie
tirant sa d´efinition du vocabulaire militaire : la détermination du lieu et du moment
du combat).
• La stratégie, qui matérialise les buts (la politique générale) en fixant les
objectifs (buts quantifiés) à moyen terme nécessaires à la réalisation de la
politique générale. La stratégie définit les besoins financiers, humains et
naturels.
• La tactique, qui concerne les actions courantes à court terme permettant
d’atteindre les objectifs.
La stratégie est un terme utilisé dans le domaine militaire. Il La vient du grec stratos qui
signifie «armée» et agein qui signifie « diriger » ou « agir ». La notion de stratégie est
apparue aussi dans l’entreprise dans les années 50 avec l’idée de compétition conflit
entre entreprises dans un environnement de plus en plus incertain et évolutif.La
stratégie consiste donc à déterminer les objectifs à moyen terme (3 a` 5 ans), puis à
choisir les modes d’actions et allocations des ressources qui lui permettront d’atteindre
ses objectifs.
TABLE DE MATIERES
COURS DE FISCALITE ET GESTION D’ENTREPRISES .......................................................................... 1
INTRODUCTION GENERALE .................................................................................................................... 1
CHAPITRE 1. LES CRITERES DU DROIT FISCAL ............................................................................. 3
1. Le champ d’application .................................................................................................................... 3
a) La conception étroite du pactole. .......................................................................................... 3
b) La conception extensive de fisc. ............................................................................................. 4
1.2. La notion d’imposition ................................................................................................................. 5
a) La définition juridique de l’impôt ............................................................................................. 5
b) Les éléments de la définition ................................................................................................... 5
1.3. Un prélèvement pécuniaire .......................................................................................................... 6
1.4. Les impots directs et indirets ....................................................................................................... 7
1.6. Un prélèvement de caractère obligatoire. .................................................................................. 7
CHAPITRE 2 : LA FISCALITE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ............................ 9
0. Introduction ................................................................................................................................... 9
1. Section 1ère : L’IMPOT FONCIER ................................................................................................. 9
Champ d’application ......................................................................................................................... 9
2. REDEVABLESDE L’IMPOT ............................................................................................................. 9
3. EXONERATIONS ET EXEMPTIONS ............................................................................................ 10
4. MATIERES IMPOSABLES ET TAUX D’IMPOSITION. ................................................................ 11
4.1. DISPOSITION COMPLEMENTAIRE ........................................................................................ 12
4.2. PROPRIETESBATIES ........................................................................................................... 12
5. PERIODE IMPOSABLE ET DEBITION DE L’IMPOT. ................................................................. 13
6. CONTENTIEUX DE L’IMPOTFONCIER ....................................................................................... 13
7. LA DECLARATION DES ELEMENTS IMPOSABLES ................................................................... 13
Section 2 : L’IMPOT SUR LES VEHICULES ................................................................................... 13
2.1. REDEVABLES ............................................................................................................................ 13
2.2. EXONERATIONS ...................................................................................................................... 14
2.3. DETERMINATION DU TAUX D’IMPOSITION ........................................................................ 15
Calcul :...................................................................................................................................................... 40
TVA collectée ............................................................................................................................................ 40
: ............................................................................................................ 40
TVA déductible ......................................................................................................................................... 40
: ............................................................................................................. 40
TVA a payer .............................................................................................................................................. 40
=3.200 USD ............................................................................................................................................. 40
4.2. Enregistrement comptable ......................................................................................................... 40
4.1 Le contentieux de l’urgence des actes de poursuites et les juges des
référés de droit commun ........................................................................................................................ 43
4.5 Le contentieux de l’urgence des mesures conservatoires et le juge du
référé fiscal .............................................................................................................................................. 45
I : La démultiplication des types de recours juridictionnels : gage de protection
du contribuable ........................................................................................................................................ 46
A: La protection du contribuable à travers les recours juridictionnels principaux .......................... 46
1 : Les recours auprès du juge administratif................................................................................... 46
a- Le recours en annulation des décisions de l’Administration fiscale .......................................... 46
2 : Les recours auprès du juge judiciaire ........................................................................................ 47
a- La possibilité de s’opposer aux poursuites du Fisc ...................................................................... 47
b- L’action en réparation de l’ensemble des préjudices subis par le contribuable ...................... 48
B : La protection accrue du contribuable à travers les recours accessoires .................................... 48
A : Le sursis à exécution ........................................................................................................................ 48
Chapitre 5. APERÇU SUR LE CODE GENERAL EN RDC ................................................................... 49
5.1 CODE DES IMPOTS ................................................................................................................ 49
5.2 LE CODE MINIER CONGOLAIS ...................................................................................................... 55
5.2.1 Section II: De la compétence du pouvoir central (insérée par l’article 17 de la Loi n°
18/001du09mars2018) ............................................................................................................................. 56
Article 10 : Du Ministre (modifié par l’article 17 de la Loi n° 18/001 du 09 mars 2018) ..................................... 56
Article 12 : Du Cadastre Minier (modifié par l’article 17 de la Loi n°18 / 001 du 09 mars 2018) ......................... 61
5.3 : CODE FONCIER CONGOLAIS DE LA DIVISION DES BIENS EN EUX-MEMES
ET PAR RAPPORT A LEUR OBJET ......................................................................................................... 62
5.3.1 DE LA PROPRIETE ........................................................................................................................ 63
Celui qui a dans sa concession une source formant la tête d’un cours d’eau
dont le lit est distinct des terres avoisinantes ne peut en user que suivant les
règles établies par les articles 18 et 19 ci-dessous. ....................................................................... 63
5.3.3 DE LA COPROPRIETE ................................................................................................................... 65
5.3.4 DE LA MITOYENNETE................................................................................................................... 66