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FISCALITE
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Dr KATIO Université Jean Lorougnon Guédé de DALAO
SOMMAIRE
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Dr KATIO Université Jean Lorougnon Guédé de DALAO
INTRODUCTION
La Fiscalité est une nécessité pour toute société organisée ; « l’impôt est source de vie
pour l’Etat… », et apparaît par conséquent comme un moyen d’exercice du pouvoir
politique.
Le fondement de l’impôt a été expliqué par diverses théories. En réalité, l’impôt est un
fait institutionnel, un attribut essentiel de la souveraineté de l’Etat. Par conséquent, il
repose sur une base juridique.
Les sources du droit fiscal sont les instruments juridiques qui donnent naissance
aux règles applicables à l'impôt. En côte d’ivoire, les règles applicables aux impôts ont
une source essentiellement nationale, en ce qu'elles proviennent d'abord des autorités
nationales. Toutefois, certaines règles fiscales ont une origine internationale et
proviennent des engagements internationaux souscrits par la côte d’ivoire.
Exemple : les lois de finances adoptées chaque année par l'Assemblée Nationale.
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- La jurisprudence fiscale, elle provient des décisions rendues par les cours
et tribunaux en matière fiscale. Ces décisions ne peuvent être, en principe, considérées
comme de véritables sources de droit fiscal, dans la mesure où les juges n'ont pas de
pouvoir de création de normes juridiques et doivent se borner à appliquer la loi
fiscale.
Tout au plus peuvent-ils interpréter celle-ci. Cependant, le juge étant toujours obligé
de dire le droit, il peut être conduit à donner naissance à de nouvelles règles de droit.
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Ainsi, le droit fiscal peut être considéré comme une discipline autonome dans la
mesure où il a une finalité propre (fournir des ressources à l'Etat et à ses
démembrements en vue de leur permettre de couvrir leur dépenses), ses sources
distinctes (législation spécifique), et ses techniques particulières (recours à la
contrainte, absence de consensualisme).
Dans de nombreux cas, le droit fiscal adopte des solutions qui s'écartent de celle
du droit administratif, du droit civil, du droit commercial etc. Ainsi il qualifie
certains meubles d'immeubles ; il considère comme revenu ce que l'on appelle capital
dans les rapports régis par le code civil ; il appelle « commerçant » des personnes qui
n'ont pas cette qualité d'après le code de commerce ; il entend les notions de domicile
et de résidence, ainsi que la nationalité de manière différente.
Le système fiscal peut être défini comme l'ensemble des impôts et taxes en vigueur
dans un pays. Il tient compte également des modalités de gestion desdits impôts.
Les systèmes fiscaux des pays en voie de développement sont caractérisés comme
étant à faible rendement, sous administrés et inadaptés. Les caractéristiques du
système fiscal ivoirien sont les suivantes :
La cédule peut être définie comme une catégorie de revenu. Il en est ainsi du
salaire, du bénéfice, du dividende, du loyer, etc.
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Le système déclaratif tel qu'il est pratiqué fait appel à une certaine dose de
confiance du fisc vis à vis du contribuable, donc sa collaboration loyale. En effet,
c'est ce dernier qui fournit les éléments de l'imposition qu'il va supporter.
Malheureusement, cette collaboration volontaire fait souvent défaut. Aussi, la
confiance faite au contribuable n'est pas absolue ; l'administration se réserve le droit
de contrôler les déclarations, fait des recoupements, des droits de communications et
surtout des vérifications de situation fiscale dans un cadre légal strict. Ce cadre de
contrôle est défini par le Livre de Procédures fiscales.
Le bon fonctionnement d’un tel dispositif implique que les contribuables aient
une connaissance suffisante des règles fiscales qu’ils doivent mettre en œuvre pour
remplir leurs obligations.
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TITRE I :
ELEMENTS DE SCIENCES ET
TECHNIQUES FISCALES
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CHAPITRE 1:LA NOTION DE PRELEVEMENT
FISCAL
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SECTION 1 : DEFINITIONS
La définition classique de l’impôt est celle donnée par Gaston jèze qui soutient que l’impôt « est une
prestation pécuniaire requise des particuliers par voie d’autorité, à titre définitif, et sans
contrepartie, en vue de la couverture des charges publiques. »
A cette définition classique, il convient d’ajouter que l’impôt est dû en fonction des capacités
contributives des contribuables et qu’il sert d’instrument d’intervention économique et social.
De ces définitions se dégagent les caractéristiques suivantes :
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a. LA REDEVANCE
A la différence de l’impôt qui ne comporte pas de contrepartie directe, la redevance est perçue à
l’occasion d’un service rendu. La redevance s’apparente donc au prix du service public devant être
supporté par l’usager. Elle est facultative dans la mesure où seuls les citoyens qui utilisent les services
sont soumis à son paiement.
Exemple : Péage des autoroutes, redevance pour occupation du domaine public, redevance RTI
b. LA TAXE
Les taxes, à l’instar des redevances, se caractérisent par leur perception à l’occasion d’un service ;
à la différence de l’impôt qui est perçu sans contrepartie.
Les taxes se distinguent des redevances sur le fait qu’elles peuvent être exigées des usagers effectifs,
mais également des usagers potentiels.
Exemple : Taxe d’enlèvement des ordures ménagères.
c. LA TAXE PARAFISCALE
Les taxes parafiscales sont des prélèvements perçus dans un intérêt économique ou social au profit
d’une personne morale de droit public ou privé autre que l’Etat, les collectivités territoriales et
leurs établissements publics administratifs.
Exemple : les taxes dévolues au FDFP (la taxe d’apprentissage et la taxe additionnelle à
la formation professionnelle continue).
Les fonctions de l’impôt s’apprécient à trois (3) niveaux : financier, économique, sociale.
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Le rôle classique de l’impôt consiste en la couverture des charges publiques. L’impôt sert à renflouer les
caisses de l’Etat en vue de la couverture des dépenses publiques. C’est avec les recettes fiscales que l’Etat
construit les routes, les écoles, les hôpitaux, paye les salaires des fonctionnaires, et finance l’éclairage
public, l’adduction d’eau potable etc.
2. LA FONCTION ECONOMIQUE:
OUTIL D’INTERVENTIONNISME
Aujourd’hui, l’Etat, sur la base des conceptions économiques interventionnistes et dans le
respect de son ordre légal, utilise l’impôt pour orienter sa politique économique. Cette fonction
s'est, tout comme la fonction sociale, développée avec le passage du concept d'Etat-
Gendarme (armée, police, justice et certains travaux d'infrastructure) à celui d'Etat-
providence, censé assurer l'intérêt général.
3. LA FONCTION SOCIALE
Cette fonction n'est pas négligeable même si elle n'est pas très perceptible. Ce rôle social de
l'impôt exige d'une part qu'il soit tenu compte de la capacité contributive de chaque citoyen
(notion d'équité) et d'autre part qu'à partir des produits de l'impôt, l'Etat procède à une
redistribution des ressources en direction des couches les plus défavorisées (à travers des
bourses, allocations familiales, aides sociales, ...).
Comme on peut l'imaginer, il peut y avoir conflit entre la fonction financière et les fonctions
économique et sociale. En effet, l'exonération de certains contribuables ou de certains produits
(pour des raisons économiques et sociales) est de nature à réduire le montant des recettes
fiscales (rendement financier de l'impôt). Les pouvoirs publics doivent, en fonction de
l'orientation politique, effectuer un dosage entre ces différentes fonctions.
La détermination de l`impôt est basée sur la faculté contributive des contribuables. Pour
atteindre cet objectif on utilise généralement deux méthodes :
Cette méthode consiste à déterminer des taux d`imposition qui augmente en même temps
que les tranches de revenus augmentent.
▪ Dynamique.
L`impôt est dynamique lorsqu`il augmente avec les recettes de l`Etat ;on dit alors que
l`impôt est élastique mais cette élasticité a des limites car lorsque le taux d`imposition de
passe un certain seuil, tout augmentation du taux d`imposition entraine non pas une
augmentation des recettes fiscales mais la baisse des recettes fiscales ;on dit alors que «
trop d`impôt tue l`impôt » cela a été démontré à travers une courbe par Arthur Laffer
qui devint célèbre sous le nom de courbe de Laffer.
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LA COURBE DE LAFFER
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La pluralité des impôts rend difficile leur classification. Toutefois, l’approche retenue ici sera fondée
sur les classifications techniques, administratives et économiques.
Par contre, l’impôt personnel s’entend d’un impôt qui tient compte de la situation
personnelle ou familiale du contribuable.
Exemple : l’impôt général sur le revenu avec la notion de quotient familial.
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Quant aux impôts ad valorem, ils sont obtenus par l’application à une base imposable Commenté [jmkk2]: Selon la valeur des choses
Remarque : certains impôts ont une destination mixte. Ils sont à la fois impôts d’Etat et
impôts locaux (impôt synthétique, patente, contribution foncière).
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Ce sont celles qui sont désignées comme contribuables ou assujettis par la loi.
Une personne est imposable en fonction des opérations qu'elle réalise. C'est le cas des
commerçants qui, par nature réalisent des actes de commerce imposables dans le cadre
de la fiscalité des entreprises : il peut s'agir d'une personne physique ou morale.
1. La matière imposable
2. Le fait générateur
Le fait générateur doit être distingué de l'exigibilité qui est le droit pour le
trésor public de réclamer, à partir d'une certaine date, le paiement de l'impôt. Ces
deux notions peuvent cependant coïncider dans le temps comme les droits de douane et
d'enregistrements.
Elle revient à renoncer à l'évaluation réelle parce que douteuse ou peu sûre. La
base est déterminée de façon approximative par l'administration à partir d'éléments
jugés significatifs de l'activité du contribuable ou de sa capacité contributive. C'est
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c) L'évaluation indiciaire
Cette dernière est encore plus approximative et se fonde sur des critères
extérieurs à la base imposable elle même. Il s'agit par exemple de l'évaluation des
valeurs locatives des bâtiments en matière d'impôts locaux ou d'impôt sur les revenus
fonciers fondé sur le classement des immeubles en catégories présentant des
caractéristiques de confort ou de qualité communes.
La liquidation intervient après que la base d'imposition ait été déterminée. Elle
consiste à appliquer à la base d'imposition un ensemble de règles qui forment le tarif
de l'impôt. En pratique, il s'agit le plus souvent d'appliquer un taux ou un barème
(impôt sur le revenu) ou un tarif (taxe de résidence).
Elle est effectuée soit par le contribuable lui même, (TVA, ITS) ou par
l'administration (Patente, Taxe de résidence).
Il consiste à faire entrer l'impôt dans les caisses publiques. C'est l'opération
essentielle, celle qui réalise le but de l'impôt.
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1. Le paiement ordonné
2. Le paiement spontané
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1 - La TVA
En matière de taxe sur le chiffre d’affaires, les assujettis doivent déclarer au
plus tard le 15 de chaque mois le montant de leur chiffre d’affaires du mois précédent
accompagné de la liste de leurs fournisseurs et le détail des différentes imputations (TVA
supportée sur les achats).
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- La TVA
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Tableau récapitulatif
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CHAPITRE I :
LES DROITS D’ENREGISTREMENT
Généralité
Une entreprise est un ensemble de moyens matériels, humains et financiers mis en œuvre
dans le but de créer de la valeur. L’ensemble de ces moyens constitue un capital. Durant
son exploitation l’entreprise peut augmenter ce capital, le réduire ou le rembourser à ses
propriétaires que sont les actionnaires. Elle peut également subir des transformations :
fusionner avec d’autres entreprises ou se scinder. Toutes ces mutations de l’entreprise
sont soumises à un impôt appelé droit d’enregistrement
Les droits d’enregistrement sont, constitués des droits que la société verse à l’état pour les
formalités de l’enregistrement s’agissant des différentes opérations qu’elle est amenée à
réaliser au cours de son existence : apport ; augmentation ; réduction du capital ; fusion
scission liquidation etc.…
Certaines sociétés sont exemptées de droit d’enregistrement.
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L’acte de constitution de la société fait mention du montant des apports qui sont
effectués pour déterminer le capital social. Cet acte doit être soumis à la formalité de
l’enregistrement. Les droits applicables varient selon que les apports sont effectués à titre
pur et simple ou à titre onéreux.
Les apports sont des biens dont les associés transfèrent la propriété ou la jouissance à la
société en contrepartie de leurs parts sociales. Il existe deux catégories d’apports :
-les apports purs et simples (APS)
-les apports à titre onéreux (ATO)
1-Les APS
On appelle APS l’apport net de la société ou l’apport réel de l’associé. Il peut être des
apports en nature (Terrain, immeuble, matériel, les brevets, fonds de commerce) ou des
apports en numéraire (espèce, chèque, virement bancaire).
Ces apports sont rémunérés par des droits sociaux (actions ou part sociales)
L’ensemble des apports forme le capital social de départ appelé également capital de
constitution ou de création.
Exemple : GNANGNAN et GBOLOU créent une société
-GNANGNAN apporte en espèce 4 800 000 000 f
GBOLOU apporte un immeuble de 2.200 000 000 f et des marchandises de
500 000 000 f
Calcul du montant des APS
Numéraire 4 800 000 000 F
Immeuble +2 200 000 000 F
Marchandises + 500 000 000 F
Total = 7 500 000 000 F
Il est appliqué aux APS un taux qui suit un barème dégressif quelque soit la forme
juridique de la société, la nature des biens apportés et la personnalité de l’apporteur
(personne physique ou morale commerçant ou non commerçant).
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TAUX APPLICABLES
Lorsque le montant des APS est inférieur à 5000 000.000 F la taxation s’effectue en une
seule tranche mais en deux tranches lorsque le montant des APS est supérieur à
5 000 000 000 F. Les taux de droit APS s’appliquent sur le capital déclaré et non
seulement sur le capital libéré.
b) calcul des APS
EXEMPLE :
En ce qui concerne les immeubles bâtis et non bâtis (Terrain, construction), en plus des
droits d’apport obtenus par l’application du taux dégressif, il est perçu une taxe
additionnelle au titre de la contribution foncière de 1,2% dont 0,8% pour la publicité
foncière et 0.4% pour le salaire du conservateur. Ce taux de 1,2% s’applique à la valeur
réelle du bâtiment et non à la valeur déclarée.
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EXEMPLE
OLIVIER DU CHARME DE N’GORAN apporte à la constitution d’une SA
8.000.000.000 F dont un immeuble industriel de 3 000.000.000 F un immeuble
commercial de 3.000.000.000 f, des villas d’habitation de 1.000.000.000 f . Le reste en
chèques bancaires.
T.AF :
Calculer les droits d’enregistrement
N.B : Si le montant des droits d’apport est > à 25 000 000F l’entreprise peut fractionner
le payement en 3 versements égaux.
Le tiers (1/3) des droits payables au plus tard un mois après la constitution. Les 2ème
tiers et 3ème tiers sont payables respectivement dans les délais d’un an et deux ans au
plus tard majorés des intérêts au taux légal : Taux d’escompte de la BCEAO (art 375 du
CGI). Il s’agit uniquement des droits d’apport et non de la contribution foncière ou des
droits ATO.
Les ATO sont des apports dont la contrepartie peut-être une reconnaissance de dette, un
remboursement ou une prise en charge d’un passif par la société à l’égard de l’associé.
Les ATO sont effectués en cas d’apport mixte. L’apport mixte est rémunéré comme
suit :- en partie en droits sociaux, la fraction correspondante est un APS en partie en
numéraire ou engagement de régler un passif incombant à l’apporteur, la fraction
correspondante est un ATO (dettes, emprunts). Il est ainsi notamment lorsque l’associé
apporte des biens grevés de dettes personnelles à charge pour la société de prendre en
charge le remboursement de ses dettes.
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EXEMPLE
M. N’GORAN DE TRESOR apporte à une société en création
- Les éléments incorporels de son fonds de commerce : 800.000.000 F Commenté [jmkk3]: Le fonds de commerce constitue un bien
unitaire (issu de l’association des meubles corporels et des meubles
- Les immobilisations corporelles :1.400.000.000 F incorporels)
Il ne comprend ni immeuble, ni créance, ni dettes mais seulement des
- Stock de marchandises : 320.000.000 F meubles
→Meubles corporels : marchandise, materiels, mobilier, outillage,
stock
- Clients : 80.000 000 F →Meubles incorporels : appellation d’origine, logo, brevet ;
clientèle, concessions, dessins, droit au bail, enseigne, licences,
- En contrepartie la société règle ses dettes envers les fournisseurs 200.000.000 F marques, modèle, nom commercial, procédés….
Eléments Taux
Créances 0%
Trésorerie 0%
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Remarque :
Les droits de mutation sur immeuble ont pour assiette la valeur vénale (valeur à laquelle
l’immeuble peut être vendu) et non la valeur déclarée sauf si cette dernière est supérieure
à la valeur vénale.
Les droits de mutation réduits à 7,5% ne s’appliquent aux seuls immeubles bâtis destinés
à un usage professionnel et utilisé par les sociétés de capitaux soumis au régime du réel
normal ayant pris l’engagement formel d’en faire un usage professionnel pendant 10 ans.
Tous manquement à cette disposition est passible d’une pénalité de 50% du droit
escamoté.
Exemple :
La SA obscur a fait acquisition à titre onéreux d’un immeuble à usage de bureau pour
150 000 000 après le contrôle de la DGI il se trouve que l’immeuble sert à loger le
personnel.
Solution
Majoration : 3750000(50%)=1875000
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En outre divers associés ont apporté du numéraire qui s’élève à ¾ du capital. Ces actions Commenté [jmkk4]: Prendre 8.070.000.000 pour les calculs
sont libérées de moitié à la constitution. Les actions ont une valeur nominale de 10.000F
TRAVAIL A FAIRE
1°) Déterminer le capital de la SA AMANY JOLY Commenté [jmkk5]: Pour cette question il s’agira dans le cours
de déterminer les APS et les ATO
1) calculer les droits à la constitution selon les hypothèses suivantes
a) L’ordre d’imputation du passif est prévu dans l’acte d’apport.
b) L’ordre d’imputation n’est pas prévu de l’acte d’apport.
SOLUTION
Il y a échange d’immeuble avec retour lorsque les biens échangés sont d’inégales valeurs.
Dans ce cas il est perçu un droit de mutation de 5% et la taxe sur la contribution foncière
de 1,2% sur l’immeuble ayant la plus grande valeur. Sur la soulte (la somme d’argent
qu’aurait versé la personne privilégiée dans un échange de biens d’inégales valeurs à
l’autre en compensation de la plus –value réalisée dans cet échange) un droit de mutation
au bien dont le montant est le plus élevé.
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EXEMPLE
Le droit de mutation d’immeuble est calculé sur la valeur vénale réelle (valeur à laquelle
l’immeuble pourrait être cédé sur le marché immobilier au moment de la transaction, et
non sur la valeur déclarée par les parties si la valeur vénale est supérieure à la valeur
déclarée.
EXEMPLE : 1
Remarque
Dettes apportées dans un apport en société qui comporte les éléments suivants :
- Immeuble grevé d’une hypothèque
- Matériel
- Créance
- Dettes
L’ordre d’imputation a été donné mais il existe dans l’acte d’apport un immeuble grevé
d’une hypothèque (méthode favorable à l’entreprise)
L’hypothèque sera imputable sur l’immeuble et les autres dettes seront imputables sur les
autres éléments d’actif apportés.
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CAS D'APPLICATION
Mrs Ali, Mohamed et Mahmoud créent, le ler Janvier de l'année N, la S.A.R.L "Djé-
kplowa" au capital réparti à raison de 50% à Ali, 20% à Mohamed et 30% à Mahmoud.
Mr Ali apporte son affaire dont le bilan se présente comme suit :
Actif Passif
L'affaire est apportée dans son intégralité pour sa valeur comptable. La société prendra en
charge le passif.
M. Mohamed apporte en espèces 100.000 D, et fait virer la somme de 40.000 D, à la
Banque de Prend moi cadeau pour le compte de la société.
M. Mahmoud apporte
- des éléments incorporels et matériels d'un fonds de commerce qu'il exploitait estimés à
90.000 D, la société ne se charge du règlement des dettes commerciales de M. Mahmoud
qu'à concurrence de 25%.
- un bâtiment à usage d'entrepôt immatriculé estimé à 70.000 D. Ce bâtiment est grevé d'
une hypothèque de 20 000 D.
- des espèces pour 20.000 D.
La constitution de la société entraîne les frais suivants
- honoraires du notaire et frais de publicité payés par M. Mahmoud : 5.000 D,
- établissement d'imprimés, facture payée par M. Mahmoud sur ses fonds personnels
900 D.
TRAVAIL DEMANDE
1- Déterminer le nombre de parts revenant à chaque associé sachant que la valeur
nominale de chacune d'elle est de 100 D.
2- Déterminer le montant des droits relatifs à ces apports (en indiquant les bases et les
calculs).
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Exemple
Pour constituer une SA LES DE LA MONTAGNE les apports suivants ont été
effectués.
ZOTAON : terrain 500.000 000 f
MANEUKEU : immeuble commercial 2500.000 000 f hypothèque 400.000 000 f
PEUKEU : immeuble d’habitation 1.500.000 000 f : hypothèque 600.000 000 f
: DEAZON apportent les éléments du bilan de sa société ZIANSEU
Terrain : 80.000 000 f destiné à la construction d’entrepôts.
Immeuble industriel : 1 400.000 000 f avec une hypothèse de 400.000 000 f
Villa pour bureau administratif 270.000 000 f hypothèque 60.000 000 f
Duplex pour habitation : 165.000000 f avec une hypothèse de 65.000 000 f
Matériel de transport : 300.000 000 f
Marchandises : 350.000 000 f
Créances : 250.000 000 f
Banque 350 000 000 f
Caisse : 50.000 000 f
Dettes fournisseur : 400.000 000 f
Dettes financières : 560.000 000 f
Dettes sociales : 10.000 000 f
TRAVAIL A FAIRE
Calculer les droits d’enregistrement
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EXEMPLE 2 :
LA SA moi-même au capital de 3 200 000 000 f dont 200 000 000 dont d’incorporation
de réserves a été créée il y’a 10 ans. Au début de la 11ème année elle décide d’augmenter
son capital de 2000 000 000 comme suit :
→ 1000000 par émission de nouvelles action en numéraire
→ 200 000 000 par apport en nature d’un immeuble industriel
→ 100 000 000 conversion d’obligation en action
→ 60 000 000 transformation des dettes fournisseurs actions
→ 100 000 000 capitalisation des comptes courants associés
→ L’associé papoumignon apporte un fonds de commerce qui se présente comme suit :
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Actif Passif
Immeuble commercial 250 000 000 Capital 520 000 000
Matériel et outillage 150 000 000 Réserves 30 000 000
Matériel de transport 60 000 000 Dettes 40 000 000
Marchandises 40 000 000 Dettes fournisseurs 18 000 000
Clients 50 000 000 Banque 2 000 000
Banque 58 000 000
Caisse 2 000 000
610 000 000 610 000 000
TAF :
Calculer le droit d’enregistrement relatif à cette augmentation du capital de la société, suite à
cette augmentation en considération que son capital ancien est de 4 500 000 000
EXEMPLE1
La société anonyme « JUSQUA QUAND » au capital de 4 350 000 000 f dont
350 000 000 f d’incorporation de réserves a été créée il y a 10 ans. Au début de la 11 ème
année elle décide d’augmenter son capital de 2 000 000 000 f comme suit
─ 800 000 000 f par émission de nouvelles actions en numéraire
─ 400 000 000 f par apport en nature d’un immeuble industriel
─ 90 000 000 f conversion d’obligations en actions
─ 60 000 000 f transformation des dettes fournisseurs en actions
─ 100 000 000 f capitalisation des comptes courants associés
─ L’associé PAPOU MIGNON apporte le bilan de son entreprise « TOUTJOLY »
qui se présente comme suit :
Actif Montants Passif Montant
Immeuble commercial 300 000 000 Capital 510 000 000
Matériel et outillage 100 000 000 Réserves 40 000 000
Matériel de transport 70 000 000 Dettes financières 47 000 000
Marchandises 30 000 000 fournisseurs 10 000 000
Clients 50 000 000 Banque 3 000 000
Banque 50 000 000
Caisse 10 000 000
Total 610 000 000 Total 610 000
000
TAF
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EXEMPLE2
La SA « A L’AIDE » au capital 3 800 000 000Fcfa dont 250 000 000Fcfa taxés au taux
majoré décide le 1 /10/2010 d’augmenter son capital de 2 700 000 000Fcfa par émission à
35 000Fd’actions nouvelles de nominal 30 000F. Ainsi :
-30 000 actions d’apport sont souscrites par l’action « ESPERONS » en rémunération des
éléments suivants :
• un immeuble à usage de bureaux : montant à déterminer
• des créances sur les clients : 50 000 000
• des dettes : 300 000 000
-Les autres actions (de numéraires) sont souscrites par d’autres associés.
TRAVAIL A FAIRE
1°) Déterminer le montant des apports nouveaux.
2°) En déduire le montant des droits à acquitter suite à cette augmentation de capital ;
3°) L’entreprise peut-elle payer par fraction son droit d’enregistrement ? Si oui quel est le
montant à payer lors de la formalité d’enregistrement.
Une société peut augmenter son capital en utilisant ses propres moyens en d ‘autres
termes les richesses créées au cours de son exploitation à savoir le bénéfice, la réserve
légale, la réserve facultative ou réserve libre, le report à nouveau et les réserves spéciales
de réévaluation, les plus values.
b- 1 les réserves
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b –2 le report à nouveau
b-3 Le bénéfice
Il s’agit souvent des provisions sans objet. Elles sont taxées comme les réserves
lorsqu’elles sont capitalisées. Les provisions sont constituées dans le but de faire face à
certaines dépenses prévisibles.
Les droits proportionnels sur les apports purs et simples sont fractionnables par
proportion de 1/3 si leur montant excède les 25 000 000 f
Les droits calculés au titre de la taxe de la contribution foncière et des apports à titre
onéreux ne sont pas fractionnables.
Cependant le droit majoré calculé au taux de 6% sur les incorporations de réserve est
payable par fraction d’un tiers (1 /3) si le montant à payer excède 5 000 000f.
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Exemple :
Une société anonyme au capital de 4 700 000 000 crée depuis l’an 2000 décide
d’augmenter son capital par incorporation de réserve de ce qui suit :
▪ Réserves légales 2 000 000 000
▪ Bénéfice de l’exercice 700 000 000
▪ Report de l’exercice 22 000 000
▪ Provision 35 000 000
▪ Capitalisation de la prime d’émission 75 000 000
TAF : Calculer le droit d’enregistrement relatif à cette augmentation
APPLICATION
Une société anonyme au capital de 6 900 000 000 créée depuis l’an 2010 décide
d’augmenter son capital par incorporation de ce qu’il suit :
Dans les sociétés de personnes, l’augmentation du capital par incorporation est taxée
au barème dégressif comme s’il s’agissait d’apports nouveaux. Il n’y a donc pas de
droit majoré pour les sociétés de personne suite à une augmentation du capital par
incorporation. Le droit de mutation émanant des immeubles à usage industriel,
commercial et de bureaux est calculé au taux normal de 4%.
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EXEMPLE
La SNC «GBANFLIN NI TALOUA » au capital de 4 780 000 000 créée depuis l’an
2010 décide d’augmenter son capital par incorporation de ce qu’il suit :
EXEMPLE
La société « LA RAISON DU PLUS FORT » au capital de : 4 900 000 .000 F dont
4 600 000.000 f en numéraire et 300 000 .000 f d’incorporation de réserve a procédé à
une double augmentation de capital simultanée en capitalisant les éléments suivants :
Apport en nature
*Immeuble bâti à usage commercial d’une valeur de 800 000 .000 f avec
Hypothèque de 200 000 .000 F.
Apport en numéraire : valeur nominale 1.000.000.000 f prime d’émission 600.000.000 f
Les actions sont libérées de moitiés
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Lorsque la réduction se traduit par l’annulation de pertes, il est perçu un droit fixe de
18 .000 f.
2. Réduction par remboursement aux associés
Si la réduction consiste à rembourser une part du capital aux associés, il est perçu un
droit de partage de 1% sur le montant du capital réduit.
Le droit de mutation est exigible uniquement, lorsque le remboursement est effectué
par attribution d’un bien en nature à un autre associé autre que l’apporteur initial.
Le partage du capital résultant d’un remboursement devrait être analysé en principe
comme une distribution de bénéfice et subir par conséquent l’I.R.V.M dont le taux est
de 12%. Cependant lorsque l’amortissement s’effectue par prélèvement autre que les
comptes de réserves et de provisions, il est exonéré de l’IRVM à condition que les
opérations se traduisent par une réduction. Cet acte est soumis à un droit fixe de
18 000 f
EXEMPLE 1
Une SA au capital de 1.975 000 .000 F créée depuis 15 ans à enregistrer une perte de LA
RAISON DU PLUS FORT de 5 75 000. 000 f lors de l’exercice 2011. L’assemblée
générale décide de réduire son capital par l’annulation de cette perte.
TAF :
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EXEMPLE 2
1-Définitions
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- Les sociétés apporteuses et bénéficiaires doivent être des sociétés de capitaux. (SA).
- Le siège social de la société bénéficiaire doit être en cote d’ivoire c’est à dire être de
droit ivoirien.
-Les sociétés doivent être du régime du réel d’imposition.
-Les accords résultants des conventions doivent prendre effet à la même date et entraîner
dès leur réalisation la dissolution de la société apporteuse.
- Dans le cas d’apports partiels d’actif, les sociétés concernées doivent manifester
expressément dans l’acte, leur volonté de bénéficier du régime spécial.
- Transfert des avantages fiscaux de la société absorbée à la société absorbante (loi de
finance 2003)
NB : le non respect de l’une des conditions entraine le régime de droit commun.
• De 0 à 5 milliard : 0,15%
• Au dessus de 5 milliards : 0,05%
Pour l’application de ces taux, il faut tenir compte du capital déjà taxé au taux dégressif
de la société absorbante ou bénéficiaire ou du capital ancien de la société absorbante car
il est perçu un droit sur le montant de l’actif net (APS) de la société absorbée au taux
dégressif.
La prise en charge du passif est soumise à un droit fixe de 18000 f .Les immeubles sont
soumis à une contribution foncière de 0,4%. En cas de morcellement d’immeuble, il est
perçu une transcription foncière de 0,8%.
EXEMPLE
La SA : «TU SAURAS » est située en zone industrielle de MARCORY créée depuis
10 ans, elle a procédé à une double augmentation du capital le 15 mars 2011 par
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Les cessions des droits sociaux (actions, parts sociales) sont soumises aux droits de
mutation lorsque ces droits sont cédés pendant la période de non négociabilité qui est
de 2 ans pour les actions et de 3 ans pour les parts sociales. Les droits sont calculés
sur le prix de cession. S’il s’agit de droits issus d’apports d’immeubles, il est perçu la
contribution foncière au taux de 1,2% sur le prix de cession.
Explications détaillées
Les ventes des droits sociaux (actions, parts sociales) des créances, des biens meubles et
objets immobiliers sont passibles de droits d’enregistrement dont le principe d’imposition
est le suivant :
►Les cessions d’obligations négociables des sociétés, collectivités et établissements
publics sont exonérées.
►Les cessions des parts sociales reçues en contrepartie des numéraires sont exonérées.
►Les cessions de créance sont exonérées.
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►Les cessions d’action en contrepartie d’apport en nature après deux ans (période de non
négociabilité) son exonérées droit de mutation.
►Les cessions de parts sociales en contrepartie d’apport en nature après trois ans
(période de non négociabilité) sont exonérées de droit de mutation.
►Les cessions d’action et part sociale avant la période de non négociabilité sont
soumises au droit de mutation relatif à la nature du bien initialement apporté.
Les cessions de meubles et objets mobiliers ne faisant pas partie du fonds de commerce
est soumise sont soumises à un droit de constatation fixe de 18 000 f
►Les cessions de meubles et objets mobiliers faisant partie du fonds de commerce sont
soumises à un droit de mutation 10%.
►Les cessions massive de droit sociaux (toute ou une partie des droits) n’entraînant pas
la dissolution de la société ou la création d’un être moral nouveau sont soumises à un
droit de constatation fixe de 18 000 f
►Les cessions de titre de participation de l’État dans le cadre de privatisation sont
soumises à un droit de constatation fixe de 18 000 f
►Les cessions de parts sociales ou d’actions des sociétés immobilières d’attribution ou à
prépondérance immobilière non cotée à la bourse (société dont 75% de l’actif est
constitué par des immeubles ou des droits sociaux portant sur le immeubles) sont
soumises à un droit de mutation de 4%.
►Les cession d’immeuble à titre onéreux par les contribuables non soumis à l’impôt BIC
sont soumises au droit suivant : 3% chez le vendeur et 10% chez l’acheteur +
contribution foncière.
Exemple
Pour créer une SARL « LES GOUROS » trois associés ont fait les apports suivants :
Le 01/01/200N, M.ZAMBLE apporte un duplex de 95 000 000 f pour les bureaux
administratifs.
M. TRABY apporte un fonds de commerce estimé à 125 000 000 f
M.TOUVOLY apporte son compte en banque 330 000 000 F
Le 01/11/200N +1 M.ZAMBLE se retire en cédant sa part à M.TOUVOLY pour 132.000
000 F
TAF :
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3) que se serait-il passé si les parts de M.ZAMBLE avaient été cédées en 200N+5
à 160.000 .000 f?
Lorsqu’une société est dissoute il en résulte le paiement des créanciers .L’actif net
restant après cette liquidation fait l’objet de partage ente les différents associés.
Selon l’article 748 du CGI les opérations de partage de biens meubles et immeubles ente
coassociés sont soumises à un droit proportionnel de 1% sur le montant des biens
partagés. Cependant ce droit de partage se calcule selon la théorie de mutation
conditionnelle qui est la suivante :
- Si un associé reprend son propre bien qu’il avait auparavant apporté, le droit de
mutation n’est pas exigible. Il est seulement perçu un droit fixe de 18000 f et la
contribution foncière s’il s’agit d’une construction (immeubles). Toutefois la plus-value
réalisée par l’entreprise sur ce bien propre de cet associé est passible de droit de mutation
(4% et 18000f).
Lorsqu’un bien est attribué à un autre associé autre que le véritable propriétaire
(apporteur initial) le droit de mutation est exigible.
Concernant le droit de partage pour les sociétés de construction, l’acte de partage de la
fraction d’immeuble revenant à chaque membre est soumis à un droit fixe de 18000 f.
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EXEMPLE
La société KOLADE-GRESS est crée par trois associés : KIKPAN, ODILON, et
ROMAINE, détenant respectivement 40%, 35% et 25% du capital. Dix (10) ans après la
société KOLADE-GRESS est en faillite et présente un bilan de liquidation comme suit.
Scénario de partage
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KIKPAN reprend son bâtiment qu’il avait apporté lors de la création. Le fonds de
commerce est attribué en plus à KIKPAN. ODILON reçoit les matériels et ROMAINE
reçoit les créances.
TRAVAIL A FAIRE
1) Calculer l’actif net de la société KOLADE-GRESS.
2) Calculer les droits dus selon le scénario de partage.
3) Calculer le droit dus en considérant que KIKPAN reçoit le fonds de commerce et le
matériel. ODILON reçoit le bâtiment apporté par KIKPAN.ROMAINE reçoit les
créances.
DROIT D’ENREGISTREMENT
EXERCICES
EXERCICE 1
Actif Passif
Fond de commerce 15 000. 000 Capital 100 000. 000
Terrain 10 000 .000 Réserves 78 000. 000
Bâtiments bureaux 50 000. 000 Emprunt à long terme 10 000. 000
Immeubles 20 000. 000 Fournisseurs 60 000 .000
habitation 5 000 .000 Autres créditeurs 2 000 .000
Matériel de bureau 3 000. 000
Stocks de Mati 1ère 75 000. 000
Total
Marchandises 250000.000
70 000 .000 Total 250 000 .000
Créances 2 000. 000
Caisse 49
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Étape 2 :
Augmentation du capital de 600 .000.000 f de francs en N+5 au moyen :
D’apport en espèce 700 000.000 f. En contrepartie il a été émis 50 000 actions de
10 000 f de valeur nominale dégageant une prime d’émission de 200 .000.000 f.
D’incorporation de réserves 100 millions ayant nécessité la distribution gratuite de 10
000 actions nouvelles de 10 000 f valeur nominale
Étape 3 :
Augmentation du capital en N+6 de 710 millions de francs en au moyen :
D’incorporation au capital de la réserve légale de 510 millions de francs
D’incorporation au capital de la prime d’émission de 200 millions de francs
Étape 4 :
Acquisition 205.000.000 f d’un terrain a usage industriel à titre onéreux sur lequel la
société se propose de construire une nouvelle usine de décorticage de café d’une durée
de vie supérieur à 10 ans.
Étape 5 : En N+10 la SA «SI JE SAVAIS» au capital de 5 808 000 000 f de francs formé
entre autre d’apports de 5.198. 000.000 fa absorbé la SA « PERDUE » » au capital de
300.000.000 f. Le bilan d’apport s’établit comme suit :
Actif Passif
Fond de commerce 200 000. 000 Capital 300 000 .000
50
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L’acte fusion mentionne que cette opération est placée sous le régime spécial de fusion.
Étape : 6
En N+50 par suite d’achats spéculatifs ruineux et d’une gestion hasardeuse la société «SI
JE SAVAIS» a été dissoute le 31 décembre N+51
BILAN DE LIQUIDATION
Actif Passif
Immeuble d’habitation 225 000. 000 Capital 6 210 000.000
Banque 350 000. 000 Réserves 300 000.000
Pertes - 6 085 000.000
Profit de liquidation 150 000.000
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TRAVAIL A FAIRE :
Étape 1 :
1) Calculer la valeur des apports à titre pur et simple et celle des apports à titre onéreux.
2) Liquider les droits exigibles lors de l’enregistrement de l’acte constitutif de la société.
La société peut-elle prétendre au fractionnement des droits à payer ?
Étape 2 :
Liquider droits exigibles lors de l’enregistrement de l’acte d’augmentation de capital de
la société.
Étape 3 :
Même question qu’à l’étape 2
Étape 4 :
Liquider les droits dus lors de l’enregistrement de l’acte d’acquisition de cet immeuble
industriel pour lequel la société s’est engagée à l’utiliser pendant plus de 10 ans.
Étape 5 :
1) Liquider les droits dus lors de l’enregistrement de l’acte de fusion de «SI JE SAVAIS»
et SA « PERDUE »
2) Indiquer le capital social de la «SI JE SAVAIS» à la suite de cette fusion sachant qu’il a
été émis en faveur des actionnaires de la société absorbée 40 000 actions de valeur
nominale.
Étape 6 :
Liquider les droits exigibles lors de l’enregistrement de l’acte de partage fait et ce pour
chacune des attributions.
EXERCICE 2
En outre divers associés ont apporté du numéraire qui s’élève à 3 /4 du capital .Ces
actions sont libérées de moitié à la constitution. Les actions ont une valeur nominale de
10 000F.
Le 05/03/2010 la SA« ESPERONS» procède à une augmentation du capital par :
Incorporation d’une réserve facultative en créant 7 000 actions.
Émission d’actions de numéraire 25 000 actions avec une prime de 50% de valeur
nominale.
Par conversion des dettes fournisseurs de 400 000 000Fcfa
TRAVAIL A FAIRE
Déterminer le capital de la SA ESPERONS TOUJOURS »
Liquider le droit dus lors de la constitution (selon les deux méthodes)
Liquider les droits dus lors de l’augmentation du capital
Quel serait le montant des droits à payer lors de l’augmentation du capital
Quel serait le montant des droits à payer lors de l’augmentation du capital si
« ESPERONS TOUJOURS» était une SNC
EXERCICE 3
La SA JAI TOUT ENTENDU au capital de 3.800 millions de francs dont 250 millions
taxés à l’art. 758 du CGI décide le 1/10/N d’augmenter son capital de 2.700 millions de
francs par émission à 35.000 F d’actions nouvelles de nominal 30.000 F. Ainsi :
30.000 actions d’apport sont souscrites par un actionnaire en rémunération des éléments
suivants :
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TRAVAIL A FAIRE
Déterminer le montant des apports nouveaux.
En déduire le montant des droits à acquitter suite à cette augmentation de capital.
L’entreprise peut-elle payer par fraction des droits ? Si oui quel est le montant à payer
lors de la formalité d’enregistrement ?
EXERCICE 4
La société anonyme « JAI TOUT VU » qui éprouve des difficultés financières depuis
trois ans a décidé le 31/12/2011 de se dissoudre par rapport à son patrimoine à deux
autres sociétés anonymes «YEUX VOIT et BOUCHEPARLE ». Les bilans des trois
sociétés à la date de scission se présentent comme suit :
ACTIF PASSIF
Frais d’établissement 100.000.000 Capital non amorti 2.500.000.000
Prime de remboursement 45.000.000 Capital amorti 500.000.000
Frais de recherche et de v. 700.000.000 Réserves 900.000.000
Terrain nu 900.000.000 Dettes financières 490.000.000
Matériel de bureau 145.000.000 Dettes fiscales 450.000.000
Matériel et outillage 1.500.000.000 Dettes sociales 150.000.000
Constructions 800.000.000 Provision pour perte
Stocks de marchandise 400.000.000 de change 50.000.000
Clients 350.000.000 dettes fournisseurs 300.000.000
Banque 200.000.000
Caisse 150.000.000
Ecart de conversion Actif 50.000.000
5.340.000.000 5.340.000.000
RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES
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La société YEUX VOIT avait procédé le 01/02/2010 à une augmentation de capital par
incorporation d’une réserve facultative de 600.000.000.
TRAVAIL A FAIRE
Rappeler les conditions d’application du régime spéciale de fusion
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CHAPITRE II:
IMPOSITION DU CHIFFRE D’AFFAIRE
(LA TVA)
GENERALITE
La taxe sue la valeur ajoutée (TVA) est une taxe qui s’applique sur le chiffre d’affaire
réalisé par un agent économique (producteur, grossiste, détaillant).
Elle est d’origine française. Elle empreinte ses caractères à la taxe unique à la
consommation ainsi qu’à la taxe en cascade dans la mesure où elle est supportée par
le consommateur final alors qu’à tous les stades successifs de la production à la
consommation, tous les agents économiques intervenant ont un rôle de collecteur
d’impôt.
La TVA est une taxe assise sur une valeur ajoutée. On appelle valeur ajoutée la différence
entre un prix de vente sans taxe (hors taxe) et un prix d’achat sans taxe.
Le mécanisme de la TVA s’analyse comme suit :
L’entreprise facture la TVA à ses clients en déduisant de façon simultanée la TVA que
ses fournisseurs lui ont facturée. Par analyse, on déduit que la TVA ne représente pas une
charge pour le distributeur, le producteur et le détaillant sauf pour le consommateur final.
Le chiffre d’affaire de l’entreprise est soumis à plusieurs taxes telles que
TVA : Taxe sur la valeur Ajoutée.
TOB : Taxe sur opérations bancaires
TSE : Taxe spéciale : d’équipement au profit de la DGI.
La Taxe spécifique : (les assurances, les alcools et les tabacs).
L’acompte d’impôt sur le revenu du secteur informel(AIRSI)
La taxe sur les télécommunications
L’activité de téléphonie connaît dans notre pays, une expansion
remarquable caractérisée notamment par un accroissement important du chiffre
d’affaires des entreprises du secteur et par l’évolution rapide des technologies de
pointe qu’elles déploient.
Pourtant, à l’instar de nombreux pays, les autorités de régulation et l’Administration
fiscale ivoirienne éprouvent d’énormes difficultés à appréhender les revenus réels
générés par ce secteur d’activité, en raison notamment de sa haute technicité ; de
sorte que le rendement fiscal des entreprises du secteur demeure encore insuffisant. Au
plan international, l’Union internationale des Télécommunications, consciente de cette
situation, a reconnu depuis 1989 aux Etats et particulièrement aux pays en
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LENOBLE
Nous remarquons que la TVA est à la charge du consommateur final LENOBLE qui
achète le bien à 41 300 000 dont 6 300 000 de TVA. Le montant de cette TVA 6 300 000
= TVA de YVES: 3 600 000 + TVA de TYNAN: 1 800 000 + TVA de GBAO: 900 000.
Les agents économiques : YVES, TYNAN et GBAO ne sont que des collecteurs d’impôt.
Ils supportent la TVA mais c’est le consommateur final LENOBLE qui paye cette TVA.
En principe pour qu’une opération soit taxable soumise à la TVA elle doit cumulativement
remplir les 3 conditions suivantes
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1) LA TERRITORIALITE DE LA TVA
La TVA est impôt qui frappe les dépenses sur les productions consommées ou
utilisées en Côte d’Ivoire. Les biens et produits ivoiriens consommés à l’étranger sont
exonérés de TVA. Dès lors que les affaires sont faites en C.I par des entreprises
installées en C.I elles deviennent imposables à la TVA.
L’assujetti est celui à qui l’État réclame la taxe ; c’est le redevable légal.
L’assujetti est la personne physique ou morale tenue de souscrire une déclaration fiscale
pour exercer une profession. Ainsi en matière de taxe sur le chiffre d’affaire, sont
considérées comme assujetties toutes les personnes physiques ou morales qui effectuent
d’une manière indépendante, à titre habituel ou occasionnel une ou plusieurs livraisons de
biens ou de prestations de service relevant d’une activité économique. L’assujetti à la
TVA présente beaucoup d’avantages c’est pourquoi la loi autorise certaines personnes
non assujetties à opter pour l’assujettissement à la TVA. Selon l’article 346 (du code
général des impôts de 2006) peuvent opter pour l’assujettissement à la TVA :
-Les producteurs de noix de coco, de plante, de fleur, de banane et d’ananas
lorsque leur chiffre d’affaire annuel excède 50 000.000 f de francs.
-Les entreprises de transport public de personnes ou de marchandises lorsqu’elles
relèvent du régime réel d’imposition,
-Les propriétaires d’immeubles nus à usage industriel et commercial,
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occasion a le droit de récupérer la TVA qu’elle supporte. Par analyse on en déduit pour
cette entreprise que la TVA n’est plus un coût de production mais une taxe neutre.
L’option permet aux entreprises non assujetties d’être assujetties et d’effectuer des
investissements en hors taxe et par conséquent de réaliser des économies d’impôt
L’option est irrévocable. Elle prend effet à compter du 1 jour du mois suivant
celui au cours duquel elle est exercée.
a) Les importations
Il convient d’entendre par importation, l’introduction sur le territoire national (ivoirien)
d’un produit étranger ou d’origine étrangère.
Selon l’article 338 (nouveau) du code général des impôts dans le souci d’assurer
l’équilibre des charges fiscales entre les exploitations étrangères et les exploitations
locales ; les produits importés subissent la TVA si des produits Ivoiriens identiques sont
imposables à la TVA.
Exemple : si un produit Ivoirien VIAGRA est soumis à la TVA, alors une importation de
produit VIAGRA est soumise à la TVA.
Il y a livraison à soit même lorsque l’assujetti réalise pour lui même ou pour ses besoins
d’exploitation certaines opérations au lieu de les acheter chez les tiers où il supporterait la
TVA.
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TRAVAIL A FAIRE
1) Calculer la TVA sachant que le prorata de déduction est de 100% et passer les
écritures comptables relatives à cette opération.
2) Calculer la TVA sachant que le prorata de déduction est de 80% et passer les écritures
comptables relatives à cette opération.
Exemple 2
Une entreprise industrielle fait construire dans ses ateliers une machine outil
sur une période de neuf mois TVA = 18%
SOLUTIONS
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LA TERRITORIALITE DE LA TVA
La TVA est impôt qui frappe les dépenses sur les productions consommées ou utilisées
en Côte d’Ivoire. Les biens et produits ivoiriens consommés à l’étranger sont exonérés de
TVA. Dès lors que les affaires sont faites en Côte d’Ivoire par des entreprises
installées en Côte d’Ivoire ; elles deviennent imposables à la TVA. Concernant les
prestations de service, elles sont imposables en Côte d’Ivoire.
Lorsqu’elles son t exécutées en Côte d’Ivoire par conséquent lorsqu’une prestation est
exécutée dans un autre pays et utilisée en Côte d’Ivoire. L’imposition est faite en
Cote d’ivoire (art 351 du CGI) La prestation exécutée en Côte d’Ivoire et utilisée à
l’étranger est no soumise en Côte d’Ivoire.
1) LE REGIME SIMPLIFIE
Il y a exonération lorsqu’ ‘un produit ou une activité entre bien dans le champ
d’application d’un impôt ou d’une taxe (le produit ou l’activité est normalement taxable)
et que la loi, et dans certain cas l’État ou le gouvernement décide expressément de
l’exclure du domaine de cet impôt .Une opération exonérée de TVA est une opération sur
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laquelle la TVA n’est pas appliquée. En d’autres thèmes le taux de TVA est nul. Il y a
deux types d’exonération : les exonérations légales et les exonérations conventionnelles.
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l’acheteur les destine à l’étranger. Par exemple. Les ventes d’immeubles sont hors du
champ d’application de la TVA à l’exception cette réaliser par
-Les marchands de bien (ceux qui achètent des immeubles et les revendent)
-Les lotisseurs (ceux qui achètent les terrains, les lotissent et les revendent)
Il s’agit :
- des opérations ne relevant pas d’une activité professionnelle (transactions
ponctuelles entre particuliers portant sur des biens meubles corporels)
-des opérations non effectuées à titre onéreux (dons et cadeaux sous réserve de ne pas
constituer des livraisons à soi même imposable ; des indemnités perçues en
réparation d’un préjudice subi, les subventions d’équipement présentant le caractère
d’une libéralité et non un complément de prix ou la contrepartie d’un service rendu.
-les activités agricoles
-les produits financiers
-les salaries et les travailleurs à domicile
-les personnes morales de droit public pour les opérations ou les activités qu’elles
accomplissent en tant qu’autorité publique sauf cas de distorsion de concurrence.
Les livraisons à soi même d’immeuble construits sont hors du champ
d’application de la TVA par conséquent la TVA supportée sur tous matériaux qui
concourent à la réalisation de l’immeuble n’est pas déductible à l’exception cette réaliser
par :
-Les marchands de bien (ceux qui achètent des immeubles et les revendent)
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-Les lotisseurs (ceux qui achètent les terrains, les lotissent et les revendent)
- Condition de forme
- Condition de fond
1°)Les conditions de forme
Pour être déductible, la TVA sur les achats doit être portée sur des pièces
justificatives notamment :
- Les factures normalisées
- Les quittances de douanes
- Les attestations de déclaration des productions livrées à soit même
Ces documents doivent comporter impérativement :
- Les numéros d’identification de la DGI.
- Le régime d’imposition
- L’adresse
f) Les conditions de fond
Pour être déductible, la TVA doit porter sur des :
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L’article 362 (nouveau) du CGI défini les biens qui sont à exclure du champ de
déduction de la TVA
- Règle de l’utilisation
- Règle de butoir
a) La règle de l’utilisation
Selon cette règle, la déduction physique n’est autorisée que si les matières
utilisées à la fabrication du produit sont passibles de la TVA et que les biens fabriqués
soient également imposables à la TVA.
b) La règle de butoir
Selon cette règle, si la TVA supportée est supérieure à la TVA collectée, le crédit
qui en résulte n’est pas remboursé, mais reporté sur les déclarations ultérieures à
l’exception des cas suivants :
Elles consistent à analyser les investissements qui ouvrent droit à déduction et ceux
sur lesquels la TVA n’est pas déductible.
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Selon l’article 362 (nouveau) ouvrent droit à déduction les investissements suivants :
- Les bâtiments et locaux directement affectés à l’exploitation.
- Les bâtiments et locaux sociaux
- Les bâtiments administratifs et commerciaux TVA acquis à partir de janvier 95
- Les réparations effectuées dans les bâtiments ouvrant droit à déduction
-Les véhicules utilitaires quel que soit leurs poids.
b) Investissements exclus du droit à déduction
Application
L’entreprise NKE (société commerciale) assujettie au régime normal de a TVA a
réalisé un chiffre d’affaire de 100.000.000HT et les investissements suivants au cours
du mois de janvier 2012.
05-01-Installation et réparation effectues par NKE à 30.000.000HT dont 12.000.00
dans le bâtiment abritant l’infirmerie et 60% dans le bâtiment abritant le domicile du
PDG.
15-01-NKE a construit un bâtiment de 4 pièces abritant les bureaux à 10.000.000HT
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Exemple2 : Une machine a été importée à 140.000.000 F hors douane. Les droits
de douane et autres droits à l’entrée (sans la TVA) se sont élevés globalement à 30%
du prix d’achat. Le matériel est livré et mis en service le 01/06/98 .La durée d’utilisation
est de 5 ans (amortissement linéaire). Le 31/03/2001 le bien a été cédé.
Travail à faire
Faite la situation complète de la TVA sur cette machine :
1°) En supposant que la machine a été ravagée par un incendie.
2°) En supposant que la machine est revendue pour 24.000.000 F hors taxe.
Il se définit comme «le fait par lequel sont réalisées les conditions légales nécessaires
pour l’exigibilité de la taxe». C’est donc l’événement qui donne naissance à l’impôt. En
pratique, Il est susceptible d’être utilisé pour déterminer le régime applicable à une
opération donnée en cas de changement de législation
La TVA est constatée au moment suivant :
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Pour les prestations de services proprement dites et les opérations considérées comme
telles par l’article 343 du CGI et, en particulier, les travaux immobiliers et les livraisons
de biens meubles incorporels, le fait générateur et l’exigibilité sont séparés.
Il se produit pour les prestations de services y compris les travaux immobiliers lors de
l’exécution des services et des travaux (article 361-1°-b du CGI).
L’expression « prestation de service » recouvre ; les opérations qui n’aboutissent pas à
un transfert de propriété portant sur un bien meuble corporel. Ce sont :
- les travaux à façon ;
- les locations de biens meubles corporels ;
- les réparations ;
- les transports ;
- les commissions des intermédiaires agissant au nom d’autrui ;
- le courtage ;
- les travaux d’études, de recherches et d’expertise ;
- les ventes de produits alimentaires ou de boissons à consommer sur place ;
- les travaux immobiliers ;
Le fait générateur se produit lors de l’exécution des travaux (article 361-1°-b du CGI).
Dès lors le fait générateur est entièrement constitué le jour de l’achèvement des travaux.
Cependant, si les travaux donnent lieu à des décomptes successifs, le fait générateur se
constitue le jour de l’expiration des périodes auxquelles les décomptes se rapportent.
- certaines opérations qui comportent transfert de propriété, que celles-ci soient ou non
assorties d’une prestation de service proprement dite ; c’est le cas, notamment des
cessions ou concessions de biens meubles incorporels (brevets, marques de fabrique).
Les ventes ou fournitures d’eau, d’électricité, de gaz ou de télécommunication ;
- Les ventes à consommer sur place ;
- Les ventes ou fournitures d’eau, d’électricité, de gaz ou de télécommunication. :
- la remise matérielle d’un bien meuble corporel en vertu d’un contrat de location-vente ;
- la remise matérielle d’un bien meuble corporel en vertu d’un contrat de vente à
tempérament;
- la remise matérielle d’un bien meuble corporel en vertu d’un contrat de vente qui
comporte une clause de réserve de propriété ;
- la livraison d’un bien effectué en vertu d’un contrat de commission.
Remarque : Le contrat de crédit-bail est analysé comme une location suivie d’une vente
et n’est pas concerné par cette mesure.
a-3 : Importations
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Le fait générateur est constitué par la mise à la consommation (article 388 alinéa 2).
Celle-ci intervient au moment de l’importation du bien lorsqu’il s’agit d’une mise à
la consommation directe ou ultérieurement notamment, lorsque l’imposition porte sur
des biens issus d’un régime suspensif de taxes. L’exigibilité, comme le fait générateur
est constituée par la mise à la consommation.
b) L’exigibilité de la TVA
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de les revendre, des actions ou parts émises par les mêmes sociétés et dont la
rémunération est constituée par l’excédent de prix qu’elles réalisent à la revente. Sont
considérées comme des lotisseurs les personnes qui procèdent au lotissement et à la vente
de terrains leur appartenant. Par lotissement, il faut entendre la division de terrain
en vue de l’implantation de bâtiments.
Aux termes de l’article 344 du Code général des Impôts, les opérations réalisées par
les lotisseurs, les marchands de biens et assimilés sont soumises à la TVA.
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Les opérations réalisées par les marchands de biens et les lotisseurs sont
imposables en Côte d’Ivoire lorsqu’elles portent sur des immeubles ou des droits
sociaux donnant vocation à des immeubles situés en Côte d’Ivoire. En effet, l’article 352-
1 du CGI précise que le lieu d’imposition des prestations de services se rattachant à un
bien immeuble est réputé se situer à l’endroit où le bien est situé. Il en est ainsi, quel que
soit le lieu de signature des contrats, celui où est effectué le paiement du prix et la nature
de la monnaie utilisée pour le règlement.
4) -BASE D’IMPOSITION
La TVA due par les marchands de biens et les lotisseurs est perçue sur le profit brut
réalisé. La DGI applique le régime des négociants en biens d’occasion.
Le profit est égal à la différence entre :
- d’une part, le prix de vente ;
- d’autre part, le prix d’acquisition constitué, selon le cas, soit par les sommes que
le cédant a versées à quelque titre que ce soit pour l’acquisition, soit par la valeur
nominale des actions ou parts reçues en contrepartie des apports en nature effectués.
. Remarque :
L’article355-4° du CGI précise que les opérations ayant pour objet la transmission
de propriété ou d’usufruit des biens d’immeubles, de fonds de commerce ou de clientèle
visée aux articles550 et 556 du CGI sont exonérées de TVA à l’exclusion des opérations
de même nature visées à l’article553. Il est rappelé que pour la taxation des opérations
des marchands de biens et des lotisseurs, la TVA n’est pas liquidée sur le prix des
cessions des biens immeubles. Elle est assise sur la rémunération ou sur le profit réalisé
par les marchands de biens ou lotisseurs. Il n’y a donc pas de taxation contraire
aux dispositions de l’article 355-4° du CGI.
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NB : Dans ce cas le redevable ne doit pas opérer de déduction sur la TVA Supportée en
amont.
Pour les ventes de biens la base est constituée du montant HT des ventes + tous
les frais et taxes à l’exclusion des frais de transport assurés par un transporteur, des
réductions commerciales, les escomptes de caisse et des emballages consignés.
b) Pour les importations
La base imposable à la TVA = valeur en douane + redevance statique + droit de douane +
taxes spécifiques.
Pour les livraisons à soi –même la base est = au prix de revient de ce bien ou au prix
normal en gros
La base taxable des livraisons à soi même d’immeuble par les marchands de biens
est de coût de revient déclaré par l’entreprise.
Ce sont les biens usagés mais utilisables après réparation. La base de TVA est le prix de
vente hors taxe si la vente est faite par un simple utilisateur. Lorsque la vente est réalisée
par un vendeur de bien d’occasion la base est = prix de vente HT – prix d’achat HT (à
l’exclusion des frais de réparation),
Exemple1 :
Une entreprise de vente de savon vend l’un de ses camions acheté à 100 000 000 F HT
et amorti de moitié à 60 000 000 f
Exemple2 :
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SOLUTIONS
a) Biens rénovés
Les biens rénovés sont des biens dont la valeur des éléments utilisés pour la
remise en bon état est supérieure au prix d’achat du bien. + la main d’œuvre plus frais de
réparation.
La base de calcul de la TVA = au pris de reprise + la valeur des éléments de
remise en état + autres frais
f) Crédit bail
La base est le prix de cession convenue entre le loueur et le locataire.
Exemple
Une maison de crédit bail loue le 01/02/008en crédit bail sur 5 ans au prix mensuel de
1.600.000 HT à la société DOURAIVE un bâtiment d’habitation acquis le 01/02/008 à
48000.000.F. A la fin de 5 ans DOURAIVE deviendra propriétaire de l’immeuble en
payant 10.000.000.F
T.A.F
a) calculer la TVA déductible
b) quel est le montant de la TVA exigible à la fin du mois de février 2008
c) calculer le montant de la TVA exigible lors de la levée de l’option
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OU
Ce crédit de TVA s’imputera sur les mois qui suivent la période d’option à
l’assujettissement à compter du 1er mois.
Exemple :
Une entreprise a opté pour l’assujettissement à la TVA le 05/01/08. Du bilan au
31/01/09, on extrait les informations suivantes.
Éléments Valeur comptable nette
Immobilisation financière 12.500.000 F
Matériel de transport ouvrant droit à déduction
VO : 100 000 000 F Amortissable sur 10 ans 60 000 000
véhicule du directeur générale 15.000 000 F
VO : 30.000 000 F Durée d’amortissement 10 ans
Matériel de bureau VO : 45.000 000 F
Amortissable sur 5 ans 45.000.000F
Mobilier de bureau
VO : 20 000 000 F Amortissable sur 5 ans 5.000 000 F
TAF : déterminer le crédit de départ
Une entreprise réalisant des opérations de vente dont certaines sont passibles de
TVA et d’autres exonérées peut être autorisée par l’administration fiscale à déduire
qu’une partie de la TVA relative à ses achats. On dit que l’entreprise est partiellement
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assujettie à la TVA. Cette entreprise est un redevable partiel .Elle est tout assujettie
qui réalise des opérations imposables dont:
- certaines sont effectivement soumises à la TVA
- d’autres exonérées de la TVA.
Il s’agit des personnes morales qui réalisent des opérations dont certaines sont situées
dans le champ d’application et d’autres hors du champ d’application de la TVA.
S’agissant des opérations situées dans le champ d’application, certaines sont
effectivement soumises à la taxe, quand d’autres sont exonérées de la taxe. En Côte
d’Ivoire, qu’il s’agisse d’assujetti partiel, de redevable partiel ou d’assujetti redevable
partiel, il est fait application soit de la règle de l’affectation soit de la règle du prorata.
Cette situation fiscale entraîne le calcul d’un taux de déduction appelé prorata de
déduction
A) LA REGLE DU PRORATA
Les articles 362-3° et 378 du CGI indiquent qu’en ce qui concerne les redevables
qui ne sont pas passibles de la taxe sur la valeur ajoutée sur la totalité de leurs
opérations, les déductions sont réduites au prorata de la valeur des produits soumis à cette
taxe ou exportés. Le pourcentage de déduction présente les caractères suivants : le
prorata est annuel c’est-à-dire qu’il est déterminé sur toutes les opérations de l’année
considérée ; Ensuite, il est général c’est-à-dire que toutes les recettes réalisées par
l’entreprise doivent être retenues pour son calcul. En principe, ce prorata est unique
en ce sens qu’un seul prorata est déterminé par entreprise. Cependant sur
autorisation de l’Administration, il peut être constitué au sein d’une entreprise des
secteurs distincts d’activité. Dans ce cas, chaque secteur est considéré comme une entité
distincte pour l’exercice du droit à déduction. Il est alors déterminé des prorata
particuliers. C’est pourquoi on dit que le prorata est général lorsqu’il concerne
l’ensemble des activités d’une entreprise ou particulier lorsqu’il concerne une activité
ou un secteur de l’entreprise. Enfin le prorata est provisoire. Il est en effet calculé à
partir des éléments de l’année ou de l’exercice précédent et est provisoirement
appliqué sur les éléments de l’exercice ou de l’année en cours. Il est provisoire par
opposition au prorata définitif qui est calculé en fin d’année ou à la clôture de l’exercice.
Ce caractère provisoire entraîne obligatoirement une régularisation des déductions
opérées en fonction du prorata résultant des opérations réalisées au titre dudit exercice.
En effet, lorsque le prorata définitif est connu, la déduction antérieurement effectuée doit
être rapportée au prorata définitif. La régularisation consiste donc à comparer le prorata
définitif au prorata provisoire : si le prorata provisoire est égale au prorata définitif
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2) LE CALCUL DU PRORATA
Le prorata de déduction s’applique aux biens et aux services qui concourent à la fois
à la réalisation d’opérations taxables et non taxables. Toute fois lorsqu’il n’est pas
indiqué d’affection pour les biens et services on appliquera le prorata à l’ensemble des
opérations d’achats à l’exception des marchandises. Le prorata est donc utilisé pour les
frais généraux, les immobilisations et les matières premières. Pour faciliter les
calculs le prorata est arrondi à l’unité immédiatement supérieure. Exemple
85,012%=86% Le pourcentage de déduction d’un exercice ou prorata, résulte du rapport
existant entre le montant des recettes afférentes à des opérations taxables et le
montant des recettes afférentes à l’ensemble des opérations réalisées par l’entreprise.
Le prorata est obtenu par la formule suivante :
Les éléments suivants sont pris en compte pour le calcul du pourcentage de déduction; ils
sont exprimés toutes taxes comprises (T.T.C.).
Le numérateur comprend :
Le dénominateur comprend :
Il comprend toutes les sommes figurant au numérateur augmentées de certaines recettes
correspondant à des opérations exonérées de TVA ou situées hors du champ
d’application de la TVA. Le chiffre d’affaires total au dénominateur comprend :
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Opérations Numérateur
Dénominateur
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17 Les affaires réalisées hors CI à ne pas confondre avec les exportations NON
NON
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LE CACUL DU PRORATA
Le prorata de déduction s’applique aux biens et aux services qui concourent à la fois à
la réalisation d’opérations taxables et non taxables.
Toute fois lorsqu’il n’est pas indiqué d’affection pour les biens et services on
appliquera le prorata à l’ensemble des opérations d’achats à l’exception des
marchandises. Le prorata est donc utilisé pour les frais généraux, les immobilisations
et les matières premières
Exemple
Une entreprise dont les activités sont soumises partiellement à la TVA a réalisé en
2008 les ventes suivantes :
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B) L’UTILISATION DU PRORATA
Le prorata de déduction est utilisé pour régulariser la TVA sur les achats et les
acquisitions. La régularisation a lieu lorsque la variation du prorata est strictement supérieure
en valeur absolue à 10% (pour les immobilisations). En d’autres termes si la variation est
égale à 10% il n’ y pas de régularisation. La régularisation se fait par proportion de 1/5 sur
une durée de 5 ans (exercice d’acquisition du bien non compris). Elle prend également fin
lorsque le bien est totalement amorti. Lorsque le prorata varie de plus de 10 points, c’est à
dire de 10% en valeur absolue par rapport au prorata initial de déduction dans les 5 ans qui
suivent la date d’acquisition du bien ayant fait l’objet d’une TVA déductible, une
régularisation s’impose. La régularisation peut se traduire soit en : Un complément de
déduction lorsque le prorata définitif est supérieur au prorata provisoire. Ce complément de
déduction représente un gain pour l’entreprise .Un reversement de TVA lorsque le prorata
définitif est inférieur au prorata provisoire. Le reversement est une perte (charge) pour
l’entreprise. Il faut distinguer les régularisations portant sur les frais généraux et celles
relatives aux immobilisations.
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Exemple
La société anonyme FANGAN-CI partiellement assujettie à la TVA a réalisé pendant
l’exercice 2007 les opérations suivantes :
Ventes en Côte d’Ivoire de produits taxables : 250 000 000 HT
Achat de marchandises : 100 000 000 HT
Vente au Burkina de produits non taxables 75 000
000 HT
Livraison à soi-même d’un matériel industriel : 40 000
000 HT Cession (courante)de matériel au prix de :
15 000 000 HT
Livraison à soi-même d’un bâtiment pour l’habitation du DG : 30 000 000 HT
Ventes de produits non taxables à des titulaires d’attestation d’exo 48 000 000 HT
Travaux annexes effectués pour le compte de la société SAB : 25 000 000 HT
Ventes au Mali de produits taxables : 120 000 000
HT
Ventes de produits non taxables à des titulaires de permis d’exo : 11 000 000 HT
Subvention d’équipement reçue : 10 000 000 HT
Subvention d’exploitation reçue : 6 000 000 HT
Remboursement de frais de transport : 8 000 000 HT
Vente de produits taxables à des titulaires d’attestation d’exo 20 000 000 HT
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TAF :
1° calculer le prorata de déduction applicable à l’exercice 2008.
2° le 01/04/2008, la société a acquis une machine-outil d’une valeur de 48 000 000 HT.
Le prorata connaîtra une évolution dans le temps. Les estimations sont prévues comme
suit :
2009 : 85 %
2010: 62 %
2011: 90%
Quelles régularisations l’entreprise doit-elle opérer ?
SOLUTIONS
VIII) LA RETENUE A LA SOURCE DE LA TVA DES EXPORTATIONS
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- Le montant des taxes exigibles : C’est l’ensemble de toutes les taxes facturées aux
clients y compris les éventuelles régularisations de la TVA
- Le montant des taxes déductibles
- Les retenues à la source.
- Le crédit de TVA
- Le prélèvement de 10 % au profit du trésor
La loi de finance 2004 autorise une déclaration en HT
2) Schéma de la déclaration
3) Paiement de la TVA
La déclaration a lieu le 1er au 30 de chaque mois mais avant le 15 du mois suivant la
période d’imposition la déclaration doit être déposée.
Schéma de déclaration
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l’ordonnance n° 2006-234 du 2 août 2006 portant Budget de l’Etat pour la gestion 2006
a créé la régie de remboursement des crédits de TVA. Cette régie est alimentée par
l’affectation d’un pourcentage des recettes de la TVA fixé annuellement. A ce jour, les
recettes de la TVA allouées à la régie s’avèrent insuffisantes pour satisfaire les demandes
de remboursement des entreprises. La régie cumule ainsi d’importants arriérés de
crédits non remboursés. Afin d’accroître les capacités de remboursement de la régie, il
est proposé de lui affecter la totalité des recettes de la taxe sur les opérations bancaires en
plus de la quote-part du produit de la TVA qui lui est déjà allouée.
XI) LA TAXE SPECIALE D’EQUIPEMENT (TSE)
Exemple1
Une entreprise soumise au régime du réel normal a enregistré pour le mois de février
2006 les opérations suivantes :
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Les sommes mises en paiement par le trésor public font l’objet d’une retenue à la
source sauf si les bénéficiaires font partie de la direction des grandes entreprises.
Les entreprises relevant de la direction des grandes sont celles qui réalisent un chiffre
d’affaires TTC supérieur à un milliard de franc (1 000 000.000 f).
EXERCICES
EXERCICE 1
EXERCICE 2
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EXERCICE 3
La SA LAIPALABREUX fabrique deux types de produits : le produit Bété taxable à la
TVA et le produit Gouro exonéré de TVA. Les opérations de l’exercice 20N se présente
comme suit :
-Vente de produit Bété ou Côte d’Ivoire 3 600 000 000 HT
-Exportation de produit Bété 1 000 000 000 HT
-vente de produit Gouro 3 200 000 000 HT
-Dividendes reçus 200 000 000 HT
-Exportation de produit Gouro 800 000 000 HT
-Dommages et intérêts 100 000 000 HT
-Service après ventes 2 400 000 000 HT
-Vente de produit Bété à une entreprise qui a une attestation d’exportation :
1 200 000 000 HT
-Subvention d’équipements reçus : 600 000 000 HT
- L’entreprise a fait l’acquisition en février 20 N +1 de :
- Un matériel industriel de 2210 000 000 HT amortissable en linéaire sur 10 ans.
- des mobiliers de bureau de 12 000 000 HT amortissable en linéaire sur 10 ans.
Des frais généraux de 9 000 000 HT.
TAF :
1) Calculer le prorata de déduction utilisé en 20 N + 1
2) Calculer la TVA déductible et les bases amortissables des acquisitions de février
20 N + 1
3) Quelle est l’incidence fiscale au regard de la TVA sachant que le prorata de
déduction a varié comme suit :
20 N + 2 : 80% ; 20 N + 3 : 65 % ; 20 N + 4 : 90%.
94
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EXERCICE 4
1) Une société vend des véhicules neufs, des véhicules d'occasion. Elle effectue vend
également des réparations sur tous engins et véhicules.
Pour le mois d'août N+1 elle a été confrontée à des difficultés quant à la détermination de
la TVA.
1er Août: Vente à crédit à un étudiant d'une moto neuve prix TTC 600 000 F Ce prix
comprend les intérêts du crédit s'élevant à 100000 F.
2 Août : Vente d'un véhicule neuf à un ecclésiastique (prix TTC du véhicule : 5 000 000)
avec reprise de son ancien véhicule pour un prix de 1 000 000 F .
5 Août : Acquisition d'un véhicule de tourisme destiné à la vente 5 900 000 TTC
12 Août : Un grand-père paie comptant une moto 500 000 TTC dont son petit-fils prendra
la livraison le 31 octobre, au lendemain de sa majorité client sur une
marchandise
18 Août : la société achète un groupe électrogène chez la société Bernanos et l'offre à la
Croix Bleu d'Agou. Prix TTC du groupe : 450000 F.
20 Août : Un véhicule compris dans un lot de véhicules importés du Japon a disparu au
cours du convoyage entre le port et l'aire de stationnement, des véhicules. Prix d'achat
TTC : 3 500 000 F.
EXERCICE 5
Une société dont le prorata général de déduction est de 90%, a acquis pour 800 000 F le 2
janvier N chez la société Manutention portuaire « Port Manut » un moteur Diesel
d'occasion que l'atelier d'électromécanique a transformé en un générateur d'électricité de
30 KVA, Cette transformation a nécessité :
- des achats de pièces (dont TVA 15,25%) 3 000 000
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EXERCICE 6
1) Une société vend des véhicules neufs, des véhicules d'occasion. Elle effectue
également des réparations sur tous engins et véhicules.
Pour le mois d'août N+1 elle a été confrontée a des difficultés quant à la détermination de
la TVA.
1er Août: Vente à crédit à un étudiant d'une moto neuve prix TTC 600 000 F Ce prix
comprend les intérêts du crédit s'élevant à 100000 F.
2 Août : Vente d'un véhicule neuf à un ecclésiastique (prix TTC du véhicule : 5 000 000)
avec reprise de son ancien véhicule pour un prix de 1 000 000 F .
5 Août : Acquisition d'un véhicule de tourisme destiné à la vente 5 900 000 TTC
12 Août : Un grand-père paie comptant une moto 500 000 TTC dont son petit-fils
prendra la livraison le 31 octobre, au lendemain de sa majorité client sur une
marchandise
18 Août : la société achète un groupe électrogène chez la société Bernanos et l'offre à la
Croix Bleu d'Agou. Prix TTC du groupe : 450000 F.
20 Août : Un véhicule compris dans un lot de véhicules importés du Japon a disparu au
cours du convoyage entre le port et l'aire de stationnement, des véhicules. Prix d'achat
TTC : 3 500 000 F.
EXERCICE 7
96
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EXERCICE 8 :
97
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Vous êtes chargés de rédiger la déclaration de TVA sur le chiffre d’affaires du mois de
Janvier 2007 des Ets MORI, entreprise de travaux immobiliers ; on vous précise que
toutes les déductions de TVA ont été faites à bonne date.
Les éléments suivants sont à votre disposition :
Chiffre d’affaires HT sur chantier
123.678.000
Il s’agit de la construction d’un ensemble immobilier dont les ¼ au moins sont à usage
d’habitation ; les travaux se rapportent à la construction de locaux commerciaux prévus
dans cet ensemble.
Chiffre d’affaires HT sur chantier B 28.647.000
(Il s’agit de l’aménagement d’un magasin)
Chiffre d’affaires HT sur chantier C 38.437.000
(Il s’agit d’une somme payée par la municipalité pour la construction de bâtiments
annexes au lycée de la ville).
Chiffres d’affaires total 190.762.000
Les travaux immobiliers sont réglés moitié au comptant, moitié dans 60 jours.
A mi-décembre 2006, le livre d’achat donne les indications suivantes :
Matériaux payables à 90 jours (HT) 18.473.000
Fournitures de bureau payables à 30 jours (HT) 73.000
Gasoil pour matériels de chantier payables à 30 jours (HT) 373.000
Réparation d’un compresseur (machine) payable à 30 jours (HT) 93.000
Au cours du mois de Janvier 2007, un camion (10 tonnes) utilisé pour le transport de
matériaux et qui figurait à l’actif pour une valeur hors taxes de 65.000.000 a été vendu
pour 25.000.000 F HT. Il avait été acquis le 1er Décembre 2005.
Réparation d’un camion payée comptant (HT) 103.000
Electricité du bureau payée comptant (HT) 33.000
(La compagnie d’électricité paye ses propres taxes sur les débits).
Réparation de la voiture de fonction du Directeur payée comptant (HT) 48.000
Cadeaux publicitaires d’une valeur unitaire de 1.030 F (HT), payables 60 jours (HT)
103.000
Frais de publicité payables 60 jours (HT) 103.000
Matériel de chantier payables 90 jours (HT) 1.473.000
La déclaration précédente faisait apparaître un crédit de 1.837.000
Au cours de Janvier 2007, le camion vendu a été remplacé, le prix d’achat de la nouvelle
camionnette de livraison est de 45.300.000 F HT.
98
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TRAVAIL A FAIRE
Liquider les droits exigibles lors des actes de constitution et d’augmentation de capital
(méthode favorable à l’entreprise).
En N+6, le bâtiment industriel apporté lors de l’augmentation du capital du 1/4/N+4 est
affecté à la cantine de l’entreprise.
Quel est la conséquence fiscale en matière de droit d’enregistrement ?
EXERCICE 9
L’entreprise SA BETHEL au capital de 20.000.000 F sis à Koumassi zone industrielle, 16
BP 190 Abidjan 16, Tél : 21 24 10 18. Numéro du compte contribuable 99 162 30 Z a
pour objet la fabrication et la vente de bicyclettes et de matériels agricoles. Les matériels
agricoles sont exonérés de TVA.
Au titre de l’année N-1, la SA BETHEL a réalisé un chiffre d’affaires total TTC de
3.500.000.000 F dont :
♦Vente de bicyclettes 2.500.000.000
♦Ventes en Côte d’Ivoire 500.000.000
♦Ventes au Burkina Faso 2.000.000.000
♦Vente de matériels agricoles 1.000.000.000
♦Ventes en Côte d’Ivoire 300.000.000
♦Ventes au Burkina Faso 700.000.000
Au cours du mois d’Avril de N, l’entreprise BETHEL a effectué les opérations suivantes :
♦1/04 Importation de pièces détachées pour les bicyclettes 10.000.000 F CFA
♦Droits de douane et taxes annexes : 2.500.000 F (document douanier N°3)
♦3/04 Facture N° 21 au client TOURE à Abidjan : 20 bicyclettes
♦4/04 Facture N° 22 à la Coopérative des planteurs de Gagnoa :30 bicyclettes
♦Matériels agricoles 11.500.000 F
♦6/04 Achat chez AMOBLA de bureaux secrétaire : 850.000 F (facture N° 60)
♦8/04 Achat de micro-ordinateurs chez BUROTIC (facture N° 100) : 1.500.000 F
♦12/04 Facture N° 23 au client KAMBOU au Burkina Faso :
50 bicyclettes
♦Matériels agricoles 18.000.000 F
♦15/04 Le client TOURE nous retourne 5 bicyclettes (facture AV. 5)
♦20/04 Construction d’un bâtiment de 40.000.000 F par les services de l’entreprise dont
les ¾ sont destinés à l’infirmerie et le reste au gymnase.
♦25/04 Un matériel industriel acquis le 1/04/N-5 pour une valeur de 120.000.000 F est
devenu inutilisable et donc mis au rebut. Il est amortissable en accéléré sur 8 ans.
99
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Renseignements complémentaires
Les montants des opérations du mois d’Avril N sont hors taxes
L’entreprise utilise un prorata général de déduction
Le crédit de TVA du mois de Mars N = 35.000.000 F
Le prix de vente HT d’une bicyclette est de 80.000 F
Questions
L’entreprise est-elle exportatrice en N ? (N étant l’année 2006)
Calculer la TVA à payer ou le crédit de TVA
CHAPITRE III
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PREMIERE PARTIE
Généralité
Le traitement comptable des opérations réalisées par les entreprises fait appel à la
fois aux techniques comptables qu’aux normes fiscales.
En effet, selon le du code général des impôts le bénéfice net est déterminé d’après
les résultats d’ensemble des opérations de toute nature effectuées par les entreprises. Sur
le plan comptable le résultat net est la différence algébrique entre les produits et les
charges. Ainsi pour la comptabilité le résultat de l’entreprise comprend tous les produits
et toutes les charges aussi bien d’exploitation financière qu’exceptionnelle. Cependant
certaines divergences existent.
En effet, il ressort du code générale des impôts que diverses charges quand bien
même qu’économiquement justifiées ne pouvant être déduites du résultat imposable à
l’impôt BIC et divers produits non compris dans la base de l’imposition de l’impôt BIC.
Il en ressort de ce fait des rejets de certaines charges et de l’intégration de certains
produits.
CHAMP D’APPLICATION
Sont soumis à l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux les sociétés
industrielles et commerciales du régime réel normal, les sociétés de personne qui réalisent
un chiffre d’affaire supérieur à 150 000 000 F, les entreprises prestataires de services ou
les sociétés à la fois commerciales et prestataires de services dont le chiffre d’affaire est
supérieur à 75 000 000f. Toutes les personnes morales sont du régime réel normal
quelque soit leur chiffre d’affaire et donc sont soumises à l’IBIC.
Le calcul du résultat fiscal constituant l’assiette imposable à l’impôt BIC peut être
présenté en schéma comme suit :
= Résultat fiscal avant déduction des investissements placés sous l’article 110 ex 84
et les plus values placées sous les articles 28, 30,32, et 33
- investissements placés sous l’article 110
- plus values placées sous les articles 28, 30, 32, et 33
102
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DEDUCTIONS EXTRACOMPTABLES
Les déductions concernent les produits comptabilisés mais non imposables totalement ou
partiellement sur la base des dispositions fiscales. Ce sont :
-les intérêts de bon de caisse (100%)
-les reprises de provisions antérieurement taxées et réintégrées dans les résultats
comptables de l’exercice
-les revenus des capitaux mobiliers (50%)
-les revenus des dividendes des sociétés cotées en bourse (90%)
-les revenus des valeurs mobilières provenant des sociétés bénéficiant du régime fiscal
des sociétés mères (95%)
-les plus values des cessions d’actif immobilisé en cours d’exploitation sous condition de
réemploi (100% art.28 CGI)
-les plus values exonérées en cas de fusion et d’apport partiel d’actif
-les plus values de cession d’actif réalisées par les Holding
-la réduction d’impôt pour bénéfice réinvesti en Côte d’Ivoire (100% art.110 CGI)
-etc
REINTEGRATIONS EXTRACOMPTABLES
Les réintégrations concernent les charges comptabilisées mais fiscalement exclues
comme telles.
En effet, en plus des conditions comptables de déduction des charges, celles-ci doivent
satisfaire les conditions fiscales ci-après :
-ne pas être exclue par une disposition fiscale spéciale
-satisfaire aux conditions déclaratives de déduction.
CHARGES FISCALEMENT EXCLUES A REINTEGRATION
-les amortissements non déductibles
-les amendes et pénalités (art.18)
-les dons et libéralités fiscalement non déductibles (art.18)
-les provisions non déductibles (provision pour congés payés, pour perte de change
(art.18)
-les intérêts excédentaires des comptes courants d’associés
-les distributions occultes
-l’excédent des indemnités de fonction des administrateurs (art.18)
-les rémunérations de l’exploitant individuel
103
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-l’IBIC
-l’IGR de l’exploitant individuel
-etc.
CHARGES SOUMISES A OBLIGATION DECLARATIVE
-les charges d’honoraires
-les provisions
-les rémunérations des employés
-les loyers (attestation de retenue à la source des acomptes d’impôt foncier)
-les amortissements (tableau d’amortissement)
-les frais financiers (tableau de remboursement des emprunts)
L'impôt minimum forfaitaire est calculé en fonction du chiffre d'affaire TTC selon les
taux suivants :
0,5% du dit exercice (taux de droit commun)
0.15% pour les banques et établissements financiers et d’assurance
0,10% pour les entreprises de produits pétrolier.
Pour un exercice le montant de l'IMF est compris entre un montant planché de 3 millions
et un montant plafond de 35 millions à compté de l’exercice clos au 31/12/2013.
CA TTC = ventes + autres produits
-En régime réel normal d’imposition (RRNI) :
Le minimum de perception exigible au titre d’un exercice est de 3 000 000 FCFA à
compter de l’exercice clos au 31/12/2013 et son maximum est de 35 000 000. Pour les
exercices non prescrits et antérieurs à 2013, ce minimum est de 2 000 000 FCFA.
104
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Ce minimum de 2 000 000 FCFA est réduit à 1.000.000F pour les établissements
hôteliers. Ce montant est ramené à 500 000 FCFA pour les entreprises distributrices de
gaz butane (à compter de l’exercice 2013) et pour les stations services.
3.000.000 < IMF <.35.000.000
NB : Pour le 1er exercice comptable les entreprises nouvelles sont exonérées de l'IMF.
Exemple
L'entreprise SOURIRE-CI a été crée le 01-01-2014. Le 31-12-2014 son bénéfice fiscal
est = 15.000.000. Son chiffre d'affaire s'élève à 2.500.000.000 HT.
TAF : calculer le montant de son impôt dû.
Sont déductibles fiscalement, les frais généraux qui remplissent les conditions
suivantes :
Tous les achats sont généralement déductibles en (montant HT + TVA non déductible)
sauf les achats d’immobilisation : on utilise dans ce cas le terme acquisition
105
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Les acquisitions de mobilier de bureau dont le prix unitaire TTC est inférieur
ou égal à 300 000 F.
L’impôt B.I.C ou BA est perçu sur le bénéfice réalisé sur le territoire national
N’est donc pas imposable le bénéfice réalisé par une société ivoirienne dans ses
succursales à l’étranger.Par conséquent les dépenses de ses succursales ne sont pas
déductibles au niveau de la société mère.
Exemple :
106
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107
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Elles ne sont pas déductibles mais les dommages résultant d’une opération réalisée
dans l’intérêt de l’entreprise sont déductibles. Selon le CGI en son article 19 les
transactions, amendes,
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• La vignette auto.
• La contribution foncière.
• La contribution des patentes.
• La contribution employeur.
Champ d’application
L’objectif des entreprises est la réalisation de profit. Elles n’ont donc pas pour
fonction de faire la charité, par conséquents les dons et libéralités consenties sont
anomaux et donc non déductibles.
Cependant les dons, subventions et libéralités peuvent être déductibles, sous les
conditions suivantes:
109
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- aux associations religieuses reconnues par le ministère en charge des cultes sur
la base d’un programme ou d’un bilan d’action sociale prouvé ;
- aux malades démunis présentés par les services sanitaires ou sociaux ou par les
centres de santé publique ;
- aux élèves et étudiants ivoiriens non boursiers de l’Etat sous la forme de bourse d’étude
annuelle ;
- aux personnes handicapées, par les entreprises qui engagent des dépenses pour la
fourniture d’installations de rééducation, de matériels orthopédiques et autres matériels
spécifiques ;
- aux associations de jeunes et de femmes pour les aider à initier ou développer une
activité lucrative ;
110
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Application
L'entreprise GENEROSITE a offert des dons de 20.000.000F de francs pour
l'équipement de la
111
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NB : Le coût des véhicules offerts à l’occasion d’une tombola est une charge
publicitaire.
Exemple 1 :
La SA SINCERE a réalisée au cours de l’exercice 2013 un chiffre d’affaire de 850 000
000 HT. Elle a
versé 59 500 000 de frais d’assistance technique pour un montant total de 340 000
000 de frais généraux.
TAF : Déterminer le montant des frais d’assistance technique déductibles et le montant à
réintégrer au résultat comptable.
Exemple 2 :
La SA « SERIEUX» a enregistré 1 770 000 000 TTC de chiffre d’affaire. Les
frais généraux sont estimés à 500 000 000 et les frais d’assistance technique à 75 000
000. Analysez la situation fiscale des frais d’assistance technique
Exemple 3 :
La SA « FIDELITE » a fait des dons suivants au cours de l’année 2013 pour un
CATTC de 8 750 000 000
• ASEC MIMOSAS en Champion League : 250 000 000
• TORNADE Club Football de la nièce de la belle sœur du cousin du PDG 8000
000
• Construction d’un collège pour la municipalité de BROBO: 255 500 000.
L’abandon de créances est une remise de dettes. Il est au sens strict, une
renonciation à une créance détenue sur une entreprise. D’une manière générale, il
constitue une aide qu’une entreprise peut être amenée à accorder à une autre dans des
conditions particulières.
Il existe deux types d’abandon de créances :
Application
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Une société mère A détient 80 % du capital d’une filiale B qui présente une situation
nette négative de
500 000.000 de francs .A détient une créance inscrite en passif exigible chez B de
800 000.000 de francs. Cette créance est abandonnée en totalité.
Si l’abandon de créance est à caractère financier, il constitue une charge déductible pour
l’entreprise qui les consent, sous trois (03) conditions :
-L’abandon doit procéder d’un acte normal de gestion ;
-L’abandon ne doit pas revaloriser les titres de participations détenus dans
l’entreprise bénéficiaire ;
-L’abandon ne doit pas excéder le montant de la situation nette négative de la société
bénéficiaire et du montant de la situation nette positive après abandon de la créance dans
le rapport du capital de la société bénéficiaire de l’abandon détenu par les sociétés autres
que la société créancière.
Selon le droit commun si la situation nette de la filiale reste négative suite à
cette aide, la perte est imposable pour la filiale et déductible pour la société mère.
Cependant des que cette situation devient
positive, l’abandon de créance et de subvention consentie par la société mère
cessent d’être et par conséquence ne sont plus imposables chez la société filiale
déductibles.
Application
Une société mère A détient 80 % du capital d’une filiale B qui présente une situation
nette négative de
500 000.000 de francs .A détient une créance inscrite en passif exigible chez B de
800 000.000 de francs. Cette créance est abandonnée en totalité.
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Ils sont tous déductibles sauf les intérêts des comptes courants associés qui doivent
remplir les conditions suivantes :
• Le taux d’intérêt appliqué aux associés par la société ne doit pas dépasser le taux
des avances de la BCEAO majoré de 3 points
• Le remboursement des comptes courants associés ne doit pas dépasser cinq (5)
ans
• La société ne doit pas faire l’objet de liquidation ou de fait pendant cette période.
Application
3-9-1) définition
115
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Pour être déductible les amortissements doivent remplir les conditions suivantes :
Immeuble en dur 20 5%
Bien exonéré
BA = MHT
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VNC amortie sur la durée de vie de l'immeuble. Une régularisation doit être faite
lorsqu’au cours de la durée normale d’utilisation l’immeuble change d’affectation.
Exemple 1:
Soit un immeuble acquis le 01/07/2002 à 90.000.000 destiné au logement du
personnel amortissable sur 20 ans.
Travail à faire : déterminer l'amortissement de la 1ère annuité, 2ème annuité et
3èmeannuité et comptabiliser-les.
Exemple 2
La SA « LAFLAI » a construit un immeuble d'habitation pour son personnel à 110 000
000 F à 4 mois de la clôture de l'exercice. Deux (2) ans 4 mois plus tard l'immeuble est
affecté aux magasins et aux bureaux administratifs.
Travail : Quelle est la régularisation qui s'impose ?
118
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119
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- déductions
- déficits ordinaires des 5 dernières années
- Les déficits subis par l’entreprise pour un exercice donné, constituent une charge
déductible pour les exercices suivants ;
- Ces déficits sont immédiatement imputables sur les premiers exercices
bénéficiaires suivant l’exercice de constitution du déficit ;
- En cas d’insuffisance du bénéfice réalisé pour absorber le déficit constitué, celui-ci est
reporté sur les exercices suivants ;
- Le délai maximum d’imputation du déficit constitué est de 5 ans consécutifs à
compter de l’exercice de constitution du déficit.
NB : L’imputation est obligatoire sur les résultats du ou des premiers exercices
bénéficiaires : le contribuable n’a pas la faculté d’échelonner à sa guise le report de
ses déficits antérieurs (notamment dans le but de faire échec à la progressivité de l’IGR
ou au minimum de perception en matière d’IMF).
Application 1 :
La société « LASSAPE » a réalisé pour l’exercice 2013 un bénéfice de 72 000 000f parmi
les charges on relève 48 000 000f de charges non imposables sur le plan fiscal et 60
000 000f d’amortissement. Les produits exonérés et donc non imposables s’élèvent a 60
000 000f.
Les déficits fiscaux ordinaires sont les suivants.
2007== 64 000 000f
2008== 20 000 000f
2009== 40 000 000f
2010 == 32 000 000f
2011 == 24 000 000f
2012 == 20 000 000f
Travail à faire.
120
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Application 2
La SA « VIEUXDJO » a réalisé en 2013 un bénéfice de 155 000 .000 les déficits fiscaux
antérieurs sont les suivants
2009 == 20 000 000f dont 10 000 000f d’ARD
2010 == 25 000 000f dont 15 000 000f d’ARD
2011 == 40 000 000f dont 20 000 000f d’ARD
2012== 80 000 000f dont 65 000 000f d’ARD
Travail à faire.
Calculer l’ARD à imputer et faites la déclaration
Exemple
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Exemple 1
La société « DINGO»a acquis le 1- 08- 2011 un matériel et outillage à 30 000
000f amortissable en dégressif sur 5 ans. En 2012 « DINDON » le comptable à oublier
d’amortir ce matériel et outillage
Travail à faire. Faites l’analyse fiscale.
Exemple2
La société « DALTON » a acquis en début de l’exercice 2010 une machine industrielle
de 59000 000 TTC amortie sur 5 ans selon le mode dégressif
Le 31-12-2011. M« BLAKISS » a décidé volontairement de ne pas pratiquer
d’amortissement sur cette machine mais de la récupérer en 2012
Travail à faire.
Déterminez le résultat fiscal selon les cas suivants en 2012
1er cas « DALTON » réalise un bénéfice de 150 000.000F
2e cas « DALTON » réalise un résultat déficitaire de 150 000. 000F
122
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123
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• Les provisions pour gratifications facultatives car elles ont caractère de réserve.
• Les provisions pour R.R.R. à accorder.
• Les provisions pour impôts si l'impôt n'est pas déductible.
• Les provisions pour hausse de prix.
• Les provisions pour retraite ou pour départ du personnel car elles ont caractère
de réserve.
• Les provisions pour pertes et charges car non probables.
• Les provisions pour risque lié aux opérations de crédit réalisées par les
établissements de banque et de crédit.
• Les provisions pour investissement car elles ont caractère de réserve.
• Les provisions pour car (caractère de réserve)
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125
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Exemple :
Soit une entreprise qui a une dette de 20 millions et une créance de 10 millions
au moment de la réalisation de l’opération A la clôture de l’exercice N, nous constatons
que la valeur de la dette s’élève à 23 millions et la créance 12 millions.
Effectuer le traitement fiscal au regard de l’I/BIC.
En N+1, la dette évaluée en fin d’exercice est de 24 000 000 et la créance s’élève à 11
500 000.
Selon l’article 17 du CGI, les écarts de conversion sont déterminés à la clôture de
chaque exercice en fonction du dernier cours de change et pris en compte pour la
détermination du résultat imposable de l’exercice :
- Il y a gain de change lorsque le solde global des changes de l’exercice est
constitué par un excédent des gains sur les pertes de change. Il en résulte que les gains
de changes comptabilisés, constituent des produits imposables de l’exercice de réalisation
;
- Il y a perte de change lorsque le solde global des changes de l’exercice est
constitué par un excédent des pertes sur les gains de change. Il en résulte que les pertes
de changes comptabilisées, constituent des charges déductibles pour l’exercice de
réalisation.
126
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C’est le cas des subventions accordées par l’Etat ou les organismes pour relever les
entreprises en difficultés ;
- les subventions de recherche-développement : elles sont allouées par l’Etat, les
collectivités publiques, les organismes internationaux ou des tiers à des entreprises
engagées dans un programme de recherche scientifique ou technologique y compris
la conception de logiciels informatiques ;
- les subventions d’équipement ou d'investissement: Ce sont des aides financières
non remboursables accordées aux entreprises, en vue d'acquérir ou de créer des
immobilisations (à l’exception de titres de participations) ou encore de financer des
activités à long terme.
- Les subventions constitutives de produits imposables
- Les subventions d'investissement contrairement aux subventions d'exploitation el
d'équilibre qui constituent des produits imposables. Les subventions d'investissement
ou d’équipement sont inscrites au passif du bilan.
Il s’agit principalement des subventions d’exploitation et d’équilibre. Ces
subventions sont comptabilisées comme des produits de l’exercice au cours duquel elles
sont allouées. Accessoirement, il en va de même pour les subventions de recherche-
développement lorsqu’elles ne sont pas inscrites en charge à repartir sur plusieurs
exercices.
127
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Cette quôte-part de subvention est un produit imposable. Si le bien n'est pas amortissable
la subvention doit être étalée sur la durée d'inaliénabilité du bien ou sur 5 ans.
Lorsque le bien acquis au moyen de la subvention est cédé. ; la subvention non
amortie doit être rapportée au résultat à la clôture de l'exercice.
128
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Les plus values provenant de la cession d'un élément d'actif immobilisé sont comprises
dans le résultat imposable de l'exercice pour la moitié de leur montant ou du 1/3 de leur
montant lorsque la cession ou la cessation intervient plus de 5 ans après l'achat du fonds.
Plus value = Prix de cession du bien cédé (enregistré au compte 754 ou 82) (-)
Valeur
comptable de cession (ou valeur nette comptable du bien cédé, enregistré au
compte
654 ou 81.)
NB : Pour la détermination de la Plus value, la valeur nette à retenir est la valeur nette
fiscale
La plus-value est calculée dans les seuls cas suivants :
129
Dr KATIO Université Jean Lorougnon Guédé de DALAO
Les plus values de cession d’élément d’actif sont exonérées d’impôt BIC sous les
conditions suivantes (CGI, Art. 28):
- La plus value doit provenir d’une cession d’un élément d’actif immobilisé ;
- L’entreprise doit prendre l’engagement de réinvestir la plus value dans un délai
maximum de 3 ans, à partir de la clôture de l’exercice au cours duquel la plus value a été
réalisée. L’engagement doit être donné dans une lettre adressée au Directeur Général des
impôts annexée à la déclaration des bénéfices ;
- La plus-value doit avoir été réalisée en cours d’exploitation. Sont donc exclues des
dispositions de l’article 28, les plus-values réalisées en fin d’exploitation qui sont
placées sous un régime particulier ;
- L’entreprise doit réaliser l’investissement en immobilisation dans ses entreprises
en Côte d’Ivoire ;
- Le montant du réinvestissement doit être égal au montant de la plus-value
majorée du prix de revient des éléments cédés.
NB : Le traitement comptable existe au moment ou on prend l’engagement de
la réinvestir, on crédite le compte 152 par le débit de 851.
130
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☻PLUS VALUE A REINVESTIR = PLUS VALUE NON ENCORE AJOUTEE AU RESULTAT +LA
PLUS VALUE REALISEE
Les retenues à la source portent sur les commissions, ristournes et remises versées par
des fabricants grossistes et demi grossistes, les importateurs à leurs revendeurs
principaux.
b. Calcul de la retenue
La retenue à la source est assise sur 30% du montant brut des sommes versées.
Sont taux unique est de 25% soit un taux effectif de 25% x 30% = 7,5% sur le montant
brut sans abattement
Exemple
Soit une ristourne de 50 000 000f à verser à un revendeur principal par un fabriquant
Calculer la retenue à la source.
131
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La retenue à la source opérée au cours d’un mois est exigible au plus tard le 15 du mois
suivant. La retenue à la source est imputable sur l’impôt BIC ou l’IMF par le contribuable
qui l’a subie. Elle n’est donc pas remboursable mais reportable.
Le retard de payement d’au moins un mois est sanctionné de 30% de pénalité et de 100%
au delà d’un mois.
EXERCICE 1
La société "JU NYOZE" assujettie à la TVA à réalisé à la clôture de l’exercice N
un bénéfice comptable avant impôt de 100 000 000f dont 20 000 000f de plus value sur
la cession d’une machine acquise à 32 000000 HT
A cette occasion elle a opté pour le réinvestissement de cette plus value.
Les charges non déductibles et les produits non imposables pour l’exercice N
sont respectivement de 76 000 000f et 40 000 000F " JU NYOZE " a décidé de différer
les résultats déficitaires et les amortissements suivants
➢ N-1 : déficit 12000 000 amortissement 28 000 000f
➢ N-2 : déficit 24000 000 amortissement 16000 000f
TRAVAIL A FAIRE
EXERCICE 2
Vous êtes assistant manager dans un cabinet de conseil fiscal. La Société « KPAFLOKO
» vous soumet un certain nombre de préoccupation d'ordre fiscal afin que vous puissiez
l'éclairer.
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TRAVAIL A FAIRE
1) Déterminer le résultat fiscal
2) Calculer l'impôt BIC et l'IMF
3) Donner les dates et calculer les montants des paiements effectués un titre de
l'exercice N + 10
N.B. : Le chiffre d'affaires TTC de l'exercice N + 10 est de 1 800 000 000 contre
EXERCICE N°3:
135
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EXERCICE 4
136
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LES CHARGES
Amortissement de la voiture de fonction du Directeur Général acheté le 1er/04/2003 à
17.000.000 FTTC durée de vie : 3 ans, montant de l’amortissement : 9.000.000 F
Pénalité de paiement ont fait le 1er Juin 2003 un prêt de 9.000.000F à la SARL, rémunéré
au taux de 15%.
Provisions pour créance douteuses 1.000.000 F
Dons 12.000.000 F dont 3.000.000 F à l’ASEC, 4.000.000 au BURIDA, 2.000.000 F au
CNRA et le reste à l’article musicien « ALPHA BLONDY ».
LES PRODUITS
Intérêts de compte bloqué BICICI : 3.000.000 F
Dividendes perçus : 5.000.000 F dont 3.000.000 F provenant d’une société cotée à la
BRVM.
Intérêt de bon de caisse 9.000.000 F.
RENSEIGNEMENTS DIVERS
Les déficits fiscaux antérieurs ont été les suivants :
2002 : 1.000.000
2001 : 1.500.000
2000 : 500.000
1999 : 1.100.000
1998 : 800.000
1997 : 400.000
Le chiffre d’affaires TTC de l’exercice 2003 a été 94.400.000
Le capital de la SARL s’élève à 10.000.000.
QUESTIONS
137
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EXERCICE 5
La société ABOZAN au capital de 600.000.000F à réaliser à la fin de l’exercice 2009, un
bénéfice comptable avant impôt de 86.736.400f.
L’analyse des charges et des produits a permis de faire ressortir des déductibles
fiscalement de 25.146.200f et des produits exonérés de 12.552.600f.
Il reste des charges et des produits suivants pour lesquels, la société sollicite vos
connaissances en fiscalité.
1) Un pénalité de 120.000f pour retard e déclaration de TVA
2) Des droits d’enregistrement payés pour un montant de 3.400.000f qui devrait été
immobilise, ne l’on pas encore été.
6) Des intérêts des comptes courant associés ont été calculés pour l’exercice 2009 au
taux de 15% l’an .Ces associés ont fait les rapports suivants
-Associé MISSIBA 15.000.000f le 00001/01/02009
-Associé TARBO 40.000.000f le 01/05/2009
-Associé WARABA 20.000.000f le01/08/ 2009
Le taux des avances de la BCEAO est de 10%
7) Une caution de 5.000.000f a été versée à la SODECI pour avance sur consommation et
a été enregistrée en charge.
138
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8) Les revenus nets des participations en Cote d’Ivoire provenant des titres cotés à la
BRVM : 400.000f
Autres renseignements
-Le chiffre d’affaires HT de l’exercice est de 400.000.000f
-L »état des ARD et déficits fiscaux :
2007 :5.000.000f dont ARD 2.000.000f
2008 :3.000.000f dont ARD 1.000.000f
TRAVAIL A FAIRE
Déterminer le résultat fiscal
Liquider l’IBIC, l’IMF et en déduire l’impôt à payer
Donner les montants et les échéances des règlements.
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DEUXIEME PARTIE
IMPOSITION DU RESULTAT DES ENTREPRISES DU REEL SIMPLIIE
Les entreprises du régime du réel simplifié sont soumises à l'impôt sur les
bénéfices industriels et commerciaux comme celle du régime normal Cependant lorsque
cet impôt est inférieur à 2% du CATTC appelé impôt minimum forfaitaire ; c’est ce
dernier qui est exigible.
I- Champ d'application
Sont soumis à ce régime les particuliers et sociétés dont le chiffre d'affaire est
compris entre 50 000000f et 150 000000fs pour les commerçants et entre 25000000f et 75
000000f pour les prestataires de services et ceux qui exercent simultanément les deux
activités.
140
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Le taux de l'impôt BIC est 25% pour les personnes physiques. Cependant ces
personnes physiques doivent payer sur cette même base 10% d'acompte IGR. Le montant
de cet impôt est exigible au plus tard le 20 avril de chaque année.
L'impôt BIC est exigible lorsqu'il est inférieur à 2% du CATTC. En effet à la fin
de l'année comptable on calcule parallèlement à l'impôt BIC un impôt minimum
forfaitaire. Lorsque l'impôt BIC est supérieur à cet impôt c’est l’impôt BIC qui est
exigible dans le cas contraire c'est l'IMF qui est exigible
La base d'imposition est constituée de l'ensemble des recettes et produits tirés des
activités de l'entreprise.
Sont à déduire de cette base car non pris en compte les produits suivants :
Au cours de l'année 2006 Monsieur SANTE exploitant individuel a réalisé les produits
suivants :
TROISIEME PARTIE
IMPOSITION DU RESULTAT DES ENTREPRISES DU REGIME
SYNTHETIQUE
Généralités
Les entreprises du régime synthétiques ne sont pas imposées en considération de
leur résultat. Elles sont taxées en fonction de leurs chiffres d'affaire. L'impôt synthétique
se substitue de ce fait à la patente, à la TVA à l'IGR et à l'impôt BIC.
1) LE CHAMP D’APPLICATION
Sont imposables à l'impôt synthétique :
Les exploitations individuelles, les commerçants d'objets fournitures et denrées
dont le chiffre d'affaires est compris entre 5.000 000F et 5 000 0000 F.
Les prestataires de services ou ceux qui exercent simultanément les deux activités
et dont le chiffre d’affaire est compris entre 5 000 000 F et 25 000000 F.
2)- CALCUL DE L'IMPOT SYNTHETIQUE
L'impôt synthétique se calcule par rapport au chiffre d'affaire qui permet de
déterminer une cotisation de base et un coefficient multiplicateur .Les coefficients sont
fixés comme suit:
. CA compris entre 5 000 000f et 10 000 000f : coefficient = 0,5
142
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Exercice 1 :
Monsieur DAHICOH est un exploitant dont les boutiques se situent à KORHOGO et à
Abidjan II, réalisé des chiffres d'affaire suivants en 2004 :
➢ Boutique: EN HAUT : à KORHOGO 10 000 000F
➢ Boutique : EN BAS à COCODY : 13 200 000 F
Travail à faire :
1) A quel régime d'imposition est soumis Monsieur DAHICOH ?
2) Calculer le montant de l'impôt.
Exercice 2
Madame LA LUMIERE DOUCE a réalisé un chiffre d'affaire de 27 100 000 en 2003.
Travail à faire :
Calculer le montant de son impôt
1. ) Le 15/03/2004 Monsieur AVIDITE de la DGI fixe son CATTC à 32.000 000
a- Calculer le montant de l'acompte provisionnel.
b- Calculer le montant de l'impôt le 15/04/2004.
QUATRIEME PARTIE :
L’IMPOSITION DES ENTREPRISES DU REGIME DE LA TAXE FORFAITAIRE DES
PETITS COMMERCANTS ET PETITS ARTISANTS 143
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Généralités
Pour ces entreprises il n’existe pas d’impôt sur les bénéfices réalisés mais des
taxes communales et des taxes de district.
Elles sont perçues au profit des départements. Elles peuvent être journalières,
mensuelles, trimestrielles ou occasionnelles. Leur montant est fixé en fonction de la
nature de l’activité ou en fonction de son importance de l’activité On distingue 14 taxes
communales.
144
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Généralités
Ce sont des mesures qui accordent des réductions d’impôt ou des exonérations
d’impôt aux entreprises qui réalisent des opérations d’investissement en Côte
d’Ivoire. Ces avantages sont plus importantes lorsqu’elles sont réalises en dehors
de la zones d’Abidjan
145
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Soit l’entreprise ‘’EMERGENCE’’ sise à Abidjan a réalisé les résultats les suivants :
1999 = 25 000 000 ; 2000 = 30 000 000 ; 2001 = 45 000 000 ; 2002 = 35 000 000 ;
2003 = 40 000 000 ; 2004 = 50 000 000.
TAF : Au regard de l’IBIC appliquez le régime déclaratif de la loi 962
146
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a) les conditions
- L’investissement doit être réalisé au plus tard dans un délai de 2 ans à compter du 31
décembre de l’année de laquelle le programme est approuvé
- L’entité doit avoir une situation fiscale régulière et tenir une comptabilité régulière
b) Procédure d’agrément
L’entreprise intéressée doit en faire une demande adressée au directeur général des
impôts (DGI). Cette demande est accompagnée du programme détaillé de
l’investissement. La décision d’octroi ou de rejet total ou partiel de l’agrément est prise
par le ministre en charge des finances sur proposition du directeur général des impôts. La
décision du ministre ne donne lieu à aucun recours. Cette décision est notifiée, sous pli
recommandé, au contribuable par le DGI.
La déduction de l’impôt est soumise à une double limite tenant à la fois au lieu
de réalisation de l’investissement et à la proportion du bénéfice. La déduction est
admise dans une limite de :
Les déductions sont limitées à 50% du bénéfice imposable. Le reliquat éventuel des
sommes à déduire peut être imputé sur les bénéfices des quatre exercices suivant celui de
l’achèvement du programme agréé et ce, dans la limite des 50% sus indiqués.
Lorsque les biens qui ont donné lieu à une réduction d’impôt, font l’objet d’une aliénation
(cession, don, destruction, etc.) totale ou partielle, l’impôt non acquitté est
immédiatement exigible dans la proportion de l’amortissement restant à courir au
moment de l’aliénation. Les droits à déduction d’impôt acquis sur les biens apportés
mais non utilisés à la date de l’apport, peuvent être transférés à la société bénéficiaire
des apports si l’acte d’apport le mentionne expressément. Les sociétés de crédit-bail
peuvent transférer à leurs clients leur droit à réduction d’impôt. Ce transfert ne peut avoir
lieu qu’après le transfert de propriété du bien à la fin du contrat de crédit-bail et
seulement après autorisation du Directeur Général des Impôts.
CHAPITRE IV :
IMPOTS SUR LES SALAIRES
Définition
Le salaire est la contrepartie d’un travail fourni. Généralement, le salaire est en
numéraire. Cependant, il peut être en nature si le contrat du travail le stipule. Il est appelé
traitement ou appointements lorsqu’il rémunère un travail intellectuel. Le salaire est
appelé commission lorsqu’il est attribué aux représentants commerciaux. Le salaire versé
aux travailleurs des professions libérales est appelé honoraire. Lorsqu’il constitue des
allocations supplémentaires au salaire de base compensant ainsi des charges spéciales ; le
salaire est appelé indemnité.
1- LE SALAIRE DE BASE
148
Dr KATIO Université Jean Lorougnon Guédé de DALAO
Pour les salariés dont la rémunération est mensuelle, le taux horaire utilisé pour le
calcul des heures supplémentaires ou chômées est donné comme suit :
Le salaire minimum garanti en COTE D’IVOIRE est de 60 000 frcs par mois
dimanches et jours
fériés
Exemple
M "GOMPOU est salarié dans la société ‘’DOUKOUM CI-SUD’’. Il a un salaire de base de
190 000 F. pour le mois d’Août 2005, il a effectué les heures suivantes :
1ère semaine : du lundi au vendredi …………………………….………………34 h
M. GOMPOU s’est absenté pour une journée alors qu’il a eu une autorisation de demi-
journée.
2ème semaine : du lundi 09 au dimanche 15 …………………………………....47 h
Il a en plus travaillé dans la nuit du dimanche 15 de 21 h à 5 h du matin.
3ème semaine : du 16 au 22 ……………………………………………………..50 h
4ème semaine : du 24 au 29 …………………………………………………..…55 h
dont 6 heures un jour ouvrable du jour, 3 h la nuit du dimanche et le reste le dimanche
jour.
5ème semaine : du 30 au 31 …...………………………………………………...22 h
TAF : calculer le salaire mensuel de M GOMPOU sachant que la société travaille du lundi
au vendredi.
II – LES ACCESSOIRES DU SALAIRE
Les accessoires du salaire sont principalement constitués de sursalaire, des primes, des
indemnités, gratification et des avantages en nature.
150
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1) SURSALAIRE
2) LES PRIMES
a) La prime d’ancienneté
Elle récompense la stabilité du travailleur dans l’entreprise. Elle est accordée après deux
ans de travail effectué dans l’entreprise. Le taux est de 2% jusqu'à la troisième année. La
prime d’ancienneté est majorée de 1% chaque année jusqu'à la 25ème année inclue.
b) La prime de salissure
c) La prime de tenue
d) La prime d’outillage
Le montant est = 10 fois le Smig Horaire. Elle est exonérée à concurrence du 10ième du
salaire brut.
e) La prime de panier
Elle est non imposable pour la fraction inférieure au 1/10 du salaire brut. Son
montant est = 3 fois le Smig horaire. La prime est accordée aux travailleurs suivants :
- Ceux qui accomplissent 6 heures de travail de nuit sans pause.
- Ceux qui accomplissent 10 h de travail ou plus de jours prolongé d’au moins une
heure après le début de l’arrêt réglementaire de travail.
- Ceux qui accomplissent une séance non interrompue de travail de 10 h de durée dans
la journée.
f) La prime d’expatriation
Le montant est égal à 40% du salaire de base et du sursalaire
g) La prime de fin d’année ou gratification
151
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Exemple :
M. ASSEMAN à un salaire mensuel de 650 000 F. il reçoit les avantages d’un
montant de 635 000 et une indemnité de représentation de 280 000 F.
152
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153
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EXEMPLE
Monsieur KOLADE est le comptable de la SA BELLE ROMAINE. Il est logé par la
société dans une villa de 6 pièces dont le loyer mensuel est de 750 000 F. cette villa est
meublée par la SA BELLE ROMAINE pour un montant 3 600 000 équipée de 6
climatiseurs et d’une piscine. Les factures de la CIE, SODECI et CI TELECOM réglées
par le société s’élèvent mensuellement respectivement à 160 000 F, 100 000 F et 120 000
F. la société paie pour monsieur KOLADE le cuisinier pour un salaire de 80 000F.
154
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Par contre la société alloue une somme de 65 000 F à monsieur KOLADE pour le
paiement du salaire de son gardien. La société fournit régulièrement de la nourriture à
monsieur KOLADE les dépenses sont estimées mensuellement à 250 000 F. enfin SA
BELLE ROMAINE a contacté la société de gardiennage PACIFICATEUR pour 150 000f
par Mois pour la sécurité et aussi le patrimoine de KOLADE
TAF : déterminer le montant des avantages en nature de Monsieur KOLADE à prendre
en compte dans l’assiette des impôts sur les salaires et de la cotisation sociale
SOLUTION
155
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Le salaire n’est pas intégralement versé aux salariés. Certaines retenues sont
opérées ; en particulier les retenues fiscales et les retenues sociales.
Ce sont les impôts sur traitement et salaire, la contribution nationale contribution pour
la reconstruction et l’impôt général sur les revenus.
Le taux est de 1,5% lorsqu’il s’applique sur le salaire net imposable (salaire brut x 80% :
abattement de 20%) Il est de 1,2% sur le montant du salaire brut imposable sans
abattement.
2- La contribution nationale (CN)
Tranche Taux
De 1F …………….. 50 000 0%
De 50 000…………. 130 000 1,5%
De 130 000………… 200 000 5%
De 200 000 à …........ + ∞ 10%
Les contribuables qui ont une charge familiale élevée bénéficient d’un allègement de la
charge fiscale en matière d’IGR par l’application des parts comme suit :
25 000 < Q < 45 583 …………………….IGR = base x10 /110 –2273 x N (part)
157
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126584 < Q < 220383 ……………………. IGR =base x 25/ 125 – 11250 x N
Généralement le tableau de l’IGR est fourni par la DGI. Il existe un tableau d’IGR
mensuel et un tableau d’IGR annuel.
Quotient familial = revenu net imposable dont le quotient par le nombre de parts
est compris dans les limites indiquées à la colonne
précédente
Compris entre 25.000 et 45583 (Rx10/110)-(2.273xN)
Compris entre 45.584 et 81.583 (Rx15/115)-(4.076xN)
Compris entre 81.584 et 126.583 (Rx20/120)-(7.031xN)
Compris entre 126.583 et220.333 (Rx25/125)-(11.250xN)
Compris entre 220.334 et 389.083 (Rx35/135)-(24.306xN)
Compris entre 389.084 et842.166 (Rx45/145)-(44.181xN)
Supérieur à 842.167 (Rx60/160)-(96.633xN)
B- LES RETENUES SOCIALES A LA CHARGE DU SALARIE
Le plafond est de 2 700 000 F soit 45 fois le SMIG (60 000Frcs). Le taux de la caisse
de retraite (6,3%) s’applique sur un salaire brut social qui est différent du salaire brut
imposable utilisé pour déterminer les retenues fiscales.
L’assiette de la caisse de retraite tient compte du salaire de base, des avantages, des
indemnités et des diverses primes.
Il faut exclure ou déduire les avantages ci-dessous de la base sociale de la CNPS :
- Primes de déplacement, (voiture, rappel, prestation familiale, nourriture, blanchissage,
kilométrique).
- Primes de panier à déduire : 3 fois le SMIG horaire,
- Primes de salissure : 13 fois le SMIG horaire,
- Prime de tenue : 7 fois le SMIG horaire,
- Prime d’outillage : 10 fois le SMIG horaire,
- Prime de transport : 50 fois le SMIG horaire,
-
Application
M. GRIPPE est cadre supérieur à la société “AVIERE Son salaire de base mensuel est
de 850 000 F .Pour le mois d’avril 2006 il a reçu une indemnité de représentation de 395
000 F. M. GRIPPE est logé au Plateau-Dokoui dans une villa de 5 pièces dont 3 chambres
climatisées. Les frais d’électricité et d’eau sont pris en charge par la société. De même
que les salaires du jardinier et du cuisinier. M. GRIPPE a une indemnité de transport de
90 000 F.
TAF : Calculer les impôts sur salaire de M. GRIPPE et déterminer son salaire net
à payer sachant que M. GRIPPE a sollicité et obtenu une aide financière de 100 000 F
auprès de la société AVIERE
Il faut distinguer deux types de retenues : les retenues fiscales et les retenues sociales.
Les retenues fiscales patronales sont composées des impôts suivants : impôt sur
salaire, contribution pour la formation professionnelle continue, contribution nationale
pour le développement économique, culturel et social, et le nouvel impôt, la
contribution pour la reconstruction nationale.
159
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1) La contribution employeur
Le taux de cet impôt est de 1,2% et est appliqué sur le salaire versé au personnel
local ainsi que le personnel expatrié.
3) La taxe d’apprentissage
C’est la contribution de l’employeur à la formation du personnel (FD FP). Le taux
est de 0,4% et appliqué sur le salaire du personnel local et expatrié.
4) La taxe pour la formation continue
C’est également une contribution de l’employeur au recyclage et à la formation du
personnel (FD FP). Le taux de 1,2% est appliqué sur le salaire du personnel local et
expatrié. Pour la formation continue l’employeur verse chaque mois 0,6% pendant
toute l’année et utilise 0,6% pour la formation de son personnel. L’employeur
verse le montant de ces cotisations au trésor en même temps que les retenues opérées
au titre des impôts sur salaire des employés. Les taux de ces impôts précités sont
représentés dans le tableau suivant :
Personnel local Personnel expatrié
2) Accident de travail
Application
La société LAIMOULAIMOU à versé pour le mois de mars 2006 les salaires suivants :
Personnel (ouvriers et agents de maîtrise) 50 personnes pour un montant global de
6 850 000 F, personnel expatrié 7 850 000, 3 cadres taux d’accident 3%
EXERCICE 1
L’entreprise DOUCEMENT sise à Abidjan, vous sollicite pour le calcul des salaires et
des impôts de ses cadres. Elle vous fournit les informations suivantes
a)M.CROCODILLE Hubert directeur administratif a été embauché le 12 mai 1985.
Sa rémunération est la suivante
Salaire de base :480.000 f
Sursalaire :440.000 f
161
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Il est logé dans une villa de 06 pièces louée par la société à 400.000 f. Le bâtiment st doté
d’un climatiseur central.
Les factures de CIE, de SODECI et de Téléphone à la charge de l’entreprise s’élèvent
respectivement à 250.000 f, 210.000 f et 180.000 f par mois
M.CAIMAN Gilbert travaille dans l’entreprise depuis 15 ans 8mois.
Les frais de gardiennage des domiciles de M.CAIMAN Gilbert assure par’ une société
s’élèvent à 130.000 f par mois et sont à la charge de son employeur.
NB : Apres analyse il s’avère que les indemnités destinées à couvrir les frais inhérents à
la fonction de M.CROCODILLE Hubert ne sont pas utilisées conformément à leur objet.
TAVAIL A FAIRE
Déterminer le salaire brut imposable et le salaire brut social de chaque salarié à la fin du
mois d ‘avril 2009
.
EXERCICE 2
162
Dr KATIO Université Jean Lorougnon Guédé de DALAO
Monsieur KEDJEBO est père de ‘une fille de 2 ans d’un étudiant en médecine âgé de 24
ans et père d’une fille de deux mois. KEDJEBO est en plus le tuteur légal de son neveu
SEKE
Monsieur KEDJEBO s’est remarié en l’an 2 010 avec une étudiante en chimie nucléaire.
Il perçoit pour frais de carburant 75 000 F chaque 15 jours, une indemnité de
représentation de 250 000 F et une prime d’ancienneté relative à ses 28 ans 11 mois de
travail effectif au sein de l’entreprise.
Chaque mois il reçoit une somme de 185 000 F ’association de son village pour
recevoir les mutualistes.
TAF :
1- Déterminer l’impôt sur salaire de monsieur KEDJEBO I ainsi que la rémunération
perçue.
2- Passer les écritures de la paie et du paiement des impôts fiscaux et les versements des
charges sociales.
EXERCICE 3
TRAVAIL A FAIRE
1/ Calculer la prime d'ancienneté et d'expatriation
2/ Calculer le brut imposable et social
163
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Employés
Koné Alla Michel (expatrié)
Eléments de charges de personnel
Salaire de base 120.000 230.000 800.000
Prime d’ancienneté 12.000 11.500 -
Prime de transport 20.000 25.000 200.000
Indemnité de représentation - - 125.000
Prime d’expatriation - - A déterminer
Indemnité de logement(2) - 50.000 -
Avantage (1) - - 450.000
164
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Les grands événements ne sont pas annoncés par de petits présages. Un grand mal est
toujours suivi d’un grand bien
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