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Université Abderrahmane MIRA de Bejaia

Faculté des Sciences Economiques, de Gestion et Commerciales


Département des Sciences Commerciales

Mémoire de fin de cycle


En vue de l’obtention du diplôme de Licence en Sciences Commerciales

Option : Commerce International et Logistique

Thème

Les techniques de paiement à l’international :


Etude de cas d’une remise documentaire,
Cas de la banque BDL 152 Cité Tobbal Bejaia

Réalisé par Encadré par 


KOUBAA Chanez Mme BELAIDI Tinhinen

MAAMAR Nihad

Année Universitaire : 2020/2021


Remerciements

D’abord, nous remercions Dieu le tout puissant qui nous a donné


la force et patience de terminer ce travail.
Nous tenons aussi à remercier notre encadreur Mme Belaidi,
pour ses précieux conseils et orientation à l’élaboration de ce modeste
travail et d’avoir eu confiance en nous.
Enfin, que tous ceux et toutes celles qui ont contribué de près
ou de loin à la concrétisation de ce mémoire trouvent ici l’expression
de gratitude
Liste des abréviations
Abréviation Signification
BDL Banque de développement Local
CFR Cost and freight/ coût et fret.
CIF Cost, insurance and freight/ coût, assurance et fret.
CIP Carriage an insurance paye to / port payé, assurance
comprise jusqu'à …
CPT Carriage paid to/ port paye jusqu’à.
CREDOC Crédit documentaire.
D10 Documents douanier pour l’importateur.
DAP Dlevred at place.
DAT Delivred at terminal.
DDP Delivered duty paid/ rendu frontier.
Exw Ex works (à l’usine).
FAS Free alongside ship (franco le long du navire).
FCA Free carrier (franco transporteur).
FOB Free on board (Franco à bord).
Incoterms International commercial terms.
Sommaire
Introduction générale.

Chapitre 1 : généralités sur le commerce international.

Introduction.

Section 1 : historique de commerce international.

Section 2 : les incoterms.

Conclusion.

Chapitre 2 : financement, risque, garantie dans le commerce international.

Introduction.

Section 1 : les techniques de paiement de commerce international.

Section 2 : les risques liés au commerce international.

Section 3 : les garanties liées au commerce international.

Conclusion.

Chapitre 3 : étude de cas d’une remise documentaire à la BDL Cité Tobbal
Bejaïa.

Introduction.

Section 1 : Présentation de la BDL.

Section 2 : Le déroulement d’une opération de remise documentaire.

Conclusion.

Conclusion générale.

Bibliographie
Introduction générale 
Introduction générale

Introduction générale :
Le commerce international est né du besoin ressenti par les hommes, de faire des
échanges au-delà des frontières géographiques, linguistiques, raciales ou religieuses en raison
de la diversité dans la répartition des richesses.

Le commerce international est donc une réponse aux besoins auxquels un pays ne
pourrait répondre immédiatement par les échanges commerciaux locaux.

Les agents économiques sont amenés à rechercher les produits qu’ils ne trouvent pas
sur le territoire national, ou encore, qui sont plus abondants dans d’autres territoires.

En effet, le commerce international a connu une croissance rapide avec l’apparition


de l’école néoclassique au 18éme siècle sous l’influence des théories économiques (avantage
absolu d’Adam Smith, avantage comparatif de David Ricardo et puis la théorie Heckscher
Ohlin Samuelson) qui ont démontré que le libre-échange un impact positif sur les parties
échangistes contrairement aux mercantilistes qui découragent les importations.

L’évolution des relations économiques a rendu les échanges internationaux très


complexes vu les différentes caractéristiques des opérations d’échanges commerciales. Le
paiement d’une transaction internationale est plus sophistiqué à l’achat ou à la vente d’une
marchandise effectué sur son territoire, et de ce fait demande plus d’attention.

Les opérations de commerce extérieur portent généralement sur des montants


importants qui présentent de nombreux risques dus à l’éloignement des partenaires, à la
différence des réglementations, et à la différence des monnaies d’où la variation de taux de
change ainsi que la tradition et les langues de chaque pays.

Pour mener dans de bonnes conditions leurs opérations financières et commerciales,


les échangistes font intervenir leurs banques. Ces derniers par le biais de techniques
appropriées, leurs savoir-faire et leurs appuis financiers dans le respect de la réglementation
en la matière assurent un déroulement normal des transactions commerciales en minimisant
les risques qui peuvent en découler surtout en cette période de vicissitude au niveau national
et international.

Afin de minimiser ces risques, plusieurs procédures de paiement et de financement


sont mise en place, ainsi que les documents relatifs à la réalisation des transactions à
l’international. Parmi ces techniques de financement du commerce extérieur qui sont
multiples, nous trouvons le crédit documentaire qui est un mécanisme qui répond
généralement au désir du vendeur d’être payé au comptant et à l’acheteur d’obtenir des
facilités de crédit ainsi que des délais de paiement.

L’objet de ce modeste travail de recherche qui porte sur l’étude de financement,


risque et garantie dans le commerce international, est d’apporter des réponses à la question
suivante :

Parmi les différents mécanismes de paiement et modalités de financements qui


pourraient s’offrir aux opérateurs économiques internationaux, quelles sont les mieux adaptés

1
Introduction générale

et les plus avantageux pour réaliser sans préjudice une opération réussite d’importation ou
d’exportation ?

Dans le but de délimiter notre champ de travail et de le rendre plus précis, quelques
hypothèses sont prises en considération pour qu’elles puissent être vérifiées ultérieurement.

Hypothèse 1 : les moyens de paiement à l’international ne prennent pas en


considération les risques.

Hypothèse 2 : les risques dans les opérations du commerce international ne


concernent que les importateurs.

Hypothèse 3 : les différents risques que peuvent rencontrer les opérateurs à
l’importation peuvent être palliés par des garanties internationales.

2
Chapitre 01 : Généralités sur le
Commerce International.
Chapitre 01 Généralités sur le commerce international

Introduction :
Le commerce extérieur est l’ensemble des échanges de biens et services entre les
nations. L’utilité de ces échanges s’appréhende, quant à elle, à travers la «théorie des
avantages comparatifs» développée par les économistes classiques, David Ricardo en
particulier. Celui-ci a démontré dans son ouvrage « traité d’économie politique et de l’impôt »
que chaque pays avait intérêt à se spécialiser dans la production des biens pour lesquels il a un
avantage comparatif et recourir à l’importation des autres biens, car la spécialisation aboutit à
l’amélioration du bienêtre global, en opérant une économie des facteurs de production.

Le service étranger est chargé de réaliser, de gérer et de superviser toutes les


opérations qui matérialisent les relations du banquier avec sa clientèle et /ou avec ses
correspondants essentiellement dans le cadre du commerce extérieur. Son autorisation
d’exercice peut être :

- Générale : lorsqu’elle permet de réaliser l’ensemble des opérations prévues.

- Spécifique : lorsqu’elle ne vise qu’une certaine catégorie d’opérations.

Section 01 : Historique et évolution du commerce extérieur :

1.1. Définition du commerce extérieur :


Le commerce international est un ensemble des échanges de biens et services entre les
nations, il permet à un pays de consommer plus que ce qu’il produit avec ses ressources
propres et d’élargir ses débouchés afin d’écouler sa production.

On peut dire aussi que le commerce extérieur représente un domaine d’activité lié à
l’achat, à la vente, ou à l’échange des produits entre pays appartenant à des zones monétaires
différents.1

Autrement : au sens strict, le commerce extérieur correspond à l’ensemble de flux de


marchandises (biens) entre les espaces économiques nationaux.

Au sens large, le commerce extérieur correspond à l’ensemble des flux de


Marchandises (biens) et services entre les espaces économiques nationaux.

Les flux de Services sont pris en considération car leur part a progressé rapidement
dans les échanges internationaux (surtout le transport, le tourisme et les services aux
entreprises).2

1
Jacquet (Jean-Michel) et delebecque (Philippe) « doit du commerce international » Edition : Dollaz, collection !
CoursDolloz, paris 2000.
2
M. Patrik.Messertin « le commerce international » ,themis 1eredition, paris 1988.

4
Chapitre 01 Généralités sur le commerce international

1.2. Naissance du commerce extérieur :


Le commerce extérieur est né à partir du XVI siècle, sous l’influence combinée de
l’essor du commerce maritime, de la découverte du Nouveau Monde et de l’organisation de
nouvelle méthode de production.

En reconnaissant l’importance du rôle du marchand et la légitimité de l’activité


économique, les mercantilistes ont favorisé le développement des échanges, en particulier des
échanges internationaux, par l’importance qu’ils accordent dans leur doctrine à la balance
commerciale. Selon cette doctrine, qui fait de l’échange un élément de prospérité des nations,
l’intervention de l’Etat dans le domaine économique est souhaitable dans la mesure où il peut
permettre un accroissement de la richesse, en particulier des possessions d’or et des métaux
précieux.3

1.3. Développement du commerce extérieur :


Le principal constat qui est fait actuellement est que les échanges internationaux de
marchandise et de service ont progressé beaucoup plus rapidement que la production
mondiale. Le développement du commerce extérieur a connu une première phase d’expansion
après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Ils se traduisent en particulier par le
développement des ventes internationales de marchandises, que ce soit les matières premières,
les produits manufacturés ou les produits agricoles. Il s’est traduit aussi par des ventes
d’usines, des contrats de constructions d’infrastructure et des opérations immobilières
internationales. L’internationalisation de la production, les délocalisations et les implantations
sur les marchés étrangers, se traduisent par le développement des investissements directs
étrangers.

La mondialisation de la production se traduit par ailleurs par un développement


marqué des transports internationaux, et en particulier des transports maritimes et aériens,
mais aussi des transports terrestres.

A partir des années soixante-dix, les services ont pris une place plus grande dans les
économies et le commerce international s’est étendu de façon marquée aux échanges de
services. Le développement du commerce extérieur a été à la fois une conséquence de
développement du libre-échange permettant les échanges mondiaux et une incitation aux
diminutions des barrières protectionnistes et des obstacles. Les accords bilatéraux puis les
négociations à l’échelle régionale et mondiale ont conduit à une globalisation de l’économie
mondiale.

Le développement des groupes internationaux et multinationaux s’est accompagné de


la réglementation de la concurrence à une échelle transnationale. L’adhésion quasi-globale à
l’économie de marché peut être considérée à la fois comme une conséquence du
développement du commerce extérieur et un facteur contribuant à ce développement. Les
développements techniques en matière de communication et de Télécommunication sont un
facteur important dans cette internationalisation des échanges de biens et services.
3
Battiau Michel « le commerce international ellipse paris, 2002.

5
Chapitre 01 Généralités sur le commerce international

La mondialisation des échanges conduit au développement de règles à une échelle


régionale et mondiale. Il en est ainsi en particulier des règles des diverses unions régionales,
et au premier plan de l’Union Européenne (UE). Il s’agit aussi des règles à un niveau global,
règle du GATT, règle de l’OMC.

1.4. Les théories classiques de commerce international :

1.4.1. Les théories des avantages absolus à l’avantage comparatif chez A.


Smit :
Adam Smith montre que chaque pays doit se spécialiser dans la production ou il
possède, un avantage absolu en matière de productivité et se procurer à l’étranger les produits
pour lesquels il est en situation d’infériorité absolus de point de vue de la productivité. Deux
pays produisant chacun deux biens, un seul facteur de production, le travail est totalement
employé dans chaque pays et il est totalement mobile dans le pays entre les deux productions
mais il est totalement immobile internationalement.

Les couts de production unitaire de chacun des biens sont mesurés en nombre de
travailleurs. Pour Smith, l’échange international provient de différence absolue de
productivité. Un pays dispose d’un avantage absolu sur son partenaire pour un bien quand il
peut produire avec moins de travailleurs que ce partenaire.4

1.4.2. Les théories des avantages comparatifs. (Ricardo .1817) :


Cette théorie est restrictive car les avantages ne sont pas toujours absolus et tous les
pays ne possèdent pas des avantages absolus dans la division internationale du travail. Pour
Ricardo l’échange est souhaitable même dans le cas où il n’existe pas d’avantages absolus. En
effet chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la production ou il présente la plus grande
supériorité ou la moins grande infériorité. David Ricardo suppose que le travail et le seul
facteur de production est que ce facteur est mobile à l’intérieur du pays mais immobile à
l’international. Ricardo illustre sa théorie en prenant l’exemple de deux produits et deux
pays : le drap et le vin et le Portugal et l’Angleterre. Dans son exemple, le Portugal est plus
productif que l’Angleterre dans les deux productions. Pourtant, l’avantage du Portugal est
comparativement plus grand dans le vin que dans le drap. Le Portugal a intérêt à ne produire
que du vin, L’Angleterre que du drap, et à échanger ensuite une partie de leur production. A
partir de ce modèle on peut conclure deux résultats fondamentaux :

Les pays sont toujours gagnants à l’échange qui permet de produire de manière plus
efficace et en situations d’échange, les pays vont se spécialiser dans la production du bien où
ils possèdent un avantage comparatif.

La théorie rocardienne permet de produire les mêmes quantités à l’échelle planétaire


en utilisant moins de facteurs de production.5

4
ALAIN B, op, cit, p,320.
5
M, Basle ,B.ChanenceGLLeobal,F.Benhamou, Geldon, et A.Lipietez « histoire des pensées économique international ,
edition, Dolloz,1993,p62.

6
Chapitre 01 Généralités sur le commerce international

1.4.3. Les théories de la dotation en facteur de production (HOS) :


Durant les années 1930 et 1940, plusieurs économistes renouvellent la théorie du
commerce international et vont créer ce qui est connu comme le modèle HOS, du nom de ses
fondateurs : Eli Heckscher, Baril Ohlin et Paul Samuelson.

Le modèle Hecksher-Ohlin-Samuelson est le < modèle standard> de la théorie du


commerce international. Basé sur l’avantage comparatif de Ricardo, le modèle Hecksher
Ohlin-Samuelson vise à expliquer la présence d’échanges internationaux par les différences
de dotations en facteurs de production de chaque pays. Ὰ travers ce modèle, les auteurs
entendent prouver la supériorité du libre-échange et les bénéfices de la spécialisation. Ce
modèle est connu sous plusieurs noms. Il fut d’abord publié sous une forme plus littéraire par
Berti Ohlin, qui en attribua la copaternité à son directeur de thèse, Eli Hecksher, en 1933. En
1941, Paul Samuelson et Wolfgang Stopper en déduisirent un théorème important sur la
rémunération des facteurs, qui fut systématiquement incorporé dans la présentation du
modèle, désormais connu sous l’abréviation HOS.

La théorie d’Hecksher-Ohlin prend sa source dans les analyses des classiques,


notamment celle de l’avantage comparatif de David Ricardo. Ce dernier montre que les pays
ont intérêt à ouvrir leurs frontières et à spécialiser leur production.

1.5. Les nouvelles théories du commerce international :

1.5.1. Le cycle de vie de VERNON :


•Vernon identifie quatre phases du cycle de vie d’un produit : l’émergence, la croissance, la
maturité et le déclin. A chaque phase du cycle de vie correspond une phase du CI.

•Au cours de la 1ièrephase, il n’existe pas d’échange international : le monopole vend et teste
son produit sur le marché national.

•Lors de la seconde phase, le monopole produit à la fois pour son marché intérieur et pour
l’exportation vers les pays développés. Le recours à l’exportation s’explique par les deux
motivations principales suivantes : la baisse du prix de vente, conjuguée à l’effet d’imitation,
entraîne l’apparition d’une demande dans les pays développés ; le monopole commence à être
concurrencé sur son propre territoire par des imitateurs et cherchent, par l’exportation, à
prolonger son avance. Au niveau macroéconomique, cette situation se traduit, pour le pays
abritant la firme innovatrice, par une balance commerciale excédentaire. Le monopole peut
délocaliser sa production dans les pays industrialisés afin de contourne les mesures
protectionnistes.

• La 3ième phase : le pays innovateur, qui était auparavant exportateur du bien, l’importe à
présent des pays développés, où des firmes imitatrices sont apparues, qui produisent à
moindre coût.

7
Chapitre 01 Généralités sur le commerce international

• Durant la 4ième phase, la firme innovatrice et les firmes suiveuses délocalisent leur
production dans les PVD afin de limiter les coûts de production. Le pays innovateur et les
pays développés deviennent tous deux importateurs du bien.

1.5.2. L’écart technologie :


Les écarts technologiques entre les pays représentants chez Ricardo le déterminant
essentiel des échanges internationaux Les innovations confèrent aux pays une situation de
monopole leur procurant un avantage comparatif.

Le progrès technique est à l’origine de l’avantage comparatif. Technologique acquis


dans un secteur conféré un monopole d’exportation pour les produits du secteur avec la
création des produits nouveaux, certains pays peuvent de venir exportateurs indépendamment
de leur avantage de dotation.

Pour Krugman, le monopole technologique des pays développés est continuellement


érodé par les transferts technologiques et ne peut pas être maintenu que par les innovations
constantes dans le nouveau produit.

Les écarts technologiques entre les pays représentent chez Ricardo le déterminant
essentiel des échanges internationaux. Il en va de même pour la théorie de « cycle du produit
» : les nouveaux produits sont d’abord exportés par le pays innovateur. Ce n’est que plus tard,
lorsque les produits et les processus de productions se serons standardisés et les nouvelles
techniques diffusées à l’étranger, que les autres pays pourront les fabriquer et éventuellement
exporter à leur tour.

1.5.3. L’échange intra branche :


Aujourd’hui les échanges de produit similaire se développent car : les
consommateurs recherchent la différence ; Et les économies d’échelle permettent par les
spécialisations internationales de procurer à certain pays des avantages comparatifs.

Ce type de commerce peut être expliqué par le fait qu’un pays importe et exporte
simultanément des biens similaires. Ces échanges s’expliquent également par l’imperfection
de la concurrence « Oligopole », alors que la théorie des avantages comparatifs repose sur une
« concurrence parfaite ».

1.6. La Structure des échanges extérieurs :

1.6.2. L’importation :
Une importation est une entée dans un pays de biens ou service provenant d’un autre
pays. Ces marchandises peuvent être :

 Des biens matériels et stockables. Par exemple des souvenirs.


 Des services (biens immatériels non stockables). Par exemple le coiffeur
fournit des services.
 Pour cet autre pays, l’opération est une exportation.

8
Chapitre 01 Généralités sur le commerce international

 L’importation est généralement une opération favorable au consommateur


(plus grand choix de produits, meilleure concurrence sur les prix).

1.6.2. L’exportation :
L’exportation est l’action de vendre à l’étranger une partie de la production de biens
et de services d’un ensemble économique « pays » ou « région ».

C’est un terme de miroir de celui de l’importation, étant donné qu’une vente du «


pays A » au « pays B », est la même opération qu’un achat du « pays B » au « pays A ».

Cette activité économique et commerciale est très importante, c’est en particulier un


moyen crucial pour acquérir les devises, lesquelles sont pour un pays des moyens
d’intervention économique et financière sur les marches extérieurs (par exemple pour
s’équipe ou pour obtenir les produits de base).

Section 02 : Les Incoterms

2.1. Définition :
Il est hors de question de réaliser une opération de commerce extérieur sans avoir
mis l’accent sur l’acheminement de la marchandise. En effet, la partie qui paie les frais et qui
supporte le risque doit être déterminée.

C’est pour cette raison que la chambre de commerce internationale a publié pour la
première fois en 1936 une série de règles internationales pour l’interprétation des termes
commerciaux ; ces règles parues sous le titre « incoterms ». Ce sont des termes commerciaux
normalisés qui déterminent les obligations et les responsabilités de chaque intervenant dans
une transaction commerciale internationale. Le but des incoterms est de fournir une série de
règles internationales pour l’interprétation des termes commerciaux afin d’éviter toute
confusion, mauvaise interprétation ou mal entendu d’un pays à un autre.6

2.2. Présentation des différents incoterms :


Les incoterms sont représentés par les sigles de trois lettres. Chacun définit avec précisions
des droits et obligations de chaque partie.

L’importateur des incoterms dans l’élaboration du contrat justifie, a notre, avis leur
présentation succincte dans le cadre de cette étude.

 EXW : EX Works :(sortie usine) : Ce terme présente une obligation minimum


pour le vendeur car celle-ci s’arrête quand il met la marchandise à la disposition de
l’acheteur dans un endroit convenu (usine, entrepôt, fabrique…etc.) ; l’acheteur
supporte tous les risques inhérents à l’acheminement de la marchandise.
 FCA Free Carrier (franco de transporteur) : Le vendeur remplit son
obligation de livraison quand il a remis la marchandise, dédouane à l’exportateur, au

6
LAGRAND (G) et MARTINI (H) : « Gestion des opérations Import-Export », Dunod, paris, 2008, p11.

9
Chapitre 01 Généralités sur le commerce international

transporteur désigné par l’acheteur au point convenu. L’acheteur choisi le mode de


transport et le transporteur. Il paye le transport principal. Le transport des frais et
risques intervient au moment où le transporteur prend en charge la marchandise.
 F.A.S : Free Alongside Ship (franco le long du navire) : Signifie que le
vendeur a dûment livré la marchandise dès qu’elle soit placée le long du navire au port
d’embarquement convenu. A partir de ce moment l’acheteur doit supporter tous les
frais et risques de pertes, de dommage pour courir la marchandise. Le terme FAS
impose au vendeur l’obligation de dédouaner la marchandise à l’exportation.
 F.O.B : Free On Board (Franco à Bord) : Ce terme veut dire que le vendeur
a livré dès lors que la marchandise dépasse le bastingage du navire au port
d’embarquement convenu ; c’est à partir de cet endroit que l’acheteur doit supporter
tous les risques et frais. Le terme FOB exige le dédouanement de la marchandise à
l’exportation par le vendeur.
 C.F.R : Cost and freight (coût et fret) : La marchandise est livrée dès qu’elle
passe le bastingage du navire ; le vendeur doit payer les coûts et les frets nécessaires
pour acheminer la marchandise jusqu’au port de destination convenu mais le transfert
de risque se fait au moment de la livraison.
 C.P.T : Carriage paid to (port payé jusqu’ au point de destination) :
Les frais de transport sont à la charge de l’exportateur jusqu’ au point de destination
convenu. Le transfert de risque se réalise lors de la délivrance de la marchandise entre
les mains d’un transporteur désigné par l’importateur.
 C.P.T : Carriage paid to (port payé jusqu’ au point de destination) :
Les frais de transport sont à la charge de l’exportateur jusqu’ au point de destination
convenu. Le transfert de risque se réalise lors de la délivrance de la marchandise entre
les mains d’un transporteur désigné par l’importateur.
 CIP : Carraige and inssurance paid to (port payé, assurance comprise
jusqu’ au point de destination) : Les conditions sont les mêmes que pour CPT.
Le vendeur doit fournir une assurance couvrant pour l’acheteur, le risque de perte ou
de dommage que la marchandise peut courir pendant le transport. Le vendeur
dédouane la marchandise à l’exportation. Le vendeur est seulement tenu de prendre
une couverture d’assurance minimale.
 DAT (Delivered At Terminal) : Le vendeur a rempli son obligation dés lorsque
que les marchandises, une fois déchargées du moyen de transport, sont mises à la
disposition de l’acheteur au terminal design » dans le port ou au lieu de destination
convenu. Le terme « Terminal » comprend tout type de lieu (terminal aérien,
maritime, routier, entrepôt…). Le vendeur assume tous les risques liés à
l’acheminement des marchandises et à leur déchargement au terminal du port au lieu
de destination convenu.
 DAP (Delivered AT Place) : Le vendeur à remplir son obligation dès lors que
les marchandises sont mises à disposition de l’acheteur sur le moyen de transport
d’approche prêt pour le déchargement au lieu de destination convenue. Le vendeur a la
charge de tous les risques liés à l’acheminement des marchandises jusqu’au lieu de
destination.

10
Chapitre 01 Généralités sur le commerce international

 DDP (Delivered Duty Paid) : Ά l’inverse du terme EXW à l’usine, ce terme


désigne l’obligation maximum du vendeur. Le vendeur fait tout, y compris le
dédouanement à l’import et le paiement des droits et des taxes exigibles. Le transfert
des frais des risques se fait à la livraison chez l’acheteur, lorsque les marchandises
sont prêtes pour le déchargement au lieu de destination convenue déchargement
incombe en frais et risque à l’acheteur.

Conclusion :
On peut conclure que le commerce international alterne des périodes de libre
échange et des périodes de protectionnisme. Il a connu une croissance très forte depuis le XIX
sauf un ralentissement en 1914 (première guerre mondiale), puis en 1929 (crise financière) et
en fin en 1945 (deuxième guerre mondiale).

Le commerce international concerne surtout trois zones commerciales au niveau


mondiales : L’Amérique du nord, L’Asie et l’Europe.

L’émergence des institutions internationaux ont pour but d’organiser le commerce


international afin qu’il soit synonyme de croissance et de développement.

La conclusion d’un contrat de vente internationale de marchandise est basée sur le


principe de liberté contractuelle.

Il est courant dans ce genre d’activité mercantile pour les contractants d’insérer un
incoterm en vue de réglementer leurs obligations respectives surtout celles portant sur la
livraison de la marchandise, le transfert des risques ainsi que sur la répartition des frais et des
couts.

11
Chapitre 02 : financement, risque et garanties
dans le Commerce International
Chapitre 02  Financement, risque et garanties dans le commerce international

Introduction 
Les transactions qui s’effectuent entre un agent économique résident et un autre
étranger engendrent d’énormes problèmes, du fait que les deux parties sont de nationalité
différente, l’accumulation de tous ces problèmes a obligé l’intervention des banques.

A cet effet, la banque dispose de plusieurs instruments et moyens de paiement afin de


sécuriser les deux parties contractantes.

Les échanges commerciaux sont par vocations soumis à de nombreuses incertitudes.


Il arrive assez souvent que les deux partenaires soient douteux l’un vis-à-vis de l’autre. Pour
se protéger des écarts qui pourraient éventuellement altérer les clauses contractuelles,
l’acheteur exige souvent de son fournisseur une garantie prouvant que ce dernier est en
mesure de fournir la prestation convenue ; le vendeur, de son côté, se prémunit contre les
risques par un certain nombre de dispositifs offerts par les organismes bancaires ou les
compagnies d’assurance.

Ce chapitre est divisé en trois sections, la première nous permet de connaitre les
moyens de paiements de commerce extérieur, la seconde nous donne les différents risques liés
au financement du commerce extérieur et la dernière nous présente les garanties bancaires
internationales pour faire face à ces risques.

L’importateur et l’exportateur sont confrontés à de nombreux risques dans la gestion


de leurs opérations de commerce international. Ceux-ci ne doivent pas constituer un frein
pour le développement commercial de l’entreprise mais nécessitent une identification et un
positionnement précis pour être intégrés dans sa politique de sécurisation et dans ses couts et
ses prix. Dans cette section, nous soulignerons les différents risques liés au financement du
commerce international et avant de passer aux différents risques on va définir d’abord le
concept « risque ».

Section 1 : les moyens de paiements du commerce international.

1.1 La remise documentaire 


1.1.1. Définition 
La remise documentaire est une procédure de recouvrement dans laquelle une banque
a reçu mandat d’un exportateur (le vendeur) d’encaisser une somme due par un acheteur
contre remise des documents.

Le vendeur fait établir les documents de transports à l’ordre d’une banque. Cette
banque doit remettre les documents commerciaux et de transport à l’acheteur, contre paiement
ou acceptation d’effets de commerce. La remise documentaire est soumise à des règles et
usances uniforme.7

7
La chambre de commerce international a édité des brochures relatives aux règles et usances uniformes.

13
Chapitre 02  Financement, risque et garanties dans le commerce international

1.1.2. Les intervenants de la remise documentaire :


Cette technique fait intervenir généralement quatre parties :

1.1.2.1. Donneur d’ordre :


Le vendeur exportateur qui donne mandat à sa banque.

1.1.2.2. Banque remettante :


C’est la banque de l’exportateur. Elle exécute ses instructions d’encaissements en
remettant les documents à son correspondant dans le pays de l’acheteur afin de recouvrer la
créance.

1.1.2.3. Banque présentatrice :


C’est la banque à l’étranger chargé de l’encaissement, il peut s’agir de la banque
correspondant de la banque remettent. Cette banque effectue la présentation des documents à
l’acheteur et reçoit son règlement.

1.1.2.4. Bénéficiaire :
Destinataire des documents qui devra s’acquitter de montant du contrat pour lever les
documents.

1.1.3. Mode de réalisation de la remise documentaire :


1.1.3.1. Les documents contre paiement :
La banque présentatrice ne remet les documents que contre le paiement de la somme
due.

1.1.3.2. Les documents contre acceptation :


Dans ce cas, la banque présentatrice ne donne les documents à l’acheteur que contre
l’acceptation par ce dernier d’une ou plusieurs traites payable à une échéance ultérieure.
L’exportateur aura pu exiger un aval bancaire sur les traites afin d’éviter le risque
d’insolvabilité de l’acheteur.

1.1.3.3. Les documents contre acceptation et aval :


Pour palier le risque d’insolvabilité de l’importateur et disposer d’une garantie de
règlement, l’exportateur en plus de l’acceptation des traites par son client, peut exiger un aval
de la banque de l’importateur sur ces traites.

1.1.3.4. Les documents contre lettre d’engagement :


Le paiement de ce cas se caractérise par l’engagement du client à payer la somme
due. Cet engagement se matérialise par la rédaction d’une lettre d’engagement. Pour éviter
toute fausse interprétation de cette lettre d’engagement, il est recommandé d’exiger à la

14
Chapitre 02  Financement, risque et garanties dans le commerce international

banque remettent un modèle de texte de cette lettre que la banque chargée de l’encaissement
doit soumettre pour acceptation par le tiré.

1.1.4. Mécanisme de la remise documentaire :


L’exportateur indique l’ensemble de ses instructions à la banque remettante dans un
document intitulé « lettre d’instruction ». Celle-ci, en précisent la nature et le nombre des
documents exigés, le montant de la remise et les modalités d’encaissement et de transfert,
constitue l’élément de base pour le traitement de la remise. Ce document comprend
éventuellement des instructions complémentaires, afin de préciser les mesures que doit
prendre la banque présentatrice si le règlement donne lieu à des difficultés la banque suivra
scrupuleusement les instructions du donneur d’ordre, car si les banques ne sont pas
responsables en cas de non-paiement, leur responsabilité peut être engagée si les instructions
n’ont pas respectées.

L’avis de sort est le document par lequel la banque présentatrice informe le donneur
d’ordre (le vendeur) du paiement ou de l’acceptation de la remise documentaire, ou des
raisons invoquées par l’acheteur pour retarder ou refuser le règlement.

Les étapes de la remise documentaire sont retracées dans la figure N°1.ci-dessous.

Contrat commercial
Importateur 1 Exportateur
do pou arc
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documents acceptation

Paiement
comptant des
effets
Transport
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5 5 8
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3
do
cu
m
en
t s

Transmission des documents


4
Banque représentative de Banque de remettante de
l’importateur l’exportateur
7
Paiements ou remise des effets acceptés

Source : Etabli par à partir du livre : LRGRAND G et MARITINI H, commerce international, p 146

15
Chapitre 02  Financement, risque et garanties dans le commerce international

1. Le vendeur (exportateur) et l’acheteur (importateur) concluent le contrat commercial


en
définissant les conditions de paiement.
2. Le vendeur expédie la marchandise vers le pays de l’acheteur et fait établir les
documents de transport et d’assurance à l’ordre de la banque présentatrice (la banque à
l’étranger). Cette précaution doit permettre d’éviter que l’acheteur puisse entre en
possession de la marchandise avant l’avoir réglée.
3. Les documents sont remis à la banque remettant, la banque de l’exportateur.
4. La banque remettante transmet les documents et le lettre d’instruction à la banque
présentatrice, généralement sont correspondant dans le pays de l’acheteur.
5. La banque présentatrice remet les documents à l’acheteur, soit contre paiement, soit
contre acceptation d’une ou plusieurs traites. L’acheteur paie ou accepte l’effet en
contrepartie des document remis.
6. Présentation des documents au transport pour prendre possession de la marchandise.
7. La banque présentatrice procédera à son tour au règlement de la banque remettante.
8. La banque remettante effectue enfin le paiement de l’exportateur.
1.1.5. Les avantages, les inconvénients et les motifs de non-paiement :
1.1.5.1. Les avantages :
 L’acheteur ne peut pas retirer la marchandise en douane sans avoir préalablement
réglé à sa banque le montant de la facture due au fournisseur étranger.
 La procédure est plus souple que le crédit documentaire, moins formaliste, moins
rigoureuse sur le plan des documents et des dates.
 Le coût bancaire est minime.
1.1.5.2. Les inconvénients :
 Si le client ne se manifeste pas, la marchandise est immobilisée, il faudra la vendre sur
place à bas prix ou la rapatrier et donc payer à nouveau des frais de transport.
 L’acheteur peut invoquer de nombreux motifs pour ne pas payer.
 Cette pratique favorise la renégociation à la baisse des prix par l’acheteur (risque de
marchandage).
1.1.3.5. Les motifs de non-paiement de la banque :
 Les conditions de délivrance des documents ne sont pas conformes aux stipulations du
contrat commercial.
 Le montant facturé est supérieur à celui de la commande.
 La marchandise n’est pas conforme à la commande, ou elle a été expédiée
tardivement, où avant la date prévue, ou n’est pas encore arrivée à destination.
 Les documents sont parvenus à l’acheteur étranger, après l’arrivée de la marchandise,
lui occasionnant ainsi des frais de stationnement qu’il ne veut pas supporter.
 L’acheteur souhaite inspecter la marchandise avant de donner son accord éventuel au
paiement.
 Il manque des documents indispensables au dédouanement (certificat
phytosanitaire…).
 La licence d’importation n’a pas été encore obtenue.
 Le jeu de connaissements est incomplet.

16
Chapitre 02  Financement, risque et garanties dans le commerce international

1.2. Le crédit documentaire :


1.2.1. Définition :
Le crédit documentaire est « une promesse donnée par un banquier de l’importateur à
un exportateur étranger, selon laquelle le montant de sa créance lui sera réglé ; pourvu qu’il
apporte-à l’aide des documente énumères la preuve de l’expédition des marchandises à
destination des pays importateurs, ou la preuve que la prestation ou services ont été
accomplis » il s’agit donc d’un engagement écrit conditionnel de paiement donné par une
banque (la banque émettrice), en faveur du vendeur (le bénéficiaire), et délivré à ce dernier à
la demande et conformément aux instructions de l’acheteur (le donneur d’ordre).
L’engagement et lié à la présentation par le vendeur d’un ensemble précise de documents
conformes aux conditions et termes du crédit documents et ceci dans un délai déterminé.8

1.2.2. Les intervenants dans la procédure du crédit documentaire :


Une opération de crédit documentaire fait généralement intervenir quatre parties.

1.2.2.1. Le donneur d’ordre :


C’est l’acheteur qui a négocié un contrat commercial avec le fournisseur étranger ; il
donne à sa banque des instructions d’ouverture du crédit documentaire en faveur de son
fournisseur, ou il précise, entre autres les documents qu’il désire et le mode de règlement.

1.2.2.2. La banque émettrice :


C’est la banque de l’acheteur qui, après avoir reçu des instructions de son client,
émet le crédit documentaire, c’est-à-dire procède à son ouverture.

1.2.2.3. La banque notificatrice :


C’est la banque correspondant de la banque émettrice dans le pays de vendeur. Elle
va notifier au vendeur l’ouverture du crédit documentaire en sa faveur. Cette banque n’est pas
forcément la banque habituelle du vendeur.

1.2.2.4. Le bénéficiaire :
C’est le vendeur qui est le « bénéficiaire »de l’engagement bancaire d’être payé.

1.2.3. Les différentes formes du crédit documentaire :


Les crédits documentaires sont classés en trois catégories, selon leur degré de sécurité.

1.2.3.1. Le crédit documentaire révocable :


Le crédit documentaire révocable ne crée aucun lien juridique entre la banque
émettrice et le bénéficiaire de crédit. Il s’agit d’un simple avis qui peut être modifié ou annulé
à tout montant par la banque émettrice ou par le donneur d’ordre. 9 Ce type de crédit
documentaire qui n’offre aucune garantie de paiement au vendeur et rarement utilisé.
8
LEGRAND.G et MARTINI.H « gestion des opérations import-export », Edition DUNOD, PARIS, 2005.
9
GARSUAULT.P et PRIAMI. S, « les opérations bancaires à l’international », Ed. BANQUE EDITEUR,PARIS,1999, p126

17
Chapitre 02  Financement, risque et garanties dans le commerce international

1.2.3.2. Le crédit irrévocable :


Le Credoc documentaire ne peut être modifié ou annulé sans l’accord de toutes les
parties. Il constitue donc, pour la banque émettrice, un engagement ferme de payer le
bénéficiaire à vue ou à terme à condition que les termes du crédit soient respectés. Néanmoins
l’exportateur support les risque de changement de politique de transferts de devises vers
l’étranger au cas de force majeur non stipulé explicitement dans le contrat et la cessation de
paiement du pays importateur.10

1.2.3.3. Le crédit irrévocable et confirmé :


C’est la forme la plus sûre. En effet, ce crédit documentaire comporte un double
engagement bancaire. Celui de la banque émettrice et celui d’une banque dans le pays de
vendeur (la banque confirmatrice ou confirmant) ; en général, il s’agit de la banque
confirmatrice la confirmation peut être demandé par la banque émettrice suit aux instructions
de l’acheteur. Si ce n’est pas le cas, le vendeur a toujours la faculté de solliciter cette
confirmation, soit auprès de la banque notificatrice, soit auprès de toute banque. On parle de
confirmation silencieuse, car elle est émise en place à l’insu de la banque émettrice. Dans tous
les cas, la confirmation permettra au vendeur de se faire payer dans son pays, ce qui supprime
les risques de non transfert et réduit les délais de règlement. Il est bien évident que cette
confirmation constitue un service bancaire que le vendeur devra payer.

1.2.4. Les modes de réalisation du crédit documentaire :


Paris, 1999.

C’est l’acte par lequel la banque réalise ses engagements envers le bénéficiaire. En
présentant des documents conformes, le vendeur bénéfice du dénouement positif de sa
sécurité de paiement. Le mode de réalisation et le lieu de réalisation sont des éléments
primordiaux dans le crédit. L’article 10 a stipule que « tout crédit doit clairement indiquer s’il
réalisable par paiement à vue, par paiement différé, par acceptation ou par négociation ». La
banque chargée de la réalisation s’appelle « la banque désignée ou la banque réalisatrice ».

1.2.4.1. Le crédit documentaire réalisable par le paiement a vue :


Paiement immédiat par la banque désignée contre les documents requis.

1.2.4.2. Le crédit documentaire réalisable par paiement différé :


Cela signifie que le paiement se réalise après un certain délai accordé par
l’exportateur à son client. Le vendeur (l’exportateur) reçoit, en contre partie du risque pris, un
engagement de paiement écrit de la banque émettrice e s’il y a lieu de la banque
confirmatrice.

1.2.4.3. Le crédit réalisable par acceptation :

10
TOURE H-O, « le financement des investissements par le crédit documentaire », ED Bouché, paris, 2014, p34

18
Chapitre 02  Financement, risque et garanties dans le commerce international

La banque accepte une traite sur elle-même. En effet, le débiteur de la traite ne peut
être l’importateur dans la mesure où, avec le crédit documentaire, c’est la banque qui est
engagée dans le paiement vis-à-vis de l’exportateur.

1.2.4.4. Le crédit réalisable par négociation :


La banque escompte une traite tirée sur elle-même ou sur la banque émettrice aux
vues des documents conformes. Il s’agit d’un escompte « sauf bonne fin » excepté si le crédit
est confirmé. Si le crédit est réalisable par négociation à vue, le bénéficiaire devra établir une
traite, tirée sur la banque émettrice, pour être payé comptant.

1.2.5. Les crédits documentaires spéciaux :


1.2.5.1. Le crédit documentaire transférable :
Selon l’article 38 des RUU, « un crédit transférable est un crédit en vertu duquel le
bénéficiaire (premier bénéficiaire) peut demander à la banque autorisée à payer, à contacter
un engagement de paiement différé ou à accepter, ou à négocier (la banque « transférante »)
ou, dans le cas d’un crédit librement négociable, la banque spécifiquement habilitée dans le
crédit à titre de banque « transférante », qu’elle permette l’utilisation du crédit en totalité ou
en partie par un ou plusieurs autres bénéficiaires (Second(s) Bénéficiaire(s)) ».

1.2.5.2. Le crédit documentaire « RED-Clause » :


Le crédit RED Clause comporte une clause spéciale autorisant la banque notificatrice
ou confirmatrice à effectuer une avance au bénéficiaire, contre son engagement d’effectuer
l’expédition et de présenter ultérieurement les documents prévus. Cette clause, insérée à la
demande du donneur d’ordre, précise le montant de l’avance autorisée.

1.2.5.3. Le crédit documentaire « Revolving » :


Ce type de crédit documentaire évite à l’acheteur d’ouvrir plusieurs crédits dans le
cadre d’un courant d’affaires régulier avec des expéditions de volume de montant constant. Il
se renouvelle selon des modalités diverses : montant global, nombre de renouvellement,
périodicité, période validité. Par exemple, ce type de technique permet la remise en vigueur
ou la production automatique du crédit après la première utilisation dans les limites d’un
plafond maximum autorisé.11

1.2.5.4. Le crédit documentaire adossé ou « Back To Back » :


En cas d’impossibilité de transférer un crédit, le bénéficiaire du crédit peut demander
à la banque notificatrice/confirmatrice d’émettre un second crédit documentaire en faveur de
ses sous-traitants. Si elle y consent, le second crédit être libellé de telle façon que les
documents requis, ainsi que toutes les autres conditions, permettent la réalisation du premier
crédit (crédit de base). Le second pende le nom de « crédit adossé ». Le crédit de base et le
crédit adossé constituent deux opérations distinctes qui ne sont pas juridiquement liées, alors

11
LEGARAND.G et MARTINI.H, «commerce international », 3ème édition, ED DUNOD,PARIS, 2010,p162

19
Chapitre 02  Financement, risque et garanties dans le commerce international

même que les deux crédits constituent un ensemble destiné à sécuriser une opération
économique homogène.

1.2.6. Les avantages et les inconvénients du crédit documentaire :


A. Les avantages :
 Il facilite la réalisation des transactions internationales en assurant aux deux parties la
plus grande sécurité.
 Il repose uniquement sur l’examen des documents spécialistes.
 Il permet à l’exportateur, avec le mécanisme de confirmation, d’avoir la certitude
d’être réglé à la remise des documents conformes.
B. Les inconvénients :
 L’importateur court toujours le risque inhérent au contrat de vente.
 L’exportateur n’a de sécurité maximale, pour le paiement, que dans le cas où le crédit
est irrévocable et confirmé.
 Le banquier émetteur court le risque relatif à l’analyse des documents, et le risque
relatif au financement de l’opération.

Section 02 : Les risques liés au commerce international.

2.1. Définition :
D’après l’auteur LEVY-LANG, A : Un risque est un événement néfaste. Tout futur
est par nature incertain et tout projet comporte des incertitudes  ; le risque est donc un
élément toujours présent dans le mouvement de la vie, pour les particuliers ou les entreprises
et pour l’ensemble de l’économie. Il est indissociable du progrès : Il n’y a pas d’entreprise
sans incertitude donc sans risque et le profit et le risque vont de pair.12

2.2. Les différents risques liés au commerce international :


2.2.1. Les risques liés à la remise documentaire :13
Dans le cadre d’une remise documentaire, les banques de l’exportateur et de
l’importateur interviennent comme mandataire de leurs clients respectifs : Elles exécutent
leurs instructions mais ne s’engagent ni vérifier la conformité des documents ni les payer à
réception.

 Risque pour l’importateur :


Le risque dans ce cas est lié directement à la marchandise non conforme à la
commande du point de vue de la quantité et/ou de sa qualité.

Pour éliminer ce risque, l’importateur peut faire contrôler la marchandise avant son
expédition par un représentant ou par un tiers qui sera sur place.

12
ANDEREE LEVY-LONG, « l’argent, la finance et le risque », édition Odile jacob, paris, 2006, p24.
13
SITE INTERNET

20
Chapitre 02  Financement, risque et garanties dans le commerce international

 Risque pour l’exportateur :


Un risque majeur pour l’exportateur qui pourrait surgir si l’importateur venait à
refuser le paiement ou le retrait de la marchandise. Un tel événement entraînerait sans aucun
doute des frais supplémentaires (frais rapatriement). Selon la nature et la valeur de cette
marchandise. Il peut être amené à la vendre sur place à moindre prix (risque commercial).

Pour se prémunir contre ce risque, l’exportateur peut négocier avec son client un
acompte, afin de couvrir les frais éventuels de retour et de stockage.

 Pour les banques :


o Banque chargée d’encaissement.
o Banque remettante.

En cas de simple notification, la banque doit faire attention en examinant les


documents avant de les transmettre, en revanche, en cas de confirmation, la banque engage
directement sa responsabilité, d’un point de vue financier, elle couvre le risque d’insolvabilité
de la banque émettrice, dans la situation de conformité des documents, elle devra payer le
vendeur.

2.2.2. Les risques liés au crédit documentaire :


Le crédit documentaire (Credoc) revêt une grande importance au commerce
international. Il représente l’engagement écrit, pris par une banque sur ordre d’un importateur,
de verser une certaine somme à la banque de l’exportateur dans un délai fixé et contre reprise
de certaines documents (connaissement, assurance…) stipulé dès l’ouverture de crédit et
prouvant l’expédition de la marchandise.14

 Pour le donneur d’ordre :


La technique de crédit documentaire apport un maximum de sécurisé à l’exportateur.
Cela étant si sa banque ne confirme pas le crédit, le vendeur subit directement le risque de
contrepartie sur la banque émettrice. Celui-ci aura tendance à exiger que l’ouverture demande
la confirmation de crédit pour supprimer ce risque et accélérer le règlement. Le vendeur
préfère demander la confirmation du crédit et payer la commission prélevée par la banque.

 Pour le bénéficiaire :
La technique du crédit qui repose sur l’examen des documents apporte une grande
sécurité à l’acheteur. Celui-ci peut même demander une visite à l’expédition pour s’assurer de
la conformité de la marchandise. Le risque qu’il court serait de devoir payer une marchandise
non conformée. Le cas est rare et l’entreprise peut s’en remettre au droit commercial pour
régler un tel différend.

14
Josette payrared, gestion financière international, 5e édition, vuibert, France , 1999.

21
Chapitre 02  Financement, risque et garanties dans le commerce international

 Pour la banque émettrice (banque de l’acheteur) :


Le crédit documentaire est un risque en blanc. La banque s’engage a réglé les
documents qui sont en conformité avec la demande initiale, quel que soit la situation
financière de son client. Elle couvre ainsi le risque d’insolvabilité de son client. Elle couvre
ainsi le risque financier lié à la réalisation technique du crédit. C’est elle qui doit regarder
avec beaucoup de minuter des documents, pour s’assurer que tout est confirmé. En réserve
majeure que son client aurait pu refuser de lever.

Le risque est plus élevé, dans l’absolu, dans le crédit à paiement différé, dans la
mesure où l’entreprise importatrice va vendre la marchandise et ne remboursera la banque que
dans un deuxième temps.

 Pour la banque notificatrice :


Le risque est de nature différente selon que la banque appose sa confirmation ou
qu’elle s’en tient à une instruction de simple notification de crédit.

En de simple notification, la banque doit faire diligence en examinant les documents


avant de les transmettre, en notant les éventuelles réserves. Cela étant, elle n’a pas
d’obligation absolue de vérification. Son risque financier est donc nul dans la mesure où le
crédit reste payable aux caisses de la banque émettrice sur laquelle repose le risque final.

En revanche, en cas de confirmation, la banque engage directement sa responsabilité


sur deux aspects. D’un point de vue financier, elle couvre le risque de l’insolvabilité de la
banque émettrice ou le risque pays de non transfert. Dans la situation ou les documents remis
seraient conformes, elle devra pays le vendeur.

Par ailleurs, elle court un risque technique lié à l’étude des documents. Si la banque
ne relève pas une réserve majeure et paye son client, la banque émettrice peut refuser de la
rembourser si son propre client n’accepte pas de lever la réserve.

2.2.3. Les autres risques :


 Risque politique (risque pays) : Le risque pays représente l’ensemble des
événements d’origine politique ou économique susceptible d’empêcher le bon
déroulement d’une opération commercial ou d’investissement, il est parfois difficile
à évaluer.
 Risque de non-paiement (d’insolvabilité) : Mise à part le paiement
d’avance, l’exportateur supporte le risque de ne pas être payé par son client. Outre le
litige commercial, le défaut de paiement résulte soit de la carence ou de la faillite de
l’acheteur, soit du contexte politique et économique dans le pays de ce dernier. Une
analyse de la solvabilité du client et de la situation économique et politique du son
pays s’impose avant d’entamer une relation commerciale.
 Risque économique : Il couvre de nombreuses définitions. Il peut s’agir du
risque économique liés à la hausse anormale ou importante des matières premiers ou
des éléments de cout de fabrication ; d’autre organismes internationaux assimilent le
risque économique à un risque -pays (donc inclus dans le risque politique).

22
Chapitre 02  Financement, risque et garanties dans le commerce international

 Risque de change : Le risque de change est un risque lié à la variation de la


valeur extérieur d’une monnaie, c’est-à-dire, la variation du prix des devises par
rapport à la monnaie de référence de la banque. Ce risque concerne les banques
ayant des créances ou des dettes dans différentes devises.
La gestion de risque de change est devenue un métier dans l’activité bancaire, elle
consiste à anticiper ou spéculer sue le taux de change des différentes devises.
On peut citer d’autres risques tels que le risque fiscal, le risque juridique, etc. Tous
doivent être listés, évalués et souvent intégrés dans des politiques de couvertures
interne ou externe.

Section 03 : Les garanties liées au Commerce International.

3.1. Définition :
« Garantie synonymes de sureté accordée au créancier pour le recouvrement de sa
créance. On distingue la garantie personnelle et la garantie réelle.

Dans la sureté personnelle, la garantie résulte de l’engagement d’une autre personne


au côté de débiteur.

Dans la sureté réelle, la garantie repose sur certains biens de débiteur qui seront
vendus, en cas de défaillance de celui-ci, pour payer les créanciers ». 15

La garantie peut aussi se définir comme un engagement par lequel une banque (le
garant) s’oblige à payer pour le compte de son client fournisseur (donneur d’ordre) une
somme déterminée, permettant à l’acheteur (bénéficiaire) d’être indemnisé en cas de
défaillance du fournisseur. Ainsi, la garantie se distingue tant par son caractère principal et
irrévocable que par son caractère d’engagement autonome et indépendant de l’obligation
principale.

Le contrat commercial, la promesse de crédit par signature et l’engagement de


garantie bancaire unissent les différentes parties concernées comme le montre le schéma
suivant :

3.2. Les formes d’une garantie bancaire :

3.2.1. Les garanties à première demande :


Elle est une obligation de payer sur simple demande, nonobstant toute contestation
du donneur d’ordre et sans pouvoir invoquer des exceptions tirées de l’exécution du contrat
commercial ou ses termes. Ce type d’engagement, de plus en plus fréquent, et systématique
dans certain pays, est donc particulièrement dangereux pour le donneur d’ordre, qui peut être
contrait à tout moment par le bénéficiaire de payer la garantie ou de la proroger.

15
ALAIN-CHARLES MARTINET AHMED SILEM, «lexique de gestion », 7e edition, Italie , 2005,p275.

23
Chapitre 02  Financement, risque et garanties dans le commerce international

3.2.2. Le cautionnement :
Le cautionnement est un acte civil définit par l’article 644 du code civil algérien
comme suit : « Le cautionnement est un contrat par lequel une personne garantit l’exécution
d’une obligation, en s’engageant envers le créancier, à satisfaire cette obligation si le débiteur
n’y satisfait pas lui-même ».16

3.2.3. La lettre de crédit « standby » :


a. La lettre de crédit « standby » est une garantie bancaire payable à première demande
sur présentation de documents désignés.
b. Le document minimum requis pour une lettre de crédit « standby » est la « Déclaration
du bénéficiaire » établissant la défaillance du donneur d’ordre.
c. La lettre de crédit « standby » est utilisée si la prestation n’a pas été effectuée. Elle
peut donc s’assimiler à une garantie pour défaut de paiement. Par contre, le crédit
documentaire a une fonction de paiement, il paie au bénéficiaire l’exécution d’une
prestation ; mais il a aussi une fonction de garantie qui certifie au bénéficiaire d’être
payé s’il présente des documents conformes.
d. Une garantie peut se d’écrire comme suit : Un engagement de payer une somme
déterminée, donnée à l’occasion et en garantie d’une prestation mais rendu
indépendant de cette opération par l’imposition au bénéficiaire des exceptions
inhérentes à cette opération (c’est-à-dire que la garantie devra être payée, même s’il y
a des conflits entre le bénéficiaire et le donneur d’ordre).
e. La lettre de crédit « standby » est originaire de USA où elle est, en fait, une garantie
bancaire émise sur le support matériel d’une lettre de crédit.
f. La lettre de crédit « standby » est également appelée « Clean latter of crédit », par
opposition aux « Commercial latter of crédit » et ceci en raison de leur simplicité
documentaire.
g. La lettre de crédit « standby », peut être utilisée sous formes d’une indemnisation ou
d’une garantie de paiement de la transaction commerciale, mais pas sous forme d’un
moyen de paiement au sens strict comme le crédit documentaire. Lorsque la
transaction ne présente pas un incident de paiement, la lettre de crédit « standby » ne
doit pas être utilisée.

3.3. Les différentes garanties bancaires :

3.3.1. Garantie de soumission (BID BOND) :


Dans le cadre de grands contrats, les entreprises ou les gouvernements étrangers
recourent aux procédures d’appel d’offre ou adjudication, afin de recenser les différents
fournisseurs étrangers potentiels, et choisir la meilleure offre pour l’exécution du marché. La
garantie de soumission ou d’adjudication permet à l’acheteur étranger de s’assurer contre le
risque de non conclusion de contrat. Cette garantie lui garantit qu’une fois retenue,
l’entreprise adjucataire signera le contrat et / ou fournira une garantie de bonne fin de travaux.
Le montant de cette garantie varie de 2% à 5% de la valeur estimé du contrat.

16
Article 644du code civil algérien.

24
Chapitre 02  Financement, risque et garanties dans le commerce international

3.3.2. La garantie de bonne exécution (PERFORMANCE BOND) :


Appelée aussi garantie de bonne fin ; elle engage la banque à payer une somme
forfaitaire en cas de manquement du vendeur à ses obligations contractuelles. Elle est donnée
lors de la signature du contrat et garantie à l’acheteur que la livraison ou le montage sera
mené à terme dans des bonnes conditions. Le montant garanti varie de 5% à 10% de la valeur
du contrat.

3.3.3. La garantie de restitution d’acompte ou de remboursement


d’acompte (Advance Payement Bond) :
Cette garantie garantit à l’acheteur étranger que les acomptes versés lui seront
remboursés si les travaux ne sont pas exécutés.

Le montant de ces acomptes varie entre 5% et 50% du montant du contrat. La


garantie prend effet à la réception de l’acompte par l’exportateur jusqu’à la livraison du
matériel, parfois jusqu’à la réception provisoire.

3.3.4. La garantie de retenu de garantie (rétention money bond) ou garantie


de maintenance (Maintenance Bond) :
Elle permet de garantir toutes les obligations contractuelles de l’exportateur pendant
la période de garantie de matériel ou de la construction. Cette garantie sera mise en jeu par
l’acheteur étranger dans le cas où le matériel fournit ou la construction effectuer ne serait pas
conformés aux cahiers des charges ou les finitions imparfaites. La mise en jeu résulte aussi de
la non-exécution des obligations de maintenance de l’exportateur.

Le montant de cette garantie représente généralement 10% du montant du contrat.

3.3.5. La garantie de non-paiement (Labour And Matériel Payement


Bond) :
L’exportateur peut se trouver dans l’incapacité de payer ses ouvriers, ses fournisseurs
ou ses sous-traitants. Ceux-ci disposent d’un droit de recours contre le maitre d’ouvrage du
chantier, même si ce dernier à régler l’exportateur. L’acheteur étranger réclame cette garantie
pour éviter.

Elle reste en vigueur pendant toute la durée d’exécution du contrat.

25
Chapitre 02  Financement, risque et garanties dans le commerce international

3.4. Les garanties en faveur de l’exportateur :

3.4.1. La lettre de crédit stand-by (Standby Latter Of Crédit) :


Est un crédit documentaire utilisé à titre de garantie. Elle est émise en faveur de
l’exportateur par la banque de l’importateur. C’est l’acheteur donneur d’ordre qui demande à
sa banque d’emmètre une lettre de crédit en faveur du vendeur.

3.4.2. Le crédit documentaire :


Le crédit documentaire s’agit à la fois d’un mode de financement du commerce
international et d’une garantie sécurisante pour les importations et pour les exportations. Les
trois types de crédit permettent de bénéficier d’une garantie de paiement adaptée aux risques
politiques, risques financiers et aux risques d’annulation abusive de marche.

Le crédit documentaire irrévocable et confirmé présente deux garanties de paiement.


Il permet de garantir contre le risque politique (risque pays) et le risque financier. De ce fait le
paiement effectué à la réception des documents ayant une approche de conformité.

3.4.3. Les autres garanties :


Nombreuses garanties peuvent entrer en vigueur pour assurer le financement du
commerce international telles que les garanties directes, indirectes et l’assurance-crédit.

a. Les garanties directes :


Si la garantie est établie par la banque du vendeur directement au profit de l’acheteur
étranger, il s’agit d’une garantie directe.

b. Les garanties indirectes :


Si la garantie est montée par une banque locale dans le pays de l’acheteur avec la
contre garantie de la banque du vendeur, il s’agit d’une garantie indirecte.

c. L’assurance-crédit :
« Un des moyens par lequel, une entreprise qui vend, s’assure contre le risque de
défaillance de son client. Elle est pratiquée principalement pour le marché extérieur quelle
développe ».17
L’assurance-crédit peut se définir aussi comme une garantie importante de fait
qu’elle permet de réduire non seulement les risques d’interaction du marcher mais aussi du
risque de crédit, le risque politique et de fabrication.

Conclusion :
Les différents modes de paiement du commerce international évoqués dans ce
chapitre sont considérés comme un soutien financier des banques sur lequel repose les
17
ALIAN-CHARLES MARTINET AHMED SILEM,2005, «lexique de gestion », 7e edition, Italie, p47-48.

26
Chapitre 02  Financement, risque et garanties dans le commerce international

entreprises mais il est toutefois indispensable de vérifier au préalable si le mode de paiement


est adéquat et s’il ne comprend pas de risque. C’est risques, de plus en plus diversifiés à cause
de l’évolution rapide du commerce international et ils peuvent être liés aux modes de
financement du commerce international, aux opérations de change, ou encore aux risques de
non-paiement.

A cet effet, et afin de se protéger contre tous ces risques il appartient à l’importateur
et à l’exportateur de se prémunir contre ces risques par tous les moyens dont ils disposent.

Ainsi, pour plus de sécurité, les banques, qui se placent en intermédiaire de choix
entre les deux parties contractantes assurent leurs couvertures puisqu’elles accompagnent les
opérateurs dans leurs transactions en mettant en place des techniques de couverture où en
engagent leur nom à travers les garanties accordés qui permettent de réduire et d’éliminer
l’impact de ces risques.

27
Chapitre 03 : Etude de cas d’une
remise documentaire.
Chapitre 03  Etude de cas d’une remise documentaire

Introduction :
Pour mieux comprendre les techniques de financement des importations qui sont
traitées au niveau d’une structure fonctionnelle, nous avons effectué un stage pratique au sein
du service commerce international de l’agence BDL 152 qui a pour but de comparer le
traitement de deux techniques de financement à savoir le crédit documentaire et la remise
documentaire.

A cet effet nous, traiterons le déroulement de d’une opération de financement des


importations, qui est effectuée par remise documentaire.

Section 01 : Présentation de la Banque de Développement et Local.

1.1. Historique et présentation de la BDL :


La BDL a été créé par décret du 30 avril 1985 à partir des structures et activités du
réseau de crédit populaire algérien (cession de 40 agences, le transfert de 550 employés et
cadres et 890000 comptes clientèles).

Dotée d’un capital entièrement souscrit par l’Etat. La BDL est habilité à effectuer
toutes les opérations de banque classique et spécialement chargé de financer :

 Les entreprises économiques locales et de façon générale le secteur PME/PMI ;


 Crédit à la promotion immobilière ;
 Crédit immobilier ;
 Le prêt sur gage.
Dispose de 153 agences sur le territoire national, dont 05 agences de prêt sur gage
et de 3590 agents Leur capital social passé de 7.14 à 13.390 milliards de dinars algériens en
2003 et avec un total bilan de 134 milliards de dinars en 2001, en 2002 un total de 143
milliards de dinars.
Elle a octroyé plus de 49 milliards de dinars en 2001 et plus de 58 milliards de
dinars en 2002, avec un résultat brut de la première année de 453 millions de dinars et 503
millions de dinars en 2002.
1.2. Rôle du service étranger :
Dans le cadre de l’exécution des missions qui lui sont dévolues, le service étranger
doit observer les règles essentielles suivantes dans ses relations avec la clientèle, la hiérarchie
et les autres services de l’agence :

 Garder un contact permanent avec sa clientèle et lui faire part par les moyens les plus
adéquats et rapides de la réception pour son compte ou en sa faveur de tous ordres de
paiement ou virement de l’étranger de tout jeu de documents, de tout ordre de
notification ou de confirmation de crédit documentaire ou accréditif, ou de toute
information la concernant.
 Informer sa clientèle par les moyens les plus rapides de l’exécution de tout ordre
d’opérations initiées par elle.

29
Chapitre 03  Etude de cas d’une remise documentaire

 Gérer les échéanciers de manière à assurer les paiements à bonne date.


 Assurer la conservation des valeurs et documents représentant les existants dont il a la
charge.
 Assurer une bonne tenue et un classement adéquat des dossiers de référence
(domiciliation, règlement financier et contrats) et les tenir à la disposition de tout
contrôle tant interne qu’externe.
 Assurer une bonne tenue des registres et répertoires.
 Assurer la comptabilisation adéquate des opérations qui lui sont confiées et procèdes
à la vérification périodique de l’exactitude et la sincérité des soldes des comptes dont
il a la charge.

Section 02 : Le déroulement d’une opération de remise documentaire.


Le dossier que nous allons traiter consiste en une opération de remise documentaire
ou le contrat lies entre l’importateur algérien SARL bis et l’exportateur ixapack.

2.1. Identifications des parties :


Identification de l’acheteur : SARL bis

Identification du vendeur : ixapack

Objet du contrat : le contrat a pour objectif l’acquisition d’une enveloppeuse à plis en x

Montant du contrat : 113000.00 EUR

Conditions de vente : CFR port d’Alger CCI 2010

Modalités de paiements : le payement se fera de manière suivante : 20% du contrat sera


payer à vue et 80% sera payer contre acceptation.

2.2. Ouverture de la remise documentaire :


Avant que la banque remettante expédie la marchandise et remettre les documents,
l’importateur doit s’inscrire sur le site de pré-domiciliation sur site web de la BDL et
complète les informations nécessaires. En première phase le client doit s’inscrire sur le site de
la banque pour obtenir un droit d’accès au site pré domiciliation. En deuxième phase une
notification lui est adressée sur sa boite email par l’agent chargé au niveau centrale, indiquant
son identifiant et son mot de passe. Cette inscription est formulée une seule fois par
l’opérateur, elle lui permet d’entrer sur le site par son identifiant et son mot de passe et de pré
domicilier, à chaque fois qu’il a besoin pour ces opérations de commerce extérieur. En
troisième phase l’opérateur doit renseigner et remplirai un formulaire électronique de
demande de pré domiciliation qui comporte les cases suivantes :

 RIB client ;
 Raison sociale ;

30
Chapitre 03  Etude de cas d’une remise documentaire

 N d’identification social ;
 N de registre de commerce ;
 N de la licence d’importation ;
 Nature de produit objet d’importation ;
 Tarif douanier ;
 N de la facture pro-forma ou le contrat commercial ;
 Montant et la devises de facturation.

En quatrième et la dernière phase une fois la pré domiciliation est validé, une
notification avis d’acceptation est automatiquement envoyé au client, l’invitant à se présenter
auprès de son agence de domiciliation muni des documents exigible suivants :

 Une demande d’ouverture d’un dossier de domiciliation ;


 Une facture pro-forma ;
 Un engagement d’importation signé par l’importateur ;
 La mise à jour fiscale et parafiscale ;
 Le registre de commerce légalisé par le Centre National de Registre de Commerce
CNRC. Au niveau de la banque, l'agent a procédé à la vérification de la conformité
des documents et de l'opération avec la réglementation des changes et du commerce
extérieur.

Après l’accord de chef de service, l’agent procède à l’ouverture d’un dossier de domiciliation
en attribuant un numéro d’ordre chronologique

Constitution de la commission de la domiciliation :

On procède au niveau de l’agence à la comptabilisation de la commission et de la taxe de la


domiciliation, selon les écritures comptables suivantes :

Tableau N°01 : comptabilisation de la commission de domiciliation

Désignation Montant
Commission de domiciliation 3000,00 DA
Commission d’acceptation 3000,00DA
Taxe 19% 1140,00DA
Total commission de domiciliation 7140,00DA

Source : données de la BDL

31
Chapitre 03  Etude de cas d’une remise documentaire

Le compte client sera débité de 7140,00 DA lors de la domiciliation auprès de la BDL.

Afin que l’importateur puisse dédouaner sa marchandise il a exigé à son fournisseur de lui
envoyer les documents suivants :

 Une traite ;
 Connaissement ;
 Facture commerciale ;
 Déclaration de conformité ;
 Liste de colisage ;
 Certificat de circulation des marchandises.

Une fois que la banque reçoit le pli par DHL, le préposé du commerce extérieur procède à la
vérification des documents un par un par rapport à leurs énumérations dans le bordereau
d’encaissements de la banque remettante le banquier procède de l’Établissement d’une
accusée de réception, vérification de la conformité des documents, domiciliation de la facture
définitive et transmission des documents à l’importateur. Apres possessions des documents
l’importateur (SARL BIS) procède au dédouanement des marchandises, l’importateur donne à
sa banque un ordre de paiement.

Le chargé de commerce extérieur à son tour doit sursoir les documents suivants :

 Le bordereau d’envoi avec le repère et la signature de directeur d’agence ;


 La copie de bordereau d’encaissement ;
 La copie de la facture commerciale domiciliée ;
 L’ordre de virement de client ;
 L’ordre de transfert ;
 Formule 04 ;
 Le document douanier exemplaire déclarant ;
 Attestation de non impayé.

L’apurement du dossier de domiciliation :

L’apurement du dossier de domiciliation se réalise par la vérification :

 La facture définitive ;
 Des documents douaniers (D10) ;
 « La formule 04 ».

Le banquier âpres vérification de la conformité des documents il a apuré le dossier, et envois


une déclaration d’apurement à la banque centrale.

Ce schéma retrace l’ensemble des étapes du déroulement de la remise documentaire entre


l’importateur (SARL BIS) et l’exportateur (ixapach).

32
Chapitre 03  Etude de cas d’une remise documentaire

1 expédition de la marchandise
ixapack SARL BIS

2 6 4 4

Remise paiement levée des paiement

Des documents

Documents

3 envois des documents

Banque du Société
développem générale
5 paiement
ent local Bressuire

Figure N°01 : Déroulement du processus d’une remise documentaire

Explication du schéma :

L’importateur (SARL BIS) et l’exportateur (ixapack) concluent un contrat commercial


d’achat d’une marchandise

(1) L’exportateur (ixapack) expédie la marchandise vers le pays de l’importateur (SARL


BIS) et fait établir des documents de transports et d’assurance a l’ordre de la banque.

(2) Les documents sont remis à la banque remettante (société générale Bressuire).

(3) La banque remettante transmet (société général Bressuire) les documents et la lettre
d’instruction la banque de l’importateur (BDL).

(4) La banque présentatrice (BDL) remet les documents à l’importateur (SARL BIS), contre
paiement ou acceptation.

(5) (6) La banque de l’importateur (BDL) procède au règlement de la banque (société


générale Bressuire. Ainsi la banque société général Bressuire informe l’exportateur (ixapack)
que le paiement a était effectuée en sa faveur. L’importateur (SARL BIS) présente les
documents au transporteur pour prendre possession de la marchandise.

33
Chapitre 03  Etude de cas d’une remise documentaire

Conclusion 
L’étude du cas pratique auprès de la banque de développement et local de cité
Tobbal de Bejaia, agence N° 152, nous a permis de mesurer l’écart entre la théorie et la
pratique des opérations bancaires et de voir de l’intérieur l’importance et le rôle de la banque
dans le renforcement des relations entre les partenaires commerciaux.

Cette expérience a renforcé nos acquis théoriques et a pratiquement modifié notre


conception du domaine bancaire, qui vu de l’extérieur est loin de refléter tout le dynamisme et
le poids de la responsabilité qui le caractérise de l’intérieur.

34
Conclusion générale
Conclusion générale

Nous avons essayé tout au long de ce travail d’éclairer une partie d’un vaste domaine
du commerce extérieur, ces transactions réalisés entre un pays et un autre engendre une
importante circulation de flux réel et monétaires, ce qui présente de nombreux risque ; d’où la
nécessité d’utiliser des modes de financements offrants un maximum d’assurance aux
importateurs et exportateurs.

Notre étude porte initialement sur la définition des aspects relatifs aux commerces
extérieurs, et techniques de paiement et financement utilisés en mettant l’accent sur le crédit
documentaire et la remise documentaire, ainsi que les principaux risques auquel sont
confrontés les opérateurs lors de l’opération commerciale à l’international au niveau de la
banque BDL de cité Tobbal. Nous avons traité en premier l’aspect théorique, ou nous avons
évoqués les documents usuels du commerce extérieur, les incoterms ainsi que les risques et
les garanties recensés nous avons mis l’accent aussi sur le financement par encaissement
simple et documentaire en passant par la domiciliation bancaire qui est préalable à toute
opération de commerce extérieur permet au banquier de procéder à une première estimation
de l’opération commerciale de son client.

Dans l’illustration de l’exemple pratique au sein de l’agence 152 BDL de cité Tobbal
nous avons constatés que :

 Que chacune de ces techniques de paiement représente des avantages et des


inconvénients alors que le crédit documentaire présente la technique la plus sécurisante.

 La remise documentaire et un moyen de règlement plus souple et moins couteux


que celui du crédit documentaire. Elle est basée sur la confiance des deux partis contractants.

 Le crédit documentaire couvre le risque d’insolvabilité de l’acheteur ainsi que les


risques sur la marchandise.

 Le crédit documentaire occupe une place très importante dans le financement du


commerce extérieur, car c’est la technique la plus utilisés pour le financement des
importations grâce à ces avantages tel qu’il est plus sûr et plus sécuriser car il est obligatoire
par la loi algérienne.

En guise de recommandations, il est vivement conseillé aux opérateurs économiques


d’êtres plus prudents lors de la rédaction du contrat commercial de la transaction pour éviter
tout risque et de solliciter les expertises des banques même au minimum de doute.

36
Bibliographies
Bibliographie

Ouvrages
1. BEITTON-A et autre, « Dictionnaire des sciences économiques », 2eme Édition
Armand Colin, Paris 2007.
2. BERNET-R, « principes de techniques bancaire »,25ème Edition Dunod, Paris
2008.
3. BERNET-R, « moyens et technique de paiement internationaux », Edition ESKA,
Paris 1999
4. LUC BERNET ROLLANDE, [« principes de technique bancaire », DUNOD
édition 2004].
5. CHARLES-M, « Le régime juridique et les clauses essentielles du contrat de
garantie bancaire », Edition Thémis, Montréal-Québec 1997.
6. DUBOIN.J et DUPHIL.F, Exporter pratique du commerce international, 16éme
édition, Edition Foucher, Paris, 2000.
7. DUCRET (J), « la gestion du risque de change », e-éthique, 2002, France.
8. DOUKH-A (2005).

Mémoires 
1. AMLOUKKAS (A) et GUEDDOUDJ (F), et ZELOUCHE (K) : Credoc comme
seul instrument de paiement en Algérie, mémoire de licence, HEC, Alger, 2011.
2. AKKAL amine, ALLOUT Zoubir, mémoire de fin d’étude, financement du
commerce extérieur, Université A/mira Bejaia, 2003.
3. BLKHEIRE Sid Ahmed, Les différents modes de paiement, Université
Mostaganem, Algérie, licence en FCI, Promotion 2009.
4. CHAPDELIENE TEAMO.M, Traitement des chèques à l’encaissement, Institut
privé de gestion de Dakar Sénégal, BTS en gestion des entreprises, Promotion
2007
5. Chirigui (Ch.), « le financement du commerce extérieur par les banques
algériennes », mémoire magister, Université d’Oran, 2014.
6. (k) kais et (L) lahdir « le financement du commerce international » mémoire
master Bejaia 2015/2016.
7. AZAG (S) et IBRIR (W) : financement, risques et garanties dans le commerce
extérieur, université A/Mira Bejaia, 2015/2016.
8. BERRI (F) et MAOUCHE (K) : le financement du commerce extérieur, université
A/Mira Bejaia, 2017/2018.
9. HIKEM (M) et HOUACINE (M) : le commerce extérieur rn Algérie pour la
période 2010-2017, université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, promotion
2018.

38
Table des matières
Table des matières

Remerciement
Liste des abréviations
Sommaire
Introduction générale---------------------------------------------------------------------------1
Chapitre 01 : Généralité sur le commerce international.
Introduction du chapitre --------------------------------------------------------------------------4
Section 01 : Historique du commerce international------------------------------------------4
1.1. Définition du commerce international--------------------------------------------------4
1.2. La naissance du commerce international----------------------------------------------5
1.3. Le développement du commerce international ---------------------------------------5
1.4. Les théories classiques du commerce international ----------------------------------6
1.4.1. Théorie des avantages absolu (Adam Smith) -----------------------------------------6
1.4.2. Théorie des avantages comparatifs (David Ricardo)---------------------------------6
1.4.3. Théorie de la dotation en facteur de production (HOS)-----------------------------7
1.5. Les nouvelles théories du commerce international ----------------------------------7
1.5.1. Le cycle de vie VERNON ---------------------------------------------------------------7
1.5.2. L’écart technologie -----------------------------------------------------------------------8
1.5.3. L’échange intra branche------------------------------------------------------------------8
1.6. La structure des échanges extérieur ----------------------------------------------------8
1.6.1. L’importation -----------------------------------------------------------------------------8
1.6.2. L’exportation ------------------------------------------------------------------------------9
Section 02 : les Incoterms -----------------------------------------------------------------------9
2.1. Définition des incoterms --------------------------------------------------------------------9
2.2. Présentation des différents incoterms -----------------------------------------------------9
Conclusion du chapitre--------------------------------------------------------------------------11
Chapitre 02 : Financement, risques et garanties dans le commerce international
Introduction du chapitre ------------------------------------------------------------------------13
Section 01 : Les techniques de paiement du commerce international -------------------13
1.1. La remise documentaire----------------------------------------------------------------13
1.1.1. Définition --------------------------------------------------------------------------------13
1.1.2. Les intervenants de la remise documentaire ----------------------------------------14
1.1.2.1. Donneur d’ordre --------------------------------------------------------------------14
1.1.2.2. Banque remettante-------------------------------------------------------------------14
1.1.2.3. Banque présentatrice ---------------------------------------------------------------14
1.1.3. Mode de réalisation de la relise documentaire --------------------------------------14
1.1.3.1. Les documents contre partie -------------------------------------------------------14
1.1.3.2. Les documents contre acceptation ------------------------------------------------14
1.1.3.3. Les documents contre acceptation et aval ---------------------------------------14
1.1.3.4. Les documents contre lettre d’engagement--------------------------------------14
1.1.4. Mécanisme de la remise documentaire ----------------------------------------------15

40
Table des matières

1.1.5. Les avantages et les inconvénients ---------------------------------------------------16


1.1.5.1. Les avantages ------------------------------------------------------------------------16
1.1.5.2. Les inconvénients -------------------------------------------------------------------16
1.1.5.3. Les motifs de non-paiement de la banque ---------------------------------------16
1.2. Le crédit documentaire -----------------------------------------------------------------17
1.2.1. Définition --------------------------------------------------------------------------------17
1.2.2. Les intervenants dans la procédure du crédit documentaire ----------------------17
1.2.2.1. Le donneur d’ordre -----------------------------------------------------------------17
1.2.2.2. La banque émettrice ----------------------------------------------------------------17
1.2.2.3. La banque notificatrice -------------------------------------------------------------17
1.2.2.4. Le bénéficiaire-----------------------------------------------------------------------17
1.2.3. Les différentes formes du crédit documentaire -------------------------------------17
1.2.3.1. Le crédit documentaire révocable ------------------------------------------------17
1.2.3.2. Le crédit irrévocable ---------------------------------------------------------------18
1.2.3.3. Le crédit irrévocable et confirmé -------------------------------------------------18
1.2.4. Les modes de réalisation du crédit documentaire ----------------------------------18
1.2.4.1. Le crédit documentaire réalisable par paiement à vue -------------------------18
1.2.4.2. Le crédit documentaire réalisable par paiement différé -----------------------18
1.2.4.3. Le crédit réalisable par acceptation ----------------------------------------------19
1.2.4.4. Le crédit réalisable par négociation ----------------------------------------------19
1.2.5. Les crédits documentaires spéciaux --------------------------------------------------19
1.2.5.1. Le crédit documentaire transférable----------------------------------------------19
1.2.5.2. Le crédit documentaire RED-Clause ---------------------------------------------19
1.2.5.3. Le crédit documentaire Revolving------------------------------------------------19
1.2.5.4. Le crédit documentaire adossé ou Back To Back-------------------------------19
1.2.6. Les avantages et les inconvénients du crédit documentaire -----------------------20
Section 02 : les risques liés au commerce international -----------------------------------20
2.1. Définition du risque ------------------------------------------------------------------------20
2.2. Les différents risques liés au commerce international --------------------------------20
2.2.1. Les risques liés à la remise documentaire --------------------------------------------20
2.2.1.1. Risque pour l’importateur ------------------------------------------------------------20
2.2.1.2. Risque pour l’exportateur ------------------------------------------------------------21
2.2.1.3. Pour la banque remettante ------------------------------------------------------------21
2.2.2. Les risques liés au crédit documentaire -----------------------------------------------21
2.2.2.1. Pour le donneur d’ordre --------------------------------------------------------------21
2.2.2.2. Pour le bénéficiaire --------------------------------------------------------------------21
2.2.2.3. Pour la banque émettrice -------------------------------------------------------------22
2.2.2.4. Pour la banque notificatrice-----------------------------------------------------------22
2.2.3. Les autres risques ------------------------------------------------------------------------22
2.2.3.1. Risque politique -----------------------------------------------------------------------22

41
Table des matières

2.2.3.2. Risque de non-paiement --------------------------------------------------------------22


2.2.3.3. Risque économique -------------------------------------------------------------------22
2.2.3.4. Risque de change-----------------------------------------------------------------------23
Section 03 : Les garanties liées au commerce international -------------------------------23
3.1. Définition d’une garantie -----------------------------------------------------------------23
3.2. Les formes d’une garantie bancaire -----------------------------------------------------23
3.2.1. La garantie à première demande -------------------------------------------------------23
3.2.2. Le cautionnement -----------------------------------------------------------------------24
3.2.3. La lettre de crédit standby --------------------------------------------------------------24
3.3. Les différentes garanties bancaires ------------------------------------------------------24
3.3.1. Garantie de soumission (BID BOND)-------------------------------------------------24
3.3.2. La garantie de bonne exécution (PERFORMANCE BOND)----------------------25
3.3.3. La garantie de restitution d’acompte ou de remboursement d’acompte (Advance
Payement Bond)----------------------------------------------------------------------------------25
3.3.4. La garantie de retenu de garantie (rétention money bond) ou garantie de
maintenance (Maintenance Bond)-------------------------------------------------------------25
3.3.5. La garantie de non-paiement (Labour And Matériel Payement Bond)-----------25
3.4. Les garanties en faveur de l’exportateur -----------------------------------------------26
3.4.1. La lettre de crédit stand-by (Standby Latter Of Crédit)-----------------------------26
3.4.2. Le crédit documentaire------------------------------------------------------------------26
3.4.3. Les autres garanties ----------------------------------------------------------------------26
3.4.3.1. Les garanties directes------------------------------------------------------------------26
3.4.3.2. Les garanties indirectes ---------------------------------------------------------------26
3.4.3.3. L’assurance-crédit ---------------------------------------------------------------------26
Conclusion du chapitre ------------------------------------------------------------------------26
Chapitre 03 : Étude d’un cas d’une remise documentaire ---------------------
Introduction du chapitre-------------------------------------------------------------------------29
Section 01 : Présentation de la Banque de Développement et Local---------------------29
1.1. Historique et la présentation de la BDL----------------------------------------------29
1.2. Rôle de services étranger---------------------------------------------------------------29
Section 02 : Le déroulement d’une opération de la remise documentaire ---------------30
2.1. Identification des parties ------------------------------------------------------------------30
2.2. Ouverture de la remise documentaire ---------------------------------------------------30
Conclusion du chapitre -------------------------------------------------------------------------34
Conclusion générale ---------------------------------------------------------------------------36
Bibliographie ------------------------------------------------------------------------------------38
Table des matières

42
Table des matières

43

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