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MethodeDEssai LCPC ME21
MethodeDEssai LCPC ME21
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d'essai
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Dans l'attente d'une normalisation dans le cadre de IIAFNOR, cette Méthode d'essai LPC
reprend le texte du Mode Opératoire MS. L-3 approuvé le 28 octobre 1966 par le Directeur du
Laboratoire Central des Ponts et Chaussées.
Février 1987
SOMMAIRE
CHAPITRE 1 . - GÉNÉRALITÉS
1-1 Introduction ............................................................ 5
1-2 Notion de résistance au cisaillement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1-3 Butdel'essai ............................................................ 6
1-4 Paramètres C e t 0.. . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . .. 6
1-5 Principe de la méthode . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
CHAPITRE 2. - A P P A R E l L L A G E
2-1 Appareillage spécifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2-2 Appareillage d'usage courant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
Février 1987
Le texte de cette méthode d'essai LPC est la reproduction sans modification du mode opéra-
toire MS.L-3 publié chez DUNOD en 1970 dans la série des « Modes Opératoires du Laboratoire
Central des Ponts et Chaussées )).
Les modifications suivantes doivent être apportées systématiquement aux symboles utilisés
dans le texte :
L'unité de contraintes et pressions recommandée est le kilopascal (kPa) : 1 bar = 100 kPa.
L'adresse actuelle de l'AFNOR (p. 24) est : Tour Europe - Cedex 7, 92080 Paris-La Défense.
I
Pour un sol saturé :
ML-2 T-2 kNlm3
ML-2 T-2 kN/mJ
y, =poids spécifique de l'eau
y' =poids spécifique du sol y = ya
e = w x y,ly,
n y. + i
déjaugé y f = y- y.
ML-' T-2 kPa r =contrainte de cisaillement
ML-' T-2 kPa u =pression interstitielle
1
ML-l T-2 kPa a =contrainte normale a = 0' 11 +
ML-l T-2 kPa a' =contrainte normale effective \
MI.-' T-2 kPa a', = pression de préconsolida-
tion. C'est la plus grande
pression effective a laquelle
a été soumis l'échantillon
de sol au cours de son his-
toire
1.1 - INTRODUCTION
Dans tous les problèmes de stabilité des sols (étude de fondations, ouvrages de soutènement,
remblais, talus, etc.), il est nécessaire de connaître la résistance » du sol. Cette résistance est souvent
((
simple, essai CBR, essai pénétrométrique, essai pressiométrique, essai triaxial. Le présent mode opé-
ratoire s'applique exclusivement à l'essai de cisaillement rectiligne, dit « à la boîte ».
1.2 - NOTION DE RESISTANCE AU CISAILLEMENT
Lorsqu'un système de forces est appliqué à un volume déterminé d'un sol, il se développe en
général des contraintes de cisaillement. Ces contraintes de cisaillement entraînent des déformations
du sol. Ces déformations peuvent être importantes le long de certaines surfaces que l'on appelle
surfaces de glissement ou surfaces de rupture.
La résistance au cisaillement d'un sol est définie comme étant la contrainte de cisaillement
dans le plan de la rupture, au moment de la rupture.
Cependant, cette notion de résistance au cisaillement n'est pas toujours facile à définir, que ce
soit dans un essai de laboratoire, ou dans le sol sur lequel est construit l'ouvrage.
En effet, si on porte I'évolution de
la contrainte de cisaillement T en fonction de
la déformation .Z dans le plan de cette con-
trainte de cisaillement, on obtient le gra-
phique indiqué sur la figure 1.
La résistance au cisaillement peut
être définie, sur ce graphique, comme étant:
- le maximum de la contrainte de
cisaillement T max,
- ou la contrainte de cisaillement
correspondant à une déformation très
grande,
- ou la contraintede cisaillement
correspondant a une déformation plus ou El E Déformation
moins arbitraire Fro. 1. -- Cpurbe contrainte-déformation.
Sauf dans des cas particuliers, on prendra comme résistance au cisaillement, le maximum de
contrainte de cisaillement.
La courbe obtenue est approximativement une droite appelée droite intrinsèque ».L'angle
((
que fait cette droite avec l'axe des abscisses est appelé « angle @ et l'ordonnée à l'origine de cette
))
L'angle 0,qui peut être appelé dans ce cas angle de frottement interne, dépend principalement
de la compacité du sol, de la forme et de l'état de surface des grains solides.
I - 4.2 - Sols cohérents.
L'eau joue un rôle fondamental dans la résistance au cisaillement des sols cohérents. Pour
simplifier le problème, seuls seront considérés les sols saturés.
Les valeurs de C e t de obtenues dépendent essentiellement de la vitesse de l'essai et de la
perméabilité des sols, car l'un des paramètres déterminants est la pression interstitielle de l'eau,
pression qui est directement liée aux conditions de drainage de l'essai.
Dans la pratique de l'essai, des contraintes totales CS s'exerceront sur l'échantillon ; mais les
caractéristiques de cisaillement de ce sol cohérent dépendront largement des contraintes infergranu--
laires ou effectives qui seront supportées par le squelette solide du sol.
Cr
OZU*- F
S
FIG.3. - Modèle rheologique de sol saturé.
F : force de compression du ressort.
S : surface du piston.
Comme peut le montrer un schéma (fig. 3) ou le squelette solide serait figuré par un ressort,
les contraintes a et a' sont liées par la relation fondamentale :
(1) La nomenclature suivante est utilisée car son emploi est international :
U U : Unconsolidated - Undrained
C U : Consolidated - Undrained
C D : Coiisolidated - Drained.
La rapidité de l'essai doit être telle qu'elle ne permette aucun drainage de l'échantillon.
Ce type d'essai est le plus couramment utilisé pour les études de fondations.
&
-- Comparateur
6
Avant l'essai -
Après l'essai
F IG. 4. - Scliéma de la boite de cisaillement.
La demi-boîte inférieure est entraînée horizontalement à vitesse constante. La force totale de
cisaillement F est mesurée à l'aide d'un anneau dynamométrique fixé à la demi-boîte supérieure.
Un comparateur mesiire la déformation verticale de l'échantillon.
L'échantillon subit donc un cisaillement direct et rectiligne suivant un plan imposé sur lequel
on exerce une contrainte normale déterminée.
CHAPITRE 2
APPAREILLAGE
2.1 - APPAREILLAGE SPÉCIFIQUE
2 - 1.1 - La boîte de cisaillement ou boîte de Casagrande.
Il existe différents modèles de boîtes de cisaillement, dans laquelle est mise IYéprouvett,ed'essai,
mais tous répondent au principe schématisé sur la figure 4.
1;1<i. 5.
Uoitc de cisailleiiieiit
eiitièrement montée.
Le piston e t la demi-boîte inférieure possèdent des orifices pour la niise en eau des pierres po-
reuses.
Les dimensions intérieures des demi-boites couramment utilistes sont de 6 x 6 cm ou de
m 6 cm pour les sols cohérents homogènes, de 10 x 10 cm pour les sols pulvérulents ou hétérogènes.
L a profondeur de la demi-boîte inférieure est de 2 cm environ.
FIG. 6. - Boite démontée; de gauche à droite : demi-boite supérieure,
piston, demi-boîte inférieure, au premier plan les goupilles.
b
FIG. 8. - hlacliines de cisailleinent avec la boite prête pour l'essai.
- 12 -
- un calibre donnant les dimensions de l'éprouvette à découper ( f i g . l a ) ,
- cordes à piano, scies e t couteaux divers, etc. pour tailler des éprouvettes de consistance
variée ( f i g . I l ) ,
- des comparateurs au 11100 de mm, ayant une course de 10 mm. Pour les sols très compressibles
des comparateurs de même précision ayant une course de 20 mm environ,
- un chronomètre donnant la seconde,
- un réglet de 100 mm environ, gradué au 112 mm,
- des coupelles tarées, en alumiiiium, pour la mesure des teneurs en eau,
- du papier filtre.
CHAPITKE 3
PRISE D'ÉCHANTILLONS INTACTS
IAeproblème très important de la grise de carottes ou d'échantillons intacts sera traité dans un
niode opératoire sépare.
CHAPITRE 4
PRÉPARATI ON DES ÉPROUVETTES SOUMISES A L'ESSAI
Ce chapitre ne concerne que les échantillons intacts e t cohérents. Il est évident qu'un échan-
tillon pulvérulent n'exige pas toutes les précautions décrites ci-dessous. D'autant plus que si un essai
paraît aberrant, rien n'empêche de reprendre le même échantillon pulvérulent pour recommencer l'essai.
aux parois, ou lorsqu'il est très compressible. E n tout é t a t de cause, chasser la carotte dans le même
sens que celui de son introduction dans le container, c'est-à-dire de bas en haut. Dans le cas où une
enveloppe intérieure en matière plastique isole la carotte des parois de l'étui, tirer sur l'ensemble
enveloppe-carotte.
- Entreprendre rapidement l'essai pour éviter toute dessication.
4.2 - CHOIX DES PRISES D'ESSAI
La carotte étant sortie du container, il s'agit d'en extraire 3 ou 4 éprouvettes de mime nufrire,
de 4 cm d'épaisseur environ pour le modèle de boîte servant d'exemple. De façon générale, le plan de
cisaillemerit doit être approximativement le plan de symétrie de l'éprouvette.
- Si la carotte est bien homogène, exclure seulement ses deux extrémités, décoiiper 3 (ou 4)
cylindres de 5 cm de hauteur e t commencer la taille comme indiqué au paragraphe suivant.
- Si la carotte est constituée de deux sols différents, effectuer les essais par sol, quitte a ne
pas avoir les 3 ou 4 éprouvettes désirables.
- Si la carotte contient de petites hétérogénéités visibles, telles que inclusioiis, veines ou pas-
sages, les éviter soigneusenient mais les noter sur la feuille des résultats.
- Si la carotte est constituée de petites alternances d e deux ou trois sols distincts qui se répètent,
découper les cylindres indistinctement, mais en fin d'essai, reconnaître l'ulfernance qrii se froiluait cJ(xns
le plan de cisaillement et qui de ce fait, a seule subi le cisaillement.
- Si la carotte est très hétérogène, être très prudent dans l'interpr6tation.
5 - -
1.2 Sol cohérent.
5 - 1.2.1 - Sufurafion - Consolidation.
L'éprouvette étant mise en place dans la boîte de cisaillement, procéder à sa saturation sous la
pression de consolidation choisie. Pour cela, placer la boîte sur le bâti de consolidation, les deux demi-
boîtes étant maintenues fixes l'une par rapport a l'autre à l'aide des goupilles. Mettre les poids néces-
saires pour obtenir la pression de consolidation désirée. Mettre de l'eau dans la boîte en s'assurant que
son niveau reste toujours visible. Placer alors la touche du comparateur sur le piston et noter le tasse-
ment produit pendant le temps de consolidation.
5 - 1.2.2 - Pression de « remise en état » dans le cas d ' u n essai n o n consolidé et non drainé ( U U ) .
Dans le but de remettre l'échantillon de sol, normalement consolidé ou surconsolidé, dans un
état de contraintes voisin de celui dans lequel il était en place, appliquer a 4 éprouvettes du sol à
étudier, contenues dans 4 boîtes, la même contrainte effective que celle que supportait l'échantillon
en place (du fait des terres susjacentes).
11 s'agit donc plutôt d'une « remise en état » que d'une consolidation. Cette préparation est
indépendante de la consolidation proprement dite caractérisant les essais CD ou C U .
5 - 1.2.3 - Pression de consolidation à appliquer (CD ou C U ) .
Pour un essai consolidé, drainé ou non drainé, ( C D ou CU), consolider 4 éprouvettes du sol a
étudier contenues dans 4 boîtes, sous 4 pressions différentes qui peuvent être en général de l'ordre de
0,5 - 1 -2 - 3 bars.
5 - 1.2.4 - T e m p s de consolidation.
D'une manière générale, chercher a consolider l'échantillon sous la pression de consolidation
choisie, c'est-à-dire attendre que la pression interstitielle se soit dissipée.
La plupart du temps, il suffira de laisser l'éprouvette sous la charge de consolidation pendant
24 heures.
Toutefois, il y aura lieu de maintenir cette charge plus de 24 heures dans le cas de certaines
argiles très imperméables.
Ces opérations terminées, décharger l'éprouvette qui se trouve sur le bâti de consolidation e t la
placer rapidement sur le chariot de la machine.
l'éprouvette.
Pour appliquer cette charge normale, placer sans choc des poids convenables sur le plateau de
la machine et s'assurer que le bras de levier est horizontal à l'aide du niveau prévu à cet effet.
40 - Mettre au zéro le comparateur du dispositif de compensation de la déformation de l'an-
neau, si l'appareil est muni d'un tel dispositif.
50 - Désolidariser les deux demi-boites en enlevant les goupilles.
60 - Mettre en route à la vitesse désirée.
5 - 2.2 - Vitesse d'essai.
a) Sols pulvérulents.
I,a vitesse sera de l'ordre de 1,5 mm/mn.
b) Sols cohérents.
- Essais non drainés, consolidés ou non ( U U ou CU) vitesse de l'ordre de 1,5 mmlmn ;
- essai drainé (CD), vitesse la plus lente.
5 - 2.3 - Lectures.
- Pour tous les essais, on notera les indications du comparateur de l'anneau, pour des inter-
valles de déplacement de la boite inférieure de 4/10 de mm (c'est-à-dire environ toutes les 15 secondes,
pour les essais à 1,5 mmlmn). (fig. 13).
- Relever à intervalles de temps égaux les indications du comparateur vertical (toutes les
15 secondes par exemple).
- Arrêter l'essai lorsque la contrainte de cisaillement est devenue constante, ou si elle continue
à croître, lorsqu'on a une déformation horizontale relative d'environ 10 %.
5 - 2.4 - Fin de l'essai.
- Enlever les poids du plateau de charge.
- Débloquer l'anneau dynamométrique.
- Enlever la boîte du chariot de la machine.
- Sortir l'éprouvette de la boite.
- Mesurer le poids spécifique final.
- Examiner les plans de rupture. Noter les particularités. E n prendre au besoin une photo.
- Prendre dans le cœur de l'échantillon, aux alentours du plan de rupture une teneur en eau
finale w, (peser cet échantillon humide, le mettre à l'étuve, puis le peser sec).
- Nettoyer soigneusement les pierres poreuses.
- Nettoyer les boites de cisaillement.
CHAPITRE 6
1 : longueur de l'éprouvette.
A 1 = V.t V : vitesse de cisaillenient.
I,a contrainte de cisaillement T a l'instant t a pour valeur :
O O
Dossier : E c h ~ t i l l o n:
Sondage : 2
Profondeur : 0.40 A ?.-90m
Consolidation :
Durée de consolidation : b R r e s
tassemenr
~ o î t e s: Cix Lcm.
Anneau dynamométrique de kg.
Vitesse ; .A mm/mn.
Observations : -r l'bphddb
Le système d'unités de mesure, obligatoire en France par décret du 3 mai 1961 est le système
international SI (cf. fascicule FDX no 02-007, en vente à l'AFNOR, 19, rue du 4-Septembre, Paris-2e).
E n mécanique des sols appliquée, l'accélération due à la pesanteur sera prise égale à 10 mls2
au lieu de 9,81 m/se.
Cette question concerne tout essai sur échantillon intact et pas uniquement l'essai de résistance
a la boîte.
Il faudrait aborder les problèmes posés par les sondages, les modes de prélèvement e t leurs
effets perturbateurs sur le sol en place, le choix et le nombre des carottes à extraire, leur manutentioii
e t lcur conservation, etc.
Cette question doit faire l'objet d'un mode opératoire séparé, équivalent au mode opératoire
de l'échantillonnage des sols remaniés.
Pour l'essai de cisaillement, il est recommandé :
- de s'assurer que le mode de prélèvement convient pour le sol en question,
- de s'assurer que le diamètre de la carotte extraite permet le découpage de l'éprouvette
d'essai. Il est recommandé de prélever des carottes ayant un diamètre de 20 % supérieur au diamètre
de l'éprouvette d'essai.
- de s'assurer h la réception, de la parfaite étanchéité de l'étui contenant la carotte,
-- d'apprécier au mieux tous les commentaires portés sur la fiche de sondage et sur la coupe du
sondeur.
Il est recommandé d'utiliser un carottier tel que l'échantillon soit directement introduit dans
son étui lors du forage. La méthode de I'Lchantillon uniquement paraffiné est considérée comme 1111
pis-aller.
5 - I .2 - Sol cohérent.
E n général, se placer dans les conditions les plus défavorables en étudiant le sol saturé.
Dans certains cas particuliers, il peut être indiqué d'effectuer l'essai sur un échantillon non
saturé (cas des sols remaniés des remblais par exemple), Dans ce cas, l'éprouvette étant mise en place
dans la boîte, placer directement celle-ci sur la machine de cisaillement.
Pour un essai consolidé, drainé ou non, 4 éprouvettes consolidées sous 4 pressions différentes
siiffisent en général. Il est parfois préférable de prendre, plutôt que les pressions 0.5 - 1 - 2 - S bars,
les pressions suivantes :
- la lre voisine de la pression de consolidation a', estimée, du sol en place,
- la 2 e supérieure à of,,
- les 2 autres inférieures à o',.
S'il est nécessaire de préciser certains points de la courbe (7, G), prendre d'autres éprouvettes
consolidées sous d'autres pressions.
5.2 - ESSAI P R O P R E M E N T DIT
5 - - -
2.1 3° Charges normales à appliquer.
Dans le cas d'un essai non consolidé - non drainé sur un sol mou assez perméable, tel que la
tourbe, il est déconseillé de dépasser la pression de consolidation a, ceci afin d'éviter tassement et
drainage, en cours d'essai.
Pour de tels sols, on ne peut se contenter de l'essai de cisaillement à la boîte.
5 - 2.2 - Vitesse d'essai.
a) Sols pulvérulents.
La résistance au cisaillement d'un sol pulvérulent étant donnée sa grande perméabilité, dépend
très peu de la vitesse d'essai : l'essai sera toujours drainé.
b) Sols cohérents.
La boîte de cisaillement et le système de mesure (anneau dynamométrique) dans leur conception
actuelle ne permettent pas d'envisager une vitesse constante de l'ordre de quelques plminute. Si un
essai drainé est toutefois envisagé sur un sol pas trop imperméable, employer une vitesse aussi faible
que possible. Pour les vitesses très faibles l'essai risque de se faire par « à coups e t il y a lieu de se
))
montrer très prudent pour l'interprétation d'essais drainks à la boîte sur les sols argileux.
Dans les cas d'un sol plastique imperméable, l'essai pourra en général être considéré comme non
drainé à la vitesse de 1,5 mmlmn.
Pour les sols plus perméables (limons, sables fins argileux) il peut y avoir drainage partiel ; il
faut alors voir si l'essai correspond au problème étudié (voir en particulier si on s'intéresse à une sta-
bilité à court terme sans drainage possible ou avec drainage partiel, ou à une stabilité à long terme
avec drainage total).
échantillons,
- du fait que les échantillons ne sont pas complètement saturés.
La cohésion non drainée Cu est théoriquement égale à la moitié de la résistance à la compression
simple obtenue pas un essai rapide. Il sera donc intéressant de confirmer les essais de cisaillement non
consolidés - non drainés par des essais d'écrasement rapide.
6.3 - POIDS SPÉCIFIQUE SEC E T T E N E U R E N E A U
La connaissance de la densité sèche d'un sable est fondamentale puisque c'est le paramètre
principal qui contrôle la variation de l'angle de frottement.