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S11p Rabat 1.1.6. L'électron, initialem ent émis avec une vitesse négligeable, est accéléré sous une d.iffér~ e
A4 Octobre ~ =
de poten tiel /j. V lO kV. Il cl.écrit une trajectoire circulaire de diamètre D = 13, 4 cm dans la régwn
dé l'espace oô règne un champ magn.étost.artque de module 8 "" 5 x .10- 3 t . Exprimer la charg e
OS DE PHYSIQUE N°1 spécifi que de l'électron donnée par Le rapp ort ¼, en fonction d e B, D et /j. V . Comlllenter le résultat
Durée 2 heures 45min numérique obtenu et préciser les éventuelles sour~ d' incertitude.

1.1.7. Comment mesure+ on la charge électrique de l'électron 7

Problème 1
1.1 .8. Vérifier A l'aid e d ' un calcul numérique, que le poids de l'électron est effecti_vement
Le problème est constitué de deux parties largement indépendantes. négligeable devant la force de LORENTZ.

1.1.9. Sans faire de calcul su~ lémentaire, dessiner la trajectoÉe de_l'électron dans la région où
Données utiles règne le champ magnétostatique B = B ï1, lorsque la vitesse initiale ïJ o possède une cotnp osante
non nulle suivant l'axe O .r. Quelle est sa nature ?
• Olarge élémentaire : e = l , 6 x 10- 19 C .

• Masse de l'électron : m, = 9, l x 10-31 kg. 1:2. Stab ilité de la trajectoire électronique

, Perméabilité magnétique du vide : /J,O = 4 ,r x 10- 7 H.m- 1 • On se propose d' étudier la stabilité de la trajectoire électronique circulaire initiale décrite dans
le plan z = O. Pour cela on se place en coordonnées cylindriques (r,8, z) d'axe O z et on pose :
• Célérité de la lumière dans le vide: co = 3 x 108 m.s- 1•
r(t) = R + E,(t)
Permittivité du vide E-0 . { O(t) = -wc + is(t ) (2)
E-0 . µo et C-0 sont relié par la relation &0 µ,,c~ = 1
Le champ électrostatique crée par une charge ponctuelle q est E =
- q -
m:.,r2 u,
où wc = q B/m•. Les trois grandeurs algébriqm:s t,(i), Ës (t) et z(t ) seron t considérées comme des
4 infiniment pet;i.ts de même ordre et nuls à ! = O. On rap pelle l'expression de l'a.o::él&ation ~ en
coordonnées cylindriques :
ll"' partie ïl = (i' - r 82) ï1 r + (r 9+ 2r 8) ï1 s + z,1 • (3)
Faisceau électronique
l.2.1 Ecrire la relation fondamentale de la dynamique en projection sur ~e.; vecteurs de base ï1 r ,
Un électron, d 'un faisceau électronique, de masse m. et de charge q = -e est animé d'un ït_, et ï1, des coordonnées cylindriques.
mouvement rectiligne uniforme à la vitesse ï! o- À l'instant pris comme origine des temps t = 0,
1.2.2. · En se limitant aux termes d'ordre un, montrer que la lrojection sur ïl, conduit à une
il pénètre une région de l'espace où règne un champ magnétostatique uniforme Ê = B . ïl •· On
suppose que la vitesse initiale ,JO n'a pas de composante non nulle suivant la direction du champ
e!
relation simple entre Er et i 1 • ( les termes de deuxième ordre ,s8 ,&,i8 sont négligeable5 ) . .
magnétostatique B.
On négligera le poids de l'électron. 1.2.3. Montrer alors que la projection sur ï1, permet d'obtenir une équation diiférentielle de
second ordre vérifiée par Er ( t).
1.1. Nature de la trajectoire et application
1.2.4. Donner la solution E,(t) de l' équation di..fférentielle précédente en tenant compte des con-
1.1.1. 1;:crire la relation fondamentale de la dynamique pour l'électron considéré. ditions initiales et en déduire i,(t). Le mouvement radiale suivant ï1 r et le mouvement orthoradi.al
suiv~_t_ ï t, sont-ils stables?
· 1.1.2. En projetant l'équation obtenue, d 'abord sur la direction du champ magnétique, puis
ensuite sur le vecteur vitesse instantan~e, montrer que la trajectoire de l'électron est plane et que le 1.2.5. Qu'en est-il de la stabilité du mouvement axial suivant Oz?
module de la vites.se de l'électron reste constant au cours du mouvement.
2tm• partie
Quelle est la nature de la trajectoire de l' électron? La dessiner en l'orientant relativement
1.1.3.
au champ magnétique B.
2.L Théorème de Larmor
1.1.4. Exprimer son rayon de giration R en fonction de m., e, B et du module v0 de ïf •
0
Considérons un électron atomique de masse m, et de charge q =
- e en mouvement orbital
1.1.5. Montrer que la période T du mouvement de l'électron s'exprime simplement en fonction autour du noyau supposé fixe dans le référentiel du laboratoire ~ L'électron est soumis de la part
de la pulsation cyclotron définie par :
de son entourage à l'action d 'un champ é~atique Ê .

Wc= qB 2.1.1. Exprimer l'accélération ïl o d 'un tel électron relativement au référentiel '{,du laboratoire
m. (1)
en fonction de m., q et Ê. '
Calculer numériquement T dans le cas d' un électron plongé dans un champ magnétique B =
S x 10-3 T . ·
 2.1.2. L'électron est en plus soumis à l'action d 'un champ magnétostatique uniforme Ê =
B ,t,. Exprimer son accélération 't en fonction de m,, q, Ê, Ê et de la vitessê -;J de l'électron Problème 2 :
par rapport au référentiel du laboratoire. Une tige OP de longueur a, tourne autour de l'axe (Oz) à vitesse angulaire ro
2.1.3. On considère un référentiel '](_ en rotation unifonnt par rapport à 1(. On désigne par ri constante dans un plan horizontal.
le vecteur rotation instantané de '](_ par rapport à ~et on note 7' (resp. ïf 1 ) l'accélération (resp. la Un point matériel M de masse m est mobile sans frottement dans ce plan horizontal.
vitesse) de l'électron relativement au référentiel 'l(. On rappelle les formules de composition des Le référentiel terrestre Ro(O,Xo,Yo,Z-O) est considéré comme galiléen.
vi tesses et des accélérations : Le référentiel Ro est fixe.
On note R (P,x,y,z) le référentiel rigidement lié à la tige OP, (R ) est en rotation
ïf = V' + f1 X 7 (4)
uniforme autour de l'axe (Oz).
d = °t'+dri x?+rix(rix?)+2rixv' (5) M un point matériel qui glisse sans frottement sur le plan (O,XoYo).
dt
On note OP =ai et IPM~= r .
2.1.3.1. En utilisant les résultats précédents, exprimer °t'en fonction de m,, q:Ê, B, Ï1, v' Le point M est rappelé vers le point P par un ressort exerçant sur le point M une
et 7 .
force F = -kPM k une constante positive.

2.1.3.2. Montrer que par un choix judicieux de f1, l'accélération 7/' de l'~leclron relativement
Yo '-~
au r#érentiel _:test donnée par :

m, êt' = q Ê + _i_
4m,
8 x (B x 7) (6)
y
01 X

Un tel choix déiinit le référentiel de LARMOR relatif au champ magnétostatique B.

On' se propose d'examiner l'ordre de grandeur des deux termes qui constituent le second
membre de (6). Pour cela on considère le cas simple de 1:atome d'hydrogène.

2.1.3.3. Exprimer le champ électrostatique Ê créé par le noyau de l'atome d' hydrog~ne
2.1.3.4. En déduire que le rapport e des deux termes du second membre de (6) p eu l être ~
majoré par : j

.,, B2r3
emu=~ m, (7)
Xo

2.1.3.5. Compte tenu des ordres de grandeurs des dimensions atomiques (r :::: 10- 1° m) e l
des champs magnétostatiques qui peuvent être cr~ au laboratoire (B :::: 1 T), vérifier à l'aide d' un
calcul numériqut, qu~ Pmu ~ l. Montrer alor.; que:
m, 71' = q Ê (8)
2.1.4. En déduire le théoJ'èml! dt LARMOR : ~ moui,mioat &ctroniqut dans lt rtftre:ntid dt LAR-
MOR aprts ~ablisscnent du champ rruignttostatü/~ 8,
est idcitiqut au moirocntnl uistant nomuùanoit
rn /'absciu dt champ magnltü/~ dans lt rlftrmtin du lAboratoirt par rapport auqutl lt rtftrmtitl dl LAR-
MOR tSI a11imt d'un moutlffllmt dt rotation unifo= dt ua:ttur rota.lion instantané ÏÎ donnl par :
ri= _qa
2 m, (9)
1-Déœrminer la vitesse relative V(},()/Ret l'accélération relative a(},()/Ret les
' exprimer dans la base (ii,,ii~..t) en fonction de . . . r, 8 et leurs dérivées successives
par rapport au temps.
2- Donner dans la même bue (ii,,ii,,k) la vitesse d'entraînement et l'accélération
d'entraînement et l'accélération de Coriolis.
3- En déduire la vitesse absolue et l'accélération absolue.
4- Ecrire sous forme vectorielle la relation fondamentale de la dynamique appliquée
au point M dans le référentiel (Ro).
S- En déduire les deux équations du mouvement du point M.
6- Déterminer les équilibres relatifs M1 et M2 du point M par rapport à la tige OP ;
c'est-à-dire les solutions r et 8 constantes. A quelles conditions existent-ils ?