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Plan stratégique
Actions
Planification à correctives
moyen et court
terme Plan opérationnel
Interprétation des
écarts
Budgets
Le plan opérationnel est élaboré sur proposition des centres de responsabilité. Son horizon
temporel est de deux à trois ans. Il englobe les modalités pratiques de mise en oeuvre de la
stratégie. Pour ce faire, il intègre plusieurs plans parmi lesquels : le plan d’investissement, le
Le contrôle budgétaire se fait sur la base du budget, il consiste à faire la comparaison entre
le réalisé et le prévu. Les techniques d’analyse des écarts en est l’exemple. Il permet de1 :
* rechercher le ou les causes d’écarts ;
* informer les différents niveaux hiérarchiques,
* prendre des mesures correctives éventuellement nécessaires,
* apprécier l’activité des responsables budgétaires
L’élaboration des budgets respecte une articulation particulière. En effet, elle commence par
l’aspect le moins maîtrisable, à savoir la demande. Le premier budget à élaborer est, donc, le
budget des ventes. A partir de ce dernier, il devient possible d’estimer les besoins en matière
première, ou tout élément nécessaire à l’approvisionnement. Il s’en suit plus tard les budgets
1
M. Gervais, op cit- p 174.
Budget commercial:
Plan à moyen et ventes et charges commerciales
long terme
Budget de la production :
production et charges de production
Budget des
Budget des approvisionnements frais généraux
Investissement et financement
Compte de résultat
prévisionnel
Budget de trésorerie
Bilan prévisionnel
1) La direction générale transmet aux responsables des centres trois types d ’informations :
les objectifs de vente et de production ( extraits des plans opérationnels ), les paramètres et les
contraintes à respecter (prix de vente , taux d ’actualisation des flux financiers, etc.); les
prévisions concernant l ’environnement ( évolution des marchés, taux d ’inflation, etc.)
2) Chaque responsable de centre établit un projet de budget ( pré-budget) tenant compte
des objectifs et des contraintes .
3) Consolidation des budgets et réalisation de projets d ’états financiers en vue de faire
ressortir les éventuelles incohérences.
4) A la demande de la D.G, les responsables modifient leur projets. Ce qui implique une
navette budgétaire et des négociations entre les différents responsables.
5) les budgets arrêtés sont périodiquement actualisés au cours de l ’année pour tenir
compte des réalisations et des fluctuations de l ’environnement.
Le budget commercial est composé du budget des ventes( prévision des recettes) et du
budget commercial (des dépenses liées à la vente).
Le budget des ventes est le premier de la construction budgétaire. il détermine le volume
d’activité de l’entreprise conditionnant ainsi les autres budgets. Il permet aussi de prévoir la
principale ressource d’exploitation et son étalement dans le temps2.
* tout d’abord une phase de prévision globale : elle définit l’activité à venir des
commerciaux par la fixation des objectifs de vente ( volume et prix) par produit et par région.
* ensuite une phase de budgétisation.
Le programme des ventes précède le budget des ventes. Il permet de définir les prévisions
de ventes en quantités. Il est élaboré :
* selon les besoins et la destination de l’information, par période, par produit, par région,
par point de vente.
* à partir de la politique commerciale de l’entreprise ( lancement de produits nouveaux,
publicité, promotions, etc.)
* à la suite d’une étude documentaire et/ou une étude de marché ; en mettant en œuvre les
outils statistiques adaptés à la prévision à court terme :
*recherche de corrélation, par exemple entre le volume des ventes et le montant des frais
de publicité ;
* par les prévisions en prolongeant les tendances passées par l’étude des séries
chronologiques.
2
B. Doriath : « contrôle de gestion » - Dunod – 2002- p :5.
Une fois le programme des ventes établi, le budget de vente est élaboré en tenant compte
des, en plus des prévisions des quantités, celles des prix, à partir :
Le budget des ventes est présenté en valeurs monétaires hors taxes. Il peut prendre
différentes formes par exemple par produit, par région ou par représentant.
Figure 8 : Exemple de présentation de budget des ventes par type de produit
Mois 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 Total
Q1
CA1
Q2
CA2
Q3
CA3
autres
TOTAL
Zone1
CA1
Zone 2
CA2
Zone 3
CA3
autres
TOTAL
Etape 1 : établir avec la méthode des moindres carrées les ventes pour les quatre
trimestre de l’année (n+1 ).
A partir d’un historique des ventes ( en quantités),on a pu établir la droite linéaire y = ax +b,
avec a= 8 et b= 100. ; x = numéro de trimestre . Il est à noter que ces données historiques sont
de ( n-3 ), (n-2), (n-1) et n
Toutefois, il n’est pas possible de se limiter à cette droite pour prévoir les quantités à vendre
de l’année ( n+1). Il faut en plus calculer les coefficient de saisonnalité.
Y’ = a X +b ;
a = xi- ) (yi –y)/ xi- ) ²= xi yi -n y / xi² - n ²
Coefficient = Y/ Y’
Etape 2 : pour l’année (n+1) les prévisions des ventes pour les trimestres : 17,18 ,19 et
20. seront établies ainsi
Ce sont des frais qui ne dépendent pas directement du volume des ventes, mais plutôt des
objectifs commerciaux de l’entreprise. Cependant, leur augmentation a généralement une
conséquence sur le volume des ventes mais la relation de proportionnalité ne peut être mise en
évidence.
Pour ce types de charges, la relation entre leur niveau et celui des ventes peut être défini ,
mais il faut distinguer au préalable entre les frais et les frais variables de distribution.
* Entretien
3) coût de
production total
La budgétisation des charges indirectes présente des particularités. En effet, les charges
indirectes ne peuvent être affectées directement aux produits fabriqués. Généralement ces
charges sont de deux natures. Celles, variables qui évoluent en fonction du niveau d’activité
comme l’électricité, fournitures, petit outillages, etc. Les autres fixes et indépendantes du
niveau d’activités comme les charges de main d’œuvre ( chef d’atelier, contre-maîtres,
magasinier) l’amortissement du matériel, les frais d’assurance ou d’entretien.
En conséquence, toute prévision des frais indirects de production nécessite une
décomposition des charges, en frais fixes et frais variables, pour ensuite spécifier une équation
du type 3:
Budget = Fixes standards + ( frais variables standards par unité d’œuvre * nombre
d’unités d’œuvre correspondant à l’activité prévisible)
Le chef d’atelier ne peut être tenu pour responsable du niveau d’activité de son
département ( les quantités à produire dépendent des quantités à vendre), lors de la
construction du budget, on va chercher à éliminer l’effet des modifications de niveau
d’activité et à isoler ainsi les éléments sur lesquels il est responsable.
Le budget flexible permet de répondre à cet objectif. C’est un budget que l’on ramène, lors
de son suivi, au niveau d’activité réel : il correspond donc à ce qu’auraient dû être les coûts
standards pour le niveau d’activité réellement atteint.
Exemple4 :
Le budget mensuel de l’atelier X est déterminé sur la base d’une activité normale
correspondant à 5 000 heure machines et 30 000 pièces fabriquées. Cependant, comme, il
n’est impossible que le niveau d’activité se fixe à 4 000 heures ou à 5 500 heures ( voir budget
flexible).
3
M. Gervais : « Contrôle de gestion par le système budgétaire » - Vuibert entreprise 1987- P 82.
4
Idem, p -83.
La gestion budgétaire des approvisionnements passe par la phase de prévision et puis par la
phase de valorisation.
La première phase aboutit à l’élaboration du programme d’approvisionnement. Il permet
de dresser un calendrier des commandes et des livraisons. L’optimisation de la gestion des
stocks passe par l’estimation des paramètres suivant :
Qe : quantité économique de commandes
Pe : période économique de commandes,
Ne :nombre économiques de commandes
(1) les commandes sont livrées en 15 jours. La première commande a été effectué le 15/12
de l’année précédente.
(2)stock nécessaire en début de mois = consommation du mois ( m) + stock de sécurité.
Stock de sécurité du mois (m ) = 14 jours de consommation du mois ( m+1).
(1) les commandes sont livrées en 15 jours. La première commande a été effectué le 15/12
de l’année précédente.
(2)stock nécessaire en début de mois = 4 mois de consommation + 14 jours de
consommation du cinquième mois.
*celui fonctionnel il est relatif aux charges du service d’achat. : il englobe les charges
fixes ( salires et charges sociales), l’amortissement, le loyer, etc. Figure aussi les charges
variables (frais de port, fournitures, frais de télécom, etc.)
La méthode ABC peut s ‘appliquer à la construction des budgets de charges. Les budgets à
base d’activité sont centrés sur le coût des activités nécessaires à la production et à la vente.
Les charges indirectes sont partagées entre des centres d’analyse correspondant à des activités
homogènes. On utilise le critère de causalité pour définir les inducteurs de coût de ces centres
d’analyse.
EXEMPLE :
La Société SOA a mis en place le BBA de son activité de recherche-développement. Quatre
activité et leurs inducteurs ont été définis. Les coûts unitaires des inducteurs, budgétés pour
l’année N+1, sont les suivants/
7
C. Horngren et al.: « Contrôle de gestion et gestion budgétaire »- Persondu education 2003, pp20-21.
Le budget fonctionnel regroupe les charges engagées par la fonction administrative ou dite
de l’état major : elle comprend la direction générale, la direction des ressources humaines, la
direction juridique, la direction financière et comptable, la direction informatique, le
département contrôle de gestion , le département d’audit interne, l’unité de recherche, le
bureau des méthodes.
Ces différentes unités organisationnelles génèrent des frais dits généraux ( charges
indirectes) généralement fixes. Le contrôle de ce type de charge est particulièrement difficile,
et cela pour plusieurs raisons :
* il délicat de mesurer la performance des activités.
* il est difficile de percevoir l’utilité immédiate de certaines charges
* il est difficile de prévoir leur évolution.
Enfin, les observations montrent que les charges fonctionnelles évoluent de plus en plus.
Ces difficultés dépendent de l’origine de ces charges, elles peuvent être :
* des charges du personnel ;
* la location, amortissement, entretien des locaux ;
* location, amortissement, entretien du parc informatique et automobile ;
* des frais de déplacement, de mission, de réception, de formation, etc.
* les frais d’honoraires d’intervenants externes comme les avocats, les consultants, les
auditeurs, etc.
l’estimation des charges est généralement forfaitaire et arbitraire. Leur contrôle passe le
respect de la dotation budgétaire. Pour lutter contre ces pratiques, il est possible de mettre en
place le budget base zéro.
8
C.Alazard ; S Sépari, op.cit, pp 642-643.
Le budget de trésorerie est l’état des dépenses et des recettes issues de l’ensemble de la
prévision budgétaire. Son élaboration nécessite des informations complémentaires tels que les
échéances et les modes de règlement. Mois par mois, il dégage les excédents et les déficits de
trésorerie qui appellent des ajustements. Cela permet à l’entreprise de négocier des
placements ou des emprunts en dehors de l’urgence.
La budgétisation de la trésorerie passe par l’élaboration du budget des encaissements et du
budget des décaissements.
Il est composé des encaissements mensuels en provenance des autres budgets ou du bilan
initial. Il comprend :
*les encaissements d’exploitation :
- les encaissements issus des ventes prévues par le budget des ventes c’est-à-
dire en chiffre d’affaires toutes taxes comprises ( T.T.C) ;
- les encaissements à venir issus des ventes à crédit réalisées pendant l’exercice
précédent ( créances clients) ;
* les encaissements hors exploitation :
- les ressources de financement stable ( nouvel emprunt, apport de capital,
subvention)
- les ressources résultant indirectement de la politique d’investissement de
l’entreprise ( cession d’immobilisations).
Mois 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 Total
Ventes
Créances clients (
bilan
Acomptes clients
Cessions
d’immobilisations
Intérêts perçus
Emprunts reçus
….
Total
b) Le budget des décaissements : il est composé des décaissements mensuels issus des
autres budgets et du bilan initial. Il comprend :
* les décaissements d’exploitation :
- les décaissements issus du budget des approvisionnements en tenant compte
de leur date de règlement,
- les décaissements à venir liés aux achats réalisés pendant l’exercice précédent
et qui n’ont pas encore été réglés.
- la TVA à décaisser : elle fait l’objet d’un budget séparé. Elle est déterminée
selon la procédure suivante.
La TVA à décaisser au titre du mois m = ( TVA collectée sur les ventes du mois m) 9 – (TVA
déductible sur les achats des biens et des services du mois m) - ( TVA déductible sur les
achats d’immobilisation du mois m) – ( crédit de TVA m-1)10
Mois 01 02 3 04 05 06 07 08 09 10 11 12
TVA collectée
(-) TVA déductible :
* sur immobilisation
* sur les achats
* sur les charges
variables de production
*sur les charges de
distribution
(-) crédit de TVA
= TVA due
Crédit de TVA à reporter
TVA à payer
9
La TVA à décaisser au titre du mois m est payée au cours du mois suivant, elle est donc portée dans la colonne
du mois m+1 du budget.
10
Quand la TVA déductible est supérieure à la TVA collectée pour un mois donné, l’entreprise bénéficie d’un
crédit de TVA à déduire des déclarations suivantes.
Mois 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 Total
* achat
*dettes
* TVA payée
*salaires
*cotisations
sociales
*charges
*remboursement
emprunt
*acquisition
d’immobilisations
* impôts payés
*dividendes
*autres
Total
Quant aux excédents, ils seront employés à travers des placements à court terme afin
d’obtenir une rentabilité maximale tout en prenant un risque minimum. Les produits
financiers générés par ces placements doivent être intégrés dans le budget de trésorerie. Ces
D’une manière générale, le compte de résultat prévisionnel regroupe les charges et les
produits par nature et en hors taxes.
Exemple 1
11
M. Gervais .Op.cit, P-370.
Charges Produits
Charges d’exploitation Produits d’exploitation
Charges financières Produits financiers
Charges exceptionnelles Produits exceptionnels
Résultat de l’exercice
Total Total
Charges Produits
Achats (1) Ventes( 10)
Variation des stocks (2) Production stockée (11)
Main d’œuvre directe (3)
Charges variables de production
(4)
Charges fixes de production (5)
Dotations aux amortissements (6)
Charges de distribution (7)
Charges d’intérêt (8)
Résultat de l’exercice avant impôt
(9)
Total Total
* le bilan prévisionnel
Il donne une idée sur le patrimoine de l’entreprise pour l’année à venir ( n+1). Il se
présente comme un bilan traditionnel et permet de prévoir les conséquences des actions
envisagées ai cours du prochain exercice, sur la structure financière de la firme 12 :
- évolution des immobilisations et de l’endettement ;
- évolution du fonds de roulement,
- rentabilité des capitaux investis tec.
Il ne peut être construit qu’une fois connus :
- le résultat prévisionnel, et/ou ;
- le budget de trésorerie.
Actif Passif
brut Amortissement net net
Actif immobilisé (1) Capitaux propres
Actif circulant (2) Capital et réserves (5)
Stock et en cours Résultat (6)
Matière premières Dettes financières (7)
Produits finis Dettes d’exploitation
Créances d’exploitation (3) Dettes fournisseurs (8)
Créances clients Dettes fiscales et sociales (9)
Créances diverses
Disponibilités (4)
Total de l’actif Total du passif
12
M. Gervais, op, cit. P – 373.
Application :
L’entreprise Benzarti et Fils, qui a une activité saisonnière, a toujours eu des problèmes de
trésorerie. Le PDG de cette entreprise désire connaître l’état de la trésorerie au 30 juin N+1.
Toutefois, il reste convaincu que le système budgétaire est certes utile mais insuffisant. Son
contrôleur de gestion lui suggère de mettre en place un système de Tableaux de bord afin de
mieux suivre l’activité des différents départements de l’entreprise.
Dans l’optique de répondre à la demande du PDG, le comptable met à la disposition du
contrôleur de gestion les informations suivantes :
Actif Passif
Capitaux propres 1065000
Actifs non courants Passifs non courants
Immobilisations 1100000 Emprunts et dettes (3) 400000
Actifs courants Passifs courants
Stock matière 16000 Fournisseurs et 185000
comptes rattachés
Stock produits finis 350000 Dettes fiscales et 210000
sociales (4)
Clients et comptes 325000
rattachés (1)
Autres créances (2) 60000
Disponibilité 9000
Total 1860000 Total 1860000
* Autres renseignements :
- les frais administratifs non soumis à la TVA s’élèvent à 60000 dinars par mois et
sont réglés pour 2/3 le mois même et pour 1/3 le mois suivant.
- les représentants perçoivent une commission, décaissée le mois suivant, de 5% du
montant des ventes hors taxes.
- les deux premiers acomptes d’impôts sur les sociétés versés aux dates limites
s’élèvent respectivement à 50 000 dinars (payable en mars N+1) et 70 000 dinars ( payable en
juin N+1)
Questions:
1) Suite à la demande du PDG, il vous est demandé de présenter les budgets de vente,
commercial, des achats, de la production, de la TVA au 30 juin N+1
2) Il vous est demandé de dresser le tableau des encaissements et de décaissements ainsi
que celui de la trésorerie.
3) Dans le cas de déficit de trésorerie, le financier de la société préconise de demander à
la banque un crédit de 420 000 Dinars au taux de 14% l’an à rembourser dés que
possible. En tenant compte de cette solution faites un ajustement de la trésorerie quand
cela est nécessaire.
4) Etablissez le compte de résultat prévisionnel au 30 juin N+1 ( avec toutes les
explications possibles).
5) Etablissez le bilan au 30 juin N+1 ( avec des notes explicatives)
Réponse :
1)
Budget des ventes
Mois janvier Février Mars Avril Mai Juin résultat
ventes ht 400000 400000 400000 1440000 1440000 1440000 5520000
tva 72000 72000 72000 259200 259200 259200
ventes ttc 472000 472000 472000 1699200 1699200 1699200
Budget de production
Mois janvier Février Mars Avril Mai Juin résultat
F.var ht 180000 180000 180000 250000 250000 250000 1290000
tva f.Var 32400 32400 32400 45000 45000 45000
Amt 43000 43000 43000 43000 43000 43000 258000
aut.F.fixes 43000 43000 43000 43000 43000 43000 258000
conso mat 360000 360000 360000 500000 500000 500000 2580000
total 658400 658400 658400 881000 881000 881000
Budget comercial
Mois janvier Février Mars Avril Mai Juin
ventes ht 400000 400000 400000 1440000 1440000 1440000 5520000
com 5% 20000 20000 20000 72000 72000 72000 276000
Budget de
TVA
Mois janvier Février Mars Avril Mai Juin Résultat Bilan
TVA coll 72000 72000 72000 259200 259200 259200
tva ded ach 64800 64800 64800 90000 90000 90000
tva dé. F.VAR 32400 32400 32400 45000 45000 45000
solde de tva -25200 -25200 -25200 124200 124200 124200
TVA à payer -25200 -50400 -75600 48600 124200 124200
paiem de tva 50000 0 0 0 48600 124200 124200
2)
Tableau des
encaissements
Mois janvier Février Mars Avril Mai Juin Résultat Bilan
comptant 236000 236000 236000 849600 849600 849600
effet-recevoir 315000 236000 236000 236000 849600 849600 849600
créances 60000
total 551000 472000 472000 1085600 1699200 1699200
3)
Budget de trésorerie
ajuste
Mois janvier Février Mars Avril Mai Juin
solde initial 9000 87100 338800 600 118400 356900
encaissement 551000 472000 472000 1085600 1699200 1699200
décaissement 472900 640300 810200 967800 1026000 1334200
Solde final 1 87100 -81200 600 118400 791600 721900
Ajustement 420000 -434700(1)
Solde final 2 87100 338800 600 118400 356900 721900
(1) – 434 700 = - ( 420 000 + 420 000 *3 *14%/12)
4)
5)
Le contrôle de gestion dispose d’une myriade d’outils qui se répartissent en deux familles :
les outils d’analyse et les outils de contrôle. A cela s’ajoute une autre famille d’outils non
moins importante, à savoir les outils prospectives.
Les sections suivantes mettront l’accent sur des outils de contrôle de gestion qui
appartiennent à ces deux familles. Parmi les outils d’analyse nous citons : les soldes
intermédiaires de gestion (SIG), le surplus de productivité globale (SPG), les coûts complets,
les coûts partiels, les coûts partiels, les coûts d’opportunité , les coûts externés, les prix de
cession. Les outils de contrôle sont à titre d’exemple les coûts standards, les coûts standards,
l’analyse des écarts, le tableau de bord, le benchmarking, l’analyse de la valeur.
L’entreprise n’existe qu’à travers dans relations avec des partenaires. Il serait
intéressant, d’une part, d’analyser la performance de l’entreprise par le biais de la valeur
créée ayant fait participé ses partenaires ( clients, fournisseurs, bailleurs de fonds, Etat,
actionnaires, etc.) et ,d’autre part, de quelle manière cette valeur a été distribué.
Deux notions doivent clarifier. En premier, la notion de productivité : c’est l’une des
finalités de l’entreprise. Elle est un rapport entre un résultat et les moyens mis en œuvre
pour l’obtenir. Exemple : production ( en quantité)/ matières premières ( en quantité).
Kg de produit nécessite 5 kg de matières premières non transformées, soit un taux de
productivité =1/5= 20%.
Le SPG est une méthode analysant la décomposition du résultat d’une année à une
autre. Elle mesure la variation de la productivité globale entre la combinaison des
Autrement dit, elle mesure le gain ou la perte qui existe dans la combinaison des
moyens de production, et d’un autre côté, la contribution de chaque moyen de
production à la variation de cette productivité.
La variation de résultat entre l’année (n) et l’année (n+1), exprime la création de richesse ( la
valeur créée par ) de l’entreprise entre les deux périodes (n)et ( n+1).
B n+1 - Bn
(pi+pi)*( Pi+Pi) – ( fj+fj)*( Fj+Fj).] – [pi Pi -fj Fj]
piPi + pi Pi+Pi*( Pi+Pi)- fj Fj - fj Fj -fj*( Fj+Fj) - pi Pi -+ fj Fj
pi Pi+Pi*( Pi+Pi)- fj Fj -fj*( Fj+Fj)
pi Pi - fj Fj +Pi*( Pi+Pi) - fj*( Fj+Fj)
fj*( Fj+Fj)- Pi*( Pi+Pi) = pi Pi - fj Fj
Compte de surplus
Emplois faits par l’entreprise ou avantages Ressources de l’entreprise ou avantages
reçus par les partenaires cédés par les partenaires
SPG
Apport Apports clients
fournisseurs
SPT
Bénéficiaire :clients
Bénéficiaires fournisieurs
Autres
bénéficiaires
I-4/ L’application
Il est à noter que l’impôt et taxes que l’entreprise paie à l’Etat représente 50% du bénéfice
avant impôt.
TAF : calculez le SPG et établissez le compte SPT. Qu’elles sont vos remarques.
Correction
La création du SPG
La répartition du SPG
Quantité
Prix n+1 Prix n n+1
Les Produits
Pd1 300 305 500 -2500
Pd2 200 195 1100 5500
total produit 3000
Les Charges
M1 15,2 15 9480 1896
M2 18 18,5 6000 -3000
Personnel 2 1,8 30000 6000
Consommables 0,5 0,45 5000 250
dotations amort 0,2 0,2 88000 0
Charges financières 0,1 0,09 60000 600
Total des charges 5746
variation bénéfice 31804 44535 -12731
SPG répartie -9985
Bénéficiaires Apporteurs
SPG 9985 D 47% Clients 2 5500D 26%
Clients 1 2500 D 11,8% Fournisseurs 3000 D 14%
mat2
Fournisseur 1896 D 9% Actionnaires 6365,500 30%
mat 1 d
Personnels 6000 D 28% Etat 6365,500D 30%
Fournisseurs 250 D 1,2%
conso
banque 600 D 3%
SPT 21231 D 100% SPT 21231 D 100%
I-5/ L’interprétation
La richesse créée par l’entreprise est essentiellement due à l’apport des actionnaires et par
conséquent de ‘Etat sous forme d’impôt ( 30% de la richesse chacun). En fait, ils ont cédé une
partie de la richesse qu’ils aurait pur avoir. Par ailleurs, les clients de la deuxième catégorie
ont bien contribué à la création de la richesse de l’entreprise de l’ordre de 26% ( acceptation
d’une augmentation des prix) et enfin les fournisseurs de l’ordre de 14% ( acceptation d’une
diminution de leurs prix).
D’un autre côté, l’entreprise elle même ( 47%)a été le principal bénéficiaires ( utilisatrice ) de
performance que les apporteurs ont contribué a apporté. L’autre bénéficiaire était le personnel
qui profité de l’ordre de 28% du SPT. Enfin les clients de la première catégorie ( 11,8%) ont
également profité de l’ordre de 11,8% ( baisse du prix de vente).
La situation de cette entreprise n’est tout à fait satisfaisante. Malgré les bénéfices enregistrées
les deux dernières années. La création de la richesse n’est pas due à l’effort productif de
l’entreprise mais à l ‘effort des actionnaires ( acceptation d’une baisse de leur richesse) de
l’Etat et des clients ( qui paient plus). En revanche, le personnel continue a profité parla
richesse de même que les clients 1.
Cette situation exige une étude approfondie pour améliorer la productivité de l’entreprise et de
son personnel.
L’intérêt de l’utilisation conjuguée des coûts standards et de l’analyse des écarts s’explique
par :
* l’augmentation des tailles des entreprises : en effet, la délégation des responsabilités
pose le problème du contrôle de la productivité.
* l’accentuation de la concurrence contraint l’entreprise à une meilleure maîtrise des
coûts leur permettant de mener des actions correctives.
Une distinction doit être établie entre la notion du coût préétabli et du coût standard afin de
comprendre le fonctionnement de la méthodologie d’analyse des écarts.
Le coût préétabli est « un coût évalué a priori, soit pour faciliter certains traitements
analytiques, soit pour permettre le contrôle de gestion par l’analyse des écarts. Un coût
préétabli avec précision par une analyse technique et économique est dit « standard », il
présente le caractère d’une norme »13.
Ainsi le standard désigne exclusivement des données normatives établies à partir de l’étude
du produit, comme par exemple : le temps nécessaire à la fabrication d’une pièce, la quantité
de matières première ou alors le coût de l’heure de travail ou le coût du kilogramme de
matière première, le tout calculé à partir d’une production dite « normale ».
Le terme de préétabli s’appliquera à un coût obtenu au moment du réajustement des
prévisions sur la base d’une production réelle, mais à partir de données standard.
Il y aura constamment une différence entre le standard, le préétabli et le réel aussi bien au
niveau des coûts que des quantités. Plusieurs raisons peuvent expliquer ces différences tels
que : le marché, la réglementation, les différences de qualité de matières premières, les effets
d’apprentissage (productivité et rendement), le bon fonctionnement et l’entretien du matériel.
La fixation du standard revient à faire un choix entre plusieurs alternatives, chacune à ses
avantages et ses inconvénients. Reste au décideur d’opter pour une forme de standard qui
convient à la situation et à la prise de décision.
- le coût de standard historique : il est calculé dans le passé . N’ayant pas fait l’objet
d’aucune réelle actualisation, il inclus très probablement des coûts sans valeur ajoutée dûs aux
mauvais comportement de la main d’œuvre, au manque d’entretien des machines, etc. En
plus, dans certains cas l’entreprise améliore ses propres performances d’années en années. Il
en résulte des coûts historiques supérieurs à la réalité, d’où une perte de la pertinence de ce
type de standard ( il ne sert plus comme norme, ni comme élément de motivation).
- le coût standard « concurrentiel » : il est utile surtout en phase de démarrage ou si
l’entreprise cherche à affronter une concurrence.
- le coût standard valorisé au prix du moment : son usage est recommandé en période
de forte inflation.
- le coût standard théorique : il suppose une utilisation optimale des moyens de
production. Par conséquent, il considère nul les déchets, les rebuts, les pannes, les temps de
13
Plan comptable français de 1982.
pause. C’est, donc, un idéal parfait, presque jamais atteint. De ce fait , il devient démotivant et
le rend peu utilisable.
- le coût standard normal : il correspond à utilisation normale de l’appareil de
production et de distribution. Par conséquent, il est plus accessible pour les centres de
responsabilité. Il s’agit d’une référence moyenne incluant des temps normaux de pause, de
panne, et des rebuts et des déchets supportables. La fixation de ce type de standard revêt une
grande importance. En effet, il faut assurer un équilibre entre un objectif réaliste et un profit
important.
La détermination des standards prépare l’analyse des écarts et peut être utile également à la
préparation des devis. Toutefois, le calcul d’un standard nécessite au préalable des
informations concernant les caractéristiques du produit.
Ces informations sont collectées auprès d’unité comme : le bureau d ‘études ( suite la
recherche sur le produit, il définit les moyens de production, la matière et les pièces
nécessaires à la fabrication). Le bureau des méthodes ( il définit les procédés, le matériel et le
personnel requis). Le contrôle de fabrication ( il s’assure que les quantités de matières
premières d’heures machines et d’heures main d’œuvre correspondent aux quantités de
produits fabriqués, et plus que la qualité est conforme aux normes)
A l’issue de ces informations, il devient possible d’établir la fiche de coût standard qui est
un tableau récapitulatif des composants et de coût de production unitaire standard d’un
produit donnée.
Produit A Produit B
Quantité Coût Montant Quantité Coût Montant
unitaire unitaire
Matières 0.50 30 15 0.80 30 24
premières
Main 0.20 96 19.2 0.4 96 38.4
d’œuvre
directe
Charges de 0.25 40(1) 10 0.30 40 12
centre
Total 44.2 74.40
(1) dont 40% sont des charges variables
Il ressort de la fiche deux types de coûts : les directs ( matières premières et la main
d’œuvre directe) et les coûts indirects.
La notion de coût d’unité d’œuvre standard : il est calcule comme un coût complet, à partir
d’une estimation des dépenses du centre concerné pour une production « normale ». La
production normale désigne une production fondée sur une estimation standard.
La fiche de coûts standard ci-dessus est estimé pour une production normale mensuelle de
10 000 unités de produits A et 8 000de produits B. l’activité normale de l’atelier est de 4 900
unités d’œuvre pour une telle production (cela correspond à (10 000 0.25)+(8 0000.20) (selon
le tableau précédent 0.25 UO pour Aet 0.30 UO pour B .
La fiche des charges indirectes de centre pour une activité normale de 4900 UO se
représente, ainsi :
De ce fait 196 000/4900 = 40 le coût de l’UO du centre d’atelier ( voir fiche de coût
standard).
Les quantités d’UO de 4900 représentent le niveau d’activité de l’atelier 14. L’activité est
« normale » quand elle correspond à des conditions de fonctionnement normale. En revanche,
l’activité préétablie est calculée sur la base de la production réelle ( c-à-d) a posteriori ( après
la réalisation).
Quant à l’activité réelle, elle est constatée a posteriori sur la base de la production achevée.
14
L’activité d’un atelier est souvent valorisée par les heures de travail et les heures machines.
Une fois les standards établis, les niveaux d’activité retenus, le budget flexible de production
réalisé, il devient possible d’analyse les écarts . L’analyse des écarts a pour objectif de déceler
des dérives ou des gains d’efficience dans les processus de distribution et de production. La
finalité étant de mettre en œuvre des mesures correctives.
Il revient d’apprécier au cas par cas les écarts, de relativiser l’importance et enfin de
s’interroger sur les causes profondes.
E/R = Marge réelle –Marge budgétée – Ecart sur coût de production –Ecart sur charges de
structure
E/R = (Ecart de marge sur chiffre d’affaires ) – (Ecart sur coût de production ) – ( Ecart sur charges de
structure)
15
CAr : chiffre d’affaires réel ;CA b : chiffre d’affaires budgété
CP : coût de production global (r pour réel et b pour budgété)
AC : autres charges de structure (r pour réel et b pour budgété)
CPp : coût de production préétabli, c’est le coût de production standard adapté à la production réelle.
II-4 l’analyse de l’écart de marge sur CA 16 et ecart sur Marge sur chiffre
d’affaires
Deux méthodes méthodologies apparaissent l’une étant plus fine que l’autre, la première est
l’écart sur chiffres d’affaires, la seconde est l’écart sur marge sur CA.
Ecart sur chiffre d’affaires = Ecart sur prix +Ecart sur volume
Cet écart permet de valoriser la différence entre le prix réel de vente et le prix budgété. Il
permet de mettre en évidence la différence entre le chiffre d’affaires réel et celui préétabli. Il
renseigne sur la capacité des services commerciaux à négocier les prix de vente avec les
clients, à l’avantage de l’entreprise. Quand l’écart est positif, il est favorable.
Cet écart permet de juger l’évolution du chiffre d’affaires due à des données communes à
l’ensemble des produits (croissance du marché, état de la concurrence ) qui entraînent des
variations dans les quantités vendues. Quand l’écart est positif, il est favorable
La décomposition de cet écart doit permettre de vérifier la capacité des services commerciaux
la capacité des services commerciaux à respecter leurs contraintes budgétaires en termes : de
prix, de volume, de décomposition des ventes.
E/ prix = [(pr-cb)-(pb-cb)]
E/prix = (prQr)-(pbQr)
E/prix : CA réel –CA préétabli
E/Coûts : E/Quantités :
(Cr-Cs)Qr (Qr-Qp)Cs
L’écart total est égal à la différence entre les coûts standards correspondant à une activité
standard ( ou dite normale). Il se décompose en écart économique et écart sur volume
d’activité.
17
Cr :coût réel ; Cs : Coût standard
Qr : quantité réel ; Qs : quantité standard ; Qp :quantité préétablie= Quantité standard unitaire * la production
réelle
* L’écart économique représente la différence entre les coûts réels et les coûts préétablis
pour la production réelle. E/économique = QrCr-QpCs. Il se décompose à son tour en deux
sous-écarts en :
E/coût = (Cr-Cs)Qr
E/quantité= (Qr-Qp)Cs
Les charges directes pouvant être la matière première et composant ainsi que la main d’œuvre
directe.
Nature Signe interprétation Causes Quelques actions
correctives
+ Défavorable *dû à la conjoncture externe * mettre en place une
( changement dans les tarifs) meilleure gestion des
* changement dans les charges stocks
d’approvisionnement * mettre en place une
* dû à des petites commandes gestion prévisionnelle du
exceptionnelles personnel ( meilleure
* dû à des commandes tardives recrutement et négociation
* pour les coûts salariaux : il peut salariale)
E/coût être dû à une modification légale, * meilleure gestion des
ou contractuelle des salaires ou ressources humaines pour
des charges sociales réduire l’absentéisme au
*dû à l’absentéisme et le recours à minimum.
des heures supplémentaires et ou * réduire les arrêts de
un personnel plus qualifié machine ( temps non
productif)
- Favorable * application des critères de choix *Bonne performance.
des fournisseurs
* négociation approprié des
salaires
+ Défavorable * mauvaise qualité de la matière * mettre en place un
première et des composants. système de management
* sur-consommation pouvant être de la qualité,
due à une importance des déchets * mettre en place la
ou des rebuts ; gestion de la maintenance,
* manque de surveillance * une meilleure formation
entraînant le gaspillage du personnel,
* un manque de formation du * une meilleure gestion
personnel des ressources humaines
*un entretien insuffisant des (recrutement,
E/quantité
machines ( mauvais réglages). intéressement, condition
* concernant les quantités de travail).
d’heures travaillées : apprentissage
insuffisant, démotivation,
encadrement insuffisant
- Favorable * application des critères de *Bonne performance
gestion
* L’écart sur volume d’activité E/ vol = QpCs-QsCs. Il représente la différence entre les coûts
préétablis adaptés à la production réelle et les coûts standards. Il signale uniquement un
déphasage entre les prévisions normatives (le standard) et les réalisations.
Cet écart mesure, en fait, les erreurs dans la prévision des quantités de produit qui ne peuvent
être imputées aux responsables opérationnels de la production. L’écart de volume d’activité
sert de clignotant alors que toutes les données comptables n’ont pas été traitées par la
comptabilité analytique et peut permettre des réajustements en termes de stocks ou de
trésorerie.
Pour élaborer les écarts sur charges indirectes, il fat disposer des informations suivantes :
18
Cs = coût standard (complet) ; Cu : coût variable unitaire (selon le budget flexible) ; FF : frais fixes ( selon le
budget flexible).
An : Activité normale (standard) ; Ar : Activité réelle ; Ap : Activité préétablie ( activité unitaire standard *
production réelle)
Le budget flexible selon l’activité réel serait=Cu*Ar+FF. si l’on admet l’hypothèse suivante :
les frais fixes ne changent pas selon l’activité, de ce fait, les frais fixes standards sont
identiques aux frais fixes réels.
Dan ce cas E/ coût variable exprime les différences entre les coûts variables unitaires d’unité
d’œuvre pour une structure donnée. Les coûts variables affectées à un centre d’atelier sont
notamment des frais d’entretien, d’énergie ou de consommable. Dans ce cas, un écart sur coût
variable positif est défavorable. C’est une contre-performance liée à une augmentation des
coûts de ces facteurs. En revanche, l’écart est favorable si l’écart est négatif.
Si l’on considère que FF : frais fixes totaux standards = Fus * An ;
Fus : frais fixes unitaires standards, An activité normale égale aussi à AS : activité standard
Cs :coût standard unitaire. C’est un coût complet. Il se décompose à son tour comme suit
Cs = Cu + Fus.
E/R = Cs*Ar-CsAp
E/R = ( Ar- Ap)*Cs
Cet écart mesure la productivité. En effet, le rendement = l’activité/ production. Ainsi
Ar = Production réelle*rendement réel
Ap = Production réelle * rendement standard
E/R= ( rendement réel –rendement standard )* production réelle *Cs.
Si le rendement réel supérieur au rendement standard, l’écart est positif mais défavorable. en
revanche, si le rendement réel est inférieur au rendement standard l’écart est négatif mais
favorable.
Questions :
1) Faites une analyse des charges directes ( matière première 1 et matière première 2
ainsi que la main d’œuvre directe). Quelles sont vos conclusions ?
2) Faites une analyse des charges indirectes. Quelles sont vos conclusions ?
Correction :
Calculs préliminaires
D’après l’analyse des écarts sur matières ; il apparaît que l’écart global est défavorable. Cela
est dû essentiellement à la mauvaise prévision ( 755 d) et en deuxième lieu à une mauvaise
gestion des achats ( coût élevé faisant subir un écart sur coût de l’ordre de 79 D. En revanche,
l’entreprise a réalisé de bonnes performances concernant l’utilisation de la matière 1.
L’analyse des écarts sur matière 2 présente un écart global défavorable de l’ordre de 810 D. Il
est également dû à la mauvaise prévision ( 546 D) mais aussi à un gaspillage dans l’utilisation
de cette matière ( 346 d). En revanche, l’entrepris réalise une bonne performance dans la
gestion des achats( gain de 100 D).
L’écart défavorable sur la MOD n’est pas aussi important que les précédents. Tout de même,
il est a constaté le problème de prévision ( e/vol : 272 d) qui persiste. Néanmoins, il faut
signaler la bonne performance du rendement des ouvriers ( 272 D).
ArCp 1 360
ApCp 1 280
AsCp 1 200
formule Montant
E/ coût variable R - (CuAr+F) 190
E/ coût fixe (CuAr +f)-ArCp - 100
E/rendement (Ar -Ap)Cp 80
E/vol activité (Ap-As)Cp 80
Ecart global R-AsCp 250
Comme les autres écarts, l’atelier n’a pas fait une bonne performance cela est dû à une
sous activité qui n’arrive pas a absorbé convenablement les coûts fixes ( parte de 190 D),
au rendement du travail ( plus élevé que le préétabli) de l’ordre de 80 D et aussi de la
prévision de 80 D.